Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Pour 8 salariés sur 10 le sens au travail impacte la performance

Une étude menée par Deloitte et Viadeo interroge la notion de sens au travail auprès d’un échantillon de plus de 2000 personnes. Si le sens au travail est un enjeu majeur pour les organisations afin de permettre à chacun de mieux contribuer à la performance collective, cela reste une démarche individuelle qui interroge et questionne différemment selon la période de vie du salarié.

  • 81% des répondants considèrent le travail comme une source d’épanouissement et 75% vont travailler avec plaisir
  • 1 salarié sur 2 a choisi son métier pour répondre à une quête de sens
  • 8,7/10 est le niveau d’importance accordé par les salariés au sens au travail
  • 55% des salariés jugent que le sens au travail s’est dégradé
  • Seul 1 salarié sur 2 a déjà parlé du sens au travail dans son environnement professionnel

Le sens au travail, un questionnement majeur pour les salariés

Le sujet du sens au travail est d’une grande importance (8,7/10) pour l’ensemble de la population interrogée et apparait pour 7 répondants sur 10 comme un sujet collectif ou propre à l’organisation (seuls 30% le considèrent comme relevant principalement de l’individu).

« Ces résultats soulignent l’importance du collectif dans la construction du sens au travail afin de répondre à une question majeure : pourquoi travaillons-nous ensemble dans la même organisation ? » analyse Julien Breuilh, Directeur des études Viadeo.

Les résultats de l’étude permettent de situer le sens au travail dans la réalisation d’un acte professionnel (la fierté d’un « travail bien fait » par exemple), dans la possibilité de subvenir à ses besoins ou encore dans l’accomplissement de son épanouissement. Ainsi, 81% des répondants estiment que le travail est une source d’épanouissement, 75% déclarent aller travailler avec plaisir.

Le sens au travail, un enjeu majeur pour les organisations et leur performance

Signe que ce sujet n’est pas aujourd’hui suffisamment appréhendé par les organisations, la perception qu’ont les individus de l’importance donnée au sens au travail dans leur propre organisation tombe à 6/10, avec une forte disparité en fonction des statuts. Les non-cadres et les cadres se situant respectivement à 5,9/10 et 5,7/10, les cadres supérieurs à 6,2/10 et les cadres dirigeants à 7,5/10. Ces chiffres illustrent le lien fort qui existe entre la capacité et l’autonomie d’agir sur son travail et le sens que l’on va lui donner. Cet aspect est essentiel car 8 répondants sur 10 estiment que performance et sens au travail sont directement liés.

A l’heure où les entreprises se doivent d’être plus agiles et souhaitent libérer les initiatives à tous les niveaux de l’organisation, il est essentiel d’améliorer ces résultats pour l’ensemble des collaborateurs.

 « C’est un enjeu majeur pour les organisations de proposer des modalités de travail qui permettent de s’engager ou de préserver le processus de construction de sens » indique Laurence Monnet-Vernier, Associée Capital Humain chez Deloitte.

Une importance du sens au travail à tous les âges

Pour une personne sur deux, la quête de sens a guidé leur choix de métier, allant jusqu’à 60% pour les plus de 50 ans et 65% pour les cadres dirigeants. Le métier est donc un des critères permettant de construire du sens dans son activité professionnelle mais ce n’est pas le seul. En effet, le sens au travail est fortement relié à l’activité réelle (29%), aux valeurs de l’organisation (26%) et au travail d’équipe (26%).

Pour 55% des personnes interrogées, le sens au travail s’est néanmoins dégradé, un résultat qui peut être mis en parallèle avec de nouvelles notions qui émergent comme le bore-out, et plus récemment, celle de brown-out (littéralement “baisse de courant”), désignant le sentiment de perte de sens d’un salarié dans son activité professionnelle quotidienne. Les éléments qui contribuent le plus à la perte de sens au travail selon les participants sont le processus d’évaluation (40%) et le manque de reconnaissance (43%).

L’étude révèle que le sens au travail a été un sujet de conversation chez près de 9 personnes sur 10 au cours des six derniers mois mais seule 1 sur 2 a abordé ce sujet dans son environnement professionnel.

« Une organisation ne doit pas forcément apporter toutes les réponses mais permettre aux salariés de les définir ensemble. L’objectif est que chacun puisse construire le sens qu’il souhaite donner à son travail au sein du collectif, et ainsi améliorer le fonctionnement des organisations » conclu Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte.

sens au travail

Yves Marmont, réélu à la tête de la Fédération des centres de gestion agréés

Après un premier mandat débuté en novembre 2014, Yves Marmont, 61 ans, expert-comptable à Oyonnax dans l’Ain, secrétaire du Centre de gestion agréé de Haute Savoie, a été réélu, à l’unanimité, à la tête de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) le 7 novembre 2017, pour un second mandat de trois ans.

Yves Marmont à la tête de la FCGA

Également Président de la commission des études économiques, Yves Marmont maîtrise parfaitement les problématiques économiques des petites entreprises. Sa longue expérience de terrain, conjuguée à une solide expertise des études de conjoncture, constitue un atout précieux pour la FCGA.

La  Fédération des centres de gestion agréés en bref…

  • La FCGA représente près de 300 000 petites entreprises (TPE) et 103 Centres de Gestion Agréés (CGA).
  • 92 % des entreprises nationales ont moins de 10 salariés
  • 50 % des TPE imposées au BIC sont adhérentes à un CGA

Grâce à l’adhésion à un CGA, le revenu imposable de l’entreprise n’est pas majoré de 25 % !

Les CGA, structures associatives de proximité, constituent un pôle remarquable de conseils collectifs : aide à la gestion, formation et prévention fiscale.
Les TPE bénéficient d’une offre pédagogique attractive (les CGA sont parmi les premiers centres formateurs de la petite entreprise avec plusieurs centaines de milliers d’heures annuelles de formation.
La FCGA forme un réseau d’information et d’assistance aux TPE présent sur l’ensemble du territoire national et capitalise une expertise économique et sociale reconnue de la petite entreprise.
Elle dispose d’outils d’observation et d’analyse particulièrement fiables qui alimentent régulièrement une base de données statistiques très performante.

Yves Marmont FCGA

Vers une généralisation de la notation extra-financière

27 grands signataires et soutien viennent ensemble de s’unir pour la généralisation de la notation extra-financière, dans le cadre d’une déclaration commune le 8 décembre 2017. On s’étonnera toutefois que le choix soit porté pour désigner les critères “Environnement, Social et Gouvernance” sur une abréviation mettant la confusion avec l’Ecole de commerce ESG.

La notation extra-financière comme critère d’évaluation

Conscients de notre responsabilité dans le développement d’une économie durable et responsable, nous, figurant parmi les plus importantes sociétés d’investissement et de gestion d’actifs privés, publics et mutualistes, et infrastructures de marché, de la Place de Paris, avons signé une Déclaration commune invitant les émetteurs à une communication de leur notation ESG – Environnement, Social et Gouvernance –, en complément de leur notation financière.

Notre initiative inédite illustre notre conviction que les facteurs sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance influencent la qualité de crédit, la valorisation des entreprises et la création de valeur future. L’accès à la notation ESG nous renseigne sur la soutenabilité des modèles d’analyse des entreprises et projets dans lesquels investir en faveur d’une croissance soutenable, inclusive, moins intense en carbone et relevant le défi du changement climatique, tout en préservant le capital et en recherchant un rendement cohérent avec cet objectif.

Conscients des enjeux de la croissance durable, nous voulons apporter ainsi notre contribution à l’ambition de l’Europe et de Paris Europlace de promouvoir une finance durable et responsable, et particulièrement à l’occasion du troisième Climate Finance Day.

Les signataires de cette déclaration : Maurice Ronat, Président du groupe AESIO ; André Renaudin, Directeur Général d’AG2R La Mondiale ; Yves Perrier, Directeur Général d’Amundi ; Patrick Dixneuf, Directeur Général d’AVIVA France ; Thomas Buberl, Directeur Général d’AXA ; Frédéric Janbon, Administrateur-Directeur Général de BNP Paribas Asset Management Holding ; Virginie Chapron-du Jeu, Directrice des Finances du groupe Caisse des Dépôts et Consignations ; Naïm Abou-Jaoudé, Directeur Général de Candriam Investors Group ; Olivier Vaillant, Directeur Général de CM-CIC Asset Management ; Frédéric Lavenir, Directeur Général de CNP Assurances ; Nicolas Moreau, Directeur Général de Deutsch Asset Management ; Nicolas Demont, Directeur Général d’EGAMO ; Philippe Desfossés, Directeur de l’Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique ; Stéphane Boujnah, Directeur Général et Président du Directoire d’Euronext ; Yves Chevalier, Membre du Directoire du Fonds de Réserve pour les Retraites ; Philippe Setbon, Directeur Général de Groupama Asset Management ; Stéphane Junique, Président d’Harmonie Mutuelle ; Jean-Pierre Costes, Président du Conseil d’Administration de l’Ircantec ; Daniel Roy, Président du Directoire de La Banque Postale Asset Management ; Roland Berthilier, Président du groupe MGEN ; Laurent Mignon, Directeur Général de Natixis ; Jean-Pierre Grimaud, Directeur Général d’OFI Asset Management.

Avec le soutien de : Paris Europlace, l’Association Française de la Gestion Financière, l’Association Française des Investisseurs Institutionnels, la Fédération Française de l’Assurance et la Fédération Nationale de la Mutualité Française.

Bruno LAFONT quitte la présidence FNEGE

Bruno LAFONT, élu Président de la FNEGE le 7 juin 2016 lors du Conseil d’Administration biannuel, a remis sa démission de Président suite à sa mise en examen. Lors de sa prochaine réunion le 12 décembre 2017, le Conseil d’Administration de la Fondation décidera des modalités de sa succession. Des chercheurs en gestion ont salué cette décision.

Pourquoi une démission de Bruno LAFONT

Bruno LAFONT est nommé Président-Directeur général du Groupe Lafarge en mai 2007. En juillet 2015, Bruno LAFONT est nommé co-Président du Conseil d’Administration de LafargeHolcim jusqu’en juin 2017 et Président d’Honneur de Lafarge. Suite à sa mise en examen dans le cadre du dossier Lafarge en Syrie, Bruno LAFONT décide de se mettre en retrait et d’abonner la présidence du Conseil d’Administration de la FNEGE. Malgré son attachement et son dévouement à la FNEGE, cette décision a été prise dans l’intérêt de la FNEGE. L’équipe de la FNEGE et le Conseil d’Administration le remercient pour l’énergie déployée et les résultats obtenus durant sa présidence.

Qui constitue le Conseil d’Administration de la FNEGE

Le Conseil d’Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et des milieux professionnels. Son Président est élu par le Conseil d’Administration parmi ses membres dirigeants d’entreprises. Il est actuellement composé de : Michèle AMIEL (Danone), Daniel BAROIN (CAREWAN), Frank BOURNOIS (ESCP Europe), Thierry DAVID (Ministère de l’Économie et des Finances), Hélène DUCHENE (Ministère des Affaires Etrangères), Marc FILSER (IAE Dijon), JeanPierre HELFER (IAE Paris), Séverine LEGUILLON (Ministère du Travail), Gilles LODOLO (UIMM), Pierre-Michel MENGER (Collège de France), Yves PORTELLI (CCI Paris Île-deFrance), Jérôme RIVE (IAE Lyon et IAE France), Loïck ROCHE (Grenoble Ecole de Management et Conférence des Grandes Ecoles), Philippe TASSI (Médiamétrie), Daniel VITRY (Professeur émérite), Jean-Louis WALTER (Pôle Emploi). Les Présidents d’honneur de la FNEGE sont Michel BON et Jean-Marie DESCARPENTRIES.

FNEGE

Pourquoi la police française interpelle la journaliste d’un quotidien suisse « Le temps » ?

Après l’interpellation de Caroline Christinaz, journaliste au quotidien suisse « Le temps » et son interrogatoire par la gendarmerie française alors qu’elle effectuait un reportage sur les migrants passant d’Italie en France, au col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, l’UPF- France demande au procureur de la République de justifier un tel comportement de la part des enquêteurs.

L’UPF-France déplore la façon dont la gendarmerie, dont l’action aurait dû se limiter à un contrôle d’identité, a procédé à un long interrogatoire dans les locaux de la brigade, comme si la journaliste était une délinquante.

L’UPF-France déplore ce qui apparaît comme une atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources. Et apporte son soutien entier à Caroline Christinaz.

Paris, le 15 novembre 2017

Gérard Bardy, président de l’UPF-France

Selon MOOVJEE plus d’1 étudiant sur 3 veut créer son entreprise

En amont du Salon de l’éducation qui aura lieu le 17 novembre 2017, MOOVJEE – CIC – AFE dévoilent dès à présent les résultats de leur baromètre en partenariat avec OpinionWay sur les étudiants et l’entrepreneuriat. 8 ans après une première sortie, les chiffres de l’édition 2017 montrent que l’entrepreneuriat gagne très nettement du terrain chez les étudiants et jeunes de lycéens professionnels. Au-delà de l’image positive qu’ils ont de ce qu’est un entrepreneur, le sondage révèle les freins et atouts identifiés à la création. Pour 66% un coup de pouce les inciterait à se lancer.

MOOVJEE

L’étude MOOVJEE – CIC – AFE

  1. L’envie d’entreprendre des lycéens professionnels et étudiants est toujours forte et même en progression

Selon le baromètre OpinionWay pour MOOVJEE – CIC – AFE 2017, 36% des jeunes interrogés ont envie d’entreprendre (+2% par rapport à l’étude précédente). 20% de ceux-là, pensent le faire pendant ou juste après leurs études (+7% par rapport au baromètre 2015, + 9% /2013, +7%/2009). Cette envie est également identifiable dans la bonne perception générale chez les jeunes de l’image de l’entrepreneur. Ainsi, 44% pensent que l’entrepreneur est quelqu’un de passionné, un leader (43%) et un créatif (36%). Cette image positive de l’entrepreneur chez les jeunes est également prégnante dans les motivations de création d’entreprises.

  1. Ils veulent entreprendre pour se faire leur propre expérience…

Les lycéens professionnels et étudiants conçoivent avant tout l’entrepreneuriat comme un moyen de travailler différemment en dehors de la sphère plus « classique » du salariat. Dans cette optique, ils valorisent notamment le fait de pouvoir être libre de leurs décisions (motivation importante et assez importante pour 87% d’entre eux), de se faire ses propres expériences (motivation importante et assez importante pour 87% d’entre eux) ou de montrer son potentiel (motivation importante et assez importante pour 85% d’entre eux).

Là encore ce sont des valeurs très positives qui sont associées au monde de l’entrepreneuriat.

  1. …mais restent réalistes quant aux difficultés à surmonter

Pour 95% des sondés, créer son entreprise en étant étudiant ou à la fin de ses études reste difficile. Ce chiffre reste stable depuis 2009 (premier sondage) oscillant entre 95% et 97%. S’ils ont conscience que les moyens financiers (71%) et l’expérience (50%) sont toujours des atouts dont ils ne disposent pas, ils comptent également sur ceux de leur jeunesse : l’enthousiasme (38%) et la capacité de travail (47%). Ces qualités constituent pour eux des avantages différenciants par rapport à leurs aînés. Ils ont également pleinement conscience que de nombreux obstacles jalonnent la création d’entreprise : le manque de liquidité de départ, le manque de confiance du marché et la méconnaissance de la création d’entreprise sont les trois éléments les plus fréquemment cités (respectivement 89%, 88% et 85% d’entre eux les identifie comme dans les principaux obstacles sur la voie de la création d’entreprise).

La question des soutiens est également primordiale dans la réussite d’un projet entrepreneurial et les sondés en ont bien conscience. Depuis le premier sondage de 2009, trois types de soutien se partagent le podium : en première place à chaque questionnaire, le soutien de la famille. Viennent ensuite en deuxième place ex aequo la possibilité de bénéficier du nouveau statut d’étudiant d’entrepreneur et le soutien d’organismes et d’associations dédiées.

  1. L’importance d’une aide financière à l’entrepreneuriat et l’accès à l’information

Pour 66% des étudiants et lycéens interrogés, une aide financière à l’entrepreneuriat changerait ou conforterait leur décision quant à la création d’une entreprise. 42% d’entre eux déclarent ainsi qu’ils n’ont pas encore l’intention de créer une entreprise mais qu’un dispositif dédié pourrait les faire envisager de le faire. 24% déclarent de leur côté qu’ils ont déjà un projet entrepreneurial et que cela les conforterait dans leur décision.

Pour Dominique Restino, Président Fondateur du Moovjee : « Nous accompagnons quotidiennement les jeunes entrepreneurs et cette notion de coup de pouce financier est capitale pour ceux qui souhaitent se lancer à l’issue de leurs études. Nous devons trouver les ressources pour les encourager et amorcer cette aventure qui permet de créer de la richesse et des emplois. »

Mais l’existence d’aides n’est pas en soit suffisante car faut-il encore que les publics concernés soient au courant des différentes aides disponibles. Une écrasante majorité (81%) des étudiants et lycéens n’ont pas été informés sur les dispositifs d’aides à la création d’entreprise. Ce chiffre est stable depuis le dernier sondage de 2015 et même en légère augmentation par rapport à la première enquête de 2009 (74%). Il existe donc un véritable déficit d’information en la matière depuis plusieurs années. « L’information est au cœur du choix entrepreneurial. Nous avons donc décidé de lancer le 17 novembre prochain, avec 15 partenaires KANGAE le premier portail web dédié à l’entrepreneuriat des 15-25 ans. Il met à leur disposition l’ensemble des ressources nécessaires pour les sensibiliser à l’esprit d’entreprendre et les accompagner dans leurs démarches entrepreneuriales, associatives ou de micro-projets éducatifs » explique Dominique Restino.

Graphique 1 : Vous-même, envisagez-vous un jour de créer ou reprendre une entreprise ?

création d'entreprise

Méthodologie

Etude réalisée par l’institut OpinionWay pour MOOVJEE-CIC-AFE après d’un échantillon de 1001 étudiants et lycéens en lycée professionnel, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, de type d’établissement et de région de résidence et interrogé en ligne entre le 25 septembre et le 2 octobre 2017.

A propos

Créé en 2009, par Dominique Restino et Bénédicte Sanson, deux entrepreneurs, le Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs) a pour mission d’accompagner les jeunes entrepreneurs de 18 à 30 ans dans leur développement personnel et la croissance de leur entreprise.

Le Moovjee a 3 axes d’action :

  • Accompagner les jeunes entrepreneurs au travers d’un programme de mentorat adossé à un pool d’expert métier bénévole
  • Promouvoir l’entrepreneuriat jeune par l’exemple avec une action phare, le Prix Moovjee national et généraliste
  • Animer une communauté de soutien et d’échange pour informer et faire grandir tous les jeunes qui souhaitent se diriger vers l’entrepreneuriat

Jean-Claude Trichet nouveau président du GRAND JURY du PRIX TURGOT

Jean-Claude Trichet succède à Michel Bon à la présidence du GRAND JURY DU PRIX TURGOT du meilleur livre d’économie financière de l’année

Jean-Claude Trichet succède à Michel Bon

Après 10 années de présidence du grand jury du prix TURGOT présidé par Jean-Louis Chambon, et après avoir fêté le 30e anniversaire de ses éditions en mars dernier à Bercy en distinguant le prix Nobel Jean Tirole et les économistes Francis Kramarz et Philippe Tibi, Michel Bon souhaitait passer le témoin à Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale Européenne, qui l’a accepté.

Jean-Claude Trichet présidera donc au jury de la 31e qui se tiendra à Bercy le 29 mars 2018.

Le président du Prix, Jean-Louis Chambon et les membres du jury, comme ceux du cercle TURGOT, ont tenu à remercier très chaleureusement Michel Bon qui restera membre du jury, pour son exceptionnelle contribution apportée à la notoriété du prix TURGOT et accueillent avec beaucoup d’honneur et d’émotion  l’arrivée du président Jean-Claude Trichet. Ce dernier ouvre une nouvelle page du rayonnement du prix TURGOT devenu le grand rendez-vous annuel de la littérature économique nationale.

Cercle TURGOT

Association régie par la loi du 1er Juillet 1901
Siège social : 14, rue Pergolèse – CS 11655 – 75773 PARIS Cedex 16

Centre de réflexions et d’analyses financières traitant des grands sujets économiques et sociaux, il a pour vocation d’encourager les auteurs, de favoriser la recherche fondamentale et appliquée dans ces domaines, la pédagogie, principalement en économie financière et de promouvoir les jeunes talents, économistes, auteurs et chercheurs.

L’association édite des ouvrages, des rapports, organise ou participe à des colloques, séminaires, conférences ou débats.

L’Association se compose, outre les membres d’honneur, de membres Fondateurs, Associés, Actifs, des lauréats des éditions du prix Turgot (27), des représentants de l’économie, de la finance et de l’Entreprise.

Les membres sont des esprits libres qui, à partir de points de vue pluralistes font connaître leurs réflexions dans des tribunes individuelles ou collectives, dans des conférences et dans des parutions collectives :

  • Repenser la planète finance sous la direction de Jean-Louis Chambon – 2009
  • Rigueur ou Relance, le dilemme de Buridan sous la direction de Nicolas Bouzou – 2010
  • La Chinamérique, sous la direction de Jean-Louis Chambon – 2011
  • Grandeur et Misère de la finance moderne, sous la direction de J-J. Pluchart et J-L.Chambon 2012
  • Après la récession, Inflation ou Déflation, sous la direction de Pierre Sabatier – 2013
  • Désordre dans les monnaies sous la direction de François Meunier et J-L. Chambon – 2014
  • Le shadow banking avec le labex de la Sorbonne sous la direction de J-J. Pluchart et Consatantin Melios – 2015 parues chez Eyrolles.

Le Cercle soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre d’économie financière créé sous le haut patronage du ministère de l’Économie et des Finances, et le Prix FFA-Turgot de la Francophonie en étroite liaison avec l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de haute finance, IHIFI institut créé par le président Pompidou en 1972.

  • Président d’Honneur et Fondateur : Jean-Louis CHAMBON
  • Président en exercice : François PEROL
  • Vice Présidents : Patrick COMBES – Philippe DESSERTINE – Nicolas BOUZOU
  • Secrétaire Trésorier : Michel GABET
  • Administrateurs : Michel BON – Frank BOURNOIS – Pascal BLANQUÉ – Jacques-Henri DAVID – Jean-Gilles SINTES – Jean-Bernard MATEU – Jean-Jacques PLUCHART – Pierre SABATIER – Michel SCHELLER – Yves MESSAROVITCH – Hubert RODARIE – Christian WALTER

Jean-Claude Trichet prix turgot

La doctrine sociale de l’Eglise face aux mutations de la société

L’Académie catholique de France organise un prochain colloque aux Bernardins à Paris le samedi Samedi 16 décembre 2017- de 9 h 30 à 18 h 00 – sur le thème : “La doctrine sociale de l’Eglise face aux mutations de la société”. Sous le haut patronage du Cardinal Peter Turkson, président du dicastère.

Programme complet – Inscription

Rerum novarum pour les entreprises

Jean-Yves Naudet précise : “Depuis Rerum novarum, l´Eglise offre aux hommes de bonne volonté le trésor de son enseignement social. Le magistère en a posé les principes et tiré les conséquences face aux mutations de la société. Ainsi, selon Benoît XVI : « La doctrine sociale de l´Eglise éclaire d´une lumière qui ne change pas les problèmes toujours nouveaux qui surgissent » (CIV § 12). Pour cela, le magistère fait appel aux diverses disciplines du savoir.”

Nouvelle doctrine sociale de l’Eglise

L´Académie catholique de France souhaite apporter sa contribution à cette recherche des mutations prévisibles de nos sociétés. Dans ce but, elle a créé un groupe de travail pluridisciplinaire et organise, en lien avec d´autres institutions, un colloque, présidé par le cardinal Turkson, débouchant sur des publications et des propositions. Elle a retenu huit domaines en mutation, que la Doctrine sociale devra prendre en compte.

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Académie Catholique de France : la doctrine sociale de l’Eglise
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, Paris Ve

Harcèlement : 82% des Français pensent qu’il n’est plus possible de séduire au travail

Qapa.fr, partenaire emploi de tous les français, a interrogé* plus de 4,5 millions de Français sur les graves et complexes questions du harcèlement sexuel sur le lieu du travail. Un phénomène qui au-delà du caractère tragique et condamnable pose également des problèmes de comportements liés à la séduction. 

  • 45% de femmes et 36% d’hommes ont été harcelés par un(e) supérieur(e) hiérarchique
  • 52% Français trouvent l’opération #BalanceTonPorc bénéfique
  • 27% des hommes avouent avoir déjà été accusé d’harcèlement
  • Le projet de loi en 2018 de la secrétaire d’Etat à l’Egalité des femmes et des hommes, ne changera absolument rien pour 73% des femmes et 70% des hommes interrogés

Qui harcèle qui au travail ?

Le monde du travail n’échappe pas à la règle sur la grave question du harcèlement sexuel… 52% des femmes déclarent y avoir été victimes, ce qui est également le cas pour pratiquement 1 homme sur 3 (27%). Pour la grande majorité, c’est un ou une supérieur(e) hiérarchique qui en ait la cause (45% pour les femmes et 36% pour les hommes).  A noter que 54% des hommes s’estiment également avoir été harcelés par un ou une collègue.

Avez-vous déjà été victime de harcèlement sexuel sur votre lieu de travail ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 52% 27%
Non 48% 73%
Si oui, par quelle personne ?
Réponses Femmes Hommes
Un(e) collègue 33% 54%
Un(e) client(e), partenaire 22% 10%
Un(e) supérieur(e) hiérarchique 45% 36%

On en parle… mais sans dénoncer légalement !

Si 72% des femmes avouent en avoir parlé à quelqu’un seulement 4% déclarent avoir été jusqu’au dépôt de plainte. De leur côté, les hommes restent plus renfermés puisque seulement 33% ont brisé le silence et seulement 1% ont déposé plainte.

En avez-vous parlé à quelqu’un ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 72% 33%
Non 28% 67%
Avez-vous déposé une plainte ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 4% 1%
Non 96% 99%

Dénoncer sans jugement : c’est bien ou mal ?

L’affaire Weinstein et les mouvements sociaux type #BalanceTonPorc autour de la dénonciation des harceleurs sous la forme d’une tribune populaire, divisent les Français. Si la plupart en ont entendu parlé (72% des Français), 58% des femmes et 45% des hommes trouvent ces initiatives bénéfiques. Pour les autres, 25% des femmes et 37% des hommes considèrent ces actions problématiques et voire dangereuses pour 17% des femmes et 18% des hommes.

Sur les réseaux sociaux, avez-vous entendu parlé du mouvement #BalanceTonPorc, afin de témoigner d’actes ou d’expériences d’harcèlements sexuels ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 71% 72%
Non 29% 28%
Ce genre de tribune populaire est pour vous :
Réponses Femmes Hommes
Bénéfique 58% 45%
Problématique 25% 37%
Dangereux 17% 18%

Qui a été harceleur(se) ?

Pour tout harcelé(e), il existe irrémédiablement un ou une harceleuse. Pourtant, seulement 7% des femmes avouent avoir été qualifiées de ce terme alors que 19% des hommes disent avoir été accusés d’harcèlement.

Avez-vous déjà été qualifié(e) par quelqu’un d’harceleur(se) face à une incompréhension de la personne ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 7% 19%
Non 93% 81%

Une loi ! Pour quoi faire ?

Pour la grande majorité des Français, le projet de loi déposé en 2018 par la secrétaire d’État à l’Égalité des femmes et des hommes, ne changera absolument rien. C’est ce que déclarent 73% des femmes et 70% des hommes interrogés.

Le projet de loi qui sera déposé en 2018, par la secrétaire d’Etat à l’Egalité des femmes et des hommes, va-t-il changer la donne ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 27% 30%
Non 73% 70%

La peur des transports

S’il existe au travail, c’est dans les transports que les Français ont le plus peur du harcèlement. Il s’agit du pire endroit pour 45% des femmes et 39% des hommes, devant le bureau avec 29% pour les femmes et 33% pour les hommes.

Où avez-vous le plus peur d’être harcelé(e) ?
Réponses Femmes Hommes
A mon domicile 8% 3%
Au travail 29% 33%
Dans les lieux publics, ou la rue 18% 25%
Dans les transports 45% 39%

La fin de la drague au boulot ?

A la question ” Pensez-vous qu’il est encore possible de draguer sur le lieu de travail ?”, 85% des femmes et 78% des hommes interrogés pensent que non ! Et pour les rares optimistes, seulement la moitié des femmes (54%) pensent pouvoir encore séduire en toute sérénité alors que les hommes ne sont plus que 48% à y croire.

Pensez-vous qu’il est encore possible de draguer sur le lieu de travail ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 15% 22%
Non 85% 78%
Si oui, allez-vous encore oser draguer en toute sérénité ?
Réponses Femmes Hommes
Oui 54% 48%
Non 46% 52%

* Méthodologie : sondage effectué par e-mailing auprès de 4,5 millions de candidats actifs sur la base Qapa.fr entre le 10 et 18 octobre 2017. Profils des personnes interrogées : 51% de femmes et 49% d’hommes. Toutes les informations mises en avant sont déclaratives. Tranches d’âges : 2% de 18-24 ans, 20% de 25-34 ans, 44% de 35-44 ans, 32% de 45-54 ans et 2% de plus de 55 ans.

Richard Thaler reçoit le Nobel d’économie

Richard Thaler est professeur de l’économie comportemental  au sein de l’Université de Chicago Booth School of Business.

La conférence

Richard Thaler récompensé pour la théorie la manipulation bienveillante

L’Académie royale suédoise l’a honoré pour sa contribution sur la recherche sur l’économie comportementale, un domaine relativement nouveau qui comble l’écart entre l’économie et la psychologie.

L’auteur des best-sellers Misbehaving: The Making of Behavioral Economics (2015) et Nudge (2008), à travers ses recherches a démontré comment des caractéristiques humaines affectent les décisions individuelles et les orientations des marchés.

Richard Thaler devient ainsi 89e chercheurs de l’Université de Chicago Booth School of Business à recevoir le Prix Nobel. En plus de Richard Thaler, cinq membres actuels du corps professoral de l’école sont des lauréats du prix Nobel en économie : Eugene Fama et Lars Hansen (2013), Roger Myerson (2007), James Heckman (2000) et Robert E. Lucas Jr. (1995).

Richard Thaler Nobel d'économie 2017

 

Augmentations salariales 2017 en baisse selon Deloitte

Dans son étude annuelle sur les rémunérations, Deloitte apporte un éclairage sur les évolutions salariales en 2017 et sur les perspectives d’augmentations pour 2018. Pour cette 6e édition, le cabinet a analysé les données de 503 entreprises représentant 886 500 bulletins de paie, faisant de cette étude l’une des plus représentatives de France.

  • 2,5% d’augmentation en 2017 pour les cadres et 2,1% pour les non-cadres
  • Hausse du gel salarial (9% à 13% vs 4 à 7% en 2016)
  • Forte progression (5 à 7%) de la part variable individuelle
  • Le bonus représente de 5 à 30% du salaire de base selon le niveau de responsabilité et la famille de métier
  • Forte progression de l’épargne salariale en 2017 : + 7 à 10%
  • Prudence avec 1,8% de budget d’augmentation prévisionnelle pour 2018

Des pratiques de rémunération différenciées

Les augmentations en 2017 ont été de l’ordre de 2,5% pour les cadres et 2,1% pour les non-cadres, ce qui est légèrement en baisse par rapport à 2016. Hors promotion, les augmentations ont été entre 1,9% (non-cadres) et 2,2% (cadres).

Parmi les tendances observées :

  • La pratique du gel salarial est plus développée cette année, tant pour les non-cadres que pour les cadres (9 à 13% contre 4 à 7% en 2016)
  • Les fortes augmentations (>10%) sont également plus nombreuses cette année. Elles concernent en moyenne 6% de la population en 2017, contre 4% en 2016.
  • Malgré l’importance des enjeux sur la discrimination salariale, les écarts salariaux subsistent encore entre les hommes et les femmes (entre 2,3% et 7,7% selon le niveau de responsabilité). Conséquence des campagnes de rattrapage, les pratiques d’augmentations sont légèrement supérieures pour les femmes (+0,2 pt).
  • L’écart de rémunération entre l’Île-de-France et les régions se maintient cette année entre 6% et 7%. L’écart entre les régions (hors Île-de-France) marque une amplitude maximum de 7 points, tant en salaire de base qu’en rémunération totale.
  • Comme les années précédentes l’écart de rémunération entre les grandes entreprises (plus de 1 milliard d’euros de CA) et les PME (moins de 50 millions d’euros de CA) est de l’ordre de 10 points, en salaire de base. En prenant en compte l’impact des régions, cet écart est alors de 14 points entre les grandes entreprises parisiennes et les PME régionales.
  • L’écart de rémunération entre les filiales de groupes internationaux et les sociétés françaises est de 5% à 6%, conséquence d’une pratique de part variable plus dynamique pour les cadres et de pratiques d’augmentation plus forte pour les non-cadres (+0.5 Pt).

Forte augmentation de la part variable individuelle

La rémunération variable individuelle (bonus et commission) ne concerne pas tous les salariés : 66 % des cadres en bénéficient et près de 80% des cadres supérieurs. Les non-cadres sont tout de même 51% à être concernés (principalement sur les rôles de ventes terrain).

Après une hausse en 2016 de l’ordre de 10% à 12%, les montants de rémunération variable individuelle continuent de progresser fortement cette année : +5% à 7% par rapport à 2016.

Selon les niveaux de responsabilité et la famille de métier, le bonus représente de 5 à 30% du salaire de base. Le pay-out (rapport entre le bonus versé et le bonus cible) est cette année de 89%, légèrement supérieur à 2016 (86%).

L’épargne salariale reprend des couleurs

L’épargne salariale progresse dans les entreprises : près de 84% (contre 83% en 2016) des entreprises du panel étudié ont versé de la participation, et 79% (contre 76% en 2016) de l’intéressement.

Après une diminution depuis plusieurs années, l’épargne salariale (intéressement et participation) progresse fortement cette année, de l’ordre de 7% à 10% ce qui représente une hausse moyenne de 200 à 300 euros.

Des prévisions d’augmentations prudentes

« Les prévisions d’augmentation pour l’année prochaine sont, à nouveau, extrêmement prudentes, de l’ordre de 1,8%. La prévision d’inflation 2017 à 1,3% risque d’entraîner une moindre augmentation du pouvoir d’achat cette année que l’année dernière. », déclare Jean-Philippe Gouin, Associé Capital Humain chez Deloitte.

Un seuil symbolique se confirme depuis 2 ans autour de 1,2% (1er quartile) avec presque aucune pratique d’augmentation en dessous de ce seuil, mais une très grande diversité entre 1,2% et 1,8%. Un plafond psychologique se dessine également autour de 2% (3e quartile) avec une très faible dispersion entre la médiane et le 3e quartile.

CPME : “Le recrutement dans les PME doit être la priorité du quinquennat d’E. Macron”

Selon un sondage réalisé par Harris interactive pour Indeed* : « 91% des Français jugent que le recrutement dans les PME doit être une priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron. »

Le recrutement comme priorité

La CPME se réjouit de cette prise de conscience collective du rôle et de la place des PME dans l’emploi et l’économie française. Mais cela marque également une forte attente vis-à-vis des réformes en cours, notamment en matière sociale.

S’il est indéniable que la création d’emplois est avant tout liée au carnet de commandes, il est impératif de créer les conditions permettant aux entrepreneurs d’être suffisamment confiants pour embaucher. Le coût du travail, la stabilité des textes et des normes tant en matière sociale que fiscale ou environnementale sont, à cet égard, déterminants. De même, il est essentiel que les règles applicables soient le plus simple possible et prennent en compte la réalité des PME.

La réforme du Code du travail sera sur ce point un test grandeur nature.

Les PME continueront à recruter si l’embellie économique se confirme, si on leur redonne de la souplesse et qu’on allège les carcans fiscaux et sociaux qui freinent leur développement.

Les Français l’ont compris, aider les PME est un enjeu prioritaire.

On se demande alors pourquoi, suite à ce communiqué de la CPME, François Asselin comme président de la CPME n’aura pas souhaité soutenir l’action menée à l’occasion de la présidentielle concernant le projet de relance économique proposé par Michel Leclerc visant au retour au plein-emploi en France, et donc faciliter l’embauche dans les PME du pays en supprimant toutes les cotisations sociales des fiches de salaire tout en maintenant l’intégralité du financement de la protection sociale… Il s’agit de ce que Michel Leclerc appelle le plan TRES, emprunté à Charles de Gaulle.

* Sondage « les 100 jours d’Emmanuel Macron » réalisé du 8 au 10 août 2017 sur un échantillon de 994 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

CPME recrutement François Asselin

Les salaires dans la fonction publique de l’État

En 2015, un salarié de la fonction publique de l’État (FPE) perçoit en moyenne 2 495 euros nets par mois en équivalent temps plein ; cette moyenne prend en compte tous les agents civils des ministères et des établissements publics, fonctionnaires ou non.

Une hausse plus faible des salaires dans la fonction publique

Entre 2014 et 2015, le salaire net moyen augmente de 0,4 % en euros constants. La moitié de cette progression provient de l’évolution des qualifications des emplois dans la FPE. Par ailleurs, un agent en 2015 perçoit en moyenne 0,2 % de plus qu’un agent de mêmes grade et échelon en 2014. Le salaire net moyen des fonctionnaires de la FPE augmente de 0,3 %, porté par la hausse du salaire moyen des catégories C à la suite des revalorisations de leur échelonnement indiciaire. Il augmente moins que celui des non-fonctionnaires (+ 0,5 %).
Le salaire net moyen s’établit à 2 544 euros dans les ministères, soit +0,3 % par rapport à 2014 ; il s’élève à 2 343 euros dans les établissements publics administratifs (+ 0,8 %), en lien avec la forte présence de catégories C dans ces établissements.
Les disparités salariales dans la FPE augmentent très légèrement en 2015. Le salaire net des femmes est inférieur de 14,4 % en moyenne à celui des hommes, mais l’écart se réduit à 3,2 % à âge, grade, catégorie et statut égaux.
Pour les salariés présents toute l’année en 2014 et en 2015 chez le même employeur et avec la même quotité de travail, soit près de deux salariés sur trois dans la fonction publique de l’État, le salaire net moyen augmente de 1,8 % en euros constants. Ceci reflète la progression de leur ancienneté et de leur carrière.

Source INSEE

fonction publique

Un quart des personnes se sentent socialement déclassées par rapport à leur père

Malgré la progression de l’emploi qualifié, un quart des personnes se sentent socialement déclassées par rapport à leur père en France.

Des personnes socialement déclassées qui touche tous les milieux sociaux

Sur une génération, la structure sociale s’est modifiée vers le haut, avec notamment une progression de la proportion de cadres. Ainsi, en 2014-2015, près de quatre personnes de 30 à 59 ans sur dix considèrent que le niveau ou le statut de leur profession est plus élevé ou bien plus élevé que celui de leur père. À l’inverse, un quart des personnes expriment un sentiment de déclassement.

La profession, le milieu d’origine et la trajectoire sociale expliquent avant tout ce ressenti. Ainsi, 36% des ouvriers et employés non qualifiés et 53% des personnes occupant une moins bonne position sociale que leur père se sentent déclassés. Le sentiment de déclassement, tout comme celui d’ascension sociale, concerne tous les milieux sociaux : environ un cadre sur cinq estime que sa position sociale est moins élevée que celle de son père ; environ un employé ou ouvrier non qualifié sur cinq considère occuper une meilleure position sociale que son père.

Parmi les employés et les ouvriers, le sentiment de déclassement varie très fortement, de 16% à 45%, pouvant refléter des différences de conditions d’emploi, de rémunérations ou encore de prestige des professions.

Par rapport à leur père, les femmes se sentent plus souvent déclassées que les hommes (27 % contre 23 %), en lien avec des situations plus défavorables sur le marché du travail. Mais par rapport à leur mère, seules 11 % se sentent socialement déclassées, reflet de la profonde transformation de la place des femmes sur le marché du travail sur une génération.

Tiaray Razafindranovona, division Emploi, Insee