Archives par mot-clé : Anact

Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail | Anact ou ANACT

Pourquoi la formation en situation de travail (AFEST) va-t-elle se développer ?

Jusqu’à la loi « Avenir professionnel », la formation en situation de travail (FEST) relevait de pratiques informelles, mais n’existait pas au sens du droit. En 2014, la DGEFP a lancé l’idée d’une expérimentation AFEST, Noria LAROSE, Directrice de Nell & Associés, une agence de formation digitale nous expose sa vision sur cette question.

Noria LAROSE, Directrice de Nell & Associés évoque l'AFEST FORMATION EN SITUATION DE TRAVAIL
Noria LAROSE, Directrice de Nell & Associés, nous évoque sa vision de l’AFEST (Formation en situation de travail)

« Cette expérimentation a été officiellement mise en place en novembre 2015 avec le soutien du FPSPP et du Copanef – et depuis du Cnefop – avec l’appui de 13 OPCA et du réseau Anact-Aract, et s’est achevée en juin 2018. Les résultats de cette expérimentation ont convaincu les législateurs de reconnaître officiellement l’AFEST en tant qu’action de formation, ce qui ne peut qu’encourager les entreprises et les organismes de formation à développer cette modalité. »

Quels sont les avantages des AFEST pour les entreprises, pour les salariés ?

«  Nous avons participé à cette expérimentation aux côtés de l’INHNI, l’Institut National de l’Hygiène et du Nettoyage Industriel, l’organisme de formation de la Fédération des Entreprises de Propreté. En effet, cette branche professionnelle représente des entreprises de tailles diverses, dont une grande part sont des très petites entreprises. Or, on le sait, les très petites entreprises sont souvent réticentes à laisser partir en stage leurs collaborateurs. Nous avons ainsi pu observer les apports de l’AFEST, tant pour l’entreprise que pour les salariés.

L’AFEST permet à l’entreprise de former plus facilement ses salariés, et pour un coût réduit : ils sont mobilisés moins longtemps, et acquièrent des savoir-faire sur le lieu et sur le temps de travail. En reposant sur un binôme composé d’un référent (lui-même dûment formé) et d’un apprenant, elle permet aussi de valoriser les managers et d’améliorer les relations entre managers et collaborateurs. Il existe aussi des savoir-faire rares et spécifiques pour lesquels les entreprises trouvent rarement à l’extérieur des formations adaptées. L’AFEST permet de les sauvegarder.

L’AFEST permet de faciliter l’accès à la formation des personnes qui ne bénéficiaient pas ou très peu de formations. Et son format, plus concret et opérationnel, sur le mode du learning by doing, avec l’observation par le manager, l’analyse de sa pratique, et l’échange, répond mieux aux attentes d’un salarié qui aurait des réticences à aller en formation : il a le droit à l’erreur et il peut s’exprimer. »

Quelle place pour le digital dans les AFEST ?

Chaque dispositif AFEST est spécifique à un contexte, précise
Noria LAROSE : « Pour l’INHNI, dont le nombre de salariés à former est massif (40 à 50.000 salariés par an), nous avons conçu et mis en place un des premiers dispositifs de formation digitale AFEST. Nous avons créé un parcours de 9 modules permettant de former et d’évaluer les agents de service au poste de travail sur des temps courts, adaptés au rythme et aux situations professionnelles. Les managers, préalablement formés, dispensent ces formations sur site à l’aide d’une tablette. Nous avons constaté que les managers et les apprenants étaient très satisfaits de cette modalité qu’ils jugent attrayante, valorisante et efficace. Nous avons pensé l’ensemble du dispositif spécifiquement pour ce mode d’apprentissage et pour cet environnement de travail. Nous sommes convaincus que le digital dans les AFEST est tout à fait approprié pour de nombreux contextes. »

Signature d’un accord cadre de partenariat entre l’Anact et l’INRS

L’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) et l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) viennent de signer un accord-cadre de partenariat pour formaliser leurs coopérations et tirer parti de leurs complémentarités. Cet accord est valable pour une durée de trois ans.

Ce protocole d’accord, paraphé par le directeur général de l’INRS, Stéphane Pimbert, et le directeur général de l’Anact, Hervé Lanouzière, établit le cadre pour le partage de ressources sur des sujets communs aux deux organismes au bénéfice du monde du travail. Ce partenariat se concrétisera, par exemple, par la production conjointe de publications, la participation commune à l’organisation de conférences, de colloques ou de congrès internationaux, des actions de formation, des projets d’études et de recherche, la valorisation de résultats au bénéfice de la prévention des risques professionnels…

Pour l’Anact comme pour l’INRS, cet accord s’inscrit dans le développement d’une politique de partenariats avec les acteurs de la prévention des risques professionnels. Ces partenariats doivent permettre de garantir la cohérence des priorités et des actions menées, comme la recherche de complémentarité et de synergie dans le respect des compétences de chacun. Il s’agit de valoriser une approche globale et dynamique des conditions de travail et de la santé au travail. Une interview commune des deux directeurs, à propos de la signature de cet accord, est publiée sur le site de chacun des deux organismes : www.anact.fr et www.inrs.fr .

anact
  • Le réseau Anact-Aract se compose de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), établissement public administratif, sous tutelle du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social et d’un réseau de 25 associations régionales pour l’amélioration des conditions de travail (Aract). Le réseau Anact-Aract a pour vocation de mettre en capacité les salariés et directions, plus particulièrement dans les petites et moyennes entreprises, de recourir à des méthodes et outils efficaces pour améliorer les conditions de travail dans un objectif partagé : transformer à leur avantage les contraintes et défis d’aujourd’hui et de demain.
  • L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) est une association loi 1901, créée en 1947 sous l’égide de la CNAMTS, administrée par un Conseil paritaire (employeurs et salariés). De l’acquisition de connaissances jusqu’à leur diffusion, en passant par leur transformation en solutions pratiques, l’Institut met à profit ses ressources pluridisciplinaires pour diffuser une culture de prévention dans les entreprises et proposer des outils adaptés à la diversité des risques professionnels. L’action de l’INRS s’articule autour de quatre missions complémentaires : études et recherche, assistance, formation, information. L’INRS, c’est aujourd’hui 586 collaborateurs répartis sur deux sites : à Paris (210 personnes) et en Lorraine (376 personnes).

L’Anact et l’ANLCI partenaires pour 3 ans

Hervé Lanouzière, Directeur général de l’Anact et Hervé Fernandez, Directeur général de l’ANLCI ont signé un accord de partenariat le mercredi 15  juin 2016 dans les locaux de l’Anact à Lyon.

Anact et ANLCI signent pour 3 ans

La signature de cet accord a eu lieu dans le cadre de la Semaine pour la qualité de vie au travail 2016 qui porte sur le thème « Mieux travailler à l’ère du numérique », en phase avec les enjeux qui sous-tendent l’accord de partenariat.

En effet, l’évolution du travail et de ses conditions d’exercice risque de mettre toujours plus à l’écart les 2,5 millions de personnes concernées par l’illettrisme en France. Le numérique peut encore accélérer ce processus. Il peut être également une opportunité pour accompagner des changements d’organisation favorables aux individus menacés sur le marché du travail. C’est le pari pris par les deux agences nationales décidées à mener des actions communes. Actions de sensibilisation, manifestations et aussi expérimentations en entreprises.

L’Anact et l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) signent un accord de partenariat afin de favoriser la prise en compte des situations d’illettrisme dans le cadre des actions d’amélioration des conditions de travail, favorisant la réduction du stress des salariés concernés, tout en améliorant la performance des entreprises sensibilisées. Les deux agences souhaitent développer leur collaboration sur l’échange d’informations et de pratiques pour sensibiliser leurs partenaires sur les effets de l’illettrisme sur les conditions de travail, comme facteur de risque professionnel et comme frein dans le développement des parcours professionnels.

Les responsables référents de ce partenariat sont pour l’Anact, Olivier Liaroutzos (o.liaroutzos@anact.fr) et pour l‘Anlci Armelle Delample (armelle.delample@anlci.fr).

La Semaine pour la qualité de vie au travail, un rendez-vous incontournable de la vie sociale et économique française.

Déployée sur tout le territoire par le réseau Anact-Aract, elle met en lumière les actions concrètes et la réflexion menées autour des questions de développement de la qualité de vie au travail. Avec plus de 100 événements chaque année, la « Semaine pour la qualité de vie au travail », contribue concrètement à l’évolution des représentations des acteurs sociaux sur le sujet, en expérimentant des approches innovantes à leur côté.

Anact ANLCI

Philippe Naszàlyi – Daniel Bachet : “Quels modèles économiques pour sortir de la crise ?”

bachet-naszalyiSur le canton de Limours (Essonne), socialistes et sympathisants ont participé en octobre 2012 à une Conférence-Débat« Quels modèles économiques pour sortir de la crise ? » avec Daniel Bachet et Philippe Naszàlyi* qui est toujours d’actualité.

* Daniel Bachet a été directeur du département « Entreprise » au Centre d’études des systèmes et des technologies avancées (CESTA), puis chargé de mission au Commissariat général du plan. Chargé de mission à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) jusqu’en 1996, il est aujourd’hui professeur de sociologie à l’université d’Évry et chercheur au Centre Pierre-Naville.
Philippe Naszàlyi, docteur en sciences économiques, est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990. Il est professeur associé à l’université d’Évry, où il dirige des formations en alternance, et membre de l’équipe de recherche en management. Ils ont récemment rédigé ensemble «L’autre finance», un ouvrage qui pose la question de l’alternative à la banque capitaliste, démontrant que la finalité des banques et des entreprises n’étant pas de répondre aux impératifs de la Bourse mais de se mettre au service du développement de l’économie réelle.
quel_modele_economique_pour_sortir_de_la_crise

Améliorer les relations donneurs d’ordres/sous-traitants dans le secteur industriel

Conférence européenne « Améliorer les relations donneurs d’ordres/sous-traitants dans le
secteur industriel » mercredi 8 février 2012 à Lyon

L’ANACT et l’Institut Confluences organisent une conférence européenne « Améliorer les relations donneurs
d’ordres/sous-traitants dans le secteur industriel » le mercredi 8 février 2012 au siège de la Région Rhône-Alpes à Lyon, avec le soutien du CESER et du Fonds social européen.

La performance de l’entreprise industrielle et de sa filière dépend de la qualité de la relation entre donneur
d’ordre et sous-traitants. Il importe donc de soutenir cette relation avec des outils de gestion, des pratiques de concertation et des politiques d’achats qui favorisent l’articulation des enjeux
techniques, économiques et sociaux sur la chaîne de valeur.

· Quelles stratégies
développent les entreprises et filières françaises et européennes ?

· Comment les pouvoirs
publics influent-ils sur ces pratiques ?

· Quelles sont les
pratiques les plus porteuses pour l’avenir de l’industrie ?

· Comment la relation
donneur d’ordre/sous-traitant intègre-t-elle la question des conditions de travail ?

Cette conférence permettra de découvrir des cas d’entreprises issus d’une étude européenne, des exemples de
pratiques de branches et des témoignages d’experts français et européens.

Elle s’adresse aux directions des achats, directions métier des groupes, sous-traitants,
partenaires sociaux, experts et acteurs publics.


Programme et inscriptions en ligne : http://www.conferencelyon-soustraitance.com

http://www.mt02.org/dossier_Une/anact/anact_logo.jpg

L’autre finance. Existe-t-il des alternatives à la banque capitaliste ? Daniel Bachet, Philippe Naszályi


Parution : 13/10/2011
ISBN : 978-2-914968-97-3
Pagination : 348 pages
Format :14 x 22
Livre : 22.00 euros ; e-book :11.00 euros

L’autre finance
Existe-t-il des alternatives à la banque capitaliste ?

Daniel Bachet, Philippe Naszályi (dir.)

Argument
L’existence des banques relève d’une nécessité incontournable pour financer le développement économique et social. La question est de savoir de quelles banques nos sociétés ont vraiment besoin ?
Il semble que ce soit la forme de banque que nous avons connue ces dernières années et plus généralement la banque capitaliste qui pose un problème majeur.
L’objectif de cet ouvrage est de montrer que la finalité des banques et des entreprises n’est pas de répondre aux impératifs de la bourse mais de se mettre au service du développement de l’économie réelle.
Les banques coopératives répondent mieux à cet objectif que les banques classiques car elles n’ont pas le profit comme finalité prioritaire mais la production de biens et de services communs afin de privilégier les écosystèmes locaux et la consommation responsable.
La finance solidaire est une finance de proximité qui rend possible des initiatives économiques à forte utilité sociale et qui contribue au développement durable et local.
L’ouvrage évalue la portée des formes les plus significatives de « l’autre finance » en soulignant la grande force mais parfois aussi les faiblesses des expériences concrètes réalisés à ce jour en France et dans le monde (banques coopératives, microcrédit, microfinance, etc.). Cette finance s’appuie sur les valeurs de la démocratie (un homme = une voix) mais aussi sur la patience, le long terme et le risque partagée c’est-à-dire sur les idées qui créent du lien social et qui aident à vivre mieux.

Biographies
Daniel Bachet a été directeur du département « Entreprise » au Centre d’études des Systèmes et des Technologies Avancées (CESTA) puis Chargé de mission au Commissariat Général du Plan. Chargé de mission à l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) jusqu’en 1996, il est aujourd’hui professeur de sociologie à l’Université d’Evry et chercheur au Centre Pierre Naville.
Philippe Naszályi est docteur en sciences économiques. Il est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990 et professeur associé à l’Université d’Evry Val d’Essonne où il dirige notamment des formations en alternance.

Avec les contributions de :

  • Sandrine Ansart
  • Laurence Attuel-Mendès
  • Daniel Bachet
  • Imane Bari
  • Victor Grange
  • Sana Guermazi-Bouassida
  • Philippe Guichandut
  • Hichem Hamza
  • Virginie Monvoisin
  • Philippe Naszályi
  • Anaïs Périlleux
  • Bouchera Radi
  • Yann Regnard
  • André Rousseau

Sommaire
Les banques capitalistes : des résultats peu convaincants
Daniel Bachet
– Les banques de l’économie sociale : favoriser des enchaînements positifs pour le progrès humain et social
– Les conditions d’un nouveau financement solidaire, démocratique et efficace

L’autre finance bancaire ?
Philippe Naszályi
– Bref état des lieux des banques coopératives et mutualistes en France
– Le rôle des pouvoirs publics et de l’Europe en matière bancaire
– Quelle place alors, pour les banques coopératives et mutualistes ?
– Les Groupes coopératifs et mutualistes français
– À la recherche de l’âme ?
– Les bases historiques, idéologiques et religieuses du mutualisme
– La « Fondation » au xixe siècle
– Les théories fondatrices

Première partie
Les financements alternatifs : une idée neuve ?

Le développement de la microfinance en Europe : une réelle alternative aux banques capitalistes ?
Philippe Guichandut
– Un secteur récent aux objectifs variés
– Un jeune secteur qui a suivi un développement inégal au sein de l’Union européenne
– Un développement dans un contexte spécifique pour des objectifs variés
– Des acteurs très divers pour des approches non homogènes
– Une diversité des acteurs où les ONG côtoient les banques classiques
– L’absence d’un modèle de développement européen
– Des résultats modestes, qui ne pourront se développer sans une intervention publique soutenue
– Des données chiffrées relativement modestes
– Un secteur non pérenne, dépendant d’aides extérieures
– De nombreux défis à relever pour consolider les acquis
– Une clarification nécessaire du concept et de la définition de la microfinance en Europe
– Un renforcement des compétences des acteurs et donc de leur professionnalisation
– La nécessité de renforcer la transparence et la mesure de la performance sociale
– La capacité d’absorption de nouvelles formes de financement
– Une adaptation nationale du cadre réglementaire
– Un renforcement de la visibilité du secteur
– En conclusion…

Quelles nouvelles finalités institutionnelles pour les banques et pour les entreprises ?
Daniel Bachet
– Le financement des entreprises par les banques face à la crise
– Vers un système socialisé du crédit sous contrôle public
– Finalité institutionnelle de l’entreprise et nouveaux critères de gestion

L’altération du métier du banquier
Sandrine Ansart et Virginie Monvoisin
– Macrofinance et accompagnement de la production : une tradition oubliée
– L’accompagnement de l’activité de production
– La question de la constance du métier de banquier et de sa dénaturation
– Les alternatives aux banques traditionnelles/capitalistes. Quelle problématique pour les banques coopératives et les IMF ?
– Les banques coopératives et l’accompagnement de la production : la tradition maintenue
– La microfinance et l’accompagnement de la production : la tradition retrouvée
– La convergence des modèles alternatifs bancaires vers la finance classique : la fin d’une tradition ?
– La convergence des banques coopératives : d’une tendance à la démutualisation au risque d’une dénaturation du modèle ?
– La convergence de la microfinance : d’une tendance à l’institutionnalisation à la dénaturation du modèle
– Conclusion

Microcrédit et religion : complémentarité ou incompatibilité ?
Laurence Attuel-Mendès
– À l’origine des institutions de microfinance actuelles, des précurseurs religieux pratiquant des taux d’intérêts élevés justifiés
– L’origine des institutions de microfinance
– La justification des taux d’intérêts élevés
– Les fondements théologiques de la prohibition de l’usure et leur évolution
– Le judaïsme
– La chrétienté
– L’Islam
– Conclusion

Seconde partie
Les financements alternatifs : des organisations innovantes ?

De la Société financière de la Nef à la Banque éthique européenne, la croissance d’une structure coopérative
Victor Grange
– Créée par des militants, l’association, puis la coopérative de la Nef tente de transformer la relation financière en vecteur de lien social
– (1978-1988) Création de l’association mue par un projet social de changement de la relation financière
– (1988-2005) Transformation en établissement financier, une contrainte qui devientune opportunité
– (2005-2010) La Nef perçoit « enfin » la possibilité de devenir banque, mais doit gérer la contradiction entre l’efficacité économique et le maintien de son projet initial
– Un développement rapide qui implique des changements d’échelle
– Le projet de banque l’oblige à se redéfinir
– Conclusion

La gouvernance d’une banque coopérative
André Rousseau et Yann Regnard
– Les normes et pratiques coopératives à l’aune du pouvoir de l’actionnaire : un contrôle différent
– Les relations d’agence dans une entreprise à gouvernance coopérative
– Les modes de résolution des conflits dans une coopérative
– Le Crédit mutuel : un contrôle spécifique par accommodement avec les principes de la gouvernance coopérative
– Les sources de notre réflexion
– Une organisation paradoxale
– Des différences fragiles mais potentiellement structurantes
– Conclusion

Le cas des coopératives d’épargne et de crédit en Afrique de l’Ouest
Anaïs Périlleux
– Les problèmes de gouvernance
– Les organes de gouvernance, éléments clés du système de gouvernance
– Une diversité de mécanismes de gouvernance
– Mécanismes intentionnels spécifiques
– Les mécanismes spontanés spécifiques
– Les mécanismes de gouvernance intentionnels non spécifiques
– Les mécanismes de gouvernance spontanés non spécifiques
– L’évolution du système de gouvernance avec la croissance
– Conclusion

Conclusion
Pour un « autre » avenir !
Daniel Bachet et Philippe Naszályi

Bibliographie

Commander l’ouvrage

Revue Travail & Changement : n° spécial services à la personne

8984377La revue Travail & Changement, bimestriel édité par l’ANACT, consacre son numéro de  novembre/décembre 2011 au secteur des services à la personne : la qualité en question, les conditions de travail à la loupe, une opération ANACT-ANSP (Agence Nationale des Services à la Personne)…

L’ANSP a fait appel à l’ANACT il y a 4 ans pour réfléchir aux mesures permettant d’améliorer la qualité de service des structures et les
conditions de travail des salariés. Zoom sur les particularités de ce secteur avec une attention particulière portée à l’encadrement de proximité.

Quels modèles économiques pour sortir de la crise ? par Daniel BACHET et Philippe NASZALYI

Voici la vidéo de la conférence-débat sur le thème Quels modèles économiques pour sortir de la crise
avec Daniel BACHET et Philippe NASZALYI du samedi 6 octobre à 20h30 réalisée au Château de Fontenay les Briis.

Daniel Bachet a été directeur du département « Entreprise » au Centre d’études des systèmes et des technologies avancées
(CESTA), puis chargé de mission au Commissariat général du plan. Chargé de mission à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) jusqu’en 1996, il est aujourd’hui
professeur de sociologie à l’université d’Évry et chercheur au Centre Pierre-Naville.
Pour sa part, Philippe Naszàlyi, docteur en sciences économiques, est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990. Il est professeur associé à l’université d’Évry, où il dirige des
formations en alternance, et membre de l’équipe de recherche en management.

Ils ont récemment rédigé ensemble « L’autre finance », un ouvrage qui pose
la question de l’alternative à la banque capitaliste, démontrant que la finalité des banques et des entreprises n’étant pas de répondre aux impératifs de la Bourse mais de se mettre au service du
développement de l’économie réelle.