Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Pour les présidentielles : les experts-comptables formulent 100 propositions concrètes pour la France

Les experts-comptables formulent 100 propositions concrètes pour une France plus forte, juste et compétitive.

Les experts-comptables formulent 100 propositions !

À moins de trois mois de l’élection présidentielle, les experts-comptables de France assument un choix qui résonne désormais comme une évidence : « se mêler de ce qui les regarde ».

Au programme :

  • Faciliter la vie des entrepreneurs ;
  • Accompagner les TPE/PME vers les enjeux sociétaux, écologiques et digitaux ;
  • Pérenniser le modèle social français ;
  • Moderniser la vie démocratique : le regard des experts-comptables élus ;
  • Dynamiser nos territoires ultra-marins.

Ces 100 propositions seront soumises à tous les candidats à l’élection présidentielle, quelle que soit leur couleur politique. Elles sont une contribution concrète au nécessaire débat.

Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer… voici la mission de l’ordre national des experts-comptables !

Lionel Canesi
Président de l’Ordre national des experts-comptables
Présidentielle expert

Appel à candidatures pour les allocations de thèse du Ministère des Armées – Edition 2022

Nous vous informons que le Ministère des Armées attribue au titre de l’année 2022 jusqu’à trois allocations de thèse en histoire militaire (le montant de l’allocation est de 10 000 euros).

Ces allocations sont ouvertes à tout candidat inscrit en thèse au moment du dépôt de dossier de candidature, à l’exception des doctorants bénéficiant d’un contrat doctoral tel que défini par le décret n°2016-1173 du 29 août 2016 modifiant le décret n°2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d’enseignement supérieur ou de recherche.

Les dossiers de candidature soumis seront évalués et sélectionnés selon les critères suivants :

  • la valeur scientifique du projet de thèse ;
  • l’intérêt de la recherche pour le ministère des Armées ;
  • la valeur du candidat ;
  • la valeur du laboratoire d’accueil et la qualité de l’encadrement.

Peuvent faire acte de candidature :

  • tout doctorant, sans distinction de nationalité, inscrit dans une université française et rattaché à un laboratoire français ;
  • tout doctorant de nationalité française dans une université étrangère.

Les dossiers de candidature (document en pièce jointe) sont soumis au conseil scientifique de la recherche historique de la défense (CSRHD) qui décide de l’attribution de ces allocations.

L’allocation est attribuée pour une durée d’un an.

Elle peut être renouvelée deux fois, sur demande explicite du candidat.

ATTENTION : Le renouvellement n’étant pas automatique, le candidat doit établir chaque année un nouveau dossier de candidature comprenant un état des travaux effectués depuis sa précédente demande ; ce dossier est soumis une nouvelle fois au CSRHD qui appréciera l’évolution du travail du candidat.

Après acceptation par le CSRHD, une convention d’allocation de thèse est adressée par le ministère des Armées à chaque bénéficiaire de l’allocation.

Date limite du dépôt des candidatures : vendredi 18 mars 2022 (23h59)

Contacts :

Utilisation numérique pédagogique d’extraits d’œuvres : un nouveau cadre juridique qui permet de préserver les accords français existants


Le 25 novembre 2021, l’ordonnance transposant l’article 5, dit « exception pédagogique », de la Directive européenne 2019/790, est parue au Journal Officiel. Elle définit le nouveau cadre juridique pour les utilisations d’extraits d’œuvres sous forme numérique à des fins pédagogiques.

Si cette nouvelle loi permet aux établissements d’enseignement et de formation professionnelle d’utiliser sous forme numérique des extraits d’œuvres sans autorisation de leurs auteurs, elle prévoit également que cette « exception pédagogique » ne s’applique pas dès lors que des accords, couvrant les mêmes usages que l’exception, ont été conclus entre le secteur pédagogique et les auteurs et éditeurs.

Une loi qui permet une « prévalence des licences » existantes

Le législateur européen, dont l’objectif était de permettre que les usages numériques d’œuvres protégées par les enseignants et les élèves au sein de leur établissement puissent se faire dans les mêmes conditions dans l’ensemble des États Membres, a tenu compte de l’existence, dans de nombreux pays, de dispositifs contractuels respectueux du droit d’auteur qui couvrent ces pratiques.

Ainsi, la transposition en droit français de la directive reprend bien cette disposition.

En effet, il existe en France depuis près de 15 ans, des Protocoles d’accord, signés entre les ministères (Éducation nationale et Enseignement supérieur) et les Organismes de Gestion Collective (OGC) représentant les différentes familles d’ayants droit (écrit et image fixe, musique, audiovisuel) qui permettent aux 1 million d’enseignants, formateurs et aux 16 millions d’élèves, étudiants, stagiaires de travailler dans le respect du droit d’auteur.Ces licences permettent également, par la relation contractuelle qu’elles instaurent entre l’OGC et les utilisateurs, de suivre et d’accompagner l’évolution des pratiques, d’assurer une juste rémunération des ayants droit et de sensibiliser les (futurs) utilisateurs au droit d’auteur.

Les auteurs et les éditeurs de 15 500 œuvres françaises ont reçu des droits en 2021 pour les extraits utilisés sous format numérique dans l’enseignement et la formation

Une sécurité juridique apportée par le principe d’une « gestion collective étendue »

La loi introduit par ailleurs une nouveauté en droit français : la possibilité de recourir à un mécanisme de gestion collective étendue, à l’image de ce qui existe de longue date dans les pays nordiques. Grâce à ce dispositif, l’autorisation d’utilisation délivrée par un OGC, dès lors qu’il est fortement représentatif d’une catégorie d’ayants droit, s’applique, de par la loi, à l’ensemble des titulaires de droits du même secteur. Ainsi, ce mécanisme procure aux enseignants et aux élèves une sécurité juridique identique à celle de l’exception, qui leur permet d’utiliser toutes les œuvres d’un domaine donné, tel que les œuvres de l’écrit.

Deux décrets en Conseil d’État sont maintenant attendus pour finaliser l’entrée en vigueur de la loi, qui devraient être adoptés très prochainement.

Soulignons que ce nouveau cadre est le fruit d’une forte mobilisation des ayants droit et du CFC, tant au niveau européen qu’au niveau français au cours des 5 dernières années, pour défendre un juste équilibre entre les besoins du secteur éducatif et l’économie des créateurs de contenus.

Nous reprenons ici intégralement un communiqué du CFC
en date du 1er décembre 2021.


Ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 

Davos : la réunion annuelle du Forum économique mondial reportée du 22 au 26 mai

Le Forum économique mondial est heureux d’annoncer qu’il tiendra son assemblée annuelle 2022 à Davos-Klosters, en Suisse, du dimanche 22 au jeudi 26 mai. Sous le thème, Travailler ensemble, restaurer la confiance, la réunion annuelle 2022 sera le premier événement mondial de leadership en personne depuis le début de la pandémie.

Réunion annuelle du Forum économique mondial

La réunion annuelle 2022, qui revient à Davos-Klosters après une interruption de deux ans, offrira aux dirigeants mondiaux l’occasion de faire le point sur l’état du monde et de façonner des partenariats et des politiques pour la période cruciale à venir.

Les sujets à l’ordre du jour comprendront la reprise pandémique, la lutte contre le changement climatique, la construction d’un avenir meilleur pour le travail, l’accélération du capitalisme des parties prenantes et l’exploitation des technologies de la quatrième révolution industrielle.

Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, a déclaré : « Après toutes les réunions virtuelles qui ont eu lieu au cours des deux dernières années, les dirigeants de la politique, des affaires et de la société civile doivent enfin se réunir à nouveau en personne. Nous devons établir l’atmosphère de confiance qui est vraiment nécessaire pour accélérer l’action collaborative et relever les multiples défis auxquels nous sommes confrontés.

Le Forum économique mondial continuera à communiquer étroitement avec le gouvernement suisse sur la situation de santé publique en Suisse. La réunion aura lieu tant que toutes les conditions nécessaires seront en place pour garantir la santé et la sécurité de ses participants et de la communauté hôte.

Au cours de l’Agenda 2022 de Davos, les chefs d’État et de gouvernement et les organisations internationales ont partagé leurs priorités pour une année difficile à venir. Ils ont rejoint des dirigeants d’entreprises et de la société civile et ont parlé des perspectives économiques mondiales, des inégalités, d’un avenir sain, du climat et de la résilience.

Denis Boissin nommé directeur du Programme Grande École de SKEMA Business School

Denis Boissin, 46 ans, prend la direction du Programme Grande Ecole de SKEMA Business School, sous la responsabilité de Patrice Houdayer, directeur des Programmes, de l’International et de la Vie étudiante.

Denis Boissin nouveau directeur du Programme Grande Ecole de Skema Business School

Nouvelles missions

Denis Boissin était jusqu’à présent directeur-adjoint du Programme Grande Ecole de SKEMA, en charge des primo-entrants (L3).

En parallèle de ses nouvelles fonctions, il conserve le poste de responsable des concours pour les classes préparatoires et les admissions sur titre, les deux voies d’entrée au Programme Grande Ecole de SKEMA.

« Dans un contexte marqué par le gain de la 6e place de SKEMA au classement SIGEM 2021, les principales missions de Denis Boissin seront de poursuivre les innovations dans le Programme Grande Ecole en résonnance avec le plan stratégique SKY25, tout en renforçant le continuum d’enseignement post classes préparatoires et en accompagnant le développement des parcours existants en Intelligence Artificielle, Finance, Développement Durable et Consilience ».

Selon les propos de Patrice Houdayer – Vice Dean – SKEMA Business School

Le parcours de Denis Boissin

Professeur en développement durable et en économie de l’environnement, Denis Boissin est titulaire d’un Doctorat en sciences économiques de l’Université Côte d’Azur (2011) portant sur l’arbitrage politique entre information scientifique et impact économique dans la prise de décisions publiques concernant l’environnement. Il est également diplômé du Master en Gestion de l’Environnement et du Développement Durable de l’UCA (1998), du Bachelor of Science en Santé et Environnement de Western Carolina University (1997) et du BBA en Management Environnemental de SKEMA (1995).

Après divers postes en tant que consultant et auditeur aux États-Unis et en France entre 1996 et 2000, Denis Boissin rejoint SKEMA Business School et le campus de Sophia Antipolis en septembre 2000 pour prendre en charge les programmes Bachelors de l’école. Puis en 2009, il est nommé directeur scientifique du MS en Management Stratégique du Développement Durable. En 2011, il s’expatrie en Chine pour prendre les fonctions de directeur académique puis de directeur du campus de SKEMA à Suzhou. Il revient en France en 2014 pour prendre la direction du programme Bachelor postbac en 4 ans : le Global BBA. En 2017, son expérience conduit SKEMA à le nommer simultanément directeur-adjoint du Programme Grande École et responsable des concours Grande École.

Colloque : L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

En partenariat avec le laboratoire CRISS (UPHF), le laboratoire CLERSE (Université de Lille) et le SIILAB, dans le cadre du centenaire de la RECMA, la chairESS Hauts-de-France organise un colloque intitulé : L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

Le 10 novembre 2021, 9h – 16h30

Lieu : MESHS (Espace Baietto), 2 rue des canonniers, 59000 LILLE (pass sanitaire requis)

Inscriptions : amelie.lefebvre@chairess.org

À l’occasion de son centenaire, la Recma, Revue internationale d’économie sociale a proposé d’organiser des événements autour des courants de pensée qui ont inspiré et qui inspirent l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui. La ChairESS des Hauts-de-France a souhaité répondre à cette invitation pour rendre compte des dynamiques de l’ESS en région en restituant les travaux universitaires menées territorialement sur le sujet mais aussi en mobilisant des universitaires de la région poursuivant des travaux plus généraux sur l’ESS.

Tout d’abord, en s’intéressant aux rapports de l’économie sociale et solidaire avec l’État et le marché le colloque reviendra sur la manière dont l’associationnisme du XIXème siècle a donné naissance à l’économie sociale en portant l’attention sur les modalités de reconnaissance par l’Etat. Les rapports avec le marché seront quant à eux appréhendés à travers les tensions que la mutualité connaît entre ses aspirations solidaristes et l’assimilation aux assurances que les institutions lui imposent.

Dans un deuxième temps, le colloque reviendra sur les liens mais aussi parfois ruptures qu’ont entretenu certaines familles de l’économie sociale avec deux courants forts dans la région.

Seront ainsi explorés les relations entre une coopérative de consommation et le mouvement socialiste puis celles entre les associations catholiques et la construction du secteur de l’aide à domicile.

Enfin, le colloque abordera les rapports entre acteurs, chercheurs et politiques publiques de l’économie sociale et solidaire sous différents angles : en s’intéressant aux apports des épistémologies du sud dans la compréhension de la construction des savoirs entre population et chercheurs ; en revenant sur les différents réseaux d’acteurs de l’économie sociale et solidaire pour comprendre leur évolution et leur rôle dans la construction des politiques publiques régionales.

Programme

9 h 30 – La construction de l’économie sociale : une stratégie étatiqueAnne Fretel, économiste, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

10 h 00 – Tensions entre solidarisme et assurance dans les mutuellesHervé Mauroy, économiste, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

Histoires coopératives et associatives dans le Nord

11 h 30 – La coopérative « l’Union de Lille » et le mouvement socialiste : d’où vient l’oubli ?, Collectif Samson : Sylvain Celle, économiste, Clersé, Université de Lille, Thomas Chevallier, politiste, Ceraps, Université de Lille, et Vianney Schlegel, sociologue, Ceraps, Université de Lille. 

12 h 00 Les associations catholiques dans le Nord et la création du secteur de l’aide à domicile, Bruno Duriez, sociologue, CNRS, Clersé, Université de Lille.

Acteurs, chercheurs et politiques de l’économie sociale et solidaire

14 h 30 Les épistémologies du Sud et la création de l’Union coopérative internationale (LUCI)Jacqueline Descarpentries, MCF HDR en sciences de l’éducation, UMR CNRS LADYSS, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.

15 h 00 Le réseau d’économie alternative et solidaire dans le Nord-Pas-de-CalaisElodie Ros, sociologue, Laboratoire CRESPPA – CSU et LISRA, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

15 h 30 La construction de l’ESS dans le Nord-Pas-de-Calais de 1970 à 2014, réseaux d’acteurs et politiques publiquesLaurent Gardin, sociologue, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

Programme complet : https://chairess.org/leconomie-sociale-et-solidaire-courants-de-pensee-acteurs-et-politiques/

Création du « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay »

Inria et l’Université Paris-Saclay, avec CentraleSupélec et l’ENS Paris-Saclay, ont signé lundi 25 octobre 2021 un accord cadre de partenariat stratégique qui détaille leur stratégie et leur feuille de route communes dans le domaine des sciences et technologies du numérique que portera le « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay ».

Les établissements souhaitent œuvrer au renforcement des disciplines

L’Université Paris-Saclay, ses composantes universitaires, grandes écoles (CentraleSupélec, ENS Paris-Saclay, AgroParisTech, Institut d’Optique Graduate School), et Inria, à travers son centre de recherche Inria Saclay Île-de-France, entretiennent depuis de nombreuses années des collaborations concrétisées par des actions communes, notamment au travers de la construction d’équipes-projets communes (EPC) ou encore de dispositifs de coopération pour la mise en œuvre de leur politique commune. En signant cet accord cadre de partenariat stratégique, les établissements s’engagent à renforcer leur ambition conjointe notamment sur leurs thématiques de recherche prioritaires (Santé numérique ; IA et Sciences de la donnée ; Cybersécurité, privacy, preuve et vérification ; Quantique ; Interaction Humain Machine) et leur attractivité dans le domaine du numérique – l’Institut Convergences DATAIA Paris-Saclay étant une illustration de cette volonté.

Les établissements souhaitent œuvrer au renforcement des disciplines qui se situent au cœur des sciences informatiques et mathématiques et de leurs interactions avec d’autres disciplines, notamment dans le cadre de la stratégie de site partagée. Ils entendent notamment relever des grands défis en recherche et favoriser la prise de risque scientifique, mais aussi favoriser et co-construire des recherches interdisciplinaires au sein des graduate schools de l’Université ou à leurs interfaces.

Cette ambition sera soutenue par la mise en place d’une politique de recrutement concertée et d’actions d’appui à la recherche communes. Le partenariat prévoit également un dispositif qui vise à favoriser l’implication des chercheurs dans la formation en leur proposant notamment des contrats pluriannuels d’enseignement et, en corollaire, des dispositions pour faciliter l’activité de recherche des enseignants-chercheurs.

L’augmentation de l’impact économique sur le territoire est aussi une priorité du partenariat. Inria et l’Université Paris-Saclay conviennent de faciliter la création d’équipes-projets communes avec des industriels et de développer la synergie de leurs dispositifs respectifs pour favoriser l’émergence et l’accompagnement de projets de startups intensives en logiciel. Enfin, les partenaires entendent dynamiser leur politique de formation continue dans le domaine du numérique à destination des PME et ETI du territoire engagées dans leur transformation numérique, en renforçant la synergie entre leurs dispositifs respectifs (offre de formation continue des composantes et établissements-composantes).

L’accord cadre de création du Centre Inria de l’Université Paris-Saclay

En signant cet accord cadre de partenariat qui acte la création du « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay », Inria et l’Université Paris-Saclay se dotent d’une feuille de route commune au service de leur ambition conjointe en matière de formation, de recherche et d’innovation et des moyens opérationnels pour la mettre en œuvre.

« La signature de ce partenariat stratégique avec l’Université Paris-Saclay marque l’inscription de la politique d’Inria, en tant qu’organisme national de recherche dans les sciences et technologies du numérique, au service du développement de grandes universités de recherche de rang mondial. Avec le ‘Centre Inria de l’Université Paris-Saclay’, nous construisons une vision stratégique conjointe et nous nous dotons des dispositifs pour la mettre en œuvre, avec un seul objectif : l’impact en matière de formation, de recherche et d’innovation dans le numérique », précise Bruno Sportisse, PDG d’Inria.

« A travers ce partenariat rassemblant des acteurs majeurs du numérique, l’Université Paris-Saclay concrétise une évolution de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche français vers un système qui dépasse les clivages anciens pour favoriser les synergies en répondant aux standards internationaux », déclare Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay.


Cérémonie de signature de l’accord-cadre de partenariat stratégique entre l’Inria et l’Université Paris-Saclay le lundi 25 octobre 2021. De gauche à droite : Pierre-Paul Zalio, Président de l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay, Bruno Sportisse, Président-directeur général de l’Inria, Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay, Romain Soubeyran, Directeur général de CentraleSupélec” © Univ. Paris-Saclay / Christophe Peus

Nous sommes La Revue Internationale des Sciences de Gestion depuis 1965

Depuis 1965, LaRSG est la revue internationale des sciences de gestion. Plus ancienne des revues francophones de sciences de gestion, LaRSG a été distinguée du titre de « première revue française de management » par Raymond Barre, alors Premier ministre, en 1978 :

La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises
ISSN 1160-7742

La revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des cultures managériales

Le monde des sciences de gestion est fait de différences. Les cultures managériales sont diverses dans le monde des organisations. Aussi, LaRSG a publié 207 articles sur les 5 dernières années. 30,4% ont été rédigés par ou avec des auteurs non français.

Origine des 104 auteurs ventilée selon les continents d’appartenance :

  • Amérique
    Canada 14% – Etats-Unis 1%
  • Europe
    Belgique 23% – Kosovo 4% – Suisse 2% – Royaume-Uni 1% – Espagne 1%
  • Afrique
    Tunisie 19% – Cameroun 10% – Liban 10% – Maroc 6% – Burkina Faso 4% – Madagascar 3% – Algérie 2% – Congo 2% – Bénin 1%
  • Océanie
    Nouvelle-Calédonie 1%
Carte des pays de rattachement des auteurs de LaRSG, un exemple de revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des pratiques managériales. Pour découvrir la liste de nos auteurs.

La revue internationale des sciences de gestion classée par les écoles et universités

Plus ancienne revue internationale de gestion francophone, elle offre depuis sa création une synthèse pluridisciplinaire des idées et concepts, des courants de pensée, des méthodes, des idées en création qui naissent et se développent dans tous les domaines qui intéressent la vie des organisations, à destination du monde de la recherche et de l’enseignement comme  à celui des cadres dirigeants des entreprises ou des organisations.

Aussi, la meilleure manière de favoriser la diffusion de la recherche est de faciliter sa consultation au sein des écoles, universités, entreprises et organisations de toute nature. Pour cela, comme revue internationale des sciences de gestion, nous sommes classés :

CLASSEMENTS INTERNATIONAUX

CLASSEMENTS NATIONAUX

Pour reconnaître les faux-semblants

Pour reconnaître des faux-semblants , il existe une liste des Éditeurs savants potentiellement prédateurs en libre accès : Beall’sList.

Loi et ordonnance Travailleurs des plateformes numériques

Nous reprenons ici l’intégralité d’un communiqué de la CGT TEFP intitulé : “Loi et ordonnance Travailleurs des plateformes numériques : le gouvernement protège les délinquants en col blanc !” Ces propos font notamment suite à la deuxième phase de consultations au niveau Européen sur les Travailleurs des plateformes numériques.

Le 21 avril 2021, une ordonnance est venue proposer des modalités de « représentation » et de « dialogue social » pour les travailleurs des plateformes. Un projet de loi, présenté au Conseil des Ministres le 13 juillet et discuté en séance publique de l’assemblée nationale les 28 et 29 septembre prépare la ratification de cette ordonnance mais aussi son amplification dans des textes à venir. Le syndicat CGT TEFP, attaché à la protection du statut des salariés, dénonce un ensemble d’opérations dont le but n’est ni plus ni moins que de légaliser un statut de tâcheron, donnant lieu régulièrement à des requalifications devant les tribunaux. Ce projet de loi apparait ainsi en totale contradiction notamment avec le renvoi en mars 2022, devant le tribunal correctionnel, de Deliveroo et trois de ses anciens dirigeants pour travail dissimulé.

Selon le second article du projet de loi en discussion, le gouvernement sera autorisé à légiférer par voie d’ordonnance sur les modalités du « dialogue social » au sein des plateformes, de l’application « d’accords de plateformes » et « d’accords de secteur », les « modalités de représentation » des travailleurs des plateformes… Et il pourra également « compléter les obligations incombant aux plateformes […] à l’égard des travailleurs indépendants qui y recourent, afin de renforcer l’autonomie de ces derniers dans l’exercice de leur activité ». L’étude d’impact qui l’accompagne est plus claire : il s’agit bien de « limiter les risques de requalification de leur contrat commercial en contrat de travail, en tirant les conséquences des arrêts de la Cour de cassation ».

Le gouvernement construit donc des dispositions sur mesure pour garantir la tranquillité des dirigeants de plateforme, et décourager tout recours à la justice de travailleurs dont la situation de subordination salariale est d’ores et déjà fréquemment reconnue. Elle constitue la règle sur les plateformes, et non l’exception : de quelle indépendance parle-t-on ? Celles de chauffeurs qui sont régulièrement amenés à travailler la nuit, le week-end, sans congés pour espérer gagner un SMIC ? Qui voient leur notation baisser s’ils ne tiennent pas la cadence ?

Lois Fillon I et II, loi de rénovation de la démocratie sociale, Loi Travail, ordonnances Macron : depuis au moins les années 2000, les gouvernements s’appliquent à détruire les garanties juridiques offertes par le code du travail aux salariés, pour tenter d’imposer des statuts alternatifs sous prétexte de « modernisation ». Le statut d’autoentrepreneur a ainsi largement contribué à favoriser le développement de situations de salariat déguisé, les soi-disant « indépendants » se trouvant fréquemment liés de fait par une relation de dépendance et de subordination à leur(s) donneur(s) d’ordres (unique ou peu nombreux, imposant bien souvent les tarifs et conditions de travail). Ces situations tirent les prix à la baisse et poussent les salariés à brader leur force de travail en recourant à ces statuts au rabais. En multipliant les entités, elles atomisent les collectifs de travail et font perdre à ces soi-disant indépendants les avantages en matière de rémunération, d’indemnisation des frais, de durée du travail, de complémentaire santé, de retraite, de chômage… autant d’acquis des luttes sociales auxquels ils auraient droit s’ils étaient salariés.

Avec les plateformes numériques, l’atomisation du droit du travail a franchi un cran supplémentaire : l’autoentreprise est devenue la règle, et le donneur d’ordres s’exonère de toute responsabilité à leur égard – et du paiement de toute cotisation sociale. Face à cette déconstruction en règle du droit du travail, les travailleurs se sont organisés eux-mêmes pour défendre leurs droits et obtenir des requalifications en tant que salarié. Et la justice leur a donné raison plus d’une fois : arrêts “Take Eat Easy” du 28 novembre 2018, arrêt “Uber” du 4 mars 2020, renvoi de Deliveroo devant le tribunal correctionnel suite à l’action de fond de l’inspection du travail… sur le champ du travail illégal, constitué comme priorité nationale depuis des années… Travail illégal qui, selon les mots mêmes du Ministère, « contribue à la désorganisation de la société, favorise l’exclusion et la précarité, l’évasion fiscale et sociale, et l’enrichissement frauduleux des délinquants » (https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/lutte-contre-le-travail-illegal-10802/article/qu-est-ce-que-le-travail-illegal).

Mais il faut croire que les délinquants ont décidément la bonne oreille de nos gouvernants. Car une fois de plus, ceux-ci organisent, avec le projet de loi actuellement en discussion, la légalisation de pratiques de délinquance en col blanc en créant un statut ad hoc. Pire encore, l’émergence de ce statut, qui singe le droit salarial en recréant des modalités de négociation et de représentation collective, constitue un dangereux précédent : il annonce la massification d’un droit du travail à deux vitesses, séparant d’un côté les salariés disposant encore d’un CDI, du bénéfice du code du travail et des conventions collectives, et de l’autre des salariés précaires qui n’auront même plus de CDD, mais seulement une autoentreprise et un simulacre de représentation sociale. C’est le principe même du droit du travail qui est attaqué – et à travers lui, la pertinence des missions du Ministère du Travail pour garantir sa bonne application et protéger les salariés. Ceci alors qu’à l’international, on suit le chemin inverse : en mars 2021, l’Espagne a ainsi adopté une loi accordant automatiquement une présomption de statut salarié aux livreurs des plateformes numériques, devançant le Parlement européen, qui pour sa part, a adopté une résolution le 16 septembre 2021 visant à établir une présomption de salariat et une inversion de la charge de la preuve pour les travailleurs des plateformes. Plusieurs propositions de loi allant dans ce sens avaient été déposées en France en 2020, dans le sillage de la loi Mobilités, mais toutes avaient été rejetées par les parlementaires.

Ainsi, à rebours de la Cour de Cassation et de ses voisins européens, le gouvernement protège les plateformes qui maintiennent la précarité des salariés. La CGT TEFP, solidaire de tous les travailleurs des plateformes, dénonce avec vigueur ce projet de loi dangereux et hypocrite qui va à l’encontre des principes de lutte contre le travail illégal et de protection des salariés affichés par le Ministère du Travail. Nous refusons que les délinquants en col blanc soient blanchis par le gouvernement, brisant tous les efforts accomplis par l’administration et la justice pour faire reconnaître des situations de salariat déguisés. Nous revendiquons le droit de tous à un salaire et une protection sociale dans leur travail, et la généralisation du CDI. Plus que jamais, exigeons la fin des contrats et statuts précaires et le CDI pour tous !

Communiqué du 28 sep. 2021, source : CGT TEFP

Les Journées de l’Économie (JECO) dévoilent le thème de l’édition 2021 et accueillent 5 nouveaux mécènes

Pour la quatorzième année consécutive, les Journées de l’Économie (JECO), portées par la Fondation pour l’Université de Lyon, reviennent les 3, 4 et 5 novembre 2021. Après une édition 100 % digitale réussie, qui a réuni plus de 50 000 connexions, cette nouvelle édition phygitale accueille cinq nouveaux mécènes : le Groupe Seb, Advance Capital, le Groupe LP Promotion, Euler Hermès France et Transdev. Seront présents des intervenants de renom tels que Daron Acemoglu, économiste turco-américain, Romano Prodi, économiste et ancien 1er Ministre italien, Philippe Aghion, Stéphanie Stancheva et Daniel Cohen, économistes.  Cet événement, entièrement gratuit et accessible à tous, permet d’appréhender les mécanismes de société à travers un événement national de référence pour le grand public en matière de réflexion sur les grandes questions économiques. Cette année, le programme des JECO sera notamment articulé autour des sorties de crise et des transformations majeures qu’elles incombent, qu’elles soient politiques, économiques ou sanitaires, si les opportunités sont saisies.

Les utopies et l’opportunité, au cœur des JECO 2021

Les JECO, organisées par la Fondation pour l’Université de Lyon et dirigées par Pascal Le Merrer, proposent aux citoyens de tous horizons des clés pour mieux comprendre le monde qui les entoure en échangeant sur une grande diversité de sujets d’actualité abordés avec un éclairage économique. Pour cette quatorzième édition, les débats et tables rondes seront déclinés autour de la problématique : « Faire des utopies une opportunité ».

Parmi les thèmes abordés cette année :

  • Un chemin vers un monde plus résilient ?
  • Rebâtir la souveraineté technologique
  • Penser l’économie post-pandémie
  • L’épidémie du Covid a-t-elle creusé les inégalités femmes/hommes
  • Comment le télétravail change l’emploi ?

« Les sorties de crise sont porteuses de changements majeurs qu’elles soient politiques, économiques ou sanitaires. L’espace des possibles s’ouvre brutalement comme on a pu le voir avec la pandémie : mise au point de vaccins dans un temps record, forte réactivité des acteurs publics, essor du télétravail, revanche du local sur le global… Pourtant dans le flou de cette nouvelle réalité émergent de nombreuses menaces avec la montée des rancœurs de ceux qui ont vu s’effondrer leur activité, avec des systèmes politiques fragilisés, avec des défis environnementaux que l’on tarde à relever, avec des tensions internationales qui nous éloignent de la croyance dans une mondialisation heureuse. Il faudra construire un nouveau monde avec une société civile acteur à part entière dans une économie qui ne peut se limiter au débat entre l’Etat et le marché. Vivre dans une société désirable pour le plus grand nombre sera un défi crucial à relever. », explique Pascal le Merrer.

Cinq nouveaux mécènes viennent soutenir cette 14e édition

Les JECO annoncent l’arrivée de quatre nouveaux mécènes, qui soutiennent et participent à la tenue de cette édition : Le Groupe Seb, référence mondiale du petit équipement domestique ;  Le Groupe LP Promotion, acteur incontournable sur le marché de l’immobilier résidentiel ; Advance Capital, cabinet de conseil qui accompagne les entreprises dans leur développement ; Euler Hermes France, leader de l’assurance-crédit en France ; Transdev, groupe français multinational de transport. Ils rejoignent la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, le Groupe Apicil, la Banque de France, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Groupe Caisse des Dépôts, Algoé, GRDF, l’Insee, Keolis Lyon, RTE, JC Decaux, Voisin, l’Inseec, l’Ucly et l’ENS.

Les grand témoins

Daron Acemoglu est un économiste turco-américain dont le champ de recherche large couvre l’économie de la politique, le développement économique, la croissance économique, l’inégalité salariale et de revenu, la technologie, la modélisation théorique, le capital humain, l’économie des réseaux ou encore l’économie de travail. Actuellement professeur d’économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il détient la « chaire Charles P. Kindleberger », il est médaillé du John-Bates-Clark.

Romano Prodi est un économiste et homme d’État italien. Ministre de l’Industrie entre 1978 et 1979, il dirige à deux reprises l’Institut de reconstruction industrielle (IRI), dont il assure avec succès le démantèlement. En 1999, il est désigné président de la Commission européenne et mène à bien l’élargissement de l’Union européenne de 2004, qui voit dix pays rejoindre l’UE.

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Les outils de PLM (Product Lifecycle Management) vont-ils migrer dans le Cloud ?

Après les CRM, les outils de management des stocks ou encore les données de gestion entreprises, serait-ce au tour des outils de PLM (Product Lifecycle Management) de migrer dans le Cloud ? Certains grands groupes industriels s’engagent déjà dans cette voie, et c’est une petite révolution dans les projets de transformation digitale des entreprises.

Les solutions de PLM sont des outils quasiment substantiels pour les entreprises, car ils sont intégrés à la chaine de production de l’industrie. Ils permettent de maîtriser les process de conception et de fabrication, et de suivre les cycles de vie des produits. Souvent longs et complexes, ces derniers nécessitent l’intervention de nombreux acteurs au fil des ans. Au-delà de la rupture technologique que cela représente, positionner les outils PLM dans le Cloud constitue donc un véritable changement de paradigme. Les gains en matière d’agilité, de réactivité, de suivi en temps réel et de performance sont considérables, mais certains freins risquent de ralentir un déploiement plus généralisé. Voyons ici comment les lever pour capitaliser sur les avantages d’une démarche SaaS et gagner en fluidité dans la gestion du cycle de vie des produits.

PLM dans le Cloud : il y aura un avant et un après !

Jusqu’à présent, les logiciels de PLM étaient déployés au cœur des entreprises, selon le modèle on premise, tout simplement parce qu’il n’existait pas de solutions SaaS suffisamment robustes pour une problématique aussi complexe. L’avènement d’outils PLM directement dans le Cloud est donc une véritable avancée technologique, et ouvre des perspectives majeures pour les entreprises, tant PME que grands groupes industriels. Pourquoi ? Parce que cela va permettre d’harmoniser les process et de simplifier les échanges entre toutes les parties prenantes, à l’échelle de l’entreprise étendue.

C’est bien là qu’est la clef du succès d’un PLM. Prenons l’exemple d’un groupe industriel qui s’est développé suite à plusieurs opérations de fusions et acquisitions. Chaque entreprise initiale travaille sur un outil propre, avec ses process particuliers et son fonctionnement. Un projet industriel international, ce sont des dizaines de sites et des centaines d’équipes qui travaillent ensemble. Dans un environnement aussi complexe, si les intervenants n’utilisent pas le même outil, il est alors difficile de suivre et d’optimiser le cycle de vie d’un produit de façon transversale.

L’hébergement d’un PLM dans le Cloud va permettre cela : l’utilisation d’un même outil standardisé favorise en effet l’harmonisation des processus métiers, l’agilité, et donc la collaboration multi-sites, multi-régions et multi-partenaires. Ces derniers pouvant aussi, grâce au principe SaaS, être plus facilement intégrés aux projets. Tous les acteurs travaillent sur le même référentiel de données produits, mis à jour en temps réel. C’est un atout considérable pour les projets.

Le Cloud : bien plus sécurisé qu’on ne le pense

Les croyances ont la vie dure. Celle qui soutient que le risque d’espionnage industriel serait plus important dans le Cloud que via des serveurs internes ne fait pas exception. Car les solutions de PLM dans le Cloud ne sont pas moins sécurisées que les PLM on premise. Ce serait même l’inverse.

Par effet d’échelle, les moyens de supervision sont plus pointus et efficaces chez les fournisseurs de solutions Cloud que chez un industriel seul. A partir du moment où l’univers Cloud est segmenté par client – ce qui doit faire l’objet d’une convention de service entre l’industriel et le fournisseur de solutions Cloud – cette problématique de fuite de données n’est plus d’actualité. Le risque de cyber-attaques reste cependant présent, mais principalement sur les données qui transitent, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, que les serveurs de solutions PLM soient dans l’entreprise ou sur le Cloud.

En finir avec la personnalisation à outrance 

Un autre point critique que le développement d’outils PLM dans le Cloud devrait permettre de solutionner est celui de la sur-customisation des solutions informatiques. Traditionnellement, les outils PLM de conception produit sont très customisés dans les entreprises. Ils sont identifiés comme une preuve de richesse pour l’organisation. Or, si la façon de développer les produits fait partie du patrimoine immatériel de l’entreprise, elle n’est pas intrinsèquement liée aux outils. On peut tout à fait mettre en place des process de conception innovants en utilisant les outils standard. Cela est même souhaitable, tant pour l’agilité des équipes que pour adapter les solutions au développement des projets. Les infrastructures informatiques on demand ont l’avantage d’adapter leur dimensionnement et leur puissance de calcul en fonction des besoins de l’entreprise et du projet. En architecture Cloud, les éditeurs vont aussi être en mesure de faire monter les nouvelles versions des logiciels et de les rendre accessibles à tous, ce qui n’est pas forcément possible aujourd’hui avec les solutions sur-customisées et intégrées on premise chez les industriels. Faire le choix d’un PLM dans le Cloud, c’est donc aussi lutter contre l’obsolescence des outils informatiques.

Des barrières plus humaines que technologiques

Comme c’est le cas dans nombre de projets de transformation digitale, l’engagement des équipes dans la réussite du programme est primordial. La barrière technologique étant désormais levée (puisque de grands groupes industriels adoptent les derniers outils des éditeurs de solutions de PLM), il s’agit d’accompagner les collaborateurs dans cette transition. Or, il existe aujourd’hui une certaine défiance des populations d’ingénieurs par rapport aux solutions dans le Cloud. Cela rejoint la problématique de la sur-customisation. Les individus étant habitués à travailler sur des logiciels extrêmement customisés, ils ont l’impression qu’un outil plus standard ne couvrira pas le même périmètre et ne pourra être aussi performant. C’est donc tout un état d’esprit qu’il faut faire évoluer avec l’avènement des solutions PLM dans le Cloud. Cela nécessite un accompagnement fort, pour faire adhérer les équipes à une vision globale qui va encourager la création de valeur et permettre de concevoir de nouveaux modes de travail, plus collaboratifs et plus efficaces. Le défi ici est à la fois humain et pédagogique.

Une transition capitale, mais qui s’annonce ardue

Au-delà de la question de l’adhésion des collaborateurs, plusieurs problématiques risquent de ralentir le déploiement des solutions PLM dans le Cloud dans les entreprises, en particulier au sein des grands groupes. Ces derniers ont tellement investi depuis des années dans la customisation de solutions de modélisation 3D que cela risque de prendre du temps pour basculer leurs outils et leur historique de données dans un environnement Cloud. Il est possible que la migration se fasse par étapes : IaaS (d’abord les infrastructures dans le cloud), puis SaaS (l’hébergement des services et donc des solutions PLM). Ce sont probablement les nouveaux projets industriels qui bénéficieront en premier des outils PLM dans le Cloud. Nous nous orienterions donc plutôt sur une période de transition qui utiliserait ces deux solutions opérationnelles. Cependant, s’appuyer sur des référentiels de données séparés risque d’être problématique dans les cas (fréquents) de réutilisation de composants d’anciens modèles dans de nouveaux projets. Les seuls grands groupes capables de basculer rapidement vers une offre intégrale Cloud directement en SaaS sont donc ceux qui commencent seulement aujourd’hui à utiliser davantage les solutions PLM ou BIM. Pour faire face à cette situation, il revient aux éditeurs d’outils SaaS de développer des solutions de migration de données, pour faciliter le passage de l’ancien vers le nouveau monde dans le Cloud.

La vision de François Le Normand sur le PLM

L’arrivée sur le marché de solutions PLM dans le Cloud ouvre des perspectives de développement et de performance inégalées pour les entreprises, grands groupes et PME. S’il y a un certain nombre de difficultés (humaines et organisationnelles notamment) à surmonter, il convient d’engager dès aujourd’hui la transition. Cette dernière doit faire l’objet d’un plan stratégique précis, et d’un accompagnement adapté à la réalité de chaque entreprise. Le développement de solutions digitales PLM en SaaS peut également favoriser l’aboutissement des projets de Cloud français et européen. Un sujet majeur qui rejoint celui de la souveraineté et donc de la sécurité des marchés.

François Le Normand, principal consultant chez Cognitive Companions

Le bureau de Défense de la langue française en Pays de Savoie prévient les conseillers départementaux

Le bureau de Défense de la langue française en Pays de Savoie vient d’envoyer un courrier aux conseillers départementaux sortants ainsi qu’à d’autres candidats à ces élections en rappelant les graves atteintes portées à la langue française, et plus largement au plurilinguisme, par une anglo-américanisation abusive et envahissante, largement relayée et encouragée par beaucoup trop de responsables politiques, administratifs et économiques.

À l’attention des conseillers départementaux 73 et 74, et aux candidats à la prochaine élection sur l’usage de la langue française

Madame, Monsieur,
Vous êtes candidat(e) aux élections départementales pour les départements de Savoie ou de Haute-Savoie les 20 et 26 juin. Aussi tenons-nous à vous faire part de nos inquiétudes et préoccupations car un grave problème, dont il ne semble pas être question dans votre programme, affecte nos deux départements (comme d’ailleurs l’ensemble de notre région et notre pays tout entier).
Il s’agit de l’anglicisation galopante qui envahit notre vie quotidienne, notre langage et nos mentalités. Tout clame notre soumission à la dictature linguistique exercée par l’empire anglo-américain.
L’invasion de l’anglais dans notre espace public devient insupportable : il suffit de se promener dans les rues de nos villes, pour être assailli de termes anglais. Noms de boutiques, slogans dans les vitrines, appellations de rayons dans les magasins de vêtements – men, women, kids, boys, girls… – l’anglais règne, le français est banni !
Les entreprises qui se créent dans notre région adoptent systématiquement des noms anglais comme « Moonbikes », « Savoies driver », « TSL Outdoor » … sous les applaudissements de notre presse régionale. Le magazine de l‘agglomération « Grand Annecy » fête les dix ans de « Outdoor (un autre « outdoor »!) Sports Valley ». Nos élus, complices, et les collectivités locales financent des manifestations sportives et culturelles dont les noms sont en anglais. La CCI de Haute-Savoie organise chaque année un « Digital Day », l’agglomération du Grand Annecy utilise comme marque territoriale « In Annecy mountains »…
En Savoie , nos élus ont soutenu des appellations en anglais comme « Be Fit », « French Tech in the Alps », « Protect and Serve Contest », « Solar Academy », « Mountain Riders » …
Pour les restaurants qui proposent de la cuisine de rue à Annecy, vous avez le choix entre « Dr Good Food », « Yogurt Factory », « Greenpoint Burgers », le « Chill Zone Food Truck ».
Malheureusement, cette anglicisation ne concerne pas que le secteur privé ; les organismes publics en usent et en abusent : ainsi, sur les trottoirs d’Annecy on peut lire « Wear face masks » à côté de l’injonction en français , mais sans traduction dans une autre langue (comme la loi l’exigerait) par exemple en hollandais ou en italien , alors que de nombreux touristes viennent de ces deux pays . Pour régler votre stationnement, vous êtes invité à « Pay by phone ».
Des Offices de Tourisme distribuent des fascicules bilingues français-anglais, là encore en contradiction avec la loi Toubon de 1994 qui impose une traduction en au moins deux langues étrangères. Comment défendre la place de notre langue dans les pays étrangers si, chez nous, la langue anglaise élimine toutes les autres ?

Franchement cela ne vous gêne-t-il pas que l’on en soit arrivé là et que l’on ait ainsi abdiqué tout amour-propre de citoyen français ?
Que comptez-vous donc faire pour lutter contre cette anglomanie ridicule et funeste et pour faire respecter dans l’espace public l’article 2 de notre Constitution qui affirme que la langue de la République française est le français ?
En tant que conseiller(e) départemental(e), vous serez amenés à délibérer pour l’attribution de subventions.
Nous vous demandons si vous êtes élu(e)s, de ne pas voter de subventions aux manifestations sportives, culturelles ou autres, qui ne respecteraient pas notre langue, et la loi.
À cet effet, nous nous permettons de vous rappeler à la fin de ce courriel (1), quelques articles de la loi n°94-665 dont l’article 15 qui conditionne l’octroi de subventions au respect de cette loi. Pour rappel, ou pour information, c’est d’ailleurs pour avoir refusé d’appliquer cet article 15 que le département 74 a été condamné à demander le remboursement d’une subvention (voir pièce jointe).

En vous remerciant pour votre attention.
Cordialement,

Le bureau de Défense de la langue française en pays de Savoie

(1) Loi N°94-665 relative à l’emploi de la langue française(extraits).
Version complète disponible sur le site internet officiel Legifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000005616341/

Article 3
Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l’information du public doit être formulée en langue française.
Si l’inscription rédigée en violation des dispositions qui précèdent est apposée par un tiers utilisateur sur un bien appartenant à une personne morale de droit public, celle-ci doit mettre l’utilisateur en demeure de faire cesser, à ses frais et dans le délai fixé par elle, l’irrégularité constatée…

Article 14
L’emploi d’une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d’une expression ou d’un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l’enrichissement de la langue française.
Cette interdiction s’applique aux personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public, dans l’exécution de celle-ci.

Article 15
L’octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi.
Tout manquement à ce respect peut, après que l’intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention.

Lauréats du Prix Académique de la Recherche en management 2021

Depuis 12 ans, le Prix Académique de la Recherche en management organisé par SYNTEC CONSEIL en partenariat avec la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE) est devenu une référence dans le monde académique. Il récompense les meilleurs articles de recherche en management publiés dans des revues scientifiques etest plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion, qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.

140 candidatures pour le Prix Académique de la Recherche en management 2021

L’édition 2021 a reçu près de 140 candidatures, examinées par un jury académique de présélection. Les articles finalistes ont ensuite été évalués par un jury  de professionnels du conseil. Les lauréats se verront remettre une récompense de 1000 euros pour leur article. Comme chaque année, des articles seront également rédigés par les membres du jury professionnel et les lauréats pour une publication dans la Harvard Business Review.

En raison du contexte sanitaire, la cérémonie de remise des prix sera à nouveau remplacée par des webinaires mettant à l’honneur les lauréats.

Les lauréats des 4 thématiques et du meilleur ouvrage 2021

Thématique 1 : Refonder la relation entreprise et société

(Mme) Dirk Schneckenberg – ESC Rennes School of Business et Susanne Pankov et Vivek. K Velamuri, Leipzig Graduate School of Management. 

Pour le travail présenté dans l’article « Advocating sustainability in entrepreneurial ecosystems : Micro-level practices of sharing ventures » publié dans Technological Forecasting and Social Change (mai 2021)

Thématique 2 : Réinventer le management

Benjamin Cabanes, Pascal Le Masson et Benoît Weil de Mines ParisTech. Pour les travaux présentés dans l’article « Organiser la création de connaissance pour l’innovation de rupture : Des communautés aux sociétés proto-épistémiques d’experts » et publié dans Revue Française de Gestion (mars 2020)

Thématique 3 : Les nouveaux enjeux de la transformation numérique des entreprises

Laurent Giraud – Toulouse School of Management (Université Toulouse 1 Capitole), Ali Zaher – IAE Lyon, Selena Hernandez et Akram Al Ariss – Toulouse Business School. Pour leur article « Artificial Intelligence and the evolution of managerial skills : An exploratory study » en cours de révision pour publication dans International Journal of Information Management

Thématique 4 : Transformer le marketing et la relation client 

Jean-Baptiste Suquet et Aurélien Rouquet – Neoma Business School. Pour l’article « Knocking sovereign customers off their pedestals ? When contact staff educate, amateurize, and penalize deviant customers » publié dans Human Relations (août 2020)

Prix du meilleur ouvrage

Albéric Tellier – Université Paris Dauphine, pour l’ouvrage « Nouvelles Vibrations » publié aux éditions EMS (2020)

34e Edition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année

La 34e édition du Prix Turgot, ce grand rendez-vous annuel de la littérature et de la culture économique s’est tenu, comme année à Bercy, à l’invitation et en présence du Ministre, Bruno LE MAIRE.

34e édition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année
Cérémonie du 34e Edition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année

Les résultats du 34e Prix Trugot

Présidé par Jean-Louis CHAMBON, le Prix Turgot réunissait un plateau exceptionnel cette année qui a permis de distinguer des lauréats de grand talent.

Le palmarès était prononcé par le Président du Jury, Jean-Claude TRICHET qui félicitait très chaleureusement l’ensemble des « nominés » et les lauréats des prix spéciaux de l’Edition.

  • Le Grand Prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre est revenu à la Présidente de la Banque Européenne, Christine LAGARDE, qui, dans son allocution, devait rappeler : « … l’engagement de l’Institution à maintenir des conditions de financement favorables pour les Etats de l’Union… »
  • Le Prix de l’Edition revenait à Olivier BABEAU, Professeur d’Université, économiste et essayiste pour son ouvrage : « le nouveau désordre numérique » chez Buchet Chastel.
  • Le Prix du Jury à Joëlle TOLEDANO pour son essai : « Gafa, reprenons le pouvoir » chez Odile Jacob.