Archives de catégorie : La recherche et écoles

ISEFAC RH : la nouvelle école de formation des managers RH

IONIS Education Group annonce l’ouverture d’une nouvelle école spécialisée dans les métiers des ressources humaines : ISEFAC RH, l’école du management et des ressources humaines. Après une première rentrée réussie en septembre 2016, l’ISEFAC RH proposera dès la rentrée 2017 un nouveau bachelor Management et gestion des entreprises. L’offre de formation est aujourd’hui composée d’un bachelor Chargé(e) de gestion ressources humaines et d’un mastère Manager ressources humaines.

ISEFAC RH : 5 ans de l’expertise RH

Acteur depuis plus de 20 ans dans l’univers des ressources humaines et fort d’un succès qui ne s’est jamais démenti, l’ISEFAC a souhaité répondre à la sollicitation de ses 5.000 entreprises-partenaires en créant une école entièrement dédiée à la fonction RH : l’ISEFAC RH. Depuis la mise en place de la loi Borloo en 2005 et l’éclatement de la sphère RH, l’école a dû répondre à une demande de plus en plus importante sur un marché de niche, à l’origine. C’est un projet pédagogique pertinent et ambitieux qui voit le jour pour préparer ensemble les RH de demain.

Pour Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group : « La création de l’ISEFAC RH marque une nouvelle étape dans le développement du Groupe IONIS. Cette vingt-troisième école bénéficie d’un capital fort et ancien, tant sur le plan pédagogique que relationnel avec les entreprises, puisqu’il s’agit d’une émanation de l’ISEFAC qui comporte deux écoles distinctes : l’ISEFAC Alternance et l’ISEFAC Bachelor. L’ISEFAC RH s’appuie donc sur une expertise qui a su, depuis 1993, s’imposer année après année dans le paysage de l’enseignement supérieur. Sa vocation est de former les nouvelles générations de gestionnaires des carrières, un métier en très forte mutation depuis une quinzaine d’années et dont les compétences nécessitent des connaissances sans cesse actualisées. Pour ce faire, il était nécessaire de créer un établissement spécialisé et dédié tout entier à ces formations si spécifiques ».

L’école répond ainsi à une attente forte des professionnels du secteur qui recherchent de vrais experts, désireux d’intégrer immédiatement après le bac une fonction d’influence, riche d’opportunités.

Une école différente alliant expertise et pédagogie de proximit

Une pédagogie active et innovante

Parce que l’innovation RH émerge des pratiques professionnelles, l’accès au monde de l’entreprise pour les étudiants constitue le principal objectif de l’école. C’est pourquoi l’ISEFAC RH se consacre à la professionnalisation de ses apprenants en mettant au cœur de son enseignement 4 dimensions majeures :

Stratégie : mener un audit social, poser un diagnostic stratégique, élaborer une stratégie RH, définir une politique de rémunération, manager la performance.

Expertise juridique et sociale : encadrer le contrôle de gestion sociale, prévenir les risques juridiques de l’entreprise, animer le dialogue social, organiser la veille juridique et sociale.

Numérique : analyser le « phénomène » digital en tant que phénomène sociétal, organisationnel et managérial, mesurer l’impact de l’émergence du numérique sur la fonction ressources humaines, appréhender les enjeux du recrutement digital, piloter la digitalisation de la fonction RH.

International : maîtriser les différentes formes d’internationalisation, manager les ressources humaines à l’International, gérer la diversité des cultures et des contrats.

L’école se différencie par son approche résolument proactive associant enseignements fondamentaux, modules professionnels, workshops, séminaires et enseignements de spécialisation. En 4e et en 5e année, l’ISEFAC RH délocalise deux séminaires en Amérique du Nord et en Asie afin de permettre aux futurs diplômés d’étendre leur périmètre d’activité à un contexte international.

Trois principes fondateurs

  • Une ambition : former des profils en parfaite adéquation avec les nouveaux besoins de l’entreprise en matière de ressources humaines, en adoptant une approche pédagogique pragmatique basée sur les pratiques des entreprises en France et à l’International.
  • Une mission : accompagner les étudiants dans la définition de leur projet professionnel en leur permettant d’identifier leurs prédispositions et préférences au sein de la fonction RH, grâce notamment à un suivi personnalisé.
  • Une conviction : dispenser des formations directement en lien avec les besoins des entreprises permettant aux diplômés d’intégrer le marché du travail plus rapidement et dans de meilleures conditions. Les partenariats noués depuis plus de 20 ans par l’ISEFAC Bachelor et l’ISEFAC Alternance avec des grandes entreprises (telles que Total, BNP Paribas ou SNCF), des cabinets de conseil ou les principaux acteurs de l’intérim permettent d’offrir à ses étudiants d’excellentes opportunités professionnelles. Aujourd’hui, les différentes entités de l’ISEFAC assurent le placement de 65 % de ses étudiants et plus de 80 % trouvent un emploi dès la fin de leurs études.

Une école tournée vers l’entreprise de demain

L’ISEFAC RH a créé un programme en 5 ans organisé en 2 temps : un bachelor en 3 ans puis un mastère en 2 ans, titre certifié par l’État de niveau I.

  1. Un programme innovant dédié à l’insertion professionnelle et accessible en alternance dès la 3e année.

Les trois premières années de bachelor sont consacrées à l’acquisition des fondamentaux de la gestion d’une entreprise. Les deux premières années du cursus permettent d’alterner périodes de cours et phases de professionnalisation au moyen de deux stages. La troisième année s’effectue en formation initiale ou en alternance.

Les deux années du mastère Manager ressources humaines sont consacrées à l’approfondissement des compétences stratégiques et managériales indispensables à tout responsable des ressources humaines. Ces deux années de formation peuvent également s’effectuer en formation initiale ou en alternance.

  1. Une localisation prestigieuse

Depuis septembre 2016, l’ISEFAC RH accueille 300 étudiants de bac +3 à bac +5 sur le Campus IONIS Paris-Centre situé rue des Francs-Bourgeois dans le 3e arrondissement, en plein cœur du quartier du Marais non loin de la place des Vosges et de la rue de Rivoli.

  1. Une équipe pédagogique experte

Les formateurs sont tous des professionnels des ressources humaines ayant exercé ou exerçant simultanément leur métier dans des entreprises diversifiées. L’intervention de ces acteurs du secteur RH permet de répondre avec précision aux nouveaux besoins des entreprises.

Les métiers

Une large ouverture professionnelle est proposée aux étudiants, avec plus de 20 métiers référencés :

Manager ressources humaines Directeur des ressources humaines

Responsable ressources humaines

Responsable du développement RH

Contrôleur de gestion sociale

Responsable recrutement

Responsable gestion des carrières

Responsable mobilité internationale

Responsable formation

Responsable diversité

Responsable relations sociales

Juriste en droit social

Consultant en risques psychosociaux

Responsable administration RH

Assistant ressources humaines Responsable S.I.R.H.

Chargé(e) de gestion RH

Consultant juridique et social

Consultant RH

Consultant en recrutement

Consultant en formation

Assistant juridique RH

Assistant administration du personnel

Assistant formation

Responsable Compensation & Benefits

Pour Siham Ben Salem, directrice de l’ISEFAC RH

« À l’ère de la Troisième Révolution, les métiers ont changé et changent encore. Ils changeront à nouveau demain et nous savons qu’une proportion importante des futurs métiers n’ont pas encore été inventés. C’est la raison pour laquelle les professionnels des RH doivent pouvoir non seulement comprendre cette révolution permanente, mais aussi l’anticiper au mieux afin de gérer les nouvelles carrières à venir de façon optimale. Le DRH, tel qu’on l’a longtemps connu, a vécu. Les directions générales ont désormais besoin d’intégrer la gestion des RH au cœur de leur stratégie. Ces responsabilités nouvelles, requérant par conséquent une expertise poussée, ne peuvent être acquises que par une formation rigoureuse, précisément pensée pour les entreprises de l’avenir. »

Retrouvez toutes les informations sur le site de l’école :

www.isefac-rh.fr

Colloque « Communisme »

Colloque « Communisme »
Université de Rennes I
30, 31 mai et 1er juin 2017

Après une éclipse relativement longue liée au naufrage des « socialismes réels », le communisme fait à nouveau l’objet d’une attention théorique. Dans le cadre de cette réouverture de la question communiste, nous souhaiterions rassembler, dans un esprit interdisciplinaire, des philosophes et des chercheurs en sciences sociales afin de questionner la possibilité d’une définition rigoureuse du concept de communisme, c’est-à-dire de la consistance théorique et historique d’une alternative radicale et effective au mode de production capitaliste.

Cette possibilité ne va pas de soi, et ce pour trois raisons principales, théorique, historique et conjoncturelle. Les œuvres traditionnelles léguées par le mouvement communiste, qu’elles soient marxistes ou autres, sont en effet assez peu disertes sur ce qu’est véritablement le communisme, dont la définition est laissée à l’invention historique à venir. Or, l’invention historique en question n’a guère tenu la promesse puisque, une fois le temps des révolutions passées, elle semble n’avoir produit et reproduit que des castes bureaucratiques accrochées à leurs privilèges, au point parfois de les défendre dans le sang, et associées à des échecs meurtriers. Enfin, ces expériences ont nourri une méfiance généralisée pour toute entreprise systématique et globale, dont le projet communiste a constitué la figure paradigmatique. Témoigne par exemple de cette méfiance contemporaine l’effacement du communisme derrière l’idée des « communs », pratiques sociales aux visages multiples mais difficilement totalisables.

Ces trois objections peuvent et doivent selon nous être levées. Il existe en réalité, tout comme c’est le cas pour la plupart des traditions politiques, une somme de textes et d’expériences qui témoignent tout à la fois de l’existence et de la mise en oeuvre – quoique partielle et rapidement étouffée – d’un projet politique communiste dont la dimension globale constituait un horizon nécessaire. Nous souhaiterions donc relire ce pan entier de l’histoire et de la philosophie politique en l’actualisant face aux problèmes contemporains, et ce selon six axes.

Un premier axe, historique, consistera à interroger l’expérience des socialismes réels dans leur complexité, afin de ressaisir le processus de leur dégénérescence mais également les quelques moments d’émancipation politique – à des échelles temporelles et géographiques réduites – dont ils ont pu témoigner. Il s’agit par-là de réfléchir à ce que l’histoire peut et doit apporter à une analyse philosophique du concept de communisme.

Cette dimension historique devra être complétée par un deuxième axe d’étude consistant à poser la question des différentes stratégies communistes empiriquement et théoriquement, c’est-à-dire premièrement sous l’angle d’une sociologie historique du répertoire d’action communiste et deuxièmement sous l’angle d’une philosophie politique critique interrogeant l’articulation entre la fin et les moyens de sa mise en œuvre.

La question dynamique de la stratégie pose ensuite nécessairement celle de la systématicité de l’ordre communiste lui-même, notamment dans sa dimension économique. Les recherches sur le sujet ont été à peu près totalement oubliées, alors même qu’elles représentaient un pan entier de recherches (dans le monde « libre » également), posant la question d’un mode de répartition des ressources et d’organisation de l’activité sociale de production alternatif au mode de production capitaliste et à la coordination marchande.

Pour être pensé, un tel système suppose de rompre avec l’anthropologie habituelle de la tradition libérale et son sujet rationnel évanescent ne se rapportant à son environnement que sur le mode de la propriété potentielle et de l’exploitation maximale. Ce sera là l’occasion d’une réflexion proprement conceptuelle sur les présupposés philosophiques de la possibilité même du projet communiste, lequel doit inscrire en son sein des individualités d’un genre nouveau, une fois critiquée la réduction de ce projet à l’imposition unilatérale d’un ordre totalitaire.

C’est donc aussi la question du sujet de l’émancipation qui se trouve posée. Traditionnellement identifié au prolétariat, ce sujet disparaît peu à peu, fragmenté en une multitude de subjectivités déliées juxtaposant une pluralité d’intérêts et de projets. On posera donc la question de leur articulation au sein de l’horizon global du communisme.

Cette collectivité propre au communisme a notamment été questionnée et historiquement produite par des mouvements culturels, florissant en période de révolution mais également dans le sillage des organisations communistes et prétendant construire un ensemble de repères communs nécessaires à tout projet collectif. Entre la marginalité des avant-gardes et le spectre de la propagande d’État, il nous faudra donc également questionner cette socialisation par la culture et par la transmission du patrimoine historique communiste.

Conditions de participation au colloque “Communisme”

Les propositions d’interventions (3000 signes maximum) sont à envoyer avant le 12 février 2017 à l’adresse suivante : guillaume.fondu@univ-rennes1.fr

Les réponses seront notifiées au plus tard le 12 mars 2017

Bibliographie indicative

  • Actuel Marx 2010/2 (n° 48) : Communisme ?
  • Badiou A., L’Hypothèse communiste, Lignes, 2009.
  • Badiou A. et Zizek S. (sous la direction de), L’Idée du communisme (volumes I et II), Lignes, 2010 et 2011.
  • Bettelheim C., Calcul économique et formes de propriété, Maspero, 1971.
  • Bouchet T., Bourdeau V., Castleton E., Frobert L. et Jarrige F. (sous la direction de), Quand les socialistes inventaient l’avenir, La Découverte, 2015.
  • Brandist C., The Dimensions of Hegemony : Language, Culture and Politics in Revolutionary Russia, Brill, 2015.
  • Dardot, P. et Laval, C., Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, La Découverte, 2014.
  • Dreyfus M. et Groppo B. (sous la direction de), Le Siècle des communismes, Éditions de l’Atelier, 2000.
  • Engels F. et Marx K., Manifeste du parti communiste [1848], Garnier Flammarion, 1999.
  • Friot B., Puissances du salariat [1998], La Dispute, 2012.
  • Hardt, M. et Negri, T. Commonwealth [2009], Folio-Gallimard, 2014.
  • Lavigne M., Économie politique de la planification en système socialiste, Economica, 1978.
  • Lénine, L’État et la révolution [1917], La Fabrique, 2012.
  • Lewin M., Le Siècle soviétique, Fayard / Le Monde diplomatique, 2003.
  • Martelli R., L’Empreinte communiste, Les Éditions sociales, 2010.
  • Marx K., Le Capital [1867-1890], Les Éditions sociales, 2016 (livre I) et 1969 (livres II et III).
  • Mischi J., Le Communisme désarmé, Agone, 2014.
  • Moore J. W., Capitalism in the Web of Life, Verso, 2015
  • Nove A., Le Socialisme sans Marx, Economica, 1983.
  • Palmier J. M., Lénine, l’art et la révolution, Payot, 1975.
  • Rabinovitch A., Les Bolcheviks prennent le pouvoir. La révolution de 1917 à Petrograd [2007], La Fabrique, 2016.
  • Rancière J., Aux bords du politique [1990], Gallimard, 2004.
  • Read J., The Politics of Transindividuality, Brill, 2015.
  • Tronti M., Ouvriers et capital [1966], Éditions Entremonde, 2016.
  • Van der Linden M., Western Marxism and the Soviet Union: A Survey of Critical Theories and Debates Since 1917, Brill, 2007.
  • Vioulac J., Science et révolution, PUF, 2015.

Communisme

In Extenso devient partenaire de Pépite France pour l’entrepreneuriat-étudiant

In Extenso, une entité du réseau Deloitte et acteur incontournable de l’expertise-comptable et du conseil aux TPE/PME en France, annonce son partenariat avec la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) afin de soutenir le programme Pépite France. La contribution d’In Extenso se concrétisera notamment par de l’accompagnement (mécénat de compétences) et des formations auprès des étudiants.

Qu’est-ce que le programme Pépite France ?

Spécialiste de l’accompagnement des créateurs d’entreprise dans toutes les étapes de leur projet, In Extenso souhaite apporter son expertise aux jeunes étudiants entrepreneurs. Dans cette optique, le cabinet a choisi de soutenir le programme Pépite France venu en soutien du dispositif ministériel PEPITE (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat).

Présent dans 29 régions universitaires, le programme Pépite France a deux missions principales :

  • coordonner les programmes de sensibilisation et de formation à l’entrepreneuriat,
  • accompagner les projets de création d’entreprise des étudiants et des jeunes diplômés.

Le dispositif PEPITE (1427 projets accompagnés en 2015-2016 et déjà plus de 2000 demandes pour 2016-2017, clôture des inscriptions au 20 janvier 2017) vise à donner un véritable statut d’étudiant-entrepreneur. Ainsi, la première année qui suit la création d’entreprise, l’étudiant conserve son statut et une protection sociale. Il est, en outre, dispensé de stages en entreprise pour se consacrer exclusivement à son projet d’entreprise.

Dans le cadre du partenariat avec le programme Pépite France, In Extenso mettra à disposition des étudiants-entrepreneurs son réseau de 220 cabinets et de 103 Points C, espaces d’accueil au sein desquels plus de 8 000 créateurs et repreneurs d’entreprise sont conseillés chaque année. L’apport du cabinet sera double :

  • intervention au sein du dispositif de formation collective dans les domaines de compétences du cabinet (montage du business plan, choix de la forme juridique…),
  • aide individuelle aux étudiants sur leur projet entrepreneurial.

« Ce partenariat avec Pépite France concrétise le positionnement d’In Extenso, en tant qu’acteur privé incontournable de l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise, mais confirme aussi notre volonté de contribuer au développement économique de la France. Nous serons un partenaire de compétences, pour ces jeunes qui bâtissent leur propre structure et n’en connaissent pas forcément toute la mécanique juridique et fiscale ; notre rôle sera donc de leur faciliter ce parcours de création. » commente Antoine de Riedmatten, Directeur Général d’In Extenso.

Pépite France

Les professeurs des meilleures Business Schools à l’IAE Aix-Marseille

30 professeurs des meilleures Business Schools de la planète ont rendez-vous le 8 janvier à l’IAE Aix-Marseille pour une semaine de séminaire sur les pratiques pédagogiques dans l’enseignement du management.

Lancé il y a 50 ans par Harvard Business School, l’International Teachers Programme (ITP) forme les Professeurs en Sciences de Gestion aux meilleures pratiques dans l’art d’enseigner.

ITP est un programme de perfectionnement à destination des professeurs, organisé par les Écoles internationales de gestion (ISBM), un groupe de douze écoles de gestion situées en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, soutenues par la Fondation européenne pour le développement de la gestion (EFMD).

Membres de l’ITP : CEIBS – China Europe International Business School, HEC School of Management, IAE School of Management, IMD Lausanne, INSEAD Business School, Kellogg School of Management, London Business School, Manchester Business School, New York University, Stern School of Business, SDA Bocconi School of Management, Stockholm School of Economics, Indian Business School of Business (HYDERABAD).

Enseigner le management aujourd’hui dans les Business Schools

Sur le campus de l’IAE Aix-Marseille, ces Professeurs découvriront donc les techniques d’enseignement de leurs collègues des autres Business Schools, ainsi que les avantages et inconvénients de chaque méthode.

Pour enseigner à la nouvelle génération d’étudiants, doit-on systématiser l’utilisation des technologies type smartphones et tablettes ? Doit-on revisiter la méthode des cas ? Comment constituer un groupe de travail homogène avec des étudiants venant de pays très différents ? Autant de sujets dont les participants débâteront.

Pour Carolina SERRANO, Maître de Conférence à l’IAE Aix-Marseille et Directrice académique du programme : « D’année en année, l’IAE Aix-Marseille progresse dans les palmarès. Dans celui du Financial Times, paru en septembre, nous étions classés 14ème école de management de France. Nos spécificités pédagogiques sont appréciées : des effectifs d’étudiants restreints, une pédagogie différenciée, personnalisée et proche du coaching. Et nous innovons, par exemple, en mettant nos étudiants hors de leur zone de confort, comme le stage chorégraphique animé par la Compagnie PREJLOCAJ. Dans des situations délicates, l’étudiant doit utiliser son intuition pour faire avancer les choses : un savoir faire qui lui servira quand il devra accompagner le changement en entreprise ». 

BibCNRS : les docteur.e.s sans postes sans accès aux revues ?

Les docteur.e.s sans poste nous font suivre cette information à propos de BibCNRS, que nous reproduisons en intégralité.

“Au cours des dernières semaines, sans avertissement, les différents portails d’accès aux publications scientifiques ont été remplacé par un nouveau portail intitulé BibCNRS, où l’accès y devient individualisé. Cela exclut de fait les sans-postes, avec des conséquences évidentes quant à leur capacité à poursuivre des recherches.

BibCNRS en question

Faut-il rappeler qu’une part non-négligeable de la production scientifique en SHS est assurée – à bas coût – par des précaires, docteur.e.s au chômage ou sur des emplois qui ne garantissent pas l’accès à ces banques de données? Les enseignants et chercheurs fraîchement titularisés se souviennent sans doute de l’importance des recherches et des publications qu’ils ont menées après leur thèse, souvent hors-statut, pour renforcer leur expérience et contribuer au développement de leurs disciplines. Les possibilités d’accès aux moyens électroniques de la recherche doivent-elles être distribuées de façon aléatoire, au gré de relations personnelles avec des titulaires plus ou moins bien intentionnés, prêts à prêter leurs codes à qui ils souhaitent ? Cette réforme pose également la question de l’affiliation des jeunes docteur.e.s aux laboratoires de recherche – extrêmement diverse selon les laboratoires – qui nécessiterait une harmonisation sur le plan national et une reconnaissance plus formelle de notre participation à leur vie scientifique.

Nous souhaitons que les conditions d’accès antérieures soient a minima maintenues, au mieux élargies. Une situation où des jeunes chercheurs sont privés, en-dehors des bibliothèques universitaires, de la lecture des publications scientifiques – y compris des leurs! – est absurde. Cela affaiblit l’écosystème social de la recherche française, cela diminue le cercle des lecteurs des travaux existants, et cela accroît encore l’anomie dramatique de la période post-thèse.

Nous demandons à la communauté académique de se mobiliser contre cet accès individualisé qui fragilise un peu plus les plus faibles d’entre eux en relayant largement ce texte, afin de garantir l’accès à BibCNRS à tous les docteur.e.s qui en font la demande, et qui ne sont pas nécessairement membres associés à des laboratoires.”

http://precairesesr.fr/en-finir-avec-la-precarite-dans-lenseignement-superieur-et-la-recherche-esr/

BibCNRS

 

16° Rencontre sur la prospective des métiers

Quelles configurations RH Demain ?
Nouveaux enjeux pour la fonction RH ?
Quelles compétences ? Quels métiers ?
Quelles responsabilités demain en RH ?

Le 12 décembre 2016 dans les locaux de SOPRA HR SOFTWARE

Tour Manhattan, 5 place de l’Iris – Courbevoie
92095 La Défense Cedex – France
(Métro ligne 1, arrêt esplanade de la Défense, prendre la sortie Courbevoie)

Programme provisoire

Les mutations actuelles, de nature géopolitique, économique ou socio-culturelle, bouleversent la façon d’appréhender le travail et ses représentations. La fonction RH est – ou devrait être – la première fonction à penser ou repenser les configurations dans lesquelles le travail se réalise. Les évolutions liées à “l’ubérisation”, à la cybercriminalité, à la montée des violences au travail, aux modalités de plus en plus variées de travailler en temps et en espace de travail, la “digitalisation”, la recherche de l’hédonisme, etc. viennent perturber les façons classiques de gérer les hommes et les femmes au travail. Dans ce contexte, il nous a semblé pertinent de nous interroger sur les configurations RH de demain afin de pouvoir anticiper les contours possibles de la fonction RH.

Cette 16° journée de Prospective des Métiers sera l’occasion de contribuer à une enquête “omnibus” pilotée par l’AGRH, l’ANDRH, Entreprise et Personnel et l’APEC. En effet, grâce une récolte de données lors de cette journée, puis de l’Université d’hiver d’Entreprise et Personnel en janvier 2017, puis un questionnaire en extension, un traitement des données sera réalisé et les résultats seront présentés lors de l’ évènement-anniversaire des 70 ans de l’ANDRH en 2017.

8H30 : ACCUEIL

9H00 : Ouverture de la 16° journée de prospective des métiers par :
– Edgar Dahdah, Directeur général de SOPRA HR SOFTWARE
– Maurice Thévenet, Délégué général de la FNEGE
– Patrice Georget, Directeur de l’IAE CAEN
– Luc Boyer et Aline Scouarnec, Fondateurs des journées de Prospective des Métiers

9H30 – 10H30 : PREMIERE TABLE RONDE
Regards croisés sur les configurations RH de demain, animée par Aline Scouarnec avec la participation de :

– Amiral Olivier Lajous, Past DRH de la Marine
– Bénédicte Ravache, Secrétaire générale de l’ANDRH
– Pascale Levet, Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Pierre Lamblin, Directeur du Département Etudes et Recherche de l’APEC
– Patrick Storhaye, Président de Flexity
– Charles-Henry Besseyre des Horts, Professeur émérite (HEC) et Julie Machillot, Fondatrice de la start-up Apitalent

10H30 – 10H45 : PAUSE CAFE

10H45-11H45 : SESSION 1, l’impact du territoire sur les nouvelles configurations RH animée par Marc Bonnet (Université de Lyon 3)
– Le territoire : de nouvelles opportunités pour la fonction RH ? par Thierry Colin (Université de Lorraine) et Estelle Mercier (Université de Lorraine)
– L’approche territoriale de la RH par Laëtitia Lethielleux (Université de Reims)
– Le territoire marocain et les facteurs d’attraction organisationnelle par Naoual Farissi (Université Hassan II Casablanca) et Abdellatif Komat (Université Hassan II Casablanca)
– Territoire et réseaux : de la relation d’emploi organisationnelle à la relation d’emploi collaborative. Comment le Groupement Hospitalier de Territoire favorise-t-il la structuration d’une GRH territoriale ?, par Régine Roche (Université Montpellier 3)

11H45-12H45 : SESSION 2, l’impact du digital sur les nouvelles configurations RH animée par Charles-Henry Besseyre-des-Horts (HEC)
– La contribution de la recherche-intervention socio-économique pour transformer en opportunités les menaces liées à la digitalisation de l’économie par Marc Bonnet (Université Lyon 3) et Olivier Voyant (Université Lyon 3)
– Les effets des SIRH sur la transformation des pratiques Ressources Humaines au sein des organisations par Karim Bouakaz (Université de Montpellier)
– Utilisation de l’intranet comme outil de communication interne dans les établissements bancaires : la Fonction RH entre tradition et rénovation par Germain Sonkeng (Université de Dschang, Cameroun) et Serge Francis Simen Nana (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
– Pour une vision renouvelée des enjeux du digital par François Silva (Kedge Business School)

12H45-14H00 : DEJEUNER

14H00-15H00 : DEUXIEME TABLE RONDE
Regards croisés sur les innovations RH animée par Franck Brillet (Université Paris II) avec la participation de :
– Rémy Février, Maître de conférences au CNAM, Colonel (r) de la Gendarmerie Nationale
– Jean-Marc Barféty, consultant SIRH, ancien directeur SIRH de PSA
– Catherine Guyonnet, Directrice de l’innovation, OPCALIM
– Véronique Montamat, Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE
– Chantal Barrata, Directrice générale adjointe d’Entreprise et Personnel
– Jean-Marie Peretti, Professeur à l’Essec et Président de l’IAS

15H00-16H15 : SESSION 3, les enjeux de demain en matière de management et de développement des compétences animée par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les soft skills au cœur du nouveau portefeuille de compétences des managers de demain par Delphine Theurelle-Stein (Université de Strasbourg) et Isabelle Barth (Université de Strasbourg)
– Quelles orientations managériales mises à l’ordre du jour dans le contexte des innovations organisationnelles ? par Michel Dalmas (Pôle universitaire de Vinci)
– La GRH au service de l’articulation entre le management des projets et le management des compétences «Cas spécifique du Groupe OCP Jorf Lasfar» par Bouchra Belmouffeq (Université Hassan II Casablanca), Youssef Moflih (Université Hassan II Casablanca), Kamal Dazia (Université Hassan II Casablanca)
– Pratiques de développement des compétences et turnover des ingénieurs : cas des SSII Tunisiennes par Rihab Kchaou (Université de Sfax)

16H15-17H15 : SESSION 4, les enjeux de la veille et de la prospective pour penser les nouvelles configurations RH animée par Pascale Levet (Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Les enjeux de la mise en place d’une veille sociale RH par Florence Noguera (Université Montpellier 3), Miguel Delattre (Université Lyon 3) et Marie-Christine Chalus-Sauvannet (Université Lyon 3)
– La prospective appliquée : retour d’expériences par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les apports de la prospective des métiers pour penser les nouvelles configurations RH par Mohammed Tissioui (Université Caen Normandie), Sébastien Payre (Université Caen Normandie) et Aline Scouarnec (Université Caen Normandie)

17H15-17H45 : SYNTHESE DE LA JOURNEE avec les interventions de :
– François Silva (Kedge Business School)
– Luc Boyer et Aline Scouarnec (Fondateurs des journées de Prospective des Métiers)
– Véronique Montamat (Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE)

INSCRIPTION

Pour s’inscrire envoyer le bulletin ci-joint complété à l’adresse suivante :

16° Rencontres PM
Editions EMS-MPE
17 rue des Métiers
14123 Cormelles-le-Royal
Mail : rencontres.pm@gmail.com

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« Comprendre l’actu » par IONISx : une web série qui décrypte l’actualité

Les informations marquant l’actualité internationale demandent souvent un éclairage historique et géopolitique pour être appréhendées.

L’information décryptée par “Comprendre l’actu”

IONISx, la plateforme de formation en ligne de IONIS Education Group, a créé « Comprendre l’actu » : une web série qui offre des clés pour mieux comprendre l’actualité. Pour aller plus loin, chaque épisode est enrichi de ressources à télécharger : cartes, frises chronologiques, bibliographies…

Chaque mois, en un épisode de cinquante minutes, un sujet est décrypté par trois experts sous trois angles stratégiques : historique, géopolitique et médiatique.

Accessibles dès le lycée, ces contenus permettent d’analyser l’actualité chaude avec recul, grâce à son format mensuel.

Brexit, COP21, géopolitique de l’espace, crise des migrants… les 25 épisodes de « Comprendre l’actu » sont disponibles sur IONISx.com via une simple inscription gratuite.

Depuis la rentrée, « Comprendre l’actu » est également en ligne sur YouTube.

ionisx Comprendre l'actu

À la Une ce mois-ci

Depuis quelques mois, nous apprenons que chaque jour des journalistes sont arrêtés et des rédactions fermées jusqu’aux réseaux sociaux qui sont désormais censurés en Turquie. Dans cet épisode, nos experts étudient la gouvernance du président Erdogan et les événements faisant suite au coup d’État de juillet dernier. Leur analyse est complétée par une interview de Guillaume Perrier, journaliste spécialiste de la Turquie dont le documentaire « Erdogan l’ivresse du pouvoir » est disponible sur Arte.

Les femmes progression dans les sociétés de capital-investissement

Deloitte et l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) publient, pour la sixième année consécutive, une étude sur la mixité dans le capital-investissement en 2015. Conduits auprès de 100 investisseurs en capital membres de l’AFIC, ces travaux dressent un panorama de la dynamique de la mixité au sein de la profession en France.

Pour le capital-investissement : une féminisation progressive depuis 6 ans

La part des femmes dans les équipes d’investissement continue de progresser au sein des équipes (+1% versus 2014) à 21%. Elles n’étaient que 17% en 2009. La proportion de femmes décroit linéairement au fur et à mesure qu’elles progressent dans la hiérarchie : sur 100 femmes travaillant pour des fonds de capital-investissement, seules 18 ont un statut senior contre 55 pour les hommes. L’étude montre cependant une féminisation régulière des grades les plus expérimentés : ainsi 22% des Directeurs de Participations sont des femmes (16% en 2009).

“Nous ne pouvons que nous réjouir des progrès réalisés ces dernières années. Pour autant, la dynamique engagée doit s’amplifier pour devenir une pratique durable et s’étendre encore plus dans les sphères décisionnaires “, estime Claire Deguerry, Associée Financial Advisory chez Deloitte.
La proportion de femmes dans les recrutements des équipes d’investissement est stable et se situe à 28% en 2015.

État des lieux des politiques de diversité

La connaissance de la loi n° 2011-103 relative à la mixité dans les Conseils d’Administration est en progression depuis l’année passée (+19 points à 77%) parmi les fonds interrogés. 50% des sociétés de gestion interrogées ont fixé un objectif de mixité. Notamment, 37% ont un objectif de mixité au sein des Conseils d’Administration de leurs participations, et 28% des participations des sociétés de gestion ont des femmes membres du Comité Exécutif.

“Les politiques de mixité dans les sociétés de gestion se concrétisent au travers d’objectifs fixés pour les recrutements : ces sociétés utilisent principalement (à 60%) un objectif de panel mixte de candidats et des comités de recrutement mixtes sont également mis en place. En revanche, seulement 13% des sociétés de gestion mettent en place des actions spécifiques en faveur des femmes” analyse Claire Deguerry.

La mixité facteur d’attractivité auprès des investisseurs

58% des répondants affirment que la mixité est un facteur d’attractivité auprès des investisseurs, en hausse de 8 points par rapport à l’année précédente. La mixité au sein des équipes de gestion est très largement perçue comme un facteur impactant positivement l’excellence organisationnelle et la gestion des crises et conflits. 18% des répondants reconnaissent que la mixité fait partie des critères de due diligence pour une majorité ou quelques-uns des investisseurs, en hausse de 5 points par rapport à 2014. Enfin, et d’une manière générale, un nombre grandissant de répondants perçoivent la mixité comme un facteur d’amélioration de l’activité.
“La part grandissante de la mixité dans les critères de sélection des investisseurs est un facteur supplémentaire de motivation pour les sociétés de gestion à aller vers plus de mixité”, analyse Alexandra Dupont, Présidente d’AFIC avec Elles et Associée de Raise.

deloitte capital-investissement

ESSEC Ventures offre un an d’accompagnement à la startup Ze-Watt

Le 5 novembre dernier, l’ESSEC Business School a remis à la startup Ze-Watt son Prix de la créativité Futurapolis ESSEC lors du Marathon des créatifs. Il s’agit d’une journée dédiée aux startups organisée en marge de l’événement Futurapolis. Cette jeune entreprise dynamique et innovante pourra ainsi intégrer durant une année la pépinière ESSEC Ventures de l’ESSEC située sur le Campus de La Défense. Ce prix vient une nouvelle fois démontrer l’importance de l’entrepreneuriat à l’ESSEC et l’expertise de l’institution dans l’accompagnement des startups innovantes.

ESSEC Ventures : le premier incubateur dans une école

L’ESSEC Business School est l’école pionnière dans l’accompagnement de l’entrepreneuriat en France puisqu’elle a été la première business school à mettre en place un incubateur, une pépinière et un fonds d’amorçage à travers ESSEC Ventures, créé en 2000. Aujourd’hui, ESSEC Ventures est largement reconnu pour ses résultats et le vaste écosystème qu’il a développé dans le temps.

Les dates clés de l’entrepreneuriat à l’ESSEC :

  • 1999 : mise en place de la filière entrepreneuriat dans le programme Grande École
  • 2000 : naissance de l’incubateur étudiant
  • 2006 : création d’un fonds d’amorçage
  • 2008 : signature d’une convention d’objectifs ESSEC-CCIV (Chambre de Commerce et d’industrie de Versailles/Val d’Oise Yvelines) pour la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur
  • 2010 : ouverture d’une pépinière d’entreprises innovantes au cœur de La Défense et lancement du dispositif Chèques Conseil

ESSEC Ventures, un dispositif pour accompagner les startups innovantes

Depuis 2000, 385 entreprises ont été accompagnés par ESSEC Ventures et 287 entreprises y ont été créées. « Bénéficier de l’accompagnement d’ESSEC Ventures a permis aux startups incubées de lever plus de 100 millions d’euros en fonds propres, grâce à des conseils de professionnels. ESSEC Ventures a également financé 30 entreprises via le fonds d’amorçage », précise Julien Morel, directeur exécutif d’ESSEC Ventures, pôle entrepreneuriat de l’ESSEC.

ESSEC Ventures est ainsi constitué :

  • d’une pépinière : Idéalement située sur le campus de l’ESSEC à la Défense, au cœur du centre d’affaires (CNIT), la pépinière est destinée aux entreprises innovantes déjà créées et en phase de développement. La pépinière ESSEC Ventures, qui n’est pas seulement réservée aux étudiants et diplômés ESSEC, permet ainsi l’immersion des startups dans un écosystème favorable à leur développement grâce à des locaux design et confortables en open-space, un réseau de partenaires à disposition et un accompagnement à la carte, coaching, formations ainsi que des synergies avec des programmes de formations de l’ESSEC.
  • d’un incubateur : Situé sur le campus de l’ESSEC à Cergy, il propose aux étudiants de l’ESSEC un soutien logistique et administratif pour la création de leurs startups. « Développer l’entrepreneuriat étudiant a toujours été dans les objectifs de l’ESSEC. C’est en accompagnant au mieux nos étudiants dans leurs démarches que nous verrons émerger les entreprises de demain et que nous formerons les étudiants à l’esprit entrepreneurial », explique Julien Morel. Afin de profiter de l’incubateur de l’ESSEC, l’équipe de fondateurs du projet doit comporter au moins un étudiant de l’ESSEC (BBA, Grande Ecole, Mastères spécialisés, MBA, Management général) toujours en cours de formation. Le Business Plan doit être déjà construit et présenté lors d’un entretien afin de pouvoir y adhérer. « La période moyenne d’incubation est de 9 mois mais elle peut être raccourcie ou prolongée en fonction des besoins de la startup. Elle prend cependant obligatoirement fin à l’obtention du diplôme de l’étudiant de l’ESSEC », précise Julien Morel.
  • d’un fonds d’amorçage : Au-delà de la formation et de l’accompagnement, l’ESSEC a mis en place un fonds d’amorçage pour soutenir les projets dans leur phase de démarrage en prenant des participations minoritaires dans le capital des jeunes pousses.

Les startups accompagnées et soutenues par ESSEC Ventures bénéficient d’un réseau de 40 entreprises partenaires qui les conseillent, les aiguillent…, parmi lesquelles des avocats, cabinets de conseil, banques, grands groupes, partenaires institutionnels, etc. « Les résultats de notre accompagnement sont très bons puisque nous notons un taux de survie de 72% à 5 ans des startups incubées, contre une moyenne nationale de 30% », poursuit Julien Morel.

Le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC

Le Marathon des créatifs, qui s’est déroulé le 4 novembre à Toulouse dans le cadre du Forum Futurapolis, avait pour objectif de faire émerger des projets innovants et de dénicher de nouvelles pépites technologiques et créatives autour du thème « réalité virtuelle, intelligence artificielle, mobilité autonome, drones, ville durable ». C’est à cette occasion que, en tant que partenaire de l’événement, l’ESSEC a remis le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC. Julien Morel, membre du jury, a assisté aux présentations des 20 start-ups en compétition et décerné le prix ESSEC à Ze-Watt qui remporte un an d’accompagnement à la pépinière ESSEC Ventures.

Ze-Watt fournit, installe et gère des « stations-services électriques » sur les parkings des entreprises pour que les salariés et employés basculent vers l’électromobilité et diminuent leurs émissions de CO2. L’offre clé en main a déjà séduit des grandes entreprises ainsi que quelques belles ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et Administrations. « Nous sommes ravis d’accueillir l’équipe de Ze-Watt au sein de la pépinière de l’ESSEC afin de lui faire bénéficier de notre accompagnement, de nos conseils et de notre réseau de partenaires », conclut Julien Morel.

www.essec.edu/fr/pages/propos-de-lessec/lentrepreneuriat/essec-ventures/

Essec Business School ESSEC Ventures

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG)

La communauté scientifique en sciences humaines et sociales s’intéresse de plus en plus à l’innovation : aussi bien à l’action d’innover qu’à son résultat concret (produit, procédé…). Or, dans une économie de la connaissance, une part importante de la croissance des pays occidentaux est tirée par le progrès scientifique et technologique. Dans ce contexte les positions stratégiques des organisations comme les fortunes des individus peuvent se faire et se défaire à grande vitesse. L’analyse de cette réalité devient donc un impératif pour comprendre la création de richesse dans nos sociétés.

L’Abbé Grégoire, fondateur du Cnam en 1794, innova dans l’enseignement en proposant un nouveau format éducatif afin de « perfectionner l’industrie nationale », et cela dans une approche multidisciplinaire. Son œuvre compte aussi d’innovantes propositions sociales et politiques : l’abolition de l’esclavage, des privilèges, et l’instauration du suffrage universel. C’est ainsi que cet amoureux des sciences et des techniques mit à profit son énergie et sa conviction au service de l’amélioration de son époque.

Le Cnam et son laboratoire LIRSA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action), ont décidé avec les Journées Abbé Grégoire de suivre cet héritage de multidisciplinarité et de diversité dans l’analyse de l’innovation. L’idée est donc de donner à voir la richesse des recherches dans le domaine, tant en termes de champs scientifiques (management, économie…) qu’en termes d’objets étudiés, de la création à la régulation, de l’innovation politique aux biotechnologies, des pôles de compétitivité aux brevets, et bien d’autres.

Cet événement vise donc à rassembler la communauté scientifique travaillant sur l’innovation.

Pour cela, il bénéficie de nombreux soutiens :

  • Le Professeur Philippe Aghion (Collège de France, chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance) introduira la journée par une conférence plénière ;
  • De nombreux et prestigieux SIG Chairs, sur plus de 30 thèmes, animeront des sessions de présentations d’articles scientifiques ;
  • La plupart des associations scientifiques françaises qui traitent de l’innovation nous font la joie de nous soutenir et de nous accompagner : Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), Association Académique Internationale de Gouvernance (AAIG) ; Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI), et l’Association Française de Science Economique (AFSE) ;
  • Sans oublier quelques (innovantes) surprises !

Pour plus d’informations et les détails sur les thématiques abordées, visitez le site internet de la journée.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG) a noué des accords avec plusieurs revues académiques partenaires. Les auteurs désireux de soumettre leurs articles à ces revues pourront le faire dans le cadre des numéros, dossiers ou articles spéciaux liés à la JAG :

  • Entreprendre & Innover
  • Entreprise & Société
  • European Review of Service Economics and Management
  • Finance Contrôle Stratégie
  • Innovations, Revue d’Economie et de Management de l’Innovation (REMI) / Journal of Innovations Economics and Management (JIEM)
  • International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business
  • International Journal of Manufacturing Technology & Management
  • Revue de l’entrepreneuriat
  • Technologie & Innovation

SPECIAL INTEREST GROUPS

Pour accéder aux présentations détaillées des SIG disponibles sur le site internet de la journée.

Thématique Special Interest Group (SIG) SIG Chair
Finance & innovation Business-angels Jean Rédis, ESSIE Paris

Gilles Certhoux, Audencia Nantes

Venture capital et Corporate-venture capital Benjamin Le Pendeven, Cnam
Crowdfunding Armin Schwienbacher, Skema BS
Financement public de l’innovation Anita Quas, EM Lyon

Yan Alperovych, EM Lyon

Innovation financière Alexis Collomb, Cnam
Fusions-acquisitions & innovation Jean-Gabriel Cousin, Université Lille 2
Innovation collaborative L’innovation dans les supply chain Richard Calvi, IAE Savoie Mont-Blanc

Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique

Co-création et innovation avec les utilisateurs Aurélie Hemonnet-Goujot, IAE Aix

Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse

Stéphane Salgado, IAE Aix-en-Provence

Créativité et communautés créatives Patrick Cohendet, HEC Montréal
Espaces pour l’innovation et fab-labs Lionel Roure, Cnam

Julie Fabbri, EM Lyon

Anna Glaser, Novancia

Management de l’innovation collaborative et des plateformes Anne Berthiniet-Poncet, Cnam
Clusters, réseaux et places de l’innovation Jérôme Vincente, IEP de Toulouse

Raphaël Suire, IAE Nantes

Management & innovation Capacités dynamiques & innovation David W. Versailles, PSB

Nicolas Aubouin, PSB

Valérie Merindol, PSB

Design et innovation Frédérique Pain, Strate Design

Ioana Ocnarescu, Strate Design

Management de l’innovation Gilles Garel, Cnam
Management des projets d’exploration Sylvain Lenfle, Cnam
Marketing de l’innovation Emmanuelle Le Nagard-Assayag, ESSEC
Méthodes et théories de la conception Sophie Hooge, Mines ParisTech

Benjamin Cabanes, Mines ParisTech

Internationalisation & innovation Sihem Jouini, HEC
Innovation et Pérennité des organisations Sophie Mignon, Université de Montpellier
Innovation managériale : regards critiques Sébastien Damart, Dauphine
Entrepreneuriat & innovation Effectuation Philippe Silberzahn, EM Lyon
Entrepreneuriat étudiant Jean-Pierre Boissin, IAE Grenoble
Entrepreneur et innovateur Léo-Paul Dana, Montpellier BS

Alain Fayolle, EM Lyon

Entreprendre et innover dans les entreprises familiales Didier Chabaud, IAE Paris 1
Incubateurs et accompagnement entrepreneurial Karim Messeghem, Université de Montpellier
Economie de l’innovation Brevets & innovation Julien Penin, Université de Strasbourg
Transformations du travail et de l’emploi dans l’innovation  Thierry Weil, Mines ParisTech
Gouvernance & innovation Carine  Girard, Audencia
Veille, intelligence économique & innovation Philippe Baumard, Cnam
Secteurs et technologies innovantes Industries aérospatiales Pierre Barbaroux, CReA

Victor Dos Santos Paulino, Toulouse BS

Agro-industries Fatma Fourati, LaSalle Beauvais
Défense Jean Belin, Université de Bordeaux
Eco-innovations Sylvie Faucheux, Cnam
Impression 3D Thierry Rayna, Novancia
Innovation politique Arnaud Lacheret, IDRAC
Innovation sociale Thibault Cuénoud, ESC La Rochelle

Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle

Nanotechnologies Emmanuel Frémiot, Novancia

Sonia Ben-Slimane, Novancia

CALENDRIER et CONSIGNES

La 2nde Journée de l’Innovation Abbé Grégoire aura lieu le 28 mars 2017, au Conservatoire national des Arts et Métiers, à Paris.

Quelques dates importantes :

  • 15 janvier 2017 : limite pour les soumissions de contributions ;
  • 25 février 2017 : retour aux auteurs pour acceptation totale, avec révisions, ou rejet ;
  • 25 mars 2017 : envoi des soumissions complètes.

La soumission devra au choix être

  • un résumé étendu: times new roman 12, espacement double, de 5 à 10 pages bibliographie comprise.

ou

  • L’article complet: times new roman 12, espacement double, de 15 à 25 pages bibliographie et annexes comprises.

Les soumissions se feront à partir de la mi-décembre via la plateforme accessible depuis le site internet de la journée.

Les contributions peuvent être soumises en français ou en Anglais.

Toutes les formes de contributions sont les bienvenues : revues de littérature à forte valeur ajoutée, travaux conceptuels, théoriques, empiriques, études de cas, monographies.

Tous les travaux soumis feront l’objet d’une revue en double aveugle.

COMITE SCIENTIFIQUE et COMITE D’ORGANISATION

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire est organisée sous la supervision académique d’un Conseil Scientifique de chercheurs du Cnam et d’autres établissements, faisant référence dans leurs champs scientifiques respectifs et représentatifs de la diversité des axes d’analyse de l’innovation.

Un comité d’organisation du LIRSA est impliqué dans l’organisation scientifique et pratique de cette journée de recherche.

Comité Scientifique

  • Laurice ALEXANDRE-LECLAIR, Université Paris Descartes
  • Yan ALPEROVYCH, EM Lyon
  • Nicolas AUBOUIN, PSB
  • Pierre BARBAROUX, CReA
  • Philippe BAUMARD, Cnam
  • Pierre-Jean BENGHOZI, ARCEP
  • Jean BELIN, Université de Bordeaux
  • Sonia BEN-SLIMANE, Novancia
  • Anne BERTHINIET-PONCET, Cnam
  • Héloïse BERKOWITZ, Ecole Polytechnique
  • Jean-Pierre BOISSIN, IAE Grenoble
  • Christophe BONNET, Grenoble Ecole de Management
  • Karima BOUAISS, Université Lille 2
  • Sylvain BUREAU, ESCP Europe
  • Benjamin CABANES, Mines ParisTech
  • Richard CALVI, IAE Savoie Mont-Blanc
  • Gilles CERTHOUX, Audencia Nantes
  • Didier CHABAUD, IAE Paris 1
  • Patrick COHENDET, HEC Montréal
  • Alexis COLLOMB, Cnam
  • Jean-Gabriel COUSIN, Université Lille 2
  • Thibault CUENOUD, ESC La Rochelle
  • Douglas CUMMING, Schulich School of Business – University of York
  • Sébastien DAMART, Dauphine
  • Léo-Paul DANA, Montpellier BS
  • Albert DAVID, Université Paris-Dauphine
  • Cécile DEJOUX, Cnam
  • Faridah DJELLAL, Université Lille 1
  • Victor DOS SANTOS PAULINO, Toulouse Business School
  • Hervé DUMEZ, Ecole Polytechnique
  • Béatrice DUMONT, Université Paris 13
  • Philippe DURANCE, Cnam
  • Thomas DURAND, Cnam
  • Julie FABBRI, EM Lyon
  • Sylvie FAUCHEUX, Cnam
  • Alain FAYOLLE, EM Lyon
  • Fatma FOURATI, LaSalle Beauvais
  • Emmanuel FREMIOT, Novancia
  • Faiz GALLOUJ, Université Lille 1
  • Géraldine GALINDO, ESCP Europe
  • Gilles GAREL, Cnam
  • Carine  GIRARD, Audencia
  • Anna GLASER, Novancia
  • Alexander GROH, EM Lyon
  • Aurélie HEMONNET-GOUJOT, IAE Aix-en-Provence
  • Sophie HOOGE, Mines ParisTech PSL
  • Sihem JOUINI, HEC
  • Arnaud LACHERET, IDRAC
  • Blandine LAPERCHE, Université du Littoral Côte d’Opale
  • Philippe LEFEVRE, Mines ParisTech
  • Emmanuelle LE NAGARD-ASSAYAG, ESSEC
  • Sylvain LENFLE, Cnam
  • Benjamin LE PENDEVEN, Cnam
  • Valérie MERINDOL, PSB
  • Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier
  • Christophe MIDLER, Ecole Polytechnique
  • Sophie MIGNON, Université Montpellier 2
  • Tim MINSHALL, University of Cambridge
  • Frédérique PAIN, Strate Design
  • Claude PARAPONARIS, Aix Marseille Université
  • Julien PENIN, Université de Strasbourg
  • Anita QUAS, EM Lyon
  • Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle
  • Thierry RAYNA, Novancia
  • Jean REDIS, ESIEE Paris
  • Lionel ROURE, Cnam
  • Stéphane SALGADO, IAE Aix
  • Sylvie SAMMUT, Université de Montpellier
  • Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique
  • Armin SCHWIENBACHER, Skema BS
  • Philippe SILBERZAHN, EM Lyon
  • Raphaël SUIRE, IAE Nantes
  • Alain VALLEE, Télécom ParisTech
  • François-Xavier de VAUJANY, Dauphine
  • David W. VERSAILLES, PSB
  • Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse
  • Jérôme VINCENTE, IEP de Toulouse
  • Thierry WEIL, Mines ParisTech
  • Peter WIRTZ, Université de Lyon

Comité d’organisation

abbe-gregoire

L’obsolescence et ses déclinaisons : quels regards sur le progrès ?

Journée de recherche interdisciplinaire de l’IUT de Sceaux
L’obsolescence et ses déclinaisons : quels regards sur le progrès ?

Lundi 19 juin 2017

« Il ne suffit pas de changer le monde. Nous le changeons de toute façon. Il change même considérablement sans notre intervention. Nous devons aussi interpréter ce changement pour pouvoir le changer à son tour. Afin que le monde ne continue pas ainsi à changer sans nous. Et que nous ne nous retrouvions pas à la fin dans un monde sans hommes ».

Günter Anders, L’obsolescence de l’homme : sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, 1956, éd. française 2011.

L’IUT de Sceaux organise chaque année une journée de recherche interdisciplinaire autour d’un thème fédérateur. L’objectif d’une telle journée est de permettre à des chercheurs de partager leur manière d’appréhender un concept avec leurs homologues, issus de disciplines sans lien apparent avec la leur. L’expérience montre que ce type de croisement disciplinaire est généralement très fécond et permet d’engager des échanges très stimulants.

L’appartenance disciplinaire n’a pas d’importance ; elle peut relever aussi bien des sciences formelles (chimie, informatique, mathématiques, physique, etc.) ou de la nature (agronomie, biologie, géologie, etc.) que des sciences humaines et sociales (économie, gestion, histoire, etc.). La finalité d’une telle journée est d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion pour chacun et de décloisonner les approches méthodologiques et les disciplines scientifiques. L’objectif est de nous donner à penser autrement et différemment nos propres champs de recherche. Tel un laboratoire d’idées, ce moment partagé doit permettre de faire émerger une pluralité de définitions établies, de défricher ensemble de nouveaux possibles, d’interroger nos certitudes et d’élaborer des pistes nouvelles de réflexion. Toutes les contributions sont donc bienvenues avec un seul impératif : rendre accessible ses connaissances pour qu’elle puisse être l’objet de discussions et d’interrogations de la part de chacun, avec la bienveillance indispensable à un échange fécond et constructif.

Si vous souhaitez assister à la journée, vous devez adresser un mail à nicolas.praquin@u-psud.fr avant le 10 juin 2017. La journée est gratuite mais l’inscription obligatoire.

Le thème de cette année est consacré au concept d’obsolescence(s) (cf. texte ci-dessous).

Texte introductif

Dans le langage commun, l’obsolescence, ou désuétude, désigne l’état de ce qui a perdu son utilité et n’est plus employé.

Transversale, la notion est régulièrement employée dans différentes disciplines. En linguistique par exemple, elle renvoie à la disparition de mots ou d’expressions, soit car le signifiant a été abandonné, soit car le signifié a lui-même disparu. En sociologie, elle renvoie à la disparition de certaines pratiques, coutumes ou usages sociaux. En droit, elle concerne certains textes de lois, progressivement abandonnés. En gestion, elle désigne la perte de valeur résultant de facteurs internes ou externes à l’entreprise. En philosophie, elle a été pensée dans sa globalité en considérant que la modernité a pour corollaire la désuétude de tout ce qui constitue notre histoire et donc notre présent.

Au nom commun peut être accolé un adjectif qualificatif afin de mieux en déterminer la nature. Ainsi, l’obsolescence peut être dite « économique » car liés à des facteurs extérieurs à l’objet lui-même, « fonctionnelle » car déterminés par son inadaptation partielle ou totale aux besoins actuels,  ou encore « programmée » car décidés par le concepteur de l’objet. Ce dernier cas a fréquemment attiré l’attention des pouvoirs publics, des associations de consommateurs ou, plus largement du grand public, car l’obsolescence n’est alors plus déterminée par l’objet ou son environnement, mais résulte d’une action délibérée visant à augmenter la fréquence d’achat et de renouvellement du bien considéré.

Quels que soient son objet et le domaine dans lequel elle se manifeste, l’obsolescence s’inscrit dans une perspective dynamique : la plupart du temps, elle implique à la fois un abandon mais aussi un renouvellement.

Un tel constat conduit à interroger différentes disciplines (sociologie, gestion, économie, , linguistique, épistémologie…) pour comprendre les tenants et les aboutissants de la désuétude, qu’elle soit naturelle ou planifiée.

Reposant à la fois sur les idées de disparition et de nouvellement, la désuétude est-elle une conséquence inévitable de l’évolution et du progrès ? Est-elle légitime, c’est-à-dire dans l’ordre « naturel » des choses ? Sur quels fondements et pour quelles raisons peut-on parfois la refuser ? Quels en sont alors les risques ?

Si vous souhaitez soumettre une communication, vous devez envoyer votre projet (2 pages maximum) à nicolas.praquin@u-psud.fr avant le 15 mai 2017. Vous serez averti avant le 5 juin 2017 si votre communication est retenue ou pas. Votre projet doit notamment comporter l’indication de votre spécialité scientifique, vos coordonnées, votre laboratoire de recherche et votre institution de rattachement.

iut sceaux obsolescence

Prix d’Amsterdam 2017

Placé et organisé sous le haut patronage de l’Initiative franco-néerlandaise et de l’ambassade des Pays-Bas en France, le Prix d’Amsterdam a pour objectif de récompenser tous les deux ans un/e étudiant/e français/e afin de l’inciter à poursuivre des recherches en sciences humaines et sociales aux Pays-Bas. Le Prix d’Amsterdam sera décerné pour la quatrième fois en 2017.

Conditions d’éligibilité du Prix d’Amsterdam

Pour postuler, les candidats doivent répondre aux conditions suivantes :

  • être de nationalité française ;
  • être un/e jeune diplômé/e en sciences humaines et sociales (histoire, histoire de l’art, lettres, langue et culture, sciences politiques, sociologie, anthropologie, philosophie, droit, économie, journalisme, géographie, urbanisme/architecture, arts, psychologie, éducation, etc.) ;
  • être en train de préparer un Master ou une thèse au sein d’un établissement d’enseignement supérieur (tout établissement français ou étranger est éligible) et avoir pour projet de passer une année universitaire aux Pays-Bas ;
  • le mémoire de recherche, le Travail d’Étude et de Recherche (TER) ou le sujet de thèse devra obligatoirement porter sur les Pays-Bas. Dans le cas d’une approche comparée avec d’autres pays, la partie néerlandaise de la problématique devra être suffisante pour justifier un séjour d’un an aux Pays-Bas.

Le Jury

Le lauréat sera sélectionné par un jury composé de spécialistes de grande renommée, de chercheurs et d’enseignants-chercheurs issus d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche français.

Critères d’attribution

Le Prix d’Amsterdam sera attribué selon les principaux critères suivants :

  • la motivation du candidat ;
  • l’originalité et la qualité de son projet ;
  • l’excellence du travail académique écrit soumis à l’appréciation du jury. Ce travail peut être de plusieurs natures : mémoire, TER, chapitre rédigé d’un mémoire en cours de rédaction, article etc. ;
  • la qualité de l’entretien du candidat avec le jury. Le jury auditionnera tous les candidats dont il aura retenu le dossier.

La décision du jury est irrévocable. Il n’y a pas de recours possible. Le jury est indépendant et souverain. Après examen des dossiers, il se réserve le droit de ne pas attribuer le Prix s’il estime que les dossiers ne correspondent pas aux critères du Prix d’Amsterdam.

Dotation du Prix

La dotation de ce prix d’excellence est de 15.000 €. Le montant attribué sera versé en 2017 sur le compte bancaire français du lauréat. Le Réseau franco-néerlandais prend en charge le billet de train 2e classe aller-retour de France aux Pays-Bas du lauréat. Le Prix d’Amsterdam peut recevoir des donations de divers organismes publics et privés.

Remise du prix

Le Prix d’Amsterdam sera remis au lauréat par l’ambassadeur des Pays-Bas en France, lors d’une réception à la résidence des Pays-Bas à Paris. La date de la cérémonie est fixée en concertation avec le lauréat, les membres de l’Initiative franco-néerlandaise et le jury du Prix d’Amsterdam. L’organisation du Prix d’Amsterdam proposera une liste d’invités aux services compétents de l’ambassade des Pays-Bas en France, qui se chargeront d’établir une liste définitive. Les invitations officielles seront envoyées par l’ambassade.

Obligations et engagements du lauréat

Durée du séjour : dès la remise du prix, le lauréat s’engage à organiser et effectuer un séjour d’une année dans une université néerlandaise en 2017 et 2018.

Nature du séjour : au cours du séjour, le lauréat mènera à bien le projet de recherche qui a fait l’objet de la candidature, ou la contribution qu’il souhaite apporter à celui-ci à l’occasion de son séjour aux Pays-Bas.

Hébergement : l’hébergement est à la charge du lauréat. Il pourra bénéficier à cet égard des conseils et de l’appui – autre que financier – du Réseau franco-néerlandais.

Couverture sociale : la couverture sociale (assurance maladie et responsabilité civile) du lauréat durant son séjour aux Pays-Bas est à sa charge. Le Réseau franco-néerlandais se tient à la disposition du lauréat pour le conseiller et lui indiquer la meilleure marche à suivre en fonction de sa situation.

Inscriptions : le lauréat est personnellement responsable des inscriptions nécessaires auprès des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche localisés aux Pays-Bas, dans lesquels il souhaite effectuer son séjour d’études ou de recherche. L’organisation du Prix d’Amsterdam pourra fournir, à la demande du lauréat, des lettres de recommandation à cette fin.

Bilan des activités : le lauréat présentera dans un rapport le bilan des activités scientifiques, pédagogiques ou culturelles menées durant son séjour. Il y précisera également l’importance de l’obtention de ce prix dans son parcours personnel et donnera des conseils et des recommandations au prochain lauréat dans l’objectif de faciliter les démarches pour celui-ci. Si le candidat ne fournit pas de bilan détaillé dans un délai de 2 mois après la fin du séjour, le montant de la bourse devra être intégralement remboursé à l’ambassade des Pays-Bas en France.

Communication sur le Prix, les travaux et les lauréats

Toutes les communications réalisées par les organisateurs et/ou le/la lauréat/e sur les travaux réalisés dans le cadre de ce prix mentionneront au-delà des mentions obligatoires (nom du lauréat et source) le titre « Prix d’Amsterdam ».

L’organisation du Prix d’Amsterdam pourra, en concertation avec le/la lauréat/e, communiquer des informations sur les lauréats et leurs travaux, tel que le rapport final de son séjour, et les intégrer dans sa communication dans les conditions susvisées, à l’occasion d’actions de communication interne et de relations publiques concernant le déroulement du Prix d’Amsterdam.

Ces actions de communication et de relations publiques visent notamment toute information sur tout support à destination des organisateurs, des partenaires et du grand public, tels que les membres du jury, des représentants de l’ambassade de France, de l’ambassade des Pays-Bas, du Réseau franco-néerlandais, des départements universitaires concernés, des anciens lauréats et des sponsors, sans que cela confère une rémunération, un droit ou un avantage quelconque autre que l’attribution du Prix d’Amsterdam.

Les conditions de participation

La date limite de réception des dossiers de candidature au Prix d’Amsterdam est fixée au 31 mars 2017.

Les dossiers devront être envoyés sous format PDF à Thomas Beaufils, secrétaire du Prix d’Amsterdam, directeur du Réseau franco-néerlandais aux deux adresses e-mails suivantes (les candidats recevront un accusé de réception) : thomas.beaufils@univ-lille3.fr et christiaan.seemann@univ-lille3.fr.

Les dossiers devront comporter les pièces suivantes (réunies dans un PDF unique) :

  1. La copie d’une pièce d’identité ;
  2. Une lettre de recommandation du directeur de mémoire de Master ou de la thèse ou d’un enseignant-chercheur ayant encadré le travail du candidat.
  3. Un exemplaire du travail académique écrit : mémoire de Master, TER, article, ou à défaut une copie des chapitres déjà rédigés ou d’un résumé.
  4. Un projet de recherche argumenté et motivé concernant le séjour aux Pays-Bas (5 pages maximum).
  5. Un CV détaillé, précisant si le postulant est déjà allocataire d’un autre prix ou d’une bourse.
  6. Un Relevé d’identité bancaire

Le choix de la structure d’accueil aux Pays-Bas revient au lauréat, avec l’aide de l’ambassade des Pays-Bas en France et du Réseau franco-néerlandais.

Seuls les dossiers complets seront pris en considération.

Tous les cas non prévus par le règlement seront arbitrés et décidés par l’organisation du Prix d’Amsterdam.

http://frankrijk.nlambassade.org/

http://nlfr.eu/

pays-bas fr-nl

Appel à projet de la Global Social Venture Competition 2017

Antropia ESSEC, en partenariat avec la Fondation d’entreprise DELOITTE, lance son appel à projet pour l’édition 2017 de la Global Social Venture Competition (GSVC), le concours mondial de business plans sociaux dédiée aux étudiants et jeunes diplômés.  

L’essentiel à retenir :

  • Date limite de candidature : 5 décembre 2016
  • Type : appel à projets, entrepreneuriat social, étudiants et jeunes diplômés

La Global Social Venture Competition

La Global Social Venture Competition, portée par l’université de Berkeley en Californie, est le concours mondial de business plans sociaux dédié́ aux étudiants et aux jeunes diplômés. L’ESSEC Business School et son catalyseur d’entreprises sociales Antropia, coordonne la compétition sur toute l’Europe et l’Afrique Francophone.

Au-delà des 80.000 $ à la clef, nous apportons aux équipes l’accompagnement, la mise en réseau, et l’exposition nécessaire pour révéler tout le potentiel de leur projet. Le programme s’appuie à la fois sur l’expertise pédagogique de la Chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC et le savoir-faire d’Antropia dans l’accompagnement d’entrepreneurs sociaux :

  • Mentoring et accompagnement personnalisé
  • Formations sur mesure
  • Rencontre avec des investisseurs et des experts du secteur
  • Opportunité unique de gagner un voyage pour pitcher son projet aux Etats-Unis

Sur l’ensemble des candidatures, 10 équipes sont retenues et bénéficieront d’un programme d’accélération entre Janvier et Avril pour participer à la finale francophone du concours. 2 projets sont alors sélectionnés pour aller disputer la finale internationale à Berkeley et tenter de décrocher un prix parmi les 80.000 $ à la clef.

Pour découvrir les détails du programme, rendez-vous sur le site internet 

Les critères de sélection

Chaque équipe doit compter au moins un étudiant ou un jeune diplômé (moins de 2 ans) de niveau BAC +4/5 minimum. Le projet doit être en phase de création ou de développement et lancé depuis moins de 2 ans.

  1. Potentiel de viabilité économique : à but lucratif ou non, l’organisation doit chercher à être financièrement autonome.
  2. Impact social et/ou environnementalle projet doit répondre à un besoin social et/ou environnemental et viser un impact social et/ou environnemental clair .
  3. Faisabilité : le projet doit avoir de vraies chances d’aboutir.
  4. Ambition de développement : le projet doit avoir un potentiel d’impact et de réplicabilité à grande échelle.

Comment candidater ?

Télécharger avant le 5 décembre 2016 inclus votre dossier de candidature sur la plateforme de la compétition 2017 – https://gsvc2017-emea-french.startupcompete.co/. Le dossier doit contenir :

  • L’Executive Summary (3 pages)
  • La synthèse d’au moins 10 entretiens avec des parties prenantes (bénéficiaires, clients…)
  • L’organisation de votre équipe et les CV des membres
  • Une présentation au format Powerpoint des concepts clés du projet

Lauréats des éditions précédentes

  • Faso Soap : Cette entreprise sociale du Burkina Faso a développé une innovation unique, un savon qui protège des moustiques et du paludisme. Retrouvez toutes les informations sur leur site internet
    • GSVC 2013 – Vainqueur de la finale mondiale et du prix de 25 000$
  • Zephyr & Borée: conjuguer technologies de pointe et énergie éolienne pour concevoir un cargo à voile moderne, à la fois performant et respectueux de l’environnement. Retrouvez toutes les informations sur cette solution de transport écologique en haute mer sur leur site.
    • GSVC 2016 : finaliste francophone participant à la finale mondiale
  • Keri&Care développe un réseau de salon de coiffure d’insertion pour permettre aux femmes immigré d’Afrique Subsaharienne de s’insérer socialement et professionnellement, par la formation et un emploi stable.
    • GSVC 2014 – vainqueur du prix du « Quick Pitch » à la finale mondiale
  • Gold of Bengalrevalorise l’industrie bangladaise de la fibre de jute, 1er pays producteur au monde, en se servant du jute comme d’un nouvel éco-matériaux qui permettra de remplacer la fibre de verre, très polluante, dans de multiples applications industrielles. Plus d’informations ici.
    • GSVC 2015 – finaliste francophone participant à la finale mondiale

Contact

Arthur Maréchaux, Tél. : +33 6 16 63 93 88 – marechaux@essec.edu

global-social-venture-competition

 

Prix de thèse RIODD VIGEO-EIRIS 2017

Le Réseau International de recherche sur les Organisations et le Développement Durable organise le Prix de thèse RIODD VIGEO-EIRIS 2017 pour valoriser les meilleures thèses en sciences sociales en lien avec la responsabilité sociale ou sociétale des organisations et/ou le développement durable.

Comment participer au prix RIODD VIGEO-EIRIS

Les thèses éligibles au prix RIODD VIGEO-EIRIS 2017 doivent avoir été soutenues durant les deux années civiles précédant la date du congrès du RIODD, donc entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016. Les chercheurs ayant candidaté au Prix RIODD VIGEO-EIRIS 2016 et dont la thèse n’a pas été récompensée peuvent soumettre à nouveau un dossier. Toutes les thèses rédigées en français ou en anglais sont éligibles, quels que soient les contextes universitaires, notamment thèses de doctorat en France, PhD anglo-saxons, DBA, etc. En revanche les thèses dites « professionnelles » qui correspondent à des mémoires réalisés dans le cadre de masters ou de mastères ne sont pas éligibles.

Les candidats doivent envoyer un dossier avant le vendredi 27 janvier 2017 à l’adresse suivante : prixthese.rioddVE@gmail.com

Ce dossier (en version électronique) doit comprendre les documents suivants (en français ou en anglais):

  • Un exemplaire de la thèse ;
  • Un résumé de la thèse compris entre 5 et 10 pages ;
  • Les deux pré-rapports autorisant la soutenance ainsi que le rapport de soutenance de la thèse ;
  • Une réponse sur une page à la question suivante : « En quoi votre travail fait-il progresser l’état des connaissances et des pratiques d’organisations concernant la RSE et/ou le DD » ;
  • Un engagement à être présent au 12e congrès du RIODD, qui aura lieu en octobre 2017 à l’Université Paris Dauphine, si le prix est décerné à cette thèse.
  • Un document mentionnant : Nom, prénom, institution de rattachement pendant la thèse, institution de rattachement au moment de la candidature.

Les dossiers seront évalués par le comité scientifique du RIODD. Les critères d’évaluation sont les suivants :

  • L’originalité de la problématique ;
  • L’intégration d’une approche multidisciplinaire (champ des sciences sociales) dans le processus de recherche ;
  • Le caractère innovant de la recherche dans sa dimension théorique ou méthodologique.

Le ou les lauréats recevront un prix d’un montant de 1 500 euros remis par la Présidente du RIODD et le représentant de Vigeo lors du 12 octobre 2017 à l’Université Paris Dauphine. Le RIODD et Vigeo Eiris publieront également l’information sur le lauréat sur leur site respectif et dans la Revue de l’Organisation Responsable.

VIGEO-EIRIS