Philippe NASZALYI, directeur de La RSG, au nom de sa mère et de toute la famille, tient à remercier toutes les personnes
qui se sont associées au deuil qui les frappe en la personne de son père, M. François NASZALYI, décédé soudainement le 28 mai 2013 et dont les obsèques ont été célébrées le 30 mai 2013.
Archives de catégorie : Actualité de la gestion
La Revue des Sciences de Gestion lance son groupe LinkedIn
C’est fait. LinkedIn vient de voir surgir un groupe d’échange spécifique pour La Revue des Sciences de Gestion –
Direction et Gestion des Entreprises.
Pour y accéder, rien de plus simple : il faut suivre ce lien. Evidemment, il est
nécessaire d’être préalablement inscrit sur LinkedIn pour y accéder.
Résultats de la 15e édition du prix d’histoire François Bourdon
“Techniques, entreprises et société industrielle”
Pour sa quinzième édition le prix
d’histoire de l’Académie François Bourdon-Le Creusot et de la Fondation Arts et Métiers : « François Bourdon, Techniques, entreprises et société industrielle », doté d’une somme de 1 500 €., a été attribué à
Jessica Dos Santos pour sa thèse L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de
Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’Association (1888-1968), thèse de doctorat en histoire, Université Charles de Gaulle-Lille
Le prix jeune chercheur doté d’une somme de 750 €, a été attribué à Rémi Laroere pour son mémoire La fabrique de dentelle
Surrel à Craponne (1853-1914), mémoire de Master Culture, Territoire et Patrimoine, Université Blaise Pascal-Clermont
II
Cette année encore les membres du jury se félicitent de la diversité des écrits reçus qui permet au prix
d’histoire François Bourdon de s’ancrer plus fortement encore dans l’ensemble des domaines de l’histoire industrielle et des entreprises et plus généralement de la société industrielle.
Comme le veut le principe du prix, le quinzième jury était composé d’industriels et d’universitaires.
Participaient à ce jury mesdames Claudine Cartier, Conservateur général honoraire du patrimoine, Anne Dalmasso, professeur d’histoire à l’Université de Grenoble
, Anne-Françoise Garçon professeur d’histoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Dominique Varinois, IA-IPR, rectorat de Bordeaux; messieurs
Antoine de Badereau, ingénieur centralien ; Gérard Chrysostome, ingénieur centralien ; Jean-Claude Daumas, professeur à l’Université de
Franche-Comté, Membre senior de l’Institut universitaire de France ; François Labadens, ancien secrétaire général d’USINOR ; Paul Lacour, ancien directeur de
Wendel-Participations ; Philippe Mioche, professeur d’histoire Aix-Marseille Université, chaire Jean Monnet de l’histoire de l’intégration européenne ; Philippe
Raulin, ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien secrétaire général de FRAMATOME ; Olivier Raveux, chargé de recherche au CNRS-UMR Telemme ; Serge
Wolikow, professeur d’histoire émérite à l’Université de Bourgogne;
Jessica Dos Santos L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de
Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’Association (1888-1968)
Lorsqu’il meurt en 1888, Jean-Baptiste Godin lègue à ses ouvriers un héritage multiforme : une entreprise florissante au fonctionnement
semi-coopératif, un ensemble architectural original garant d’une vie en communauté, un système social et éducatif complet. Pour ses successeurs, il s’agit dès lors de s’approprier l’ensemble de
cet héritage et de le conserver intact, en dépit des évolutions économiques et sociales. Entre l’attachement à la tradition, les contraintes de la concurrence et le progrès des droits sociaux, la
Société du Familistère de Guise peine cependant à trouver son équilibre. Si la mémoire de Godin reste l’élément central d’une identité commune, elle ne suffit pas à maintenir la cohésion d’une
association ouvrière qui choisit de se dissoudre, poussée par les difficultés économiques, en plein cœur du mouvement social de mai 1968.
Jessica Dos Santos est agrégée d’histoire, enseignante au
Lycée Louis Pasteur de Somain (59).
Rémi Laroere La fabrique de dentelle Surrel à Craponne (1853-1914)
La dentelle constitue, jusqu’au début du XXe siècle au moins, l’un des symboles de l’industrie du luxe
à la française. Craponne constitue l’un des principaux centres de production de dentelles en France au sein de la fabrique de Haute-Loire au XIXe siècle, et encore au début du
XXe siècle. L’étude de ce secteur dentellier, permise par des archives privées rares dans ce secteur d’activité, laisse entrevoir un ensemble productif éclaté mettant en scène tout une
microsociété montagnarde.
Au sein de ce centre de production, les fabriques de dentelles Surrel ont su tirer profit de l’héritage
d’une organisation productive rurale pour intégrer les réseaux commerciaux mondiaux en pleine expansion. Organisé du local au global autour des dentellières et du fabricant, ce système doit faire
face aux évolutions perpétuelles de la demande dans le secteur de la mode.
Par l’importance et la longévité de son activité, la
famille Surrel illustre encore aujourd’hui la production craponnaise de dentelles dans ses plus beaux jours. La construction de ce modèle est le fruit de stratégies économiques et sociales
réfléchies à l’échelle locale et sur les marchés internationaux du secteur dentellier.
Rémi
Laroere termine actuellement un master professionnel en Action culturelle à l’Université Blaise Pascal de
Clermont-Ferrand
Lancement de la campagne « Protection de l’information » par le CDSE
Le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) avec le soutien de la
Délégation Interministérielle à l’Intelligence Économique (D2IE) annonce le lancement d’une campagne sur la protection de l’information dans les entreprises. Cette démarche de communication se
décline en une série de quatre visuels (affiches et cartes postales) libres de droit. Ils pourront être déployés dans les entreprises quelles que soient leurs tailles, mais aussi dans les
collectivités publiques ou encore dans les lieux de savoirs.
Cette série de visuels dynamiques et colorés a pour
objet de sensibiliser, de façon ludique, le plus large public aux questions de la protection de l’information et d’améliorer le comportement de chacun en incitant à des réflexes de bonne conduite
et de bon sens applicables quotidiennement, tels que : protéger son matériel informatique (par un mot de passe solide par exemple), utiliser une clef USB avec vigilance, ranger et sécuriser les
documents sensibles de l’entreprise ou encore maîtriser les informations que nous diffusons oralement à l’extérieur de notre lieu de travail…
Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’aller
encore plus loin dans le développement d’une culture de la sécurité économique. En effet, la protection de l’information est aujourd’hui un sujet majeur pour l’ensemble acteurs économiques. Le
baromètre CDSE-Opinion Way de décembre 2012 rappelait d’ailleurs que 84 % des entreprises annoncent être victimes de vol d’informations. Protéger un savoir-faire, un système d’information ou une
réputation, c’est éviter de graves conséquences sur la compétitivité, le développement et donc sur l’emploi : la sécurité économique, c’est la sécurité des emplois.
La réalisation de cette campagne s’inscrit parmi les
nombreuses actions menées dans le cadre du partenariat entre le CDSE, la Délégation Interministérielle à l’Intelligence Économique, et plus largement avec les services de l’Etat, témoignant ainsi
de la volonté commune des pouvoirs publics et des entreprises de renforcer la sécurité de l’environnement économique nécessaire et propice au développement et à la compétitivité.
Suppression de la qualification : le SGEN-CFDT récuse une réforme à la sauvette
Selon un communiqué, daté du 24 juin 2013,
que nous reprenons intégralement : « C’est avec surprise que le Sgen-CFDT a appris que le Sénat avait
supprimé, le 21 juin, lors de la discussion sur le projet de loi sur l’ESR, les procédures nationales de qualification des enseignants-chercheurs par le CNU.
Bien que préconisée par le rapport des assises, cette suppression n’a jamais figuré dans le
projet de loi, ni été évoquée lors des différentes auditions avec les parlementaires, et en particulier avec les deux rapporteur-e-s de la loi, Dominique Gillot et Vincent Feltesse.
Le Sgen-CFDT reste attaché à la procédure nationale de qualification parce qu’il est favorable
à l’autonomie des établissements, et que cette autonomie n’a de sens que si les recrutements s’effectuent par des procédures transparentes et collégiales. Or le CNU est, à ce jour, la seule
instance démocratique en mesure de garantir ce juste équilibre entre l’autonomie des établissements et un cadre national de recrutement, indispensable pour les enseignants-chercheurs qui sont, et
restent, des fonctionnaires d’État.
Le Sgen-CFDT appelle donc les parlementaires à maintenir la qualification. En l’état actuel, sa suppression ne
peut que créer un obstacle à l’acceptation d’un projet de loi que le Sgen-CFDT juge toujours indispensable pour rompre avec les logiques néfastes de la loi LRU. »
De François FULCONIS et Gilles PACHE : Le management stratégique des réseaux inter-organisationnels
Comme chacun le sait, les relations entre entreprises sont l’objet de nombreux travaux. Ils s’intéressent tout particulièrement à l’amélioration de la performance de ces relations à partir de la mise en œuvre de stratégies coopératives au sein de réseaux inter-organisationnels (RIO). Une certaine orthodoxie de la recherche en théorie des organisations et en management stratégique présente les comportements opportunistes sous un jour négatif et largement contre-productif pour les relations entre membres des RIO. Seul un engagement durable et une totale confiance en l’autre partie seraient ainsi capables de créer de la valeur. L’article remet en cause cette conception traditionnelle en indiquant qu’un opportunisme « modéré » pourrait au final avoir des impacts positifs insoupçonnés sur le fonctionnement des RIO.
C’est sur cette question que François FULCONIS et Gilles PACHE ont réalisé un article publié dans le n°208 de LaRSG sous le titre “Le management stratégique des réseaux inter-organisationnels à l’épreuve des comportements opportunistes : élaboration d’un cadre d’analyse“.
Pour compléter notre propos, nous vous invitons à prendre connaissance d’une vidéo réalisée sur ces sujets :
Gilles PACHE, professeur à l’Université Aix-Marseille, François FULCONIS, maître de conférences à l’Université d’Avignon, et Guy SOLLE, professeur à l’université de Lorraine, sont intervenus avec leur communication “Structures en réseau : quel sens pour la performance collective ? Vers un contrôle de gestion en plateau” [Source FNEGE]