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Association Française de Science Economique | AFSE

n°307-308 – Excidere

Excidere

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Puisque tous ceux qui se pensent importants, utilisent le « globish », cette langue grégaire, née dans les bas-fonds des boutiquiers, poursuivons notre retour au latin. Excidere, c’est-à-dire « tomber » est le thème dominant de ce premier numéro de 2021. Toute la richesse des problématiques traitées, découle de ce mot qui désigne tout à la fois ce qui vient du sort et du hasard, de l’action malencontreuse comme de la volonté, de la faute morale comme du fruit des circonstances ou de l’environnement… en résumé, en provenance des hommes et des dieux !

Échéances si chères aux financiers comme aux politiciens et déchéances plus propres aux moralistes et aux juristes sont les filles d’échoir, venu du latin populaire excadere, tout comme du classique excidere : tomber !

Comprendre les échecs, qui ne sont pas qu’un jeu d’attention et de logique, est bien un thème fondamental en sciences de gestion. « Loin d’être un événement rare qui n’arrive qu’aux autres, la défaillance et sa forme la plus extrême, la faillite, touche toutes les organisations. L’échec affecte non seulement les conditions de vie des salariés mais aussi les économies de villes et de régions entières et leur tissu social » écrivent avec raison Xavier Brédart et Éric Séverin dans l’introduction au dossier dont ils ont accepté d’être les « éditeurs associés » (page 11).

Ces années COVID, car on peut désormais les appeler ainsi, n’ont pas encore apporté leurs lots de défaillances et de faillites qui devraient découler de cet arrêt ou de cette décélération brutale des économies, en proie à la pandémie.

Beaucoup de gouvernements dont, et ce n’est pas le moindre, celui d’Allemagne, ont jeté aux orties une partie des dogmes malthusiens issus du monétarisme qui sévissait depuis M. Thatcher et R. Reagan. On ne sait toutefois pas comment se produira cet « après-covid » qui tarde à venir : retour aux mesures drastiques, terme venu de la pharmacopée purgative et si cher aux néolibéraux ou « nouveau monde » au contour encore plus incertain qu’il n’est souvent qu’un eldorado de la dette infinie ou une utopie !

Laissons aux économistes le soin de proposer des solutions pour « l’après », d’autant que les français se sont dotés depuis octobre 2020 d’un Comité de Datation des Cycles de l’Économie Française (CDCEF)[1] qui, de l’analyse du passé pourrait permettre de mieux appréhender l’avenir.

Nous y reviendrons dans un numéro prochain. Il est désormais permis de rêver qu’empruntant enfin à l’histoire sa sagesse, comme le font depuis longtemps les bons gestionnaires, les économistes puissent apporter des propositions voire une méthode, plutôt que les certitudes dogmatiques.

Celles qu’ils nous ont assénées depuis des lustres, notamment celles des prétendus Nobel, sectateurs sectaires du mainstream, en inspirant les politiques publiques, ont conduit régulièrement dans des culs-de-sac avec leur lot de pauvreté, d’inégalités et de régression !

Pour ce qui concerne la France, nous ne redirons jamais assez[2] combien la LOLF (loi organique relative aux lois de finances) de 2001, et, mais pas seulement, la désastreuse révision générale des politiques publiques (RGPP) appliquée de 2007 à 2012, sont mortifères pour nos services publics notamment ceux de la santé, mais aussi de la recherche.

Citons à l’appui une parole d’expert, en l’occurrence une experte, Suzanne Maury qui sur le site même de Vie publique déclare : « La démarche d’évaluation des politiques publiques mise en place par la LOLF apparaît comme simpliste et la “culture de la performance” censée en résulter est peu à peu devenue une simple formule, d’autant que la LOLF s’est traduite pour les services déconcentrés par la nécessité d’alimenter un système d’information lourd et peu utilisé[3] ». On ne saurait mieux qualifier ce que nous appelons un pays sous administré par une bureaucratie pléthorique, tentaculaire et d’autant plus arbitraire qu’elle ne sait à peu près rien des réalités sur lesquelles elle exerce son autorité.

Même en coupant le cou à l’une des innombrables fausses études que véhiculent sans les vérifier, hommes et femmes politiques pour apparaître experts et « journalistes » qui ont oublié leur manuel de déontologie en ne vérifiant pas leurs sources, on ne peut, comme le remarque fort justement, Serge Besanger[4], que constater qu’ « il y a donc à la fois trop de postes administratifs, déclarés ou non en tant que tels et trop de tâches administratives déléguées au personnel soignant et coûtant trop cher » dans les hôpitaux français, lorsqu’un médecin comme au CHRU de Nancy, consacre plus de 30 % de sa journée de travail à des tâches administratives[5] !

Effectivement, « Le bilan de la LOLF est décevant » poursuit encore Suzanne Maury, et c’est même la Cour des comptes, « pourtant très favorable à ses choix de principe », (et pour cause puisque le Président de cette dernière, le socialiste Didier Migaud, est l’un des deux pères de cette réforme) qui l’écrit dès 2011[6] !

À aucun moment, ces tenants du NPM[7], n’ont compris que c’est leur mauvaise gestion, c’est-à-dire cette logique du « tout budgétaire » que dénonce même « France Stratégie », qui en est la cause[8].

À aucun moment, puisqu’ils n’ont rien appris d’autre dans leur formatage idéologique que cette économie de la « concurrence libre et non faussée », « gagner toujours plus en exploitant toujours plus n’importe où ! », le nec plus ultra de la pensée bruxelloise est la cause unique de cette déréliction sanitaire, si l’on ose cet emprunt littéraire ! Neuf mois avant la pandémie, Le Figaro qui ne passe pas pour un journal antilibéral, alertait sur les graves problèmes de pénurie de médicaments du fait des délocalisations, en indiquant que « 80 % des principes actifs sont fabriqués hors d’Europe, contre 20% il y a trente ans[9] ».

Effectivement comment évaluer le mérite des chercheurs, des enseignants, des soignants… Le nombre de publications ou de brevets est un bien piètre indice quantitatif qui favorise la bibliométrie et non la recherche et la qualité. Ces derniers mois nous l’ont amplement démontré par des publications erronées et non vérifiées. Bien plus, selon une enquête de Nature auprès de 4 300 chercheurs : « Avez-vous déjà ressenti la pression de vos pairs examinateurs pour citer des études apparemment superflues dans votre travail ? ». La réponse est « oui » pour 62 % d’entre eux[10]… Le paiement à l’acte à l’hôpital institué par la loi Bachelot (2009) comme ailleurs est une impasse et les innombrables réformes de notre système éducatif à chaque ministre, ne masquent même plus les mauvais résultats de notre pays, classé 23e sur les 79 évalués par l’OCDE en 2019 par le « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » (PISA), même si l’on pourrait en dire bien des choses !

« Je ne sais ni lire, ni écrire » pourrait bien être les maîtres mots de nos modernes béotiens au pouvoir ! Ils ont découvert avec stupeur que nous n’avions plus ni producteurs de produits sanitaires, ni fabricants de médicaments, ni chercheurs pour inventer un vaccin alors que l’ARN messager est étudié depuis plus de quinze ans dans des laboratoires publics français soumis aux monstrueuses contraintes budgétaires qui privilégient l’immédiat à l’avenir comme l’expliquait récemment sur France Culture, Chantal Pichon[11]. Il est vrai que cette molécule a été découverte par deux Français, Jacques Monod et François Jacob, devenus Prix Nobel de Médecine. Nous étions en 1961, « l’âge d’or de la recherche en France[12] » où le Général de Gaulle souhaitait en la matière que « n’interviennent que ceux qui y comprennent quelque chose[13] ». On est bien loin des contrôles des boutiquiers, baptisés « évaluateurs », de la RGPP et de la MAP[14] qui lui a succédé sous le quinquennat suivant et qui précède le non moins pompeux « Programme Action publique 2022 », lancé en 2017… Avec 2,2% de PIB destiné à la Recherche, le pays de Pasteur comme on aime à le dire ces derniers temps, est bien pâlichon, comparé à ses voisins et concurrents ! « Apprenez de vos erreurs » était notre conclusion du dernier numéro de 2020 !

Regards croisés sur l’échec et la défaillance en sept articles aussi variés que l’activité humaine.

Indices boursiers, fraudes et résultats apportent un complément nécessaire car si l’on peut apprendre de son échec, encore faut-il accepter de se remettre en cause car « c’est en poussant tes pièces d’échecs dans le sérieux des conventions du jeu d’échecs, c’est en rougissant de colère si ton adversaire triche avec la règle, que tu prépares en toi l’illumination du vainqueur d’échecs[15] ».


1. AFSE, association française de science économique, https://www.afse.fr/fr/cycles-eco-500215.

2. Naszályi Philippe, « Homo sum et humani nihil a me alienum puto ! », La Revue des Sciences de Gestion, 2020/6 (N° 306), p. 1-3. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2020-6-page-1.htm.

3. Suzanne Maury, La réforme de l’État, https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/269764-la-reforme-de-letat-politique-publique, 22 août 2018.

4. Fact check : Y-a-t-il trop de postes administratifs dans les hôpitaux ? https://theconversation.com/fact-check-y-a-t-il-trop-de-postes-administratifs-dans-les-hopitaux-137615, 6 mai 2020.

5. Alice Vitard, Pour réduire les tâches administratives, l’hôpital de Nancy mise sur la reconnaissance vocale , https://www.usine-digitale.fr/article/pour-reduire-lestaches-administratives-l-hopital-de-nancy-mise-sur-la-reconnaissance-vocale-de-nuance.N919454 , 14 janvier 2020, cité par S. Besanger.

6. Rapport public, La mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) : un bilan pour de nouvelles perspectives, La Documentation française, 7 novembre 2011.

7. New Public Management.

8. « Bilan de la RGPP et de la MAP en matière de modalité d’accompagnement et de bonne appropriation pour les agents”, http://www.fo-prefectures.com/documents/2219-2-pdf-action-publique-2022-documents-presentes-lors-du-comite-de-suivi-du-5-mars-2018.html, mars 2018, page 17.

9. Keren Lentschner : « Les délocalisations à l’origine de la pénurie de médicaments en France », https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-delocalisations-a-l-originede-la-penurie-de-medicaments-en-france-20190811, 11 août 2019.

10. Dalmeet Singh Chawla , « Two-thirds of researchers report ‘pressure to cite’ in Nature poll », Nature, https://www.nature.com/articles/d41586-019-02922-9, 1st october 2019.

11. https://www.franceculture.fr/emissions/comme-personne/chantal-pichon-heraut-de-larn-messager, 28 mai 2021.

12. Pierre Lelong, « Le général de Gaulle et la recherche en France », in Dossier : « Le CNRS au temps de Charles de Gaulle 1958-1969 », La Revue pour l’Histoire du CNRS, 1999, https://doi.org/10.4000/histoire-cnrs.481.

13. Pierre Lelong, « L’action à l’égard de la recherche scientifique et technique » in Institut Charles de Gaulle, De Gaulle et le service de l’État, Plon, 1977.

14. Modernisation de l’action publique.

15. Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle, 1944, p. 937.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG)

La communauté scientifique en sciences humaines et sociales s’intéresse de plus en plus à l’innovation : aussi bien à l’action d’innover qu’à son résultat concret (produit, procédé…). Or, dans une économie de la connaissance, une part importante de la croissance des pays occidentaux est tirée par le progrès scientifique et technologique. Dans ce contexte les positions stratégiques des organisations comme les fortunes des individus peuvent se faire et se défaire à grande vitesse. L’analyse de cette réalité devient donc un impératif pour comprendre la création de richesse dans nos sociétés.

L’Abbé Grégoire, fondateur du Cnam en 1794, innova dans l’enseignement en proposant un nouveau format éducatif afin de « perfectionner l’industrie nationale », et cela dans une approche multidisciplinaire. Son œuvre compte aussi d’innovantes propositions sociales et politiques : l’abolition de l’esclavage, des privilèges, et l’instauration du suffrage universel. C’est ainsi que cet amoureux des sciences et des techniques mit à profit son énergie et sa conviction au service de l’amélioration de son époque.

Le Cnam et son laboratoire LIRSA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action), ont décidé avec les Journées Abbé Grégoire de suivre cet héritage de multidisciplinarité et de diversité dans l’analyse de l’innovation. L’idée est donc de donner à voir la richesse des recherches dans le domaine, tant en termes de champs scientifiques (management, économie…) qu’en termes d’objets étudiés, de la création à la régulation, de l’innovation politique aux biotechnologies, des pôles de compétitivité aux brevets, et bien d’autres.

Cet événement vise donc à rassembler la communauté scientifique travaillant sur l’innovation.

Pour cela, il bénéficie de nombreux soutiens :

  • Le Professeur Philippe Aghion (Collège de France, chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance) introduira la journée par une conférence plénière ;
  • De nombreux et prestigieux SIG Chairs, sur plus de 30 thèmes, animeront des sessions de présentations d’articles scientifiques ;
  • La plupart des associations scientifiques françaises qui traitent de l’innovation nous font la joie de nous soutenir et de nous accompagner : Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), Association Académique Internationale de Gouvernance (AAIG) ; Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI), et l’Association Française de Science Economique (AFSE) ;
  • Sans oublier quelques (innovantes) surprises !

Pour plus d’informations et les détails sur les thématiques abordées, visitez le site internet de la journée.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG) a noué des accords avec plusieurs revues académiques partenaires. Les auteurs désireux de soumettre leurs articles à ces revues pourront le faire dans le cadre des numéros, dossiers ou articles spéciaux liés à la JAG :

  • Entreprendre & Innover
  • Entreprise & Société
  • European Review of Service Economics and Management
  • Finance Contrôle Stratégie
  • Innovations, Revue d’Economie et de Management de l’Innovation (REMI) / Journal of Innovations Economics and Management (JIEM)
  • International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business
  • International Journal of Manufacturing Technology & Management
  • Revue de l’entrepreneuriat
  • Technologie & Innovation

SPECIAL INTEREST GROUPS

Pour accéder aux présentations détaillées des SIG disponibles sur le site internet de la journée.

Thématique Special Interest Group (SIG) SIG Chair
Finance & innovation Business-angels Jean Rédis, ESSIE Paris

Gilles Certhoux, Audencia Nantes

Venture capital et Corporate-venture capital Benjamin Le Pendeven, Cnam
Crowdfunding Armin Schwienbacher, Skema BS
Financement public de l’innovation Anita Quas, EM Lyon

Yan Alperovych, EM Lyon

Innovation financière Alexis Collomb, Cnam
Fusions-acquisitions & innovation Jean-Gabriel Cousin, Université Lille 2
Innovation collaborative L’innovation dans les supply chain Richard Calvi, IAE Savoie Mont-Blanc

Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique

Co-création et innovation avec les utilisateurs Aurélie Hemonnet-Goujot, IAE Aix

Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse

Stéphane Salgado, IAE Aix-en-Provence

Créativité et communautés créatives Patrick Cohendet, HEC Montréal
Espaces pour l’innovation et fab-labs Lionel Roure, Cnam

Julie Fabbri, EM Lyon

Anna Glaser, Novancia

Management de l’innovation collaborative et des plateformes Anne Berthiniet-Poncet, Cnam
Clusters, réseaux et places de l’innovation Jérôme Vincente, IEP de Toulouse

Raphaël Suire, IAE Nantes

Management & innovation Capacités dynamiques & innovation David W. Versailles, PSB

Nicolas Aubouin, PSB

Valérie Merindol, PSB

Design et innovation Frédérique Pain, Strate Design

Ioana Ocnarescu, Strate Design

Management de l’innovation Gilles Garel, Cnam
Management des projets d’exploration Sylvain Lenfle, Cnam
Marketing de l’innovation Emmanuelle Le Nagard-Assayag, ESSEC
Méthodes et théories de la conception Sophie Hooge, Mines ParisTech

Benjamin Cabanes, Mines ParisTech

Internationalisation & innovation Sihem Jouini, HEC
Innovation et Pérennité des organisations Sophie Mignon, Université de Montpellier
Innovation managériale : regards critiques Sébastien Damart, Dauphine
Entrepreneuriat & innovation Effectuation Philippe Silberzahn, EM Lyon
Entrepreneuriat étudiant Jean-Pierre Boissin, IAE Grenoble
Entrepreneur et innovateur Léo-Paul Dana, Montpellier BS

Alain Fayolle, EM Lyon

Entreprendre et innover dans les entreprises familiales Didier Chabaud, IAE Paris 1
Incubateurs et accompagnement entrepreneurial Karim Messeghem, Université de Montpellier
Economie de l’innovation Brevets & innovation Julien Penin, Université de Strasbourg
Transformations du travail et de l’emploi dans l’innovation  Thierry Weil, Mines ParisTech
Gouvernance & innovation Carine  Girard, Audencia
Veille, intelligence économique & innovation Philippe Baumard, Cnam
Secteurs et technologies innovantes Industries aérospatiales Pierre Barbaroux, CReA

Victor Dos Santos Paulino, Toulouse BS

Agro-industries Fatma Fourati, LaSalle Beauvais
Défense Jean Belin, Université de Bordeaux
Eco-innovations Sylvie Faucheux, Cnam
Impression 3D Thierry Rayna, Novancia
Innovation politique Arnaud Lacheret, IDRAC
Innovation sociale Thibault Cuénoud, ESC La Rochelle

Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle

Nanotechnologies Emmanuel Frémiot, Novancia

Sonia Ben-Slimane, Novancia

CALENDRIER et CONSIGNES

La 2nde Journée de l’Innovation Abbé Grégoire aura lieu le 28 mars 2017, au Conservatoire national des Arts et Métiers, à Paris.

Quelques dates importantes :

  • 15 janvier 2017 : limite pour les soumissions de contributions ;
  • 25 février 2017 : retour aux auteurs pour acceptation totale, avec révisions, ou rejet ;
  • 25 mars 2017 : envoi des soumissions complètes.

La soumission devra au choix être

  • un résumé étendu: times new roman 12, espacement double, de 5 à 10 pages bibliographie comprise.

ou

  • L’article complet: times new roman 12, espacement double, de 15 à 25 pages bibliographie et annexes comprises.

Les soumissions se feront à partir de la mi-décembre via la plateforme accessible depuis le site internet de la journée.

Les contributions peuvent être soumises en français ou en Anglais.

Toutes les formes de contributions sont les bienvenues : revues de littérature à forte valeur ajoutée, travaux conceptuels, théoriques, empiriques, études de cas, monographies.

Tous les travaux soumis feront l’objet d’une revue en double aveugle.

COMITE SCIENTIFIQUE et COMITE D’ORGANISATION

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire est organisée sous la supervision académique d’un Conseil Scientifique de chercheurs du Cnam et d’autres établissements, faisant référence dans leurs champs scientifiques respectifs et représentatifs de la diversité des axes d’analyse de l’innovation.

Un comité d’organisation du LIRSA est impliqué dans l’organisation scientifique et pratique de cette journée de recherche.

Comité Scientifique

  • Laurice ALEXANDRE-LECLAIR, Université Paris Descartes
  • Yan ALPEROVYCH, EM Lyon
  • Nicolas AUBOUIN, PSB
  • Pierre BARBAROUX, CReA
  • Philippe BAUMARD, Cnam
  • Pierre-Jean BENGHOZI, ARCEP
  • Jean BELIN, Université de Bordeaux
  • Sonia BEN-SLIMANE, Novancia
  • Anne BERTHINIET-PONCET, Cnam
  • Héloïse BERKOWITZ, Ecole Polytechnique
  • Jean-Pierre BOISSIN, IAE Grenoble
  • Christophe BONNET, Grenoble Ecole de Management
  • Karima BOUAISS, Université Lille 2
  • Sylvain BUREAU, ESCP Europe
  • Benjamin CABANES, Mines ParisTech
  • Richard CALVI, IAE Savoie Mont-Blanc
  • Gilles CERTHOUX, Audencia Nantes
  • Didier CHABAUD, IAE Paris 1
  • Patrick COHENDET, HEC Montréal
  • Alexis COLLOMB, Cnam
  • Jean-Gabriel COUSIN, Université Lille 2
  • Thibault CUENOUD, ESC La Rochelle
  • Douglas CUMMING, Schulich School of Business – University of York
  • Sébastien DAMART, Dauphine
  • Léo-Paul DANA, Montpellier BS
  • Albert DAVID, Université Paris-Dauphine
  • Cécile DEJOUX, Cnam
  • Faridah DJELLAL, Université Lille 1
  • Victor DOS SANTOS PAULINO, Toulouse Business School
  • Hervé DUMEZ, Ecole Polytechnique
  • Béatrice DUMONT, Université Paris 13
  • Philippe DURANCE, Cnam
  • Thomas DURAND, Cnam
  • Julie FABBRI, EM Lyon
  • Sylvie FAUCHEUX, Cnam
  • Alain FAYOLLE, EM Lyon
  • Fatma FOURATI, LaSalle Beauvais
  • Emmanuel FREMIOT, Novancia
  • Faiz GALLOUJ, Université Lille 1
  • Géraldine GALINDO, ESCP Europe
  • Gilles GAREL, Cnam
  • Carine  GIRARD, Audencia
  • Anna GLASER, Novancia
  • Alexander GROH, EM Lyon
  • Aurélie HEMONNET-GOUJOT, IAE Aix-en-Provence
  • Sophie HOOGE, Mines ParisTech PSL
  • Sihem JOUINI, HEC
  • Arnaud LACHERET, IDRAC
  • Blandine LAPERCHE, Université du Littoral Côte d’Opale
  • Philippe LEFEVRE, Mines ParisTech
  • Emmanuelle LE NAGARD-ASSAYAG, ESSEC
  • Sylvain LENFLE, Cnam
  • Benjamin LE PENDEVEN, Cnam
  • Valérie MERINDOL, PSB
  • Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier
  • Christophe MIDLER, Ecole Polytechnique
  • Sophie MIGNON, Université Montpellier 2
  • Tim MINSHALL, University of Cambridge
  • Frédérique PAIN, Strate Design
  • Claude PARAPONARIS, Aix Marseille Université
  • Julien PENIN, Université de Strasbourg
  • Anita QUAS, EM Lyon
  • Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle
  • Thierry RAYNA, Novancia
  • Jean REDIS, ESIEE Paris
  • Lionel ROURE, Cnam
  • Stéphane SALGADO, IAE Aix
  • Sylvie SAMMUT, Université de Montpellier
  • Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique
  • Armin SCHWIENBACHER, Skema BS
  • Philippe SILBERZAHN, EM Lyon
  • Raphaël SUIRE, IAE Nantes
  • Alain VALLEE, Télécom ParisTech
  • François-Xavier de VAUJANY, Dauphine
  • David W. VERSAILLES, PSB
  • Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse
  • Jérôme VINCENTE, IEP de Toulouse
  • Thierry WEIL, Mines ParisTech
  • Peter WIRTZ, Université de Lyon

Comité d’organisation

abbe-gregoire