Archives de catégorie : La recherche et écoles

La Fondation de Wendel lance une aide pour des étudiants de master 2 ou doctorat

La Fondation de Wendel propose des aides à la recherche pour des étudiants de Master 2 ou pour des doctorants dans l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales. Les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement les sociétés industrielles à l’époque contemporaine. Ces aides sont mises en œuvre par l’Académie François Bourdon.

Le montant du soutien de la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants de Master 2, l’aide est fixée à 1 500 euros, limitée à une année.
  • Pour les étudiants en Doctorat, l’aide est fixée à 5 000 euros par an, au maximum pendant trois années pour une candidature de première année. Les candidats peuvent se présenter pour la seconde ou la troisième année.

Comment procéder ?

  • Les dossiers de candidature en Master 2 comportent une présentation du sujet de recherche, ses problématiques, les sources envisagées et la bibliographie provisoire ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.
  • Les dossiers de candidature en Doctorat comportent une présentation du projet de thèse avec ses problématiques et les sources à consulter ; un calendrier de réalisation ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.

Les dossiers de candidature peuvent être envoyés jusqu’au 30 septembre 2017 à l’Académie François Bourdon, avec copie à la Fondation de Wendel exclusivement sous format électronique aux adresses suivantes : afbourdon@wanadoo.fr et contacts@fondationwendel.eu

Pour tous renseignements, contacter l’Académie François Bourdon

Fondation reconnue d’utilité publique par décret du 28 février 2005
Siège social : 89, rue Taitbout -75009 Paris
Tél. 01 45 26 79 29
Fax 01 45 96 00 07
contacts@fondationwendel.eu

Fondation de Wendel

L’ISTEC ouvre une nouvelle VAE pour les professionnels de l’immobilier

ISTEC vient de signer un partenariat avec Le Bon Agent, un réseau national de mandataires immobiliers[1] et développe avec une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Il s’agit de permettre à tous les négociateurs, quel que soit leur statut, d’obtenir un diplôme de grade Master : Stratégies et Carrières Immobilières.

ISTEC construit les fondations d’une nouvelle VAE

Pour Géraldine ERNST, Directrice des Relations Entreprises de l’ISTEC : « À tout âge, la VAE permet de booster sa carrière et de faire reconnaitre son expérience professionnelle grâce à un diplôme. Obtenir une VAE à l’ISTEC, c’est favoriser et développer son employabilité, aussi intégrer et bénéficier du réseau des anciens. Cette VAE Stratégies et Carrières Immobilières correspond à une réelle demande des professionnels de l’immobilier. Désormais, pour intégrer un grand groupe ou créer une agence, il est indispensable de se former au Management, au Marketing et au Commercial. Depuis janvier 2017, l’ISTEC propose également une VAE Management Opérationnel et Stratégique des Équipes, preuve que l’établissement est toujours à l’écoute des besoins des entreprises ».

Transformer son expérience en diplôme

La VAE consiste à obtenir un diplôme ou un titre certifié par l’État[2], grâce aux compétences acquises dans sa vie professionnelle. Un titre obtenu par la VAE est de même valeur qu’un titre obtenu par une formation classique. Évidemment, un diplôme ou un titre certifié par l’État est un facteur d’employabilité et de sécurité professionnelle.

En 6 à 9 mois, le salarié justifiant d’une expérience minimale de 3 ans dans le domaine de l’immobilier peut réaliser une VAE Stratégies et Carrières Immobilières : pour cela, il doit passer un entretien de présentation de son parcours, un entretien de motivation, et une évaluation de ses compétences par rapport aux compétences visées du diplôme. Une des valeurs ajoutées de cette VAE consiste à réaliser un mémoire professionnel pour développer les capacités du candidat, suivi d’une soutenance orale devant un jury de professionnels.

À l’ISTEC ont lieu les cours de Management, Stratégie Commerciale et Marketing de l’immobilier. Les cours de Droit et les autres enseignements sont assurés par le fondateur du réseau Le Bon Agent, Claude-Olivier BONNET, expert du secteur avec plus de 15 ans d’expérience.

À l’issue de la formation, le négociateur obtient le diplôme Stratégies et Carrières Immobilières de l’ISTEC (Master – Niveau Bac +5). Le diplômé obtient aussi la carte professionnelle de transaction (carte T), indispensable pour exercer le métier d’agent immobilier.


[1] Ensemble d’agents commerciaux en immobilier qui vont conduire des négociations entre vendeurs et acheteurs d’un bien immobilier

[2] Bac+5 Visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et délivrant le Grade Master – Homologué Niveau I (niveau de qualification le plus élevé) au RNCP – Répertoire National des Certifications Professionnelles.

l'ISTEC istec paris

Les ingénieurs qui lisent les bilans appel pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

« Les ingénieurs qui lisent les bilans » : Savoirs techniques et gestionnaires au prisme de la comptabilité industrielle (1850-1950) pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

Marco Bertilorenzi (DISSGEA, Université de Padoue) et Ferruccio Ricciardi (CNRS, Lise-Cnam)

Date de soumission de vos propositions : 15 juin 2017

Argumentaire

Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, dans une économie industrielle en pleine évolution, les missions des ingénieurs (notamment dans des secteurs comme la sidérurgie ou l’industrie minière) s’orientent de plus en plus vers la rationalisation du processus productif au niveau des approvisionnements, dans l’écoulement des produits et dans la mobilisation du capital humain. Ce n’est pas un hasard si, au tournant du XXe siècle, ce sont deux ingénieurs, Frederick Winslow Taylor et Henri Fayol, qui forgent le cœur conceptuel de la nouvelle « science de l’organisation » : la gestion des hommes s’inscrit en parallèle à la gestion des ressources, en alliant la capacité d’administrer les affaires courantes à la capacité de faire des prévisions et d’agir par anticipation. Ces nouveaux savoirs gestionnaires – encore flous et peu formalisés –, sont équipés de techniques et d’outils : courbes de Gantt, fiches de description des postes de travail, organigrammes, etc. Parmi ces outils, la comptabilité industrielle tient une place fondamentale du fait de sa capacité à servir à la fois le pilotage de l’entreprise et la gestion du personnel. Les besoins organisationnels de la grande entreprise vont main dans la main avec la nécessité de connaître et maîtriser les coûts, en sachant les anticiper, et contribuer, de cette façon, à la programmation de la production et des investissements. Les ingénieurs, en France comme à l’étranger, deviennent ainsi des figures centrales accompagnant la transformation gestionnaire des entreprises. Ce numéro des Cahiers d’Histoire du Cnam vise à recueillir des contributions portant sur les liens entre ingénieurs et comptabilité industrielle dans la phase de développement de la grande entreprise industrielle (années 1850-1950).

Plusieurs études ont désormais montré dans quelle mesure était pessimiste, voire erroné, le constat de l’historien Sidney Pollard selon lequel les prodromes de la « comptabilité de gestion » (management accounting) se situeraient au début du XXe siècle, lorsque commencent à se diffuser les principes de l’organisation scientifique du travail. En effet, les premières formes de comptabilité des coûts apparaissent avant le milieu du XIXe siècle au Royaume-Uni, en France et dans d’autres pays industrialisés. En témoignent l’analyse des pratiques comptables développées dans certains ateliers de production (notamment dans les secteurs de la métallurgie et des mines), alors même qu’on retrouve des éléments systématisés de réflexion – dans des manuels et traités spécialisés – au cours des décennies suivantes. Des auteurs comme les français Adolphe Guibault et Eugène Léauthey ou les britanniques Emile Garke et Jan M. Fells, par exemple, deviennent rapidement des « classiques » en la matière. Leurs ouvrages (et parfois même les traductions respectives) circulent dans les milieux des techniciens de la production. Ces derniers s’emparent des techniques d’analyse des coûts car ils recouvrent des enjeux à la fois organisationnels et professionnels.

Mesurer « combien ça coûte » revient en effet à évaluer comment chaque unité productive (ce qu’on appelle aujourd’hui « centres de coût ») contribue à la formation du coût de production et permet aussi d’exercer un contrôle majeur sur les hommes qui en sont responsables. Dans la nouvelle corporate economy qui s’affirme entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où on assiste au développement du modèle de la grande entreprise, à son intégration verticale et horizontale et à la diffusion capillaire des méthodes d’innovation technologique, les ingénieurs commencent progressivement à dépasser leur simple tâche technique. Ils intègrent les bureaux de méthodes, spécialisés dans le calcul des coûts, et portent leur attention sur la dimension économique des coûts, en soulignant par exemple l’importance d’une proportion correcte entre frais de maintenance et valeur des machines ou la nécessité d’une répartition adéquate des frais généraux.

Apparaissent alors des éléments d’un conflit potentiel entre comptables et ingénieurs, le monopole du contrôle des coûts étant au cœur d’une « bataille juridictionnelle » au sein non seulement des entreprises, mais aussi du champ professionnel de la gestion qui est alors en train de se constituer. La maîtrise des détails techniques entre dans les enjeux liés à la création de la valeur et au contrôle des coûts en même temps que des nouvelles opportunités techniques sont ouvertes par l’organisation de l’innovation dans la grande entreprise. De cette appropriation du prix de revient par les ingénieurs découle l’inscription de la comptabilité industrielle parmi les outils privilégiés d’une gestion rationnelle des entreprises ainsi que la reconfiguration des fonctions mêmes de l’ingénieur au sein de celles-ci (et plus largement dans l’espace du conseil à l’entreprise). Ce phénomène apparemment marginal soulève plusieurs questions auxquelles l’histoire des techniques et des entreprises n’a su répondre que partiellement, et que ce dossier envisage d’approfondir à travers aussi bien des études empiriques originales que des études critiques sur la littérature managériale disponible.

Nous souhaitons mettre en avant des contributions qui viseraient à répondre à ces questions (liste non exhaustive) pour la période concernée, à savoir entre les années 1850 et 1950 :

  • Comment la rationalité technique des ingénieurs alimente-t-elle et façonne-t-elle la rationalité gestionnaire des administrateurs ?
  • Quelle est la place de la comptabilité industrielle dans la formation des ingénieurs et techniciens voués à la gestion des affaires d’entreprise ? A partir de quand et dans quels types de formations (écoles généralistes, formations complémentaires, etc.) la comptabilité industrielle est-elle enseignée ?
  • Est-ce que le Cnam a joué un rôle particulier dans la genèse et la légitimation des savoirs comptables de l’ingénieur ?
  • Comment les traditions comptables « nationales » influent-elles sur l’appréhension et le développement des techniques d’analyse des coûts ? Peut-on à cet égard esquisser des éléments de comparaison internationale ?
  • Quels sont les effets de circulation et d’hybridation de savoirs et techniques entre domaines, branches et aussi territoires ?
  • Comment le processus d’innovation technique a-t-il influé sur le processus d’approbation de la rationalité gestionnaire ? Avec quel processus de légitimation ?
  • Comment les techniques de contrôle des coûts participent-elles à la reconfiguration des enjeux professionnels et organisationnels au sein des entreprises ? Comment l’ingénieur-technicien s’est-il mué en organisateur-dirigeant en s’appuyant sur la maîtrise des coûts ?
  • Comment, en bref, les ingénieurs parviennent-ils à modifier le champ professionnel pour développer de véritables compétences gestionnaires qui deviendront par la suite des éléments constitutifs d’un socle cognitif commun, celui des managers ?

Calendrier

Envoyer aux coordinateurs du numéro (marco.bertilorenzi@unipd.it; ferruccio.ricciardi@cnam.fr), une proposition d’article d’une page pour le 15 juin 2017. Les auteurs sont informés des propositions retenues courant Juillet 2017. Les articles complets sont à renvoyer pour le 15 décembre 2017 (article de synthèse – 25 000 à 45000 signes, ou article long – 45 000 à 75 000 signes). La publication du dossier est prévue pour 2018.

Bibliographie de référence

Abbott A. (1988), The System of Profession. An Essay on the Division of Expert Labor, Chicago, University of Chicago Press.

Bensadon D., Praquin N., Touchelay B. (dir.) (2016), Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, Lilles, Presses universitaires de Septentrion.

Bertilorenzi M., Passaqui J.-P., Garçon A.-F. (dir.) (2016), Entre technique et gestion. Une histoire des « Ingénieurs civils des mines » (XIXe-XXe siècles), Paris, Presses des Mines.

Burlaud A., Simon C.J. (2013), Le contrôle de gestion, Paris, La Découverte.

Fleishman R.K., Tyson T.N. (1993), « Cost accounting during the industrial revolution: the present state of historical knowledge », Economic history review, vol. XLVI, n° 3, pp. 503-517.

Kaplan R.S., Johnson H.T. (1987), Relevance Lost. The Rise and Fall of Management Accounting, Boston, Harvard Business School Press.

Hopper T., Amstrong P. (1991), « Cost accounting, controlling labour and the rise of conglomerates », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 405-438.

Lefebvre P. (2003), L’invention de la grande entreprise. Travail, hiérarchie, marché. France, fin XVIIIe-début XXe siècle, Paris, PUF.

Loft A. (1986), « Towards a critical understanding of accounting: the case of cost accounting in the UK, 1914-1925 », Accounting, Organization & Society, vol. 11, n° 2, pp. 137-169.

McKenna C.D. (2006), The World’s Newest Profession. Management Consulting in the Twentieth Century, Cambridge, Cambridge University Press.

Miller P., Hopper T., Lauglin R. (1991), « The new accounting history: an introduction », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 395-493.

Pezet A. (2009), « The history of the French Tableau de bord (1885-1975): evidence from the archives », Accounting, Business & Financial History, vol. 19, n° 2, pp. 103-125.

Pollard S. (1965), The Genesis of Modern Management. A Study of Industrial Revolution in Great Britain, Cambridge, Harvard University Press.

Zimnovitch H. (1996), « L’émergence des coûts standard aux États-Unis : 1830-1930. Pourquoi ? Quel enseignement pour la France ? », Entreprise et Histoire, n° 13, pp. 27-52.

 

Journée de recherche 23 mai 2017 : « Entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux »

Journée de recherche 23 mai 2017. Dans le cadre du numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat « Entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux »

Entrepreneuriat créatif

La journée de recherche organisée dans le cadre du 3e Forum Entreprendre dans la Culture a pour objectif de réunir la communauté de chercheurs travaillant sur le thème de l’entrepreneuriat créatif et culturel en Europe. Elle s’appuie sur l’appel à contributions lancé par la Revue de l’Entrepreneuriat autour d’un numéro spécial dédié à « L’entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux ».

L’inscription à cette journée est gratuite. Inscription obligatoire

Ouverture des inscriptions à partir du 6 avril 2017 sur le site : http://jdrfedlc2017.sciencesconf.org/

Pour toute information, contact avec les rédactrices invitées du numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat :

Entrepreneuriat créatif Revue de l’Entrepreneuriat

Le Master Desma de Grenoble IAE classé n°1 des Masters Achats en France

L’édition annuelle 2017 du classement Eduniversal, qui évalue les meilleurs Masters, MS et MBA français, vient d’être publiée. Cette année, 917 formations diplômantes ont été jugées et hiérarchisées, indépendamment de la notoriété des établissements, et sur les critères de la formation, du salaire de sortie et de la satisfaction des étudiants. Grenoble IAE, l’école de management de l’Université Grenoble Alpes, obtient une première place dans la catégorie Achats pour son Masters Achats et se positionne dans le Top 10 des spécialisations Marketing, Management et dans le Top 20 en Banque, Finance.

Le Master Desma de Grenoble IAE, premier des 20 Masters Achats

Le Master 2 Desma Management Stratégique des Achats de Grenoble IAE obtient la première place de la catégorie Achats, devant les 19 autres Masters sélectionnés au classement. Alors que l’école était classée troisième en 2015, la position de leader prise en 2016 se confirme cette année. Natacha Tréhan, Directrice du Master Desma précise que « toute l’équipe de Grenoble IAE est ravie d’annoncer que le Master Desma est classé N°1 pour une nouvelle année et souhaite remercier nos marraines et parrains des promotions ainsi que les diplômés (69 diplômés en 2016) qui portent haut et fort les couleurs du Desma et en font sa renommée. »

Marketing, Management : Grenoble IAE dans le Top 10

Avec une deuxième place dans la catégorie Études marketing et d’opinion pour son Master 2 Le Quanti Métiers des études Marketing, Grenoble IAE affirme son dynamisme dans ce secteur en pleine mutation, marqué par l’apparition des Big Data.

Côté Management de la Distribution, le Master Marketing spécialité Vente et Distribution gagne une place par rapport à l’édition 2016 et se hisse au huitième rang du classement. À noter que le Master 2 Management de la Chaîne Logistique se rapproche du Top 10, avec une treizième position et un gain remarqué de cinq places en un an.

Les formations en Banque et Finance également récompensées

Le Master 2 Banque & Finance de Grenoble IAE entre en 2017 pour la première fois au classement et se positionne directement dans le top 20, à la dix-huitième place. Dans la catégorie Ingénierie Financière et Finance d’Entreprise, le Master 2 Finance d’Entreprise et Gestion des Risques occupe pour sa part la vingt-deuxième place. Des formations récompensées pour la qualité de leur programme, qui participent à la renommée de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans les domaines de la Banque et de la Finance.

Grenoble IAE Masters Achats

Appel de la Revue de l’Entrepreneuriat : La parentalité en entrepreneuriat

Appel à contributions la Revue de l’Entrepreneuriat : « La parentalité en entrepreneuriat : une dimension oubliée ? »

Numéro spécial « Entrepreneuriat et parentalité » de la Revue de l’Entrepreneuriat

Rédactrices invitées :

  • Aude d’ANDRIA, Université d’Évry Val d’Essonne
  • Marine BOURGAIN, ESC Management School Clermont-Ferrand
  • Inès GABARRET, EDC Paris Business School Luca GNAN, Université de Rome “Tor Vergata”
  • Séverine LE LOARNE – LEMAIRE, Grenoble École de Management

Cet appel à contributions a trait à la parentalité en entrepreneuriat, et souhaite aborder cette thématique dans une perspective la plus large possible et sous tous ses aspects.

Issu de la sphère médico-psycho-sociale, le concept de la parentalité désigne la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels (Doumot et Renard, 2004). Il interroge alors, non seulement la fonction, la place et le rôle du ou des parents (biologiques ou non) vis-à-vis de l’enfant, mais également, la conception que les parents s’en font eux-mêmes dans l’exercice de leur responsabilité parentale (Martin, 2003).

Ce questionnement se retrouve d’ailleurs dans les termes anglo-saxons de « parenthood » et de «  parenting » puisqu’ils désignent respectivement la condition de parent et les pratiques parentales.

Dès lors, le concept de parentalité interpelle individuellement et collectivement, directement ou indirectement, l’ensemble des acteurs de la société et des initiatives émergent comme par exemple l’Observatoire de l’Équilibre des Temps et de la Parentalité en Entreprise (OPE). Crée en 2008, cet observatoire français a pour objectif d’inciter les acteurs économiques à une meilleure prise en compte de la parentalité et plus largement à une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle en proposant aux salariés-parents un environnement mieux adapté à leurs responsabilités familiales[1].

Une première approche de la parentalité en entrepreneuriat correspond à la recherche d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale en général. De nombreux travaux

montrent notamment que parmi les motivations qui poussent les femmes à entreprendre, celle de la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (de nature familiale) est très souvent avancée (Duchéneaut et Orhan, 2000 ; Cornet et Constantinidis, 2004; Jamali, 2009 ; Léger-Jarniou et al., 2015). En parallèle, les femmes investissent lentement mais surement les activités historiquement masculines et les hommes peuvent affirmer leur désir d’une présence plus active dans la paternité. Dès lors, les rôles de genre sont aujourd’hui remis en question (Drew et Humbert, 2012 ; Powell et Eddleston, 2013) venant alors brouiller les mythes et les stéréotypes. Ainsi, les hommes, comme les femmes, peuvent-ils aussi se tourner vers la création d’entreprise comme un moyen de conciliation de leur activité professionnelle et leur rôle parental . L’entrepreneuriat se positionne clairement comme une alternative de travail cohérente avec une vie de famille[2], indépendamment du genre.

Mais le sujet de la parentalité en entrepreneuriat est plus vaste et ne peut pas se limiter à une recherche de conciliation. C’est ainsi que, depuis déjà quelques années, des travaux tels que ceux développés par Aldrich et Cliff (2003) prônent l’existence d’un enchâssement de l’entrepreneuriat dans la vie sociale et principalement dans la famille. En effet, les auteurs considèrent que la reconnaissance d’opportunités, le financement, le lancement des entreprises, entre autres aspects, sont conditionnés par la situation de la cellule familiale. Dès lors, dépendant du cycle de vie de la famille, différentes opportunités seront perçues ou découvertes, différents financements seront disponibles et différents processus seront développés. En outre, certains travaux mentionnent que la performance de l’entrepreneur dans son entreprise pourrait être directement inspirée par le fait que cet individu ait des parents entrepreneurs (Bouchiki, 1993). Par conséquent, le système familial affecte la création d’entreprise et vice versa (Aldrich et Cliff, 2003). En tenant en compte ces aspects, il est donc primordial de considérer la relation entre entrepreneuriat et parentalité au-delà de la conciliation travail-famille, et l’étudier comme un facteur déterminant dans le type d’opportunité, de financement, d’entreprise et de processus à adopter lors de la création d’entreprise.

Un troisième point à aborder concernant la relation entre création d’entreprise et parentalité correspond à l’entreprise familiale. Comme le souligne Chabaud (2013), la famille et les entreprises familiales sont au cœur des dynamiques entrepreneuriales. Ce qui explique sans aucun doute que l’entrepreneuriat et les entreprises familiales partagent des proximités de recherches de longue date (Chrisman et al., 2010), voire des recouvrements significatifs (Debicki et al., 2009), et qu’il est envisagé un domaine de recherche en entrepreneuriat familial (Fayolle et Begin, 2009 ; Hoy et Sharma, 2010 ; Randerson et al. 2016). Dès lors, il nous semble qu’il y ait sens à ouvrir également la réflexion de l’entrepreneuriat et de la parentalité autour de la problématique de la transmission. En effet, la pérennité d’une entreprise familiale sur plusieurs générations ne se décrète pas, elle se fabrique, parce que « si on naît héritier, on devient entrepreneur familial » (Robic et al., 2014 : 26). L’intention de transmettre l’affaire familiale à la prochaine génération, menée avec la transformation d’héritier à entrepreneur est souvent l’aboutissement d’un processus de socialisation complexe mené au sein de la famille (Robic et al., 2014) .

En partant de ces trois approches, mais sans nous limiter à celles-ci, l’objectif de ce numéro est rassembler les contributions basées sur un travail conceptuel ou empirique, reposant sur l’exploitation de données quantitatives ou qualitatives venant éclairer la parentalité en entrepreneuriat.

Sans aucun caractère exhaustif, un intérêt tout particulier sera porté aux travaux en lien avec les thématiques suivantes :

  • Les lignées entrepreneuriales,
  • L’entrepreneuriat familial,
  • L’éducation et l’apprentissage à l’entrepreneuriat par la famille,
  • La famille vs. école comme lieu d’apprentissage à l’entrepreneuriat
  • Ressources familiales et entrepreneuriat
  • Multiplicité des rôles de l’entrepreneur
  • Être parent et entrepreneur,
  • Role models et entrepreneuriat,
  • Femme, maternité et entrepreneuriat,
  • Conciliation vie privée – vie professionnelle, Transmission d’entreprises,
  • Cycle de vie / étape de vie familiale
  • Relation entrepreneuriat / famille
  • Conflits vs. Enrichissement de la parentalité en entrepreneuriat
  • Contrats psychologiques et soutien des parents aux démarches entrepreneuriales
  • Héritage et Entrepreneuriat
  • Contrat de mariage, contrat matrimonial et entrepreneuriat

Calendrier prévisionnel de la Revue de l’Entrepreneuriat

  • Envoi des propositions (textes complets) par les auteurs : 1er juillet 2017
  • Réponse des évaluateurs : octobre 2017
  • Envoi des versions révisées par les auteurs : janvier 2018
  • Réponse des évaluateurs : avril 2018
  • Envoi des versions définitives par les auteurs : juillet 2018
  • Publication du numéro spécial : fin 2018/ début 2019
Revue de l'Entrepreneuriat

[1] A ce jour, plus de 500 entreprises ou associations, petites et grandes, ont déjà signé la charte de la parentalité (http://www.observatoire-equilibre.com/charte-de-la-parentalite/presentation/)

[2] Comme en témoignent les nombreux articles apparus dans la presse ces dernières années sous le nom de « dadpreneurs »

U-Multirank classe les universités au niveau mondial

U-Multirank, le plus grand classement universitaire mondial, vient de publier une information qui met en vedette 1.500 universités et met l’accent sur des universités performantes qui, sinon, resteraient moins connues.

U-Multirank

Maintenant dans sa quatrième année et impliquant plus d’universités que jamais, U-Multirank a pu identifier les universités «pierres cachées» qui sont de nouveaux concurrents concurrents sur la scène mondiale dans de nombreux domaines de spécialité. Cela permet aux étudiants, aux universités, aux entreprises, aux décideurs et aux gouvernements aussi de faire des comparaisons mieux éclairées sur la performance des universités dans le monde entier.

Beaucoup de classements de l’université se concentrent sur les citations de recherche et soulignent une sélection familière d’institutions bien connues telles que Harvard, Oxford, Stanford et Yale. Cependant, parce que U-Multirank permet aux utilisateurs de comparer les universités en fonction de ce qui leur importe, il révèle également d’autres acteurs performants dans des domaines aussi variés que la recherche, l’enseignement et l’apprentissage, le transfert de connaissances, l’internationalisation et l’engagement régional.

Une aide aux étudiants

Les étudiants qui souhaitent identifier les meilleurs acteurs dans différentes disciplines peuvent consulter le classement dans 16 domaines de spécialité, quatre fois plus que dans le premier classement. Par exemple, dans les domaines de l’ingénierie et de l’informatique, U-Multirank montre que l’Université Johannes Kepler Linz en Autriche et l’Université de Málaga en Espagne se comportent fortement en regardant les ratios étudiants et personnels, un indicateur clé de l’enseignement et de l’apprentissage.

Cela donne aux étudiants la possibilité de faire un choix plus éclairé sur les meilleures universités en ce qui concerne ce critère. Les étudiants sont également en mesure d’identifier les universités qui réussissent en termes de liens internationaux et de mobilité des étudiants.

Le commissaire européen chargé de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et des sports, Tibor Navracsics, a déclaré à ce propos :
“U-Multirank donne aux étudiants, aux parents et aux autres parties prenantes un aperçu précieux des établissements d’enseignement supérieur de leur choix, dans une large gamme de paramètres. Ceci est vital pour aider à prendre des décisions éclairées”.

 

Un classement en expansion

La quatrième édition annuelle de U-Multirank est la plus grande depuis son lancement en 2014, qui a presque doublé le nombre d’institutions et augmentant la couverture des pays de 70 à 99, avec 3 284 facultés et 10 526 programmes d’études. Cette année, U-Multirank a facilité la participation des universités, sur la base de données nationales robustes, ce qui a donné lieu à plus de 44 000 scores de performance au niveau institutionnel et 65 000 autres au niveau de la matière, ce qui en fait la plus grande université mondiale Site de comparaison.

www.umultirank.org

U-Multirank classement écoles classement universités

3e édition de l’opération « J’invite un banquier dans ma classe »

La Fédération Bancaire Française (FBF) a renouvelé avec succès son opération « J’invite un banquier dans ma classe » auprès de classes de CM1 et CM2. Elle s’inscrit dans le cadre de la Semaine européenne de l’argent[1] , qui s’est tenue du 27 au 31 mars 2017.

En 2017, près de 200 classes, partout en France, et plus de 5 000 élèves, ont ainsi pu être sensibilisés à la gestion d’un budget et à l’utilisation des moyens de paiement. Au total, depuis le lancement de l’opération en 2015, près de 10 000 élèves ont participé à « J’invite un banquier dans ma classe ».   150 banquiers invités, délégués par les Comités régionaux de la FBF, sont intervenus cette année, au nom de la profession bancaire, avec l’accord écrit des directeurs d’écoles et dans le cadre d’une charte éthique, excluant toute démarche commerciale.

Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la FBF, a lancé l’opération « J’invite un banquier dans ma classe » le lundi 27 mars 2017 en se rendant dans une école pour animer un atelier d’éducation financière. Au cours de la séance basée sur un jeu, elle a complété les réponses des enfants et apporté des explications pratiques sur l’utilisation des services bancaires.

Elle témoigne : « J’ai été ravie d’être la « banquière invitée dans la classe » de CM1 d’une école de Saint-Denis (93). Cela a été un moment d’échange très privilégié, avec les 25 élèves de cette classe et leur enseignant. Le jeu qui sert de support à notre opération « J’invite un banquier dans ma classe » permet d’aborder la gestion d’un budget ou l’utilisation des moyens de paiement, ou tout simplement les questions à se poser avant de faire un achat, à partir de situations concrètes de la vie quotidienne. J’ai été très impressionnée par la vivacité des élèves, et leur très bon niveau de calcul mental ! »

Cette opération d’éducation financière est la seule en France à bénéficier d’une mesure d’impact. L’Agence nouvelle des solidarités actives (l’Ansa) effectue ainsi cette année une évaluation auprès d’un panel de 7 à 10 classes. Elle rendra son rapport au cours de l’automne 2017.

Depuis près de 15 ans, la Fédération Bancaire française développe un programme d’éducation financière fortement reconnu par le monde associatif et intitulé « Les clés de la banque ». Le site www.lesclesdelabanque.com a accueilli plus de 4,6 millions de visites en 2016 et ses mini-guides ont été distribués à 700 000 exemplaires.

[1]  La Semaine européenne de l’argent (European Money Week) est une initiative menée par la Fédération Bancaire Européenne depuis 2015 (www.europeanmoneyweek.eu)

J'invite un banquier dans ma classe Fédération Bancaire Française (FBF)

NEOMA ALUMNI intègre le réseau Business Angel des Grandes Ecoles

NEOMA Alumni et le réseau Badge (Business Angel des Grandes Ecoles) ont signé ce mercredi 15 mars une convention de partenariat afin de fédérer nos Alumni qui désirent accompagner les entrepreneurs de sociétés innovantes en recherche de capitaux, d’expérience et de carnets d’adresse.

Depuis plusieurs années, NEOMA Alumni souhaitait favoriser et développer les investissements de ses diplômés, à travers une structure professionnelle. C’est désormais chose faite avec la création de NEOMA Alumni Business Angels et la mise en place de ce partenariat. « Avec un réseau de 64.500 personnes, NEOMA Alumni va pouvoir contribuer fortement au développement de cette activité » s’enthousiasme Jean-Michel Huet, Président de NEOMA Alumni.

La première réunion de NEOMA Alumni Business Angels

NEOMA Alumni s’engage à mettre à disposition des entrepreneurs qui le souhaitent la puissance de nos 64 500 élèves et diplômés, avec le support de Badge. En dix ans, l’association a instruit plus de 6 500 projets, réalisé 230 levées de fonds et généré plus de 71M d’euros d’apport de capitaux dans les entreprises. « Au-delà de la bonne affaire qu’elle peut constituer, l’investissement en tant que Business Angel dans une start-up est une bonne action et incontestablement une très belle aventure » a déclaré à cette occasion Henri Jannet, le Président de Badge.

Renouvellement du Grade de Master de l’EBS Paris pour 3 ans

Par un courrier du 27 février 2017, la CEFDG (Commission d’Évaluation des Formations et Diplômés de Gestion) a émis un avis favorable pour le renouvellement du Visa et du Grade de Master de l’EBS Paris pour une période de 3 ans.

Le Grade de Master pour 3 ans

La commission a souligné les points forts suivants :

  • L’insertion professionnelle des élèves, particulièrement le placement à l’international
  • L’expérience à l’international au cours de la scolarité
  • L’effort de recherche engagé
  • Le développement de l’apprentissage.

Pour Delphine Manceau, directrice de l’EBS Paris : « Un an après mon arrivée à la tête de l’EBS, cet avis positif conforte les décisions stratégiques que nous avons prises de renforcer la dimension internationale de l’Ecole et de nous différencier par une orientation spécifique sur les métiers de demain tournés vers l’Entrepreneuriat, le Digital, l’Innovation, la Créativité (EDIC). »

L’EBS Paris poursuit donc son développement grâce à un nouveau programme original et une pédagogie tournée vers l’action.

Grade de Master EBS Paris

L’incubateur Antropia ESSEC lance l’appel à candidature pour le programme Scale Up

L’incubateur Antropia ESSEC lance l’appel à candidature pour le programme Scale Up.

Scale Up est une initiative unique en France, développée conjointement par l’ESSEC Business School et les Fondations Edmond de Rothschild. Elle vise à favoriser la réussite, la croissance et le changement d’échelle des entreprises socialement innovantes.  Scale Up propose un accompagnement d’un an, complet et de haut niveau.

Ce soutien comprend notamment :
– Des séminaires de formation à l’ESSEC,
– Un accompagnement stratégique par un professionnel de la Banque Edmond de Rothschild
– L’accès à un réseau d’experts et d’investisseurs
– La mise en relation avec de grandes entreprises
– L’appui d’un stagiaire pendant 6 mois
– Le soutien d’une communauté d’entrepreneurs engagés

Cette année, le programme comprendra également un track “Silver economy”, à destination des acteurs du bien-vieillir ayant des projets de changement d’échelle. Ce track, développé en partenariat avec Humanis, s’appuiera  sur l’expérience des centres d’excellence de l’ESSEC.

Pour bénéficier de cet accompagnement, les entreprises intéressées peuvent postuler sur www.programmescaleup.org jusqu’au 31 mars à minuit.

Antropia ESSEC

Fraudes, Frontières et Territoires

“Fraudes, Frontières et Territoires”, un appel pour un colloque international qui prendre place au sein du Ministère de l’Économie et des Finances les 23-24 novembre 2017.

Appel Fraudes, Frontières et Territoires

Consubstantielle de nos économies contemporaines, la fraude sous toutes ses formes  (fraude fiscale, contrefaçon, contrebande, etc.) conduit à douter des capacités de contrôle des États et de l’utilité des frontières qui les séparent. Elle sape les fondements du consentement à l’impôt et provoque la défiance à l’égard des autorités politiques. Sa banalisation prive les États de leurs capacités d’intervention, étend les zones de non droit et accroît les inégalités.

Les déclarations d’intention pour lutter contre ces fléaux ne manquent pas ; les projets d’harmonisation fiscale et de renforcement des instances du contrôle et de lutte contre les paradis fiscaux ou contre la contrefaçon se succèdent, entraînant parfois des résultats très positifs. Mais les changements techniques les plus récents, qu’il s’agisse de la financiarisation, de la dématérialisation des communications, de la systématisation des containers ou bien encore de l’ouverture de nouvelles zones de commerce, participent au développement des pratiques illicites.

Le montant actuel des détournements de richesses liés aux trafics frauduleux est d’une importance inégalée, mais la fraude est un fait social aussi ancien que les prélèvements fiscaux. Dès l’Ancien Régime, elle peut aussi résulter de la méconnaissance de dispositifs réglementaires souvent complexes. Depuis une trentaine d‘années, plusieurs recherches, ouvrages et colloques ont éclairé les temporalités de la fraude fiscale et douanière, spécifié les délits selon la conjoncture politique et économique, cerné le moment de l’infraction, souligné le caractère contestataire de la fraude et pointé les caractéristiques et les pratiques des contrevenant et des agents du contrôle et de la répression.

Il reste à mieux intégrer l’étude de ces comportements illicites dans les dynamiques de l’économie, pour cerner davantage les motivations des acteurs et en faire une variable explicative de la structuration du marché et des échanges. L’enjeu n’est plus seulement d’étudier la fraude pour elle-même, mais d’en tirer des informations sur le système qui la produit. Dans cette optique, la question de l’espace dans lequel se développent ces comportements illicites (l’Europe, par exemple), celle de leurs logiques de territorialisation, de leurs échelles (internationales, nationales, régionales, etc.) et l’analyse plus fine de certains de leurs lieux de prédilection, qu’ils soient géographiques (ports, zones frontalières) ou professionnels (finance de marché), ou de leurs conjonctures de prédilection (crises de toutes natures, guerres, occupations, etc.) sera centrale.

Nous souhaitons aborder la fraude comme un processus qui rétroagit sur son environnement, ce qui suppose de l’examiner dans des configurations historiques, culturelles et géographiques diversifiées. Il faudra croiser les échelles d’analyse des praticiens de la lutte contre la fraude, des chercheurs confirmés ou non, provenant de différents champs disciplinaires, mais aussi des archivistes et des responsables de musées des douanes, dont les ressources sont indispensables. Les économistes, les sociologues et les psychologues cherchent à évaluer (au sens de la mesure et au sens de l’analyse des comportements et des motivations) le phénomène et son impact, les juristes définissent le périmètre de la légalité et ses transformations, les spécialistes des sciences de gestion s’intéressent aux organisations publiques et privées, les médecins analysent l’effet des trafics de médicaments sur la santé publique, les chimistes permettent de prendre en compte les évolutions des moyens des douaniers, les informaticiens, les politistes apportent d’autres éclairages. Chacun est conscient de la nécessité de s’enrichir des points de vue des autres disciplines pour saisir la complexité du phénomène et de ses implications.

Situer le processus de la fraude dans les dynamiques de l’économie suppose de saisir les motivations des acteurs de l’illicite et de s’intéresser aux limites entre le licite et l’illicite, à ceux qui les définissent et qui les légitiment et à ceux qui les transgressent. Il s’agit aussi de faire intervenir des « praticiens » de la lutte contre la fraude afin de croiser plusieurs échelles : celle, micro, du terrain, celle, macro, de la décision politique, et celle, méso, des syndicats de douaniers, des corps du contrôle fiscal.

Pour réunir tous ces intervenants autour d’une thématique aussi large, il paraît important d’adopter un thème fédérateur qui pourrait être celui des frontières et de leur rôle dans les dynamiques de l’économie. Il s’agit d’aborder la fraude à travers son inscription dans les territoires, privilégiant l’étude des limites, des bornes géographiques ou professionnelles inscrites dans les paysages, mais aussi des barrières psychologiques qui aboutissent ou non au contournement de la norme. Ce colloque a vocation à construire une  synergie entre les approches disciplinaires et à mettre en évidence des liens entre les échelles d’analyse proposées dans les communications.

Plusieurs niveaux d’analyse suscitent différentes questions dont la liste n’est pas exhaustive. À l’échelle macro-économique tout d’abord : existe-t-il des territoires plus propices que d’autres à la fraude ? Dans quelle mesure la présence d’une frontière politique incite-t-elle à la fraude ? Quels sont les effets du déplacement de cette frontière ou des changements des réglementations fiscales et douanières ? Existe-t-il des configurations économiques plus favorables à la fraude ? Dans quelle mesure ces conditions contribuent elles à la formation ou au contraire à l’effritement du marché national, à l’accélération des échanges ?

D’autres questions se posent à l’échelle micro et méso du phénomène et renvoient à sa dimension socioéconomique : comment la fraude s’inscrit elle dans les trajectoires biographiques de ceux qui franchissent la limite de la légalité ? S’agit-il d’une stratégie de survie du groupe ou de l’individu ? Pourquoi certains résistent ils à la tentation de frauder ? Dans quelle mesure ces comportements sont-ils induits par une pression macro-économique ou sociale ? 

Les interventions de collègues étrangers seront bienvenues pour débattre plus largement de la question.

Les propositions de communication sont à envoyer avec un titre et un résumé d’une page maximum accompagnés des nom et prénom, statut et institution de leurs auteurs ainsi que d’une brève biographie de 10 lignes maximum contenant une ou deux publication éventuellement. La date limite de réception des propositions est fixée au 30 juin 2017. Les auteurs des communications retenues seront avisés avant la mi-août  2017 et leur texte sera attendu pour le début de novembre 2017.

Ces propositions sont à adresser à beatrice.touchelay@free.fr avec Fraude en objet, toute question peut être posée à cette adresse mail

Contact :
Béatrice Touchelay, professeure d’histoire contemporaine
Univ. Lille, CNRS, UMR 8529-IRHiS-Institut de Recherches Historiques du Septentrion, F-59000 Lille, France
http://irhis.recherche.univ-lille3.fr/0EC-Touchelay.html

Composition du comité scientifique

  • Aprile Sylvie, histoire, université de Lille
  • Bazar Cécile, économie, université de Montpellier
  • Blancheton Bertrand, économiste, université de Bordeaux
  • Blary-Clément Édith, juriste, université de Lille
  • Blayac Thierry, économiste, université de Montpellier.
  • Bonein Aurélie, économiste, université Rennes 1
  • Cardoni Fabien, histoire, IGPDE-IDHES
  • Campion Jonas, histoire, IRHiS-Lille, UCL Louvain-la-Neuve
  • Chambost Isabelle, sciences de gestion, CNAM Paris
  • Chatriot Alain, histoire, IEP Paris
  • Conchon Anne, histoire, université Paris1
  • Danjean Claude, histoire, université de Perpignan
  • Denys Catherine, histoire, université de Lille
  • Galeano Diego, histoire, Pontificia Universitade Catolica of Rio de Janeiro Brazil
  • Huret Romain, histoire, EHESS Paris
  • Laffort  Emmanuel, sciences de gestion
  • Lambert Jerman, sciences de gestion, HEC Montréal
  • Lebrun Nicolas, géographe université d’Artois
  • Leroy Marc, sociologue, vice-président de la Société française de finances publiques, université de Reims
  • Ligier-Belair Philippe, sociologie, IEP Lille
  • Margairaz Michel, histoire, université Paris1
  • Marty Nicolas, histoire, université de Perpignan
  • Michaël Girardin, histoire ancienne
  • Montenach Anne, histoire, université Aix-Marseille
  • Muller Yvonne, juriste, université Paris X-Nanterre
  • Pellier Karine, économiste  IE CNRS, LAMETA.
  • Pons Jean-Baptiste, sociologie, Centre de sociologie de l’innovation Ecole des Mines, Paris
  • Schiller Sophie, juriste, université Paris Dauphine
  • Spire Alexis, sociologie, CNRS Paris
  • Touchelay Béatrice, histoire, université de Lille

Économie et lien social

L’Association des Économistes Catholiques (AEC) et Amitié Politique organisent le samedi 25 mars après-midi à Paris un colloque sur le thème “Économie et lien social”.
Le programme, les intervenants, les horaires, le lieu et enfin un lien vous permettant de vous inscrire en ligne. Je précise que l’inscription préalable est obligatoire, mais, bien entendu, totalement gratuite.

Samedi 25 mars 2017
14H15 – 18h30

ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris

Conférence d’ouverture :

Mgr Eric de Moulins-Beaufort
Évêque auxiliaire de Paris

Table ronde #1 : Lien social et entreprise 

L’entreprise est essentielle au lien social. Elle est le cadre habituel du travail, qui est, avec la famille, le lieu le plus important où s’épanouit d’une façon pratique le lien social entre les hommes; et c’est principalement à partir des liens tissés entre les hommes dans le travail, et de la façon dont l’entreprise les organise, que dérivent à la fois la production de celle-ci (dans sa quantité, sa qualité et son utilité), son profit (dans sa quantité et sa répartition), et la santé économique (ou pas) de son écosystème (fournisseurs, clients, prestataires, etc…). Cependant le développement de l’économie moderne, la mondialisation, et aussi une certaine conception matérialiste du travail, influent aujourd’hui considérablement sur les rapports intra-entrepreneuriaux, sur le type de produits créés par l’entreprise, sur la répartition de ses profits et sur son écosystème. Trois questions se posent alors :

  • Le fonctionnement de l’entreprise d’aujourd’hui est-il « bon » ? Favorise-t-il le développement harmonieux du lien social ?
  • Si ce n’est pas le cas, quelles sont les causes de ce dysfonctionnement ?
  • Quelles sont les solutions possibles pour y remédier ?

Intervenants :

Joseph Thouvenel
Vice-président de la CFTC

Vanessa Mendez
Consultante, ex- Secrétaire Générale du Positive Economy Forum

Michel Hervé
Président-fondateur du Groupe Hervé

François Martin
Consultant & membre fondateur d’Amitié Politique

Table ronde #2 : Lien social et subsidiarité

Créer des liens, les entretenir, les activer, requiert une certaine proximité. Les grands systèmes créent entre acteurs des liens impersonnels : je ne connais pas la personne qui me facture mon électricité ! Les liens se personnalisent dans des cadres plus restreints : la famille, l’entreprise ou telle subdivision de l’entreprise, le cercle d’amis, l’association, etc.  Le principe de subsidiarité consiste à privilégier ce qui est à taille humaine lorsque le recours direct à de très grandes organisations ne s’impose pas. Il découle largement de l’importance reconnue au lien interpersonnel, et celui-ci se porterait beaucoup mieux si ce point important de la « doctrine sociale » de l’Église inspirait davantage tout un chacun, à chaque niveau de responsabilité.

Intervenants :

Jacques Bichot
Economiste et membre fondateur d’Amitié Politique

Jean-Yves Naud
Économiste et président de l’Association des Économistes Catholiques (AEC)

Pierre de Lauzun
Délégué général de l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) et ancien Directeur général délégué de la Fédération Bancaire Française (FBF)

Jean-Baptiste de Foucauld
Ancien commissaire au plan et coordinateur du «Pacte Civique

Conférence de clôture

François de Lacoste Lareymondie
Président fondateur d’Amitié Politique

Inscription & réservation :

Adresse : ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
Entrée gratuite – libre participation sur place
Inscription en ligne : Cliquez ici
Informations par mail à : amitiepolitique@gmail.com

lien social association des économistes catholiques

JHMO 2017 – 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Organisée les 22, 23 et 24 mars 2017 au  Paris les 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations – JHMO 2017 – traitent cette année d’une double thématique : “Biographies et histoire du management”.

JHMO

Organisé par :

  • l’AHMO (Association pour l’histoire du management et des organisations)
  • le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers)
  • le LIRSA (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action, EA 4603)
  • le laboratoire HT2S (Histoire des technosciences en société,
  • EA 3716)

Programme
Cnam – 2, rue Conté, 75003 Paris

Première journée du jeudi 23 mars 2017
MATINEE
8h30 Accueil des participants                                                
9h00 – 10h15

 

OUVERTURE DU COLLOQUE Olivier FARON, administrateur général du Cnam

Jean LAINE, directeur du Lirsa, Cnam &
Jean-Claude RUANO-BORBALAN, directeur du laboratoire HT2S, Cnam

Éric PEZET, président de l’AHMO

CONFERENCES INAUGURALES Marc NIKITIN, Université d’Orléans,
Taylor, Fayol, Herbert Simon et les principes du management.
  Claudine FONTANON & André GRELON, EHESS, Les professeurs du Cnam à l’époque des Trente Glorieuses : une approche biographique.
10h30 – 12h00 Séances en ateliers
Atelier 1 : Cahiers d’histoire du Cnam.
Les professeurs du Cnam et la comptabilité : des économistes aux gestionnaires (1819-1993)

Présidé par : Alain BURLAUD, Cnam            

Régis BOULAT, Université de Haute-Alsace, France Jean Fourastié, « un professeur pur ? ».
Béatrice TOUCHELAY, Université de Lille, France André Brunet (1906-1996), une carrière d’inspecteur des finances consacrée à la comptabilité privée.
Jean-Guy DEGOS, Université de Bordeaux, Yves LEVANT, Université de Lille & Laurence MORGANA, Cnam, France Claude Pérochon : l’enseignement modulaire appliqué à la dynamique de la comptabilité. 
Atelier 2 : Médias, mentalités et management

Présidé par : Jean-Michel SAUSSOIS, ESCP Europe

Anne PEZET, HEC Montréal, Québec La constitution du management au Québec à travers le journal Les Affaires de 1928 à 1933 : influences, résistances, substance.
Catherine VUILLERMOT, Université de Bourgogne Franche-Comté, France La biographie à partir des nécrologies d’hommes d’affaires : Un révélateur des valeurs et des mentalités d’une époque (L’exemple des 4 générations de Schneider : 1845-1960).
Yves SOULABAIL, IDRAC Business School, France Rerum Novarum comme source d’un nouveau paradigme du management : le cas des Centres Distributeurs E. Leclerc.

 

Première journée du jeudi 23 mars 2017
APRES-MIDI
13h30 – 15h30 Séances en ateliers (suite)
Atelier 3 : Figures d’entrepreneurs

Présidé par André GRELON, EHESS     

Adrien Jean-Guy PASSANT, Université Paris I Panthéon Sorbonne, France Reforger l’identité organisationnelle par le récit biographique : la vie d’Adolphe Blanqui, directeur d’école de commerce.
Valérie BAROTEAUX, EHESS, France Robert Owen (1771-1858) : Itinéraires d’un industriel biographié.
Bruno EVANS, Université de Toulouse, France Justin Acher (1714-1792), du marchand de jais de Sainte-Colombe au “Secrétaire du roi du Grand collège”. Quelles furent les modalités de l’ascension socio-économique de cet entrepreneur né au pied des Pyrénées.
Marc-Daniel SEIFFERT, Université de Reims, France Les trajectoires opposées de deux dirigeants de l’industrie aéronautique française : Marcel Dassault versus Henri Ziegler. Les deux faces du “Colbertisme aéronautique”.
Atelier 4 : Des personnages hauts en couleur

Présidé par Claudine FONTANON, EHESS

Héléna KARJALAINEN, Ecole de Management de Normandie, France Bronislaw Malinowski, ethnographe et homme de terrain engagé. Anthropologue britannique d’origine polonaise (1884-1942).
Denis MALHERBE, France Robert Michels (1876-1936) : Retours sur le parcours équivoque d’un théoricien de l’oligarchie organisationnelle.
Béatrice TOUCHELAY, Université de Lille, France De Francis-Louis Closon à Edmond Malinvaud : le directeur général de l’INSEE, Résistant et Savant face au politique (1946-1983).
Christine DATTIN, Ecole de Management de Normandie, France Lucien Bailly (1871 – x) : chevalier blanc des actionnaires minoritaires ou simple spéculateur ? Une petite histoire de l’activisme des actionnaires minoritaires au début du XXème.
deuxième journée du vendredi 24 mars 2017
MATINEE
8h30 Accueil des participants                                        
9h00 – 10h30 Séances en ateliers
Atelier 5 : Itinéraires familiaux et entrepreneuriaux

Présidé par Patrick FRIDENSON, EHESS                                       

Sophie MIGNON, Université de Mont pellier, France, Elisabeth WALLISER, Université de Nice, France & Roland PEREZ, Université de Montpellier, France, Itinéraires familiaux et évolution des entreprises – l’exemple des familles Carasso, Riboud et du groupe Danone.
Éric GODELIER, Ecole Polytechnique, France Revisiter le modèle de l’entreprise managériale de A. Chandler. Deux trajectoires de familles indiennes : les Tata vs les Mittal.
François BOBRIE, Université de Poitiers, France L’invention de « l’hypermarché », une histoire de familles : les dimensions biographiques de la naissance de Carrefour de 1945 à 1963.
Atelier 6 : La biographie en Sciences de gestion, méthodes et apports

Présidé par Muriel LE ROUX, IHMC, ENS

Nicolas PRAQUIN, Université Paris Sud, France Historiographie, épistémologie et méthodologie du genre βίος. Ses apports possibles aux sciences de gestion.
Nicolas GUILHOT, IFROSS – Université Jean Moulin Lyon 3, France Pour une approche collaborative d’une prosopographie des Sciences de gestion en France.
Eve LAMENDOUR, Université de La Rochelle, France L’histoire qui affecte. Les autobiographies familiales.
11h00 – 12h30 Séances en ateliers
Atelier 7 : Les principes comptables dans l’histoire et leur interprétation

Présidé par : Bernard COLASSE, Paris Dauphine                           

Michel GLADU, Cnam, France L’établissement des comptes au XVIIIe siècle : une comparaison avec les règles et pratiques actuelles françaises.
Pierre LABARDIN, Paris Dauphine, France & Lambert JERMAN, HEC Montréal, Québec Du pouvoir visuel des nombres comptables : les apports de la phénoménologie d’Husserl.
Benjamin DI GENNARO, Véronique BLUM, Université Grenoble-Alpes, France Le règlement ANC 2014-05 : une innovation comptable historique. 
Atelier 8 : Biographie et vérité

Présidé par Yannick LEMARCHAND, Université de Nantes

Cédric POIVRET, Université Paris-Est, France Les gestionnaires français connaissent-ils leur histoire ? Quelques réflexions sur l’histoire de la pensée managériale française, et son faible développement chez les chercheurs en science de gestion.
Sylvain AUDUREAU, ESDES, Ecole de commerce de l’Université Catholique de Lyon, France L’entrepreneur dévoilé par son récit.
David ALEXANDER, Department of Accounting, Business School, University of Birmingham UK The accountant as a nobody (le comptable et ses fausses illusions).
deuxième journée du vendredi 24 mars 2017
APRES-MIDI
14h30 – 16h00 Séances en ateliers (suite)
Atelier 9 : Evolution de méthodes de gestion

Présidé par Alain MICHEL, Université Paris Sud                            

Isabelle CHAMBOST, Cnam & Nicolas PRAQUIN, Université Paris Sud, France Les voies d’institutionnalisation d’un outil de gestion interne. Retour sur les impensés du tableau de financement.
Marion DEMONTEIL, Paris Dauphine, France Les inspecteurs font-ils une inspection ? Etude de l’inspection générale des affaires culturelles (1959-2016) à partir de la prosopographie des inspecteurs généraux.
Irina PALADI, Pierre FENIES, Eric PEZET, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France The evolution of management control in a transition contexte. A moldovan case study. 
Rémi BOURGUIGNON, Université Paris Panthéon Sorbonne, France & Mathieu FLOQUET, Université de Lorraine, France When a union strategy meets a business strategy: the union voucher and the financing of French unionism.
Atelier 10 : Biographies de grands auteurs comptables

Présidé par LUC MARCO, Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité

David ALEXANDER, Department of Accounting, Business School, University of Birmingham UK, Roberta FASIELLO, Department of Economics, Management, Mathematics and Statistics, University of Salento, Italy & Francesco GIACCARI, Department of Economics, Management, Mathematics and Statistics, University of Salento, Italy Gino Zappa, 1879-1960; An academic Biography.
Eddy FELIX, Expert-comptable, Belgique Hector Blairon : L’unification des méthodes de comptabilité et de calcul des prix de revient (1944).
Didier BENSADON, Paris Dauphine, France André Cibert (1912-2001) : Pionnier de l’enseignement et de la recherche en contrôle de gestion en France.