Archives de catégorie : Actualité de la gestion

La CJC contre la hausse des frais d’inscription en doctorat pour les étrangers

Les associations membres de la Confédération des Jeunes Chercheurs, réunies en assemblée générale à Paris, se prononcent fermement contre le projet gouvernemental d’augmentation considérable des frais d’inscription en doctorat pour les étrangers extra-communautaires.

frais d'inscription en doctorat

La question posée sur les frais d’inscription en doctorat

« Nous craignons qu’avec ce projet, le gouvernement s’engage dans une course sans fin à la hausse des frais d’inscription derrière les modèles britannique et américain, où la plupart des étudiant-es et doctorant-es s’endettent lourdement pour respectivement se former et travailler.

Que cette hausse massive des frais d’inscription soit à ce stade limitée aux étranger-es non communautaires ne constitue qu’un élément aggravant. Les doctorant-es étranger-es sont déjà sélectionné-es par l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel ils ou elles souhaitent s’inscrire, par l’employeur qui souhaite les recruter, par les services leur délivrant des visas, et payent un nombre conséquent de taxes et frais de dossiers pour venir travailler en France. L’argument de l’attractivité internationale de l’enseignement supérieur français est fallacieux. Des pays ayant mis en place ce type de barrière financière ont connu dans les années suivantes une baisse importante du nombre de leurs étudiants et étudiantes internationales. Cet argument camoufle mal la volonté d’éviction des jeunes chercheur-es, étudiants, et étudiantes internationales venant de pays en développement, en particulier des pays francophones du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Appliquer des frais d’inscription dix fois supérieurs aux étrangers extracommunautaires revient en effet à réserver l’accès à la formation à la recherche aux plus fortuné-es en provenance de ces pays, hormis quelques rares élu-es à qui sera attribué une “aide sociale” stigmatisante. Les doctorant-es étranger-es faisant le choix de venir se former par la recherche en France ne sont pas un coût pour notre pays, ils et elles apportent beaucoup à sa recherche et à son économie. Penser qu’ils et elles ne font le choix de la France que par calcul financier est méprisant à leur égard et infamant pour la recherche française.

La Confédération des Jeunes Chercheurs appelle l’ensemble des jeunes chercheur-es de France à rejoindre les différentes mobilisations initiées contre ce projet. Nous mettons à disposition des jeunes chercheur-es élu-es dans les conseils de laboratoire, d’école doctorale, d’organisme de recherche, de composante universitaire ou de conseils centraux d’établissements d’enseignement supérieur, des propositions de motion à déposer dans ces différentes instances, afin de rendre visible le rejet de ce projet par la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous appelons également l’ensemble des associations ou collectifs formels ou informels de jeunes chercheur-es de France souhaitant se mobiliser contre cette mesure, à entrer en contact avec la confédération afin de nous coordonner. Nous mettrons nos outils et notre structure à disposition de tous les collectifs de jeunes chercheur-es souhaitant converger dans cette mobilisation. »

Deux propositions contre cette hausse des frais d’inscription en doctorat

  • Proposition de motion type à faire voter en conseil de composante, d’unité, de laboratoire, ou d’école doctorale
    Le conseil [du laboratoire/de l’unité/de l’école doctorale/de l’UFR/de l’école…] X se prononce fermement contre la hausse discriminatoire des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur, ciblant les étrangères et étrangers extra-communautaires, annoncée par le Premier ministre Édouard Philippe. Il adresse toute sa solidarité aux étudiantes et étudiants, doctorantes et doctorants étrangers qu’il accueille aujourd’hui ou souhaite accueillir à l’avenir. De même, il soutiendra les mobilisations des étudiantes et étudiants comme des personnels opposés à cette hausse.
  • Proposition de motion type à faire voter en conseil central d’établissement d’enseignement supérieur (université, COMUE, grand établissement…)
    [Le conseil d’administration/Le conseil académique/La commission de formation et de vie universitaire/La commission de la recherche/tout autre conseil central d’établissement d’enseignement supérieur] de X se prononce fermement contre la hausse discriminatoire des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur, ciblant les étrangères et étrangers extra-communautaires, annoncée par le Premier ministre Édouard Philippe. Il/Elle adresse toute sa solidarité aux étudiantes et étudiants, doctorantes et doctorants étrangers que notre établissement accueille aujourd’hui ou souhaite accueillir à l’avenir. Il/Elle souhaite que [l’université, la COMUE, l’établissement…] X refuse pour sa part d’appliquer cette réforme, et maintienne l’application des frais d’inscriptions nationaux à tous ses usagers et ses usagères, sans discrimination de nationalité, comme il/elle est en droit de le faire.

LinkedIn dévoile la liste des influenceurs en France pour 2018

LinkedIn, le plus grand réseau professionnel en France et dans le monde, révèle aujourd’hui les listes des Top Voices 2018 pour la France.

LinkedIn

LinkedIn se félicite de ses auteurs

Établies pour la troisième année consécutive, elles mettent à l’honneur les 10 Influenceurs et les 25 membres les plus influents sur LinkedIn en France – et sont établies selon leur activité sur l’année écoulée (articles, partages, commentaires et vidéos).

Michel-Edouard Leclerc, Président de E.Leclerc, fait une ascension fulgurante dans le classement puisqu’il passe de la 10e à la 1re place ; il est suivi par Emmanuel Faber, Chairman & CEO de Danone. Également dans le trio de tête, Isabelle Kocher, à la tête d’Engie et unique femme directrice générale d’un groupe du CAC40, qui reste sur le podium cette année encore.

Top 10 des Influencers sur l’année 2018

  1. Michel-Edouard Leclerc, President de E.Leclerc
  2. Emmanuel Faber, Chairman & CEO de Danone
  3. Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie
  4. Emmanuel Macron, Président de la République française
  5. Frédéric Oudéa, Directeur général de la Société Générale
  6. Laurence Paganini, Directrice Générale de Kaporal
  7. Anne-Sophie Pic, Chef triplement étoilée de la Maison Pic
  8. Bertrand Piccard, Pilote et fondateur de Solar Impulse
  9. Frédéric Mazzella, Président-fondateur de BlaBlaCar
  10. Clara Gaymard, Co-fondatrice du fonds Raise France

LinkedIn met également à l’honneur les membres qui suscitent le plus de conversations, en partageant leur expertise et en valorisant leurs connaissances sur LinkedIn.

La liste complète des 25 membres LinkedIn Top Voices

Ces membres appartiennent à des secteurs aussi divers et variés que :

  • La santé et le sport : Anne Beinier (Conseillère-Experte auprès de la Ministre des solidarités et de la santé), Laila Hamdouni (Infirmière à l’hôpital Tonnerre), Benjamin Louis (Fondateur de Cœur Handisport) et Benjamin Carlier (Directeur associé chez Olbia Conseil).
  • L’économie et la finance : Nicolas Bouzou (Économiste et Directeur fondateur d’Asterès), Isabelle Job-Bazille (Directrice des Études Économiques du groupe Crédit Agricole), Philippe Waechter (Chef Économiste chez Ostrum Asset Management) Pierre Paperon (Fondateur de Solid), Stéphanie Villers (Chef Économiste à Humanis) et Olivier Goy (Fontateur et PDG d’October France, ex-Lendix).
  • Les RH : Stéphanie Carpentier (Fondatrice de DR.RH&CO), Isabelle Deprez (Coach de Dirigeants), Christel de Foucault (Fondatrice de Conseil en Recherche d’Emploi) et Catherine Testa (Fondatrice de L’optimisme.com).
  • Les médias et la communication : David Abiker (journaliste à Europe 1), Cyrielle Hariel (journaliste à Yahoo Green, Europe 1 et Ushuaïa TV) et Olivier Cimelière (Fondateur de Heuristik Communications).

« LinkedIn est devenu le lieu privilégié de conversations et de partages d’informations dans l’univers professionnel, explique Sandrine Chauvin, rédactrice en chef de LinkedIn en France. Cette année, nous constatons une percée des membres qui travaillent dans le domaine de la santé, ou des experts du développement durable. La diversité de la communauté LinkedIn se reflète ainsi dans la variété des sujets abordés et les échanges d’analyses qu’ils suscitent. »

La méthode

Pour établir ce palmarès, l’équipe éditoriale de LinkedIn a agrégé des données chiffrées et des signaux éditoriaux. Cela inclut l’engagement (likes, commentaires, partages, posts vidéos et commentaires) ainsi que la croissance du nombre d’abonnés a également été prise en compte, ainsi que la qualité des contenus et la diversité des secteurs et des profils. Toutes ces activités ont été mesurées sur une période de 12 mois, de septembre 2017 à septembre 2018. Comme pour tous les classements LinkedIn, les employés de LinkedIn et de sa maison-mère, Microsoft, n’ont pas été pris en considération.

#LinkedInTopVoices

 

L’Armada de Rouen comme accélérateur économique

Du 6 au 16 juin prochain aura lieu l’Armada 2019 à Rouen, un rendez-vous incontournable en Normandie. Cette édition sera la 7e organisée sur les quais de Seine. Attendue par des milliers de visiteurs, l’Armada 2019 promet d’être un événement au programme exceptionnel. Les plus beaux et plus grands voiliers du monde mais aussi des bâtiments de guerre modernes, des voiliers école, des vieux gréements et autres bateaux d’exception remonteront la Seine à partir du 6 juin pour rejoindre la capitale de Normandie et se rendre disponible à la visite gratuitement. Pendant 10 jours, les quais de Seine seront animés tout comme le centre historique de Rouen. La Grande Parade clôturera le dimanche 16 juin par la descente du fleuve jusqu’à son estuaire.

Pour la première fois, les acteurs économiques et touristiques se saisissent, ensemble, du plus grand rassemblement de voiliers au monde pour en faire un accélérateur et un facilitateur de l’attractivité de Rouen, sa métropole et sa région.

L’Armada comme accélérateur de l’économie

En 2019, l’Armada fêtera son 30e anniversaire sur des quais transformés, symbole d’une ville qui se modernise. L’agence de développement Rouen Normandy Invest propose aux acteurs économiques de saisir cette belle occasion pour affirmer collectivement l’attractivité économique de Rouen et de sa région, et de changer une image floue et ancienne qui ne correspond pas à la réalité d’aujourd’hui. Ce projet s’inscrit donc dans la continuité de l’enquête de notoriété (IFOP) mené par l’agence qui avait souligné que l’Armada était un événement connu par 62% des personnes interrogées. En juin 2018, la mobilisation a été lancée. Des outils sont mis à disposition de tous les acteurs économiques pour faire rayonner Rouen et sa région et attirer les futurs talents.

Moteur du développement touristique

Cette édition 2019 de l’Armada amorce un virage inédit : celui de la convergence des investissements privés et publics. Un dynamisme qui voit sortir de terre de nouveaux projets autour des quais de Seine, de l’Eco-Quartier Flaubert et du centre historique. L’hébergement marchand est particulièrement régénéré à Rouen avec le renouveau du parc hôtelier et l’installation de nouveaux concepts (Share & Cheers…).

Cet intérêt s’accompagne de nombreuses distinctions e (9e destination à ne pas manquer en 2019, par Lonely Planet, 4e destination touristique pour partir en week-end, par l’Express…), fruit du travail amorcé depuis de nombreuses années pour accueillir les touristes dans un Rouen nouveau, à la fois plus moderne et plus soucieux de son patrimoine.

www.rouennormandyinvest.com
www.rouentourisme.com

l'armada
Blason de la ville de Rouen

Bernard Cazeneuve nouveau président du club des juristes

Monsieur Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, Avocat associé au sein du cabinet August Debouzy, a été nommé Président du think tank, Le Club des juristes. Bernard Cazeneuve succède ainsi à Alexandre de Juniac.

Bernard Cazeneuve
Bernard Cazeneuve

Le parcours de Bernard Cazeneuve

Maire d’Octeville (1995-2000), puis de Cherbourg-Octeville (2001-12), Député de la Manche (1997-2012), Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes (2012-13), Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget (2013-14), Ministre de l’Intérieur (2014-16) puis Premier ministre (2016-17), Juge titulaire à la Haute cour de justice et à la Cour de justice de la République (1997-2002), Avocat associé au sein du cabinet August Debouzy, il intervient sur l’ensemble des domaines du droit des affaires.

Le Club des juristes

Créé en 2007, le Club des juristes est un lieu indépendant de débats et de propositions juridiques. Il a pour vocation de :

  • Promouvoir la place du droit dans le débat public, et sa meilleure appréhension par le grand public des problématiques juridiques, trop souvent perçues comme relevant d’un savoir spécialisé, confus et réservé à quelques initiés.
  • Encourager les synergies entre les différents acteurs du droit du monde de l’entreprise et de la politique, afin de faire émerger un débat et une réflexion commune autour de questions juridiques comportant de forts enjeux économiques et sociétaux.
  • Être une force de propositions prospectives et innovantes.

Le Club des juristes fait entendre sa voix à travers les rapports issus des travaux de ses commissions, de la remise de Prix juridiques, et l’organisation de nombreux événements thématiques (Assises du Droit et de la Compétitivité, Salon du Livre juridique, Nuit de l’Éloquence, Pacte Mondial pour l’Environnement…).

Il réunit autour du droit des professionnels d’horizons divers. Magistrats, avocats et notaires, professeurs et représentants d’entreprises, mènent ensemble une réflexion prospective autour des problèmes juridiques les plus saillants.

À propos d’AUGUST DEBOUZY

AUGUST DEBOUZY est un cabinet d’avocats d’affaires. Animés d’une vision moderne de l’expertise juridique et au cœur de l’évolution du monde économique, 150 avocats dont 30 associés accompagnent entreprises privées et publiques, en France et à l’international. Ils les conseillent dans la réalisation et la réussite de leurs projets. Chaque dossier est toujours envisagé sous l’angle de la stratégie de l’entreprise et de son avenir, avec des solutions inventives, accessibles et performantes.

ISTEC : une Chaire de Recherche Sciences de l’Innovation

L’ISTEC vient de lancer au 15 septembre 2018, la première Chaire d’Enseignement et de Recherche dédiée aux Sciences de l’Innovation™. Cette chaire apportera aux entreprises les outils théoriques et les bonnes pratiques indispensables à l’ère du digital surtout en matière d’organisation et de management.

istec Sciences de l'Innovation

Pour Benoît HERBERT, Directeur Général de l’ISTEC : « Grâce à cette Chaire, les dirigeants des entreprises seront au fait des évolutions organisationnelles rendues nécessaires par les progrès technologiques et les nouvelles aspirations sociétales. Elles pourront échanger en permanence avec les experts et les enseignants-chercheurs de l’École, elles pourront modéliser l’impact des différentes options d’organisation envisagées ».

Organisation et management à l’ère du digital

Les enseignants-chercheurs apporteront leur expérience et leur vision pour partager et enrichir les connaissances au sein des entreprises partenaires. Leurs recommandations destinées à optimiser les méthodes de management et les modes d’organisation contribueront à accélérer le développement économique des entreprises.

Ils apprendront à maîtriser les référentiels nécessaires pour savoir élaborer une stratégie d’entreprise éclairée et instrumentée. Ils en comprendront les fondements scientifiques et épistémologiques, leurs limites et leurs complémentarités. Ils apprendront également à utiliser ces connaissances dans leurs projets professionnels et dans le cadre de stratégies collectives et multiculturelles.

La nouvelle Chaire Sciences de l’Innovation™ aura 4 axes de recherche principaux : Systèmes de connaissances, innovation et performances ; Intelligence collective et innovation organisationnelle à l’ère du digital et d’internet ; Fondements scientifiques de l’innovation : les clés de l’adaptation ; Applications et perspectives : ouverture de nouveaux marchés par repositionnement ou par hybridation de domaines techniques, apprentissages stratégiques et modes d’évaluation, développement humain.

La Recherche à l’ISTEC

A l’ISTEC, la Recherche est coordonnée par le CERI (Centre d’Études et de Recherche de l’ISTEC), véritable interface entre la formation, les chercheurs et les entreprises.

Les enseignants-chercheurs, qui ont des niveaux de qualification très élevés (multi-primés, publiant dans des revues scientifiques de référence et assumant des positions académiques internationales), mènent des travaux dans 3 domaines : Transformation Marketing et Digitale de l’entreprise ; Market and Business in Society ; Marchés du travail: Employabilité, Contrats, Carrières et Capacités.

Pour plus d’informations : Géraldine Ernst : g.ernst@istec.fr.

L’AFNOR publie la première norme sur l’économie circulaire

Plus de 50 professionnels français, décidés à muter vers une économie circulaire, ont sollicité AFNOR pour imaginer un mode opératoire applicable à tout type de structure ou de territoire. La norme volontaire aujourd’hui publiée est une première, dans le monde de l’économie circulaire : elle vise à mieux faire connaitre ce modèle économique et à contribuer à son essor.

AFNOR LOGO norme économie circulaire

Depuis la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015, l’économie circulaire est officiellement devenue un objectif national. C’est pourquoi AFNOR a été sollicité pour accompagner toutes celles et ceux qui ont émis le besoin d’avoir une approche concertée afin d’en finir avec le triptyque produire-consommer-jeter. Pendant près de deux ans, plus de 50 organisations ont travaillé pour définir un mode opératoire partagé afin d’engager la transition vers ce modèle économique, soutenu depuis par une feuille de route gouvernementale.

Encourager les initiatives sur l’économie circulaire

La norme XP X30-901 encourage le foisonnement d’initiatives. Elle propose une méthode ouverte et non limitative pour toute organisation, afin qu’elle puisse agir à sa manière, à son rythme et potentiellement à l’échelle d’un territoire. Pas à pas,  la norme volontaire invite le porteur de la démarche à croiser les trois dimensions du développement durable (environnement, économie, sociétal) et les sept domaines d’action de l’économie circulaire : approvisionnement durable, écoconception, symbiose industrielle, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d’usage, gestion efficace des matières ou produits en fin de vie.

Parler le même langage

Cette norme est le moyen d’une ambition majeure : faciliter des dialogues constructifs en France pour repenser les modes de production et de consommation. En proposant des définitions partagées, la norme volontaire aidera à faire connaître les ressorts de l’économie circulaire. Elle soutiendra l’efficacité des actions de toutes les organisations qui l’adopteront pour optimiser leur utilisation des ressources naturelles et ainsi limiter les déchets générés.

Un outil de management

A l’instar des méthodes connues pour le management de l’énergie ou de l’environnement, la norme XP X30-901 permet de planifier, de mettre en œuvre, d’évaluer et améliorer un projet d’économie circulaire. Elle est désormais à la disposition de tous les acteurs socio-économiques qui souhaiteraient engager des expérimentations à l’échelle d’une ville, d’une agglomération, d’une administration et bien entendu, d’une entreprise. Les plus volontaristes pourront solliciter une certification de la part d’un organisme tierce-partie.

Leadership de la France

Face à l’urgence climatique, l’Organisation international de normalisation (ISO) vient d’acter le lancement de travaux sur l’économie circulaire. Ils se dérouleront sous présidence française avec comme base de travail le texte tricolore. AFNOR lance donc un nouvel appel à participation pour exploiter cette opportunité de peser plus encore sur les pratiques de demain. La commission française « Économie circulaire » regroupera toutes les parties prenantes intéressées : associations, industriels, sociétés de services, collectivités locales, institutions dont le ministère de la Transition écologique et solidaire, l’Institut National de l’Économie Circulaire et l’ADEME.

Débats sur KTO : le travail dans tous les sens

En cette période de rentrée, KTO, la chaîne présente la nouvelle saison de son émission de télévision consacrée au travail et à ses grands enjeux.

Autour de Priscilia de Selve, un syndicaliste, Joseph Thouvenel, vice-président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) et un chef d’entreprise, Jean-Eudes Tesson, débattent en toute franchise des grandes questions qui animent le monde du travail.

La vie concrète des entreprises et des salariés en débat sur KTO tous les jeudis à 19h40

À partir du 13 septembre 2018, KTO diffuse la nouvelle saison du Travail dans tous les sens, l’occasion de faire le point sur le CV anonyme, le rôle du délégué syndical ou encore de répondre aux questions telles que : que font les entreprises de leurs profits ? ou que faire contre le mal-être au travail ?

Pourquoi le CV anonyme ?

Pour la première émission de la saison, les deux experts débattent sur le CV anonyme. Il devait être obligatoire. Une loi avait été votée en ce sens, avant d’être finalement abandonnée…. C’était une promesse de campagne de François Hollande, et en 2014, le conseil d’État avait ordonné que ses décrets d’application soient publiés, mais Manuel Valls alors premier ministre avait finalement supprimé le dispositif. Pourtant le CV anonyme a ses supporters.

Quels sont ses atouts ? Ses inconvénients ? Joseph Thouvenel et Jean-Eudes Tesson apporteront leur éclairage sur cette question qui divise toujours la société.

Vous pouvez retrouver les épisodes de la saison précédente sur : http://www.ktotv.com/emissions/eclairages/culture-et-foi/le-travail-dans-tous-les-sens

KTO

Aides à la recherche du Comité pour l’histoire de l’Inserm

Le Comité pour l’histoire de l’Inserm a été créé en janvier 2017 pour contribuer à une meilleure connaissance de l’institution, de ses travaux et plus largement de la santé et de la recherche médicale.

Pour la rentrée 2018, il propose un soutien financier aux étudiants de master qui s’engageront dans un mémoire de recherche concernant l’histoire de l’institution ou plus largement l’histoire de la recherche biomédicale et des questions de santé. Les candidats, historiens ou étudiants relevant d’une autre discipline mais intégrant dans leur mémoire une approche historienne significative, peuvent élaborer avec l’aide d’un directeur de recherche leur propre sujet. Des thématiques sont également proposées par le Comité.

Sur cette base, les candidats peuvent postuler selon les modalités suivantes :

  • Les candidatures seront examinées par le Comité. Elles seront impérativement accompagnées de la recommandation du directeur ou de la directrice du mémoire de recherche.
  • Le montant du soutien financier pourra atteindre un montant maximum de 3 000 euros en fonction des spécificités de chaque projet.
  • Les modalités de versement de l’aide financière seront précisées aux candidats une fois leur dossier retenu.

Retrouvez plus d’informations sur le site http://histoire.Inserm.fr/

La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée
au 19 octobre 2018.

Comité pour l’histoire de l’Inserm
http://histoire.inserm.fr/
101, rue de Tolbiac, 75654 Paris Cedex 13
Contact : pascal.griset@ext.inserm.fr

L’AFEP inquiète sur les résultats des qualifications aux fonctions de Professeur

À l’issue de la session de qualifications du CNU 2018, l’AFEP a exprimé son inquiétude concernant les résultats des qualifications aux fonctions de Professeur. Ces résultats étaient particulièrement défavorables vis-à-vis des candidats adoptant des méthodologies, cadres théoriques ou outils non standard. L’inquiétude était d’autant plus vive que ces résultats sont en retrait par rapport à ceux des années précédentes.

L'AFEP

L’AFEP inquiète pour le pluralisme

“Depuis la publication de notre communiqué, nous avons été informés de 9 recours hiérarchiques, établis de manière coordonnée par des candidats recalés à la session de qualification 2018. Une telle action est un des symptômes d’un contexte institutionnel extrêmement défavorable au pluralisme, malgré les décisions de début de mandat de cette formation CNU (voir ici le relevé de décision de la session plénière du 8 janvier 2016 ou ici les recommandations aux candidats).

Le constat porté par l’AFEP depuis dix ans maintenant d’un recul du pluralisme dans la recherche et l’enseignement supérieur en France est à nouveau conforté.

Le durcissement de cette année rappelle que les évolutions institutionnelles positives observées depuis 2010 (principalement le décontingentement de l’agrégation du supérieur) n’ont conduit à aucune transformation structurelle. De fait, un poids démesuré est attribué en pratique à une liste hiérarchisée de revues discriminant les approches non mainstream. Cela discrimine inévitablement des candidats malgré des dossiers solides d’un point de vue de la recherche, de l’enseignement et des prises de responsabilité et d’encadrement de la recherche. Bref, malgré toutes les qualités attendues de dossiers de professeurs des universités. De surcroît, les critères mobilisés lors des sessions du CNU 05 pour juger de la qualité des différents dossiers continuent d’être insuffisamment explicités, non systématiques, laissant libre cours à l’arbitraire.

Dans l’état de la discipline ce juste combat pour le pluralisme est impossible à mener. L’AFEP considère donc toujours qu’il n’y a pas de meilleure solution que la création d’une nouvelle section « Économie et société ».

Académie des Sciences Commerciales : Jean-Paul Aimetti nouveau président

Lors de la dernière Assemblée Générale de la prestigieuse Académie des Sciences Commerciales, Jean-Paul Aimetti a été élu président du bureau, en lieu et place d’Alain Metton, qui exerçait la fonction depuis plusieurs années. Cette réunion du 12 juin 2018 fut l’occasion d’échanges forts sympathiques et constructifs autour des implications de l’intelligence artificielle dans le secteur commercial.

Jean-Paul Aimetti
Jean-Paul Aimetti

Une Académie des Sciences Commerciales qui suit l’actualité du secteur

Pour Jean-Paul Aimetti, Professeur émérite – Chaire Marketing du CNAM  : “L’Académie des Sciences Commerciales doit pouvoir vivre d’un nouvel élan dans ce monde qui bouge en permanence. La mutation numérique en cours bouleverse les méthodes et les initiatives commerciales avec des bénéfices incontestables mais également des dérives potentielles que je développe dans mon récent ouvrage “No Data, Quelle liberté dans un monde numérique ?” Analyser cet environnement en modification perpétuelle est ainsi une tâche ardue, d’autant plus si l’on veut comprendre les faits qui forgeront les tendances des prochaines années.”

Pour Alain Metton, Docteur en géographie et Docteur es-Lettres. Professeur émérite de l’Université de Paris-Est Créteil, il est “en effet important que l’Académie puisse suivre l’évolution du secteur commercial. Chaque année nous récompensons les meilleurs travaux professionnels au travers de la remise des Prix et médailles. J’ai eu le plaisir, à l’occasion de ma dernière présidence, d’accueillir Philippe Houzé comme Président du Directoire du groupe Galeries Lafayette pendant la 56e célébration rassemblée au sein de l’ESCP Europe et lui remettre le Diplômes d’Honneur de notre Académie. Grâce à la gratitude de professionnels de cette envergure, nous pouvons continuer inlassablement à adapter notre dictionnaire. C’est d’ailleurs un projet qui nous a valu dernièrement une reconnaissance dans le cadre des échanges internationaux que la France assure avec la Russie.”

Un nouveau membre

Un nouveau membre a été accepté avec enthousiasme et à l’unanimité par l’Académie : Yves Soulabail, secrétaire général de rédaction de LaRSG, bien connu dans le milieu de la distribution pour son ouvrage sur Carrefour et ses travaux sur les débuts de l’expérience entreprise par Edouard Leclerc, fondateur de l’enseigne bien connue du grand public.

Yves Soulabail Académie des Sciences Commerciales
Yves Soulabail
Gérard Gallo, Yves Soulabail et Alain Metton
De g. à d. : Gérard Gallo, Yves Soulabail et Alain Metton

Une vision de l’intelligence artificielle

En fin d’assemblée générale, Julien Levy, professeur affilié à HEC et Directeur du Centre Digital d’HEC – a donné l’occasion d’échanges en profondeur entre les membres de l’Académie suite à son exposé remarquable sur l’impact de l’Intelligence artificielle et ses implications pour les entreprises.

Jean-Paul Aimetti
De g. à d. : Jean-Paul Aimetti, Julien Levy et Alain Metton
Claude Brosselin, Alain Metton, Michel-Alexandre Bailly, Thérèse Angué et Alain Metton
De g. à d. : Claude Brosselin, Alain Metton, Michel-Alexandre Bailly, Thérèse Angué et Jean-Paul Aimetti

Mission santé au travail, en attendant la publication du rapport 

Fin novembre 2017, les ministres du travail et de la santé Muriel Pénicaud et Agnès Buzyn annonçaient le lancement d’une mission sur la santé au travail, confiée à la députée LREM Charlotte Lecocq. Le rapport est attendu pour le mois de juin 2018.

La santé au travail : un sujet d’actualité

Au vu des différentes consultations et à la veille de la publication du rapport de « la mission santé au travail » les axes de réflexions qui semblent se dégager sont les suivants :

  • Au regard de la multiplicité des acteurs dans la santé au travail se pose la question de la nécessité de centralisation des informations pour mieux accompagner les entreprises
  • Le développement des actions de prévention devrait s’accentuer dans les prochains mois en entreprise, à voir si une politique de prévention des addictions sera mise en place dans le milieu de l’entreprise …
  • Quid de la coordination entre la médecine de ville et la médecine du travail par rapport aux questions de DMP et de prévention de la désinsertion professionnelle ?
  • Et enfin un accent sur la pédagogie devrait voir le jour en entreprise pour rendre la collecte de données de santé possible sur les lieux de travail et ainsi mieux identifier les enjeux de santé des prochaines année en entreprise

Propos de Karine Laurent
de la société Klen Impact
Pharmacienne consultante sur la santé au travail
contact@klen-impact.fr

santé au travail

BAC 2018 : les formations et métiers qui mènent au chômage

Comme chaque année, Qapa.fr, l’agence d’intérim 100%, dévoile son baromètre des métiers et des formations qui mènent au chômage après le BAC. Une analyse du marché de l’emploi destinée à mieux orienter les jeunes bacheliers afin qu’ils puissent en toutes connaissance de cause choisir leurs formations ou leurs secteurs professionnels en fonction des débouchés et des offres d’emploi.

Chaque année, les nouveaux bacheliers sont précipités dans la vie active ou avec des rêves de futurs métiers plein la tête. Mais la plupart n’ont aucune connaissance de la dure réalité de l’offre et de la demande. Qui plus est, beaucoup de choses changent d’une année sur l’autre. Ainsi, certaines formations qui risquaient de mener au chômage après le BAC en 2017, sont en 2018 devenues plus attractives, comme les métiers liés à la psychologie ou à la communication. Un changement dû pour ces métiers au fort développement de l’e-commerce et des startups françaises qui boostent le recrutement.

Top 5 des métiers qui recrutent le moins

Classé en sixième position en 2017, le métier de journaliste est aujourd’hui en tête des professions parmi les moins attractives en 2018. Les documentalistes restent en deuxième position, juste devant les employés de banque, les imprimeurs ou les artistes.

TOP 5 des métiers qui recrutent le moins
Classement Métiers
2017 2018
N°1 Opérateur Industrie textile (H/F) Journaliste (H/F)
N°2 Documentaliste (H/F) Documentaliste (H/F)
N°3 Psychologue (H/F) Employé de banque (H/F)
N°4 Animateur socioculturel (H/F) Imprimeur (H/F)
N°5 Professeur d’EPS (H/F) Artiste  (H/F)

Top 3 des formations les moins recruteuses après le BAC

En 2017, les formations dans les secteurs de l’Industrie textile, le Journalisme, l’Edition, l’Imprimerie et la Chimie, faisaient partie du trio de tête des moins recruteuses. En 2018, tout change ! Ainsi, ce sont les formations de géographe qui prennent la première place, suivies des arts du spectacle et du cinéma / audiovisuel.

Top 3 des formations qui recrutent le moins
Classement Formations
2017 2018
N°1 Industrie textile, cuir & confection Géographe
N°2 Journalisme / Edition / Imprimerie Arts du spectacle
N°3 Chimie Cinéma et audiovisuel

Les pires régions pour l’emploi après le BAC

L’emplacement géographique semble également avoir une incidence sur l’emploi après le BAC. Ainsi, la Corse, reste en tête des régions où les recrutements sont les plus bas depuis deux ans. L’Occitanie a été détrônée par la région Centre – Val de Loire et la Bourgogne Franche-Comté reste à la troisième place du classement.

Où les recrutements sont-ils les plus bas ?
Classement Régions
2017 2018
N°1 Corse Corse
N°2 Occitanie Centre – Val de Loire
N°3 Bourgogne-Franche-Comté Bourgogne Franche-Comté

TOP 5 des métiers qui recrutent le plus

Paradoxalement, les 5 métiers en pénurie de profils ne nécessitent pas tous forcément l’obtention du BAC. Ainsi, les recruteurs manquent cruellement de candidats en 2018 pour des métiers de caristes, de chauffeurs livreurs avec permis C ou EC, de comptables, mais également de soudeurs, tourneurs-fraiseurs, chaudronniers et de techniciens industriels.

TOP 5 des métiers qui recrutent le plus
Classement Métiers
2017 2018
N°1 Préparateurs de commande (H/F) Cariste (H/F)
N°2 Aides à domicile (H/F) chauffeurs livreurs avec permis C ou EC (H/F)
N°3 Techniciens de maintenance (H/F) Comptable (H/F)
N°4 Cuisiniers (H/F) Soudeur, tourneur-fraiseur, chaudronnier (H/F)
N°5 Télé-conseillers (H/F) Technicien dans l’industrie (H/F)

* Méthodologie : baromètre basé sur l’analyse de plus de 450.000 offres d’emploi, toutes fonctions confondues, déposées par les 135.000 recruteurs qui publient leurs offres d’emploi sur Qapa.fr (commerçants, artisans, TPE, PME, grosses entreprises depuis janvier 2017 jusqu’à fin mai 2018). Ces offres d’emploi concernent tous les secteurs d’activité partout en France métropolitaine et sur une base de plus de 4,5 millions de candidats. Parmi ces candidats, 50% d’entre eux sont des non-cadres et 50% sont des cadres. Les chiffres et statistiques représentent un état des lieux de l’emploi en France pour l’ensemble de l’année 2017 et 2018. Toutes les informations mises en avant par les candidats et par les recruteurs sont déclaratives.

BAC

Les Français vont-ils travailler pendant la Coupe du Monde de football ?

A quelques jours du premier coup de sifflet de la Coupe du Monde de football, Qapa.fr, partenaire emploi de tous les français a interrogé plus de 4,5 millions de personnes afin de savoir comment ils allaient gérer leur travail et les retransmissions des matchs. Un sondage* qui montre qu’en France travail et football semblent aller de paire.

“La Coupe du Monde de la FIFA est un événement qui crée un très grand nombre d’emploi, en particulier dans le pays organisateur. En France, 6 secteurs comptent parmi les plus favorisés par ce pic d’activité : la restauration, la logistique, la livraison de repas, le tourisme, les magasins d’électroménager et de sport et le monde de la pub. Des points très positifs qui, nous l’espérons, feront pencher la balance du bon côté puisque les Français risquent d’être moins présents et opérationnels à leur poste de travail durant toute la période des matchs” précise Stéphanie Delestre, fondatrice de Qapa.fr.

Des sociétés à fond dans le foot pendant la Coupe du Monde de football !

Les entreprises françaises ne sont clairement pas indifférentes au phénomène de la Coupe du Monde de football. Ainsi, plus de 64% des Français interrogés déclarent que leur société va organiser des retransmissions des matchs.

Votre entreprise va-t-elle organiser des retransmissions Coupe du Monde au bureau ?
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 64% 61% 66%
Non 36% 39% 34%

Pour les personnes dont les entreprises n’ont pas prévu de retransmission, les réponses sont claires également : 90% des répondants aimeraient avoir la chance de pouvoir regarder les matchs au travail (88% pour les femmes et 92% pour les hommes).

Si non, aimeriez-vous que votre entreprise le fasse ?
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 90% 88% 92%
Non 10% 12% 8%

Mieux vaut tôt…

Si la majorité des Français (57%) ont prévu de partir plus tôt de leur travail afin de pouvoir mieux regarder les matchs de la Coupe du Monde, les hommes sont cependant nettement plus nombreux (67%) que les femmes (46%).

Allez-vous à partir plus tôt du travail pour voir les matchs ?
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 57% 46% 67%
Non 43% 54% 33%

Pas le temps de travailler, y a match !

La productivité risque d’en prendre un sacré coup en juin. En effet, 52% des Français avouent qu’ils vont regarder des matchs pendant leur travail. Dans le détail, ce sont les hommes qui seront les plus nombreux dans ce cas avec 81% de réponses positives alors que les femmes ne seront que 22%. De plus, 66% des hommes déclarent qu’ils regarderont les matchs à n’importe quel moment de la journée quand les femmes sont 41% à privilégier les pauses pour y assister.

Allez-vous à regarder des matchs pendant votre travail ?
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 52% 22% 81%
Non 48% 78% 19%
Si oui :
Réponses Global Femmes Hommes
A n’importe quel moment 44% 22% 66%
Pendant le repas du midi 29% 37% 20%
Pendant les pauses uniquement 27% 41% 14%

Même pas peur !

Globalement, les Français ne craignent absolument pas de visionner la Coupe du Monde sur leur lieu de travail puisque plus de 75% des personnes interrogées déclarent qu’elles ne se cacheront pas du tout pour regarder les matchs.

Allez-vous vous cacher pour regarder les matchs ? 
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 25% 13% 36%
Non 75% 87% 64%

Le PC avant la TV

Même si la TV arrive en deuxième position pour le choix de l’écran avec 45% de représentativité, c’est sur PC que 59% des Français pourront regarder les matchs. A noter que les Smartphones enregistrent 22% et les tablettes 24% d’usage.

Vous allez regarder les matchs au travail :
Réponses Global Femmes Hommes
Sur un écran PC 59% 58% 61%
Sur une TV 45% 42% 48%
Sur un smartphone 22% 12% 32%
Sur une tablette 24% 21% 26%

Des matchs entre collègues

L’aspect festif se ressent dans la manière de regarder les matchs au travail. Ainsi, plus de 59% des répondants disent qu’ils visionneront la Coupe du Monde en compagnie de leurs collègues de bureau. Seulement 21% préfèrent regarder les matchs en solitaire et très peu (7%) le feront avec leur patron ou supérieur hiérarchique.

Suivrez-vous des matchs avec :
Réponses Global Femmes Hommes
Vos collègues de bureau 59% 48% 69%
Votre équipe 13% 15% 11%
Personne 21% 31% 12%
Votre patron ou supérieur hiérarchique 7% 6% 8%

Que du positif

La notion même de partager des événements sportifs semble être une valeur importante pour la majorité des Français. Ainsi, 83% des personnes interrogées considèrent que regarder les matchs en entreprise est positif pour la société.

Vous pensez que regarder les matchs est un point positif pour l’entreprise ?
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 83% 77% 89%
Non 17% 23% 11%

à où il y a de la gêne…

A la question “Etes-vous gêné(e) dans votre travail par les personnes qui regardent les matchs ?“, plus de 75% des répondants déclarent que “non”.

Etes-vous gêné(e) dans votre travail par les personnes qui regardent les matchs ?
Réponses Global Femmes Hommes
Oui 25% 21% 29%
Non 75% 79% 71%

TOP et FLOP des régions

Une fois n’est pas coutume, il n’existe pas de très gros écarts entre les régions de France afin de départager celle où les entreprises sont les plus nombreuses à regarder les matchs de la coupe du monde. Cependant, la région PACA arrive en tête avec 9%, devant les autres régions qui enregistrent entre 8% et 7%.

Classement des régions où les Français regardent le plus les matchs en entreprise
Régions Pourcentages
PACA 9%
Occitanie / Pyrénées-Méditerranée 8%
Île-de-France 8%
Normandie 8%
Auvergne-Rhône-Alpes 8%
Bretagne 8%
Nouvelle Aquitaine 8%
Hauts-de-France 8%
Centre – Val de Loire 7%
Pays-de-Loire 7%
Grand Est 7%
Corse 7%
Bourgogne Franche-Comté 7%

Les 18-30 ans hyper motivés au travail… pour regarder les matchs !

Selon une répartition par âges, deux tranches se distinguent des autres. Les 46-60 ans sont les plus nombreux (66%) à travailler dans une société qui va organiser des retransmissions de la coupe du monde. Pour celles-et ceux qui dont la société ne fait rien, ils sont également 91% à vouloir que cela change. Enfin, 61% des 46-60 ans regarderont les matchs avec leurs collègues.

La tranche des 18-30 ans est la plus représentée dans ce sondage. Ainsi, ils sont 67% à déclarer partir plus tôt du travail pour ne rien louper. Ils seront les plus nombreux (59%) à regarder la Coupe du Monde au travail, et ce à n’importe quel moment (52%). 38% d’entre eux se cacheront pour le faire et la plupart (61%) sur un écran de PC. Enfin, 86% des 18-30 ans considèrent le fait de regarder les matchs au boulot comme très positif pour l’entreprise, sans que cela ne les gènes dans leur travail (84%).

Questions Réponses 18-30 ans 31-45 ans 46-60 ans + de 60 ans
Votre société va-t-elle organiser des retransmissions de matchs au bureau ? Oui 63% 63% 66% 63%
Non 37% 37% 34% 37%
Si non, aimeriez-vous que votre entreprise le fasse ? Oui 92% 90% 91% 88%
Non 8% 10% 9% 12%
Allez-vous à partir plus tôt du travail pour voir les matchs ? Oui 67% 61% 50% 49%
Non 33% 39% 50% 51%
Allez-vous à regarder des matchs pendant votre travail ? Oui 59% 55% 49% 47%
Non 41% 45% 51% 53%
Si oui : A n’importe quel moment 52% 43% 42% 40%
Pendant le repas du midi 30% 29% 26% 31%
Pendant les pauses uniquement 24% 29% 29% 25%
Allez-vous vous cacher pour regarder les matchs ? Oui 38% 26% 22% 15%
Non 62% 74% 78% 85%
Vous allez regarder les matchs au travail : Sur un écran PC 61% 60% 59% 55%
Sur une TV 41% 48% 46% 44%
Sur un Smartphone 31% 29% 16% 12%
Sur une tablette 30% 28% 20% 18%
Suivrez-vous des matchs avec : Vos collègues de bureau 55% 60% 61% 59%
Votre équipe 17% 15% 11% 10%
Personne 24% 21% 20% 19%
Patron ou supérieur hiérarchique 4% 4% 8% 12%
Vous pensez que regarder les matchs est un point positif pour l’entreprise ? Oui 86% 85% 82% 80%
Non 14% 15% 18% 20%
Etes-vous gêné(e) dans votre travail pour les personnes qui regardent les matchs ? Oui 16% 28% 26% 30%
Non 84% 72% 74% 70%

—————-

* Méthodologie : sondage effectué par e-mailing et réseaux sociaux auprès de 4,5 millions de personnes inscrites sur la base Qapa.fr et plus de 135.000 recruteurs (commerçants, artisans, TPE, PME, grosses entreprises), entre le 18 et 23 mai 2018. Profils des personnes interrogées : 51% de femmes et 49% d’hommes. Tranches d’âges : 8% de 18-24 ans, 21% de 25-34 ans, 39% de 35-44 ans, 28% de 45-54 ans et 4% de plus de 55 ans. Toutes les informations mises en avant sont déclaratives.

coupe du monde 2018

ESTP Paris accompagne les étudiants dans la création de start-up

49% des fondateurs de start-up ont un diplôme d’ingénieur selon un rapport de la Conférence des grandes écoles paru en 2017. L’ESTP Paris, avec près de 40 créations d’entreprises durant les 3 dernières années par d’anciens élèves, suit la tendance et a ouvert en 2017 un parcours entrepreneuriat destiné à former des élèves-ingénieurs capables de monter leur start-up en fin de programme. Pour cette première année, 10% des élèves se lanceront dans un projet entrepreneurial. L’ESTP Paris va également mettre à disposition des étudiants un pré-incubateur de start-up avant la fin 2018.

estp paris

De plus en plus de diplômés de Grandes Écoles d’ingénieur fondent une start-up

5,3% de diplômés de Grandes Écoles se lancent dans la création de start-up en France, selon un rapport de la Conférence des grandes écoles paru en 2017. Selon cette même étude, 76% des fondateurs de start-up sont diplômés d’une Grande École, et 49% ont un diplôme d’ingénieur.

L’ESTP Paris, école d’ingénieur spécialisée dans la construction et les Travaux Publics, ne fait pas exception à cette tendance : près de 40 start-ups ont déjà été fondées durant les 3 dernières années par d’anciens élèves de l’école.

Un parcours entrepreneuriat à l’ESTP Paris depuis 2017

A l’ESTP Paris, un parcours entrepreneuriat a été lancé en 2017 sous la houlette de Jean-Philippe Etienne, Directeur du Développement et des Relations Entreprises, dans l’objectif de former des élèves-ingénieurs capables à la fin du programme de monter leur propre entreprise.

Ce parcours s’étale sur les 3 années d’études d’ingénieur et se déroule en 3 principales étapes :

  • une soirée « Etincelle » en première année
  • un « Start-up Thinking » en 2e année : deux journées de hackathon autour de travaux par équipes, d’ateliers de développement personnel en groupes permettant aux étudiants de déterminer leur profil d’entrepreneur, et d’interventions sur l’innovation, d’exposés ainsi que de conférences d’experts
  • et une option de spécialisation de 3 mois en dernière année, incluant coaching personnalisé, apprentissages en mode projet et ateliers pratiques.

« Cette première année est un beau succès, la nouvelle option a réuni 30 élèves, 8 entreprises partenaires, une cinquantaine d’intervenants et coachs issus du monde de l’entreprise ou institutionnel, tous experts dans leur domaine (finance, propriété industrielle, marketing, création d’entreprise …). Nous tablions sur un objectif ambitieux de 30% de projets de création d’entreprise. 10% au final des élèves se lanceront cette année, mais c’est déjà très satisfaisant. » explique Jean-Philippe Etienne.

La première édition de l’option entrepreneuriat, qui s’est déroulée de décembre 2017 à février 2018, s’est clôturée le 1er mars dernier avec un grand jury : une dizaine d’équipes sont ainsi venues pitcher leur projet de start-up devant les représentants des 8 entreprises partenaires (Acorus, Bouygues Construction, Colas, Eurovia, Vinci, Mazars, Saint-Gobain, Spie Batignolles). Une première occasion de faire connaître leurs projets, de se constituer un solide réseau et de se faire repérer.

La soirée « Etincelle » a eu lieu en avril dernier sur le campus de Cachan, pour lancer le parcours entrepreneuriat des étudiants de 1ère année du cursus ingénieur. Au programme : des ateliers d’idéation et d’entraînement au pitch, une conférence « chantiers connectés » avec Spie Batignolles et la Design Thinking School de Stanford représentée par les Ponts et Chaussées, et une finale de pitchs.

La formation à l’entrepreneuriat, nouveau critère dans le classement des écoles d’ingénieur

La création, la reprise et le développement d’une start-up nécessitent une préparation de haut niveau. C’est pourquoi de plus en plus d’écoles d’ingénieurs, dont l’ESTP Paris, développent des initiatives destinées à développer et accompagner l’esprit entrepreneurial chez leurs élèves, en les formant à la création de start-up.

Ces écoles adaptent leur offre de formation avec la mise en place de spécialisations dédiées à l’entrepreneuriat, la création de pré-incubateurs et d’incubateurs, le développement de hackathons, etc. Des initiatives vouées à se multiplier à l’heure où Emmanuel Macron veut faire de la France une “start-up nation”, et sachant que l’entrepreneuriat est en train de devenir un critère opérant dans le classement des grandes écoles.

De nombreuses start-ups françaises sont nées au sein d’incubateurs d’écoles. Pour accompagner ses étudiants dans la maturation de leurs projets, l’ESTP Paris va aussi mettre à leur disposition un pré-incubateur avant la fin 2018.

Cette nouvelle approche pédagogique active de l’ESTP Paris s’inscrit dans une démarche de modernisation entamée par l’école dans le cadre de son plan stratégique ESTP 2030, qui a été présenté à la presse le 17 mai dernier.