Archives de catégorie : La recherche et écoles

Femmes et travail : activités, rôles et complémentarité (XIVe-XIXe siècles)

Dans le cadre de la collaboration entre le LabexMed (Aix-Marseille Université) et l’Istituto di Sudi sulle Società del Mediterraneo du CNR de Naples (ISSM-CNR, Italie), douze bourses sont octroyées à des jeunes chercheurs pour participer au 3e Séminaire d’études doctorales organisé du 3 au 7 octobre 2016 à Naples autour du thème :
 
« Femmes et travail : activités, rôles et complémentarité (XIVe-XIXe siècles) »
 
Ouvert aux doctorants et aux jeunes docteurs de toutes disciplines et de toutes nationalités, le séminaire s’articulera autour de trois problématiques principales :
          Retracer les contours de la présence des femmes dans le monde du travail au fil de l’histoire 
          S’interroger sur les lieux et les formes de l’engagement des femmes dans le travail et trouver des nouveaux paramètres de comparaison avec le travail masculin 
          Définir des méthodes et des approches interdisciplinaires pour replacer le travail féminin dans la plus large perspective du travail en Europe et en Méditerrané.
 
Des cours magistraux (en italien, en français, en anglais ou en espagnol) impartis le matin seront accompagnés par les visites de certains archives napolitains. Les après-midis seront consacrés aux ateliers pratiques centrés sur la présentation des travaux des participants (à travers un power point de 20’, voir modalités dans l’appel joint).
 
Les dossiers de candidature (demande d’admission, CV, résumé de la présentation, lettre d’appui d’un référent) doivent être envoyés en pdf et via mail au plus tard le 5 septembre 2016 à l’adresse sepm@issm.cnr.it.
 
Tous les détails sont disponibles dans l’appel à candidature en pièce jointe (version en anglais et en italien).
 
Pour plus de renseignements, contactez M. Alfonso Amatore auprès du Secrétariat de l’Ecole Doctorale (tel. : +39 081 6134086, amatore@issm.cnr.it).

Participez aux Assises 2016 de la santé en Essonne

La Conférence Régionale de la santé et de l’Autonomie et la Conférence de Territoire de l’Essonne, avec l’appui de l’Agence régionale de santé Île-de-France et du Conseil Départemental de l’Essonne, organisent un débat public sur la santé et le territoire : les Assises 2016 de la santé en Essonne.

Les Assises 2016 de la santé en Essonne

Rendez-vous bisannuel majeur, les Assises de la santé réunissent tous les acteurs de la santé du département pour faire un bilan des actions menées sur le territoire et envisager les orientations à mettre en oeuvre.

La journée se divisera en deux temps : les participants se réuniront le matin en séance plénière, et l’après-midi sera dédié à des ateliers autour des thèmes suivants :

  • Les âges de la population ; les populations vulnérables
  • Les expérimentations et les actions territoriales menées ou à imaginer
  • Les évolutions de la démographie médicale et les accompagnements possibles

Ce débat public aura lieu le
Mardi 22 novembre 2016
Au Génopole d’Evry
5, Rue Henri Desbruères
91030 Évry

Le programme complet de la journée sera transmis ultérieurement.

Assises 2016 de la santé en Essonne

Prix d’histoire François Bourdon résultats de la 18e édition

Pour sa 18e édition le Prix d’histoire François Bourdon, dans son titre entier “prix d’histoire de l’Académie François Bourdon-Le Creusot et de la Fondation Arts et Métiers : « François Bourdon, Techniques, entreprises et société industrielle »”, doté d’une somme de 1 500 €, a été attribué à Pierre Judet pour son mémoire inédit de HDR, Faire de l’histoire économique et sociale territorialisée. Apogée et éclatement de la nébuleuse métallurgique alpine (Savoie-Dauphiné, XIXe siècle), Université Lumière Lyon 2.

Cette année, les membres du jury ont également décidé d’attribuer une Mention spéciale à Audrey Millet pour sa thèse, Les dessinateurs de fabrique en France (1750-1860), Université Paris 8 et Université de Neuchâtel. Le jury avait récompensé l’année passée trois candidats.

Les membres du jury se félicitent de la diversité des écrits reçus pour cette 18e édition qui permet au Prix d’histoire François Bourdon de s’ancrer plus fortement encore dans l’ensemble des domaines de l’histoire industrielle et des entreprises et plus généralement de la société industrielle.

Comme le veut le principe du prix, le seizième jury était composé d’industriels et d’universitaires. Participaient à ce jury mesdames Claudine Cartier, Conservateur général honoraire du patrimoine, Anne Dalmasso, professeure d’histoire à l’Université de Grenoble-Alpes ; Dominique Varinois, IA-IPR, rectorat de Bordeaux; Gérard Chrysostome, ingénieur centralien ; Nicolas Coupain, Directeur du patrimoine chez Solvay, Jean-Claude Daumas, professeur émérite à l’Université de Franche-Comté ; François Labadens, ancien secrétaire général d’USINOR ; Philippe Mioche, professeur d’histoire émérite à Aix-Marseille Université ; Pascal Raggi, maitre de conférences en histoire à l’Université de Lorraine ; Serge Wolikow, professeur d’histoire émérite à l’Université de Bourgogne.

Les gagnants du Prix d’histoire François Bourdon

Pierre Judet, Faire de l’histoire économique et sociale territorialisée. Apogée et éclatement de la nébuleuse métallurgique alpine (Savoie-Dauphiné, XIXe siècle), Université Lumière Lyon 2 : Désignée depuis le 19e siècle comme une alternative à la Révolution industrielle anglaise puis au Fordisme, l’approche localisée des faits économiques permet d’enrichir la connaissance des sociétés à l’heure de la globalisation. Le terrain montagnard qui majore l’importance du local offre un bon terrain pour construire une méthode de travail. Etendue de Grenoble-Rives à Annecy, la nébuleuse métallurgique alpine constitue un territoire industriel transfrontalier qui connaît son apogée vers 1850 et qui éclate ensuite en raison des transformations de l’économie globale. Ses composantes connaissent des évolutions diverses en fonction de leur structuration sociale : désindustrialisation sèche (Maurienne), reconversion vers l’entreprise moderne (Forges de Cran), spécialisation agricole (Bauges). Ce travail s’efforce de montrer la cohérence de ce territoire jusque vers 1850 et d’évaluer les capacités de reconversion de ses sous-ensembles par une démarche à plusieurs échelles du local au global.

Audrey MilletLes dessinateurs de fabrique en France (1750-1860), Université Paris 8 et Université de Neuchâtel : La première industrialisation, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, s’est appuyée sur ce que l’historiographie récente appelle « la révolution des consommateurs » : une consommation et une circulation accrue de tous les objets du quotidien, ces « choses banales » (selon le terme de Daniel Roche). La course à la novation pour séduire la clientèle devient un enjeu majeur pour les manufacturiers. Le dessinateur occupe une place essentielle dans cette compétition, puisque la première phase du processus de production, avant celle de la fabrication et de la commercialisation, est celle de la création, du design du produit. À partir d’une base de données de 4 000 dessinateurs, nous avons reconstitué le parcours, la formation en situation ou en apprentissage, le statut dans l’entreprise, le degré des mobilités et des circulations de savoir-faire.

François Bourdon Prix d'histoire François Bourdon

ebs Paris et ECE Paris signent pour un double-diplôme

Lundi 20 juin 2016, Delphine Manceau, Directrice de l’ebs Paris et Christophe Baujault, Directeur à ECE Paris, ont signé un accord de double diplôme « Ingénieur-Manager » sur le Campus Eiffel.
Cet accord permet aux étudiants de valider un profil complet et très recherché aujourd’hui sur le marché en disposant de compétences pluridisciplinaires complétant celles acquises dans leur formation d’origine.

Un double-diplôme Ingénieur-Manager

Les étudiants inscrits dans ce cursus se verront décerner les deux diplômes suivants, niveau bac+5, après avoir satisfait aux exigences des modalités d’évaluation :

    • Diplôme d’ingénieur ECE Paris, habilité par la Commission des Titres de l’Ingénieur.
    • Diplôme ebs Paris Grande Ecole, Grade de Master.

Pour Delphine Manceau « Ce double-diplôme s’inscrit dans une volonté de coopération plus globale entre l’ebs Paris et l’ECE Paris. Pour l’ebs Paris qui forme des innovateurs et des entrepreneurs du monde, qui est très tournée vers le digital et la créativité, apprendre aux étudiants à coopérer avec des ingénieurs et offrir la possibilité d’avoir une double formation ingénieur-manager constituent un atout essentiel sur le marché du travail. »

Pour Christophe Baujault « Ce double-diplôme renforce les liens déjà féconds entre nos deux écoles notamment dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans les projets des étudiants. Il concrétise la vision partagée qu’une formation Ingénieur-Manager est une compétence recherchée et essentielle dans la transformation numérique des entreprises. »

Contenus du double-cursus ebs Paris – ECE Paris

En intégrant ce double-diplôme, les étudiants ingénieurs de l’ECE Paris vont acquérir des compétences en management et sciences de gestion, tout en se spécialisant dans l’une des 7 spécialisations proposées par l’ebs Paris. Quant aux étudiants initialement inscrits à l’ebs Paris, ce double cursus diplômant leur permettra de se spécialiser dans 3 majeures de l’ECE Paris :

  • Finance et ingénierie quantitative
  • Systèmes d’information, big data et sécurité
  • Nouvelles énergies et environnement
    Les étudiants sont sélectionnés sur l’excellence de leur dossier et sur la pertinence de leur projet professionnel. Au total, ce cursus double diplôme ECE Paris-ebs Paris s’effectuera en 6 ans pour un élève ayant intégré l’une des deux écoles après le bac.

ebs Paris ECE Paris

Maintien des droits des étudiants boursiers

Philippe Adnot (Non-inscrits – Aube), rapporteur spécial de la mission « Recherche et enseignement supérieur », a présenté à la commission des finances, réunie le 29 juin 2016, les conclusions de son rapport portant sur le contrôle des conditions de maintien des droits des étudiants boursiers.

Garantir les droits des étudiants boursiers

Garant de l’accès du plus grand nombre à l’enseignement supérieur, les aides sociales directes, et en premier lieu les bourses sur critères sociaux, bénéficient actuellement à plus du tiers des étudiants inscrits dans des formations y ouvrant droit et représentent une dépense de plus de deux milliards d’euros par an pour l’État.

En contrepartie, les étudiants doivent respecter plusieurs conditions de maintien de leurs droits sous peine de voir leur bourse suspendue, et plus particulièrement répondre à l’exigence d’assiduité.

Alors que les statistiques du ministère de l’enseignement supérieur évaluent à seulement 3 % le nombre de boursiers non assidus, il apparaît qu’en réalité, le contrôle de l’assiduité aux cours et de présence aux examens est réalisé de façon très variable et ne permet de garantir ni une égalité de traitement entre les étudiants concernés ni l’attestation du « service fait ».

Ainsi, dans les universités, l’assiduité aux cours est contrôlée de façon très aléatoire, tandis que, pour les classes préparatoires aux grandes écoles ou les sections de technicien supérieur, la présence des élèves est vérifiée à chaque heure. Pour la présence aux examens, l’émargement à un seul examen peut parfois suffire à justifier le versement de 10 mois de bourse, y compris lorsque l’étudiant rend une « copie blanche ».

Les « copies blanches »

Le phénomène des « copies blanches », qui dépassent le cas des seuls boursiers, est loin d’être anecdotique et peut parfois représenter de 30 % à 50 % des copies rendues lors d’un examen. Par ailleurs, la suspension des bourses intervient généralement bien trop tard, souvent plusieurs mois après le début de l’année universitaire.

Enfin, la procédure de gestion des bourses, longue et segmentée, repose sur de multiples acteurs, ce qui crée dilution des responsabilités et lenteur de mise en œuvre des décisions.

Compte tenu de l’ensemble de ces constats, le rapporteur spécial propose 12 recommandations tendant à :

  • garantir une plus grande équité entre les étudiants et attester du « service fait », avec en particulier des préconisations pour développer un véritable contrôle de l’obligation d’assiduité dans les universités, voire pour lui associer une obligation de résultat qui pourrait même, dans certains cas, lui être substituée ;
  • raccourcir les délais de la procédure actuelle et suspendre au plus vite les bourses d’étudiants non assidus, en rendant effectif le contrôle de l’inscription pédagogique des boursiers dans les trois premiers mois de l’année universitaire et en étudiant la possibilité de transférer des rectorats vers les CROUS la gestion des bourses sur critères sociaux ;
  • inciter les différents acteurs (établissements d’enseignement supérieur et CROUS en particulier) au développement du contrôle d’assiduité, en en faisant notamment un réel critère d’évaluation de leur performance ;
  • mettre un terme aux abus prolongés, par exemple en interdisant l’attribution d’une nouvelle bourse à l’étudiant non assidu qui ferait l’objet d’un ordre de reversement et n’aurait pas remboursé les sommes indûment versées ;
  • – éviter les étudiants inscrits par défaut et « décrocheurs » dans certaines formations, en faisant de l’orientation des étudiants un axe réellement prioritaire de l’action du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Lien vers les recommandations du rapporteur spécial sur le maintien des droits des étudiants boursiers : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/finances/Controle/Liste_des_recommandations.pdf 

Lien vers le rapport d’information : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/finances/Controle/RI_Version_provisoire_-_Controle_conditions_maintien_boursiersdoc.pdf

Lien vers la communication du rapporteur spécial en commission : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/finances/Controle/Communication_commission_controle_boursiers.pdf

Senat droits des étudiants boursiers

Audition de Thierry Mandon au Sénat

Mercredi 29 juin 2016, à partir de 9h30, la Commission de la Culture, de l’éducation et de la communication du Sénat auditionne, en salle Médicis, Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la préparation de la rentrée universitaire et sur le financement de la recherche.

Pour voir Thierry Mandon

Cette audition est ouverte à la presse, elle sera d’ailleurs diffusée en direct sur le site du Sénat puis disponible en VàD

ministere_enseignement_recherche Thierry Mandon

Les territoires de la Seconde Révolution industrielle du XXe au XXIe siècle

Appel à communication
Usines en bord de Seine

Colloque historique international

Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande & GrHis EA3831
Duclair (Seine-Maritime), les 16 et 17 novembre 2017

La basse vallée de la Seine, comme bien d’autres espaces similaires, en France ou dans le reste du monde, est marquée à partir de la Première Guerre mondiale par une vague d’industrialisation d’un nouveau type : le « tournant taylorien » (Patrick Fridenson), issu de la généralisation des méthodes de travail à la chaîne théorisées par l’ingénieur américain Frederick Taylor avant la guerre, bouleverse les systèmes productifs à plusieurs échelles, jetant les bases de la « Seconde Révolution industrielle ».

L’histoire de cette mutation, relativement moins connue que la Première Révolution industrielle du XIXe siècle, est au centre des questions que ce colloque vise à explorer : quel rôle joue le contexte exceptionnel de la Première Guerre mondiale dans la poussée industrielle qui marque en profondeur la période ? Dans quelle mesure la guerre renouvelle-t-elle « les logiques de l’entreprise » (Aimée Moutet), non seulement du point de vue de la rationalisation de son système technique, mais également de ses relations sociales de travail ou encore de ses rapports à l’État et au marché ? Comment, surtout, la Seconde Révolution industrielle, plus encore que la première, modifie l’organisation du territoire, c’est-à-dire de l’espace vécu, en faisant évoluer les jeux d’échelles du local au national et du national au global ? Le tournant « taylorien » ne cache-t-il pas un autre tournant, de plus grande portée encore, celui de la « mondialisation » des hommes, des capitaux et des informations ?

Autant de questions qui n’appartiennent pas qu’au passé mais conduisent jusqu’à nos jours. L’histoire de la Seconde Révolution industrielle, de son projet de société, de son modèle économique et des modalités de son rapport au territoire, éclaire bien entendu tout le reste du XXe siècle, de la crise de 1929 à la croissance des Trente Glorieuses. Mais elle donne aussi tout son sens à la désindustrialisation qui frappe de plein fouet depuis les années 1970 les territoires usiniers et les sociétés ouvrières locales qui en vivaient.

Les propositions de contribution s’efforceront de prendre en compte certains aspects de ce questionnement, sur la base de la bibliographie existante et de sources originales, en particulier d’archives primaires et/ou publiées. L’approche pourra aussi bien être historique que patrimoniale.

Modalités pratiques de l’appel à communication

Comité de pilotage du colloque

François Bost, Olivier Feiertag, Patrick Fridenson, Florence Hachez-Leroy, Isabelle Lespinet-Moret, Gaëlle Le Floch, Marine Simon et Laurent Warlouzet.

Langues de travail : Français et Anglais

Les projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une quinzaine de lignes, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 15 septembre 2016 à : Marine Simon (marine.simon@pnr-seine-normande.com).

Le résultat de l’évaluation des propositions de contribution par le comité d’organisation sera connu le 30 octobre 2016.

Les contributeurs retenus s’engagent à fournir avant le 15 septembre 2017 un résumé de leur intervention d’un volume d’environ 5 000 signes, espaces compris.

Les organisateurs du colloque prendront en charge le financement des déplacements à Duclair et l’hébergement des contributeurs pendant la durée du colloque.

parc naturel

Contrôle d’assiduité des étudiants boursiers

Monsieur Philippe Adnot présentera les conclusions de son rapport sur le contrôle des conditions de maintien des droits des étudiants boursiers lors d’une conférence de presse organisée au Sénat le mercredi 29 juin 2016.

Philippe Adnot étudiants boursiers

Les étudiants boursiers sous surveillance d’assiduité

Essentielles pour garantir l’égal accès à l’enseignement supérieur, les bourses sur critères sociaux constituent le cœur du dispositif des aides sociales accordées à près du tiers des étudiants et représentent désormais un effort budgétaire de près de deux milliards d’euros. En contrepartie de cette aide accordée par l’État, les étudiants boursiers doivent respecter des conditions pour le maintien de leur bourse, parmi lesquelles l’assiduité aux cours et la présence aux examens qui, sans constituer un gage de réussite, tendent à y contribuer.

En se penchant sur le contrôle d’assiduité et ses conséquences sur l’attribution des bourses, Philippe Adnot, rapporteur spécial de la mission « Recherche et enseignement supérieur » s’intéresse à l’efficacité et à la qualité de cette dépense publique. Il s’agit ainsi non pas de rechercher une source d’économies pour l’État mais bien de s’assurer qu’elle profite effectivement aux étudiants qui suivent les enseignements pour lesquels ils se sont inscrits.

La qualité des contrôle en question

Le rapport s’interroge principalement sur la qualité du contrôle d’assiduité réalisé et l’efficience de la procédure mise en œuvre en cas de suspension de la bourse et d’émission d’un ordre de reversement des sommes indûment perçues. Il propose plusieurs pistes de réforme tendant en particulier à garantir une plus grande égalité de traitement des boursiers.

Sénat étudiants boursiers

Programme du Retail Tour du 19e colloque Etienne Thil

Le mercredi 12 octobre 2016, dans le cadre du 19e colloque Etienne Thil, un Retail Tour est organisé. 25 places sont disponibles.

Programme prévisionnel du Retail Tour

Les inscription sont faites par ordre d’arrivée sur le site ethil.org, onglet inscription, module retail tour. Un tarif unique de 120€, comprenant le transport, le déjeuner et l’entrée au salon Conext sur Lille est proposée.

9H30 Accueil gare Lille Europe / Bus
10-12€H La Redoute
Présentation de la stratégie de repositionnement par un responsable marketing
Visite commentée du nouvel entrepôt qui sera inauguré cet été.
Questions/réponses pour boucler la visite
12H30-13H45 Pause déjeuner à Blanchemaille by Euratechnologies
Rencontre avec des start-up présentes dans l’incubateur (possibilité de déposer les bagages de ceux qui logeront à Roubaix)
14-16H Showroomprive.com
Présentation de la stratégie par Irache Martinez (directrice de la marque) et Coline Rivière (Responsable des relations institutionnelles et des partenariats)
Visite de leurs installations de back-office implantées à Roubaix depuis début 2016.
Métro ou Tram 30 mn Roubaix-Lille
16H30-18H30

 

 

Salon Conext – Le salon du commerce connecté
Lille Grand Palais – accueil avec rafraîchissements
Visite New Shopping Experience
Présentation par le PICOM, rencontre avec les start-up innovantes et des distributeurs qui utilisent leurs innovations technologiques.
Visite libre du salon

NB :  Le Retail Tour sera suivi de l’Assemblée Générale de l’Association E.Thil à  19H à Skema (Centre EuraLille)

colloque thil 2016 Retail Tour

Revues de gestion les plus reconnues : La RSG au Top 10 de la FNEGE

Ici et là on évoque le classement des revues gestion spécialisées. Pour donner du grain à moudre sur la question à toutes les personnes qui s’intéressent à la question, voici une étude très complète réalisée à la demande de la FNEGE qui permet notamment de revenir sur un classement des revues de gestion, notamment de notoriété des revues de recherche en gestion.

La RSG classée 4e. Pour ses autres classements voir également la page Indexation de notre site.

top 10 revues management revues de recherche en gestion Revues de gestion

Pour ceux qui souhaite retrouver d’autres sources de réflexion.

L’enquête de la FNEGE sur les revues de gestion

Quel est l’impact de la recherche sur les managers ? Telle était la question que cherchait à éluder l’enquête FNEGE sur l’impact de la recherche en management. Réalisée par Michel KALIKA, Professeur à l’IAE Lyon, BSI, Sébastien LIARTE, Professeur à l’Université de Lorraine et Jean MOSCAROLA, Professeur à l’Université de Savoie.

Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leurs pratiques ? Sont-ils informés sur la recherche en management ? Comment et qu’en pensent-ils ? Les 1557 réponses obtenues sur l’enquête FNEGE, menée en partenariat avec Sphinx Institute, permettent à présent d’appréhender la manière dont l’impact de la recherche est perçu par les managers.

Classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues

On sein de cette étude, on retrouve le classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues.
Peu de managers sont réellement informés sur la création de nouvelles connaissances en gestion / management, notamment les « Jeunes cadres » ayant un rôle opérationnel. Les mieux informés se trouvent parmi les « Dirigeants Consultants » et « Spécialistes fonctionnels ». Cependant, la moitié des répondants considère que la recherche en management peut leur être utile. A peine un tiers pour ceux qui ne sont pas informés ! La recherche est d’autant mieux connue et appréciée que les managers sont âgés et dans des positions de direction. Les dirigeants sont considérés par les praticiens comme des producteurs de connaissance pouvant rivaliser avec les chercheurs. Il apparaît ainsi nécessaire d’inciter la communauté des chercheurs à plus communiquer les résultats des recherches aux praticiens et pour cela de développer des outils d’évaluation de l’impact managérial des publications venant compléter leur évaluation académique.
Etude FNEGE 2016 “L’impact de la recherche en management”

 

Prix ADDES pour récompenser Thèses et Masters

ADDES (l’Association pour le Développement des Données sur L’Économie Sociale) à l’occasion de son 27e colloque le 26 janvier 2017 à Paris, et afin de favoriser le développement de la recherche sur L’Économie sociale et solidaire,  a décidé de remettre cette année :

  • un prix de thèse de 3 000 €
  • ainsi qu’un prix de mémoire d’une valeur de 1 500 €

Pour participer au prix ADDES

Pour participer à ce prix, les candidats devront faire parvenir leurs travaux dans toutes les disciplines, soutenus en 2015 ou en 2016 et non publiés à ce jour (thèses, M2, mémoires), sous un format électronique, à l’attention de Madame Véronique Larosée : addes@coopanet.com

Les informations complémentaires sont également disponibles sur le site de l’ADDES : www.addes.asso.fr

La date de limite de réception des travaux est fixée au 1er octobre 2016.

ADDES

L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche Édition 2016

La 9e édition de L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d’enseignement supérieur et de recherche, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international..

L’Enseignement supérieur et de la Recherche en France en tableaux

Pour cette année 2016, l’E.E.S.R. s’est enrichi de nouvelles contributions et propose, dans sa version numérique, de nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs, comme par exemple la description détaillée des principales sources mobilisées et de leur mode d’élaboration.

Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.

ministere_enseignement_recherche Enseignement supérieur et de la Recherche en France

Accueil des étudiants internationaux : colloque annuel de Campus France

Un accueil des étudiants internationaux de qualité en France est la mission prioritaire de Campus France. Pour cette raison l’établissement public Campus France organise le mardi 7 juin 2016 une journée consacrée à cette thématique.

Les étudiants internationaux au cœur de la croissance française

Cette manifestation permettra de revenir, entre autre, sur la nouvelle législation, de présenter des dispositifs mis en place et des expériences menées par des collectivités territoriales, des universités ou associations étudiantes.

Plus précisément les tables rondes débattront de :

  • La nouvelle législation en faveur des étudiants étrangers (cf. LOI n°2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France) ;
  • La promotion par Campus France des opérations de parrainage menées par des associations (ex : IXESN France et eREIMSmus…). Le parrainage permet aux étudiants étrangers de s’intégrer plus facilement grâce à l’accueil par des étudiants français ou étrangers déjà installés en France ;
  • La coordination des acteurs locaux pour la qualité de l’accueil (quelles sont les clefs de l’attractivité territoriale et un exemple d’une stratégie collective) ;
  • La dimension interculturelle de l’accueil de l’étudiant (le choc culturel et la communication interculturelle) ;
  • L’accueil du doctorant.

150 représentants des établissements d’enseignement supérieur et des COMUE de toute la France, essentiellement des responsables des relations internationales, sont attendus pour ce rendez-vous Campus France.

Pour rappel : la France a accueilli en 2014-2015 près de 300 000 étudiants étrangers et est le 3e pays d’accueil des étudiants internationaux.

Mardi 7 juin 2016
Alliance Française
101, boulevard Raspail 75007Campus France étudiants internationaux

Innovatives SHS 2017 : message du CNRS

L’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS a invité, le 6 avril dernier, toute la communauté des SHS à répondre à l’appel à projet pour participer à la troisième édition du salon Innovatives SHS 2017. La clôture de cet appel est prévue pour le 24 juin 2016, notamment pour vous permettre de compléter le questionnaire d’enquête.

La valorisation des SHS pendant Innovatives SHS 2017

L’appel pour Innovatives SHS 2017 doit permettre de témoigner de l’extrême diversité des savoir-faire des unités SHS en matière de valorisation : outils logiciels ou multimédia, innovation de transfert, de rupture ou d’usage, de connaissances… Il s’adresse à toutes les équipes de recherches en SHS : UMR, USR, UMIFRE, MSH, Equipe d’accueil, Lab-com, start up, etc.

Après deux éditions organisées à Paris en 2013 et 2015, la régionalisation de l’événement a été décidée en réponse à la volonté de mettre en exergue la capacité de tous les pôles qui structurent aujourd’hui la recherche, à recevoir un événement scientifique de portée nationale et internationale. C’est dans ce contexte que Marseille, capitale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en partenariat avec Aix-Marseille Université (AMU), accueillera ce nouvel opus.

Enrichi à chaque fois par de nouvelles thématiques, le salon 2017 accueillera cette fois-ci les équipes SHS de l’INSERM et de l’IRD avec un focus – non exclusif – sur le thème de la Santé. Le salon bénéficiera, entre autre, du soutien du Consortium de Valorisation Thématique Athéna (CVT) et de l’Alliance Athéna.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir continuer de relayer auprès de vos équipes, la diffusion de l’appel à candidature téléchargeable à l’adresse suivante : https://enquete.cnrs-dir.fr/index.php/731494/lang-fr.

Les propositions de candidature doivent être transmises jusqu’au 24 juin 2016.

Message du cnrs

Innovatives SHS 2017