Archives de catégorie : La recherche et écoles

Les Rendez-vous du Management de Marrakech 2024 : l’IA au cœur des débats

Les Rendez-vous du Management de Marrakech (RMM) – deuxième édition – se sont tenus du 11 au 13 décembre 2024. Ils ont réuni chercheurs, professionnels et décideurs autour des enjeux de l’intelligence artificielle (IA) pour les organisations. Ce rendez-vous – permis grâce au soutien de l’université Hassan 1er et HEEC Marrrakech, et avec le concours important du Groupe Olivier Santé – a ainsi marqué un tournant dans la réflexion sur l’impact de l’IA dans le monde des organisations au Maroc et à l’international. La Revue des Sciences de Gestion, partenaire depuis la première édition et présente tout au long de l’événement, a été soutenue à cette occasion par la venue depuis Paris des représentants de l’Istec Business School et de la revue Management & Sciences Sociales.

Les Rendez-vous du Management de Marrakech 2024 : lieu de formation

L’événement s’est ouvert par deux formations – sur toute la journée du 11 décembre – destinées à renforcer la capacité des doctorants.

  • La première axée sur ce qui doit entrer en ligne de compte pour publier dans les grandes revues scientifiques. Elle a été animée, en matinée, par Yves Soulabail, secrétaire général de La Revue des Sciences de Gestion et enseignant-chercheur au sein de l’Istec Business School Paris. Délivrée dans les locaux d’HEEC Marrakech, elle a donné les clefs ouvrant les possibilités de publication dans les revues de gestion de premier plan en insistants sur les stratégies à mettre en œuvre.

À cette occasion, Yves Soulabail n’a pas manqué d’insister sur la nécessaire méfiance qu’il faut avoir envers de nombreuses revues prédatrices exploitant la méconnaissance des jeunes chercheurs. Il a d’ailleurs présenté les outils mis à disposition sur le site internet de la revue pour se protéger de ce phénomène.

Yves Soulabail Les Rendez-vous du Management de Marrakech (RMM)
Yves Soulabail ouvre Les Rendez-vous du Management de Marrakech (RMM)
  • La seconde formation, dirigée par Adil Cherkaoui, professeur HDR et directeur adjoint du LAREDGO, a permis aux participants de mieux comprendre les techniques de constitution d’une revue de littérature systématique, outil essentiel pour tout chercheur en management.
Le professeur Adil Cherkaoui
Le professeur Adil Cherkaoui

RMM 2024 : une réflexion sur IA générative comme accélérateur de l’innovation et de la digitalisation des organisations

Les RMM 2024, dès le lendemain – le mercredi 12 décembre – remplissaient les 400 places de l’auditorium du théâtre Meydene, en plein cœur du nouveau quartier de « M Avenue Marrakech », à l’ouest de la ville. S’y retrouvaient les professionnels, les enseignants et chercheurs et les très nombreux doctorants intéressés par l’IA.

auditorium du théâtre Meydene, en plein cœur du nouveau quartier de « M Avenue Marrakech »
De g. à d. : Amine Rossafi (directeur exécutif de l’académie de l’EFE), le Pr. Hicham El Bayed (directeur du CIOCE de l’université Hassan 1er), la Dr. Yousr Ben Hammadi Sanchez (directrice @2D-MED), le Pr Khalid Sadiqi (coordonnateur du Master MRH et directeur adjoint du laboratoire LRMD de l’université Hassan 1er), le Pr. Mohamed Lharoual (Université Cadi Ayyad) et la Pr. Fedwa Jebli (Université Internationale de Rabat).

Auditorium du théâtre Meydene, en plein cœur du nouveau quartier de « M Avenue Marrakech »

En organisateur principal des RMM, qu’il a institué en 2023, le Professeur Nabil Ouarsafi, de l’université Hassan 1er ouvrait la conférence plénière suivi par :

  • le Pr. Belaid Bougadir, président de l’Université Cadi Ayyad ;
  • le Pr. Abdelatif Moukrim, président de l’Université Hassan 1er ;
  • le Pr. Moulay Ahmed Lamrani, président de l’École HEEC ;
  • le Dr. Elmaati Errachiq, p.d.-g. du Groupe Oliviers Santé ;
  • le Pr. Jamal Zahi, doyen de la Faculté d’Économie et de Gestion de Settat ;
  • et le Pr. Éric Le Deley, doyen de l’ISTEC Business School Paris.
Les Rendez-vous du Management de Marrakech 2024
De g. à d. sur la photo : le Pr. Nabil Ouarsafi (université Hassan 1er), le Pr. Éric Le Deley (doyen de l’ISTEC Business School Paris), le Pr. Salah El Kortobi (vice-président de l’université Cadi Ayyad), le Pr. Hicham Jekki (vice doyen de la Faculté d’Economie et de Gestion de l’université Hassan 1er), le Dr. Rabi Toufiki (directeur médical de l’Hôpital Privé Les Oliviers Al Yasmine) au nom du Pr. Abdelatif Moukrim et au pupitre le Pr. Moulay Ahmed Lamrani (Président de l’École HEEC.
Les Rendez-vous du Management de Marrakech 2024

Le rôle d’une « IA générative et nouvel accélérateur de l’innovation et de la digitalisation des organisations » a été le cœur des interventions des participants de la table ronde qui aura suivi. Cette dernière, animée par le Professeur Hicham EL Bayed, directeur du Centre d’Information, d’Orientation et de Carrière de l’Étudiant (CIOCE) de l’Université Hassan 1er, et chroniqueur sur Atlantic Radio, a rassemblé :

  • M. Abdellatif El Rhadouini, comme représentant de Mme Imane Belmaati, directrice générale de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), établissement public marocain placé sous la tutelle de l’État ;
  • le Pr. Ibrahima Fall, président de Hommes & Décisions et fondateur de l’Institut du travail réel ;
  • la Professeure des Universités, Bérangère Lauren Szostak, de l’ISM-IAE de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (implanté au sein de l’Université de Paris-Saclay), ainsi que directrice du Laboratoire de Recherche en Management (LAREQUOI) ;
  • et le Professeur Mustapha Chagdali de l’Enseignement Supérieur à l’ISIT, un psycho-sociologue membre de la Société Marocaine de Psychologie.
conférence Les Rendez-vous du Management de Marrakech
La table ronde des Les Rendez-vous du Management de Marrakech

Cela a donné l’occasion, grâce à des débats fructueux, de mettre en lumière les opportunités comme les défis posés par cette technologie émergente dans le contexte managérial non seulement marocain mais aussi international.

L’Université Cadi Ayyad, partenaire des RMM2024, au cœur du débat sur IA et recherche/enseignement

En matinée de la dernière journée, les participants se sont retrouvés dans la magnifique salle du centre de conférences de l’Université Cadi Ayyad que préside le Professeur Blaïd Bougadir.

La thématique du matin était, bien entendu, l’intégration de l’IA mais cette fois dans l’enseignement et la recherche en management. Des intervenants venus de plusieurs horizons et pays différents apportaient des éclairages complémentaires, enrichissant le débat qui avait attiré une assistance nombreuse.

C’est le professeur Nabil Ouarsafi de l’Université Hassan 1er qui menait habilement les débats et passait la parole aux intervenants de ce carrefour d’échanges avec :

  • le Professeur Adil Berrazzouk, un enseignant-chercheur à HEEC Marrakech ;
  • le Professeur Philippe Naszályi, directeur de La Revue des Sciences de Gestion (LaRSG) ;
  • le Professeur Abdelmounim Belalia, directeur général de l’Université Mundiapolis de Casablanca ;
  • le Docteur Amine Rossafi, directeur exécutif de l’Académie de l’EFE, Maroc Academy, une entreprise sociale affiliée à EFE-Maroc (la fondation marocaine de l’éducation) ;
  • le Professeur Djadou Tanoh Pascald, directeur pédagogique de Vatel ;
  • ainsi que le Docteur Abdelhaq Mouhtaj, enseignant-chercheur et ancien directeur de l’Institut Supérieur International de Tourisme de Tanger (ISITT).
RMM2024
RMM2024

En fin de matinée, une Master Class, sur le schéma d’une conférence pour les professionnels de santé a permis de nourrir des échanges avec la salle. M. Thomas Denayer, directeur de communication des Cliniques Universitaires Saint-Luc et de l’Université Catholique de Louvain (Bruxelles) et Mme Yosr Benhamadi Sanchez, experte en management hospitalier et en gestion des risques pour le Cabinet 2D-MED ont déployé leurs expériences pour nourrir les interventions des participants.

Ces deux interventions ont été complétées et animées par la culture du professeur honoraire Mohamed Hamidi, de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech, membre particulièrement actif au sein de la société civile et auprès des associations savantes traitant des questions de santé au Maroc.

RMM 2024 : Des ateliers de méthodologie de recherche pour les doctorants

Toujours à la suite de cette matinée de ce vendredi 13 décembre, des sessions parallèles ont été organisées jusqu’à 18 heures. Vu le nombre des participants, ce n’est pas moins de 18 ateliers pratiques rassemblant 119 doctorants qui ont dû être organisés.

Ces sessions parallèles ont exploré en profondeur divers aspects de l’IA dans le management grâce à l’implication d’un pool d’enseignants chercheurs, à l’exemple de celui sur les études de cas augmentés par l’IA tenu par Mme Dominique Baruel Bencherqui, la directrice de la recherche à l’ISTEC Business School et chercheuse au Prism Sorbonne de l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne.

Tous ces ateliers ont ainsi permis aux jeunes participants d’approfondir leur pratique face à 54 professeurs aguerris, leur permettant de progresser dans leurs travaux de recherche et méthodologie.

RMM 2024 : une grande occasion de « networking » autour de l’IA

Les Rendez-vous du Management de Marrakech 2024 se sont imposés comme un carrefour d’échanges incontournable pour comprendre et anticiper les mutations induites par l’IA dans le monde des organisations. Les RMM 2024 ont non seulement permis d’appréhender l’état des lieux des avancées actuelles, mais également esquissé des pistes pour l’avenir du management dans un monde de plus en plus façonné par l’intelligence artificielle.

Les RMM 2024 ont offert, dans ce sens, une plateforme de réflexion approfondie de grande valeur sur les opportunités et les défis de l’IA dans le management. Les discussions ont abordé des questions éthiques cruciales, telles que la protection de la vie privée, la transparence des algorithmes et l’équité dans la prise de décision assistée par IA.

L’impact sur les pratiques managériales a été examiné sous tous les angles, de la prise de décision stratégique à la gestion opérationnelle quotidienne… Les participants ont notamment exploré comment l’IA pourrait redéfinir les rôles de leadership, transformer les processus organisationnels et influencer la culture d’entreprise.

La transformation du travail induite a été un sujet central, avec des débats sur l’évolution des compétences requises et la nécessité d’une formation continue face à l’automatisation croissante.

Les RMM sont désormais le rendez-vous incontournable de la pensée managériale francophone !

Le Pr. Nabil Ouarsafi et le Pr. Eric Le Deley
Le Pr. Nabil Ouarsafi, organisateur principal des RMM, et le Pr. Eric Le Deley, doyen de l’Istec Business School Paris

XXIVe Rencontres du RIUESS 2025

Les rencontres du RIUESS se tiendront à l’Université Lumière Lyon 2, du 26 au 28 mai 2025 sur la thématique de « L’ESS au Travail ! ».

La date limite pour soumettre les intentions de communication est fixée au lundi 9 décembre 2024.

Les thèmes de XXIVe Rencontres du RIUESS

Les communications devront s’inscrire dans un des cinq axes thématiques suivants :

  • Travailler et employer : frontières, sens et modes de gestion
  • Emanciper ou dominer : questionner le travail d’inclusion de l’ESS
  • Transformer par l’innovation, la coopération et le financement
  • Résister : travail politique et de légitimation
  • Enquêter : le travail de recherche dans/sur l’ESS comme un objet

Pour soumettre une proposition et en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : https://riuess2025.sciencesconf.org/

Co-organisateurs : La Chaire ESS de Lyon 2, le laboratoire Coactis Laboratoire Coactis, le laboratoire Triangle, le Centre Max Weber, Sciences Po Lyon, l’Université Jean Monnet Saint-Etienne, l’École des Mines de Saint-Étienne.

Vincenzo Vinzi nouveau président de la CDEFM

Vincenzo Vinzi, le Directeur Général de l’ESSEC et le Président par intérim de la CDEFM, a été finalement élu comme Président de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises de Management (CDEFM) pour une durée de trois ans.

Vincenzo Vinzi élu pour trois années

C’est à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire réunie de 12 novembre 2024 que les membres de la CDEFM ont exprimés leurs votes.

Stéphanie Lavigne, Directrice Générale de TBS Education, accompagnera Vincenzo Vinzi en tant que Vice-présidente sur toute la durée du mandat.

La vision de Vincenzo Vinzi

Vincenzo Vinzi a présenté à cette occasion sa vision pour la mandature à venir ainsi que les trois principaux objectifs qui guideront la stratégie de la Conférence : le renforcement d’une gouvernance collégiale, agile et efficace, une influence accrue dans l’écosystème de l’enseignement supérieur, et des travaux et livrables axés sur nos thématiques prioritaires.

Pour mener à bien ce projet, la CDEFM se concentrera sur quatre priorités stratégiques :

  • la défense du modèle des Grandes Écoles de management en France et à l’international,
  • la promotion de la filière des classes préparatoires,
  • le renforcement des liens avec les entreprises, de toute taille et dans tous les territoires ainsi que la défense de l’apprentissage
  • et, enfin, la promotion de la diversité dans tous les cursus.

À travers cette feuille de route, la CDEFM se donne pour mission de consolider et de promouvoir un modèle d’enseignement supérieur français d’excellence résolument tourné vers l’avenir, en apportant des réponses innovantes aux défis de la société et en défendant les intérêts des écoles de management.

Un mot de Vincenzo Vinzi et de Stéphanie Lavigne

« Je remercie très chaleureusement mes pairs au sein de la CDEFM pour la confiance qu’ils m’ont accordé en m’élisant à la Présidence de la Conférence. Plus que jamais nos Grandes écoles de management doivent avancer ensemble pour défendre et promouvoir nos valeurs d’excellence et d’inclusivité, amplifier notre attractivité, notre impact et notre rayonnement, et permettre ainsi de répondre aux grands enjeux d’aujourd’hui et de demain. » a déclaré Vincenzo Vinzi.

« Je suis heureuse et honorée d’accompagner Vincenzo, et plus largement les Grandes écoles de la CDEFM, dans ce projet ambitieux qui témoigne de notre volonté de placer les écoles de management au cœur des transformations positives de notre société. Je m’engagerai avec détermination pour que l’excellence de nos écoles continue de briller en France et dans le monde » a ajouté Stéphanie Lavigne.

L’Association Française d’Histoire Économique (AFHé) attribue plusieurs bourses à de jeunes chercheurs

L’Association Française d’Histoire Économique (AFHé) attribue chaque année plusieurs bourses à de jeunes chercheurs.

Pour une mission de dépouillement en archives

Deux allocations de recherche d’un montant de 1 000 euros chacune sont attribuées pour financer une mission de dépouillement en archives. Elles portent le nom de “Bourse Ernest-Labrousse”, à la mémoire du premier président de l’association AFHé.

Toute personne inscrite en Master 2 et en doctorat, en France ou dans un pays francophone, et travaillant sur un sujet d’histoire économique, sans restriction de période, peut candidater. Elle doit être membre de l’AFHé.

Vous trouverez plus de précisions pour la bourse Ernest-Labrousse sur ce lien : afhe.hypotheses.org/22392

Pour une participation à un colloque ou une conférence à l’étranger

Deux allocations de recherche d’un montant de 800 euros chacune sont attribuées pour financer une participation à un colloque ou une conférence à l’étranger. Elles portent le nom de “Bourse Pierre-Léon”, à la mémoire du deuxième président de l’association AFHé.

Toute personne inscrite en doctorat ou déjà docteur en France ou dans un pays francophone, et travaillant sur un sujet d’histoire économique, sans restriction de période, peut candidater. Elle doit être membre de l’AFHé.

Vous trouverez plus de précisions pour la bourse Pierre-Léon sur ce lien : afhe.hypotheses.org/22409


Les dossiers de candidature aux bourses Ernest-Labrousse et Pierre-Léon doivent parvenir au secrétariat de l’AFHE pour le 15 octobre 2024 : afhe.secretariat@gmail.com

Les attentes des consommateurs martiniquais d’une production agricole locale saine

Dans le cadre d’une conférence sera traité le thème des attentes des consommateurs martiniquais d’une production agricole locale saine : les enseignements du projet ECOPHYTO-PUMAT, le jeudi 12 septembre 2024 de 8h à 12h30 (heure Martinique) à distance via un lien ZOOM.

Consommer et produire une alimentation saine est-il foncièrement souhaité par les martiniquais ? Convient-il de développer sur le territoire martiniquais une production certifiée sans pesticides ? Et si c’est souhaitable par quels moyens développer ce type de production ? Ces questions ont été traitées par le programme PUMAT qui s’est déployé depuis 2021 en réponse à un appel à projets Ecophyto 2.

La conférence organisée a pour objet de présenter les résultats obtenus mais aussi d’en débattre avec les citoyens et les parties prenantes pour analyser le champ des possibles.

Organisé par le Faculté de Droit et d’économie, Pôle Schoelcher, Martinique
Université des Antilles, Amphi F. Fanon

Coordination

  • Philippe BANCE
    Professeur émérite des universités en économie à l’université des Antilles et membre du l’UMR CNRS-UA PHEEAC, il a publié plusieurs dizaines d’articles dans des revues référencées et dirigé dix ouvrages, consacrés notamment à l’action publique, à la gouvernance des organisations publiques, aux perspectives de changement de paradigme de l’action collective, à l’économie sociale et solidaire, aux conseils citoyens. Il est vice-président du Centre international de Recherche et d’Information en Economie Publique, Sociale et Coopérative (CIRIEC, section française) et membre du Conseil d’Administration de l’Association française d’économie politique (AFEP).
  • Angélique CHASSY
    Elle est professeure associée en économie à l’EM Normandie. Ses recherches portent sur la gestion publique, l’évaluation de l’impact économique, le consentement à payer, la gouvernance multiniveaux, le bien public, la prise de décision publique, l’analyse des coûts et des avantages, les politiques publiques et la participation citoyenne Le thème central de la recherche est la jonction de l’économie publique et la participation citoyenne. Ses travaux en cours portent sur la santé et l’intelligence artificielle, les modèles économiques des structures de l’Economie Sociale et Solidaire et le cadre juridique des Conseils de Citoyens. Elle est membre du Conseil d’Administration du Centre international de Recherche et d’Information en Economie Publique, Sociale et Coopérative (CIRIEC).
  • Laurent PARROT
    Il est responsable du projet ECOPHYTO PUMAT financé par l’Office Français de la Biodiversité. Chercheur économiste de formation au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique et le Développement), il est spécialiste des filières fruits et légumes aux Antilles, en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien. Ses travaux portent sur les conditions de la production au sein des exploitations agricoles ainsi que sur le rôle des filières dans la transition écologique. Il est également membre du Comité Scientifique d’Orientation « Recherche et Innovation » (CSO R&I) en charge de la mise en œuvre du plan Ecophyto II+ et de son axe Recherche-Innovation.

8h-8h45 – Discours inauguraux

  • Karine GALY
    Elle est Vice-Doyenne de la FDE, Maître de conférences Habilitée à diriger les Recherches, en droit public à l’Université des Antilles. Après des études à l’Université des Antilles et de la Guyane, elle y fut chargée de Travaux dirigés et ATER et soutint en 2006 une thèse de doctorat sur la « Contribution à l’étude de l’imprégnation progressive du régionalisme par les droits de l’homme. L’exemple du régionalisme américain ». Elle est actuellement responsable du Master de droit, Membre du PHEEAC (UMR CNRS 8053), et co-dirige une équipe sur le développement dans l’espace Amérique Latine-Caraïbe (RIGODEV). Elle est membre de la Société Française du Droit International, et de l’Association des Juristes en Droit des Outre-Mer, notamment.
  • Jean-Raphaël GROS-DESORMEAUX
    Il est géographe, directeur du PHEEAC. Il possède une expérience en sciences de la conservation, spécialisé en géomatique appliquée. Ces activités de recherche concernent les sciences de la conservation de la biodiversité qu’il cherche à appréhender selon une démarche originale interdisciplinaire et transverse. De la Caraïbe à l’Amazonie, son objectif principal est de comprendre les choix de préservation de la biodiversité en fonction des connaissances en écologie, de leurs modalités d’appropriation par les différents acteurs (populations locales, gestionnaires, organisations) et de leurs modes de gouvernance dans les interactions « hommes-milieux ». Il est président du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel de la Martinique et vice-président du Centre Régional d’Information Géographique “GéoMartinique”.

Séance Plénière

8h45- 9h45 – « Les enjeux du développement d’une production alimentaire locale et saine »
présentation Laurent Parrot et échanges avec la salle.

9h45-10h – Pause-Café

10h-11h – « Les attentes des consommateurs martiniquais pour des tomates locales certifiées sans pesticides : résultats et portée générique de l’enquête consommation », présentation Philippe Bance et Angélique Chassy et échanges avec la salle.

Table ronde

Le rôle des parties prenantes dans la perspective du déploiement d’une production maraichère locale et saine en Martinique

11h à 12h – Animé par Justin DANIEL

  • Justin DANIEL
    Il est professeur de science politique à l’Université des Antilles (UA), Faculté de droit et d’économie de la Martinique. Spécialiste de la Caraïbe et de l’outre-mer français, il est Vice-président du Comité de pilotage scientifique national (CPSN) dans le cadre du plan chlordécone IV. Membre actif de plusieurs réseaux professionnels dans la Caraïbe, ses recherches actuelles portent sur les territoires non-indépendants de la région et le fonctionnement de l’Etat dans les territoires périphériques de la République française. Parallèlement, il s’intéresse aux problèmes de gouvernance et aux politiques publiques en matière de développement durable et de biodiversité, en particulier dans les territoires de la Caraïbe.

Questionnement de la table ronde : Comment se rapprocher des objectifs de réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ? Comment concilier pouvoir d’achat et alimentation saine ? Comment rendre compatible rémunération du producteur et pouvoir d’achat du consommateur ? Quels dispositifs de politique publique seraient adaptés au déploiement d’une production saine en Martinique ?

Intervenants

  • Olivier CAREME
    Il est ingénieur réseaux à la Chambre d’Agriculture de Martinique, responsable d’un réseau de références en diversification végétale. Il travaille sur l’élaboration et l’analyse des coûts de production. il est également responsable d’un réseau de fermes volontaires pour la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Il anime également des formations en agroécologie pour les agriculteurs, les apprenants, les techniciens et les ingénieurs agricoles.
  • Josiane DOS-PELAGE
    Elle est médecin pédiatre diplômée de médecine environnementale, présidente de l’association médicale de sauvegarde de l’environnement et de la santé. L’AMSES a contribué en 2013-2015 à l’interdiction de l’épandage aérien de produits fongicides perturbateurs endocriniens et cancérigènes dans les bananeraies et continue à s’investir pour la mise sur le marché de produits de consommation dénués de toute trace de chlordécone dont la dangerosité pour le cerveau et la fertilité est connue depuis longtemps. A publié en 2016 dans la revue Elsevier un article sur le rôle des pesticides dans les cancers du sein et de la prostate.

Clôture de la conférence

12h à 12h30

  • Nicaise MONROSE
    Conseiller Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, il est en charge de l’Agriculture et de l’alimentation et Maire de la Mairie de Sainte Luce.

Cette conférence « PUMAT », est réalisée avec le soutien financier de l’OFB dans le cadre de l’Appel de Propositions à Recherches « Les approches globales pour limiter l’utilisation des produits phytopharmaceutiques : Coupler le préventif et le curatif au sein des filières, des agriculteurs jusqu’aux consommateurs » lancé dans le cadre du plan Écophyto II+ et co-piloté par les ministères de la transition écologique, de l’agriculture et de l’alimentation, des solidarités et de la santé et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

https://univ-antilles-fr.zoom.us/meeting/register/tJIvduysqT8pGNSPvxDgMcAqZptRlO7oEEj-

Disparition de André Straus, un pont entre historiens et économistes

André Straus, directeur de recherche émérite au CNRS, a disparu accidentellement le 9 août 2024. Il restera présent dans la communauté scientifique à la fois par ses travaux sur l’histoire du financement de l’économie française au XXe siècle et par le rôle de pont qu’il a joué entre les historiens et les économistes. Nul de tous ceux qui l’ont connu en France n’oubliera l’amitié, l’humour, la chaleur personnelle et le dynamisme qui ont été sa marque de fabrique et qu’il a prodigués avec générosité. Ce sera aussi le cas de nombreux membres des congrès mondiaux d’histoire économique (WEHC) dont il ne manquait jamais les réunions quadriennales puis triennales et où il avait noué des relations durables. Ayant été tous deux associés à certaines de ses activités, nous souhaitons ici présenter toutes les dimensions de son parcours.

Sa double formation avait été la base de sa spécificité et de son itinéraire professionnel. Membre d’une famille de trois enfants, né en 1948 d’un père pédiatre reconnu pour ses travaux sur la maltraitance des enfants et d’une mère professeure de musique, il avait passé d’abord une maîtrise de mathématiques avant de se convertir à l’histoire. Agrégé d’histoire en 1977, il avait enseigné 5 ans en lycée, à Harfleur, Champigny, Joinville le Pont. Puis, ayant élaboré un projet de thèse d’Etat sous la direction de Jean Bouvier, professeur à Paris 1, il a été recruté en 1982 comme chargé de recherche au CNRS, affecté à l’Institut d’histoire économique et sociale de Paris 1, devenu en 1997 un des pôles de l’UMR Institutions et dynamiques historiques de l’économie (IDHE, titre ensuite élargi à la société : IDHE.S). Ayant soutenu sa thèse d’Etat en 2006 sous la direction d’Alain Plessis, il a été promu directeur de recherche. En 2019 il avait obtenu l’éméritat.

Recherche

André Straus (il avait changé la graphie familiale Strauss) avait lui-même défini ses orientations dans son résumé de thèse de 2006 :
« Il s’agit d’une thèse d’Etat sur travaux. On peut les regrouper sous trois principales rubriques :

1) L’inscription de la conjoncture dans l’espace (ils concernent les mouvements longs de l’industrie lainière et l’appréhension de la conjoncture à partir de la démographie des entreprises).

2) Le financement de l’économie du financement de l’Etat au financement des entreprises (ils traitent des emprunts d’Etat et de leurs rapports avec le marché financier, de l’évolution comparée des modes de financement et des systèmes financiers des pays industrialisés, du financement des entreprises françaises dans la deuxième moitié du XXe siècle ainsi que du financement de l’industrie électrique ; ils envisagent aussi sous cet angle la question de la gouvernance des entreprises).

3) Les institutions financières (ces études envisagent l’histoire des marchés financiers, des banques et de l’assurance, et traitent aussi des rapports entre l’Etat et le système financier). » Au fil du temps il a ainsi occupé un large spectre de recherche de l’échelle macroéconomique à la microéconomie, étudiant la conjoncture comme les structures des économies, mêlant histoire quantitative et travail d’archive comme histoire orale et ne rechignant pas à l’histoire comparée et à la dimension internationale des recherches.

Il est devenu pionnier dans l’étude de certaines branches de l’histoire économique : la finance, la monnaie, l’assurance. En histoire financière, il s’est fait connaître par ses travaux précurseurs sur les emprunts d’Etat, sur le financement des entreprises, la Bourse, le secteur bancaire puis à partir des années 1990 celui de l’assurance.

Un enseignant impliqué

Chercheur CNRS, André Straus a aussi été très actif en assurant des enseignements dans deux établissements de formation à la statistique : l’École nationale de la statistique et d’analyse économique (ENSAE), l’Ecole nationale supérieure de la statistique et de l’information (ENSAI), et à l’École normale supérieure, et surtout à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il a lancé en 2008 un parcours d’histoire économique au sein de l’UFR d’économie. Destiné aux étudiants de master, cet enseignement a contribué pendant une dizaine d’années à familiariser les étudiants en économie au travail sur archives et à la démarche méthodologique des historiens.
Toujours généreux de son savoir pour les étudiants, il a dirigé et co-dirigé plusieurs thèses d’économie à dimension historique. Ajoutons qu’il avait été membre de jurys de concours : pour l’agrégation de sciences sociales et l’entrée à HEC.

Une place à part dans le monde académique

André Straus a préparé une génération d’économistes à la fameuse leçon de 24 heures de l’agrégation de sciences économiques. Il était également chercheur associé au laboratoire PHARE (Philosophie, Histoire et analyse des représentations économiques) de l’Université Paris 1 créé en 2001, au sein duquel il aimait dialoguer avec les historiens de la pensée et les philosophes économistes.

C’était aussi un homme du collectif. Par la transmission des apports de la génération précédente : il a co-organisé un volume d’hommage à son maître Jean Bouvier, qui fut un vrai livre et auquel ce dernier collabora abondamment ; ensuite il a participé à l’organisation des mélanges à la mémoire de l’historien russe Valerij I. Bovykin (parus à Moscou en 2001) ; enfin il a dialogué de nombreuses années avec Maurice Lévy-Leboyer et, après sa disparition, co-organisé la journée consacrée à l’œuvre de celui-ci à l’Université de Paris Nanterre en 2015. Par les revues : il a contribué au lancement de la revue Histoire et mesure en 1986, en est resté membre du comité de rédaction, devenant même un temps responsable de la rédaction ; il a été longtemps membre du comité de rédaction de la revue Risques fondée par Denis Kessler ; il a publié six articles dans la revue Entreprises et Histoire. Par la participation à des opérations ou des comités de travail historique avec des entreprises : cela a été le cas avec le Crédit Lyonnais, où il a codirigé avec Roger Nougaret une collection de 5 volumes d’archives économiques du Crédit Lyonnais confiés chacun à un universitaire (Les entreprises aéronautiques françaises, 1909-1945, 1996 ; Cinquante ans d’industrie cinématographique, 1906-1956, 1996 ; Rhône-Alpes, terre d’industries à la Belle Epoque, 1899-1914, 1998 ; L’industrie automobile, 1905-1971 et a été l’un des codirecteurs du volume de référence Le Crédit lyonnais, 1863-1986. Études historiques (Genève, Droz, 2003) ; de même, il a été membre actif du Conseil scientifique de la Mission historique de la Banque de France ; à partir de 2004 il a été la cheville ouvrière du Comité scientifique pour l’histoire de l’assurance créé par la Fédération française des sociétés d’assurances et a réalisé pour elle de substantielles archives orales.

Un historien de plain-pied dans la société

Pour autant la vie d’André Straus a eu d’autres dimensions que les activités scientifiques et enseignantes. A 20 ans en 1968, il adhère intellectuellement au trotskysme sans faire partie d’aucun groupe ; tout en sympathisant avec Voix Ouvrière, il devient l’un des principaux animateurs d’un petit groupe d’élèves de grandes écoles dont l’action était orientée vers l’éducation socialiste des jeunes futurs ouvriers, élèves de lycées d’enseignement professionnels (LEP), le « Court-circuit ». Il est membre de Lutte Ouvrière dès la première heure. Plus tard, il participe à la rédaction d’un bulletin orienté vers les jeunes de banlieue, « Cinquième Zone ». Il rejoint à cet égard son grand cousin, Robert Jablon, juif allemand qui avait été membre de l’opposition communiste dans les années trente avant d’exercer après-guerre les fonctions de banquier en France, chez les Rothschild.

Il a voulu comprendre le fonctionnement du ministère de l’Economie et des Finances. Il a été admis comme auditeur au Cycle des hautes études de développement économique de l’IGPDE et membre de sa deuxième promotion (2004-2005).

Il a exercé des activités dans deux domaines des sciences dites dures : consultant au CEA (protection contre les rayonnement non ionisants), et co-créateur d’une entreprise de biotechnologie.
En définitive, André Straus était un chercheur qui mêlait modestie et haute exigence envers lui-même et envers les autres, généreux de son temps pour les étudiants, toujours prêt à discuter et spéculer avec ses collègues à ouvrir de nouveaux champs de recherche.

Une réunion de sa famille, ses amis et ses collègues aura lieu en septembre à Paris. Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille et pensons plus particulièrement à son épouse Valérie.

Laure Quennouëlle-Corre et Patrick Fridenson

Sélection bibliographique

Patrick Fridenson et André Straus (dir.), Le capitalisme français (XIXe-XXe siècle). Blocages et dynamismes d’une croissance, Paris, Fayard, 1987.
André Straus (dir.), « Assurance et sociétés industrielles », Risques, n° 31 juillet-septembre 1997.
Robert Jablon, Laure Quennouëlle-Corre, André Straus, Politique et finance à travers l’Europe du XXsiècle. Entretiens avec Robert Jablon, Bruxelles, Peter Lang, 2009.
Laure Quennouëlle-Corre et André Straus (dir.), Financer les entreprises face aux mutations économiques du XXesiècle, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2009.

Les écoles de la CDEFM favorisent les étudiants et la défense de leur modèle d’excellence

Les écoles de la CDEFM () poursuivent leur politique d’augmentation du nombre d’inscrits. Depuis trois ans, les écoles soutiennent ainsi leur modèle d’excellence via les classes préparatoires.

Une augmentation du nombre de places

Les écoles de la CDEFM s’engagent à limiter l’augmentation du nombre de places ouvertes pour leurs établissements à 15 maximum pour les concours BCE et Ecricome 2025 (concours ECG).

Le cas des admissions sur titre 2025

Concernant les concours des Admissions sur titre 2025, toutes les écoles membres de la CDEFM communiqueront selon un calendrier identique les résultats aux étudiants :

  • embargo sur les résultats des concours et/ou études de dossiers du 11 janvier 2025 au 10 février 2025
  • publication des admissions le mardi 11 février 2025, date identique pour toutes les écoles
  • affectations, inscriptions et demandes d’acompte à compter du mercredi 12 février 2025
  • embargo sur les résultats des concours et/ou études de dossiers du 10 mai 2025 au 9 juin 2025
  • publication des admissions le mardi 10 juin 2025, date commune pour tous
  • affectations, inscriptions et demandes d’acompte à compter du mercredi 11 juin 2025

En dehors de ces périodes, les écoles pourront communiquer leurs résultats aux étudiants selon les besoins.

Des allocations de recherche proposées par la Mission historique de la Banque de France


Chaque année
, la Mission historique de la Banque de France propose des allocations de recherche. Ces allocations de recherche sont ainsi attribuées à des étudiants régulièrement inscrits en master 1 ou 2, en thèse ou en année post-doctorale et relevant des disciplines suivantes : histoire, sociologie, sciences politiques, sciences économiques, droit et gestion.

Montants

Ces allocations, d’une durée d’un an, renouvelables, sont d’un montant de 1 800 euros et 3 600 euros. Ces sommes sont imposables. Elles sont versées en deux fois selon le calendrier suivant :

  • Master : 900 euros à l’issue du vote des membres du conseil scientifique de la Mission historique [CSMH], 900 euros en fin d’année universitaire sur présentation du relevé de notes, du procès-verbal de soutenance et / ou du mémoire ;
  • Thèse : 1 800 euros à l’issue du vote des membres du CSMH, 1 800 euros en fin d’année universitaire sur présentation d’un état des recherches et des premiers résultats obtenus au cours de l’année écoulée ;
  • Année post-doctorale : 1 800 euros à l’issue du vote des membres du CSMH, 1 800 euros en fin d’année universitaire sur présentation d’un état des recherches et des premiers résultats obtenus au cours de l’année écoulée.

Critères de sélection des dossiers

Les sujets de recherche devront revêtir une dimension historique et comporteront une exploitation précise des sources d’histoire de la Banque de France, conjointement à l’exploitation de toute autre source pouvant nourrir le sujet.

Les travaux s’ordonnent autour de trois pôles :

  • Histoire de la banque centrale, de sa place et de son rôle, y compris international, dans le domaine de l’histoire de la monnaie, du crédit et du change ;
  • Histoire de la Banque de France et de l’économie, de son action de banque commerciale, notamment à travers l’histoire de ses succursales dans leurs rapports avec les agents économiques locaux ;
  • Histoire des personnels de la Banque de France, de la politique sociale et de l’évolution des structures de l’entreprise.

La mise en valeur scientifique des fonds d’archives de la Banque de France ainsi que l’animation de la recherche historique sont principalement assurées par Michel Margairaz, professeur émérite à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et par Olivier Feiertag, professeur à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Délai

Le lien qui suit permet de consulter le règlement des allocations de bourse et la fiche de renseignements à compléter.

La date limite de candidature est fixée au 29 novembre 2024.

Contact auprès de la Mission historique de la Banque de France

Pour tous renseignements supplémentaires, contactez l’adresse suivante : 1069-historique-ut@banque-france.fr

13e Congrès de l’AFEP à Montpellier en Juillet 2024

L’Association Française d’Économie Politique (AFEP) annonce la tenue de son 13e congrès annuel. Ce congrès se déroulera, en France, du 2 au 5 juillet prochain à l’Université de Montpellier. Plus de 200 chercheurs en économie et en sciences sociales, français comme internationaux, sont attendus à cette occasion.

Quel est le rôle de cette Association Française d’Économie Politique (AFEP) ?

L’AFEP est une association scientifique généraliste dont l’objectif est la promotion du pluralisme dans le champ de l’économie académique. Le congrès annuel de l’AFEP est un moment important pour l’association et pour la communauté des économistes. Il permet de faire vivre le pluralisme des théories, des méthodes et des objets. Au-delà, cette approche encourage le dialogue et l’interdisciplinarité au sein de l’espace des sciences humaines et sociales.

Le thème de cette année est « Face aux crises, des planifications sont-elles possibles ? »

L’économie institutionnaliste a montré que les sorties de crise passées ont redessiné les lignes de partage entre le marché et l’intervention publique. Dans la gestion des crises, les stratégies d’évitement et/ou de corrections, souvent immédiates, sont apparues comme les solutions privilégiées par la puissance publique. Mais l’ampleur, la nature et la multiplication des crises appellent aujourd’hui à questionner ces stratégies et à en penser de nouvelles.

Dans le même temps, les marqueurs d’une possible régulation consciente, construite, de l’économie montrent comme un fait historique nouveau. La contrainte du changement écologique apparait de plus en plus forte et sa temporalité structurante. Partout les sociétés sont confrontées au franchissement des limites planétaires et aux inégalités écologiques, sociales croissantes. Face au défi de l’encastrement de la contrainte du changement écologique dans le fonctionnement de nos économies et nos sociétés, quelles sont les stratégies à mettre en œuvre ? Le développement d’activités dites « vertes » peut-il se passer d’une articulation avec l’échouage du capital dit « brun », qui suppose la détérioration brusque et (relativement) imprévue de sa profitabilité ? Quelle valeur affecter aux émissions évitées pour orienter les investissements publics et privés vers une trajectoire de décarbonation plus ambitieuse ? Et quel rôle peut-on espérer donner à la valeur tutélaire du carbone, qui reflète certes une référence dont tiennent compte les acteurs dans leurs plans d’investissement mais qui peine cependant à se concrétiser sous la forme d’un signal-prix crédible ?

Quels que soient les processus de production futurs, leur conception et leurs finalités appellent à porter l’attention au développement d’une régulation consciente et collective, donc fondamentalement politique, de l’économie, de ses structures, des arrangements institutionnels de l’action collective qui la fondent, tenant compte de l’incertitude radicale qui accompagne la crise systémique actuelle.

Le programme des sessions plénières

Trois sessions plénières sont organisées autour de cette thématique de la planification :

  •  « Quelle planification pour quelle transition » avec Geneviève Azam, Florence Jany-Catrice et Laure Quennouelle-Corre
  • « Pratiques et expériences décentralisées de la planification : quel rôle pour la démocratie ? » avec Simon Tremblay-Pépin, Srdjan Redzepagic, Géraldine Rieucau et Marta Pappalardo
  • « Les calculs économiques de la planification écologique » avec Adrien Hainaut, Alain Marciano et Nathalie Berta

Plus de 70 sessions parallèles thématiques auront également lieu, au cours desquelles les participants présenteront leurs recherches en cours, sur des thèmes aussi variés que : planification et démocratie, les méthodes de la planification, planification : participations et gouvernances locales, la protection sociale dans les pays en développement, les crises de l’agriculture et de l’alimentation, les transformations de l’État social, finance et régimes d’accumulation parmi de nombreux autres sujets. La journée du 2 juillet est réservée aux doctoriales avec déjà 60 participants inscrits.

Informations pratiques

  • Date : 2-5 juillet 2024
  • Lieux :
    • Université Paul-Valéry Montpellier 3, le 2 juillet 
    • Université de Montpellier, Faculté d’économie Richter, du 3 au 5 juillet
  • Inscription obligatoire : https://afep2024.sciencesconf.org/ (tarifs d’inscription et informations détaillées disponibles en ligne) date limite d’inscription : 21 juin

Pour plus de détails sur le programme, les modalités d’inscription et les informations logistiques, veuillez visiter le site officiel de l’AFEP : https://assoeconomiepolitique.org/congres/13e-congres-de-lafep-2024-montpellier/.

La Banque de France et Toulouse School of Economics ont récompensé six chercheurs pour leurs contributions en économie monétaire et finance

La Banque de France et Toulouse School of Economics (TSE) ont organisé une cérémonie à Paris le mardi 18 juin 2024 pour remettre le Prix en Économie Monétaire et Finance, récompensant six chercheurs pour les années 2022 et 2024. Ces prix honorent des travaux de recherche qui améliorent les actions des banques centrales.

La liste des lauréats

Pour l’année 2022, les lauréats sont :

  • Ricardo Caballero, qui a reçu le Prix Senior en Économie Monétaire et Finance.
  • Ulrike Malmendier, lauréate du Prix Junior Finance.
  • Benjamin Moll, récipiendaire du Prix Junior Monnaie et Macroéconomie.

Pour l’année 2024, les prix ont été décernés à :

  • Hélène Rey, pour le Prix Senior en Économie Monétaire et Finance.
  • David Sraer, pour le Prix Junior Finance.
  • Matteo Maggiori, pour le Prix Junior Monnaie et Macroéconomie.
De g. à d. : David Sraer, Ricardo Caballero, Angès Bénassy-Quéré, François Villeroy de Galhau, Jean Tirole, Ulrike Malmendier et en arrière plan Matteo Maggiori

Le déroulement de la cérémonie

La cérémonie a été précédée d’une conférence qui a mis en lumière les contributions académiques des lauréats dans le contexte actuel des banques centrales. Les chercheurs ont participé à deux tables rondes, abordant les flux mondiaux de capitaux post-pandémie et les défis de la politique monétaire après le pic d’inflation de 2022-2023.

Ces discussions ont été suivies d’une session de questions-réponses ouverte au public, avec un replay de la cérémonie disponible en ligne. François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, Agnès Benassy-Quéré, co-présidente du jury et seconde Sous-Gouverneur de la Banque de France, et Jean Tirole, co-président du jury et lauréat du Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel 2014, ont présidé l’événement.

Agnès Benassy-Quéré a souligné l’importance de la recherche économique pour l’action des banques centrales, notamment en matière de stabilité monétaire et financière, ainsi que pour la résilience des systèmes de paiement. Elle a déclaré que ces prix, décernés conjointement avec TSE, encouragent une recherche académique de qualité, pertinente pour les banques centrales et au service du bien commun.

Jean Tirole a exprimé sa conviction que la recherche académique en économie monétaire et finance peut enrichir les réflexions des banques centrales. Il a affirmé que ces prix récompensent des universitaires dont les travaux facilitent le dialogue entre le monde académique et les décideurs économiques.

Lors de chaque édition de cette cérémonie, un prix senior en économie monétaire et finance ainsi que deux prix juniors sont décernés. Les prix juniors récompensent des chercheurs ayant obtenu leur doctorat depuis moins de vingt ans, l’un en finance et l’autre en économie monétaire et macroéconomie. Les lauréats 2022 et 2024 ont été distingués pour la qualité scientifique de leurs travaux et leur pertinence pour les décisions de politiques économiques.

Les biographies des lauréats pour les années 2022 et 2024 sont disponibles en ligne.

“La Repenser l’État au XXIe siècle” : débat public à la Public Factory

C’est le lundi 29 avril 2024 que la Public Factory – un lieu qui vise à créer des liens entre étudiants, chercheurs et acteurs publics – recevait lors d’une soirée de présentation et de discussion les auteurs de l’ouvrage “Repenser l’État au XXIe siècle. Libertaires et pensées critiques”.

Le débat public de “Repenser l’État au XXIe siècle”

Présentation des auteurs de l’ouvrage

Le débat public sur le livre du séminaire ETAPE Repenser l’État au XXIe siècle. Libertaires et pensées critiques aura rassemblé de gauche à droite sur le plateau :

  • Philippe Zittoun, directeur de recherche en science politique au LAET (Laboratoire Aménagement Economie Transport, UMR 5593, CNRS-Université Lyon 2-ENTPE) et secrétaire général de l’Association Internationale de Politique Publique (IPPA) ;
  • Irène Pereira, professeure des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’ Université de Rouen Normandie, philosophe, sociologue ;
  • Philippe Corcuff, co-auteur de l’ouvrage, et professeur des universités en science politique à Sciences Po Lyon et membre du CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux, Université Paris Cité/Université Sorbonne Nouvelle/CNRS, UMR 8070).

Un débat animé par Christian PAUL, comme coordonnateur de la Chaire Transformations de l’action publique. Christian Paul a exercé des responsabilités à tous les niveaux de l’action publique, dans les collectivités et au sein de l’Etat, comme ancien Ministre. Il a cofondé la 27e Région, laboratoire de transformation de l’action publique, qui a depuis plus de dix ans un rôle pionnier dans le domaine du design des politiques publiques et de l’innovation dans les territoires.

En présence et avec le soutien notamment de :

  • Martine Huyon, responsable de la Public Factory de Sciences Po Lyon ;
  • Jeanne Deveaux, chargée des partenariats et du mécénat – Fondation Sciences Po Lyon ;
  • Hélène Surrel, directrice de Sciences Po Lyon.

Ce livre collectif, réalisé par le séminaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Emancipation, co animé par Philippe Corcuff), procède à une actualisation des analyses de l’État, dans la confrontation avec des approches libertaires et des pensées critiques. L’ouvrage s’intéresse, entre autres, aux apports de Pierre Bourdieu et de Michel Foucault ainsi que des anthropologies politiques anarchistes de David Graeber et James C. Scott. Il explore aussi différents outils (décolonialisme, intersectionnalité, démocratie radicale…) et terrains (école, racismes, culture, économie sociale et solidaire…) contemporains.

Fondation de Wendel : une aide à la recherche (master 2 et doctorants)

Pour l’année universitaire 2024, la Fondation de Wendel renouvelle son programme de soutien à la recherche, destiné aux étudiants de Master 2 et aux doctorants dans les sciences humaines et sociales. Avec un intérêt prononcé pour les études historiques et économiques, les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle, Ce faisant, ce programme accorde une préférence aux projets utilisant des archives industrielles.

Ce qui est offert par la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants en Master 2, une aide de 1 500 € pour une année.
  • Pour les doctorants, une aide de 5 000 € par an, pouvant durer trois ans pour une candidature de première année.

Critères d’admissibilité

  • Candidature ouverte pour les étudiants de Master 2.
  • Candidature ouverte aux doctorants en première ou deuxième ou troisième année.

Dossier de candidature à constituer

  • Pour les étudiants de Master 2
    – Présentation du sujet de recherche, problématiques, sources envisagées et bibliographie provisoire.
    – Curriculum Vitae.
    – Avis du directeur de recherche.
    • Pour les doctorants
      – Présentation du projet de thèse, problématiques et sources à consulter.
      – Calendrier de réalisation.
      – Curriculum Vitae.
      – Avis du directeur de recherche.

        Dates clés

        Le dossier complet doit être soumis avant le 15 octobre 2024. Les dossiers doivent être envoyés exclusivement sous format électronique aux deux adresses suivantes :
        Académie François Bourdon : contact@afbourdon.com
        Fondation de Wendel : contacts@fondationwendel.eu

        Pour toute information complémentaire, contactez l’ACADEMIE FRANCOIS BOURDON, par téléphone, par mail ou sur le site Internet  : https://www.afbourdon.com/soutien-a-la-recherche/bourses-detude-de-la-fondation-wendel/

        L’Université d’Angers lance « UA Podcasts » : une nouvelle plateforme audio pour la communauté universitaire

        L’Université d’Angers (UA) vient de lancer « UA Podcasts », une nouvelle plateforme dédiée aux productions audio de sa communauté universitaire. Cette initiative rassemble des podcasts sur des thèmes variés tels que l’insertion professionnelle, la recherche, les conférences et l’histoire de l’établissement.

        Le podcast, un média en expansion

        Le podcast, un média en pleine expansion, connaît une croissance continue en nombre d’auditeurs et en temps d’écoute, surtout depuis la pandémie de Covid-19. Face à cette popularité grandissante, l’Université d’Angers a vu émerger de nombreuses séries de podcasts, créées par des étudiants, des enseignants-chercheurs et divers services de l’UA.

        Parmi les productions, le Service universitaire d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (Suio-Ip) propose des entretiens avec des experts en coaching et en ressources humaines, destinés à aider les futurs diplômés dans leur début de carrière. D’un autre style, les « Navettes sonores » explorent la francophonie avec des créations musicales originales de David Rousseau et du groupe amateur Le Labo sonore de l’UA.

        La plateforme UA Podcasts offre un point d’entrée unique pour ces contenus diversifiés. Les utilisateurs peuvent y accéder à des séries historiques marquant les 50 ans de l’établissement, à des conférences d’invités prestigieux, ainsi qu’à une sélection de « podcasts amis » traitant de l’actualité de l’UA ou en lien avec ses activités.

        Accessibilité et diffusion

        Avec une soixantaine de podcasts disponibles dès son lancement, UA Podcasts promet un enrichissement régulier de son contenu. L’accessibilité est une priorité, chaque podcast étant accompagné d’une transcription écrite des échanges audios. Hébergés sur le site de l’UA, les fichiers sont également accessibles sur des plateformes majeures comme Spotify et Deezer, assurant une large diffusion.

        UA Podcasts représente ainsi une nouvelle ressource précieuse pour la communauté universitaire angevine, facilitant l’accès à une riche diversité de contenus audio.

        Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises – Édition 2024

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins, a pour objectif de mettre en valeur les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par-delà, d’éclairer le monde des entreprises. Il concerne les thèses et mémoires d’habilitation à diriger des recherches (HDR) traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises du XIXe au XXIe siècle.

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises distingue un travail remarquable

        Tous les champs et types de recherche en histoire des entreprises sont couverts, qu’il s’agisse de monographies, d’histoires de branches, de produits ou de services, de biographies d’entrepreneurs ou d’histoires de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le Prix s’attache à distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury est composé de personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

        Un Prix est de 6 000 €

        Le montant du Prix est de 6 000 euros qui seront partagés de la manière suivante : 3 000 euros pour le lauréat et 3 000 euros d’aide à l’édition du manuscrit primé. Comme pour les années précédentes, le travail primé par le jury sera proposé pour publication dans la série « Entreprises » qui s’inscrit dans la collection « Perspectives historiques » des Presses Universitaires François Rabelais qui offrent un cadre éditorial aux manuscrits lauréats du Prix. Si le lauréat est déjà engagé auprès d’un autre éditeur lors de sa participation au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, la subvention de 3 000 euros pour l’édition devient caduque. Par ailleurs, le lauréat sera accompagné par un tuteur éditorial afin d’assurer le passage du travail primé à un ouvrage publiable.

        L’édition 2024 du Prix concerne les thèses et les mémoires inédits d’habilitation à diriger des recherches soutenus entre le 15 juillet 2023 et le 15 juillet 2024.

        Doté d’une forte culture entrepreneuriale, le Groupe Crédit Agricole est un partenaire de longue date des entreprises par le biais des Caisses régionales, de Crédit Agricole S.A. et de ses filiales, notamment Crédit Agricole CIB et LCL. Le Crédit Agricole souhaite donc promouvoir la recherche de haut niveau en histoire des entreprises grâce au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins et son partenaire, la revue Entreprises et Histoire.

        Pour participer au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, édition 2024

        Le dossier de candidature doit comporter les éléments suivants :

        • La thèse de doctorat ou le mémoire d’habilitation à diriger des recherches rédigé en français. Les thèses en cotutelle internationale sont admises. Dans le cas où la langue n’en serait pas le français, il est nécessaire d’y joindre le résumé long en français qu’exige la cotutelle.
        • Le rapport de soutenance (qui peut être transmis dans un second temps s’il n’est pas encore parvenu au candidat).
        • Une présentation d’une page maximum dans laquelle le candidat expliquera l’intérêt de publier son travail.

        Le dossier complet est à adresser à Pascal Pénot (pascal.penot@credit-agricolesa.fr), sous forme numérique de préférence, jusqu’au 16 juillet 2024.

        Au cas où ce travail serait également présenté à un autre prix, ou si un projet de publication est déjà en cours, il est nécessaire de l’indiquer.