Archives de catégorie : La recherche et écoles

BBA INSEEC lance Academ’Quiz

Les étudiants du BBA INSEEC de Bordeaux et de Lyon utilisent depuis près d’un mois, une web appli innovante : Academ’Quiz, la web appli qui repense les méthodes de révision. 

Avec Academ’Quiz BBA INSEEC aide les étudiants

Développée par Frédérique Channac-Nadal, Enseignant permanent au sein du BBA, cette appli, disponible sur PC, tablettes et smartphone, repense les méthodes de révision de façon ludique, interactive et participative. Devant traiter à terme l’ensemble des matières enseignées, ce jeu propose différents modes de révision, en solo ou en duel, avec des questions contenant du texte, du son ou des images, toutes rattachées à des fiches pédagogiques visant à approfondir les connaissances sur le thème abordé : micro- et macro- économie, culture générale, géopolitique, anglais, marketing, etc. Si des applications de quiz existent déjà, la variété des supports et des contenus est ici une première et séduit les étudiants qui sont de plus en plus nombreux à se connecter et à se mesurer les uns aux autres, au sein d’une même promotion ou entre campus.

Au‐delà de l’importance des révisions, répondre à des questions qui n’auraient pas été examinées en cours pour une des matières proposées permet à l’étudiant d’approfondir ses connaissances et de stimuler son envie d’apprendre. Chaque nouvelle connaissance est l’occasion d’aborder la question avec un enseignant ce qui favorise les échanges et dynamise les cours. Par ailleurs, les étudiants peuvent eux-mêmes devenir animateurs du jeu en proposant des questions et des fiches pédagogiques de révision, ce qui est aussi une autre manière de les inciter à participer activement tout en s’instruisant. Le jeu est donc conçu comme un jeu autoalimenté tant par les enseignants que les étudiants des différentes promotions du BBA INSEEC.

Academ’quiz est aussi un outil d’évaluation des connaissances puisque les points gagnés comptent dans la moyenne des partiels.

Cette appli répond aux enjeux de la transformation digitale et de l’innovation pédagogique des écoles du Groupe INSEEC, qui place ainsi l’utilisateur au centre de cette transformation. L’outil sera prochainement proposé aux autres écoles du Groupe.

Frédérique Channac-Nadal

Diplômée de Sciences Po Bordeaux, Frédérique Channac-Nadal est Docteur en Science politique et Relations internationales. Après avoir été consultante pour l’ONU et effectué des séjours d’échange académique à l’étranger (Institut Universitaire Européen de Florence, Italie, Université des Nations Unies au Collège de l’Europe à Bruges, Belgique), elle a intégré l’INSEEC et le BBA INSEEC à Bordeaux en 2007. Elle y dispense des cours de culture générale, de sociologie politique, de relations internationales, mais assure également la formation et le suivi des étudiants de quatrième année pour le mémoire de recherche appliquée de fin d’études. Chargée d’enseignements à Sciences Po Bordeaux, parallèlement à ses activités pédagogiques, elle poursuit des recherches sur la genèse de la gouvernance mondiale des migrations internationales, et sur l’évolution des interactions entre États, Organisations internationales et Organisations non gouvernementales dans ce domaine.

Academ’Quiz

20e Colloque International Etienne Thil

Le thème majeur du 20e colloque est celui du « commerce en profonde mutation ». Nous invitons toutes les communications – quelle que soit la discipline – à présenter des réflexions sur le commerce et la consommation qui permettront de nourrir mais aussi de renouveler notre analyse des processus stratégiques, décisionnels et opérationnels dans les organisations du commerce de gros et de détail. Anthropologues, économistes, géographes, juristes, historiens,  sémioticiens, sociologues, spécialistes de finance, logistique,  marketing, ressources humaines, comment appréhendons-nous les enjeux du  commerce suivants ? Quelles évolutions en matière d’expériences de  shopping, de concepts et formats, de stratégie des enseignes et des  réseaux, de gestion des canaux de distribution, de politique  d’assortiment, de prix, de merchandising ou de communication ? Quelles  évolutions de la gestion des réseaux de points de vente (forme  organisationnelle, marque, système d’information, ressources  humaines) ? Quelle est la place du commerce dans la société, le  territoire, la ville, le quartier, ou encore la famille ? Quid des liens  entre identité et commerce, plaisir et commerce, éthique et commerce ? En quoi, et comment, les 20 dernières années nous invitent-elle à  (re)penser le commerce, la distribution et la relation marchande ?

Dates-clés prévisionnelles

  • 21 Février 2017 : date d’ouverture des soumissions en ligne
  • 21 avril 2017 : date limite des soumissions en ligne
  • 9 juin 2017 : date de notification des décisions aux auteurs
  • 9 juillet 2017 : date limite de soumission des communications modifiées

Formats des soumissions

  • Communication courte, en français ou anglais, de 7 pages maximum présentant une recherche aboutie ou une recherche en cours
  • Candidature au prix de thèse multidisciplinaire en distribution, sur la base d’un résumé de la thèse en 5 pages, d’un CV et du rapport de soutenance.
  • Soumission électronique via https://thil2017.sciencesconf.org/

Principales nouveautés 2017

  • La remise de prix « Thil d’or, d’argent et de bronze » Les trois meilleures thèses et les trois meilleures communications seront présentées en séance plénière, et récompensées par un Thil d’or, Thil d’argent et Thil de bronze. Les Thil d’or recevront un prix de 1000€. • L’accueil de personnalités du commerce de premier plan Parmi elles, nous aurons notamment le plaisir d’accueillir Sébastien Badault, Directeur Général d’Alibaba France.
  • Des moments festifs pour les 20 ans
    Nous célébrerons toutes celles et ceux qui ont contribué depuis 20 ans au succès du colloque.

Présidence du Comité Scientifique

Karine Picot-Coupey, IGR-IAE Rennes, Université de Rennes 1, CREM UMR CNRS 6211

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD)
651 avenue des Nations Unies, Roubaix.

Institut Europlace de Finance : appel à candidatures du prix du meilleur article de finance

Voici le règlement de cet Institut Europlace de Finance qui vise à promouvoir par un prix, le meilleur article de finance.

Prix proposé par cet Institut Europlace de Finance

Article I – Il est institué des prix du meilleur article de l’Institut Europlace de Finance (EIF). Ces prix sont destinés à récompenser les publications en finance des chercheurs et des enseignants-chercheurs exerçant en France parues dans l’une des revues suivantes :

  • Econometrica
  • Finance and Stochastics
  • Journal of Economic Theory Journal of Finance
  • Journal of Financial Economics
  • Journal of Financial and Quantitative Analysis
  • Mathematical Finance
  • Mathematics and Financial Economics Review of Economic Studies
  • Review of Finance Review of Financial Studies
  • SIAM Journal on Financial Mathematics

Le jury est constitué des membres du Conseil scientifique de l’EIF.

Article II – Les prix du meilleur article de l’Institut Europlace de Finance sont au nombre de deux :   Prix du meilleur article en finance,   Prix du meilleur article sur un sujet d’actualité.

Article III – Les prix sont attribués tous les ans. Pour la session 2017, sont éligibles tous les articles écrits ou co-écrits par des chercheurs et enseignants-chercheurs exerçant en France et publiés en 2016 (date de la sortie papier) dans l’une des revues de la liste ci-dessus. La publicité de ce prix est faite par l’intermédiaire de l’EIF.

Article IV th – Chacun des Prix 2017 est doté d’un montant de 5 000 Euros et sera remis au cours du 10  Financial Risk International Forum qui se tiendra les 27 et 28 mars 2017. Si aucun des travaux soumis ne correspond à ses attentes, le jury peut renoncer à attribuer le prix.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 février 2017 auprès de Karol Alhaire (karol.alhaire@europlace-finance.com). Les candidats devront transmettre par mail à cette adresse, un exemplaire de la publication concernée, ainsi qu’un résumé (en français) d’une page maximum présentant et discutant les principaux résultats du travail soumis. Ce résumé devra bien mettre en perspective l’intérêt du travail pour l’industrie financière au sens large. Le mail comportera, en objet, la mention “Prix EIF 2017”.

Institut Europlace de Finance

L’IAE Aix-Marseille fait la part belle aux femmes

Alors que la Journée de la Femme – de toutes les femmes – aura lieu le mercredi 8 mars 2017, l’IAE Aix-Marseille rappelle être un pionnier particulièrement actif de la parité homme-femme dans l’univers de l’enseignement supérieur du management. Depuis 3 ans, l’Établissement a pris plusieurs initiatives pour féminiser ses 3 instances de gouvernance : Conseil d’administration, Comité de Direction, Comité Exécutif.

Les femmes responsables

Pour Virginie de BARNIER, Directrice de l’IAE Aix-Marseille : « Quand j’ai pris la direction de l’Établissement, en septembre 2013, notre Conseil d’Administration comptait seulement 8 femmes sur ses 26 membres. Aujourd’hui nous avons atteint la parité puisque notre CA est composé de 13 hommes et de 13 femmes. Je rappelle que l’IAE Aix-Marseille est porteur d’une vision éthique et sociale du management. Peut être plus que les hommes, les femmes partagent cette démarche responsable ».

L’IAE Aix-Marseille a aussi féminisé sa gouvernance opérationnelle : le Comité de Direction et le Comité Exécutif sont composés à 80% de femmes.

Et Virginie de BARNIER d’ajouter : « La plupart des Business Schools françaises privées ont peu de femmes dans leurs instances de gouvernance. Elles se privent de compétences, de savoir-faire, de créativité et de différentiation. Pour paraphraser Aragon, je le dit très clairement : la femme est l’avenir de l’enseignement supérieur en management ! ».

Et les étudiantes ?

Parmi les étudiants présents à l’IAE, les jeunes femmes (58% de l’effectif total) choisissent principalement les formations en Communication, en RH, en International Business et en marketing des services.

Proportion de femmes à l’IAE aix-Marseille
Personnel administratif 87% de femmes
Codir (Comité de direction) 80% de femmes
Comex (Comité exécutif) 80% de femmes
CA (Conseil d’Administration) 46% de femmes
Cergam research advisory board 33% de femmes
Strategic advisory board 20% de femmes
Professeurs permanents 43% de femmes
Effectif étudiants 58% de femmes

Diplômés 2014 : différences Hommes / Femmes

Femmes Hommes
Inscrits 0,55 45%
Salaire 30K€ 32K€
Salaire avec bénéfices 32K€ 40K€
taux d’emploi 93% 95%
Durée de recherche 100 % 6 mois 100 % 6 mois
CDI 72% 81%
vivent à l’étranger 22% 19%
Paris 31% 29%
PACA 31% 44%
continuing studies 3% 2%
Secteur :
Audit 7% 6%
Banking 8% 12%
Commerce 13% 6%
Communication 11% 8%
consulting 5% 8%
Engineering 16% 22%
Master :
Audit 48% 52%
Communication 83% 17%
MG (Général) 27% 63%
MGIM (Management de projets innovants) 61% 39%
IMMIT 51% 49%
RH 96% 4%
GSI (science de l’informatique) 11% 89%
IB (International Business) 67% 23%
MFI (Finance) 47% 53%
MBM (Marketing) 48% 52%
MAS (Marketing des services) 62% 38%
CDG (Finance) 48% 52%

femmes

Le Programme Grande Ecole de l’INSEEC couronné par l’association internationale AMBA

Par un courrier du 24 janvier dernier, l’International Accreditation Advisory Board de l’Association of MBA’s (AMBA) a décerné officiellement son prestigieux label au Programme Grande Ecole de l’INSEEC, pour une durée de 3 ans.

Le Programme Grande Ecole de l’INSEEC reconnu

Cette excellente nouvelle confirme la progression et la dynamique de l’INSEEC BS qui lui ont permis de satisfaire aux standards académiques internationaux les plus exigeants. En effet, l’INSEEC BS entre ainsi dans le cercle restreint des 10 établissements français en Management dont le programme Grande Ecole est accrédité par l’AMBA. Dans le monde, seules 2% des Business Schools ont déjà obtenu ce label international.

Le rapport d’accréditation a notamment salué :

  • la localisation des campus et la qualité des infrastructures
  • l’excellence et la diversité du corps professoral
  • les performances du centre de recherche
  • la professionnalisation des étudiants et la qualité du réseau des partenaires et anciens
  • le dynamisme et le potentiel d’innovation et de créativité de l’école

« L’AMBA a souligné des innovations pédagogiques récentes et particulièrement originales comme le Challenge Stratégie 360 ou le Programme Start-up Factory délivré sur les campus de Genève et San Francisco » se réjouit Catherine Lespine, Présidente du Groupe INSEEC.

Pour sa part, Rémy CHALLE, Directeur de l’INSEEC Business School, tient à souligner que « le travail fourni par les équipes pour l’obtention de cette accréditation se révèle un véritable levier managérial et permet de disposer d’indicateurs de qualité de formation très pertinents ».

Programme Grande Ecole de l'INSEEC

Réseaux et séquences en études de parenté

S’inspirant souvent de la notion sociologique de carrière, de nombreuses recherches en sciences sociales montrent l’utilité d’analyser comparativement, à l’aide de statistiques, des corpus biographiques ou des parcours de vie. En particulier, depuis la fin des années 1980, l’analyse de séquences (ou trajectoires) a été souvent invoquée, afin d’étudier l’interdépendance des choix individuels, ainsi que leur enchaînement dans le temps. Les objets que ces études ont balisés sont déjà nombreux ; à titre d’exemple, on peut mentionner les parcours professionnels, les âges de la vie, la déviance, mais également la formation des couples, la fertilité, les migrations, les formes de résidence, etc.

Dans ce vaste horizon, certains travaux ont dû associer, à la prise en compte de parcours de vie, l’analyse des réseaux sociaux et, entre autres, des réseaux de parenté. Cette alliance permet en effet d’appréhender des « choix individuels » compte tenu des cadres normatifs et relationnels dans lesquels ces choix sont pensés et se déploient. Par exemple, l’occurrence dans une famille d’un événement comme une naissance, un décès, un mariage ou un départ en migration peut non seulement avoir un impact important sur les probabilités qu’un autre événement du même type ait lieu dans la même famille, mais également sur la forme des unités résidentielles qui la composent. Ce changement morphologique peut encourager à son tour l’occurrence d’un certain type d’événements. Il paraît alors pertinent de se pencher sur le déploiement conjoint des techniques d’analyse relevant, d’une part, de l’étude des séquences et, d’autre part, de l’étude morphologique des réseaux de parenté.

L’analyse de ce type de logiques peut atteindre, très rapidement, de très hauts degrés de complexité. Cependant, les techniques et les concepts issus de l’étude la parenté permettant d’analyser l’espace social dans sa dynamique diachronique restent largement à développer. C’est ici que l’interaction entre disciplines (anthropologie, démographie, histoire, sociologie) et méthodes de recherche (études morphologiques, analyse de séquences, analyse des parcours de vie) s’imposent. Cette journée d’étude visera donc à explorer à partir d’exemples concrets cette zone de frontière, à la fois méthodologique et théorique, entre la morphologie de la parenté et l’étude des biographies, séquences ou encore stratégies.

Il ne s’agira pas uniquement de revenir sur des questions classiques qui remontent en surface, qu’elles portent par exemple sur le rapport entre structures et intentionnalité ou sur les choix d’échelle et de périodisation ; cette journée servira également à interroger les outils disponibles (Puck, Cubix, TraMineR…) afin de mener ce type d’analyses, tout en déterminant leurs apports et, éventuellement, leurs limites. C’est pourquoi les échanges prendront la forme d’un atelier, dans lequel les intervenants pourront partager aussi bien leurs travaux en cours que des recherches abouties. Chaque communication pourra partir d’un cas empirique ou de la présentation d’un outil d’analyse spécifique, et visera à soulever des questionnements en s’ancrant aux choix et/ou problèmes, à la fois méthodologiques et analytiques, rencontrés au cours de l’enquête.

Vendredi 3 mars 2017
INED, 133, boulevard Davout – 75020 Paris, Salle Sauvy
Journée d’étude organisée études de parenté par

Pietro Fornasetti (IMAF – EHESS), Aurélien Dasré Université Paris-Nanterre/GTM­CRESPPA/Ined), Pascal Cristofoli (LaDéHiS – EHESS), Michaël Gasperoni (CNRS – CRM).

Programme études de parenté

9:00 : Petit-déjeuner offert par l’INED

9:30 : Introduction 

9:40 : Première session

  • Eva Lelièvre (Directrice de recherche, INED)
    Séquences de lignées versus entourage pendant l’enfance. Approches plurielles
  • Matthias Studer (Chargé de cours, IDESO, Université de Genève)
    Une introduction à l’analyse de séquence et à la librairie R TraMineR

10:30 : Pause (10 minutes)

  • Arnaud Bringé (Ingénieur de recherche, INED)
    Constitution et analyse de fichiers de trajectoires : Données, méthodes, limites
  • Pascal Cristofoli (Ingénieur de recherche, LaDéHiS – EHESS)
    Le modèle de « nœud relationnel » proposé par Puck : un instrument pour saisir des séries d’événements relationnels

11:30 : Discussion générale

14:20 : Deuxième session

  • Aurélien Dasré (Maître de conférences, Université Paris Nanterre/GTM-CRESPPA/Ined)
    Analyse de séquences et dynamique des structures familiales : Essai à partir d’une enquête longitudinale au Mali
  • Klaus Hamberger (Maître de conférences, LAS – EHESS)
    Analyser des données relationnelles longitudinales avec Puck : Parenté, résidence, mobilité

15:20 : Pause (10 min)

  • Sébastien Plutniak (Doctorant, Lisst-Cers – EHESS / École française de Rome)
    Le groupe d’archéologues préhistoriens de la « typologie analytique » (1962–1989) : saisir la dynamique d’un collectif scientifique entre réseau socio-cognitif et agrégation d’itinéraires individuels
  • Pietro Fornasetti (Doctorant, IMAF – EHESS)
    Parcours migratoires et relations de germanité : Exploration d’un corpus généalogique ouest-africain par le regroupement de séquences

16:30 : Discussion générale

Institut national d'études démographiques ined études de parenté

Jean Audouard nouveau Directeur de l’ESCE

Mme Catherine Lespine, Présidente du groupe INSEEC-EIFFEL, annonce l’intégration de M. Jean Audouard en qualité de Directeur de l’ESCE.

Jean Audouard – Directeur de l’ESCE

Jean Audouard

Jean Audouard prendra ses fonctions dès le 13 février prochain. A 56 ans, il a déjà été à la direction de l’École pendant de nombreuses années et a marqué des générations d’étudiants et d’anciens. Titulaire d’un DEA en Économie publique et planification de Paris I, et diplômé de l’IFACI et du cycle ESCP Senior, M. Jean Audouard a débuté sa carrière dans un cabinet ministériel et comme assistant en Sciences économiques à Paris I. Il a ensuite rejoint le groupe pétrolier BP France où il a occupé différentes fonctions pendant dix ans, notamment l’enseignement, il intègre l’ESCE en 1995, en prend la direction en 2004 et contribuera à son développement et son rayonnement jusqu’en 2014. Il mène ensuite une mission de deux ans de coordination du pôle parisien du groupe IGS.

Sa longue expérience, sa connaissance approfondie de l’École, son attachement au métier de l’éducation et aux jeunes, sauront être des atouts essentiels pour la réussite et le développement de l’ESCE au sein de ce nouvel ensemble.

En effet, cette période importante voit émerger de nombreux projets à l’échelle du groupe, de ses Écoles et de ses campus, tant en France qu’à l’étranger. Les priorités vont à l’accompagnement et à la réussite professionnelle des étudiants, à l’innovation pédagogique et au développement de compétences nouvelles dans un environnement digital et global.

La force du groupe INSEEC-EIFFEL, sa large palette de programmes et d’expertises, l’implantation exceptionnelle de ses campus, l’énergie de toutes les équipes au service des étudiants et des diplômés, sont fondamentales pour contribuer au rayonnement de l’ESCE.

Catherine Lespine – Présidente du groupe INSEEC-EIFFEL

Départ de M. Jérôme Caby de la Direction Générale de l’ESCE

Compte-tenu de l’envergure du nouveau groupe constitué l’été dernier, après le rapprochement du groupe INSEEC et des Écoles du Campus Eiffel, et à la suite des changements d’organisation et de gouvernance qui en ont résulté, une décision conjointe a été prise du départ de Jérôme Caby.

Jérôme Caby avait rejoint l’ESCE en septembre 2015, et commencé à définir certaines orientations pour l’École qui seront poursuivies.  L’ESCE, qui rassemble 3 000 élèves, est aujourd’hui un des piliers de ce nouveau groupe qui reste, plus que jamais, convaincus de son potentiel de réussite et de rayonnement académique.

Jérôme Caby

“Stratégie, marketing, data” une journée d’étude organisée par l’ANVIE

Voici un colloque organisé par l’ANVIE sur le thème Stratégie, marketing, data, de la veille à l’innovation, comment rendre les données “smart” ?

Data, un thème très à la pointe

Groupe de travail – 28 mars, 27 avril, 18 mai 2017 – Paris

L’explosion de la quantité de données produites par les objets connectés ou sur les réseaux sociaux et leur circulation rapide confrontent les décideurs au règne de l’instantanéité. La veille s’effectue en quasi temps réel et le rythme de la prise de décision connaît une accélération sans précédent. De nouveaux concurrents peuvent faire irruption à tout moment sur le marché et faire vaciller des leaders solidement établis. Leur maturité digitale leur permet d’adopter un positionnement original et une approche agile, à l’écoute des nouveaux besoins des clients.
Les entreprises ont plus que jamais besoin d’appréhender de manière efficiente les données pour en tirer pleinement parti et innover. Tout l’enjeu pour les décideurs consiste désormais à repérer les opportunités et les menaces de leur écosystème avec un maximum d’anticipation et de réactivité pour agir en conséquence.
Quelles sont les clés pour sélectionner l’information utile parmi la masse de données et la conjuguer avec une vision stratégique seule à même de lui donner du sens? Jusqu’où une approche data-driven peut-elle permettre d’améliorer la connaissance client ? Quelles opportunités de création de valeur et d’innovation offrent le big data et l’open data ?

Objectifs : Identifier les leviers d’action pour mettre les data au service de la stratégie et du marketing. Développer des dispositifs de veille, d’écoute client et d’innovation au service de la compétitivité

Cibles: Ouvert à tous les cadres d’entreprise, ce groupe de travail s’adresse notamment aux praticiens des fonctions marketing stratégique, marketing clients et data, veille, études, stratégie, prospective, organisation, innovation et open data.

Animateur scientifique : Romain ZERBIB Enseignant-chercheur en stratégie au Lara/ICD Business School et chercheur associé au CEREGE

Dans quelle mesure intégrer le big data à la surveillance et l’analyse du marché ? le 28 mars 2017 14h-17h30

En théorie, le big data démultiplie la capacité à collecter et exploiter des volumes sans précédent d’informations issues de sources variées. En pratique, une modélisation par des algorithmes nécessite de déterminer comment interconnecter des données qualifiées et structurées, en prenant garde aux biais consistant à reproduire des scénarios issus du passé en occultant les signaux faibles. Comment dès lors envisager la collecte et l’analyse des mégadonnées ? En quoi le big data est-il susceptible d’avoir un impact sur les dispositifs de veille, de gestion des risques et de prise de décision stratégique ?

  • Olivier MAMAVI, Enseignant-chercheur ICD Business School
  • Jean-Michel OUDJANI, Directeur des Etudes et de l’Intelligence Economique CNP Assurance
  • Boris SCHEFFLER, Project Manager Business Intelligence Solutions & Strategic Analysis Thales

Comment mettre le big data au service du marketing et de la satisfaction client ? le 27 avril 2017 14h-17h30

À partir de gisements informationnels diversifiés (objets connectés, réseaux sociaux) désormais interconnectés avec des outils de tracking (utilisation de capteurs, GPS, puces, cartes de fidélité…), il est désormais possible d’observer plus finement les comportements des clients. En plus de d’accroître la personnalisation des produits et services, l’analyse des usages et des besoins peut s’effectuer en temps réel (real-time marketing). Comment organiser l’exploitation des données et l’analyse prédictive pour adapter les produits et services existants, tout en imaginant les nouvelles offres de demain ? Comment faire du big data un levier de différentiation pour l’expérience client ?

  • Yann GOURVENNEC, Responsable de Mastère spécialisé Stratégie Digitale Grenoble Ecole de Management
  • Jean-Christophe BRUN, Directeur Centre de solutions et services Big Data Carrefour
  • Alain MONZAT, Data Intelligence Director Groupe Rocher (à confirmer)

Comment innover et imaginer de nouvelles activités à partir des nouveaux gisements de données ? le 18 mai 2017 14h-17h30

API, Datalab, Digital Factory, lacs de données… pour innover à partir des mégadonnées, les entreprises se lancent dans des démarches de partenariats voire d’innovation ouverte à travers l’open data. Si les données ont une valeur, leur interconnexion et la conception de modèles prédictifs pourrait offrir de nouvelles opportunités, mais supposent la mise en œuvre de nouvelles compétences, à l’interface de la data science, de l’innovation et du marketing. Quelles stratégies mettre en œuvre au sein des organisations et plus largement des écosystèmes d’innovation qui se forment autour des mégadonnées ?

  • Louis-David BENYAYER, Chercheur associé ESCP Europe
  • Françoise MOUMEN, Responsable Marketing stratégique Orange, Direction Innovation Marketing et Technologie
  • Siham HARROUSSI, Open Innovation and Prospective Director Humanis

À propos de L’Anvie

Créée en 1991 à l’initiative des pouvoirs publics et de grandes entreprises françaises, l’Anvie est un lieu sans équivalent de rencontre et de réflexion entre les chercheurs en sciences humaines et sociales et les décideurs du monde économique, qui souhaitent mieux comprendre les évolutions de la société ayant un impact sur l’activité des entreprises. Elle se démarque de toute autre instance par son approche des questions d’entreprise analysées à la lumière d’un ensemble de phénomènes peu quantifiables (représentations, émotions, opinion…) mais dont l’influence sur la performance est réelle. Sur la base de son travail de veille et d’analyse prospective, l’Anvie conçoit et propose des actions (rencontres, groupes de travail, clubs, petits-déjeuners) qui permettent :

  • D’éclairer les questions des professionnels par les dernières avancées de la recherche dans des domaines variés : sociologie, sciences de gestion, psychologie, management de l’innovation, marketing…
  • De confronter l’apport de la recherche à des expériences d’entreprises, pour concevoir des pistes d’action innovantes.

Informations et inscriptions

Contactez Antoine de Vaulx

anvie data

Le crédit inter-entreprises en Europe (1880-2010) 9 et 10 mars 2017 – Bercy

Les inscriptions en ligne pour le colloque international Le crédit inter-entreprises en Europe (1880-2010) sous la direction scientifique de Michel Lescure  (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense, IDHES-Nanterre, UMR 8533).des  9 et 10 mars prochains au ministère de l’Économie et des Finances (75012 Paris) sont ouvertes.

Programme détaillé et inscription en ligne du colloque international sur le crédit inter-entreprises

www.economie.gouv.fr/igpde-seminaires-conferences/credit-inter-entreprises-en-europe-1880-2010-colloque-international-9

La participation est gratuite sous réserve d’inscription.

Le crédit inter-entreprises (CIE) est à l’origine de transferts massifs de capitaux entre secteurs et entre firmes. Il est une source importante de financement pour les entreprises non financières. Cette manifestation se propose de mieux comprendre au plan scientifique les raisons du crédit inter-entreprises et d’en apprécier les conséquences tant sur le plan économique et financier que sur celui des politiques publiques.

L’étude porte sur une longue période (fin XIXe – début XXIe siècles) et fait appel à des études de cas portant soit sur des pays européens soit sur des secteurs particuliers.

Le comité scientifique de ces travaux est composé de Michel Lescure (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense, IDHES-Nanterre, UMR 8533), Christian de Boissieu (Université de Paris 1), Jean-François Eck (Université de Lille 3) et Patrick Fridenson (EHESS).

Problématique

Malgré le rapide développement du secteur financier depuis près de trente ans, le crédit inter-entreprises (CIE) reste l’une des principales sources de financement des entreprises non financières. Le CIE s’entend ici à la fois du crédit commercial et du crédit non commercial. Le premier est occasionné par l’échange d’une marchandise entre deux firmes, que la transaction soit passée (comme c’est le cas du crédit reçu du fournisseur et des  délais de paiement accordés aux clients), ou qu’elle soit à venir (avances sur commande passée à un fournisseur et avances reçues des clients). Le second correspond aux crédits que s’accordent les firmes indépendamment de leurs transactions commerciales, que ce soit directement ou par l’intermédiaire des personnes et familles qui les contrôlent.

Le CIE est à l’origine de transferts massifs de capitaux entre secteurs et entre firmes : en France, par exemple, ces flux nets profitent essentiellement aux entreprises commerciales et aux industries d’équipement au détriment des autres firmes industrielles et aux GE au détriment des PME .

Les conséquences négatives de ce phénomène sont connues depuis longtemps : le CIE est source d’inflation en même temps qu’il limite l’efficacité des politiques monétaires (notamment en période d’encadrement du crédit), il supporte un risque important de mauvaise allocation des capitaux, il est générateur de faillites en chaînes pour les firmes qui y recourent.)

Les facteurs qui sont à l’origine de ce phénomène sont mal connus. En dépit de ses enjeux économiques et de l’intérêt politique qu’il a tôt suscité, le CIE n’a fait l’objet de recherches scientifiques que tardivement, dans un champ strictement économique et les résultats restent partiels et débattus.

Ce sujet s’inscrit dans l’actualité. Lors du vote de la  loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, un amendement voté par les parlementaires a autorisé les entreprises à pratiquer des opérations de crédit avec d’autres entreprises partenaires, y compris lorsqu’il n’y a pas de lien de capital entre ces entreprises. Amendement qui supprime donc toute entrave au crédit inter-entreprises (jusque-là celui-ci était réservé aux délais de paiement pour fournitures, aux avances sur commandes et aux crédits entre filiales de groupes).

Programme

9 mars

9 h 00  – café d’accueil

Matinée – 9 h 30-13 h 00

Ouverture par Anne-Héléne Roignan, directrice générale de l’IGPDE

Présidence : Sabine Effosse (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense)

Introduction : Les crédits inter-entreprises en Europe occidentale : approche comparative (1980-2010), Michel Lescure (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense, IDHES-Nanterre)

Crédit inter-entreprises et firmes multinationales : le cas de Saint-Gobain en Allemagne de 1945 à 1970, Jean-François Eck (Université de Lille 3)

10 h 45-11 h 00 – Pause

  • Organiser le crédit : Modes de financement inter-firmes dans l’industrie allemande de l’entre-deux-guerres (années 1920 et 1930), Boris Gehlen (Université de Bonn) et Christian Marx (Université de Trier)
  • Le crédit inter-entreprises à l’épreuve de la crise : le cas du monde automobile en France au XXe siècle, Jean-François Grevet (Université d’Artois)

12 h 30-13 h 00 – Discussion générale

Après-midi – 14 h 30-18 h 30

Présidence : Patrick Fridenson (EHESS)

  • Le crédit inter-firmes dans l’Europe méditerranéenne. Les entreprises grecques de commerce et de navigation du local au global (fin XIXe siècle-fin XXe siècle), Gelina Harlaftis (Université de Corfou)
  • La structure financière des grandes firmes italiennes : banques, marchés et financements inter-entreprises (1950-1980), Fabio Lavista (Université Bocconi) et Giandomenico Piluso (Université de Sienne)

16 h 00-16 h 15 – Pause

  • Relations inter-entreprises et financement des industries françaises de matériel hydraulique (XIXe-XXe siècle), Anne Dalmasso (Université de Grenoble)
  • Le crédit inter-entreprises en France pendant les Trente Glorieuses, Michel Lescure (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense, IDHES-Nanterre)

17 h 45-18 h 30 – Discussion générale

10 mars

Matinée – 9 h 30-13 h 00

Présidence : Jean-François Eck (Université de Lille 3)

  • Le capital liquide : le crédit inter-entreprises entre les brasseries et les restaurants en Suède, Anders Ögren (Université de Lund)
  • Un art oublié, les effets financiers : comment les chantiers navals britanniques ont-ils été financés ? Michael Moss (Université de Glasgow)

11 h 00-11 h 15 – Pause

  • S’équiper sans s’endetter : les pionniers du leasing en France (années 1950-1970), Sabine Effosse (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense)

12 h 00-12 h 30 – Discussion générale

Conclusions : Patrick Verley (Université de Genève).

Organisé par l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE) et le Comité pour l’histoire économique et financière de la France en partenariat avec l’IDHES- Nanterre (Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société, UMR 8533) et l’École doctorale « économie, organisations, société » avec le soutien du Crédit agricole et de la Société générale.

Lieu et modalités pratiques

Ministère de l’Économie et des Finances
Salle Bloch-Lainé
139, rue de Bercy 75012 Paris
M° Bercy ou Gare de Lyon.

Participation gratuite sous réserve d’inscription en ligne

Renseignements : recherche.igpde[@]finances.gouv.fr

Bourse de mobilité : co-encadrement de thèses en Irlande

L’Ambassade de France en Irlande souhaite développer et encourager les co-encadrements de thèses (ou cotutelles) entre laboratoires français et irlandais.

Elle propose des bourses de mobilité pour les doctorants dans tous les domaines afin de soutenir les initiatives.

La bourse est de 1000 € pour un séjour d’un mois minium. Elle peut être augmentée en cas de séjour plus long.

Les co-encadrements qui ne sont pas des cotutelles doivent être formalisés par la signature d’un accord ou d’une attestation mentionnant les deux encadrants (un français, un irlandais).

Contact unique :

Stéphane Aymard, PhD
stephane.aymard@diplomatie.gouv.fr
Attaché de Coopération Scientifique et Universitaire

Irlande

Offre d’allocation doctorale du Comité pour l’histoire de La Poste

Les PTT, et La Poste en leur sein, ont développé précocement dans leur histoire, comparativement à la SNCF, une attention aux personnels. Les activités sociales des PTT se distinguent de leurs homologues des autres administrations publiques par leur diversité et l’originalité de leur statut. Si les premières sociétés postales de secours mutuels font leur apparition à la fin du XVIIIe siècle, c’est dans les années 1920 que les activités sociales, jusqu’alors éparses et catégorielles, s’institutionnalisent de manière coordonnée (création, d’une part, de la Fédération des sociétés postales de Mutualité de France en 1923, premier pas vers une union des sociétés de personnel, dont la concrétisation partielle est effective en 1945 avec la naissance de la Mutuelle Générale des PTT ; instauration, d’autre part, du Conseil supérieur et des conseils régionaux d’hygiène et d’épidémiologie des PTT en 1928, origine de la création du Service social des PTT). Ces institutions, les unes à l’initiative des employés eux-mêmes, les autres à l’initiative de la hiérarchie, forment par la suite les deux piliers sur lesquels se développent les activités sociales de la Poste.

Le ou la doctorant(e) travaillera à partir de sources écrites et orales sur la sociologie et l’histoire des activités sociales de la Poste, des années 1920 à nos jours dans une perspective pluridisciplinaire. L’année 1991, qui correspond au changement vers un Établissement public industriel et commercial (EPIC), pourrait achever un cycle dans l’histoire des activités sociales, la borne chronologique terminale du projet thèse restant à discuter en fonction de la disponibilité des archives.

 

Modalités de réalisation de la thèse et durée

Allocation doctorale de thèse en sociologie au Laboratoire Printemps d’une durée de 36 mois, de septembre 2017 à septembre 2020.

Le/la chercheur(e) sera salarié(e) de l’UVSQ, sous la co-direction d’Odile Join-Lambert, professeure, UVSQ-Laboratoire Printemps, et de Muriel Le Roux, historienne, Chargée de recherche CNRS-IHMC.

La rémunération est au moins égale à la rémunération établie par l’arrêté du 29 août 2016 fixant le montant de la rémunération des doctorants contractuels.

 

Profil 

Master 2 d’histoire ou de sociologie, ayant de préférence pour domaine le fonctionnement de l’administration, de l’État ou des activités sociales des entreprises publiques ;  expérience du travail sur archives.

 

Merci d’envoyer un CV comprenant le titre du mémoire de M2 (direction, établissement, année de soutenance) et une lettre de motivation jusqu’au 1er mars 2017 à odile.join-lambert@uvsq.fr ; muriel.le.roux@ens.fr 

La Poste

Evolution et problématiques des salaires dans les pays d’Afrique du Nord-Maghreb-Machrek

20, 21 et 22 mars 2017, Marrakech, Maroc
Le Groupe de Recherche en Economie Sociale et Solidaire et le Projet WAGE (Wage Analysis in a Globalising Environment) avec le concours du Bureau International du Travail (bureau de Rabat, bureau d’Alger, bureau du Caire) organisent un colloque international sous le thème « Evolution et problématiques des salaires dans les pays d’Afrique du Nord-Maghreb-Machrek depuis les années 1950/60 » les 20-21-22 mars 2017, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc.

Problématique : les salaires en Afrique du Nord

  1. Evolution des salaires moyens et de leurs modalités de dispersion depuis les années 1950/60.
  2. Relations entre qualification et salaires (premium skill) notamment pour les jeunes et les femmes.
  3. Rôle du différentiel salarial dans les processus migratoires (internes/externes).

Pour les pays d’Afrique du Nord-Maghreb-Machrek

Les pays arabes et d’Afrique septentrionale présentent un certain nombre de caractéristiques spécifiques en matière de salaire : une certaine hétérogénéité et une différenciation inégale des données disponibles, une progression moyenne annuelle depuis les années 2000 supérieure à celle des pays avancés, mais inférieure à celle des pays émergents (notamment d’Asie), des écarts hommes femmes significatifs, un coefficient de Gini plutôt en augmentation, l’interférence constante des questions migratoires avec les marchés nationaux du travail, la question tendue de l’employabilité et du salaire des jeunes, des éléments de complexité dans les relations professionnelles

Les questions salariales dans la région concernée mériteraient d’être approfondies et systématisées, les versions successives des Rapport Mondial sur les Salaires, bisannuel depuis 2008, Genève, BIT, mentionnent régulièrement la nécessité d’une meilleure documentation pour la zone MENA (dernière livraison du Rapport mondial en décembre 2016 pour 2016/2017, téléchargeable en ligne)

Précisions méthodologiques

Champ du sujet :

Champs : toutes les approches de la question salariale seront prises en compte : évolution des salaires, données statistiques sur les salaires, distribution/répartition des salaires (Gini-Lorenz, écarts inter-déciles), négociations des salaires patronat-syndicat-Etat, salaires des jeunes, salaires des femmes, salaires des migrants, stratégie salariale des entreprises, politique salariale de l’Etat ou des pouvoirs publics, existence d’un salaire social ou de compléments sociaux du salaire, éventuellement monographies salariales pour une grande entreprise, un secteur, une ville ou une région

Espace : les pays arabes d’Afrique du Nord, du Maroc à l’Egypte et les pays de la Ligue arabe situé sur le continent africain (dont Mauritanie, Soudan, Somalie). Les propositions de communication sur la bande sahélienne nord (Mali, Niger, Tchad) pourront être examinées avec intérêt. Les communications prévues sur le Moyen-Orient (au sein d’un triangle Turquie-Iran-Yémen) seront reportées au colloque 2018 qui s’y déroulera

Périodisation et approches : sont bienvenues les approches économiques récentes depuis les années 1990, les approches historiques depuis 1950-60, en tenant compte de la phase des indépendances, les approches sociologiques sur les questions salariales.

Calendrier :

Soumission des propositions de papier avant le 25 février 2017 : une page, deux maximum, avec brèves indications de CV (poste, champ de recherche, une ou deux publications)

Rendu définitif des propositions retenues : 5 mars 2017

Envoi d’un résumé et présentation PowerPoint par les communicants aux organisateurs : 18 mars 2017.

Colloque : 20-22 mars 2017

Les soumissions doivent être envoyées conjointement aux contacts suivants :

Lieu : Université Cadi Ayyad Marrakech, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Daoudiate B.P. 2380, 40000 Marrakech

Prise en charge : totale ou partielle (selon nombre de réponses) des frais de transport, hébergement et restauration, avec prise en compte particulière des capacités financières des doctorants et des jeunes collègues

Comité d’organisation

  • Jabrane Amaghouss, Université Cadi Ayyad, Marrakech
  • Driss Assi, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Bouchra Bakhouya, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Belaid Bouikhalene, Université Sultan Moulay Slimane, Beni Mellal, Maroc
  • Amine Chamkhi, GRES/DARES, Paris, France
  • Michel-Pierre Chélini, Université d’Artois, Arras, France
  • Roqia Cherkaoui, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Mohammed El Mansouri, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • EL Mostafa Hettabi, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Aomar Ibourk, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Mourad Maarouf, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Abdelkahar Zahid, Université Sultan Moulay Slimane, Beni Mellal, Maroc

Nord-Maghreb-Machrek

Corps au travail

Corps au travail

Performance, discipline et fatigue à l’épreuve du métier (XVIIe-XXe siècle)
Université Paris-Est Marne-la-Vallée
30 juin – 1er juillet 2017

Sur les chantiers, dans les manufactures et au sein des fabriques de l’ère préindustrielle, des machines accompagnent l’usage des énergies traditionnelles. Si l’on songe au textile, à la papeterie, à l’imprimerie, partout différentes sortes de moulins, de presses et autres machines ont été introduits, parfois dès le XIIIe siècle, sans que les conséquences physiques pour les travailleurs de ces innovations n’aient fait l’objet d’une attention particulière des historiens. Parallèlement, des formes multiples de division du travail sont à l’œuvre dès le Moyen Âge dans des secteurs très divers. Ces transformations traduisent une volonté d’améliorer les performances économiques afin, le plus souvent, de conquérir de nouveaux marchés et débouchent, là où la main-d’œuvre est concentrée, sur une imposition grandement contraignante de la discipline ouvrière.

Si, lors du XIXe siècle, le processus d’industrialisation n’introduit que fort progressivement des ruptures majeures, les exigences nouvelles quant au respect de la solidarité entre l’homme et la machine, l’intensification des rythmes du travail et la multiplication de gestes nouveaux, voire de postures inédites, modifient grandement les exigences auxquelles sont soumis un nombre croissant de travailleurs dans les industries concentrées et mécanisées. Cette relation sans précédent à la machine impose de nouveaux horizons à l’ensemble des mondes du travail et subvertit tout le corps social. La mécanique du mouvement qui construit au même moment le corps travaillé du sportif ne présente-t-elle pas, par exemple, quelque analogie avec les transformations des normes et de l’intensité de l’effort productif alors en cours ?

Enfin, l’irruption des « temps modernes » et la mise en place du taylorisme, puis l’automatisation et la dématérialisation du travail marquent à leur tour de nouvelles étapes qui, par leur caractère paradigmatique, systématisent jusqu’à aujourd’hui la soumission des corps aux logiques de la performance.

Ce processus de « machinisation » de l’humain s’est accompagné, en longue durée de nombreuses études théoriques prônant les « vertus » de la rationalisation du travail au nom de l’efficacité et du profit. Taylor n’a-t-il pas, depuis Vauban jusqu’à Ure, Babbage et autres, d’illustres prédécesseurs tandis que le management  ne cesse de repousser aujourd’hui plus loin les limites de ce que les entreprises s’estiment en droit d’exiger de leurs travailleurs ? Nombreux sont d’ailleurs les « experts » qui, depuis le XVIIIsiècle jusqu’à aujourd’hui, entretiennent l’illusion selon laquelle la machine va alléger la pénibilité au travail.

La fatigue n’a pourtant cessé de meurtrir les corps, mais, au sein des populations laborieuses, ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle qu’elle est désignée comme telle. Elle devient ainsi progressivement un « mot à maux » que l’on associe à l’apparition de pathologies multiples qui, toutes, confinent à l’usure physique et psychologique des travailleurs. Cependant, dès que l’on se rapproche du terrain, la fatigue qu’éprouvent celles et ceux qui sont soumis aux exigences de la performance  reste un objet fuyant. Si « le corps à l’ouvrage » (Thierry Pillon) a fait l’objet, à partir de la mise à contribution des écrits de soi et de la littérature prolétarienne du XXe siècle, d’une approche diachronique, on peine toujours, entre dénonciations et préconisations, à prendre la mesure de la fatigue sous ses formes multiples et évolutives, depuis la manière dont on la circonscrit jusqu’à ses effets et son ressenti, individu par individu. C’est là probablement un champ où sociologues, historiens, ergonomes et autres pourraient voir leurs curiosités converger.

Organisé les 30 juin et 1er juillet 2017, ce colloque sera le prolongement d’une journée d’étude qui a eu lieu à Valenciennes le 2 décembre 2016. Lors de cette première étape, l’accent a été mis de manière privilégiée sur la fatigue au travail. L’ordre dans lequel les communications avaient été ordonnées pouvait s’entendre, à titre heuristique, comme les trois temps d’une démarche balayant tout le spectre de la question. De quelle manière a-t-on, en longue durée, porté attention à la fatigue et à l’usure au travail ? Comment des modèles théoriques ont-ils permis de construire des paradigmes du corps efficace, de ses capacités ou faiblesses, en même temps que des instruments de mesure et des techniques permettant d’optimiser l’effort et de le reproduire ? Comment, sur le terrain, les différents acteurs –entrepreneurs, ouvriers, contremaîtres, mais aussi médecins, inspecteurs, experts etc. – ont-ils appréhendé la conjugaison de la performance, de la discipline et de la fatigue ?

C’est précisément ce troisième temps qui gagnera à être plus largement investi dans le prochain colloque car il correspond à un véritable angle mort des recherches pourvu que l’on tente de donner à celles-ci une épaisseur historique. Nous proposons d’élargir le champs d’étude et de tenir ensemble autour de cette thématique l’ensemble des mondes du travail, industriel et tertiaire, depuis les grandes usines jusqu’aux services à la personne, en passant par les petits ateliers et les chantiers qui sont curieusement les parents pauvres des publications existantes. Nous proposons également de marier autour de ces questionnements représentations et réalités et, enfin, de ne jamais oublier la chronologie et l’étendue des phénomènes observés car, de toute évidence, les différents acteurs sociaux engagés dans le processus productif n’ont pas attendu l’époque très contemporaine pour s’interroger sur l’efficience du « moteur humain ». Un exemple : comment a-t-on aménagé les horaires quotidiens pour exiger des travailleurs un effort soutenu tout en prévenant les risques de l’épuisement ? C’est en associant de la sorte partie ou totalité des éléments du triptyque –performance, discipline et fatigue – que l’on pourra donner aux rapports entre le corps et le travail toute son intelligence.

Les propositions de communications sont à renvoyer à corpsautravail@u-pem.fr avant le 10 avril 2017 accompagnées d’un résumé d’une page (3000 signes) et d’un bref CV.

CESI Alternance séduit de plus en plus les jeunes et les entreprises

Leader en France des formations en alternance dans le supérieur, CESI alternance publie des chiffres qui confirment l’engouement pour ses dispositifs professionnalisants et diplômants avec une nouvelle augmentation de 10% de ses étudiants par rapport à 2015, qui était déjà une année record.

2.315 rentrées ont été effectuées sur les sessions de septembre, ce qui porte à 6.750 le nombre d’étudiants de CESI alternance, toutes promotions confondues, sur l’ensemble de ses 25 campus basés partout en France.

CESI Alternance : des formations en phase avec les besoins des entreprises

Le CESI constate les tendances du marché de l’emploi avec une très forte demande pour les filières qualité, sécurité, environnement (QSE), informatique & numérique et ressources humaines.

Des rentrées qui montrent à quel point ces dispositifs font la preuve, depuis ces dernières années, de la nécessaire professionnalisation des jeunes et leur capacité à favoriser l’intégration dans la vie active, défi crucial de notre société aujourd’hui. Elles prouvent aussi l’intérêt de plus en plus fort des entreprises pour cette démarche.

Les derniers chiffres du pôle Diplômes et carrières du CESI confirment le succès de cette voie d’excellence : 89,63 % ont obtenu leur diplôme en 2015 et 83 % sont en poste à l’issue de leur formation.

L’alternance, une filière d’excellence et une véritable alternative aux études classiques

En ouvrant sur l’ensemble des régions des formations métiers en alternance d’une durée de 12 ou 24 mois, qualifiants (titres de niveaux III à I) dans les domaines de l’informatique & du numérique, des Ressources Humaines, de la performance industrielle, des métiers de la Qualité, Sécurité, Environnement et du BTP, CESI Alternance est une véritable alternative aux filières d’études classiques. Ces futurs professionnels font le choix de l’alternance afin de bénéficier d’un cursus de formation exigeant, orienté métier et reconnu pour son excellence opérationnelle par les entreprises, sur des fonctions-clés de technicien supérieur, responsable opérationnel ou manager expert.

Les parcours de formation de l’École supérieure des métiers sont animés par des professionnels issus de l’entreprise afin de favoriser les illustrations concrètes des enseignements abordés et le partage d’expérience. Tous les cursus mettent l’accent également sur la pratique de l’anglais professionnel et donnent accès à des modules en e-learning venant renforcer les savoirs-clés.

CESI alternance est implanté dans 25 villes françaises. Cette large couverture territoriale permet d’offrir un réseau de proximité aux entreprises et aux étudiants salariés. En effet, les programmes construits sur le rythme de l’alternance consacrent la majeure partie du temps à la pratique professionnelle avec 75% du temps en entreprise, pour être confronté à la réalité quotidienne du métier.

CESI Alternance