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Conférence des grandes écoles | CGE
La Conférence des grandes écoles est une association française d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche créée en 1973 par douze écoles françaises

SKEMA Business School 25e du classement du Financial Times

Le Financial Times vient de publier son Classement annuel mondial 2018 des programmes Masters in Management. Présente dans ce palmarès depuis sa création en 2009, SKEMA Business School se classe 25e sur 100 institutions pédagogiques internationales cette année et progresse ainsi de 10 places par rapport à l’édition 2017.

SKEMA Business School en progression

L’école SKEMA Business School était en effet au 26e rang en 2016, 35e en 2017 et reprend sa place à cette 25e place cette année. A noter, en guise de réflexion, que les périmètres changent, le nombre d’écoles, de même que les critères de classification.

SKEMA Business School se hisse également à la 5e place parmi les 25 meilleures Grandes Écoles françaises représentées.

Dans ce panorama mondial, SKEMA se distingue particulièrement sur plusieurs critères :

  • La mobilité internationale des étudiants (International Mobility): l’école gagne une place et se situe au 17e rang
  • Les objectifs atteints par les diplômés grâce à leur diplôme (Aims achieved): SKEMA progresse de 12 places et se situe au 20e rang mondial
  • La proportion d’étudiantes (Female students)en comparaison des étudiants : SKEMA se classe 13e
  • La féminisation du corps professoral (Female Faculty): SKEMA figure en progression de 4 rangs sur ce critère et se classe 21e

Une progression qui fait écho au modèle pédagogique que développe SKEMA et qui s’appuie sur les trois nouvelles académies autour desquelles se déploie désormais le corps professoral de l’école : innovation, globalisation, digitalisation.

Alice Guilhon, Directrice Générale de SKEMA et Présidente du Chapitre des Ecoles de Management de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) se réjouit de ce résultat : « Si nous ajoutons à ce palmarès notre 4e place dans le dernier classement mondial du FT sur les formations en Finance (programme MSc Financial Markets and Investments), la pertinence de notre modèle se voit renforcée».

SKEMA Business School

6 mesures pour accroître l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur

Pour la première fois et pour répondre à un contexte international de plus en plus concurrentiel, la Conférence des Présidents d’Université (CPU), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), la Conférence des grandes écoles (CGE) et le Forum Campus France proposent conjointement à la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation six mesures pour accroître l’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur auprès des étudiants étrangers.

Pour plus d’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur

Ces propositions présentée à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, par les trois conférences et le forum Campus France portent sur :

  • le renforcement des bourses du gouvernement français ;
  • une campagne mondiale de communication ;
  • une augmentation des moyens alloués aux établissements pour l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers ;
  • une simplification des processus de candidature et le développement de formations innovantes ;
  • une simplification du séjour des étudiants et jeunes chercheurs étrangers ;
  • le développement de la mobilité sortante des étudiants français.
Frédérique Vidal enseignement supérieur
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (photo du Gouvernement)

Le texte commun détaillant chacune de ces six mesures a été remis ce matin à Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, à l’occasion des Rencontres de la Recherche et de l’Innovation de Campus France. Cet événement se tient du Lundi 3 Juillet au Mercredi 5 Juillet à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

Pour information : selon l’Unesco, le nombre d’étudiants en mobilité diplômante dans le monde a été multiplié par deux en douze ans, passant de 2 170 000 en 2002 à 4 300 00 en 2014. Après plusieurs années, comme troisième pays de destination, derrière les USA (842 000 étudiants) et le Royaume-Uni (428 000), la France vient de passer à la quatrième place derrière l’Australie (266 000).

Chiffres clés de la mobilité internationale des étudiants

PJ : la note commune CPU/CDEFI/CGE/Forum Campus France sur les mesures nécessaires pour accroître l’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur

  • À propos de la CPU
    Fondée en 1971, la Conférence des présidents d’université (CPU) rassemble les dirigeants exécutifs des universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche afin de porter la voix et les valeurs des universités dans le débat public. Elle comprend actuellement 130 membres (présidents d’université, directeurs d’écoles normales supérieures, d’INP, d’INSA, administrateurs généraux) mais également des membres associés.
    Force de proposition et de négociation auprès des pouvoirs publics, des différents réseaux de l’enseignement supérieur et de la recherche, des partenaires économiques et sociaux et des institutions nationales et internationales, la CPU réagit aux évolutions du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche et propose des éléments de transformation.
    Dans un contexte de profondes mutations du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, la CPU a également un rôle de soutien aux présidents dans leurs nouvelles missions et de promotion de l’Université française et de ses valeurs en France et à l’étranger.
    Pour en savoir plus : www.cpu.fr
  • À propos de la CDEFI
    Fondée en 1976, la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) réunit l’ensemble des directeurs et directrices des établissements ou composantes d’établissements, publics ou privés, accrédités par la Commission des titres d’ingénieur (CTI) à délivrer le titre d’ingénieur diplômé. Elle a pour principale mission d’étudier tous sujets relatifs au métier et à la formation des ingénieurs, ainsi qu’au développement de la recherche et à la valorisation de celle-ci. Elle a, de plus, vocation à promouvoir l’Ingénieur de l’école française, dans le monde comme en France. Ainsi, la dimension internationale est au cœur de ses préoccupations, notamment dans l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche.
    Pour en savoir plus : www.cdefi.fr 
  • À propos de la CGE
    Créée en 1973, la Conférence des grandes écoles (CGE) regroupe 223 établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et étrangers, représentant tout le spectre des formations supérieures en Grandes écoles de niveau Master et au-delà. Assurant une formation de masse (41 % des Masters délivrés chaque année en France) et de recherche intensive, les Grandes écoles mettent en cohérence un projet pédagogique en fonction du profil de l’étudiant et des débouchés professionnels. Think tank pour l’enseignement supérieur et la recherche, et défenseur des intérêts des Grandes écoles, la Conférence accrédite aussi des formations (MS, MSc, BADGE, CQC). Les 265 membres de la CGE (Grandes écoles, entreprises et organismes) permettent à la France de proposer une offre de formation et de recherche à déclinaisons multiples.
    Pour en savoir plus : www.cge.asso.fr
  • A propos du Forum Campus France
    Prévu par le décret constitutif du 30 décembre 2011, le Forum Campus France permet l’association la plus large de tous les établissements français susceptibles de représenter à l’étranger la qualité et l’originalité de notre enseignement supérieur.
    Les établissements d’enseignement supérieur, regroupés au sein de ce Forum, sont chargés d’émettre des recommandations au conseil d’administration pour la promotion à l’international de l’enseignement supérieur français.
    La coordination des travaux du Forum Campus France, est assurée par un Bureau, présidé par un représentant de la Conférence des Présidents d’Université (CPU) et de deux vice-présidents issus respectivement de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) et de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI).
    Aujourd’hui, le Forum est constitué de 342 établissements d’enseignement supérieur français.
    Pour en savoir plus : www.campusfrance.org

IngénieurES

La désaffection des filles vis-à-vis des études scientifiques et des écoles d’ingénieurs – excepté dans certaines disciplines spécifiques telles que l’agronomie ou la chimie/biologie – est un des phénomènes flagrants des inégalités culturelles et éducatives de notre société.
Pour informer un large public et le convaincre de la capacité des filles à mener des études scientifiques et techniques, à intégrer des écoles d’ingénieurs et à réussir dans les métiers de l’ingénierie, la CGE lance une opération nationale avec ses écoles membres.
Au cours du mois de mars 2007, des conférences-débats seront organisés dans différentes régions par 21 écoles membres de la CGE pour faire un état des lieux sur la question, partager l’expérience des étudiantes en écoles d’ingénieurs, des femmes ingénieures en activité, des responsables d’entreprise et répondre aux interrogations des élèves, des professeurs et des conseillers d’orientation du secondaire
Sont invités à ces débats :
Tous les professeurs, élèves et parents d’élèves des lycées, les principaux de collèges, les représentants des CIO et des SIF (Services d’information des familles de l’enseignement secondaire privé), etc. en partenariat avec les rectorats, les délégués régionaux, les associations de femmes ingénieures, etc.
Manifestations prévues :
8 mars à l’Ecole supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile à Levallois-Perret
8 mars à l’Ecole supérieure d’informatique, électronique, automatique à Paris
15 mars à l’ENS des télécommunications de Bretagne à Brest (avec l’ENS de Chimie de Rennes)
21 mars à l’Institut d’Optique – graduate school à Palaiseau (avec l’Ecole Polytechnique Palaiseau, Supélec Gif-sur-Yvette, HEC Jouy-en-Josas, IFIPS Formation d’Ingénieurs de Paris Sud Orsay)
21 mars à l’
Ecole supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile à Laval (avec l’Ecole supérieure d’informatique, électronique, automatique)
24 mars à l’ENS d’Ingénieurs en informatique, automatique, mécanique, énergétique, électronique à Valenciennes
27 mars à l’ENS d’Electronique, informatique et radiocommunications à Bordeaux (avec l’Ecole nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux)
– 29 mars à l’ENS des Arts et Métiers à Paris (avec l’EPF Ecole d’ingénieurs à Sceaux, l’Ecole d’ingénieurs des technologies de l’information et du management à Villejuif, l’Ecole Supérieure d’informatique, électronique, automatique à Ivry,
Télécom INT et INT Management à Evry
31 mars à l’ENS de Chimie à Lille
13 avril à l’Ecole supérieure d’ingénieurs en génie électrique de Rouen (avec l’Institut National des Sciences Appliquées de Rouen)

Organisation de la nouvelle université

La Confédération des Grandes Ecoles estime que le projet de texte portant organisation de la nouvelle université comporte des avancées résolument
positives propres à doter les établissements d’enseignement supérieur et de recherche français des moyens leur permettant d’assumer leurs missions fondamentales et de faire face à la compétition
internationale. Certaines dispositions de ce projet ont d’ailleurs été expérimentées depuis longtemps et avec succès par les Grandes Ecoles ; d’autres, tout aussi positives, mériteraient
certainement de ne pas être limitées aux seules universités, mais d’être étendues à l’ensemble des EPSCP.
 
La gouvernance des universités (titre III)
Les nouvelles dispositions relatives aux trois conseils favoriseront le fonctionnement des universités grâce à une gouvernance plus resserrée.
Soulignons notamment :
la limitation à 20 du nombre des membres du Conseil d’Administration, même si le poids
des personnalités extérieures à l’établissement (35%) est encore insuffisant.
le renouvellement possible du mandat du Président, ainsi que l’extension de certaines
de ses prérogatives (telles que le droit de véto dans les processus de recrutement, article 6).
En revanche le chapitre 4, qui traite des diverses composantes des universités, ne précise pas suffisamment les prérogatives et le degré
d’autonomie (pédagogique, administrative et financière) des écoles ou des instituts internes, alors que ceux-ci ne peuvent exprimer leurs spécificités que sur la base de ces marges de
manœuvre.
 
Les nouvelles responsabilités des universités (titre III)
L’affectation d’une dotation globale de l’État, distinguant les montants affectés à la masse salariale, des autres crédits de fonctionnement et
des crédits d’investissement, est une avancée décisive en cohérence totale avec la mise en place de la LOLF. Le Conseil d’Administration se voit accorder deux prérogatives
essentielles :
– la possibilité de définir les principes généraux de répartition des obligations de service des personnels d’enseignement et de recherche entre ces deux
activités et d’autres missions, ce qui donnera à l’établissement une plus grande souplesse, adaptée à l’évolution de ses missions,
– la possibilité de créer des dispositifs d’intéressement permettant d’améliorer la rémunération des personnels, ce qui est de nature à créer une
dynamique positive de reconnaissance de l’engagement des personnels dans des tâches d’intérêt collectif.
Les mesures de l’article 19 concernant l’engagement des étudiants dans des missions d’accueil des nouveaux venus, d’animation de la vie
universitaire, d’aide à l’insertion professionnelle, d’activités de tutorat ou de service en bibliothèque…, permettront de renforcer les synergies entre les étudiants, les personnels et les
instances dirigeantes de l’établissement. Elles contribueront à développer chez ces étudiants des compétences comportementales et managériales.
L’article 22 apporte une nette évolution dans le recrutement des enseignants chercheurs par rapport à la situation actuelle, bien qu’on puisse
regretter l’absence dans le comité de sélection de personnalités autres que les enseignants-chercheurs et les chercheurs. Ce point est d’autant plus étrange que le texte témoigne par ailleurs
d’une volonté d’ouverture des comités de sélection, puisque la moitié de leurs membres sont extérieurs à l’établissement.
L’article 26 prévoit que l’Etat peut transférer aux établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel qui en font la
demande la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers qui leur sont affectés ou qui sont mis à leur disposition ; cependant les conditions d’exercice de la responsabilité juridique
et financière de ce transfert méritent d’être explicitées.

La CGE salue positivement l’esprit de ce projet de loi qui engage l’université française dans la voie d’une plus grande efficacité et d’une
gouvernance plus performante au service de son développement. Elle souhaite que les Grandes Ecoles puissent bénéficier de certaines mesures nouvelles et positives du projet, tout en conservant les
spécificités et les points forts de leur modèle.

La Conférence des Grandes Ecoles soutient CampusFrance et réaffirme la dimension internationale des grandes écoles

Longtemps la France a manqué d’un outil de promotion internationale de son enseignement supérieur à l’image du DAAD (l’Office allemand d’échanges
universitaires) ou du British Council.
La création de CampusFrance et sa coopération avec les organismes et les conférences d’établissements impliqués dans l’accueil des étudiants
étrangers, montre la volonté du gouvernement d’intensifier le rôle de l’enseignement supérieur français sur la scène internationale et de proposer aux futurs candidats une visibilité de
l’enseignement supérieur français grâce à ce guichet unique.
Chaque année les enquêtes diverses montrent que la France tient son rang comme pays d’accueil d’étudiants étrangers et que les échanges à tout
niveau s’intensifient : la qualité des formations françaises est reconnue et, en dépit de leur petite taille, les grandes écoles s’exportent :
Selon l’enquête de la CGE sur la mobilité de l’année 2005-06 :
26667 étudiants étrangers étaient présents dans les grandes écoles
15250 étudiants des grandes écoles ont étudié à l’étranger
17533 ont effectué un stage dans une entreprise étrangère
Les grandes écoles multiplient :
·les conventions bilatérales,
·les doubles diplômes et les diplômes conjoints
·des parcours attractifs élaborés pour les étrangers
·les projets de recherche internationaux
·les délocalisations de leurs formations
·des formations sur mesure pour faciliter le recrutement de cadres français ou étrangers
dont les entreprises ont besoin et s’associer ainsi au développement économique de la France à l’étranger.
Les bureaux CampusFrance à l’étranger ont donc un rôle essentiel pour appuyer les établissements dans leur action. La politique publique de
CampusFrance qui consiste en un travail de coordination de l’ensemble des acteurs de la mobilité en France et à l’étranger à travers une charte de qualité, commence à porter ses fruits.
La Conférence des Grandes Écoles, qui est membre de son conseil d’administration, renouvelle son soutien à
CampusFrance            

Nouveau Mastère en management des risques

Après le Mastère Spécialisé (MS) autour de l’Informatique et des Libertés, l’ISEP poursuit
sa réflexion autour de la maîtrise de l’information et de l’évolution du métier d’ingénieur. En janvier prochain, l’école d’ingénieurs ouvre un programme novateur : le  MS
en «  management des risques par l’intelligence économique », accrédité par la CGE.

L’objectif de ce Mastère est de permettre aux acteurs impliqués dans les différents aspects
du management du « risque sécuritaire global » – anticipation, identification, prévention et gestion -, de mettre en œuvre les concepts, moyens et outils offerts par l’intelligence
économique. Cette formation généraliste de 9 mois, à temps partiel, bénéficie du partenariat de l’association du Forum ATENA, de l’IFIE (Institut Français d’Intelligence Economique) et du Cercle
d’Intelligence Economique du MEDEF Ouest Parisien. Elle s’adresse à toute personne confrontée à la gestion des risques dans son travail.

 

Une approche novatrice

Selon Alain Juillet, Haut Responsable chargé de l’Intelligence Economique au Secrétariat Général de la Défense Nationale,
l’intelligence économique (IE) se définit comme : « la maîtrise et la protection de l’information stratégique pour tous les acteurs économiques ». L’IE s’attache à la bonne
utilisation de l’information par l’entreprise, à la fois en interne et en externe, comme par exemple la veille, le knowledge management, l’informatique décisionnelle, le lobbying, etc.

Par ailleurs, les professionnels de l’intelligence économique ont constaté que les catastrophes sont souvent causées par
un défaut de circulation, d’acquisition ou de traitement de l’information. Ils ont également noté que bien souvent, lorsqu’elles subissent des attaques ou craignent un risque, les organisations
s’adressent aux professionnels de l’IE.

Selon les analyses de l’ISEP et d’experts sur le sujet, l’IE se révèle être un outil au service du « Management des
Risques » (Risques de sûreté, de sécurité, environnementaux et managériaux). Les professionnels du secteur, (le Forum ATENA, l’IFIE – l’Institut Français d’Intelligence Economique – et le
Cercle d’Intelligence Economique du MEDEF Ouest Parisien) ont très vite apporté leur soutien à l’ISEP dans ses démarches de mettre son expertise au service des besoins du marché. En effet, le
« Management des Risques » est au sommet des préoccupations actuelles des organismes (entreprises, collectivités territoriales, institutions), en particulier en raison des
réglementations de plus en plus contraignantes et de la « judiciarisation » de l’économie.  

Le Mastère Spécialisé de l’ISEP « en management des risques par l’intelligence économique » est la seule
formation de ce niveau en France à faire la synthèse de ces deux notions pour former les managers généralistes des risques, d’aujourd’hui et de demain. De plus, elle s’inscrit naturellement dans
la continuité du MS en Management et Protection des Données à Caractère Personnelle, qui prépare déjà au risque juridique, d’image et de sécurité des systèmes d’information.

 

Une formation avant-gardiste

La formation, répartie sur 9 mois à temps partiel (soit 600 heures au total), sera animée par des experts et des
consultants en activité, tous sélectionnés par un Comité de pilotage (dont font parti entre autres Bernard Besson, chargé de mission auprès du Haut Responsable à l’IE et Jean-Claude Possin, tous
deux auteurs du livre « l’Intelligence des Risques » aux éditions de l’IFIE). La formation bénéficie donc d’un fort ancrage dans le monde professionnel.

Elle s’adresse en particulier aux responsables du système d’intelligence économique, aux responsables de gestion des
risques, aux auditeurs de système d’intelligence économique, mais également à toute personne confrontée aux risques dans leur travail au quotidien (Directeur de la communication qui doit établir
une communication de crise, etc.).

L’enseignement s’articule autour de 4 grandes thématiques, subdivisées en modules :

Les finalités de l’intelligence économique : intelligence économique, information et risques ; économie de l’information et de la connaissance ; les praticiens et les
acteurs de l’intelligence économique ; etc.

Le projet d’intelligence économique : le management du système d’intelligence économique ; le management de l’organisation par l’intelligence économique ;
l’audit d’intelligence économique ; etc.

L’intelligence des risques : l’intelligence économique au service de la prévention des risques ; la « veille sécuritaire » et le « risque
sécuritaire global » ; les risques de sûreté ; la protection du patrimoine et la propriété intellectuelle ; etc.

La prévention des risques et la protection : l’intelligence des risques au service de la détection, identification, prévention, hiérarchisation et de la mission protection de
l’entreprise ; la cellule de gestion de crise, de sortie de crise, etc.

Les cours théoriques s’accompagnent d’applications pratiques, les « projets transversaux », portant sur la
pratique du métier en situation réelle :

– Intelligence économique sur une zone géographique

– Analyse du système d’intelligence économique d’une entreprise réelle

– Analyse du risque d’une entreprise réelle

– Jeu de rôle de simulation de crise et management du risque.

Enfin, un stage d’un minimum de 4 mois et la rédaction d’une thèse professionnelle complètent la formation.

 

Informations complémentaires :

14 950 € pour les jeunes diplômés

14 950 € H.T. pour les autres situations

Accessible en formation initiale ou en formation continue, avec possibilité de continuer à exercer une activité
professionnelle en parallèle.

http://www.isep.fr

La CGE et la CNGE fusionnent

La Conférence des Grandes Ecoles (CGE) et le Comité National pour le Développement des Grandes Ecoles (CNGE)
fusionnent

 

L’association CNGE a été créée en octobre 1970 à l’initiative de chefs d’entreprise, de
directeurs de Grandes Ecoles et de présidents d’associations d’anciens élèves.

 

Le CNGE réunissait :


w
          Plus
de 80 dirigeants d’entreprises ou de groupements professionnels,


w
          Près
de 130 directeurs d’écoles d’ingénieurs ou de haut enseignement commercial,


w
          Les
représentants des fédérations à l’échelon national des anciens élèves d’écoles d’ingénieurs et de management, représentant 350.000 cadres supérieurs, et 50 des principales associations d’anciens
élèves.

 

L’association CGE, créée en 1973, compte plus de 200 écoles d’ingénieurs, de haut
enseignement commercial et de spécialités diverses.

 

Les deux associations – amies depuis plus de 30 ans ! – avaient une délégation
générale commune et travaillaient conjointement sur des objectifs similaires :

 


w
            Promouvoir, sous toutes leurs formes, le développement et le progrès permanent des établissements
supérieurs, publics ou privés, qui préparent les cadres du monde économique après une sélection et par une formation multidisciplinaire appropriée ;


w
          Etre
un lieu de référence et une interface entre les acteurs du monde des écoles, les  pouvoirs publics et la représentation nationale ;

w                    Apporter une contribution au débat général sur le système éducatif français et européen ;

w                    Réaliser des études et mettre en place des indicateurs d’évolution de la vie des écoles et des
parcours professionnels de leurs diplômés.

 

Le 16 décembre, le CNGE et la CGE ont fusionné. La nouvelle CGE regroupera désormais
grandes écoles, entreprises, associations d’anciens élèves et autres organismes.

 

Par cette fusion, les deux associations mettent leurs moyens au service de leurs
objectifs communs, renforcent leurs relations avec le monde du travail, en associant encore plus étroitement les entreprises. Partenaires naturels des écoles, elles sont déjà fortement impliquées
dans leurs activités de recherche, dans l’observation de l’évolution des métiers et de la société et leurs conséquences sur les formations, dans les démarches pour l’égalité des chances et
 la diversité.

Les nouveaux statuts portent sur les fonds baptismaux un comité d’orientation
stratégique, présidé par une personnalité du monde économique, qui définira les grands axes de positionnement et d’action.

 

Ce regroupement sera l’occasion de synergies multipliées et d’une plus grande
efficacité au service de l’enseignement supérieur français et de sa contribution au développement économique et scientifique de notre pays.

 

Note d’orientation générale de P. Tapie, nouveau président de la CGE

Texte intégral, repris de la conférence de presse du 23 juin 2009, intitulé Début de présidence de la CGE

 

« Au moment où débute ma présidence de la CGE, je partirai de quatre grandes remarques et de cinq
convictions.

 

Remarques :

 

1 – Les enjeux de
l’enseignement supérieur, du développement des compétences et des qualifications, de la recherche et de l’innovation, n’ont sans doute jamais été reconnus comme aussi stratégiques qu’aujourd’hui
en France. Notre pays est entré dans le temps de l’économie de la connaissance : ceci est reconnu par tous. Dans ce cadre, la désaffection des élèves pour les études scientifiques, en
contradiction avec la demande de main d’oeuvre scientifique et technique qualifiée qui ne cesse d’augmenter, représente un défi national.

 

2 – La loi LRU apporte un
certain nombre d’avancées dans la responsabilisation des établissements d’enseignements supérieurs en donnant une plus grande marge d’autonomie aux établissements concernés, dont un assez grand
nombre de grandes écoles. Celles ci souhaitent s’engager résolument dans l’appropriation des nouveaux outils mis en place par la loi et souhaitent bénéficier des transferts de compétences
proposés. Les écoles concernées souhaitent un accompagnement positif et constructif de la tutelle dans la phase transitoire. Certaines résistances apparues récemment à l’application de la LRU ont
été surmontées, ce dont nous nous réjouissons pour tous les établissements de l’enseignement supérieur. IL faudra sans doute continuer à progresser sur le chemin de l’autonomie.

 

3 – De nombreuses
contre-vérités continuent à circuler au sujet des grandes écoles :

Les grandes Ecoles ne se limitent pas à quelques écoles historiques parisiennes mais sont réparties sur l’ensemble
du territoire

Il existe une recherche d’excellence dans les établissements de la Conférence des Grandes Ecoles.

Ces établissements représentent un flux de 25 % du total des docteurs diplômés chaque année en France, et plus de
50% de ceux diplômés dans leurs secteurs. Les laboratoires des écoles mobilisent des milliers de chercheurs et un certain nombre de ceux-ci font partie des fleurons internationaux de leurs
disciplines.

L’ouverture sociale est un souci constant des grandes écoles et leurs résultats, dans ce domaine, sont tout à fait
méconnus : Lorsque l’on observe les éléments comparables, à savoir les flux de diplômés à bac +5, les biais de sélection sociale sont identiques dans les écoles et dans les autres formations
diplômantes de ce niveau. C’est donc dans la capacité même des personnes et dans les orientations scolaires dont elles ont fait l’objet, qu’il faut rechercher les discriminants sociaux dont la
France est malheureusement dépositaire, mais non dans l’opposition stérile de systèmes de formation à l’enseignement supérieur.

Les grandes écoles correspondraient à un petit dispositif de formation, trop petit au regard des exigences
internationales. Il faut rappeler à cet endroit que les écoles délivrent un tiers de tous les diplômes de niveau master délivrés en France chaque année. Les Grandes Ecoles ont très rapidement mis
en place les différentes dispositions et organisations propres à l’espace européen d’enseignement supérieur souvent dénommé « processus de Bologne ». A ce jour elles ont réorganisé leurs cursus,
développé grandement la mobilité étudiante et enseignante, proposent un supplément au diplôme, intègrent l’international dans leurs projets stratégiques…

Si les acteurs individuels sont de tailles variables, la variété de ces tailles peut correspondre à la variété des
destinations professionnelles auxquelles préparent ces écoles. Des tailles moyennes permettent souvent une personnalisation des études et une relation aux PME plus difficile dans des institutions
de grande taille. L’enjeu d’aménagement du territoire est conséquent, et les écoles représentent souvent un élément catalytique de leur espace. L’ensemble des dispositifs des grandes écoles est
tout sauf petit en tant qu’acteur de l’enseignement supérieur en France, même si la question de la taille unitaire souhaitable pour les acteurs, selon les fonctions universitaires à accomplir,
est légitime.

Il est faux de dire qu’à l’étranger, seul un dispositif de grandes universités pluridisciplinaires serait la règle.
Il existe des universités scientifiques et technologiques de grande qualité regroupant seulement 2000 étudiants. De nombreuses business schools dans le monde sont petites et autonomes,
non inscrites à l’intérieur d’une grande institution universitaire ; elles peuvent regrouper quelques centaines d’étudiants et être mondialement célèbres. Nous ne sommes pas les seuls dans ce
type d’écoles qui, lorsqu’elles existent à l’étranger, correspondent souvent à des institutions d’élite. L’élite se caractérise davantage par l’intensité critique que par la masse
critique.

 

4 – La France ne sait pas
toujours reconnaître les atouts internationaux dont elle dispose.

L’intégration entre la formation universitaire et la formation professionnelle telle qu’elle est déployée dans les
grandes écoles, est enviée à l’étranger.

La France a su garder une haute sélectivité dans ses formations d’ingénieurs, ce qui n’est plus toujours le cas dans
les pays avancés ; en fait, seules l’Allemagne et la France continuent à être dans ce cas. Dans la plupart des pays, cette sélectivité s’applique à l’entrée dans l’enseignement supérieur (au
moins dans les Universités d’élite qui sont très souvent citées). Pratiquée par nos grandes écoles en France, elle conduit à un parcours de la réussite (en opposition à la sélection par l’échec
pratiqué dans les formations non sélectives, drame social des jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme ni aucune qualification professionnelle).

Pour des formations au management, aux sciences et aux disciplines techniques, le dispositif classes préparatoires +
grande école manifeste une très grande pluridisciplinarité au regard de leurs équivalents internationaux. Pluridisciplinarité

entre de multiples sciences pour les écoles d’ingénieurs, enrichies de disciplines de sciences humaines et sociales.
Pluridisciplinarité entre histoire, philosophie, mathématiques et langues vivantes, comme socle des études des écoles de management grâce aux classes préparatoires.

Les grandes écoles françaises sont à la pointe mondiale du niveau d’exigence d’internationalisation imposé à chacun
de leurs étudiants.

Les grandes écoles vivent comme constitutive, dans une grande diversité de modèles, l’autonomie institutionnelle
inscrite au coeur de leur identité.

L’intégration entre les entreprises et les écoles, le lien avec l’emploi préparé par un enseignement renouvelé et
pertinent, est organisée dans les grandes écoles françaises d’une manière exemplaire au regard d’autres lieux internationaux. Si dans des modèles internationaux, les systèmes de financement par
des chaires du mécénat, sont mieux avancés qu’en France, en revanche, l’intégration des besoins des entreprises et des organisations publiques vers les projets pédagogiques eux-mêmes, est
exceptionnellement avancée dans les dispositifs des grandes écoles françaises. De même la recherche contractuelle et le transfert de technologie se sont considérablement développés dans ces
écoles ; on sait que ce point est névralgique dans notre pays.

 

Convictions :

 

1 – Les grandes écoles doivent
promouvoir ce qu’elles sont. Nous faisons de la recherche et il faut que ceci soit mieux connu des chercheurs les plus exigeants, y compris de l’Académie des Sciences. Il nous faut promouvoir à
l’étranger ce modèle de formation de mastère spécialisé qui représente un “post master degree” et qui, dans le contexte des évolutions de Bologne, constitue une opportunité remarquable,
en particulier en Europe. Les qualités de nos formations sont déjà perçues de l’étranger puisque nos grandes écoles accueillent des élèves en provenance du monde entier, qui ont fait le choix
positif de les rejoindre dans un marché très concurrentiel au niveau mondial. Leur choix conforte nos points de vue quant au positionnement stratégique et aux performances de ce modèle
d’organisation d’enseignement supérieur et de recherche.

Il nous faut mieux promouvoir à l’étranger le modèle de formation intégrée entre l’entreprise et l’institution
universitaire, le concept de stage correspondant à une originalité de nos formations, le mot français de « stage » représentant une richesse et une exigence pédagogique intégrée très supérieure à
la version anglaise « d’internship ».

Vis-à-vis des journalistes, nous devons mieux expliquer la diversité de nos écoles et de leurs projets, la richesse
de leur couverture du territoire et des milieux professionnels extraordinairement variés qu’elles servent, tant en termes de secteur que de taille d’entreprises.

Enfin, nous représentons souvent une étape importante de la chaine de valorisation du savoir dans le lieu de la
recherche technologique ou managériale. Cet espace est souvent mal organisé en France, voire inexistant. Il s’agit de faire reconnaître notre action.

Une information à jour et pertinente entre les écoles membres de la Conférence et la Conférence est indispensable
afin de disposer de données consolidées.

A partir de nos réalisations et de nos expériences, la CGE souhaite amplifier son action propre de benchmarking, de
think tank, de propositions pour notre pays, pour toutes les questions qui traitent de ses métiers tels que définis par les missions universitaires. Il nous faut mieux exprimer combien nous
préparons à des métiers variés, où tous les goûts et talents peuvent trouver leur place. Manifester notre connaissance des métiers, et l’ouverture de nos formations vers une diversité des
horizons professionnels que nous servons, représente sans doute une voie de progrès pour que chacun puisse se dire « vu mes goûts, pourquoi pas moi dans telle école ? »

Par ailleurs, toujours en ce qui concerne l’emploi, nous avons à banaliser l’entreprenariat. Pour la France, la
préparation d’un nombre croissant de jeunes à une culture de l’innovation, l’entreprenariat, la valorisation, la création d’entreprises, ce que nos écoles savent particulièrement réaliser,
représente un enjeu immense. D’autres pays savent mieux que nous créer de nouvelles entreprises qui en 30 ans rassembleront plus de 100 000 salariés : pourquoi cela serait-il impossible en France
? L’émergence de pays à main d’oeuvre qualifiée peu onéreuse, et la crise mondiale, nous obligent à inventer.

 

3 – Nous devons exiger pour
nous le respect des principes de la République. La discrimination du droit à agir en tant qu’acteurs universitaires, au regard du statut administratif des établissements, doit cesser.

L’ostracisme parfois subi dans certains PRES doit être dépassé.

Enfin, nous devons redresser, chaque fois que cela est nécessaire, les informations inexactes diffusées par erreur
ou omission.

 

4 – L’enjeu du mérite
républicain et de la qualification des personnes constitue notre enjeu collectif d’universitaires. L’enjeu plus large de la qualification des jeunes, et tout particulièrement des 150 000 jeunes
exclus aujourd’hui d’une qualification à l’issue de leurs études, ne peut nous être étranger. L’imagination pédagogique collective est mise au défi par ce drame de notre pays. Pourrions-nous
avoir l’ambition de nous y pencher ?

 

5 – Nos deux privilèges
fondamentaux que sont droit à choisir les étudiants et autonomie de la gouvernance, ne seront légitimes à long terme en France que dans un paysage apaisé de l’enseignement supérieur. Les
difficultés de tel type d’établissement constituent aussi une vraie difficulté pour les autres, dans les destins sont interconnectés. Il n’y pas d’opposition grande école/université, et
aujourd’hui, au regard des critères internationaux, de nombreuses « grandes écoles » sont devenues des « universités » quand un certain nombre « d’universités » sont devenues des « grandes écoles
».

Nous devons aider la France à dire la vérité sur son enseignement supérieur parce que ces prérogatives particulières
créent, pour nous, une obligation citoyenne. »

 

Rendez-vous Sciences, Éducation et Société le 24 Juin 2010

La CGE s’associe aux rendez-vous Sciences, Éducation et Société du Groupe INSA : Les P’tits Déjeuners de la Science.

Prochain rendez-vous le 24 Juin 2010 au Palais de la Découverte à Paris.

Au programme les intervenants suivants :

Philippe Vivien, DRH et Membre du
comité Exécutif d’Areva – Invité d’honneur
Stéphane Jobert, PDG de Kuribay HR Consulting
Gérard Duwat, Responsable de l’Observatoire des Ingénieurs CNISF
Charles Gadéa, Sociologue et Directeur du Laboratoire Printemps – CNRS

PROJET DE LOI SUR LES LIBERTES DES UNIVERSITES

La Conférence des Grandes Ecoles a alerté Valérie PECRESSE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur les dangers de mettre en œuvre un projet
ambitieux dont aucune des dispositions, notamment celles relatives aux nouvelles responsabilités des universités (titre III), ne s’appliqueraient aux Grandes Écoles.
Bien que l’ensemble du dispositif d’enseignement supérieur et de recherche national soit en voie de paupérisation par rapport à ses grands
concurrents internationaux, la CGE comprend que l’objectif actuel du gouvernement est de renforcer les universités.
Elle ne demande donc pas de mesures financières mais réclame que certaines mesures concernant la gouvernance et les nouvelles responsabilités
puissent s’appliquer à l’ensemble des EPSCP (Etablissements Publics à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel) d’une part, et aux établissements publics d’enseignement supérieur et de
recherche qui le souhaiteraient d’autre part. Les modifications à apporter concernent par ordre décroissant d’importance :
1. Les responsabilités et compétences en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines (cf. titre III- article 15)
2.De la même manière (cf. article 16), la définition par le conseil d’administration des principes généraux de répartition des obligations de
service des personnels, la mise en place de dispositifs d’intéressement des personnels, et les possibilités de recrutement, pour une durée déterminée ou indéterminée, d’agents contractuels
(article 16)
3. La possibilité de rémunérer les étudiants pour des activités de tutorat ou des services (article 18)
4. Les dispositions propres aux personnels de recherche : limitées aux EPSCP elles auraient comme conséquence une évidente inégalité de
traitement entre des personnels de recherche qui exercent dans les EPSCP et pourraient participer à la vie démocratique de l’établissement et d’autres qui en seraient exclus (article 20)
5. Les compétences particulières en matière de création de fondations (article 23), de transfert de la pleine propriété des biens mobiliers et
immobiliers (article 24) et de l’accès à des ressources complémentaires (article 25)
En outre, l’élection du Président du CA des Universités par les seuls membres élus (article 5) ne paraît pas conforme à l’esprit du texte qui
veut donner plus de poids aux membres extérieurs.
La CGE a exprimé son souhait de pouvoir rencontrer à nouveau La Ministre pour s’entretenir de ces questions.

Assurer l’avenir des docteurs

La Conférence des
Grandes Ecoles (CGE) et l’Association Bernard Gregory (ABG) ont signé le 23 mai 2008 une convention de coopération pour
renforcer leurs compétences et leurs actions dans le domaine de la formation par et à la recherche, et de l’insertion professionnelle des jeunes
docteurs et des post-doctorants.

Préparé par la
commission Recherche et Transferts, animée par le Prof. Alain Storck, directeur de l’INSA de Lyon, l’accord signé par Christian Margaria, président de la CGE, et Martine Pretceille, directrice de
l’ABG, s’inscrit dans le cadre général des missions et des relations entre les deux parties.

L’une des missions fondamentales des écoles de la CGE est la formation par la
recherche et pour la recherche, l’accueil de doctorants et de post-doctorants (
Une enquête récente de la CGE fait état de
11000 thèses en cours dans les laboratoires des grandes écoles et d’un flux de 2500 thèses soutenues chaque année). L’Association Bernard Gregory, quant à elle, a pour mission de valoriser la formation par la recherche auprès du monde
socio-économique notamment en aidant à l’insertion professionnelle des jeunes docteurs et des post-doctorants.

La politique de coopération définie entre la CGE et l’ABG vise à contribuer à une meilleure employabilité des docteurs grâce,
entre autre, à une communication renforcée avec les milieux économiques. Elle repose sur :

 

La mise en œuvre d’actions communes :

        La conception et la définition de contenu de formations, d’actions de professionnalisation et d’aide à l’insertion sur l’ensemble de la durée de la thèse ou durant le
post-doctorat, éventuellement avec d’autres partenaires notamment des milieux économiques.

        La contribution à l’affichage
par les laboratoires du devenir de leurs jeunes docteurs à côté des résultats scientifiques.

        L’intégration de la CGE dans les réseaux des correspondants de l’ABG.

        L’échange des données, des
publications et des expériences pédagogiques.

        L’organisation de rencontres
entre doctorants et professionnels.

        La réalisation d’études et
d’enquêtes sur les trajectoires des doctorants et des jeunes docteurs.

        La contribution constructive à
la réflexion et à la communication sur la formation par la recherche et la professionnalisation des docteurs.

 

La signature
de conventions spécifiques :

Les modalités de chaque action de coopération seront précisées dans une convention
spécifique.

 

Dans le cadre de cette convention, l’ABG apporte son savoir-faire, sa méthodologie, ses outils, ses réseaux dans les entreprises
et les universités,

La CGE mobilise les acteurs de sa commission Recherche et Transferts et ses groupes de travail, ses partenaires économiques et ses
outils spécifiques.

 

La convention va être
conclue pour une période de 3 ans et pourra être renouvelée par avenant.

Charte «Conférence des Grandes Ecoles/Handicap »

Lors de la prochaine assemblée générale de la Conférence des Grandes Ecoles, le 23 mai 2008, la charte «Conférence des Grandes
Ecoles/Handicap » sera signée par la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie PECRESSE, et le Président de la CGE, Christian MARGARIA.

Seront aussi co-signataires de la charte : Xavier BERTRAND Ministre
du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité et Valérie LETARD, Secrétaire d’Etat chargée des Solidarités.

Cette charte engage les grandes écoles à :

– favoriser leur accès aux étudiants en situation de
handicap,

– augmenter les entrées en formation des étudiants en situation de
handicap par la voie de l’alternance ou de l’apprentissage lorsque cette possibilité existe,

– sensibiliser les directeurs d’établissements, les personnels et
l’ensemble des étudiants sur les différents modes d’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap et aux obligations issues de la loi sur le handicap du 11 février 2005,

– encourager l’implication de tous les responsables des grandes écoles
dans le dispositif d’accueil des étudiants en situation de handicap, par la désignation d’un référent,

– faciliter les actions de mise en situation professionnelle des étudiants
en situation de handicap tout au long de leur parcours, c’est-à-dire aussi bien niveau des stages que de l’emploi,


améliorer la cohérence et la lisibilité du dispositif d’accueil des étudiants en situation de handicap.

Rendez-vous du management des risques et de l’intelligence économique

A l’ISEP le 7 mai 2009 de 13
h.30 à 17 h.30

 

A l’occasion de l’ouverture du Mastère Spécialisé (MS) en « management des risques par l’intelligence économique », l’ISEP donne la parole aux professionnels de la prévention des
risques et de l’intelligence économique. Le 7 mai prochain, ils viendront parler de leur métier et de leurs pratiques dans un contexte économique en pleine crise. Cet événement est co-organisé
avec l’association Forum Atena.

Professionnels, chefs d’entreprises et étudiants pourront par ailleurs poser toutes leurs questions à Denis Beautier, Directeur des Mastères
Spécialisés de l’ISEP. Ce nouveau MS, accrédité par la CGE, s’adresse à tous ceux qui souhaitent se mettre au diapason des contraintes légales qui
doivent être appliquées par  les entreprises et leurs responsables en matière de prévention des risques. La crise actuelle révèle la nécessité
impérieuse de ce type de formation.

L’entrée est gratuite, mais sur inscription :  http://www.forumatena.org/?q=node/192/eventregistration

 

Intervenants :

Bernard Besson – Chargé de mission auprès d’Alain Juillet, Haut Responsable à l’Intelligence Economique au Secrétariat Général de la Défense
Nationale

Jean-Claude Possin – Consultant en entreprise, spécialiste de la sûreté et du risque managérial ; co-auteur avec Bernard Besson de
l’ouvrage De l’intelligence des risques à la mission de protection

Jérôme Bondu – consultant en Intelligence Economique

Bernard de Vautray, Directeur du Pôle Intelligence Economique d’Orca Consultant 

Jean-Philippe Baur –  avocat 

 

Les partenaires du Mastère Spécialisé viendront également apporter leur expertise :

l’association du Forum ATENA (association regroupant des entreprises et des personnes œuvrant dans le domaine des technologies de l’information
et de la communication)

l’Institut Français d’Intelligence Economique

le Cercle d’Intelligence Economique du MEDEF Ouest Parisien

 

Informations complémentaires :

ISEP

28 rue Notre-Dame des Champs

75006 Paris

Salle 16 au 1er étage

7 mai 2009, de 13h30 à 17h30

Inscriptions :
            http://www.forumatena.org/?q=node/192/eventregistration

Nouvelle structure, nouvelles instances de direction pour la CGE

Le 16 décembre 2008 était réalisée la fusion de la Conférence des Grandes Ecoles et du Comité National pour le Développement des Grandes Ecoles, afin de donner à la CGE un nouveau format.

Maintenant composée de trois collèges – Ecoles, Entreprises et Autres organismes – la CGE a tous les atouts pour représenter
l’enseignement supérieur et la recherche français de qualité, dans un continuum qui va du lycée jusqu’à l’insertion réussie dans l’entreprise.

Aujourd’hui l’assemblée générale a élu, au suffrage à bulletin secret, ses 24 administrateurs :

COLLEGE « ECOLES » :

ATENZA Andrès – Directeur de l’ESC Clermont-Ferrand

BIAUSSER Hervé – Directeur de l’Ecole Centrale Paris

BRAVO Alain – Directeur de SUPELEC

BROUAYE Pascal – Directeur de l’Ecole Centrale d’Electronique

CODRON Pascal – Directeur de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille

DARMON Florence – Directrice de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics

FOURURE Olivier – Directeur de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace

HAUTIER Jean-Paul – Directeur d’Arts et Métiers ParisTech

HELFER Jean-Pierre – Directeur d’AUDENCIA

LEGAIT Benoît – Directeur de Mines ParisTech

MICHEL Xavier – Directeur de l’Ecole Polytechnique

RAMANANTSOA Bernard – Directeur général du Groupe HEC

STORCK Alain – Directeur de l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon

TAPIE Pierre – Directeur général du Groupe ESSEC

 

COLLEGE « ENTREPRISES »

BORENSTZTEJN Hervé – Vice-Président d’EADS, chargé du Développement des Compétences

BONNET Michel – Chargé de mission à la présidence d’EDF

CORNU Xavier – Directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation à la CCI Paris

ROZOT René – Directeur des cadres dirigeants, GDF SUEZ

VAISSIE Arnaud – PDG d’INTERNATIONAL SOS

VEYSSET Jean-François – Vice-Président de la Confédération Générale des PME

COLLEGE « AUTRES ORGANISMES »

BLIN François – Délégué général du Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France (CNISF)

DUBOIS Pierre-Louis -Délégué général de laFNEGE

HEUDRON Philippe – Conférence des Professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles

SEMICHON Philippe – Président de l’Association des Proviseurs de Lycées à Classes préparatoires aux Grandes Ecoles (APLCPGE)

Le conseil d’administration a ensuite élu les membres du nouveau bureau :

Président : Pierre TAPIE, Directeur général du groupe ESSEC

Vice-président Entreprises : Jean-François VEYSSET, Vice-Président de la Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME)

Vice-Président Ecoles : Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

Secrétaire : Alain STORCK, Directeur de l’INSA de Lyon

Trésorier : Benoît LEGAIT, Directeur de Mines ParisTech

Font partie également du bureau les PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS permanentes :

ACCRÉDITATIONEric PARLEBAS, Directeur de l’EFREI, Ecole d’Ingénieurs

AMONT – Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

AVAL – Bernard RAMANANTSOA, Directeur général du groupe HEC

CHAPITRE des Ecoles de ManagementAndrès ATENZA, Directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de Clermont-Ferrand

COMMUNICATION – Xavier CORNU, Directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation, à la CCI Paris

DIVERSITÉ – Christian MARGARIA, Directeur général de TELECOM & Management SudParis

FORMATION – Régis VALLEE, Directeur de l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris

RECHERCHE ET TRANSFERTS – Alain STORCK, Directeur de l’Institut national des Sciences Appliquées de Lyon

RELATIONS INTERNATIONALES – Pascal CODRON, Directeur de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille