Archives de catégorie : Actualité de la gestion

La CCI Essonne souhaite qu’une entreprise française participe à « Une tablette à 1€ par jour pour les étudiants »

Ce vendredi 30 septembre, Laurent Wauquiez, Ministre de l’enseignement supérieur, annonce une offre « Une tablette à 1€
par jour pour les étudiants » comprenant une tablette tactile ainsi qu’un accès à Internet 3G pendant deux ans. Dans le cadre de cet accord, l’étudiant a le choix entre deux modèles : l’iPad 2
d’Apple ou la Galaxy Tab de Samsung.

Thomas Chaudron, président de la CCI Essonne, salue cet accord visant à faire bénéficier aux étudiants de l’accès à
Internet et au matériel informatique plus facilement.

Il déplore toutefois que l’Etat n’ait pas fait appel à des fabricants français en cette période où il est essentiel de
soutenir notre économie.

Il aurait été, en effet, judicieux d’associer à cette démarche d’autres entreprises qu’Apple ou Samsung, à la fois pour
offrir plus de choix aux étudiants visés par cette offre et pour promouvoir nos produits nationaux.

Il rappelle notamment que la société Archos, dont le siège est situé en Essonne à Igny, est, depuis 2008, implantée
durablement dans le secteur très concurrentiel des tablettes tactiles connectées à Internet et offre des produits performants, en mesure de rivaliser avec l’iPad 2 et la Galaxy Tab.

Il est important, dans un contexte de concurrence internationale exacerbée, de faire preuve de patriotisme industriel
en valorisant nos entreprises innovantes.

Mise en ligne par l’INPI des Brevets français du 19e siècle

L’Institut national de la propriété industrielle a le plaisir d’annoncer la mise en ligne de la base de données Brevets français 19e siècle. Ce nouveau service donne accès librement au fonds patrimonial des brevets d’invention via le site de l’Institut : www.inpi.fr rubrique Services et prestations.

La base couvre actuellement la période 1791 1844 comprenant environ 18 000 notices bibliographiques de
brevets et 160 000 images correspondant aux dossiers originaux.

Ces documents émanent directement des acteurs de la création technique et retracent plus d‘un siècle d’innovation et d’histoire industrielle.
Ils constituent à présent un fonds vivant, dont la mise à disposition offre de nouvelles perspectives aux historiens et chercheurs. Le grand public peut lui aussi pénétrer dans l’univers des
inventeurs, célèbres ou anonymes, et des inventions, fameuses ou tombées dans l’oubli. Dans ces documents riches et variés, où se mêlent des mémoires descriptifs, la correspondance, parfois
intime ou amusante, les plans et les dessins voire des échantillons, chacun pourra s’imprégner de l’effervescence créative du siècle de l’industrialisation.

Contact :
archives@inpi.fr

Ulrike Mayrhofer nouvelle Directrice du Centre de recherche de l’IAE Lyon

Ulrike Mayrhofer, professeur des universités en sciences de gestion, a été élue Directrice du centre de recherche Magellan de l’IAE Lyon. Elle a pour mission de valoriser les activités des 80 enseignants-chercheurs et des 110 doctorants rattachés au centre de recherche et de dynamiser les liens entre la recherche et le monde économique.

Ulrike MAYRHOFER est professeur des universités en sciences de gestion à l’IAE Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3 depuis 2007. Elle est également adjointe au directeur de l’IAE Lyon chargée de la recherche, responsable de l’axe de recherche « Management international » de l’IAE Lyon et vice-présidente du réseau Atlas/AFMI (Association Francophone de Management International).

Le juge Renaud Van Ruymbeke en conférence à l’ESG Management School

L’ESG Management School débute son cycle de conférences 2011/2012 avec le débat «
l’indépendance du juge d’instruction » : la position du juge Renaud Van Ruymbeke, le mardi 18 octobre.

Le Juge Renaud Van Ruymbeke sera en conférence dans le grand amphithéâtre de l’ESG
Management School le 18 octobre à partir de 18h45, pour partager avec le public sa position sur les liens entre la justice et le pouvoir politique, et notamment
sur
l’indépendance de la justice à l’égard du pouvoir politique, objet parfois d’une suspicion de l’opinion publique préjudiciable à la démocratie. Il parlera également de ce que l’on peut
faire ou pas en tant que chef d’entreprise, et ce qui crée les affaires politico-financières dont il a à connaître. Le débat sera animé par Anne-Catherine Antunes, responsable du département
droit à l’ESG Management School.

Renaud Van Ruymbeke est le magistrat instructeur de l’affaire des frégates de Taïwan. À ce titre, il a reçu plusieurs courriers
anonymes d’un corbeau cherchant à attirer son attention sur plusieurs personnalités politiques et/ou économiques, déclenchant l’affaire Clearstream 2 (ou affaire du Corbeau).

Le 13 novembre 2008, répondant à une question sur les déclarations de Nicolas Sarkozy et de François Fillon appelant à “éliminer les zones d’ombre.” de la finance mondiale que
sont les paradis fiscaux, le juge Renaud Van Ruymbeke dénonce sur
France Inter l’hypocrisie des politiques.

On lui confie aussi l’affaire Elf, instruite collégialement avec Eva Joly et Laurence Vichnievsky. Il sera ensuite chargé de l’affaire Kerviel, l’ancien trader de la Société générale.

ESG Management School
Pôle ESG
www.esg.fr
25 rue Saint-Ambroise,
75011 Paris
Tél : 01 53 36 44 00 

Le Crédit Mutuel en partenariat avec la RECMA soutient la recherche

Prix de la Recherche
Coopérative

3e édition

Vous avez réalisé un Master recherche ou professionnel en 2011 ?

Votre sujet de mémoire porte sur les coopératives, en France ou dans le monde ?

Vous avez obtenu une mention bien ou très bien ?

Candidatez au Prix de la Recherche Coopérative avant le 20 octobre 2011 !

Un jury universitaire désignera 3 lauréats qui se partageront la dotation de 5 000 euros :

1er prix : 2 000 €

2e prix : 1 500 €

3e prix : 1500

Pour participer, c’est très simple !

Faites nous parvenir les informations suivantes par courriel à cncm-rse@creditmutuel3d.com avec pour objet « Candidature Prix de la Recherche Coopérative » :

§ votre mémoire

§ une présentation de
votre mémoire en 1 à 2 pages

§ un courrier de votre
directeur de Master attestant l’obtention de la mention

La remise des prix se tiendra le 16 décembre 2011 à la Confédération du Crédit Mutuel, 88 rue Cardinet, 75017
Paris.

Pour
toute information : cncm-rse@creditmutuel3d.com

La CCI Essonne se mobilise en faveur de l’apprentissage

Les CCI sont les premiers formateurs après l’Education nationale. Ainsi, dans un contexte de fort chômage des jeunes, l’apprentissage est une
voie d’excellence professionnelle qui participe pleinement à l’objectif de favoriser l’insertion.

Pour la sixième année consécutive à travers son action « Osez l’apprentissage », la CCI Essonne se mobilise afin
de promouvoir l’apprentissage auprès des jeunes et des chefs d’entreprises.

Les entreprises de moins de 250 salariés peuvent bénéficier pendant un an d’une compensation totale des charges
patronales pour toute embauche supplémentaire d’un jeune en alternance avant le 31 décembre 2011.

Dans le cadre de son action « Osez l’apprentissage », la CCI Essonne décerne chaque année le trophée « Défi de
l’apprentissage » ainsi que le label « Entreprise, partenaire de l’apprentissage », à des entreprises s’inscrivant durablement dans une démarche tournée vers l’apprentissage afin de valoriser
leurs actions. Une cérémonie, mettant en valeur les maitres d’apprentissage, aura lieu le jeudi 20 octobre de 17h30 à 19h à la CCI.

La dépersonnalisation de la relation de commerce aux XVIIIe et XIXe siècles

Chers collègues,

Nous organisons le 10 novembre prochain à Paris une réunion de présentation et de discussion autour du projet de
recherches intitulé “La dépersonnalisation de la relation de commerce aux XVIIIe et XIXe siècles”. Il s’agit d’un projet qui a bénéficié d’un financement PEPS de l’ISHS au cours de l’année 2011
et que nous souhaitons, compte tenu des résultats positifs obtenus lors de nos travaux préparatoires, prolonger et amplifier dans l’avenir en sollicitant un financement auprès de l’ANR ou
d’autres institutions susceptibles de le soutenir.

Vous trouverez ci-joint le descriptif du projet que nous avons rédigé l’an dernier lors du dépôt du dossier auprès
de l’ISHS et qui sera enrichi et amendé dans les semaines qui viennent afin d’y intégrer les données bibliographiques et archivistiques collectées au terme de notre première année
d’investigation.

Si vous souhaitez venir prendre connaissance du projet et en discuter avec nous, nous vous invitons très
chaleureusement à nous rejoindre le 10 novembre 2011, de 9h30 à 12h30, dans les locaux du CSO (19 rue Amélie 75007 PARIS) pour une rapide présentation du projet et une discussion ouverte sur ses
enjeux.

Si vous ne pouvez pas venir le 10 novembre mais que vous souhaitez nous transmettre vos suggestions, être associé
au projet ou informé sur ses prolongements, vous pouvez également nous contacter en écrivant à l’un d’entre nous.

Enfin, nous profitons de cette annonce collective pour solliciter votre aide dans la vaste entreprise de
recensement des fonds de circulaires marchandes que nous avons commencé à mener cette année : si vous avez déjà croisé de tels documents, sous la forme de liasse ou de façon éparse, nous vous
serions très reconnaissants si vous acceptiez de nous transmettre vos références afin que nous puissions les intégrer au corpus.

En espérant très sincèrement pouvoir compter sur votre présence parmi nous,

Cordialement,


Arnaud Bartolomei (CMMC – Université de Nice-Sophia Antipolis, bartolomei2@laposte.net)

Gilbert Buti (TELEMME – Université de Provence, gilbert.buti@infonie.fr)

Claire Lemercier (UMR CSO – CNRS, claire.lemercier@sciences-po.org)

Matthieu de Oliveira (IRHIS – Université Lille 3, matthieu.deoliveira@univ-lille3.fr)

La dépersonnalisation de la relation de commerce aux XVIIIe et XIXe siècles : une révolution commerciale ?


Résumé du projet :

Nous considérons que la révolution commerciale ne peut se réduire à une simple conséquence de la révolution
industrielle et qu’elle a au contraire joué un rôle crucial dans le développement économique européen. Elle se manifeste par des bouleversements des pratiques d’ordre institutionnel, technique et
organisationnel qui, tous, soulèvent la question centrale de la dépersonnalisation de la relation de commerce comme élément à la fois permissif et consécutif des changements en cours. Cette
hypothèse d’une dépersonnalisation a été régulièrement posée par des travaux théoriques issus de différentes sciences sociales, mais elle a rarement été au cœur d’investigations
empiriques.

Nous souhaitons donc la placer au cœur de notre réflexion et nous donner les moyens de la tester – et d’en nuancer
la formulation – en la confrontant à deux corpus de sources exploités dans le cadre de bases de données, dépassant la stricte mesure quantitative des phénomènes.

Descriptif du projet :

Longtemps occultée par une historiographie économique principalement centrée, en amont, sur l’étude de l’expansion
maritime et coloniale de l’Europe moderne et, en aval, sur celle de l’industrialisation du continent, l’histoire de la révolution commerciale européenne des XVIIIe et XIXe siècles connaît
actuellement un regain d’intérêt dont témoignent notamment plusieurs projets ANR en cours, comme par exemple MARPROF (comptabilités marchandes) et NAVIGOCORPUS (répertoire d’itinéraires de
navires de commerce) , avec les porteurs desquels les membres de la présente équipe sont en contacts réguliers. Comme dans ces deux projets, il s’agit de constituer des bases de données pour
obtenir une appréhension plus fine tant des réalités matérielles du commerce que des représentations des commerçants. Cela permet de dépasser deux autres approches qui ont longtemps été fécondes
mais commencent à montrer leurs limites : d’une part une quantification classique, agrégée, qui chercherait la révolution commerciale dans une hausse brutale des volumes échangés (du fait de
l’essor industriel) plutôt que dans une transformation des manières de commercer ; d’autre part un point de vue monographique, centré sur les archives d’une firme, qui a permis de mieux
comprendre de telles transformations qualitatives mais s’est inévitablement heurté à la question de la généralisation possible des études de cas.

Nous partons donc de l’hypothèse que la révolution commerciale ne peut se réduire à une simple conséquence de la
révolution industrielle et qu’elle a au contraire joué un rôle crucial dans le développement économique européen. Elle se manifeste par des bouleversements des pratiques d’ordre institutionnel
(encadrement juridique, rapport à l’État), technique (moyens de transport et de communication notamment) et organisationnel (spécialisation et professionnalisation de certaines tâches,
transformation des structures des entreprises). Deuxième hypothèse : à la croisée de ces bouleversements, il y a la question centrale de la dépersonnalisation de la relation de commerce, à la
fois élément permissif et conséquence des changements en cours. Cette hypothèse d’une dépersonnalisation a été régulièrement posée par des travaux théoriques issus de différentes sciences
sociales, mais elle a rarement fait l’objet d’investigations empiriques.

Nous souhaitons donc la placer au cœur de notre réflexion et nous donner les moyens de la tester – ce qui doit
bien sûr nous amener aussi à en nuancer la formulation. Qu’appelle-t-on exactement dépersonnalisation ? Peut-on trouver des indices fiables de ce processus entre les XVIIIe et XIXe siècles,
moments où l’on postule habituellement qu’elle a lieu ? Se déroule-t-elle partout ou observe-t-on des rythmes propres selon les lieux, les secteurs, les types d’entreprises ?

Un substrat théorique pluri-disciplinaire

Il y a plus de dix ans déjà, dans son essai sur l’industrialisation européenne, Patrick Verley attirait
l’attention des historiens sur le rôle déterminant de la transformation des circuits commerciaux et des modalités de l’échange dans l’industrialisation du continent. La spécialisation des agents
commerciaux et le décloisonnement des réseaux marchands auraient en effet été des facteurs essentiels de l’extension des marchés de consommation et la principale

incitation au changement d’échelle de la production industrielle . Loin d’être isolée, cette analyse se fondait,
tout en les confirmant, sur diverses études consacrées au capitalisme commercial britannique et américain des XVIIIe et XIXe siècles . Plus généralement, elle s’inscrivait dans le cadre
problématique délimité, dans la seconde moitié du XXe siècle, par les travaux du philosophe Karl Polanyi, des historiens économistes néo-institututionnalistes Douglass North, Oliver Williamson et
Avner Greif, ou encore du sociologue Mark Granovetter.

Dans la Grande Transformation, Karl Polanyi postule, en effet, que l’émancipation des relations économiques de
leurs environnements sociaux et culturels – le désencastrement du marché – constitue le facteur décisif de la transformation et de l’essor économique du Royaume-Uni, et plus généralement du monde
occidental, au XIXe siècle . Le sociologue américain Mark Granovetter arrive à une conclusion comparable lorsqu’il affirme la force des « liens faibles » – à savoir, par opposition aux « liens
forts », les relations humaines qui ne sont pas incluses dans un réseau dense de liens familiaux, ethniques ou confessionnels. S’il ne diagnostique pas explicitement une évolution historique sur
ce point, l’association entre liens faibles et modernité apparaît comme évidente dans son travail . Á partir de postulats théoriques et de terrains différents, les historiens économistes
néo-institutionnalistes rejoignent aussi une telle lecture du développement économique occidental lorsqu’ils placent l’innovation institutionnelle au cœur du processus ayant permis le passage des
échanges personnels aux échanges impersonnels ou lorsqu’ils constatent que les réseaux communautaires,

efficaces au sein de groupes ethniques homogènes et restreints, ne conviennent pas dans le cadre de marchés
élargis et s’effacent donc devant des structures de firme à la fois plus impersonnelles et plus strictement formalisées par le droit.

Largement diffusées et commentées parmi les historiens européens, qui ont tendance d’ailleurs à critiquer leur
vision trop linéaire du changement, ces différentes approches n’ont pourtant jamais été, à ce jour, unifiées dans un même questionnement théorique, qui reviendrait à discuter le rôle du processus
de dépersonnalisation de la relation de commerce dans le développement économique européen d’ensemble et, plus généralement, dans la formation de la société occidentale moderne. Quant aux travaux
historiques ou sociologiques qui ont tenté de nuancer l’idée de dépersonnalisation, par exemple à partir de cas où des institutions formelles venaient appuyer le fonctionnement de liens
personnels , ils n’ont pas convergé en une critique unifiée. Surtout, les propositions sur la dépersonnalisation n’ont pas été clairement validées, ni infirmées, par des travaux de terrain
permettant de discuter la réalité, la portée et les limites d’une telle transformation de la relation de commerce. L’ambition de notre projet de recherches est donc double : théoriser le
processus historique décrit et le confronter, ensuite, à la réalité empirique.

Une approche résolument empirique

Pour pouvoir analyser sur une longue période les processus de formalisation et de dépersonnalisation de la
relation de commerce, nous avons fait le choix de circonscrire le champ de nos observations à deux types de sources, qui, dépouillées dans cinq places négociantes majeures de la France des XVIIIe
et XIXe siècle (Paris, Marseille, Lyon, Lille et Rouen-Le Havre), serviront de marqueurs pour observer les changements en cours : les lettres circulaires et les procurations. Il s’agit de sources
encore très peu étudiées – en tout cas dans cette optique –, qui nous informent sur des processus cruciaux et complémentaires pour le commerce : l’information et l’action à distance.

Les lettres circulaires sont des courriers imprimés et standardisés que prennent l’habitude d’utiliser les
négociants dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, d’abord pour informer leurs partenaires sur les changements survenus au sein de leur firme, puis, très vite, pour faire connaître leur
établissement auprès d’un public le plus large possible, rendu désormais accessible par l’essor parallèle des almanachs commerciaux. Plusieurs fonds de circulaires, regroupant des centaines
d’exemplaires, ont déjà été identifiés et utilisés dans le cadre d’études qualitatives . Il s’agirait dorénavant de systématiser leur dépouillement et de préciser les usages de cet instrument –
fonder le crédit d’une firme ? Élargir et décloisonner son espace relationnel ? – et ses implications dans la structuration et l’uniformisation du marché intérieur français, ainsi que dans son
intégration à un ensemble européen et mondial plus large.

Les procurations étaient employées par les négociants afin de déléguer à un tiers la gestion d’une affaire ou d’un
contentieux situé dans un lieu éloigné. Généralement octroyées à un partenaire de confiance – un correspondant habituel, un parent ou un proche sur le point de partir en voyage – elles tendent de
plus en plus, aux XVIIIe et XIXe siècles, sans que les pratiques anciennes disparaissent totalement, à l’être à des mandataires professionnels.

Cette évolution, que suggère une première approche des fonds mais que doit confirmer un travail de dépouillement
plus systématique, permet de saisir l’un des aspects les plus significatifs de la dépersonnalisation de la relation de commerce tout en en soulignant les limites, car toutes les opérations
commerciales et toutes les places marchandes ne furent pas également affectées par cette nouvelle pratique.

Audition de M. Luc Chatel sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire »

Mercredi 26 octobre 2011

Les débats sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire » auront lieu à l’occasion d’une réunion commune de la
commission des finances et de la commission des affaires culturelles. Cette commission élargie est ouverte à l’ensemble des députés, à la presse et au public.

Présidée par M. Jérôme Cahuzac (SRC, Lot-et-Garonne), président de la commission des finances et
Mme Michèle Tabarot (UMP, Alpes-Maritimes), présidente de la commission des affaires culturelles, cette séance permettra d’entendre M. Luc Chatel, ministre de
l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative.

Interviendront
également, le rapporteur spécial de la commission des finances : M. Yves Censi (UMP, Aveyron), et les rapporteurs pour avis de la commission des affaires culturelles : MM.
Xavier Breton
(UMP, Ain), et Gérard Gaudron (UMP, Seine-Saint-Denis), pour l’enseignement scolaire et M. Dominique Le Méner (UMP, Sarthe) pour
l’enseignement professionnel.

Votez pour le prix “La Tribune Women’s Awards”

Agnès BRICARD, Présidente du cabinet d’expertise comptable Bricard, Lacroix & Associée, et Présidente du Conseil Supérieur
de l’Ordre des Experts-Comptables, fait partie des trois personnalités susceptibles d’être élues “Femme de l’année”, dans la catégorie “Finance”, dans le cadre du prix “La Tribune Women’s
Awards”. Agnès BRICARD, Présidente du cabinet d’expertise comptable Bricard, Lacroix & Associée, et Présidente du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables, fait partie des trois
personnalités susceptibles d’être élues “Femme de l’année”, dans la catégorie “Finance”, dans le cadre du prix “La Tribune Women’s Awards”.

Toutes celles et tous ceux qui ont eu le plaisir de travailler avec Agnès s’accordent pour lui reconnaître des convictions profondes en faveur du développement des entreprises et de l’emploi, ainsi qu’un dynamisme et un optimisme qui entrainent l’adhésion : Agnès Bricard aime faire bouger les lignes dans l’intérêt général. C’est pour cela qu’elle a mené, dès les premiers mois de sa présidence de l’Ordre, une action très forte en faveur du financement des TPE, réussite reconnue par les Pouvoirs Publics et très largement relayée par la presse.

L’autre finance. Existe-t-il des alternatives à la banque capitaliste ? Daniel Bachet, Philippe Naszályi


Parution : 13/10/2011
ISBN : 978-2-914968-97-3
Pagination : 348 pages
Format :14 x 22
Livre : 22.00 euros ; e-book :11.00 euros

L’autre finance
Existe-t-il des alternatives à la banque capitaliste ?

Daniel Bachet, Philippe Naszályi (dir.)

Argument
L’existence des banques relève d’une nécessité incontournable pour financer le développement économique et social. La question est de savoir de quelles banques nos sociétés ont vraiment besoin ?
Il semble que ce soit la forme de banque que nous avons connue ces dernières années et plus généralement la banque capitaliste qui pose un problème majeur.
L’objectif de cet ouvrage est de montrer que la finalité des banques et des entreprises n’est pas de répondre aux impératifs de la bourse mais de se mettre au service du développement de l’économie réelle.
Les banques coopératives répondent mieux à cet objectif que les banques classiques car elles n’ont pas le profit comme finalité prioritaire mais la production de biens et de services communs afin de privilégier les écosystèmes locaux et la consommation responsable.
La finance solidaire est une finance de proximité qui rend possible des initiatives économiques à forte utilité sociale et qui contribue au développement durable et local.
L’ouvrage évalue la portée des formes les plus significatives de « l’autre finance » en soulignant la grande force mais parfois aussi les faiblesses des expériences concrètes réalisés à ce jour en France et dans le monde (banques coopératives, microcrédit, microfinance, etc.). Cette finance s’appuie sur les valeurs de la démocratie (un homme = une voix) mais aussi sur la patience, le long terme et le risque partagée c’est-à-dire sur les idées qui créent du lien social et qui aident à vivre mieux.

Biographies
Daniel Bachet a été directeur du département « Entreprise » au Centre d’études des Systèmes et des Technologies Avancées (CESTA) puis Chargé de mission au Commissariat Général du Plan. Chargé de mission à l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) jusqu’en 1996, il est aujourd’hui professeur de sociologie à l’Université d’Evry et chercheur au Centre Pierre Naville.
Philippe Naszályi est docteur en sciences économiques. Il est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990 et professeur associé à l’Université d’Evry Val d’Essonne où il dirige notamment des formations en alternance.

Avec les contributions de :

  • Sandrine Ansart
  • Laurence Attuel-Mendès
  • Daniel Bachet
  • Imane Bari
  • Victor Grange
  • Sana Guermazi-Bouassida
  • Philippe Guichandut
  • Hichem Hamza
  • Virginie Monvoisin
  • Philippe Naszályi
  • Anaïs Périlleux
  • Bouchera Radi
  • Yann Regnard
  • André Rousseau

Sommaire
Les banques capitalistes : des résultats peu convaincants
Daniel Bachet
– Les banques de l’économie sociale : favoriser des enchaînements positifs pour le progrès humain et social
– Les conditions d’un nouveau financement solidaire, démocratique et efficace

L’autre finance bancaire ?
Philippe Naszályi
– Bref état des lieux des banques coopératives et mutualistes en France
– Le rôle des pouvoirs publics et de l’Europe en matière bancaire
– Quelle place alors, pour les banques coopératives et mutualistes ?
– Les Groupes coopératifs et mutualistes français
– À la recherche de l’âme ?
– Les bases historiques, idéologiques et religieuses du mutualisme
– La « Fondation » au xixe siècle
– Les théories fondatrices

Première partie
Les financements alternatifs : une idée neuve ?

Le développement de la microfinance en Europe : une réelle alternative aux banques capitalistes ?
Philippe Guichandut
– Un secteur récent aux objectifs variés
– Un jeune secteur qui a suivi un développement inégal au sein de l’Union européenne
– Un développement dans un contexte spécifique pour des objectifs variés
– Des acteurs très divers pour des approches non homogènes
– Une diversité des acteurs où les ONG côtoient les banques classiques
– L’absence d’un modèle de développement européen
– Des résultats modestes, qui ne pourront se développer sans une intervention publique soutenue
– Des données chiffrées relativement modestes
– Un secteur non pérenne, dépendant d’aides extérieures
– De nombreux défis à relever pour consolider les acquis
– Une clarification nécessaire du concept et de la définition de la microfinance en Europe
– Un renforcement des compétences des acteurs et donc de leur professionnalisation
– La nécessité de renforcer la transparence et la mesure de la performance sociale
– La capacité d’absorption de nouvelles formes de financement
– Une adaptation nationale du cadre réglementaire
– Un renforcement de la visibilité du secteur
– En conclusion…

Quelles nouvelles finalités institutionnelles pour les banques et pour les entreprises ?
Daniel Bachet
– Le financement des entreprises par les banques face à la crise
– Vers un système socialisé du crédit sous contrôle public
– Finalité institutionnelle de l’entreprise et nouveaux critères de gestion

L’altération du métier du banquier
Sandrine Ansart et Virginie Monvoisin
– Macrofinance et accompagnement de la production : une tradition oubliée
– L’accompagnement de l’activité de production
– La question de la constance du métier de banquier et de sa dénaturation
– Les alternatives aux banques traditionnelles/capitalistes. Quelle problématique pour les banques coopératives et les IMF ?
– Les banques coopératives et l’accompagnement de la production : la tradition maintenue
– La microfinance et l’accompagnement de la production : la tradition retrouvée
– La convergence des modèles alternatifs bancaires vers la finance classique : la fin d’une tradition ?
– La convergence des banques coopératives : d’une tendance à la démutualisation au risque d’une dénaturation du modèle ?
– La convergence de la microfinance : d’une tendance à l’institutionnalisation à la dénaturation du modèle
– Conclusion

Microcrédit et religion : complémentarité ou incompatibilité ?
Laurence Attuel-Mendès
– À l’origine des institutions de microfinance actuelles, des précurseurs religieux pratiquant des taux d’intérêts élevés justifiés
– L’origine des institutions de microfinance
– La justification des taux d’intérêts élevés
– Les fondements théologiques de la prohibition de l’usure et leur évolution
– Le judaïsme
– La chrétienté
– L’Islam
– Conclusion

Seconde partie
Les financements alternatifs : des organisations innovantes ?

De la Société financière de la Nef à la Banque éthique européenne, la croissance d’une structure coopérative
Victor Grange
– Créée par des militants, l’association, puis la coopérative de la Nef tente de transformer la relation financière en vecteur de lien social
– (1978-1988) Création de l’association mue par un projet social de changement de la relation financière
– (1988-2005) Transformation en établissement financier, une contrainte qui devientune opportunité
– (2005-2010) La Nef perçoit « enfin » la possibilité de devenir banque, mais doit gérer la contradiction entre l’efficacité économique et le maintien de son projet initial
– Un développement rapide qui implique des changements d’échelle
– Le projet de banque l’oblige à se redéfinir
– Conclusion

La gouvernance d’une banque coopérative
André Rousseau et Yann Regnard
– Les normes et pratiques coopératives à l’aune du pouvoir de l’actionnaire : un contrôle différent
– Les relations d’agence dans une entreprise à gouvernance coopérative
– Les modes de résolution des conflits dans une coopérative
– Le Crédit mutuel : un contrôle spécifique par accommodement avec les principes de la gouvernance coopérative
– Les sources de notre réflexion
– Une organisation paradoxale
– Des différences fragiles mais potentiellement structurantes
– Conclusion

Le cas des coopératives d’épargne et de crédit en Afrique de l’Ouest
Anaïs Périlleux
– Les problèmes de gouvernance
– Les organes de gouvernance, éléments clés du système de gouvernance
– Une diversité de mécanismes de gouvernance
– Mécanismes intentionnels spécifiques
– Les mécanismes spontanés spécifiques
– Les mécanismes de gouvernance intentionnels non spécifiques
– Les mécanismes de gouvernance spontanés non spécifiques
– L’évolution du système de gouvernance avec la croissance
– Conclusion

Conclusion
Pour un « autre » avenir !
Daniel Bachet et Philippe Naszályi

Bibliographie

Commander l’ouvrage

Allocations de recherche en histoire

La Mission historique de la Banque de France propose des allocations de recherche en histoire qui s’adressent à des étudiants inscrits en mastère 1 ou 2, en thèse ou éventuellement en recherches postdoctorales et relevant des disciplines suivantes : histoire, sociologie, sciences politiques, sciences économiques, droit.

Ces allocations, d’une durée d’un an, renouvelables dans le cas d’une inscription en thèse.

Les sujets de recherche devront revêtir une dimension historique. Ils comporteront une exploitation précise des sources d’histoire de la
Banque de France, conjointement à l’exploitation de toute autre source pouvant nourrir le sujet.

Les sujets proposés seront jugés en fonction de leur pertinence scientifique : nouveauté du sujet, originalité de la démarche et prise en compte de l’état de la question et des travaux historiques déjà existants dans le champ de recherche choisi.

Les dossiers de candidature peuvent être téléchargés sur le site internet de la Banque de France.

Les dossiers seront examinés par le Conseil scientifique de la Mission historique, composé d’universitaires et de chercheurs de la Banque de France.

Les candidat(e)s retenu(e)s seront averti(e)s par courrier courant janvier 2012.

Emmanuel Prunaux
Mission historique de la Banque de France

1069-historique-ut@banque-france.fr

L’économie sociale et solidaire : une réponse à la crise ?

http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/DUNOD/2011/9782100564149-G.jpg Capitalisme,
territoires et démocratie

Une économie moins inégalitaire et moins destructrice, qui renforcerait le lien social mis en péril par la concurrence économique exacerbée, est-elle possible ?
Pour concevoir une alternative crédible au capitalisme, il est nécessaire de produire une théorie générale distincte de ce qu’il est convenu d’appeler le libéralisme, articulée autour de trois
questions :


– les conditions et les formes de l’échange réciproque ;
– les relations entre les collectifs d’économie sociale et solidaire et les autres formes d’économie ;
– le projet contemporain de l’économie sociale et solidaire.


Cet ouvrage n’a pas l’ambition de produire cette théorie, mais de mesurer les limites de l’économie sociale et solidaire, présenter des pistes pour une critique du capitalisme, puis inviter à une
mise en question radicale en proposant des voies de réflexion et d’action générale.

 Commander

Ces entreprises qui font la Chine de Dominique Jolly

Ces entreprises qui font la Chine Dominique JollyDominique Jolly (Professeur de Stratégie d’Entreprise à SKEMA) vient de faire paraître son dernier livre “Ces entreprises qui font la Chine”.

Ces entreprises qui font la Chine

La Chine, ce géant mêlant tradition et modernité, aux codes si différents de ceux de l’Occident, attire de plus en plus
d’entrepreneurs. Ceux-ci ne disposent cependant pas des connaissances nécessaires pour transformer cette prise de risque en réussite.

Cet ouvrage documenté, riche en exemples, chiffres et données utiles, décrypte avec précision le paysage économique
chinois. Après avoir détaillé les rouages organisationnels du pays, il s’attaque à l’analyse des différentes stratégies des entreprises occidentales et locales. Véritable guide du lecteur dans
ses choix, il saura l’aider à éviter de commettre des erreurs importantes.

Dominique R. Jolly est Professeur de Stratégie d’Entreprise à SKEMA. Il a été successivement doyen de
la faculté du campus de Sophia-Antipolis et directeur du développement international. Il anime depuis une quinzaine d’année des missions en Chine, où il travaille en partenariat avec plusieurs
grandes universités. Il contribue activement depuis trois ans au développement du campus chinois de SKEMA à Suzhou.

Il intervient comme consultant pour plusieurs grandes entreprises en France et à l’étranger et apporte ses conseils à
plusieurs organisations internationales et gouvernements étrangers dans les domaines de l’innovation et de la technologie.

4e rencontres de l’Institut pour le développement de l’information économique et sociale (Idies)


Nous vous invitons à participer à participer aux quatrièmes rencontres annuelles de l’Institut pour le développement de l’information économique et sociale (Idies) qui se dérouleront à Lyon le 10 novembreprochain après-midi, dans le cadre
des Journées de l’économie, autour du thème « Refonder l’économie » au Centre Culturel
Saint-Marc (10 rue Sainte-Hélène, 69002 Lyon). Deux table-rondes sont proposées (programme détaillé ci-dessous), « Démocratiser l’économie » et «Vers l’économie
soutenable : quels indicateurs de richesse ? Quels instruments monétaires ? Quelle macro-économie ? ».


L’entrée est libre et gratuite.

 


Première table-ronde de 14h30 à 16h15
« Démocratiser l’économie »
Au-delà des enjeux globaux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés, la démocratisation de l’économie se joue
aussi au niveau des entreprises afin qu’elles tiennent enfin compte des intérêts de toutes les parties prenantes. Les organisations de l’économie sociale et solidaire sont-elles un modèle à
suivre ? Comment faire évoluer les droits des salariés trente ans après l’adoption des lois Auroux ? Faut-il faire rentrer des représentants des salariés dans les conseils d’administration
?
Avec :
– Tarik Ghezali, délégué général du Mouvement des
entrepreneurs sociaux, auteur de Démocratiser l’économie (en collaboration avec Hugues Sibille) éd. Grasset, 2011
– Bruno Lebuhotel, président de Katène et de Quadriplus
groupe, président de l’Union régionale des Scop Rhône-Alpes
Jean-Christophe Le Duigou, conseiller auprès du Secrétaire général de la
CGT
– Jean-Paul Raillard, directeur général de Syndex, société de
conseil aux comités d’entreprise
Débat animé par Philippe Frémeaux, délégué général de l’Idies, président de la Scop Alternatives
Economiques SA, auteur de La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire. éd. Les Petits matins, 2011
Seconde table-ronde de 16h30 à 18h
« Vers l’économie soutenable : quels indicateurs de richesse ? Quels instruments monétaires ? Quelle
macro-économie ? »
La sortie du paradigme productiviste passe aussi par l’élaboration de nouveaux outils capables d’orienter les
politiques publiques et l’économie dans son ensemble dans le sens de la soutenabilité. Quel rôle peuvent jouer les nouveaux indicateurs de richesse ou les instruments monétaires qui privilégient
l’échange sur l’accumulation ? Comment intégrer les limites de la biosphère dans la macro-économie et dépasser le débat entre croissance et décroissance ?
Avec :
Jérôme Blanc, maître de conférences de Sciences économiques à l’Université de Lyon 2, co-auteur de
Monnaies sociales : Exclusion et liens financiers, éd. Economica, 2006
Florence Jany-Catrice, maître de conférences en Sciences économiques à l’Université de Lille 1, coauteur
de Les nouveaux indicateurs de richesse, éd. La Découverte, 2010
Eloi Laurent, économiste senior à l’OFCE, auteur de Social-écologie, éd. Flammarion,
2011
Wojtek Kalinowski, co-directeur de l’Institut Veblen pour les réformes économiques
Débat animé par Sandra Moatti, rédactrice en chef adjointe du
mensuel Alternatives Economiques
Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur le site de l’Idies