Archives de catégorie : Actualité de la gestion

La CCI Essonne soutien la démarche RSE pour les PME

La CCI Essonne lance la 1re action collective en Ile-de-France sur la Responsabilité
Sociétale pour les PME selon le nouveau référentiel international ISO 26000

 

 

Après la publication de la norme internationale ISO 26000 et dans le prolongement des actions déjà proposées dans le
domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la CCI Essonne lance la première action collective en Ile de France destinée à accompagner les PME à mettre en place une démarche RSE
conformément au référentiel ISO 26000.

 

Cette action prévoit des journées d’accompagnement par un cabinet extérieur sélectionné par la CCI Essonne. Ces journées
seront consacrées à identifier les thématiques les plus pertinentes pour l’entreprise, bâtir et mettre en œuvre le plan d’actions RSE de l’entreprise.

 

Un atelier sur « Responsabilité sociétale en PME : comment démarrer ? » sera organisé le 6 octobre prochain
à la CCI dans le cadre du forum environnement et développement durable.

 

Cette action relative à la responsabilité sociétale de l’entreprise bénéficie du soutien financier de l’ADEME et du
FEDER.

Frédéric LEFEBVRE lance la campagne d’information sur l’EIRL

Le statut de l’EIRL permet depuis le 1er janvier 2011
aux entrepreneurs individuels de protéger leur patrimoine personnel des aléas professionnels sans pour autant être obligés de créer une société.

Grâce à ce nouveau statut qui met en oeuvre un engagement du Président de la république :

– l’entrepreneur individuel n’est pas tenu de créer une société pour protéger son patrimoine et sa
famille ;

– la faillite d’une entreprise n’est plus synonyme de ruine personnelle et familiale ;

– l’entrepreneur individuel peut grâce à l’EIRL choisir d’acquitter l’impôt sur les sociétés sur les
bénéfices dégagés par son activité.

Deux adaptations récentes rendent désormais ce statut très attractif pour les entrepreneurs
individuels :

– la dernière loi de finances rectificative de juillet 2011 a garanti la neutralité fiscale pour les
entrepreneurs individuels qui adoptent ce statut ;

– les conventions signées par Frédéric LEFEBVRE le 1er avril avec OSEO et la SIAGI d’une part et la
fédération des banques françaises le 31 mai d’autre part garantissent qu’il n’y aura pas de restriction d’accès au crédit.

Le gouvernement vient de lancer une vaste campagne d’information sur le statut de l’EIRL pour les
entrepreneurs.

Il a adressé un courrier le 1erseptembre aux
1,3 millions d’entrepreneurs individuels français sur les aspects juridiques, fiscaux et sociaux de ce statut dont peuvent bénéficier les entrepreneurs individuels, qu’ils soient artisans,
commerçants, professions libérales, agriculteurs et auto-entrepreneurs.

Par ailleurs une campagne dans la Presse Quotidienne Régionale, la Presse Hebdomadaire Régionale et la
presse professionnelle a débuté hier, avec des témoignages d’artisans qui ont déjà opté pour l’EIRL

Les réseaux et les professionnels de l’accompagnement, du conseil et de l’expertise aux entreprises
sont également mobilisés pour conseiller les entrepreneurs individuels dans leur démarche de protection de leur patrimoine.

Pour Frédéric LEFEBVRE : «Ce statut soutient le dynamisme des entrepreneurs. L’EIRL

permet de réaliser son projet tout en protégeant son patrimoine et sa
famille
».

 

Pour plus d’informations www.eirl.fr

FONDATION EDF DIVERSITERRE BOURSES D’ÉTUDES 2011 / 2012

Léonard Laborie et Stéphanie Le Gallic, secrétaires scientifiques du Comité d’histoire de l’électricité, nous font
suivre ce rappel.

La Fondation EDF soutient la recherche académique en histoire de l’électricité. Sur avis du Comité d’histoire de la
Fondation, des étudiants en master ou en doctorat peuvent solliciter une bourse allant de 1250 à 2500 EUR.

 

Nous attirons l’attention des professeurs et des candidats
sur les critères de sélection et de classement des dossiers qui seront les suivants : originalité du sujet, sérieux de la préparation de la recherche, qualité de la présentation du dossier. Les
langues acceptées pour la réalisation du travail sont le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien. Un résumé de dix pages, en français, est exigé pour tous les travaux
non-francophones.

Les sujets acceptés portent, au moins partiellement, sur l’histoire de l’électricité en France, en Europe ou
ailleurs dans le monde (mais avec une approche comparée avec l’Europe dans ce dernier cas). Le versement des sommes est soumis au respect d’une convention d’études signée dès l’obtention de la
bourse.

Les dossiers doivent être envoyés par courrier postal ou électronique le lundi 31 octobre 2011 au plus tard :

Fondation EDF Diversiterre – Histoire

9, avenue Percier – 75008 Paris

Téléphone : 01 40 42 79 29 ;

Mél : comite.histoire.electricite@gmail.com

 

Les dossiers comprendront les documents suivants, réunis dans une chemise ou attachés à un courriel indiquant les
nom, prénom, adresse, coordonnées téléphoniques et électroniques du candidat :

– une lettre par laquelle le candidat demande une aide pour un sujet défini en accord avec le directeur de
recherches et s’engage à respecter la convention d’études s’il est retenu ;

– un projet de recherche dactylographié (6 à 10 p.), mentionnant la problématique générale du sujet, les sources et
les méthodes qui seront utilisées, et des éléments de bibliographie ;

– un curriculum vitæ détaillé du candidat ;

– un état des ressources financières du candidat pendant le temps de sa recherche ;

– une lettre de recommandation du Professeur sous la direction duquel la recherche sera menée, présentant l’étudiant
et approuvant son projet ;

– une
photocopie de la carte d’étudiant ou une attestation de recherche fournie par l’université ou le centre de recherche du candidat.

Conférence Pour un impôt européen sur les groupes de sociétés

Noëlle Lenoir, Présidente du Cercle des Européens et de l’Institut de l’Europe d’HEC, ancienne Ministre, présidera la conférence de presse
organisée à l’occasion de la publication de l’étude réalisée en coopération avec l’Institut de l’Europe d’HEC, intitulée :
« Pour un impôt européen sur les groupes de sociétés »

Cette étude passe en revue les systèmes d’impôt sur les sociétés existant dans chacun des 27 Etats membres de
l’Union européenne et soutient la mise en place en Europe d’un impôt sur les sociétés sur base commune consolidée. Cette réforme, source de simplification et facteur de compétitivité,
constituerait un pas important vers une convergence fiscale européenne dont la nécessité est accentuée dans le contexte de la crise financière et des attaques contre l’euro.

Participeront également à cette conférence :

Anne HOUTMAN,
Chef de la Représentation en France de la Commission européenne

Laurent CHAPPUIS, de la Direction générale Fiscalité et Union douanière (Taxud) de la Commission européenne

Mirko HAYAT,
Professeur affilié à HEC Paris, département droit et fiscalité, Secrétaire général de l’Observatoire européen de la fiscalité des entreprises de la CCIP

Michel AUJEAN, Associé au sein du cabinet Taj en charge du pôle Prospective fiscale et stratégie d’entreprise, ancien directeur des analyses
et politiques fiscales à la Commission européenne

 

Cette conférence de presse se tiendra

le 13 Septembre 2011

à la Représentation en France de la Commission européenne

Forum Environnement et Développement Durable – 6 octobre – CCI Essonne

Une journée pour les entreprises qui s’engagent dans le développement durable ! Pour la cinquième
année consécutive, la CCI Essonne et le Conseil général proposent un événement essonnien dédié à l’environnement et au développement durable le jeudi 6 octobre 2011 de 14h à
20h
Au programme : ateliers/débats, rendez-vous avec des chefs d’entreprises et des experts, mais également une vingtaine d’exposants professionnels dans les secteurs des
déchets, de l’énergie, des sols, de l’air, de l’eau, du bruit ou du management environnemental, qui seront présents dans le hall de la CCI Essonne.

La journée sera clôturée par la remise des Prix Environnement des entreprises de l’Essonne.

La CCI Essonne souhaite qu’une entreprise française participe à « Une tablette à 1€ par jour pour les étudiants »

Ce vendredi 30 septembre, Laurent Wauquiez, Ministre de l’enseignement supérieur, annonce une offre « Une tablette à 1€
par jour pour les étudiants » comprenant une tablette tactile ainsi qu’un accès à Internet 3G pendant deux ans. Dans le cadre de cet accord, l’étudiant a le choix entre deux modèles : l’iPad 2
d’Apple ou la Galaxy Tab de Samsung.

Thomas Chaudron, président de la CCI Essonne, salue cet accord visant à faire bénéficier aux étudiants de l’accès à
Internet et au matériel informatique plus facilement.

Il déplore toutefois que l’Etat n’ait pas fait appel à des fabricants français en cette période où il est essentiel de
soutenir notre économie.

Il aurait été, en effet, judicieux d’associer à cette démarche d’autres entreprises qu’Apple ou Samsung, à la fois pour
offrir plus de choix aux étudiants visés par cette offre et pour promouvoir nos produits nationaux.

Il rappelle notamment que la société Archos, dont le siège est situé en Essonne à Igny, est, depuis 2008, implantée
durablement dans le secteur très concurrentiel des tablettes tactiles connectées à Internet et offre des produits performants, en mesure de rivaliser avec l’iPad 2 et la Galaxy Tab.

Il est important, dans un contexte de concurrence internationale exacerbée, de faire preuve de patriotisme industriel
en valorisant nos entreprises innovantes.

Mise en ligne par l’INPI des Brevets français du 19e siècle

L’Institut national de la propriété industrielle a le plaisir d’annoncer la mise en ligne de la base de données Brevets français 19e siècle. Ce nouveau service donne accès librement au fonds patrimonial des brevets d’invention via le site de l’Institut : www.inpi.fr rubrique Services et prestations.

La base couvre actuellement la période 1791 1844 comprenant environ 18 000 notices bibliographiques de
brevets et 160 000 images correspondant aux dossiers originaux.

Ces documents émanent directement des acteurs de la création technique et retracent plus d‘un siècle d’innovation et d’histoire industrielle.
Ils constituent à présent un fonds vivant, dont la mise à disposition offre de nouvelles perspectives aux historiens et chercheurs. Le grand public peut lui aussi pénétrer dans l’univers des
inventeurs, célèbres ou anonymes, et des inventions, fameuses ou tombées dans l’oubli. Dans ces documents riches et variés, où se mêlent des mémoires descriptifs, la correspondance, parfois
intime ou amusante, les plans et les dessins voire des échantillons, chacun pourra s’imprégner de l’effervescence créative du siècle de l’industrialisation.

Contact :
archives@inpi.fr

Ulrike Mayrhofer nouvelle Directrice du Centre de recherche de l’IAE Lyon

Ulrike Mayrhofer, professeur des universités en sciences de gestion, a été élue Directrice du centre de recherche Magellan de l’IAE Lyon. Elle a pour mission de valoriser les activités des 80 enseignants-chercheurs et des 110 doctorants rattachés au centre de recherche et de dynamiser les liens entre la recherche et le monde économique.

Ulrike MAYRHOFER est professeur des universités en sciences de gestion à l’IAE Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3 depuis 2007. Elle est également adjointe au directeur de l’IAE Lyon chargée de la recherche, responsable de l’axe de recherche « Management international » de l’IAE Lyon et vice-présidente du réseau Atlas/AFMI (Association Francophone de Management International).

Le juge Renaud Van Ruymbeke en conférence à l’ESG Management School

L’ESG Management School débute son cycle de conférences 2011/2012 avec le débat «
l’indépendance du juge d’instruction » : la position du juge Renaud Van Ruymbeke, le mardi 18 octobre.

Le Juge Renaud Van Ruymbeke sera en conférence dans le grand amphithéâtre de l’ESG
Management School le 18 octobre à partir de 18h45, pour partager avec le public sa position sur les liens entre la justice et le pouvoir politique, et notamment
sur
l’indépendance de la justice à l’égard du pouvoir politique, objet parfois d’une suspicion de l’opinion publique préjudiciable à la démocratie. Il parlera également de ce que l’on peut
faire ou pas en tant que chef d’entreprise, et ce qui crée les affaires politico-financières dont il a à connaître. Le débat sera animé par Anne-Catherine Antunes, responsable du département
droit à l’ESG Management School.

Renaud Van Ruymbeke est le magistrat instructeur de l’affaire des frégates de Taïwan. À ce titre, il a reçu plusieurs courriers
anonymes d’un corbeau cherchant à attirer son attention sur plusieurs personnalités politiques et/ou économiques, déclenchant l’affaire Clearstream 2 (ou affaire du Corbeau).

Le 13 novembre 2008, répondant à une question sur les déclarations de Nicolas Sarkozy et de François Fillon appelant à “éliminer les zones d’ombre.” de la finance mondiale que
sont les paradis fiscaux, le juge Renaud Van Ruymbeke dénonce sur
France Inter l’hypocrisie des politiques.

On lui confie aussi l’affaire Elf, instruite collégialement avec Eva Joly et Laurence Vichnievsky. Il sera ensuite chargé de l’affaire Kerviel, l’ancien trader de la Société générale.

ESG Management School
Pôle ESG
www.esg.fr
25 rue Saint-Ambroise,
75011 Paris
Tél : 01 53 36 44 00 

Le Crédit Mutuel en partenariat avec la RECMA soutient la recherche

Prix de la Recherche
Coopérative

3e édition

Vous avez réalisé un Master recherche ou professionnel en 2011 ?

Votre sujet de mémoire porte sur les coopératives, en France ou dans le monde ?

Vous avez obtenu une mention bien ou très bien ?

Candidatez au Prix de la Recherche Coopérative avant le 20 octobre 2011 !

Un jury universitaire désignera 3 lauréats qui se partageront la dotation de 5 000 euros :

1er prix : 2 000 €

2e prix : 1 500 €

3e prix : 1500

Pour participer, c’est très simple !

Faites nous parvenir les informations suivantes par courriel à cncm-rse@creditmutuel3d.com avec pour objet « Candidature Prix de la Recherche Coopérative » :

§ votre mémoire

§ une présentation de
votre mémoire en 1 à 2 pages

§ un courrier de votre
directeur de Master attestant l’obtention de la mention

La remise des prix se tiendra le 16 décembre 2011 à la Confédération du Crédit Mutuel, 88 rue Cardinet, 75017
Paris.

Pour
toute information : cncm-rse@creditmutuel3d.com

La CCI Essonne se mobilise en faveur de l’apprentissage

Les CCI sont les premiers formateurs après l’Education nationale. Ainsi, dans un contexte de fort chômage des jeunes, l’apprentissage est une
voie d’excellence professionnelle qui participe pleinement à l’objectif de favoriser l’insertion.

Pour la sixième année consécutive à travers son action « Osez l’apprentissage », la CCI Essonne se mobilise afin
de promouvoir l’apprentissage auprès des jeunes et des chefs d’entreprises.

Les entreprises de moins de 250 salariés peuvent bénéficier pendant un an d’une compensation totale des charges
patronales pour toute embauche supplémentaire d’un jeune en alternance avant le 31 décembre 2011.

Dans le cadre de son action « Osez l’apprentissage », la CCI Essonne décerne chaque année le trophée « Défi de
l’apprentissage » ainsi que le label « Entreprise, partenaire de l’apprentissage », à des entreprises s’inscrivant durablement dans une démarche tournée vers l’apprentissage afin de valoriser
leurs actions. Une cérémonie, mettant en valeur les maitres d’apprentissage, aura lieu le jeudi 20 octobre de 17h30 à 19h à la CCI.

La dépersonnalisation de la relation de commerce aux XVIIIe et XIXe siècles

Chers collègues,

Nous organisons le 10 novembre prochain à Paris une réunion de présentation et de discussion autour du projet de
recherches intitulé “La dépersonnalisation de la relation de commerce aux XVIIIe et XIXe siècles”. Il s’agit d’un projet qui a bénéficié d’un financement PEPS de l’ISHS au cours de l’année 2011
et que nous souhaitons, compte tenu des résultats positifs obtenus lors de nos travaux préparatoires, prolonger et amplifier dans l’avenir en sollicitant un financement auprès de l’ANR ou
d’autres institutions susceptibles de le soutenir.

Vous trouverez ci-joint le descriptif du projet que nous avons rédigé l’an dernier lors du dépôt du dossier auprès
de l’ISHS et qui sera enrichi et amendé dans les semaines qui viennent afin d’y intégrer les données bibliographiques et archivistiques collectées au terme de notre première année
d’investigation.

Si vous souhaitez venir prendre connaissance du projet et en discuter avec nous, nous vous invitons très
chaleureusement à nous rejoindre le 10 novembre 2011, de 9h30 à 12h30, dans les locaux du CSO (19 rue Amélie 75007 PARIS) pour une rapide présentation du projet et une discussion ouverte sur ses
enjeux.

Si vous ne pouvez pas venir le 10 novembre mais que vous souhaitez nous transmettre vos suggestions, être associé
au projet ou informé sur ses prolongements, vous pouvez également nous contacter en écrivant à l’un d’entre nous.

Enfin, nous profitons de cette annonce collective pour solliciter votre aide dans la vaste entreprise de
recensement des fonds de circulaires marchandes que nous avons commencé à mener cette année : si vous avez déjà croisé de tels documents, sous la forme de liasse ou de façon éparse, nous vous
serions très reconnaissants si vous acceptiez de nous transmettre vos références afin que nous puissions les intégrer au corpus.

En espérant très sincèrement pouvoir compter sur votre présence parmi nous,

Cordialement,


Arnaud Bartolomei (CMMC – Université de Nice-Sophia Antipolis, bartolomei2@laposte.net)

Gilbert Buti (TELEMME – Université de Provence, gilbert.buti@infonie.fr)

Claire Lemercier (UMR CSO – CNRS, claire.lemercier@sciences-po.org)

Matthieu de Oliveira (IRHIS – Université Lille 3, matthieu.deoliveira@univ-lille3.fr)

La dépersonnalisation de la relation de commerce aux XVIIIe et XIXe siècles : une révolution commerciale ?


Résumé du projet :

Nous considérons que la révolution commerciale ne peut se réduire à une simple conséquence de la révolution
industrielle et qu’elle a au contraire joué un rôle crucial dans le développement économique européen. Elle se manifeste par des bouleversements des pratiques d’ordre institutionnel, technique et
organisationnel qui, tous, soulèvent la question centrale de la dépersonnalisation de la relation de commerce comme élément à la fois permissif et consécutif des changements en cours. Cette
hypothèse d’une dépersonnalisation a été régulièrement posée par des travaux théoriques issus de différentes sciences sociales, mais elle a rarement été au cœur d’investigations
empiriques.

Nous souhaitons donc la placer au cœur de notre réflexion et nous donner les moyens de la tester – et d’en nuancer
la formulation – en la confrontant à deux corpus de sources exploités dans le cadre de bases de données, dépassant la stricte mesure quantitative des phénomènes.

Descriptif du projet :

Longtemps occultée par une historiographie économique principalement centrée, en amont, sur l’étude de l’expansion
maritime et coloniale de l’Europe moderne et, en aval, sur celle de l’industrialisation du continent, l’histoire de la révolution commerciale européenne des XVIIIe et XIXe siècles connaît
actuellement un regain d’intérêt dont témoignent notamment plusieurs projets ANR en cours, comme par exemple MARPROF (comptabilités marchandes) et NAVIGOCORPUS (répertoire d’itinéraires de
navires de commerce) , avec les porteurs desquels les membres de la présente équipe sont en contacts réguliers. Comme dans ces deux projets, il s’agit de constituer des bases de données pour
obtenir une appréhension plus fine tant des réalités matérielles du commerce que des représentations des commerçants. Cela permet de dépasser deux autres approches qui ont longtemps été fécondes
mais commencent à montrer leurs limites : d’une part une quantification classique, agrégée, qui chercherait la révolution commerciale dans une hausse brutale des volumes échangés (du fait de
l’essor industriel) plutôt que dans une transformation des manières de commercer ; d’autre part un point de vue monographique, centré sur les archives d’une firme, qui a permis de mieux
comprendre de telles transformations qualitatives mais s’est inévitablement heurté à la question de la généralisation possible des études de cas.

Nous partons donc de l’hypothèse que la révolution commerciale ne peut se réduire à une simple conséquence de la
révolution industrielle et qu’elle a au contraire joué un rôle crucial dans le développement économique européen. Elle se manifeste par des bouleversements des pratiques d’ordre institutionnel
(encadrement juridique, rapport à l’État), technique (moyens de transport et de communication notamment) et organisationnel (spécialisation et professionnalisation de certaines tâches,
transformation des structures des entreprises). Deuxième hypothèse : à la croisée de ces bouleversements, il y a la question centrale de la dépersonnalisation de la relation de commerce, à la
fois élément permissif et conséquence des changements en cours. Cette hypothèse d’une dépersonnalisation a été régulièrement posée par des travaux théoriques issus de différentes sciences
sociales, mais elle a rarement fait l’objet d’investigations empiriques.

Nous souhaitons donc la placer au cœur de notre réflexion et nous donner les moyens de la tester – ce qui doit
bien sûr nous amener aussi à en nuancer la formulation. Qu’appelle-t-on exactement dépersonnalisation ? Peut-on trouver des indices fiables de ce processus entre les XVIIIe et XIXe siècles,
moments où l’on postule habituellement qu’elle a lieu ? Se déroule-t-elle partout ou observe-t-on des rythmes propres selon les lieux, les secteurs, les types d’entreprises ?

Un substrat théorique pluri-disciplinaire

Il y a plus de dix ans déjà, dans son essai sur l’industrialisation européenne, Patrick Verley attirait
l’attention des historiens sur le rôle déterminant de la transformation des circuits commerciaux et des modalités de l’échange dans l’industrialisation du continent. La spécialisation des agents
commerciaux et le décloisonnement des réseaux marchands auraient en effet été des facteurs essentiels de l’extension des marchés de consommation et la principale

incitation au changement d’échelle de la production industrielle . Loin d’être isolée, cette analyse se fondait,
tout en les confirmant, sur diverses études consacrées au capitalisme commercial britannique et américain des XVIIIe et XIXe siècles . Plus généralement, elle s’inscrivait dans le cadre
problématique délimité, dans la seconde moitié du XXe siècle, par les travaux du philosophe Karl Polanyi, des historiens économistes néo-institututionnalistes Douglass North, Oliver Williamson et
Avner Greif, ou encore du sociologue Mark Granovetter.

Dans la Grande Transformation, Karl Polanyi postule, en effet, que l’émancipation des relations économiques de
leurs environnements sociaux et culturels – le désencastrement du marché – constitue le facteur décisif de la transformation et de l’essor économique du Royaume-Uni, et plus généralement du monde
occidental, au XIXe siècle . Le sociologue américain Mark Granovetter arrive à une conclusion comparable lorsqu’il affirme la force des « liens faibles » – à savoir, par opposition aux « liens
forts », les relations humaines qui ne sont pas incluses dans un réseau dense de liens familiaux, ethniques ou confessionnels. S’il ne diagnostique pas explicitement une évolution historique sur
ce point, l’association entre liens faibles et modernité apparaît comme évidente dans son travail . Á partir de postulats théoriques et de terrains différents, les historiens économistes
néo-institutionnalistes rejoignent aussi une telle lecture du développement économique occidental lorsqu’ils placent l’innovation institutionnelle au cœur du processus ayant permis le passage des
échanges personnels aux échanges impersonnels ou lorsqu’ils constatent que les réseaux communautaires,

efficaces au sein de groupes ethniques homogènes et restreints, ne conviennent pas dans le cadre de marchés
élargis et s’effacent donc devant des structures de firme à la fois plus impersonnelles et plus strictement formalisées par le droit.

Largement diffusées et commentées parmi les historiens européens, qui ont tendance d’ailleurs à critiquer leur
vision trop linéaire du changement, ces différentes approches n’ont pourtant jamais été, à ce jour, unifiées dans un même questionnement théorique, qui reviendrait à discuter le rôle du processus
de dépersonnalisation de la relation de commerce dans le développement économique européen d’ensemble et, plus généralement, dans la formation de la société occidentale moderne. Quant aux travaux
historiques ou sociologiques qui ont tenté de nuancer l’idée de dépersonnalisation, par exemple à partir de cas où des institutions formelles venaient appuyer le fonctionnement de liens
personnels , ils n’ont pas convergé en une critique unifiée. Surtout, les propositions sur la dépersonnalisation n’ont pas été clairement validées, ni infirmées, par des travaux de terrain
permettant de discuter la réalité, la portée et les limites d’une telle transformation de la relation de commerce. L’ambition de notre projet de recherches est donc double : théoriser le
processus historique décrit et le confronter, ensuite, à la réalité empirique.

Une approche résolument empirique

Pour pouvoir analyser sur une longue période les processus de formalisation et de dépersonnalisation de la
relation de commerce, nous avons fait le choix de circonscrire le champ de nos observations à deux types de sources, qui, dépouillées dans cinq places négociantes majeures de la France des XVIIIe
et XIXe siècle (Paris, Marseille, Lyon, Lille et Rouen-Le Havre), serviront de marqueurs pour observer les changements en cours : les lettres circulaires et les procurations. Il s’agit de sources
encore très peu étudiées – en tout cas dans cette optique –, qui nous informent sur des processus cruciaux et complémentaires pour le commerce : l’information et l’action à distance.

Les lettres circulaires sont des courriers imprimés et standardisés que prennent l’habitude d’utiliser les
négociants dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, d’abord pour informer leurs partenaires sur les changements survenus au sein de leur firme, puis, très vite, pour faire connaître leur
établissement auprès d’un public le plus large possible, rendu désormais accessible par l’essor parallèle des almanachs commerciaux. Plusieurs fonds de circulaires, regroupant des centaines
d’exemplaires, ont déjà été identifiés et utilisés dans le cadre d’études qualitatives . Il s’agirait dorénavant de systématiser leur dépouillement et de préciser les usages de cet instrument –
fonder le crédit d’une firme ? Élargir et décloisonner son espace relationnel ? – et ses implications dans la structuration et l’uniformisation du marché intérieur français, ainsi que dans son
intégration à un ensemble européen et mondial plus large.

Les procurations étaient employées par les négociants afin de déléguer à un tiers la gestion d’une affaire ou d’un
contentieux situé dans un lieu éloigné. Généralement octroyées à un partenaire de confiance – un correspondant habituel, un parent ou un proche sur le point de partir en voyage – elles tendent de
plus en plus, aux XVIIIe et XIXe siècles, sans que les pratiques anciennes disparaissent totalement, à l’être à des mandataires professionnels.

Cette évolution, que suggère une première approche des fonds mais que doit confirmer un travail de dépouillement
plus systématique, permet de saisir l’un des aspects les plus significatifs de la dépersonnalisation de la relation de commerce tout en en soulignant les limites, car toutes les opérations
commerciales et toutes les places marchandes ne furent pas également affectées par cette nouvelle pratique.

Audition de M. Luc Chatel sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire »

Mercredi 26 octobre 2011

Les débats sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire » auront lieu à l’occasion d’une réunion commune de la
commission des finances et de la commission des affaires culturelles. Cette commission élargie est ouverte à l’ensemble des députés, à la presse et au public.

Présidée par M. Jérôme Cahuzac (SRC, Lot-et-Garonne), président de la commission des finances et
Mme Michèle Tabarot (UMP, Alpes-Maritimes), présidente de la commission des affaires culturelles, cette séance permettra d’entendre M. Luc Chatel, ministre de
l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative.

Interviendront
également, le rapporteur spécial de la commission des finances : M. Yves Censi (UMP, Aveyron), et les rapporteurs pour avis de la commission des affaires culturelles : MM.
Xavier Breton
(UMP, Ain), et Gérard Gaudron (UMP, Seine-Saint-Denis), pour l’enseignement scolaire et M. Dominique Le Méner (UMP, Sarthe) pour
l’enseignement professionnel.

Votez pour le prix “La Tribune Women’s Awards”

Agnès BRICARD, Présidente du cabinet d’expertise comptable Bricard, Lacroix & Associée, et Présidente du Conseil Supérieur
de l’Ordre des Experts-Comptables, fait partie des trois personnalités susceptibles d’être élues “Femme de l’année”, dans la catégorie “Finance”, dans le cadre du prix “La Tribune Women’s
Awards”. Agnès BRICARD, Présidente du cabinet d’expertise comptable Bricard, Lacroix & Associée, et Présidente du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables, fait partie des trois
personnalités susceptibles d’être élues “Femme de l’année”, dans la catégorie “Finance”, dans le cadre du prix “La Tribune Women’s Awards”.

Toutes celles et tous ceux qui ont eu le plaisir de travailler avec Agnès s’accordent pour lui reconnaître des convictions profondes en faveur du développement des entreprises et de l’emploi, ainsi qu’un dynamisme et un optimisme qui entrainent l’adhésion : Agnès Bricard aime faire bouger les lignes dans l’intérêt général. C’est pour cela qu’elle a mené, dès les premiers mois de sa présidence de l’Ordre, une action très forte en faveur du financement des TPE, réussite reconnue par les Pouvoirs Publics et très largement relayée par la presse.