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La FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) est une fondation qui vise à développer la formation et de la recherche en sciences de gestion et en management en France. | #FNEGE

Entrepreneuriat et Covid-19 : nouvelles opportunités de croissance ?

Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifiait le COVID-19 de pandémie. Depuis cette date, nos vies ont connu des bouleversements majeurs ; couvre-feu, confinement et télétravail ont alors rythmé nos quotidiens respectifs. Si ces conditions ont eu une influence sur notre vie sociale (Mena et al. 2022), elles ont aussi fortement touché la vie économique (Tang et al., 2021; Khlystova et al., 2022). Selon l’OCDE (2021a), la pandémie et les restrictions associées ont entrainé la plus grave récession mondiale depuis près d’un siècle : le PIB des pays de la zone OCDE a par exemple chuté de 1,8% au premier trimestre 2020, puis de 10,6% au cours du deuxième. Cette récession inédite a également eu une influence singulière sur l’activité entrepreneuriale. Effectivement, parmi les PME qui sont restées ouvertes de mai à décembre 2020, entre 55% et 70% ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires (OCDE, 2021b).

La France a aussi été gravement touchée par cette crise sans précédent. En 2020, le PIB français a diminué de 7,9% alors que la valeur ajoutée des entreprises a connu une diminution de 8,1% (INSEE, 2021). Cette dégradation des indicateurs est notamment expliquée par les confinements et les mesures évolutives (couvre-feux et restrictions de déplacement). Le premier confinement a constitué un choc pour tous les secteurs ; l’arrêt des activités a parfois été brutal et les dirigeants de PME n’ont pas pu l’anticiper. Le second confinement a également eu des répercussions significatives. Toutefois, certains secteurs ont été fortement touchés (hébergement-restauration), alors que d’autres ont profité de cette période pour se développer (livraison à domicile) (INSEE, 2021). Plus largement, en 2020, le nombre total de créations d’entreprises en France a atteint un nouveau record avec 848 200 créations, soit 4% de plus qu’en 2019 – et cela malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 (INSEE première, 2021). Ce constat souligne que si la pandémie a été un frein pour l’activité économique, elle a aussi apporté de nouvelles opportunités (Liguori et Winkler, 2020 ; Messeghem et al., 2022) – c’est-à-dire de nouveaux besoins permettant de développer de l’entrepreneuriat alternatif (durable, social, hybride, etc.) et de générer un profit (Hansen et al., 2011).

Les opportunités amenées par la crise sanitaire sont notamment liées à la transition numérique (OCDE, 2021a). Effectivement, de nombreuses PME ont dû rapidement changer leur business model (Sharma et al., 2022), en intégrant notamment la dématérialisation et la vente en ligne (OCDE, 2021b). L’exploitation de ces opportunités a alors permis à certaines PME de rebondir et d’utiliser la crise comme un levier de croissance (Calabrò et al., 2021). Dans la littérature en entrepreneuriat, les travaux récents ont également porté sur les conséquences de la crise (Gregurec et al., 2021 ; Belitski et al., 2022 ; Newman et al., 2022) et sur la capacité de résilience des PME (Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, 2020 ; Janssen et al., 2021 ; Sharma et al., 2022). La question de la poursuite des opportunités a finalement été peu explorée dans ce contexte spécifique (Lungu et al., 2021), alors que les opportunités contribuent au renouveau stratégique et au maintien des avantages concurrentiels (Chabaud et Messeghem, 2010). Pour combler ce manque, nous proposons d’étudier la crise du COVID-19 comme un générateur d’opportunités entrepreneuriales. Au regard des recommandations de Kuckertz et Brändle (2022), nous mettons en évidence trois axes de recherche :

  1. Opportunités entrepreneuriales et COVID-19 : la crise sanitaire a amené de nouvelles opportunités dans la mesure où de nouveaux besoins sont apparus. Toutefois, les conditions d’émergence de ces opportunités restent encore floues. L’objectif est de mettre en évidence les déterminants contextuels qui ont favorisé la création ou la découverte (Alvarez and Barney, 2007) de nouvelles opportunités. Cela met par exemple en lumière le rôle des pouvoirs publics (Narula, 2020). En France, quelle a été l’influence des mesures restrictives (restrictions de déplacements et couvre-feux) sur l’entrepreneuriat ? Les deux confinements ont-ils modifié l’engagement entrepreneurial ? La question des opportunités conduit également à adopter une approche processuelle en trois étapes : identification, évaluation et exploitation (Shane et Venkataraman, 2000). Depuis les années 2000, ce processus a été largement étudié en entrepreneuriat général (Chen et Liu, 2020 ; De Massis et al. 2021 ; Healey et al. 2021). Les chercheurs ont ainsi mis en évidence des éléments essentiels pour mieux comprendre les ressorts de la poursuite des opportunités. Toutefois, peu de travaux ont été menés dans un contexte particulièrement incertain, comme celui de la crise de COVID-19. L’idée est alors de mieux comprendre comment un entrepreneur identifie, évalue et exploite des opportunités entrepreneuriales dans une situation de crise. La phase amont (identification et évaluation) peut amener à explorer la vigilance entrepreneuriale, (Kirzner, 1973 ; Tang et al., 2012 ; Bilal et al., 2022), alors que la phase aval (exploitation) peut conduire à une réflexion sur l’orientation entrepreneuriale (Covin and Slevin, 1989 ; Wales et al., 2020 ; Liu and Xi, 2022).
  • Nouveaux modes d’entrepreneuriat en temps de crise : la crise sanitaire a amplifié des dynamiques entrepreneuriales. Elle a par exemple dynamisé l’entrepreneuriat numérique (Ratten, 2021), en poussant de nombreuses PME sur la voie de la digitalisation (OCDE, 2021a). L’entrepreneuriat social (Bacq and Lumpkin, 2021) a également connu un essor, dans la mesure où la majorité des entrepreneurs français ont donné la priorité à l’impact social et/ou environnemental de leur entreprise. Enfin, l’entrepreneuriat de nécessité (Kuratko and Audretsch, 2022) et l’entrepreneuriat hybride (Demir et al., 2022) ont également été relancés, car le premier confinement a entrainé la mise en place du chômage partiel dans tous les secteurs (DARES, 2021). Si l’entrepreneuriat féminin doit encore être stimulé , l’activité entrepreneuriale en général a connu un essor pendant la crise sanitaire. Dans ce contexte, doit-on faire face à un renouvellement de l’engagement entrepreneurial ? Observe-t-on de nouvelles stratégies d’entrées ou de sorties en entrepreneuriat ? Les entrepreneurs doivent-ils revisiter leurs postures pour créer de la valeur (économique, sociale ou environnementale) ? Ces questions invitent à explorer les nouveaux profils d’entrepreneurs, le rôle de la créativité  ou encore les nouvelles stratégies qui sont mises en place en période de crise. Il serait également pertinent d’analyser plus en détails les différents modes d’entrepreneuriat, en insistant sur leurs conditions d’émergence et/ou de développement au sein d’un écosystème.
  • Capacité de résilience des PME et adaptation au choc : la crise sanitaire a entrainé un arrêt brutal des activités et un recul du chiffre d’affaires pour les PME. Toutefois, si certaines entreprises ont fermé, d’autres ont rapidement pivoté et ont fait preuve de résilience (Santoro et al., 2020) ; cela leur a permis de maintenir un niveau de performance suffisant pour financer l’activité courante et déployer une nouvelle stratégie entrepreneuriale. Dans ce contexte, quels ont été les leviers stratégiques permettant de pivoter ? Comment les modèles économiques classiques ont-ils été repensés ? Certains modèles ont-ils particulièrement résisté à la crise ? Pour aider les PME à résister et à rebondir, les structures d’accompagnement (comme les incubateurs) ont joué un rôle clé. Toutefois, ces structures ont également dû faire face à un challenge dans la mesure où elles ont parfois été amenées à repenser leur propres business model. Par conséquent, comment les structures d’accompagnement ont-elles abordé ce virage stratégique ? Quel a été leur rôle pendant et après les confinements ? Comment ont-elles aidé les entrepreneurs à repenser leurs business model et à rebondir à long terme ? La question du rebond est centrale, autant pour les entreprises classiques que pour les entreprises familiales. Ces dernières, avec leurs caractéristiques si singulières, sont connues pour avoir un fort capital social (familiness) pouvant permettre de résister aux chocs externes (Hadjielias et al., 2022). Alors, les entreprises familiales ont-elles mieux résisté au choc, comparé aux entreprises traditionnelles ? Ont-elles rebondi ? Comment caractériser ce rebond ?  

Pour discuter de ces questions, nous vous proposons de participer à la 5e conférence ENIG. Tous les sujets en entrepreneuriat sont bienvenus. Vous pouvez par exemple évoquer les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

  • Entrepreneuriat agricole
  • Entrepreneuriat familial
  • Entrepreneuriat et innovation
  • Entrepreneuriat international
  • Entrepreneuriat, intrapreneuriat et santé
  • Entrepreneuriat numérique
  • Entrepreneuriat et performance
  • Reprise d’entreprise
  • Écosystème entrepreneurial
  • Légitimité entrepreneuriale
  • Opportunité entrepreneuriale
  • Cognition en entrepreneuriat
  • Financement de l’entrepreneuriat
  • Accompagnement entrepreneurial

Appel à publications 

Les meilleurs papiers de la conférence seront présélectionnés pour être publiés dans une revue classée par la FNEGE. Par ailleurs, nous avons donné des pistes de recherche mais toutes les contributions traitant de la thématique globale seront examinées.

Vous pouvez consulter l’appel à publications pour plus de précisions.

Modalités de soumission

Trois types de papiers peuvent être soumis :

  • Résumé long (500 mots max)
  • Papier court (3000 mots max)
  • Papier complet

Processus de soumission et inscriptions

Les soumissions et les inscriptions se feront sur SciencesConf. Le prix d’une inscription est de 80 euros pour tous les participants. Si vous avez des questions, vous pouvez contacter Dorian Boumedjaoud à l’adresse suivante :  dboumedjaoud@edcparis.edu.

Consignes aux auteurs

Les soumissions peuvent être rédigées en anglais ou en français. Les papiers courts devront respecter la structure suivante :

  • Introduction (750 mots max)
  • Cadre théorique (500 mots max)
  • Cadre méthodologique (500 mots max)
  • Résultats (500 mots max)
  • Discussion (750 mots max)

Tous les papiers devront respecter les critères suivants :

  • Interligne simple et marges de 2,5cm
  • Times New Roman 12
  • Tous les auteurs devront transmettre deux versions de leur papier : une version complète et une version anonymisée

Date : 23 mai 2023
Lieu : EDC Paris Business School, 74/80 rue Roque de Fillol, 92800 Puteaux
Laboratoire de recherche : OCRE

Dates importantes

  • Réception des communications : 17 mars 2023
  • Notification aux auteurs :31 mars 2023
  • Réception des communications révisées : 28 avril 2023

Pour toutes questions, vous pouvez envoyer un message à dboumedjaoud@edcparis.edu.

Comité d’organisation

  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School

Comité scientifique

  • Bénédicte Aldebert, Aix-Marseille Université
  • Thierno Bah, Université de Rouen
  • Annie Bellier, CY Cergy Paris University,
  • Wissal Ben Arfi, EDC Paris Business School
  • Yosr Ben Tahar, Paris School of Business
  • Younès Ben Zaied, EDC Paris Business School
  • Maali Benhissi, EDC Paris Business School
  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Sonia Boussaguet, NEOMA Business School
  • Sophie Casanova, Université de Montpellier
  • Didier Chabaud, IAE Paris
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Jean-Marie Courrent, Université de Montpellier
  • Julien De Freyman, South Champagne Business School
  • Nadr El Hana, EDC Paris Business School
  • Colette Fourcade, Université de Montpellier
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Annabelle Jaouen, Montpellier Business School
  • Mohamed Karim Kefi, EDC Paris Business School
  • Muhammad Atif Khan, EDC Paris Business School
  • Anis Khedhaouria, Montpellier Business School
  • Galina Kondrateva, EDC Paris Business School
  • Catherine Léger-Jarniou, Université Paris-Dauphine, PSL
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Amandine Maus, Aix-Marseille Université
  • Karim Messeghem, Université de Montpellier
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School
  • Mohamed Sellami, EDC Paris Business School
  • Étienne St-Jean, Université du Québec à Trois-Rivières

Nous remercions chaleureusement nos partenaires. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter leurs sites respectifs :

Bibliographie

Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation. (2020). La résilience entrepreneuriale, un nouvel enjeu de formation ? Revue Française de Gestion, 46(293), 219–231.

Alvarez, S. A., & Barney, J. B. (2007). Discovery and creation: alternative theories of entrepreneurial action. Strategic Entrepreneurship Journal, 1(1–2), 11–26.

Bacq, S., & Lumpkin, G. T. (2021). Social Entrepreneurship and COVID‐19. Journal of Management Studies, 58(1), 285–288.

Belitski, M., Guenther, C., Kritikos, A. S., & Thurik, R. (2022). Economic effects of the COVID-19 pandemic on entrepreneurship and small businesses. Small Business Economics, 58(2), 593–609.

Bilal, A. R., Fatima, T., Iqbal, S., & Imran, M. K. (2022). I can see the opportunity that you cannot! A nexus between individual entrepreneurial orientation, alertness, and access to finance. European Business Review, 34(4), 556–577.

Calabrò, A., Frank, H., Minichilli, A., & Suess-Reyes, J. (2021). Business families in times of crises: The backbone of family firm resilience and continuity. Journal of Family Business Strategy, 12(2).

Chabaud, D., & Messeghem, K. (2010). Le paradigme de l’opportunité. Des fondements à la refondation. Revue française de gestion, 36(206), 93–112.

Chen, J., & Liu, L. (2020). Customer participation, and green product innovation in SMEs: The mediating role of opportunity recognition and exploitation. Journal of Business Research, 119, 151–162.

Covin, J. G., & Slevin, D. P. (1989). Strategic management of small firms in hostile and benign environments. Strategic Management Journal, 10(1), 75–87.

DARES. (2021). En 2020, l’activité partielle a concerné tous les secteurs et tous les profils de salariés.

De Massis, A., Eddleston, K. A., & Rovelli, P. (2021). Entrepreneurial by Design: How Organizational Design Affects Family and Non‐family Firms’ Opportunity Exploitation. Journal of Management Studies, 58(1), 27–62.

Demir, C., Werner, A., Kraus, S., & Jones, P. (2022). Hybrid entrepreneurship: a systematic literature review. Journal of Small Business & Entrepreneurship, 34(1), 29–52.

Gregurec, I., Tomičić Furjan, M., & Tomičić-Pupek, K. (2021). The Impact of COVID-19 on Sustainable Business Models in SMEs. Sustainability, 13(3).

Hansen, D. J., Shrader, R., & Monllor, J. (2011). Defragmenting Definitions of Entrepreneurial Opportunity. Journal of Small Business Management, 49(2), 283–304.

Healey, M. P., Bleda, M., & Querbes, A. (2021). Opportunity evaluation in teams: A social cognitive model. Journal of Business Venturing, 36(4).

INSEE. (2021). Pandémie de Covid-19 et pertes d’activité : évaluation de l’impact de la crise sur les trajectoires des entreprises françaises en 2020.

INSEE première. (2021). Un nouveau record de créations d’entreprises en 2020 malgré la crise sanitaire.

Janssen, F., Tremblay, M., St-Pierre, J., Thurik, R., & Maalaoui, A. (2021). L’entrepreneuriat et la PME à l’heure de la Covid-19… et après. Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, 34(2).

Khlystova, O., Kalyuzhnova, Y., & Belitski, M. (2022). The impact of the COVID-19 pandemic on the creative industries: A literature review and future research agenda. Journal of Business Research, 139, 1192–1210.

Kirzner, I. (1973). Competition and Entrepreneurship, University of Chicago Press, Chicago.

Kuckertz, A., & Brändle, L. (2022). Creative reconstruction: a structured literature review of the early empirical research on the COVID-19 crisis and entrepreneurship. Management Review Quarterly, 72(2), 281–307.

Kuratko, D. F., & Audretsch, D. B. (2022). The future of entrepreneurship: the few or the many? Small Business Economics, 59(1), 269–278.

Liguori, E., & Winkler, C. (2020). From Offline to Online: Challenges and Opportunities for Entrepreneurship Education Following the COVID-19 Pandemic. Entrepreneurship Education and Pedagogy, 3(4), 346–351.

Liu, Y., & Xi, M. (2022). Linking CEO Entrepreneurial Orientation to Firm Performance: The Perspective of Middle Managers’ Cognition. Entrepreneurship Theory and Practice, 46(6), 1756–1781.

Lungu, A. E., Bogoslov, I. A., Stoica, E. A., & Georgescu, M. R. (2021). From Decision to Survival—Shifting the Paradigm in Entrepreneurship during the COVID-19 Pandemic. Sustainability, 13(14), 7674.

Mena, C., Karatzas, A., & Hansen, C. (2022). International trade resilience and the Covid-19 pandemic. Journal of Business Research, 138, 77–91.

Messeghem, K., Lasch, F., Valette, J., Casanova, S., Courrent, J.-M., Nakara, W., et al. (2022). Situation de l’activité entrepreneuriale en France : Rapport 2020-2021 du Global Entrepreneurship Monitor (p. 74). Montpellier, Labex Entreprendre.

Narula, R. (2020). Policy opportunities and challenges from the COVID-19 pandemic for economies with large informal sectors. Journal of International Business Policy, 3, 302–310.

Newman, A., Obschonka, M., & Block, J. (2022). Small Businesses and Entrepreneurship in Times of Crises: The Renaissance of Entrepreneur-Focused Micro Perspectives. International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship, 40(2), 119–129.

OCDE. (2021a). Le dynamisme des entreprises pendant la pandémie de COVID-19 : quelles politiques pour une reprise inclusive ? Lutte contre le coronavirus (COVID-19) pour un effort mondial.

OCDE. (2021b). Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2021, Éditions OCDE , Paris.

Ratten, V. (2021). COVID‐19 and entrepreneurship: Future research directions. Strategic Change, 30(2), 91–98.

Shane, S., & Venkataraman, S. (2000). The promise of entrepreneurship as a field of study. Academy of Management Review, 25(1), 217–226.

Sharma, G. D., Kraus, S., Liguori, E., Bamel, U. K., & Chopra, R. (2022). Entrepreneurial challenges of COVID-19: Re-thinking entrepreneurship after the crisis. Journal of Small Business Management, 1–23.

Tang, J., Baron, R. A., & Yu, A. (2021). Entrepreneurial alertness: Exploring its psychological antecedents and effects on firm outcomes. Journal of Small Business Management, 1–30.

Tang, J., Kacmar, K. M. (Micki), & Busenitz, L. (2012). Entrepreneurial alertness in the pursuit of new opportunities. Journal of Business Venturing, 27(1), 77–94.

Wales, W. J., Covin, J. G., & Monsen, E. (2020). Entrepreneurial orientation: The necessity of a multilevel conceptualization. Strategic Entrepreneurship Journal, 14(4), 639–660.

Classement FNEGE des revues scientifiques en sciences de gestion – Edition 2022

Depuis 2010, la FNEGE réunit les Associations Académiques en Sciences de gestion en un Collège Scientifique dans le but de classer les publications scientifiques. La FNEGE en partenariat avec son Collège Scientifique publie tous les 3 ans, le classement des revues scientifiques en sciences de gestion. Le classement précédent avait été établi en 2019. La prochaine révision aura lieu en 2025.

La Revue des Sciences de Gestion renouvelée dans le classement

LaRSG perpétue sa position au sein du classement des revues de Sciences de Gestion avec cette édition FNEGE 2022.

Pour connaître les autres indexations de LaRSG, une page est spécialement destinée aux chercheurs de la communauté scientifique.

Nous sommes La Revue Internationale des Sciences de Gestion depuis 1965

Depuis 1965, LaRSG est la revue internationale des sciences de gestion. Plus ancienne des revues francophones de sciences de gestion, LaRSG a été distinguée du titre de « première revue française de management » par Raymond Barre, alors Premier ministre, en 1978 :

La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises
ISSN 1160-7742

La revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des cultures managériales

Le monde des sciences de gestion est fait de différences. Les cultures managériales sont diverses dans le monde des organisations. Aussi, LaRSG a publié 207 articles sur les 5 dernières années. 30,4% ont été rédigés par ou avec des auteurs non français.

Origine des 104 auteurs ventilée selon les continents d’appartenance :

  • Amérique
    Canada 14% – Etats-Unis 1%
  • Europe
    Belgique 23% – Kosovo 4% – Suisse 2% – Royaume-Uni 1% – Espagne 1%
  • Afrique
    Tunisie 19% – Cameroun 10% – Liban 10% – Maroc 6% – Burkina Faso 4% – Madagascar 3% – Algérie 2% – Congo 2% – Bénin 1%
  • Océanie
    Nouvelle-Calédonie 1%
Carte des pays de rattachement des auteurs de LaRSG, un exemple de revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des pratiques managériales. Pour découvrir la liste de nos auteurs.

La revue internationale des sciences de gestion classée par les écoles et universités

Plus ancienne revue internationale de gestion francophone, elle offre depuis sa création une synthèse pluridisciplinaire des idées et concepts, des courants de pensée, des méthodes, des idées en création qui naissent et se développent dans tous les domaines qui intéressent la vie des organisations, à destination du monde de la recherche et de l’enseignement comme  à celui des cadres dirigeants des entreprises ou des organisations.

Aussi, la meilleure manière de favoriser la diffusion de la recherche est de faciliter sa consultation au sein des écoles, universités, entreprises et organisations de toute nature. Pour cela, comme revue internationale des sciences de gestion, nous sommes classés :

CLASSEMENTS INTERNATIONAUX

CLASSEMENTS NATIONAUX

Pour reconnaître les faux-semblants

Pour reconnaître des faux-semblants , il existe une liste des Éditeurs savants potentiellement prédateurs en libre accès : Beall’sList.

Lauréats du Prix Académique de la Recherche en management 2021

Depuis 12 ans, le Prix Académique de la Recherche en management organisé par SYNTEC CONSEIL en partenariat avec la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE) est devenu une référence dans le monde académique. Il récompense les meilleurs articles de recherche en management publiés dans des revues scientifiques etest plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion, qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.

140 candidatures pour le Prix Académique de la Recherche en management 2021

L’édition 2021 a reçu près de 140 candidatures, examinées par un jury académique de présélection. Les articles finalistes ont ensuite été évalués par un jury  de professionnels du conseil. Les lauréats se verront remettre une récompense de 1000 euros pour leur article. Comme chaque année, des articles seront également rédigés par les membres du jury professionnel et les lauréats pour une publication dans la Harvard Business Review.

En raison du contexte sanitaire, la cérémonie de remise des prix sera à nouveau remplacée par des webinaires mettant à l’honneur les lauréats.

Les lauréats des 4 thématiques et du meilleur ouvrage 2021

Thématique 1 : Refonder la relation entreprise et société

(Mme) Dirk Schneckenberg – ESC Rennes School of Business et Susanne Pankov et Vivek. K Velamuri, Leipzig Graduate School of Management. 

Pour le travail présenté dans l’article « Advocating sustainability in entrepreneurial ecosystems : Micro-level practices of sharing ventures » publié dans Technological Forecasting and Social Change (mai 2021)

Thématique 2 : Réinventer le management

Benjamin Cabanes, Pascal Le Masson et Benoît Weil de Mines ParisTech. Pour les travaux présentés dans l’article « Organiser la création de connaissance pour l’innovation de rupture : Des communautés aux sociétés proto-épistémiques d’experts » et publié dans Revue Française de Gestion (mars 2020)

Thématique 3 : Les nouveaux enjeux de la transformation numérique des entreprises

Laurent Giraud – Toulouse School of Management (Université Toulouse 1 Capitole), Ali Zaher – IAE Lyon, Selena Hernandez et Akram Al Ariss – Toulouse Business School. Pour leur article « Artificial Intelligence and the evolution of managerial skills : An exploratory study » en cours de révision pour publication dans International Journal of Information Management

Thématique 4 : Transformer le marketing et la relation client 

Jean-Baptiste Suquet et Aurélien Rouquet – Neoma Business School. Pour l’article « Knocking sovereign customers off their pedestals ? When contact staff educate, amateurize, and penalize deviant customers » publié dans Human Relations (août 2020)

Prix du meilleur ouvrage

Albéric Tellier – Université Paris Dauphine, pour l’ouvrage « Nouvelles Vibrations » publié aux éditions EMS (2020)

Colloque : Financement et gouvernance des jeunes entreprises innovantes : Nouveaux outils, nouvelles perspectives

Université Mohammed Premier d’Oujda
Faculté pluridisciplinaire
Nador
L’Equipe de recherche en Gouvernance territoriale, entrepreneuriat et durabilité du laboratoire d’Études et de Recherches Interdisciplinaire en Territoire, Entrepreneuriat et Droit des Affaires (LERITEDA)

organise

en collaboration avec le LARIGO[1], la FNEGE[2], La RSG[3] et l’AAIG[4]

la 1re édition du colloque international « entrepreneuriat et gouvernance des entreprises »

Nador, les 26 et 27 Novembre 2020

Financement et gouvernance des jeunes entreprises innovantes : Nouveaux outils, nouvelles perspectives

ARGUMENTAIRE

Le financement des jeunes entreprises et principalement les startups a connu, ces dernières années, une évolution significative, en séduisent un public d’investisseurs aussi large que divers (particuliers, financeurs privés, financeurs publics…) (Mason, Botelho et Harrison, 2016). Des nouvelles modalités de transaction émergent. Il s’agit d’architectures originales d’offre de financement qui passent par des mécanismes de coordination spécifiques qui intéressent une clientèle d’entrepreneurs. La finance devient participative, partenariale, alternative, utile et connectée. Les métiers du financement se métamorphosent. Des participants hétérodoxes s’ajoutent à la communauté financière, des quasi marchés privés s’installent, des investisseurs d’un genre nouveau, les particuliers, apparaissent, des intermédiaires financiers organisent la désintermédiation. La disruption est dans l’air et elle serait porteuse de solutions originales qui intéressent la finance entrepreneuriale (C. Cadiou et K. Kadiou, 2016).

La prise de conscience de cette évolution oblige le chercheur à intégrer ces considérations dans la formulation des problématiques financières. Les questions méritant la réflexion des chercheurs en finance entrepreneuriale devraient tenir compte de l’hétérogénéité des acteurs de l’économie financière, dans une perspective plus holistique, plus transversale, « dé-segmentée » (Cumming et Vismara, 2017). Elles doivent mettre l’accent tout particulièrement sur l’entrepreneur qui, en raison d’une offre pléthorique de financement, peut développer une véritable stratégie de financement (Bellavitis et al., 2017) et construire une véritable trajectoire de financement (Bessière, Stéphany et Wirtz, 2020). Ces différentes pistes de réflexion qui peuvent demander des efforts importants aux chercheurs sont essentielles pour l’avancement des connaissances à ce sujet et surtout utiles aux jeunes pousses et au tissu économique qu’elles constituent.

En complément de cette dynamique, se pose la question de la gouvernance des jeunes entreprises innovantes qui reste aujourd’hui un thème de recherche encore émergent. En effet, d’une manière générale, la plupart des travaux réalisés jusqu’à présent n’accordent que peu d’importance, d’une part à l’analyse de l’impact des dynamiques économiques, technologiques et institutionnelles contemporaines sur les modes de gouvernance de ces entreprises, et d’autre part aux problèmes de leurs financement, d’organisation et de croissance qui deviennent souvent davantage multilatéraux que strictement bilatéraux, et appellent donc des mécanismes de gouvernance spécifiques. En effet, la diversification des apporteurs de fonds et, parallèlement, la nécessité pour ces entreprises de déployer des relations contractuelles et partenariales de plus en plus denses et diversifiées, élargissent, par la force des choses, l’éventail des parties prenantes à la vie de l’entreprise et, partant, complexifient le contenu de la problématique de leur gouvernance (Cumming et al., 2019). Cela nécessite ainsi de considérer la rentabilité des activités d’innovation comme étant inscrite dans un cadre collectif et dynamique de partage de « gains de coalition » et de gestion de rapports de forces (« vertueux ») entre partenaires-concurrents (Depret et Hamdouch, 2004).

La recherche d’une prise en compte des problèmes spécifiques de financement et de gouvernance auxquels sont pourtant confrontées ces jeunes entreprises innovantes semble ainsi incontournable. D’où le nécessaire élargissement du champ d’application des approches traditionnelles de la corporate governance en prenant véritablement en compte la diversité (cognitive) et l’interdépendance de l’ensemble des stakeholders, à commencer par les partenaires stratégiques de la firme (Depret et Hamdouch, 2004). La gouvernance de ces entreprises doit donc s’inscrire dans un cadre partenarial et dynamique par nature (Burkhardt, 2019) au sein duquel les mécanismes de gouvernance sont progressivement co-produits, à chaque étape de leur processus de développement et de croissance. Cette nouvelle approche effectuale (Cohen, 2017) de la gouvernance ouvre de nouvelles perspectives adaptées aux contextes du capital d’amorçage.

Les travaux attendus des chercheurs et professionnels de finance entrepreneuriale devront porter sur les problématiques actuelles de financement et de gouvernance des startups et les perspectives qui s’ouvrent pour demain. Nous suggérons, mais sans exclusive, à aborder l’un ou l’autre des thèmes encore émergents suivants :

  • Genèse de la gouvernance des jeunes entreprises innovantes aux premiers stades de leur existence ;
  • Financement des trajectoires entrepreneuriales ;
  • Acteurs du financement de l’innovation et gouvernance des startups ;
  • Processus d’innovation et création de la valeur ;
  • Gouvernance entrepreneuriale et co-construction du projet d’entreprise ;
  • Fonctions de management des jeunes startups (GRH, Marketing, etc.) ;
  • La gestion financière des startups en temps de crise.
  • Les startups et la RSE ;
  • Les enjeux du financement des startups marocaines à la lumière des lectures d’expériences étrangères ;
  • L’internationalisation des startups ;
  • La transformation digitale : opportunités et risques pour les startups ;
  • Système d’information et gouvernance des startups ;
  • La fiscalité et la gouvernance des startups ;
  • Les Mesures institutionnelles et réglementaires pour l’Accompagnement des startups au Maroc : bilan et perspectives ;
  • Regards juridiques sur la gouvernance des startups ;
  • Les jeunes entreprises innovantes et la régionalisation avancée ;
  • Approche comparative internationale.

Seront les bienvenus tous les travaux de recherche portant sur la gouvernance des startups à l’heure de la Covid-19, traitant d’autres axes et relevant d’autres disciplines.

PROCÉDURES POUR LA SOUMISSION DES COMMUNICATIONS

Deux types de contributions sont attendus :

  • Des articles de 20 pages au maximum dont les meilleurs seront publiés dans une revue spécialisée ou un ouvrage collectif ;
  • Des résumés de 4 pages pour les communications qui seront présentées oralement uniquement.

Les textes de communication et les travaux de recherche doctorale doivent être envoyés sous format électronique à l’adresse émail suivante :  coll.egentreprise@gmail.com

CALENDRIER A RETENIR

  • 25 septembre 2020 : Date limite de soumission des résumés des communications orales et des articles complets
  • 25 octobre 2020 : Notifications aux auteurs des communications acceptées
  • 5 novembre 2020 : Date limite de réception des communications modifiées
  • 12 novembre 2020 : Envoi du programme aux participants
  • 26 et 27 novembre 2020 : Tenue du colloque

MODALITES DE PARTICIPATION :

  • En présentiel, le 26 novembre 2020 : séance plénière et ateliers ;
  • En présentiel et/ou visioconférence, le 27 novembre 2020.

NORMES DE REDACTION

Les contributions devront être envoyées sous format Word. Elles peuvent être rédigées en langue arabe, française ou anglaise.

Les contributions qui seront présentées oralement uniquement devront se décliner en quatre pages conformément aux recommandations suivantes :
• Première page : titre de la communication + statut et coordonnées de l’auteur ;
• Deuxième, troisième et quatrième pages : Une synthèse de la contribution (plan détaillé, problématique soulevée, construction théorique et outils conceptuels exploités, thèse soutenue, méthodologie retenue, résultats, etc.) ; en 10 références maximum, une bibliographie déclinant les principales références à exploiter par l’auteur.

Pour les articles, le texte complet doit être conforme aux instructions suivantes :

– La première page contiendra les noms, qualités, l’université, le laboratoire d’affiliation, l’adresse, le courriel et le téléphone des auteurs, et le titre de la communication (times new roman, 12).

– La deuxième page ne contiendra que le titre de la communication (times new roman, gras, 16), un résumé dans la langue de l’article et dans une autre langue parmi des langues retenues pour les communications et 3 à 5 mots clés (times new roman, 12, interligne simple, justifié). Le résumé doit reprendre la teneur exacte de la contribution et permettre aux évaluateurs de connaître les points essentiels de son contenu : problématique, méthodologie, résultats et discussion.

– Le texte sera présenté sous format Word, caractères Times new roman 12, Marges de 2,5 cm, Simple interligne, paginé (en bas centré).

– Les parties suivent une numérotation simple : 1., 1.1., 1.1.1., etc. elles doivent être écrites sur une ligne séparée et justifiées à gauche.

– Titre 1. : 14 en gras ;

– Titre 1.1. et autres sous-titres : 12 en gras.

– Les supports méthodologiques de la recherche sont à présenter en annexes dans la limite de 3 pages maximum (grille d’entretien, questionnaire d’enquête, tableaux complets des résultats, etc.).

– Les tableaux et les figures doivent être en nombre limité. Ils sont numérotés et placés dans le corps du texte avec un titre au-dessus et la source au-dessous du tableau ou de la figure.

– Les références bibliographiques sont à signaler dans le texte (Mintzberg, 1982, p. 51), pour la pagination en cas de citation uniquement.

– Les références du texte doivent être rappelées en fin de document dans l’ordre alphabétique du nom du premier auteur, et présentées selon les normes suivantes :

  • Pour un ouvrage : Mintzberg, H. (1982), Structures et dynamique des organisations, Editions d’Organisation, Paris.
  • Pour un article de revue : Martinet A.C. (1990), « La logique paradoxale du management stratégique », Cahiers Lyonnais de recherche en gestion, vol. 5, n°11, pp. 197-209.
  • Pour un chapitre dans un ouvrage collectif : Pasquero J. (2005), « La RSE comme objet de sciences de gestion : le concept et sa portée », In Turcotte M.F. & Salmon A. (dir.), Responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise, Presse de l’Université du Québec.
  • Pour un article présenté lors d’un colloque : Valiorgue & al. (2009), « La RSE, comme enjeux organisationnel et managérial : l’héritage oublié du courant Corporate Social Responsiveness », AIMS, Grenoble, 3-5 Juin.

COMITE SCIENTIFIQUE

Abdalkabir AKRIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Oujda – Maroc
Abdelhamid SKOURIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Fès – Maroc
Abdelkader DERBALFaculté des sciences économiques et de gestion – Oran – Algérie
Abdelkader MAAROUFIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Oujda – Maroc
Abdelouahid ASSAIDIUniversité Laurentienne – Ontario – Canada
Abdelwahed OMRIInstitut Supérieur de Gestion – Université de Tunis -Tunisie
Abderrazak EL HIRIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Fès – Maroc
Ahmed SAFSAFIFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Alain BURLAUDConservatoire national des arts et métiers -Paris – France
Alexandru MINEAEcole d’économie de l’université Clermont Auvergne – Clermont-Ferrand – France
Amina BENRAISSFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Marrakech -Maroc
Aziz BOUZEGGOUFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Aziz HMIOUI Ecole Nationale de Commerce et de Gestion – Fès – Maroc
Abdelhamid ADNANEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Salé – Maroc
Aurèlie SANNAJUSTUniversité de Saint-Etienne – France
Baghdad CHAIBFaculté des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion -Tlemcen – Algérie
Boualem ALIOUATUniversité Côte d’Azur – Nice – France
Chérif LAHLOUFaculté des sciences économiques et de gestion – Oran – Algérie
Christophe SCHMITTMetz School of Management – Metz – France
Claude BEKOLOFaculté des sciences économiques et de gestion – Yaoundé – Cameroun
Didier BENSADONUniversité Paris Dauphine – Paris – France
Driss EL KADIRI BOUTCHICHEcole supérieure de technologie – Oujda – Maroc
Eric BIDETFaculté de droit, économie et gestion – Mans – France
François CASSIEREIAE Clermont Auvergne – Clermont-Ferrand – France
Gérard DUTHILCREAM-Université de Rouen- France
Ghizlane CHOUAYFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Hatem MHENNIEcole Supérieure de Commerce – La Manouba – Tunisie
Hubert DE LA BRUSLERIEUniversité Paris Dauphine – Paris – France
Imen LATROUSUniversité du Québec à Chicoutimi – Québec – Canada
Inès BOULIFA TANBOURAInstitut des Hautes Études Commerciales – Carthage- Tunisie 
Isabelle RICHELLETax Institute, HEC – Management School – Université de Liège – Belgique
Jamal TAHIRIFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Jamil CHAABOUNIFaculté des sciences économiques et de Gestion – Sfax – Tunisie
Jean-Claude CASALEGNOClermont Business School – Clermont-Ferrand – France
Jerome MAATIInstitut d’administration des entreprises – Valenciennes – France
Louise CADIEUXÉcole de Gestion de l’université du Québec – Trois-Rivières – Canada
Malika AMGHARFaculté des sciences économiques, de Gestion et Commerciales – Béjaïa – Algérie
Michel ALBOUYGrenoble École de management – Grenoble – France  
Mohamed AL MAACHEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Oujda – Maroc
Mohamed AROURIUniversité de Nice Sophia Antipolis – Nice – France
Mohamed BAYADConservatoire national des arts et métiers -Paris – France
Mohammed BENSEDDIKEcole Nationale de Commerce et de Gestion – Oujda – Maroc
Morad ASSERAJFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Nadine RICHEZ-BATTESTIUniversité d’Aix-Marseille – Marseille – France
Nicolas MOUMNIUniversité de Picardie-Jules-Verne – Amiens – France
Patricia DAVIDESDES School of Management – Lyon – France
Philippe LORINOESSEC Business School – Cergy – France
Roger TSAFACK NANFOSSOFaculté des sciences économiques et de gestion – Yaoundé – Cameroun
Said CHAHIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Casablanca -Maroc
Salah KOUBAAFaculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales – Casablanca – Maroc
 Salmata OUEDRAOGOUniversité du Québec à Chicoutimi – Québec – Canada
Sanae SOLHIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Rabat – Maroc
Serigne DIOPDépartement Economie et Gestion de l’université Assane Seck de Ziguinchor – Sénégal
Tahar SAADIFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Yassine HILMIEcole Nationale de Commerce et de Gestion – El Jadida – Maroc
Yvon PESQUEUXConservatoire national des arts et métiers -Paris – France

COMITE D’ORGANISATION

Coordonnateurs :
Aziz BOUZEGGOUFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Zouhir AJAIRFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Membres du comité :
Abdalkabir AKRIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Oujda-Maroc
Abdelali ADNANEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Salé-Maroc
Abdelhamid ADNANEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Salé-Maroc
Abdennasser TOURICadre administratif et docteur en sciences de gestion
Ahmed SAFSAFIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Aicha ALLALIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Bouzid EL AMINEFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Ghizlane CHOUAYFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Ilyass MEHDATICadre administratif et membre du Réseau Académique International Francophone (CEDIMES)
Imen LATROUSUniversité du Québec à Chicoutimi – Québec – Canada
Jamal TAHIRIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Mohamed KABOURIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Morad ASSERAJFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Mounir EL MACHKOURFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Tahar SAADIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc

CONTACT

Pour tout renseignement concernant ce colloque, veuillez contacter :

  • Le professeur Aziz BOUZEGGOU, Coordonnateur et responsable du colloque, Tél : +212 661  900873, Courriel : a.bouzeggou@ump.ac.ma
  • Le professeur Zouhir AJAIR, coordonnateur du colloque, Tél : +212 662 211 004, Courriel : z.ajair@ump.ac.ma

Adresse : Faculté Pluridisciplinaire de Nador, B.P 300, Selouane, 62700 Nador
Tél : 05 36.35.89.41
Site web : http://fpn.ump.ma/
Email fpnador07@gmail.com


[1] Laboratoire de recherche et d’intervention en gouvernance des organisations, université du Québec à Chicoutimi

[2] Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (www.fnege.org)

[3] La Revue des Sciences de Gestion (www.larsg.fr)

[4] L’association Académique Internationale de Gouvernance (www.aaig.fr)

FNEGE : Jérôme CABY nouveau Délégué Général

Ce mardi 24 mars 2020 s’est tenu un Conseil d’Administration extraordinaire de la FNEGE pour désigner le nouveau Délégué Général de la Fondation. Jérôme CABY a été élu à l’unanimité pour succéder à Maurice THEVENET, en poste depuis 2016. Le nouveau Délégué Général prendra ses fonctions à compter du 1er Juillet 2020.

Qui est le nouveau Délégué Général, Jérôme CABY ?

Jérôme CABY est Professeur de finance d’entreprise à l’IAE de Paris, Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques françaises et internationales, six ouvrages en tant qu’auteur ou coordinateur et commente régulièrement l’actualité financière dans les médias grand public.

Il a exercé à plusieurs reprises des fonctions de direction d’établissements d’enseignement supérieur, successivement directeur de l’IAE de Paris, Directeur Général d’ICN Business School Nancy-Metz et Directeur Général de l’ESCE à Paris.

Composition du Conseil d’Administration de la FNEGE

Le Conseil d’Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et d’entreprises.

Son Président, aujourd’hui Jean-Marc JANAILLAC, est un ancien dirigeant d’entreprise.

Il est actuellement composé de :

  • Michèle AMIEL (Danone)
  • Daniel BAROIN (Carewan)
  • Anne-Sophie BARTHEZ (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche)
  • Frank BOURNOIS (ESCP Business School)
  • Carole COUVERT (CESE)
  • David DERRE (IUMM)
  • Hélène DUCHENE (Ministère des Affaires Etrangères)
  • Alice GUILHON (Chapitre Management de la Conférence des Grandes Ecoles – Skema Business School)
  • Jean-Pierre HELFER (Professeur émérite)
  • Bruno LAFONT (ancien Président de la FNEGE)
  • Eric LAMARQUE (IAE France – IAE Paris)
  • Jean-Claude LE GRAND (L’OREAL)
  • Jean-Luc NEYRAUT (CCI Paris Ile-de-France)
  • Séverine LEGUILLON (Ministère du Travail)
  • Pierre-Michel MENGUER (Collège de France)
  • Jean-Luc PLACET (PwC)
  • Philippe TASSI (Médiamétrie)
  • Daniel VITRY (Professeur émérite)
  • Jean-Louis WALTER (Pôle Emploi)
  • Helen ZEITOUN (IPSOS)
  • Agnès ZOBEL (Ministère de l’Economie et des Finances)

Étude FNEGE 2019 : Devenir du travail du manager

La nouvelle étude FNEGE 2019, « Devenir du travail du manager : (Des)illusions du collaboratif, espoirs de solidarité, coordon­née par François-Xavier de VAUJANY, Professeur à l’Université Paris Dauphine et Pierre-Yves GOMEZ, Professeur à l’emlyon Business School, paraît ce jour.

Dans cette enquête, les auteurs ont voulu porter un regard sur l’évolution du travail dans le monde des entreprises, en paral­lèle avec l’évolution du monde de la formation supérieure en management. L’objectif de cette étude est d’aider à mieux comprendre comment les institutions de formation supérieure au management peuvent s’adapter aux transformations ac­tuelles et attendues du travail et de contribuer à éclairer leurs stratégies selon la manière d’aborder cette question.

L’opposition des mondes du travail (académique et professionnel, « ancien » et « nouveau ») n’est pas tranchée car le monde des entreprises évolue en même temps que celui des institutions qui forment… au management dans les entreprises. Les universités et les écoles qui produisent les futurs managers sont aussi parties prenantes du discours sur les transformations du travail dans les entreprises. Elles les soutiennent et parfois les anticipent par des recherches, des cours ou des conférences.

Les auteurs analysent l’ampleur réelle des transformations du travail dans les entreprises et notamment des managers en activité sur la manière dont ils la vivent ou l’anticipent. Cette démarche de travail a permis de recueillir les avis de 653 managers en distin­guant trois catégories de managers selon leur ancienneté dans la vie professionnelle.

L’étude invite à nuancer les discours sur les transformations «disruptives» du travail. Cette mutation importante du travail dans les organisations est en cours depuis des décennies mais il faut la placer dans la perspective d’une transformation permanente qui constitue un mode de gouvernement autant dans les entreprises que dans les institutions d’ensei­gnement supérieur. Elle prend aujourd’hui une forme particulière et originale, notamment avec l’explosion spatiale et temporelle de la façon de travailler, et donc de manager le travail.

Classement FNEGE des revues scientifiques en sciences de gestion – Edition 2019

Depuis 2010, la FNEGE réunit les Associations Académiques en Sciences de gestion en un Collège Scientifique dans le but de classer les publications scientifiques. Cette liste des revues scientifiques est retenue de façon unanime par le groupe de ces Associations, avec la volonté partagée d’obtenir une catégorisation qui soit le reflet le plus exact possible de la spécificité des sciences de gestion. Ce classement est revue tous les trois ans. En voici la dernière version.

La Revue des Sciences de Gestion renouvelée dans le classement

LaRSG perpétue sa position au sein du classement des revues de Sciences de Gestion avec cette édition FNEGE 2019.

Pour connaître les autres indexations de LaRSG, une page est spécialement destinée aux chercheurs de la communauté scientifique.

Prix Académique de la recherche en Management

En 10 ans, le Prix Académique de la recherche en management est devenu une référence pour le monde de la recherche comme dans le secteur du conseil. Qu’il s’agisse des stratégies de management innovant, de la dynamique des innovations, de l’innovation responsable… les lauréats sélectionnés cette année par le jury ont mis en lumière les moteurs et les freins face aux innovations dans la société, au regard des enjeux liés avec les entreprises.

Prix académique de la recherche en management
Prix académique de la recherche en management en partenariat avec la FNEGE

Le Prix Académique de la recherche en management met l’innovation à l’honneur

Porté par Syntec Conseil (instance représentative du conseil en stratégie et management français), en partenariat avec la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE), le Prix Académique de la Recherche en Management vient de récompenser – pour sa 10e édition – les trois meilleures publications de recherche et le meilleur ouvrage de management de l’année, avec un maître-mot : « innovation ».

Le prix offre ainsi aux lauréats des opportunités nouvelles de recherches et leur permet de bénéficier du regard des entreprises sur leurs travaux pour les aider à mieux les adapter aux besoins des professionnels.

« L’innovation est au cœur de la transformation des entreprises, poussées par un environnement de plus en plus digitalisé et de nouvelles attentes de la part des salariés et de la société dans son ensemble. De nouveaux termes émergent : de la co-construction à la co-opétition, les systèmes collaboratifs révolutionnent les pratiques managériales. Depuis 10 ans, le Prix Académique de la Recherche en Management a toujours permis d’anticiper les tendances industrielles et sociétales qui auront un impact sur les organisations et le management. Pour les cabinets de conseil, il est important de rester à l’avant-garde de ces réflexions, afin de les mettre en pratique dans les entreprises qu’ils conseillent »

Rémi Legrand, président de la commission stratégie et management de Syntec Conseil

Les lauréats 2019

Prix de la catégorie
« Refonder la relation Entreprise et Société vers de nouveaux modèles de croissance »

« Experimentations in emerging innovation ecosystems: specificities and roles. The case of the Hydrogen Energy Fuel Cell Leveraging Technological Change: the Role of Business Models and Ecosystems », article publié dans l’International Journal of Technology Management (Janvier 2017)
Auteures : Florence CHARUE-DUBOC (École Polytechnique- CNRS) et Sihem BEN MAHMOUDJOUINI (HEC).

  • Les auteures se sont attachées à démontrer le rôle des écosystèmes dans le succès des innovations. Elles démontrent comment les prototypes et les expérimentations, en contribuant aux connaissances et à la réduction des incertitudes, favorisent la stabilité des relations entre de multiples acteurs. L’article s’intéresse à une innovation particulière et souligne les 4 intrants nécessaires pour un développement réussi : la coopération entre acteurs, l’expérimentation en condition réelle, la transparence des données et enfin, une solution industrielle complète et pertinente.

Prix de la catégorie
« Ré-inventer le Management »

« All for One and One for All – Knowledge broker roles in managing tensions of internal coopetition: The Ubisoft case », article publié dans Research Policy (Octobre 2018)
Auteurs : Paul CHIAMBARETTO (Montpellier Business School, i3/ Ecole Polytechnique, CNRS), David MASSE (Telecom ParisTech, i3, CNRS / Ecole Polytechnique) et Nicola MIRC (TSMResearch, Universite. Toulouse Capitole, CNRS).

  • La co-opétition, ou coopération entre acteurs concurrents, est devenue une stratégie omniprésente pour les entreprises innovantes. L’article primé analyse les effets de la coopétition en interne, sur le partage des connaissances et de l’innovation. Il souligne le rôle essentiel des « knowledge broker » (courtier en connaissance) dans la gestion des tensions liées aux innovations. S’appuyant sur l’exemple d’une entreprise de jeux vidéo, l’article met en exergue le rôle limitatif des tensions en internes dans le partage des connaissances entre unités. Les auteurs proposent 3 mécanismes de résolution des tensions pouvant être mises en place dans les organisations pour les surmonter.

Prix de la catégorie
« Accélérer la transformation digitale des affaires et des organisations »

« Consumer Resistance to Innovation in Services: Challenges and Barriers in the Internet of Things Era ». Article paru dans le Journal of Product Innovation Management (Juin 2018) Auteurs : Zied MANI (Université de Nantes) et Inès CHOUK (Université de Cergy-Pontoise).

  • L’Internet des objets (IoT) soulève des défis liés au développement des services dits « intelligents ». Montres, téléphones, voitures, maisons… l’heure du tout connecté est technologiquement possible, pour autant, les consommateurs sont-ils prêts à changer leurs habitudes ? L’article primé par Syntec Conseil analyse les résistances des consommateurs aux services intelligents, afin d’identifier les freins à leur adoption : vulnérabilité technologique (l’anxiété technologique et la dépendance à la technologie), barrières idéologiques (le scepticisme du consommateur) ou barrières individuelles (l’inertie).

Meilleur ouvrage de management de l’année

Xavier PAVIE pour son livre « L’innovation a` l’épreuve de la philosophie : le choix d’un avenir humainement durable » (Éditions PUF)

Internet, manipulations génétiques, transhumanisme, nanotechnologies, les innovations technologiques soulèvent des problématiques nouvelles dont les conséquences sont aussi importantes qu’irréversibles. L’innovateur, incarné par Steve Jobs, Mark Zuckerberg ou Elon Musk, apparaît comme une personnalité aussi géniale quedestructrice, qui ambitionne de changer le monde en dépit dela violence de son innovation. Il est alors nécessaire d’établir l’innovation-responsable, dans laquelle l’innovateur devrait rendre compte de ses actes et revoir sa position de héros.

Ouvrage coup de cœur du jury

Franck GUARNIERI et Sébastien TRAVADEL pour leur livre « Un récit de Fukushima – le directeur parle » (Éditions PUF)

Mars 2011, la catastrophe de Fukushima. De par l’enchaînement des péripéties et l’épaisseur des personnages, le témoignage de Masao Yoshida apparaît comme un « roman technique ». Il livre son expérience hors du commun avec un réalisme et une cohérence qui confèrent un sens profond à son action. Pourtant, en transgressant la procédure, Masao Yoshida a assurément empêché une catastrophe pire encore : l’explosion pure et simple de toute la centrale. Dans ce témoignage présenté et mis en lumière par deux chercheurs spécialistes de la sûreté nucléaire, il apparaît que lorsque les probabilités sont contrariées et les manuels devenus inutiles, l’humain est le dernier rempart face au pire.

La FNEGE lance un Observatoire de la Transformation Digitale des Ecoles de Management

L’objectif de l’Observatoire lancé par la FNEGE est d’accompagner les écoles de management françaises dans leur transformation digitale dans le nouveau contexte de l’économie numérique et collaborative.

Observatoire de la Transformation Digitale

Pourquoi un tel Observatoire de la Transformation Digitale ?

En effet, pour faire face à une compétition accrue, à une pression à la production scientifique et à l’in- novation pédagogique et aux accréditions, elles sont amenées à faire évoluer leurs offres de formation, leurs pratiques pédagogiques, leurs pratiques de recherche, leurs modes d’organisation et parfois même leurs modèles d’affaire (Business Models). La thématique de la transformation digitale des Ecoles de Management dépasse la seule transformation pédagogique et concerne de nombreuses facettes de leur projet et de leur fonctionnement. Il devient donc nécessaire pour un établissement d’évaluer sa maturité dans ce processus de transformation numérique de manière à l’accélérer, l’ajuster et l’optimiser dans une démarche d’amélioration continue.

Quelles missions s’est fixé l’Observatoire ?

Elles sont au nombre de trois :

  • Produire tous les deux ans une cartographie de la transformation digitale des écoles de management permettant à chacune de se situer et de bénéficier d’expériences et de pratiques mises en œuvre dans d’autres établissements ;
  • Proposer aux établissements un Label certifiant leur prise en compte du phénomène et l’évolution de leurs pratiques pour s’adapter et tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la transformation digitale ;
  • Accompagner les établissements, qui le souhaitent, dans la mise en place de processus, pratiques de travail, formations pour accompagner cette mutation.

Comment a émergé l’idée de cet Observatoire de la Transformation Digitale ?

Cet Observatoire prolonge l’étude menée sur ce thème par la FNEGE en 2018, en partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur de son réseau.

L’animation est confiée à Aurélie DUDEZERT, Professeur à l’Université Paris Sud, et Imed BOUGHZALA, Professeur à Institut Mines-Télécom Business School, coordinateurs de l’étude de 2018.

Aurélie Dudezert, Professeur à l’Université Paris Sud, et Imed Boughzala, Professeur à IMT – Telecom EM, reviennent sur l’étude FNEGE sur “La transformation numérique des écoles de management”

L’Observatoire utilise un outil développé par la FNEGE, déjà testé auprès de plusieurs établissements-pilotes. La grille d’autodiagnostic sera déployée auprès de l’ensemble des établissements du réseau FNEGE dans les prochaines semaines. La première parution de l’Observatoire de la Transformation Digitale des Ecoles de Management devrait paraître en fin d’année 2019.

Prix académique de la Recherche en Management

Le Prix académique de la Recherche en Management, en partenariat avec la FNEGE, récompense les meilleures publications de recherche, ainsi que le meilleur ouvrage de management de l’année.

En 9 ans, ce Prix est devenu une référence dans le monde académique, plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.

Consult’in France, syndicat professionnel des métiers du Conseil en Management et la FNEGE, vous invitent à participer à ce concours dédié aux enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur, dont les établissements sont localisés en France, quelle que soit leur nationalité. Cette initiative a pour objectif de renforcer les liens entre la profession du Conseil en stratégie & Management et le « monde académique » en favorisant la rencontre d’Hommes et d’Idées neuves.

C’est aussi l’opportunité d’offrir une fenêtre sur la profession et ses enjeux d’innovation aux professeurs des options ou spécialités Conseil de dernière année d’études de master ou de diplôme de Grande École.

Trois catégories de prix selon vos thèmes de recherche :

  •  « Refonder la relation Entreprise et Société vers de nouveaux modèles de croissance »
  • « Ré-inventer le Management »
  • « Accélérer la transformation digitale des affaires et des organisations »
  • La remise des prix se déroulera en mai / juin 2019 (date à venir).
  • Date limite d’inscription : le 31 janvier 2019

Informations & Inscriptions

n°291-292 – Au service des entrepreneurs !

Au service des entrepreneurs

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

consulter sommaire

Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Quel est l’impact de la recherche sur les managers ? Telle était la question que cherchait à élucider l’enquête FNEGE [1] sur l’influence de la recherche en management réalisée par Michel Kalika [2], Sébastien Liarte [3], et Jean Moscarola [4], à partir de ces questions :

  • Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leurs pratiques ?
  • Sont-ils informés sur la recherche en management ?
  • Comment et qu’en pensent-ils ?

L’étude des 1557 réponses obtenues [5], a permis d’appréhender la manière dont l’impact de la recherche est perçu par les managers.

La RSG se place en 4e position du TOP 10 des revues les plus reconnues par les entrepreneurs : pas mal pour la seule revue indépendante d’une fondation ou d’une association, et la seule gérée comme une entreprise ! L’étude ne mesure pas l’impact à l’étranger qui nous aurait renforcés encore.

Il y a plus de 10 ans, à l’occasion de la parution de la traduction française de l’ouvrage de deux professeurs de Stanford aux Presses de Harvard Business School, Jeffrey Pfeffer et Robert Sutton, nous regrettions avec le préfacier de « Hard Facts, dangerous half-truths & total nonsense » que les « pratiques managériales ne font qu’un usage très limité des connaissances accumulées par la recherche en management [6] » ?

Les choses auraient-elles donc changé et la recherche académique inspirerait-elle enfin, un peu… beaucoup ou guère, sinon pas du tout, les actions des entrepreneurs ?

L’enquête ne va pas jusqu’à apporter une réponse construite et étayée à cette question existentielle ? En effet, publier pour publier comme le souligne pour en dénoncer la pratique Sylvie Chevrier [7] qui est aussi membre de notre Conseil de rédaction, n’est ni de la recherche ni d’un quelconque apport pour la gestion des organisations… en fait, un enseignement qui « n’estoit que besterie, et leur sapience que moufles, abastardissant les bons esperitz et corrompant toute fleur de jeunesse » pour reprendre avec son style, la critique que Rabelais faisait déjà en son temps à ces connaissances hors-sol et inutiles !

Être scientifiquement promoteur et pouvoir influer le cours des activités des entreprises en inspirant les entrepreneurs, est une forme de quadrature du cercle qui nécessite sans cesse une interrogation sur le pourquoi de nos choix, sur la pérennité des articles et l’apport réel de ces contributions.

Le vrai principe n’est pas de se faire gloire d’éliminer un très fort pourcentage de propositions. C’est à la portée de tous et c’est être bien présomptueux sur son propre jugement. Partir du principe que plus que de modélisation, cette technique qui a tué la science économique, comme les sophismes dénoncés déjà par Rabelais, c’est l’approche humble du terrain qui permet, comme l’historien le fait, de fonder des connaissances et d’apporter un éclairage utile à tous, à commencer par les entrepreneurs.

Elie Cohen a déjà répondu à notre interrogation : « En fin de compte, l’affirmation de la gestion dans ses développements cognitifs, comme dans ses réalisations instrumentales est sans doute vouée à s’accomplir dans une tension permanente entre l’ambition généralisante et la recherche de relations causales stables d’une part, et le souci de prendre en compte, sinon en charge, les problèmes réels auxquels sont confrontées les entreprises et les organisations d’autre part [8]. »

Cette « tension permanente » est ce qui préside au choix de nos publications : « Avec l’apport des diverses disciplines scientifiques, et des techniques nouvelles qui en sont résultées, ces méthodes de gestion tendent à se multiplier en se spécialisant. Ce faisant, elles deviennent plus hermétiques et plus disparates.

Il est de plus en plus difficile de les relier entre elles, d’en délimiter les champs d’application, d’en apprécier les possibilités d’utilisation.

Or, tout Cadre de Direction (manager) doit être en mesure, de situer dans une perspective globale, non seulement les problèmes de l’entreprise, mais également, les méthodes permettant de les résoudre.

C’est pourquoi, il nous a paru nécessaire, à côté des revues spécialisées consacrées à ces différentes méthodes, d’offrir à l’ensemble des Cadres de Direction une publication qui en fasse une synthèse, utile également pour le spécialiste », c’était déjà le propos de notre revue lors de la parution de son 1er numéro en 1965.

Être la plus ancienne revue francophone, avoir reçu du grand universitaire et homme d’État, Raymond Barre, la qualification de « 1re revue francophone de management » oblige et fixe la ligne de crête pour « être au service des entrepreneurs ».

Voilà pourquoi exceptionnellement, à côté des recensions bibliographiques de nos collaborateurs attitrés (page 157), nous présentons brièvement en clin d’œil, un ouvrage sur le parcours de 20 entrepreneurs (page 101).

Trois dossiers thématiques entendent répondre également à cette préoccupation permanente par leur diversité et leur lien avec le terrain, d’étude, d’expertise, de synthèse.

  • « Géographie et entreprises »,ouvre ce numéro double du cœur de l’été, en privilégiant l’environnement territorial, régional voire immatériel.
  • « Collaborations et coopérations», ce dossier découle naturellement du fait des contraintes des évolutions des technologies notamment de l’information, et de la nécessaire utilité de trouver des fondements économiques et sociologiques aux défis de la mondialisation.
  • « Mesures et contrôles »,est le dernier dossier. Il aborde par des cas souvent très orignaux, une logique d’évaluation nécessaire à tout acte d’« administration » pour reprendre le vocabulaire du père du management qu’est Henri Fayol dont l’objectif était déjà de placer sa publication « au service des entrepreneurs » !

 

Notes

[1] FNEGE : Fondation nationale pour les études de gestion.

[2] Professeur à l’IAE Lyon, BSI.

[3] Professeur à l’Université de Lorraine.

[4] Professeur à l’Université de Savoie.

[5] Enquête FNEGE, menée en partenariat avec Sphinx Institute, http://www.lesphinx-developpement.fr/wp-content/uploads/2016/05/Communiqu%C3%A9_Enqu%C3%AAte_FNEGE-Sphinx-Institute_OK.pdf.

[6] Naszályi Philippe, « Faits et Foutaises dans le Management » ou « Hard Facts, dangerous half-truths & total nonsense », La Revue des Sciences de Gestion, 2007/6 (n°228), p. 5-6. DOI : 10.3917/rsg.228.0005. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2007-6-page-5.htm.

[7] Chevrier Sylvie, « Publish… and perish ! », Annales des Mines – Gérer et comprendre, 2014/1 (N° 115), p. 18-21. DOI : 10.3917/geco.115.0018. URL : https://www.cairn.info/revue-gerer-et-comprendre1-2014-1-page-18.htm.

[8] Elie Cohen, (1997), Épistémologie de la gestion, article 59 dans Encyclopédie de la gestion, Simon, Yves et Joffre, Patrick (dir.) Paris, Economica. page 1059.

Lancement de la deuxième promotion du doctorat en sciences de gestion par la VAE

De façon expérimentale, Université Paris-Est et la FNEGE ont décidé fin 2016, de monter un dispositif innovant permettant de favoriser l’obtention d’un doctorat en sciences de gestion par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). L’objectif de ce programme est de permettre aux candidats d’obtenir ce diplôme au terme d’une formation d’accompagnement délivrée par la FNEGE. Pendant deux ans, huit séminaires ont ainsi été dispensés, qu’il s’agisse d’épistémologie, de méthodologies, d’aide à la rédaction de design de recherche ou encore d’aide à la publication. Si de nombreux candidats de bon niveau ont alors postulé, n’avaient été retenus que ceux qui avaient déjà des productions académiques pouvant faire l’objet d’une validation d’acquis en recherche.

Un accompagnement personnalisé et un diplôme valorisant

Quatre candidats suivent aujourd’hui ce dispositif, qui s’achèvera fin 2018. Les sujets traitent de thématiques aussi diverses que « l’excellence commerciale sur les marchés BtoB », « les systèmes d’information des ressources humaines », « l’expérience du magasinage en boutique de luxe », ou encore « le rôle du consommateur dans la lutte contre la contrefaçon ». Au cours de cette formation, les candidats sont accompagnés par un directeur de recherche, qu’ils rencontrent environ une fois par mois. Ils rédigent, d’une part, un article scientifique qui sera soumis à une revue de recherche de sciences de gestion, et d’autre part, un mémoire de VAE qui sera soutenu au terme du dispositif devant un jury de validation.

Une nouvelle promotion pour ce doctorat en sciences de gestion en 2018

Université Paris-Est et la FNEGE ont décidé de renouveler le dispositif fin 2018 en procédant à la sélection d’une nouvelle promotion en juin et septembre de cette année. Ce dispositif s’adresse prioritairement à des candidats ayant une solide formation de base (troisième cycle universitaire, grande école de commerce ou d’ingénieur), une expérience de haut niveau en gestion et ayant déjà quelques productions académiques (joindre toutes publications significatives, voire rapports d’études ou de recherche). Il peut s’agir également de docteurs d’autres disciplines avec une expérience professionnelle ou de recherche de plus de 3 ans dans le domaine de la gestion et du management ; et enfin de professeurs agrégés de l’enseignement secondaire qui enseignent en gestion dans l’enseignement supérieur et ont une expérience substantielle de recherche.

doctorat en sciences de gestion VAE FNEGE

FNEGE : Michel BON assurera l’intérim de la présidence

Suite à la démission de Monsieur Bruno LAFONT de la présidence de la FNEGE, Monsieur Michel BON a accepté, à la demande du Conseil, d’assurer l’intérim de la présidence de la Fondation.

Michel Bon reviens parmi les tiens

“Je tiens à remercier Monsieur Bruno LAFONT pour son soutien, son engagement personnel et son action à la présidence de la Fondation, ainsi que Monsieur Michel BON d’avoir accepté cet intérim. Je remercie également tous ceux qui, de différentes manières et par différents canaux, ont pu exprimer à cette occasion leur attachement, leurs attentes et leur soutien à la Fondation.

Ces événements me donnent l’occasion de rappeler quelques informations à propos de la FNEGE. Créée en 1968 en application de la loi d’orientation sur la formation professionnelle du 3 décembre 1966, la Fondation est administrée par un Conseil composé de plusieurs collèges de membres désignés par différents Ministères, de professeurs de l’enseignement supérieur, de personnes qualifiées représentant le monde économique et social et de représentants des entreprises. Le président du Conseil d’Administration est élu par le C.A. parmi ses membres dirigeants d’entreprise. Les professeurs actuellement au Conseil sont Messieurs Frank BOURNOIS, Jean-Pierre HELFER, Pierre-Michel MENGER, Jérôme RIVE, Loïck ROCHE et Daniel VITRY. Actuellement, les activités de la Fondation sont financées à 85% par ses propres activités et services.

Le C.A. vient donc de commencer la recherche de son futur président et je ne manquerai pas de vous tenir informé de l’avancement de ce processus. Outre sa présidence du C.A., le rôle du président de la FNEGE ces dernières années a toujours été d’aider la Fondation dans ses activités, de promouvoir son image dans tous les milieux de la société et d’accompagner par ses conseils le Délégué Général.

2018 sera une grande année avec la Semaine du Management et le cinquantenaire de la FNEGE. Les anniversaires sont des commémorations mais aussi le temps des nouveaux départs. C’est une occasion pour un grand nombre de membres de notre communauté de se retrouver et d’envisager l’avenir. Merci à tous ceux qui ont participé en 2017 aux nombreuses activités de la Fondation, réunions, études, jurys, séminaires, etc. et bienvenue à ceux qui nous rejoindront en 2018.

En vous souhaitant de joyeuses fêtes de Noël.

Maurice THÉVENET”
Délégué Général de la FNEGE

« Songez que du haut de ces pyramides, quatre siècle vous contemplent » disait Napoléon…