Archives de catégorie : La recherche et écoles

Genèse des futurs économiques, appel à papier

La Genèse des futurs économiques est le nom d’un appel à article qui nous parvient de la part de la rédaction de la Revue Française de Socio-Économie.

Genèse des futurs économiques en question

La maîtrise du temps, autant que son accélération, figure parmi les caractéristiques de la modernité. Elle renvoie au processus de rationalisation des activités humaines, bien connu des sociologues, notamment depuis les travaux de Max Weber. Agir rationnellement dans le présent, c’est élargir le contour des temporalités de l’action et anticiper les conséquences possibles de ses actes dans différentes représentations de l’avenir. Cette volonté de maîtrise et de contrôle contribue à désacraliser le futur. Désormais, et même si bien sûr les deux cohabitent, les prédictions eschatologiques se trouvent en effet largement contestées et noyées par et dans les prévisions scientifiques, raisonnées et calculées, qui alimentent un marché du futur. Alors que les premières acceptent un découplage net entre présent et avenir, les secondes reposent justement sinon sur une linéarité du temps du moins sur un couplage logique entre plusieurs séquences temporelles.

Si une majorité des sciences humaines et sociales manipule ce lien entre passé-présent-futur avec une certaine prudence, le plus souvent soucieuse d’en rester à l’étude objective des faits observables, d’autres parmi elles ont à l’inverse valorisé cette capacité de prévision. Le premier axe de notre appel à articles porte précisément sur une approche critique des liens entre l’une de ces sciences, l’économie mainstream, et la prévision. Quelles places l’anticipation et la fabrique des avenirs économiques occupent-elles, non seulement dans l’animation de la discipline elle-même mais aussi dans les rapports que cette dernière établit avec son environnement ? Que peut-on dire de l’évolution des métrologies utilisées pour anticiper ces futurs au cours de l’histoire de la science économique ?

Parce qu’elle ne peut être bornée à ce seul périmètre disciplinaire, la genèse des futurs économiques sera également, dans un deuxième axe, considérée dans un cadre pratique, celui de l’activité économique. L’entrepreneur, le spécialiste du marketing, le citoyen, le commerçant ou encore et par exemple l’expert financier sont en effet eux-aussi amenés à élaborer des représentations de cet avenir. Il s’agit dès lors d’interroger ici la pluralité des configurations d’acteurs et d’outils susceptibles de se livrer à un tel travail – quelles que soient l’échelle de production (de la plus locale à la plus globale) et les valeurs ou ambitions qui prévalent.

Enfin, le troisième axe de l’appel est relatif à la diffusion des représentations du futur et de leur réception-acceptation par les publics. Comment et par qui sont mises en circulation et en marché (donc en concurrence) les traductions de ces avenirs ? Parmi ces traductions, lesquelles font autorité auprès des instances politiques et médiatiques ? Sur un tel marché du futur, comment expliquer la performativité de certains discours ou représentations ? Comment comprendre, historiquement, les processus de ratification politiques et sociaux dont profitent des avenirs économiques plutôt que d’autres ?

Sont donc attendus dans cet appel, des articles issus de l’ensemble des sciences sociales qui décriront et interrogeront les dispositifs de fabrique des futurs économiques.

Date limite des envois : 16 décembre 2016

Les articles d’une longueur maximale de 60 000 signes (espaces et notes de bas de page compris) doivent parvenir par voie électronique à : rf-socioeconomie@univ-lille1.fr. Ils doivent impérativement être présentés selon les normes éditoriales de la revue

(cf. consignes aux auteurs : http://rfse.univ-lille1.fr/spip.php?article9).

Secrétaire de rédaction de la Revue Française de Socio-Économie,

Frédéric Chavy – Clersé,
Faculté des sciences économiques et sociales de l’Université des sciences et technologies de Lille
bureau 205 bâtiment SH2
59 655 Villeneuve d’Ascq Cedex – France
rf-socioeconomie@univ-lille1.fr

Classement des revues de recherche en gestion

Ici et là on évoque le classement des revues de recherche en gestion. Pour donner du grain à moudre sur la question à toutes les personnes qui s’intéressent à la question, voici une étude très complète réalisée à la demande de la FNEGE qui permet notamment de revenir sur un classement des revues de gestion, notamment de notoriété des revues de recherche en gestion.

L’enquête de la FNEGE

Quel est l’impact de la recherche sur les managers ? Telle était la question que cherchait à éluder l’enquête FNEGE sur l’impact de la recherche en management. Réalisée par Michel KALIKA, Professeur à l’IAE Lyon, BSI, Sébastien LIARTE, Professeur à l’Université de Lorraine et Jean MOSCAROLA, Professeur à l’Université de Savoie.

Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leurs pratiques ? Sont-ils informés sur la recherche en management ? Comment et qu’en pensent-ils ? Les 1557 réponses obtenues sur l’enquête FNEGE, menée en partenariat avec Sphinx Institute, permettent à présent d’appréhender la manière dont l’impact de la recherche est perçu par les managers.

Classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues

On sein de cette étude, on retrouve le classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues.
Peu de managers sont réellement informés sur la création de nouvelles connaissances en gestion / management, notamment les « Jeunes cadres » ayant un rôle opérationnel. Les mieux informés se trouvent parmi les « Dirigeants Consultants » et « Spécialistes fonctionnels ». Cependant, la moitié des répondants considère que la recherche en management peut leur être utile. A peine un tiers pour ceux qui ne sont pas informés ! La recherche est d’autant mieux connue et appréciée que les managers sont âgés et dans des positions de direction. Les dirigeants sont considérés par les praticiens comme des producteurs de connaissance pouvant rivaliser avec les chercheurs. Il apparaît ainsi nécessaire d’inciter la communauté des chercheurs à plus communiquer les résultats des recherches aux praticiens et pour cela de développer des outils d’évaluation de l’impact managérial des publications venant compléter leur évaluation académique.
Etude FNEGE 2016 “L’impact de la recherche en management”

top 10 revues management revues de recherche en gestion

Pour ceux qui souhaite retrouver d’autres sources de réflexion.

Etude « Technologies clés 2020, préparer l’Industrie du futur »

A l’occasion du point d’étape sur la Nouvelle France Industrielle organisé le 23 mai 2016, Philippe Varin a remis l’étude « Technologies clés 2020, préparer l’Industrie du futur » à Emmanuel Macron, Ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique.

Technologies clés 2020 pour anticiper demain

Cette étude identifie 47 technologies stratégiques pour la compétitivité et l’attractivité de la France dans les 5 à 10 années à venir, ainsi que les opportunités à saisir pour conquérir de nouveaux marchés.

Ces technologies clés trouvent leurs applications dans les domaines de l’alimentation, de l’environnement, de l’habitat, de la sécurité, de la santé et du bien-être, de la mobilité, de l’énergie, du numérique, ou encore des loisirs et de la culture. L’étude a été pensée comme un outil au service des industriels et des entreprises de services à forte valeur ajoutée en France, et ouvre ainsi les portes de l’Industrie du futur : elle propose une vision stratégique de l’orientation à moyen terme des marchés mondiaux, notamment grâce aux monographies par domaines d’application, et un regard opérationnel sur les technologies à industrialiser pour conquérir ces marchés, au travers de fiches de technologies.

À chacun de ses niveaux de lecture, l’étude Technologies clés 2020 constitue donc un véritable guide opérationnel pour les solutions de la Nouvelle France Industrielle, en leur donnant des orientations de développement. La Direction générale des entreprises (DGE) réalise tous les 5 ans cette étude de prospective technologique visant à accompagner les choix des entreprises, notamment les PME et les ETI. La DGE a confié le pilotage stratégique de cette cinquième édition, qui a mobilisé plus de 200 experts entre l’automne 2014 et début 2016, à Philippe Varin, président du Cercle de l’Industrie. –

Consulter l’étude : www.entreprises.gouv.fr/TC2020

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Le TANu, premier Test d’Agilité Numérique, arrive à l’ISCOM PARIS

L’agence web Immersive Lab, conceptrice du TANu, premier test d’agilité numérique et l’ISCOM PARIS, école supérieure de communication et publicité, viennent de conclure un accord de partenariat : des étudiants en BAC + 5 s’apprêtent à évaluer leur culture numérique grâce à ce « TOEIC du numérique ». Le milieu de l’enseignement supérieur est, avec les entreprises et les organismes de formation professionnelle, une cible stratégique de développement pour le TANu.

Le TANu

Lancé fin 2015, le TANu est un test en ligne de 30 minutes qui permet d’évaluer – selon un même référentiel – les connaissances numériques d’un collaborateur ou d’un candidat potentiel en informatique, internet, réseaux sociaux, technologie et économie numérique.*

Il tire son idée d’un constat simple : l’humain est au cœur de la transformation numérique des entreprises. Celle-ci réside dans leur capacité à intégrer le numérique dans toutes les composantes de leur activité : à l’externe (dans la relation client, la communication, la vente, etc.) mais aussi et avant tout à l’interne : travailler sur la culture numérique de ses salariés devient ainsi un enjeu majeur.

Le test peut être utilisé par les services des ressources humaines lors d’un processus de recrutement : il permet de s’assurer qu’un candidat possède une culture numérique suffisante pour faire face aux enjeux de l’organisation. Il permet aussi détecter les besoins en formation de collaborateurs et/ou futurs collaborateurs et d’y apporter une réponse adaptée. Enfin, le test est l’occasion de détecter au sein des équipes les profils agiles, susceptibles d’aider leurs collègues, ou de porter des projets internes de transformation numérique.

Parallèlement au monde de l’entreprise, Immersive Lab souhaite conclure des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de formation continue pour faire du TANu le test d’évaluation de référence dans le domaine de la culture numérique, tout comme le TOEIC l’est devenu pour la pratique de l’anglais.

L’ISCOM PARIS est ainsi la première école à proposer le test : 74 étudiants Bac + 5 du programme en alternance Communication et Création Numérique ** s’apprêtent à passer le TANu dans les prochains jours.

Selon David Castéra, Fondateur d’Immersive Lab : « La transformation numérique des entreprises passe par la sensibilisation et la formation aujourd’hui de ceux qui seront les collaborateurs de demain. Il est essentiel de donner aux étudiants une vision des enjeux qui se cachent derrière chaque innovation. Par ailleurs, le TANu peut aussi être un facteur de différenciation à l’embauche : certains candidats voudront valoriser leur appétence au numérique et démontrer leurs capacités aux employeurs en publiant leur score TANu sur leur CV ou leur profil Linkedin ».

Pour Sylvie Gillibert, Directrice des Programmes de l’ISCOM PARIS : « Ce test s’intègre parfaitement dans nos pédagogies innovantes inspirées du Design Thinking, favorisant l’expérience et l’échange plutôt que l’unique transmission de connaissances. Il permet par ailleurs aux étudiants de les rendre acteurs de leur formation : il peut leur faire prendre conscience du chemin parcouru, de celui qui reste encore à parcourir, ainsi que de la nécessité permanente d’être en veille. Pour l’ISCOM il est également la preuve que nous sommes à l’écoute de l’environnement et de ses constantes évolutions, afin d’adapter nos programmes avec toute la flexibilité requise. Ceci est d’autant plus vrai en 5ème année Communication et création numérique, une formation qui a pour ambition d’ouvrir l’esprit sur un monde en mutation profonde et qui appréhende le numérique comme une réelle opportunité : créative et de communication, mais aussi pour repenser la place de l’humain ».

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Journée franco-nordique pour la Recherche et le Design

27 mai 2016 – 2nde édition du « Campus France Nordic Day ». Organisée par Campus France, les Instituts français et Ambassades de France au Danemark, en Finlande, Norvège et Suède, cette journée franco-nordique sera consacrée à la Recherche et au Design. Elle aura lieu à l’ENSCI – les Ateliers (48 Rue Saint-Sabin, 75011 Paris).

Journée franco-nordique pour favoriser le réseau

Cette manifestation franco-nordique a pour objectif de soutenir l’internationalisation des établissements français et de favoriser la création de nouveaux réseaux et/ou projets collaboratifs dans le domaine du design mais aussi de faire bénéficier la recherche française de l’expertise nordique dans ce secteur en pleine expansion. Elle prendra la forme d’une rencontre partenariale sur la thématique « recherche et design ».

Dans le domaine du Design, la France est reconnue au niveau mondial. Elle propose des formations variées et uniques qui peuvent être suivies dans de nombreux établissements de l’enseignement supérieur travaillant étroitement avec des laboratoires de Recherche & développement et 6 pôles de compétitivité (Cap Digital, Végépolys…). Notre pays compte 40 000 designers professionnels et accueille dans cette discipline 11 000 étudiants étrangers. Le chiffre d’affaire de ce secteur est estimé à 5 Md€ en 2013, d’après Laurent Dutheil, DG du Lieu de Design.

Selon le rapport du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche « Design et métiers d’arts », publié en 2015, le design et les métiers d’art font partie des « industries créatives » selon la terminologie européenne qui représentent aujourd’hui près de 2,6 % du PIB européen et ont un taux de croissance supérieur à la moyenne européenne.

Le design est une activité créatrice dont le but est de présenter les multiples facettes de la qualité des objets, des procédés, des services et des systèmes.

A la croisée des chemins entre création artistique et création industrielle, le design est par essence pluridisciplinaire et facteur d’innovation. C’est pourquoi, cette journée est destinée aux établissements de tous horizons disciplinaires proposant des formations de 3e cycle en design : Post-Masters/Mastères spécialisés (3e cycles et Doctorats en écoles d’art, architecture, universités, écoles d’ingénieurs).

Neuf établissements nordiques et treize établissements français (Écoles d’art, de design, d’ingénieurs, et universités) participeront aux échanges et présenteront leurs projets de recherche et leurs souhaits de partenariats. L’après-midi sera dédié aux rendez-vous bilatéraux pour concrétiser ces échanges. Une visite de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) est proposée la veille aux établissements nordiques. Les industriels sont également invités à cette journée pour leur volet « développement et création industrielle » et l’APCI, l’Agence pour la promotion de la création industrielle, est associée à l’événement.

capus france nordic day franco-nordique

Quel renouveau dans l’histoire de la consommation ?

histoire de la consommation

Table ronde : L’empire des biens.

Le 16 juin de 16h30 à 19h au CSO, 19 rue Amélie 75007

  • Le Centre d’histoire du XIXe siècle (Université Paris 1 – Paris IV) et le Centre de sociologie des organisations sont heureux de vous inviter à une table ronde :
    L’empire des biens. Quel renouveau dans l’histoire de la consommation ? 

Frank Trentmann (historien, Birkbeck College, London) présentera son ouvrage :
Empire of Things. How We Became a World of Consumers, from the Fifteenth Century to the Twenty-Firstaux éditions Penguin.

Trois chercheurs en proposeront une lecture personnelle:
Manuel Charpy (historien, IRHIS, Université Lille 3) ; Sophie Dubuisson-Quellier (sociologue, CSO, CNRS/Sciences Po) ;
Gilles Guiheux (sociologue, CESSMA, Université Paris Diderot).

La table ronde – qui sera suivie d’un débat avec la salle – aura lieu en anglais et en français.

Informations pratiques
Le débat se tiendra le jeudi 16 juin 2016 de 16h30 à 19h au Centre de sociologie des organisations, 14 rue Amélie 75007 Paris 

Renseignements
Marie-Emmanuelle Chessel (marieemmanuelle.chessel@sciencespo.fr) ou
Fabrice Bensimon (fbensimon@free.fr)

Pour des raisons de sécurité, l’inscription est obligatoire : accueil@cso.cnrs.fr 

tomatoes consommation

Colloque : Moralité et immoralité des revenus

Moralité et immoralité des revenus

23e  colloque du Centre d’éthique économique

Aix-en-Provence 23 & 24 juin 2016

Le colloque se déroulera dans la Salle des Actes de
la Faculté de Droit et de Science Politique
(3, Avenue Robert Schuman – 13628 Aix-en-Provence Cedex 1)

Jeudi  23 juin 2016

Séance d’ouverture

 9 h 30         Accueil café

10 h 00        Accueil des participants et ouverture du colloque, par le Pr. Philippe BONFILS, Doyen de la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille.

10 h15         Présentation du colloque, par Gil CHARBONNIER, Maître de conférences à la Faculté de Droit et de Science Politique, Directeur du Centre d’éthique économique, Directeur du Magistère JCO (Journalisme et Communication des Organisations), AMU.

10 h 45        L’éthique des revenus, entre raison et sentiments, par Serge SCHWEITZER, Économiste, Faculté de Droit et de Science Politique, AMU, ICES.

11 h 45        Discussion

12 h 15        Pause déjeuner

Le regard des économistes

Président de séance : Dominique AUGEY
Professeur de Science économique à la Faculté de Droit et de Science Politique, AMU

14 h 00        L’analyse du salaire (théories du salaire versus justice distributive), par François FACCHINI, Professeur à l’Université de Paris-Sud.

14 h 30        L’analyse du profit (théories du profit versus exploitation), par Jean-Yves NAUDET, Professeur émérite, Faculté de Droit et de Science Politique, AMU. Ancien directeur du Centre d’éthique économique.

15  h 00       L’analyse de la rente (théories de  la rente versus revenu sans effort productif) par Pierre GARELLO, Professeur à la Faculté d’économie et de gestion, AMU.

15 h 30        L’analyse du taux d’intérêt (théorie du taux d’intérêt versus stérilité de l’argent), par Guido HÜLSMANN, Professeur à l’Université d’Angers.

16 h 00       Discussion

16 h 30       Pause café

Table-ronde : Faut-il interdire la spéculation ?

Animée par Jean-Yves NAUDET
Professeur émérite de la Faculté de Droit et de Science Politique (AMU)

17 H 00        Participants : Pierre de LAUZUN, (Délégué général de l’Association Française des Marchés Financiers), Doyen Jean-Pierre CENTI (Professeur émérite, FEG, AMU), Julien COUARD (Maître de conférences à l’Université de Toulon).

La table ronde sera suivie d’une discussion.

19 h 00        Cocktail, offert à tous les participants, dans le Patio de l’Université.

Vendredi 24 juin 2016

9 h 30          Accueil Café.

Le regard des juristes
Président de séance : Hervé ISAR

Vice-Président de l’Université d’Aix-Marseille, Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille

10 h 00        Moralité et immoralité des revenus au regard de la philosophie du droit et du droit des obligations par Frédéric ROUVIERE, Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique, Laboratoire de théorie du Droit.

10 h 30        Le SMIC et ses enjeux politico-juridiques internes et internationaux, par Alexis BUGADA, Professeur  à la Faculté de Droit et de Science Politique, Directeur du Centre de Droit social, AMU.

11 h 00        Associer le salarié pour le rémunérer ? par Jean-Philippe LIEUTIER, Maître de conférences à  l’Université de Rouen.

11 h 30        Discussion.

12 h 15        Pause déjeuner

Le regard des littéraires,
Président de séance : Jean-Philippe AGRESTI
Vice-Président de l’Université d’Aix-Marseille, Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique

14 h 30         Le portrait de la City dans « Londres » de Paul Morand, par Gil CHARBONNIER, Directeur du Centre d’éthique économique et des affaires, FDSP, AMU.

15 h 00         Proust, sociologue de l’argent, par Nicolas MADELENAT di FLORIO, Professeur du secondaire, enseignant et chercheur au Centre d’Éthique économique, AMU.

15 h 30        L’argent, commutateur entre romantisme et socialisme, de Nerval à Houellebecq, par Bruno VIARD, Professeur à la Faculté des Arts, lettres, langues, sciences humaines, d’Aix-Marseille, CIELAM, Aix-Marseille Université

16 h 00        Discussion

16 h 30        Pause café

Séance de conclusion

Président de séance : Gil CHARBONNIER,
Directeur du Centre d’Éthique économique et des affaires, FDSP, AMU

17 h 00         L’inégalité mondiale des revenus et la pauvreté de 1700 à 2030, par Christian MORRISSON, Professeur émérite de l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), ancien Chef de division de l’OCDE, Senior Fellow à la FERDI.

17 h 45        Discussion

18  h 00       Clôture du colloque

RENSEIGNEMENTS  ET  INSCRIPTIONS

Secrétariat du Colloque : Françoise Bensakkoun
Centre d’Éthique économique et des affaires
Faculté de Droit et de Science Politique – AMU
3, avenue Robert-Schuman
13628 AIX-EN-PROVENCE cedex 1
Bureau 310 (3e étage bât Pouillon)
Tél : 04 42 17 28 73

mail : francoise.bensakkoun@univ-amu.fr ou fdsp-centre-ethique@univ-amu.fr

Tarifs

Personnes privées – 30 Є
Représentants des entreprises – 100 Є
Gratuité pour les étudiants
Les  tarifs indiqués comprennent l’inscription au colloque, les diverses pauses café et le cocktail du jeudi soir
Chèques à l’ordre de M. l’Agent Comptable d’Aix-Marseille Université

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Consommer autrement : histoire, sens et logiques pratiques

Consommer autrement est une question d’actualité dans le domaine marchand.  Voici donc un appel à articles pour la revue terrains et travaux sur le thème “Consommer autrement : histoires, sens et logiques pratiques”. N’hésitez pas à le faire circuler, et bien sûr à nous envoyer des propositions d’articles. L’appel court jusqu’en février 2017.

Appel à papier : Consommer autrement

Un certain nombre de pratiques, en expansion aujourd’hui, visent à contourner ou contester les circuits économiques traditionnels pour l’acquisition et l’usage de biens et de services : voyager en covoiturage, se loger chez l’habitant, acheter des objets d’occasion sur Leboncoin.fr, écumer les vide-greniers, traquer les bonnes affaires sur les sites de dons, glaner à la fin des marchés ou récupérer les invendus dans les poubelles, mais aussi consommer équitable ou local, se fournir dans des AMAP, etc. Qu’elles remettent en question la logique maximisatrice du consommateur en promouvant d’autres valeurs éthiques ou écologiques, qu’elles requalifient symboliquement ou distinctivement d’anciennes pratiques (faire du vélo, jardiner) ou qu’elles se situent aux marges des comportements caractéristiques de la société de consommation, ces pratiques ont un statut qui reste encore mal documenté.

Comment rendre compte de ces formes de consommation et comment les interpréter ? Quels en sont les contours au-delà des pratiques les plus médiatisées ? Permettent-elles à des classes populaires fragilisées de repousser le manque et de se réinsérer dans la société de consommation ? Ou correspondent-elles à des formes d’engagement et de positionnement vis-à-vis de la société de consommation de la part de classes moyennes et supérieures à haut niveau de diplôme ? Dans la galaxie des pratiques de consommations alternatives qui connaissent un nouvel essor aujourd’hui, beaucoup combinent des régimes d’engagements utilitaristes – consommer « malin », moins cher, se débrouiller – et des pratiques à coloration plus politique – consommer mieux, moins, avec un impact moindre sur la planète, etc. Cette dimension politique peut être explicite (cas des freegans ou des AMAP par exemple) ou très secondaire (cas de la plupart des sites de consommation collaborative tels que BlablaCar, Airbnb, Drivy…). Elle pose la question plus large du renouveau des formes de questionnement politique des pratiques de consommation, des acteurs qui les portent, et de leurs positionnements par rapport aux traditions et répertoires de mobilisation existants (buycott, boycott, etc.).

Ce dossier vise à réunir des contributions empiriques éclairant les logiques économiques, sociales et politiques des pratiques de consommation alternatives, actuelles et passées. Les contributions attendues, issues d’enquêtes originales en sociologie, anthropologie, histoire ou science politique, pourront inscrire leurs réflexions au sein des quatre axes de questionnements privilégiés suivants :

  • 1/ Histoire des consommations alternatives : acteurs, outils et régulation.
    Encore peu de travaux historiques documentent les formes de consommations alternatives, leur genèse et l’évolution des justifications qui en sont données, de même que le rôle des acteurs qui les portent et les types de régulation qui les encadrent. Quel est le rôle des crises économiques dans les pratiques de débrouille visant à consommer sans dépenser ? Quels ont été les rôles respectifs des médias, des entreprises, des pouvoirs publics et des associations de consommateurs dans la critique de l’hyperconsommation et la valorisation de pratiques alternatives comme le manger bio, le recours aux circuits courts, le commerce éthique, ou la baisse de sa consommation énergétique ? Par quels types d’outils agissent- ils à travers le temps (messages publicitaires, réglementation, labels, presse d’information aux consommateurs…) pour valoriser d’autres modes de consommation et avec quelles conséquences sur les pratiques effectives ? Comment des consommations anciennes sont-elles redécouvertes et retravaillées pour devenir un enjeu éthique ? Comment, en définitive, penser les frontières mouvantes entre consommation ordinaire, consommation alternative et consommation engagée au cours du temps ?
  • 2/ Profils et motivations des consommateurs « alternatifs ».
    Comment qualifier les pratiques de consommation alternative ? Entre les intentions militantes et anticonsuméristes et l’obligation de « faire de nécessité vertu » se dessinent des pratiques multiples, parfois contradictoires, dont on cherchera à analyser les ressorts. Qui sont les usagers de ces autres modes de consommation à côté des circuits de distribution conventionnels ? Ces pratiques revêtent-elles le même sens selon les positions sociales occupées, le genre et l’âge des individus ? Ces pratiques sont-elles des modes de consommation utilitaires et dominés ou à l’inverse, permettent-elles aux consommateurs de relâcher des formes de contraintes sociales ?
  • 3/ Au cœur des pratiques de consommation alternatives : formes des interactions et des échanges.
    On pourra interroger l’apprentissage des rituels qu’implique la socialisation à des formes d’échanges alternatives ou engagées : comment apprend-on à chiner dans un vide-grenier ou à trier les invendus dans les poubelles ? Comment sont-elles mises en place par les acteurs, quelles sont leurs temporalités ? Comment les pratiques “alternatives” s’articulent-elles aux autres formes de consommation plus traditionnelles chez les individus ? Par ailleurs, on pourra se pencher sur les formes et les cycles des interactions qui ont lieu au cours d’échanges en régime de consommation alternative : consommer dans des magasins éthiques, donner ses vieux meubles, louer la maison d’un particulier… quelles sont les valeurs et les références mobilisées par les acteurs pour cadrer leurs interactions ? Comment ces échanges interrogent-ils à nouveaux frais la manière de penser l’échange (non) marchand et les trajectoires des objets (acquisition, circulation, mise au rebut) ?
  • 4/ L’économie des consommations alternatives à l’épreuve du web.
    Le web a donné un nouvel élan à ces pratiques anciennes, en les transformant probablement au passage. Alors que les plateformes de consommation collaborative ou partagée se multiplient et que les sites de dons entre particuliers ou d’achat d’occasion sur internet fonctionnent à plein régime, quels sont les acteurs et les trajectoires économiques des intermédiaires de la consommation alternative ? Comment le web a-t-il produit de nouvelles opportunités et changé le paysage de ces consommations ? Dans cette perspective, on pourra aussi interroger le rôle des réseaux sociaux dans les appels aux boycotts et la conscientisation des consommateurs.

Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris) ou les notes critiques, de 30 000 signes maximum, accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais), devront parvenir sous forme électronique aux coordinateurs du numéro, avant le 6 février 2017 aux adresses suivantes :

La revue accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui

doivent être envoyés à Carine Ollivier, carine.ollivier@univ-rennes2.fr et Vinciane Zabban, vinciane.zabban@gmail.com.

 

Entreprises libérées : le point sur les controverses

Rencontre pluridisciplinaire entre des chercheurs, des consultants et des managers d’entreprise “libérateurs” lors du colloque Entreprises libérées : le point sur les controverses

Les formes traditionnelles de management sont en crise et c’est sans doute ce qui pouvait leur arriver de mieux !  De nombreuses enquêtes ont montré qu’elles n’étaient visiblement plus adaptées ni aux attentes sociales des collaborateurs et  ni aux nouvelles stratégies d’innovation  qui passent par la mobilisation de la subjectivité des individus. Tout cela oblige les organisations à repenser les relations de travail et en particulier les relations managériales.

Face à ces contraintes et ces paradoxes certaines entreprises ont fait des paris audacieux et courageux: celui de tenter de libérer les organisations des chaînes aliénantes du passé. Le livre d’Isaac Getz a eu à ce sujet l’effet d’un révélateur: il existe des entreprises partout dans le monde qui mettent en place des relations managériales différentes qu’elles s’intitulent “management libéré”, “sociocratie”, “holacratie”, pourquoi pas “sophocratie”, qu’importe….Elles témoignent d’une réelle volonté de changer les relations de pouvoir dans les organisations; ce qui , d’ailleurs, n’est pas sans rappeler le mouvement plus ancien des entrepreneurs utopistes bien exploré par Philippe Trouvé et Henri Desroche.

Mais ce phénomène nouveau qui succède à une longue période de “malêtre” social dans les entreprises est loin d’être stabilisé. Il a ses partisans mais aussi ses détracteurs. C’est pourquoi, au delà des nombreuses controverses dont il est l’objet et des débats passionnés qu’il déclenche, il s’agira de l’observer avec un regard scientifique respectueux.

C’est autour de ces considérations que les enseignants chercheurs du Programme d’Etudes sur les Organisations Postmanagériales et la Libération des Entreprises (PEOPLE) du Groupe ESC Clermont, proposent une rencontre interdisciplinaire  sur cette question dans le but de tenter de comprendre :
–  de quoi ce phénomène d’innovation sociale est – il  le nom ?
– Quelles sont les pratiques qui sont mises en oeuvre ?
– Quels impacts peuvent – elles  avoir sur les relations de pouvoir dans les organisations ?
– Favorisent elles un véritable processus de démocratie dans l’entreprise ?

Les journées sont organisées de telle façon qu’elles puissent intéresser aussi bien des chercheurs en sciences de gestion que des consultants porteurs d’expériences ou des managers (cadres ou dirigeants) souhaitant initier avec intelligence des transformations sociales dans leur entreprise. 

La deuxième matinée du colloque sera consacrée à un hommage à l’entrepreneur libérateur Adriano Olivetti et au grand sociologue des utopies qu’a été Henri Desroches, auteurs de nombreux ouvrages sur ce thème.

Entreprises libérées : Programme prévisionnel

1° Journée :

8h 30 Accueil des participants

9h – 10h 45 Conférence plénière sur la démocratie d’entreprise (Thème et Intervenant à confirmer)
10h 45 – 11h : Pause
11h – 12h 30 : Session 1:  Ateliers d’échanges à partir des communications fournies par les chercheurs

12h – 13h 30 / Buffet dinatoire 

13h – 15h : Session 2: Atelier d’échanges à partir des communications fournies par les chercheurs et ou des consultants
15h – 15h 15 Pause 
15h 15 – 16h 45 :  Session 3 : Atelier d’échanges à partir des communications fournies par les chercheurs

17h – 20h : Conférence débat entre dirigeants libérateurs et chercheurs  (Plusieurs entreprises nous ont confirmer leur participation :  Hervé, Poult, Aneo, Maif, Zappos, Decathlon, Auchan. (Des contacts sont en cours avec d’autres entreprises comme Gore, Zappos, Décathlon)

20h : Apéritif dinatoire 

2° Journée :

9h – 12h 30 : Hommage à Adriano Olivetti   et Henri Desroche (Sociologue des utopies) avec la participation de managers ayant travaillé en direct avec cet entrepreneur italien fondateur de l’entreprise du même nom, leader en son temps dans la fabrication de la machine écrire puis de l’ordinateur portable.

12h 30 – 13h 30 : Buffet dinatoire 

13h 30 – 15h : Session 4: Atelier d’échanges à partir des communications fournies par les chercheurs

15h 15 :  Clôture du colloque 

Prix du colloque

  • Pour les deux journées du colloque avec 2 déjeuners et apéritif dînatoire  (hors frais d’hôtel)
    • 150 Euros par participant (Enseignants chercheurs et  professionnels)
    • 480 Euros pour les participants institutionnels ou d’entreprise bénéficiant de financements de formation continue
    • 60 euros pour les doctorants, étudiants et demandeurs d’emploi

Pour la conférence débat entre dirigeants libérateurs et chercheurs (Jour 1 de 17h à 20h) :

  • 90 € pour la conférence débat et l’apéritif dinatoire

Un bulletin d’inscription est en fichier joint. Il suffit de le renvoyer avec votre paiement ou votre bon de commande à :
Pascale  
 Fleurier
Groupe ESC Clermont – 4, Bd Trudaine- 63037 Clermont-Ferrand Cedex 1
04-73-98-22-43
pascale.fleurier@esc-clermont.fr

Dès réception de votre inscription, nous vous enverrons une confirmation une liste d’hôtels

Les membres du comité scientifique du colloque

–  Yoann Bazin, Enseignant Chercheur (ISTEC)
-­ Daniel Bonnet, Président (IPM)
-­ Marc Bonnet, PR (Université Lyon 3, ISEOR)
-­ Georges Botet Pradeilles, Président honoraire (IPM)
-­ Malik Bozzo Rey, Enseignant Chercheur (Université Catholique de Lille)
-­‐ Thibaud Brière, Philosophe
-­‐ Mireille Bruyère, Enseignant Chercheur (CERTOP, CNRS, Toulouse 2)
­‐ Jean Claude Casalegno, Enseignant Chercheur (Groupe Esc Clermont- IPM)
­‐ Marie Da Fonseca, MC (Université de Savoie)
­‐ Alain D’Iribarne, Directeur de recherches (CNRS)
­‐ Khalid Djerirri, Médecin du travail (CHU Clermont Ferrand)
­‐ Michel Lallement, PR, titulaire de la chaire d’Analyse sociologique du travail, de l’emploi et des organisations (CNAM)
­‐ Diego Landivar, Enseignant Chercheur (Groupe Esc Clermont et Origens Media Lab)
­‐ Marc Lecoutre, Enseignant Chercheur (Groupe Esc Clermont et CRCGM)
­‐ Danièle Linhart, Directrice de recherches émérite (CNRS, CRESPPA)
­‐ Sophie Marmorat, Enseignant Chercheur (Groupe Esc Clermont)
­‐ Renaud Muller, Enseignant Chercheur (Université Haute Alsace)
­‐ Brigitte Nivet, Enseignant Chercheur (Groupe Esc Clermont et CRCGM)
­‐ Eric Pezet, PR (Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Co-directeur de Paris Research in Norms Management and Law (Primal))
­‐ Baptiste Rappin, MC (Université de Lorraine, IAE de Metz)
­‐ Georges Trepo, Professeur honoraire (HEC)
­‐ Philippe Trouvé, Directeur Scientifique (CEREQ)

Pour revisiter l’appel à communication

Les partenaires du programme PEOPLE, organisateurs du colloque

ESC Clermont Entreprises libérées

Congrès DCF à Deauville : concevoir « l’expérience client augmentée »

L’édition 2016 des Dirigeants Commerciaux de France se tiendra en Normandie du 26 au 28 mai 2016 et aura pour thème « L’expérience client augmentée : le nouvel enjeu de la fonction commerciale »

Bisannuel, le Congrès National des Dirigeants Commerciaux de France rassemble à chaque édition plus de 1 000 participants venant de la France entière. Chaque congrès DCF accueille des experts reconnus en lien avec son thème, dans le but de sensibiliser les participants aux grands enjeux de la fonction commerciale à moyen terme.

Le thème de cette année : « L’expérience client augmentée : le nouvel enjeu de la fonction commerciale »

Transformer les canaux en créateurs de relation, faciliter l’acte d’achat, animer les lieux de vente, offrir une expérience différenciée… Les applications de la relation client augmentée sont à la fois intemporelles et plus que jamais inédites. Pendant ces deux journées professionnelles, des experts et personnalités marquantes du monde économique et politique apporteront leur vision sur les enjeux des entreprises.

Des intervenants de renom pour les Dirigeants Commerciaux de France

Cette année, le Congrès DCF accueille entre autres personnalités Philippe Dessertine, Guillaume Sakorzy, Olivier Faron, Bertrand Jouvenot, Arnaud Hacquin ou encore Pierre Dormont, pour des conférences et tables rondes animées par le journaliste Thierry Watelet. Bernard Mabille donnera quant à lui une revue humoristique.

Pour visualiser l’ensemble du programme et les intervenants, cliquez sur ce lien :
http://congres.reseau-dcf.fr/congres/programme

Un programme haut en couleur et riche en événements

  • 26 mai – Pré-congrès : Visite de la Ville du Havre classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco et grande soirée de lancement aux Bains des Docks complexe aquatique conçu par les ateliers de l’architecte Jean Nouvel.
  • 27 et 28 mai – Congrès au Centre International de Deauville. Conférences d’experts de premier plan, tables rondes et exposition des acteurs économiques locaux et nationaux
  • 28 mai après-midi et 29 mai – Post-Congrès : au choix Rouen et Giverny sur les routes de l’impressionnisme ou le Mont St Michel et les plages du débarquement

http://congres.reseau-dcf.fr

Dirigeants Commerciaux de France DCF

Edgar Morin rencontre Slimane Zeghidour

Chaire Edgar Morin de la complexité

Edgar Morin rencontre Slimane Zeghidour

Mercredi 11 mai 2016, de 18h30 à 20h
Campus Essec de La Défense – CNIT

« SANS TABOU »
pour un débat “SANS TABOU”
animé par Joseph Maïla sur le thème «Les enjeux géopolitiques du Moyen-Orient »

Informations et inscriptions : http://bit.ly/1pbas84

Contact : Katy SYLVESTRE sylvestre@essec.edu

EssecBusinessSchool Slimane Zeghidour

Colloque Henri Fayol à Saint-Etienne – 1/3 juin 2016

Colloque Henri Fayol… un colloque en effet se déroulera à Saint-Etienne du 1 au 3 juin 2016, en occasion du centenaire de la publication de l’Administration générale et industrielle et du bicentenaire de l’École des mines de Saint-Etienne, dont Fayol a été élève entre 1858 et 1860 et membre du conseil de perfectionnement entre 1892 et 1917.

Ce colloque s’inscrit notamment dans la continuité de celui consacré aux ingénieurs civils des mines, qui s’est tenu à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les 3 et 4 décembre 2014.

Toute information sur le programme et sur les modalités d’inscription se trouvent sur http://colloque-fayol.emse.fr/

Détail du Colloque Henri Fayol

Henri Fayol
(1841-1925)
Histoire, économie et sciences

« Un remarquable ingénieur, un savant géologue, un incomparable meneur d’hommes, un grand commis d’une fidélité presque sans exemple, un praticien éminent et un théoricien littéralement unique de l’administration des affaires, Henri Fayol a été tout cela ». Le propos est élogieux, mais il émane d’un ouvrage, le Livre du Centenaire, publié par l’entreprise au sein de laquelle Henri Fayol a effectué l’intégralité de sa carrière.

Qu’en disent des acteurs extérieurs à l’entreprise ? Au début de 1870, faisant le bilan de l’état de l’industrie minérale dans le département de l’Allier, Gouvenain, ingénieur du Corps des Mines, note, à propos des changements que la mine de Commentry connaît : « L’énergétique, intelligente et très pratique habilité avec laquelle est dirigée cette mine donne toute garantie pour l’exécution magistrale de cette grande œuvre ». S’il n’est pas nommé, le propos concerne Fayol qui, depuis son recrutement, a fait montre de qualités de commandement, de meneur d’hommes, remarquables. Dans cette houillère, il n’est encore qu’au début d’une carrière prometteuse et pareille description pourrait correspondre à d’autres jeunes ingénieurs civils. Fayol a donc été capable de démontrer d’autres talents, justifiant ce colloque et cette conférence inaugurale. C’est notamment par la parution de l’Administration industrielle et générale en 1916 que Fayol est toujours connu. Cent ans après, l’ouvrage étonne encore par son actualité et son originalité. Somme sur le métier d’ingénieur, sur ses qualités et ses atouts, mais aussi œuvre sociale, la publication constitue un testament intellectuel et pratique longuement mûri. Ce legs n’est pas que l’œuvre de Fayol.

Sa formation d’ingénieur civil des mines à l’École des Mines de Saint-Étienne a exercé une influence considérable sur sa carrière. Dès sa sortie de l’École, Fayol est recruté par la grande entreprise minière et sidérurgique Commentry-Fourchambault. Il y fait toute sa carrière pour en devenir directeur général en 1888, alors que l’entreprise est en grande difficulté, pour conserver cette fonction jusqu’à sa retraite en 1918. La démarche de Fayol ne s’est pas limitée au monde de l’entreprise. Il a souhaité porter son influence au sein et au-delà des associations de techniciens et d’ingénieurs en soutenant des sociétés savantes et de grands projets de recherches scientifiques. La gestion des entreprises et sa théorisation, la science, la technique et la société sont autant de thèmes dans lesquels les travaux de ce « Grand patron »  ont été marquants. En fait, le discours de Fayol n’est pas confiné à la gestion scientifique du travail, car il vise à toucher la société, tout en tirant profit des compétences acquises dans les domaines de la technique, de la science et de l’économie.

Programme

Mercredi 1er juin

  • 17h00 Christian Brodhag, Conférence grand public autour d’Henri Fayol : 100 ans et pas une ride, ce que nous apporte l’œuvre de Fayol dans le monde moderne

Jeudi 2 juin

  • 10h00 Accueil, inscriptions
  • 10h30 Discours de bienvenue de Pascal Ray, directeur de l’École, et de Bruno Léger, directeur de l’Institut Fayol
  • 10h45 Préambule : Armand Hatchuel, Relire Fayol, aujourd’hui
  • 11h30 1re session : Fayol et les entreprises
    Président : Dominique Barjot

    • 11h30 Jean-Philippe Passaqui, Henri Fayol, ingénieur de la mine de Commentry
    • 11h50 Alain Auclair, Fayol, sa théorie et ses racines intellectuelles
    • 12h10 Hervé Joly, Henri Fayol junior, un héritier infidèle ?
    • 12h30 Discussion et débat
  • 13h Pause déjeuner
  • 14h00 2e session : Fayol et la technique
    Présidente : Anne-Françoise Garçon

    • 14h00 Luc Rojas, Entre l’Ecole, le milieu et le temps : Henri Fayol ou la méthode du scientifique de l’industrie
    • 14h20 François Duffau, Henri Fayol promoteur de l’innovation produits
    • 14h40 Jean-François Belhoste, Boris Vian, sa formation au management à Centrale et son passage à l’AFNOR
    • 15h00 Discussion et débat
  • 15h30 Pause
  • 16h00 3e session : Fayol et les sciences de la Terre
    Président : Hervé Jacquemin

    • 16h00 Yves Paquette, La perspicacité de Fayol dans le domaine des géosciences
    • 16h20 Bernard Guy, Henri Fayol et la géologie
    • 16h40 Sylvain Charbonnier, Le temps des collections : Henri Fayol et le Muséum national d’Histoire naturelle
    • 17h Discussion et débat

Vendredi 3 juin

  • 9h30 4e session : Fayol et la société
    Présidente : Sandrine Berger-Douce

    • 9h30 Marco Bertilorenzi, Fayol, l’Ecole des Mines de Saint-Etienne et la formation des ingénieurs
    • 9h50 Laurence Morgana, La doctrine fayolienne dans l’administration postale : un New Public Management pionnier ?
    • 10h10 Éric Godeau, Henri Fayol et l’impossible réforme de l’administration des tabacs ?
    • 10h30 Discussion et débat
  • 11h Pause
  • 11h30 Table ronde : L’entreprise, la société et Fayol. Quels apports aujourd’hui ?
  • 13h00 Pause déjeuner
  • 14h00 5e session, Fayol et la diffusion de sa pensée
    Président : André Grelon

    • 14h00 Philippe Peyre, Entre catholicisme libéral, catholicisme social et catholicisme autoritaire : attitudes et positions de Fayol
    • 14h20 Nadine Dubruc et François Jaujard, Fayol et le management des hommes
    • 14h40 Ferruccio Ricciardi, Les deux vies de Fayol en Italie : les effets de la circulation des savoirs d’organisation, années 1930-1960
  • 15h30 Conclusions générales du Colloque Henri Fayo par Anne-Françoise Garçon et Dominique Barjot

Colloque Henri Fayol

7e Conférence annuelle d’Atlas AFMI

Association Francophone de Management International
Placée sous le haut patronage du Président de la République de Madagascar
INSCAE, Antananarivo, Madagascar, 2-4 mai 2017

« LES DEFIS MANAGERIAUX DE L’INTEGRATION A L’INTERNATIONAL »

Le terme d’intégration renvoie à l’idée d’être membre d’un nouvel ensemble (cercle, équipe, organisation, pays, bloc régional, etc.) en adoptant les normes et les valeurs qui caractérisent cet ensemble. Cette dynamique repose, à la fois, sur la volonté individuelle de s’insérer et sur la capacité du groupe concerné à accueillir l’individu qui se rapproche de lui. Cette définition générale ne doit pas occulter la richesse des approches. Deux disciplines, la sociologie et l’économie, ont particulièrement contribué à définir les contours de ce concept. En sociologie, l’intégration est généralement définie et analysée comme un processus ethnologique qui repose sur l’idée de « vouloir-vivre ensemble » au sens de Durkheim. En économie, le terme renvoie à l’idée de regroupement d’activités pour bénéficier de synergies et/ou d’économies d’échelle et de champ. Dans un contexte international caractérisé par la libéralisation des échanges et le décloisonnement des marchés nationaux, ce concept est suffisamment générique et polysémique pour inspirer de nombreuses problématiques. Les acceptions qui le caractérisent offrent un cadre d’étude particulièrement riche en management international.

Présidents du comité d’organisation et du comité scientifique : Bruno Amann, Victor Harison et Eric Milliot

Liste des ateliers proposés :

  • « Intégration et mutations de l’environnement international »
    Jean-Paul Lemaire et Pierre-Bruno Ruffini
  • « Economies émergentes »
    Gilles Guieu et Frédéric Prévot
  • « Stratégie et organisation des firmes multinationales »
    Hanane Beddi et Jacques Jaussaud
  • « Rapprochements inter-organisationnels : acquisitions et alliances internationales »
    Pierre-Xavier Meschi et Philippe Very
  • « L’engagement international des PME et des start-up »
    Bruno Amann et Carole Jean-Amans
  • « L’intégration dans les équipes multiculturelles et plurilingues »
    Anne Bartel-Radic et Fabienne Münch
  • « Parties prenantes, éthique et RSE dans un contexte d’ouverture »
    Victor Harison et Claudine Ratsimbazafy
  • « Approches critiques et émergentes en management international »
    François Goxe et Michaël Viegas-Pires
  • « Atelier doctoral »
    Jean-François Chanlat et Ulrike Mayrhofer
  • « Atelier ‘Etudes de cas pédagogiques en management international’ »
    Karine Picot-Coupey et Nathalie Prime

Une sélection de communications pourra faire l’objet d’un dossier thématique qui sera proposé à la revue Management International. Un ouvrage collectif sur le thème de la conférence sera publié chez Vuibert (collection Atlas AFMI). Les cas pédagogiques pourront être proposés pour le prix et la labellisation des cas de management international organisés par Atlas AFMI et la CCMP (Centrale de Cas et de Médias Pédagogiques).

Dates à retenir :

– 10 décembre 2016 : date butoir définitive de soumission des communications (en texte intégral, en français ou en anglais, suivant les normes de la politique rédactionnelle de la revue Management International : http://www.managementinternational.ca), des projets doctoraux (3 à 5 pages) et des cas pédagogiques

– 20 janvier 2017 : envoi des évaluations aux auteurs

– 1er mars 2017 : envoi par les auteurs des versions définitives des communications retenues

– 2 mai 2017 : atelier doctoral et atelier cas d’Atlas AFMI

– 3 et 4 mai 2017 : conférence annuelle d’Atlas AFMI

Pour plus d’informations et le processus de soumission électronique : http://www.atlas-afmi.com

Atlas

Le 6e Prix Léonard de Vinci

Le sixième Prix Léonard de Vinci récompensera le jeudi 9 juin 2016 lors d’une cérémonie à Rotterdam (Pays-Bas) une entreprise familiale néerlandaise qui incarne les valeurs de Léonard de Vinci et des Hénokiens : vision d’avenir, créativité, élévation, progression, histoire et tradition.

Le Prix Léonard de Vinci a été créé par l’association les Hénokiens et le Château du Clos Lucé avec pour ambition de promouvoir  l’entrepreneuriat familial comme un modèle de croissance dynamique, vertueux et durable, à l’image des valeurs de ses fondateurs.

L’entreprise familiale : transmission de savoir-faire, valeurs de longévité et pérennité

Les entreprises familiales ont une vision à long terme, car elles ont un devoir de préservation par rapport aux générations précédentes. Le dirigeant d’une entreprise familiale ne laisse pas seulement une entreprise à son successeur, mais lui transmet une vision personnelle, emprunte de valeurs spécifiques.

« Nous ne sommes pas propriétaires de notre entreprise,
Nous sommes des passeurs ».
(Willem van Eeghen, président des Hénokiens)

Seules les entreprises familiales ayant fait preuve de flexibilité et d’adaptabilité ont pu traverser les décennies et résister aux crises à l’image des lauréats du Prix Léonard de Vinci, prestigieuse récompense illustrant les valeurs portées par l’entrepreneuriat familial.

Reconnaissance sans frontières

Après des lauréats  français, italien, allemand et japonais, cette année, le Prix  récompensera une entreprise néerlandaise. La cérémonie de remise du Prix se déroulera à l’Hôtel de Ville de Rotterdam, la ville du plus grand port d’Europe, connue pour  son architecture moderne et son allure internationale. Le lauréat sera une entreprise néerlandaise, fondée il y a plus de 100 ans, de grande envergure, au rayonnement international et gouvernée par la même famille depuis sa fondation.

Le trophée est attribué chaque année lors du Congrès annuel des Hénokiens, en présence du Président du Château du Clos Lucé, des anciens lauréats et de nombreuses personnalités.

A propos du Prix Léonard de Vinci – les Hénokiens – Le Clos Lucé

Créé en 2011 par l’association Les Hénokiens et le Château du Clos Lucé, le Prix Léonard de Vinci récompense pour la sixième fois cette année une entreprise familiale qui ne cesse de se réinventer et qui transmet son savoir-faire, constituant ainsi un « patrimoine immatériel et vivant », gage indispensable de pérennité, à l’image de l’artiste et inventeur qui a donné son nom au Prix. Le Prix  a honoré dans le passé des entreprises familiales prestigieuses de 4 pays : Salvatore Ferragamo et Bracco (Italie), Daher (France), Otto Bock Healthcare (Allemagne) et Kai (Japon). Le trophée Léonard de Vinci a été créé par Mellerio dits Meller, un des membres des Hénokiens.

http://www.vinci-closluce.com/fr/prix-leonardhttp://www.henokiens.com/content.php?id=3&lg=fr

Les Hénokiens–Créée en France en 1981, l’association les Hénokiens regroupe des entreprises familiales et bicentenaires du monde entier. Les descendants des fondateurs sont jusqu’à aujourd’hui toujours propriétaires ou majoritaires des 47 entreprises-membres dans 9 pays. Les objectifs de l’association sont le développement de ses membres à travers le monde autour d’une philosophie commune : la valeur du concept de l’entreprise familiale, alternative aux multinationales.

Le Château du Clos Lucé – Situé à Amboise, le Château du Clos Lucé est la demeure où Léonard de Vinci a passé les trois dernières années de sa vie à l’invitation de François 1er. Propriétaire des lieux depuis 1854, la famille Saint Bris a ouvert au public la demeure et le Parc Léonard de Vinci depuis 1954 pour faire découvrir l’héritage, la mémoire et l’œuvre de l’artiste. En 2016, le 500e anniversaire de l’arrivée du peintre, ingénieur et architecte au Clos Lucé sera célébré avec l’exposition « Du Clos Lucé au Louvre – les trois chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci » et des spectacles nocturnes.

les henokiens clos luce leonard de vinci Prix Léonard de Vinci