Archives de catégorie : La recherche et écoles

Les espaces d’interaction entre les élites économiques françaises et allemandes, 1920–1950

Colloque international
Institut historique allemand (IHA), Paris
21– 22 septembre 2017

Organisation : Philipp Müller (univ. de Fribourg), Hervé Joly (CNRS/UMR Triangle/univ. de Lyon), Stefan Martens (IHA)

Les élites économiques ont joué un rôle déterminant dans les relations franco-allemandes entre les années 1920 et 1950. Qu’ils soient patrons de grands groupes, administrateurs de sociétés, dirigeants de PME ou responsables de syndicats professionnels, nombreux sont ceux qui ont été associés à des tentatives d’ententes économiques ou d’accords politiques, à des occupations militaires et à des phases de reconstruction. Leurs relations qui ont transcendé les régimes politiques, les entrées et sorties de guerre se sont concrétisées à travers un grand nombre d’associations et d’institutions, animées au moins en partie par des représentants des milieux d’affaires.

Les membres du Comité d’études franco-allemand, créé en 1926 à l’initiative de l’industriel luxembourgeois Émile Mayrisch, se sont ainsi, lors de leurs rencontres, particulièrement occupés de l’évolution de la situation économique nationale et internationale, qui a connu une nouvelle actualité avec le traité de commerce conclu l’année suivante entre les deux pays. Quelques-uns appartenaient aussi à l’Union douanière européenne créée en 1925 qui, à défaut d’un véritable espace commun, a mis les entreprises françaises et allemandes au centre du jeu. On retrouve des continuités avec l’appartenance de personnalités en vue des milieux économiques au Comité France-Allemagne fondé en 1935, qui s’est donné pour but d’encourager les relations bilatérales publiques et privées, les représentants français ignorant dans ce contexte la menace représentée par le régime nazi. Les liens économiques établis dans ce cadre se sont prolongés sous Vichy, les conditions étant cette fois-ci largement dictées par la puissance occupante. Les différentes formes de collaboration – qu’il s’agisse de la livraison de matières premières, de biens d’équipements ou de produits de consommation, la fourniture de main-d’œuvre, plus rarement la formation d’entreprises franco-allemandes comme Francolor dans l’industrie des colorants ou France-Rayonne dans celle des textiles artificiels – ont également été l’occasion de nombreux échanges entre les responsables économiques du secteur privé. Après la guerre, de nouvelles relations économiques se sont établies au sein de la zone d’occupation française en Allemagne, dans un rapport de forces inversé au départ. Par ailleurs, des membres des organisations d’avant-guerre se sont retrouvés au sein de la Ligue européenne de coopération économique (1946), de l’Association pour le commerce et l’industrie français en Allemagne (1947) ou l’Association française pour les relations économiques avec l’Allemagne (1949).

Le colloque vise à étudier les continuités dans les relations entre les élites économiques françaises et allemandes et à appréhender ainsi l’intégration européenne à travers certaines de ses prémisses. Il faudra ici se demander comment et sous quelles formes ces élites se sont faites porteuses d’une politique économique publique, comment cette évolution a été favorisée par leur culture politique et sociale et a été affectée par les changements intervenus. Quel rôle a joué également leur consanguinité avec les carrières des élites administratives et politiques ? Dans quelle mesure l’histoire des relations franco-allemandes entre les années 1920 et 1950 peut-elle être revisitée à travers les transformations des élites économiques et de leurs organisations bilatérales ?

Le colloque se tiendra à l’Institut historique allemand, à Paris. Les frais de voyage (à l’intérieur de l’Europe) et de séjour des intervenants seront pris en charge. Les langues du colloque seront le français et l’anglais. Les propositions de contributions sont à envoyer sous la forme d’un résumé de 2 000 signes maximum en langue allemande, française ou anglaise

jusqu’au 20 juin 2016 à Philipp Müller (philipp.mueller@unifr.ch)

Les propositions doivent comporter, avec le titre et les éléments de contenu, une indication succincte du statut académique.

Le programme sera établi en concertation avec le conseil scientifique composé de : Laurence Badel (univ. Paris 1/Sirice), Werner Bührer (TU Munich), Alain Chatriot (Centre d’histoire Sciences Po Paris), Olivier Dard (univ. Paris-Sorbonne/Sirice), Jean-François Eck (univ. Lille 3/IRHiS), Patrick Fridenson (EHESS/CRH), Dieter Gosewinkel (WZB Berlin), Jakob Vogel (Centre d’histoire Sciences Po Paris), Andreas Wilkens (univ. de Lorraine/CRULH), Andreas Wirsching (LMU Munich).

Les anciennes et nouvelles figures de la planification en Afrique

Voici un appel à communication sur la planification en Afrique pour lequel nous rappelons l’ouverture des archives de Jacques Foccart.

Dossier coordonné par Boris Samuel : planification en Afrique

Chaire d’études africaines comparées, EGE-Rabat / SciencePo-CERI

planification en Afrique

Depuis 2000, la lutte contre la pauvreté et les Objectifs du millénaire pour le développement (remplacés par les Objectifs de développement durable en 2015) ont entrainé l’emploi des procédés néolibéraux de la nouvelle gestion publique (new public management), incarnés en Afrique par la « gestion axée sur les résultats » (Egil 2015 ; Fioramonti 2014 ; Samuel 2013) ; mais ils ont aussi induit des appels au retour d’un Etat planificateur, volontariste, et à l’emploi de techniques rappelant l’ingénierie du développement des années 1960, parfois importée des pays du bloc soviétique (Ward 2004 ; Ziai 2011). Ces hybridations ne doivent pas surprendre : comme l’ont montré des travaux récents, le planisme d’inspiration soviétique et la gestion néolibérale par indicateurs présentent des similitudes dans les formes et les mécanismes (Hibou 2012 ; Salais 2013 ; Supiot 2015). De tels constats incitent à questionner les significations que recouvrent les pratiques de pilotage des politiques de développement. Derrière une apparente unicité de forme, la planification peut être porteuse d’une multiplicité de répertoires politiques qui doivent être compris à la lumière des trajectoires historiques nationales (Laborier et Trom 2003).

Après des décennies 1980 et 1990 dédiées à la privatisation et à la « décharge » (Hibou 1999), les interventions directes de l’Etat sont à nouveau au goût du jour dans le développement. L’« inclusion », devenue un des nouveaux mots d’ordre des organisations internationales depuis les printemps arabes de 2011, se traduit par la mise en place de filets sociaux, de subventions à la consommation, de programmes d’emploi de jeunes chômeurs, ou de programmes de transferts monétaires aux « pauvres » (Bono 2010 ; Ferguson 2015 ; Sardan et al. 2014). A l’heure où les logiques entrepreneuriales et capitalistes prennent le haut du pavé dans les sociétés du continent (Cooper 2014 ; Kelsall 2013), les discours sur l’ « émergence » poussent en outre les Etats à reprendre un rôle de modernisateur et de développeur. Ils revitalisent les directions et agences en charge de la promotion de l’investissement et lancent des programmes d’infrastructure, d’aménagement du territoire ou de développement des communications, tout en les couplant avec des réformes réglementaires et de libéralisation censées attirer les investisseurs. Ces interventions témoignent de l’entrée dans une période de pluralisation des pratiques et discours économiques en Afrique. Le dossier étudiera les modes d’action des Etats qui impulsent, financent et pilotent ces politiques.

Planifier et gouverner en Afrique, de la période coloniale au XXIe siècle

Utiliser le terme de planification pour évoquer l’Afrique contemporaine peut sembler anachronique : l’Etat africain développementaliste et volontariste a connu jusqu’aux années 1970 de très importants échecs, et depuis les années 1980, l’ajustement structurel a fortement affaibli les institutions étatiques (Cooper 2014) si bien que l’Etat planificateur est censé avoir laissé sa place au laisser-faire et aux technologies néolibérales de la privatisation. Pourtant, la planification demeure un site majeur d’énonciation du politique dans les pays dits « en développement ».

Itinéraires planificateurs

La figure de l’Etat planificateur, au cœur de répertoires et d’imaginaires politiques, reste un horizon de pensée : mémoires de l’Etat bienfaiteur, frustration de sa disparition sous le coup de l’ajustement, ou appel au retour du volontarisme développementaliste orientent les demandes d’Etat (Lachenal et Mbodj-Pouye 2014), les débats publics (Bonnecase 2013 ; Siméant 2014) et les discours officiels (Hibou 2011). En outre, au sein des appareils administratifs nationaux les directions du « plan » ont longtemps été de hauts lieux de l’économie politique du développement, jouant un rôle central non seulement dans la formulation des politiques économiques et sociales, mais aussi dans les circuits d’accumulation liés à la gestion de l’argent de l’aide et des « projets », à la rencontre de la « politique du ventre » (Bayart) et des savoir-faire du Gatekeeper State (Cooper). Aujourd’hui, les administrations en charge de la programmation des politiques et des investissements sont encore souvent désignées par le terme de « plan », et leurs fonctionnaires par celui de « planificateurs », même lorsqu’un pays ne possède plus officiellement de direction du plan. Par le biais des réalités institutionnelles ou des imaginaires politiques, le « Plan » continue de recouper une réalité sociale multiforme.

Des techniques aux situations politiques

Aborder l’ « Afrique planificatrice » ne signifie pas limiter les observations aux processus de confection des plans. La compréhension des pratiques et discours planificateurs et de leurs effets appelle une étude des situations sociales et politiques dans lesquelles ils s’insèrent, ainsi que des domaines ou « secteurs » qu’ils entendent gouverner (filières économiques, grandes politiques publiques, villes et territoires, etc.). Les modalités de l’enchâssement de la planification dans les dynamiques sociales doivent en effet être pensées ainsi que, à l’inverse, la manière dont les plans façonnent les rapports sociaux et provoquent des transformations sociopolitiques. Etudier l’Afrique des plans demande donc de recourir à des jeux d’échelles, de prendre en compte les rapports de force qui entourent les plans, de décrire le « hors-champ » qui les accompagne (de Certeau 1990 ; Hibou et Samuel 2011). Cette démarche doit permettre de décrire la variété des situations dans lesquelles la planification est au centre de la vie sociale et politique, et de jeter la lumière sur la politisation de la technique, à l’encontre des arguments sur la dépolitisation (Ferguson 1994 ; Jobert 2003 ; Linhardt et Muniesa 2011).

Partir des techniques en action

Dans ce but, le présent dossier appelle à effectuer un déplacement méthodologique par rapport à ce qui est usuellement envisagé sur le continent : il invite à partir des techniques et outils pour étudier le politique. Les travaux qui étudient les techniques de la gestion économique en Afrique commencent maintenant à se développer, sur le calcul du PIB (Jerven 2013, Samuel 2013, Speich 2008), la mesure de la pauvreté (Bonnecase 2011, Davie 2015, Guyer 2004), l’histoire des technologies du développement (Cooper 2010 ; Desrosières 2014 ; Hodge et al. 2014 ; Morgan 2008), les recensements (Gervais et Mandé 2007). Néanmoins, les outils des administrations économiques africaines restent peu décrits[1]. La spécificité du dossier sera de proposer une description détaillée et une genèse des procédés et catégories qui guident le pilotage de l’économie. A l’instar des analyses élaborées sur d’autres zones que l’Afrique (Blum et Mespoulet 2003 ; Desrosières 2008 ; Fourquet 1980 ; Porter 1995; Tooze 2001), l’objectif sera d’analyser les techniques de la planification comme des pratiques sociales, et de rendre compte de la sociologie des acteurs de la planification, ainsi que de leurs manières de faire et de voir. Pour cela, l’approche du dossier sera bien sûr en dialogue étroit avec les travaux sur les instruments de l’action publique, qui connaissent un renouveau actuellement dans les études africaines (Eboko 2016 ; Enguéléguélé 2008), tout comme avec l’anthropologie du développement (Biershenk et Olivier de Sardan 2014), même si le dossier ne cherchera pas à opposer normes technocratiques « théoriques » et normes « pratiques » mais plutôt, en les approchant par le bas, à montrer que le maniement quotidien des outils techniques et une infinité de modes d’actions et répertoires peuvent se combiner (Hibou et Samuel 2011 ; Mosse et Lewis 2005). Diverses méthodes pourront être employées pour ce faire : sociologie politique ou économique, histoire, anthropologie, économie politique…

Axes du numéro

Plusieurs axes de recherche seront privilégiés :

L’histoire et la circulation des modèles et techniques de la planification :

L’histoire et l’historicité de la planification africaine méritent d’être revisitées. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, les moments de volontarisme étatique ont jalonné les trajectoires de nombreux pays et ont donné lieu à des projets de planification ambitieux, du développementalisme post-indépendance, aux périodes socialistes de divers Etats, sans oublier les planifications impulsées dans des cadres impériaux depuis les années 1940 et 1950. Ces projets ont parfois marqué les systèmes administratifs, les histoires économiques et politiques et les imaginaires nationaux de manière durable. La circulation des modèles planificateurs de l’Empire vers les pays anciennement colonisés constitue un sujet mal connu. Plus encore, les échanges de techniques entre les pays du bloc soviétique et les pays africains, socialistes ou non, restent peu explorés. Ces circulations renvoient en outre à un ensemble plus vaste : les trajectoires de l’ingénierie planificatrice ont été portées par le biais des organisations sous-régionales, panafricaines, ou internationales – parfois au nom de coopérations essentiellement techniques (au sein de l’OPEP, ou de l’OCI…) – par des experts (Morgan 2008), par des voies universitaires (Nubukpo 2011), ou encore par des corps et réseaux professionnels (Charoy et Diop 2006) qu’il conviendra d’étudier.

Les outils et acteurs de la planification :

La résurgence planificatrice des années 2000 s’est traduite par l’apparition de nouveaux outils de planification (programmes de lutte contre la pauvreté, « plans d’atteinte » des OMD, « stratégies d’accélération » de la croissance ou de la scolarisation, etc.). Dans le même temps, l’avènement de l’ère néolibérale a induit la montée en puissance de nouveaux corps professionnels et savoirs légitimes – ceux des financiers, évaluateurs ou auditeurs (Bezès 2009 ; Eboko 2016 ; Samuel 2013 ; Strathern 2000). La multiplication des agences nationales, banques d’investissement, grands projets sectoriels a en outre conduit à la dissémination des enjeux de la planification en une myriade de sites plus ou moins émancipés de la tutelle des Etats. Les travaux de planification sont enfin conduits au sein de nouveaux réseaux d’acteurs internationaux, qu’ils soient en charge de faire respecter de nouvelles normes de la « bonne gestion » ou de la conduite d’opérations de développement. Les propositions pourront porter sur ces nouveaux acteurs et pratiques à partir de l’examen détaillé de systèmes de planification nationaux ou sectoriels (éducation, santé, environnement…) à différentes périodes historiques. Elles pourront aussi envisager de décrire la « chaine planificatrice »[2], afin de faire apparaître les interactions entre la myriade d’acteurs et d’institutions qui participent à la production des plans. Par extension, les modes de diffusion, les critiques, débats et controverses suscités par les plans pourront aussi être étudiés. Les modes de « vulgarisation » des récits issus de la planification (discours des Etats, des médias, des partis et associations etc.) doivent en effet être saisis pour analyser leur rôle dans l’exercice du pouvoir. Pour cela, les approches de sociologie des sciences et techniques (Lampland 1996) pourront se combiner à celles de la sociologie, de l’anthropologie, ou la science politique.

Les répertoires politiques et imaginaires de la planification :

Les plans et leurs modèles formalisent des représentations et imaginaires du monde social (Desrosières 2008 ; Morgan 2012). Ils mettent en chiffres les visions téléologiques du progrès social et du développement ainsi que les représentations de l’Etat frugal, de l’Etat généreux et volontariste, ou encore porteur de maitrise l’espace et du territoire, etc. Les articles pourront proposer d’identifier la manière dont ces imaginaires se sont construits, ont cheminé, ou dont ils sont mobilisés dans une diversité de situations sociales. Ils pourront aussi mettre en lumière le fait que les catégories de description de la réalité utilisées par les plans peuvent être saisies par leur généalogie technicienne comme par leur ancrage dans des mondes sociaux pluriels (Bowker et Star 1999), au sein desquels elles se sont forgées et imposées. La planification est en outre un mode d’énonciation du politique (Hibou et Samuel 2011). De nombreux clivages, revendications ou discours politiques plus ou moins contestataires trouvent à s’exprimer au sein des travaux de planification, ou se construisent sur les scènes politiques et sociales autour des figures de l’Etat planificateur. Les récits issus des plans peuvent aussi, à l’inverse, servir d’instrument de normalisation (Bono 2010 ; Hibou et Samuel 2011), en peuplant par exemple les discours d’allégeance aux régimes.

Les marges de la planification :

Enfin, les formes de l’action planificatrice peuvent être très diverses. La planification n’est pas toujours le fait de l’action d’Etats omniscients, volontaristes et visionnaires. Les procédures et travaux de planification de nombreux pays sont, ou ont été réalisés par les agences internationales, qui se substituent aux administrations nationales (Soudan du Sud, Centrafrique, Guinée Equatoriale etc.). A l’inverse, en l’absence de soutien international, des quasi-Etats (comme le Somaliland) parviennent à stabiliser des procédures administratives et institutionnelles qui sont en rupture avec le formalisme économique international, mais permettent la gestion étatique. Les techniques planificatrices peuvent aussi être portées par des acteurs privés dans une logique de décharge, par exemple dans des services publics privatisés au profit d’entreprises, de grandes ONG ou d’Eglises. Par ailleurs, la planification ne s’adresse pas uniquement aux politiques de développement dans leur acception restreinte, sociale ou économique. Dans de multiples situations, la violence ou la guerre sont étroitement reliées, voire organisées par une logique de planification (Rwanda). Nom-breuses sont aussi les situations d’urgence, par exemple alimentaires, dans lesquelles la planification guide les interventions des acteurs. Le lien entre les techniques planificatrices et la gestion d’Etats d’exception ou d’urgence mérite d’être considéré, notamment en mettant au jour les manières dont un exercice autoritaire ou violent du pouvoir peut se combiner avec la promotion d’une rationalité bureaucratique (Blum et Mespoulet 2003 ; Tooze 2001 ; Samuel 2014).

 

Calendrier

10 juin 2016:                          envoi des propositions d’article (1 page  maximum) à Boris Samuel (boris.samuel@sciencespo.fr)

24 juin 2016:                          notification aux auteurs des propositions retenues

25 octobre 2016:                   envoi des articles retenus au comité de rédaction de la revue (50’000 signes, espaces et notes de bas de page compris)

Oct. 2016-Févr. 2017            Evaluation, révision et traduction éventuelle des textes retenus par la rédaction de la revue

Le dossier sera publié dans le numéro de mars 2017. Les propositions d’articles peuvent être envoyées en français ou en anglais. La publication finale sera en français.

 

Bibliographie

Anders, In the Shadow of Good Governance: An Ethnography of Civil Service Reform in Africa, Leiden, Brill, 2010.

J.F. Bayart, L’Etat en Afrique. La politique du ventre, Paris, Fayard, 2006 (1989)

Bierschenk et J.-P. Olivier de Sardan (dir.), States at Work. Dynamics of African Bureaucracies, Leyde, Brill, 2014, p. 249-269

Bezès, Réinventer l’État. Les réformes de l’administration française (1962-2008), PUF, Paris, 2009

Blum et M. Mespoulet, L’Anarchie bureaucratique. Statistiques et pouvoirs sous Staline, La Découverte, Paris, 2003

Bonnecase, La pauvreté au Sahel. Du savoir colonial à la mesure internationale, Paris, Karthala, 2011,

Bonnecase  « Politique des prix, vie chère et contestation sociale à Niamey: quels répertoires locaux de la colère ? », Politique Africaine n°130, 2013

Bono, « L’activisme associatif comme marché du travail. Normalisation sociale et politique par les « Activités génératrices de revenus » à El Hajeb »,
Politique africaine, 2010/4 N° 120, p. 25-44

Bowker et S.L. Star, Sorting Things Out. Classification and its Consequences, The MIT Press, Cambridge, 1999

de Certeau, L’invention du quotidien. 1. Arts de faire, Gallimard, Folio Essai, Paris, 1990 (1980)

Charoy, L. Diop, « Le CESD – Paris : au service de la formation statistique », Stateco, 100, Paris, 2006 pp. 63-68

Cooper (dir.), « Writing the history of Development », Journal of Modern European History, vol. 8-1, 2010.

Cooper, Africa in the World, Capitalism, Empire, Nation-State, Harvard University Press, 2014

Davie, Poverty Knowledge in South Africa. A Social History of Human Science, 18552005, Cambridge University Press, 2015 ;

Desrosières, Prouver et gouverner, Paris, La Découverte, 2014

Desrosières, Pour une sociologie historique de la quantification : L’Argument statistique I. et Gouverner par les nombres. L’Argument statistique II. Paris, Presses des Mines, 2008.

Egil, « Les Objectifs de développement durable, nouveau Palais de cristal ? », Politique Africaine, 140, décembre 2015

Eboko, Repenser l’action publique en Afrique. Du sida à l’analyse de la globalisation des politiques publiques, Karthala, 2015

Enguéléguélé, « Quelques apports de l’analyse de l’action publique à l’étude du politique en Afrique subsaharienne », Politique et Sociétés, vol. 27, n°1, 2008, p. 3-28

Ferguson, The Anti-Politics Machine.’Development’, Depolitization and Bureaucratic Power in Lesotho, Minneapolis, University of Minneapolis Press, 1994.

Ferguson, Give a man a fish. Reflections on the New Politics of Distribution, Duke University Press, Durham and London, 2015

Fioramonti How Numbers Rule the World : the Use and Abuse of Statistics in Global Politics, Zed Books, 2014

Fourquet, Les comptes de la puissance. Histoire de la comptabilité nationale et du plan, Encres, éditions recherches, Paris, 1980

Gervais, I. Mandé, « Comment compter les sujets de l’Empire ? Les étapes d’une démographie impériale en AOF avant 1946 », Vingtième siècle, n°95-3, 2007, pp. 63-74

Guyer, Marginal Gains: Monetary Transactions in Atlantic Africa,Chicago, University Of Chicago Press, 2004.

Hibou, « La « décharge », nouvel interventionnisme. », Politique africaine n° 73, 1999, pp. 6-15

Hibou, La bureaucratisation du monde à l’ère néolibérale, La Découverte, 2012

Hibou et B. Samuel, « Macroéconomie et politique en Afrique: Introduction au Dossier ‘La macroéconomie par le bas’ », Politique africaine, 124, décembre 2011, pp. 5-28

Hodge, G. Hödl, M. Kopf (dir.), Developing Africa: Concepts and Practices in Twentieth Century Colonialism, Manchester University Press, 2014

Jerven, Poor Numbers: How We Are Misled by African Development Statistics and What to Do About It. Cornell University Press. Ithaca and London, 2013

Jobert, « Le mythe de la gouvernance dépolitisée », in Pierre Favre et al., Être gouverné. Études en l’honneur de Jean Leca
, Presses de Sciences Po, 2003 p. 273-285.

Kelsall, Business, Politics and the State in Africa. Challenging Orthodoxies on Growth and Transformation. Zed Books, 2013

Laborier et D. Trom (dir.), Historicités de l’action publique, PUF, Paris, 2003

Lachenal et A. Mbodj-Pouye, « Restes du développement et traces de la modernité en Afrique. Introduction au dossier Politiques de la nostalgie », Politique Africaine, n°135, septembre 2014

Lampland, The Object of Labor. Commodification in Socialist Hungary, University of Chicago Press, 1996.

Linhardt, F. Muniesa, « Tenir lieu de politique. Le paradoxe des « politiques d’économisation »», Politix 3/2011 (n° 95) , p. 7-21

Mosse et D. Lewis (dir.), The Aid Effect: Giving and Governing in International Development, Pluto Press, Londres, 2005

Morgan, « On a Mission with Mutable Mobiles », Working Papers on the Nature of Evidence: How Well Do ‘Facts’ Travel?, No. 34/08, Department of Economic History, London School of Economics and Political Science, 2008

Mary S. Morgan, The World in the Model. How Economists Work and Think, Cambridge University  Press 2012.

Nubukpo « Les macroéconomistes africains : entre opportunisme théorique et improvisation empirique », Politique Africaine, 124, décembre 2011, pp. 87-99

J.P. Olivier de Sardan, O. Hamani, N. Issaley, Y. Issa, H. Adamou, I Oumarou, « Les transferts monétaires au Niger : le grand malentendu. », Revue Tiers Monde 2/2014 (n° 218) , p. 107-130

Porter, Trust in numbers: the Pursuit of Objectivity in Science and Public Life.Princeton University Press, 1995

Salais, Le viol d’Europe, Enquête sur la disparition d’une idée, PUF, 2013

Samuel, La production macroéconomique du réel. Formalités et pouvoir au Burkina Faso, en Mauritanie et en Guadeloupe, thèse de doctorat, IEP de Paris, 2013

Samuel, «Statistics and Political Violence: Reflections on the Social Conflict in 2009 in Guadeloupe », Partecipazione e Conflitto, Vol. 7, no. 2, juin 2014

Siméant, Contester au mali. Formes de la mobilisation et de la critique à Bamako, Karthala, 2014

Speich, « Travelling with the GDP through early development economics’ history », Working Papers on the Nature of Evidence: How Well Do ‘Facts’ Travel?, No. 33/08, Department of Economic History, London School of Economics and Political Science, 2008

Strathern, (dir.) Audit Cultures: Anthropological Studies in Accountability, Ethics and the Academy, Routledge, Londres, 2000

Supiot, La gouvernance par les nombres-Cours au Collège de France 2012-2014, Fayard, 2015

Tooze, Statistics and the German state 1900-1945: The making of modern economic knowledge, Cambridge University Press, Cambridge, 2001

Van de Walle, African Economies and the Politics of Permanent Crisis, 1979–1999, Cambridge University Press, Cambridge, 2001

Ward, Quantifying the World. UN Ideas and Statistics, Bloomington, Indiana University Press, 2004

Ziai, « The Millennium Development Goals: back to the future? »,Third World Quarterly, 32:1, 2011

[1] Quelques exceptions notables étant  par exemple Van de Walle (2001) ou Anders (2010)

[2] En paraphrasant Alain Desrosières qui invitait à étudier la « chaine de production statistique »

Nouvelle revue : la revue Recherches et Pratiques Marketing

Nous saluons la naissance d’une nouvelle consœur : la revue Recherches et Pratiques Marketing  (RPM). Cette revue publie des recherches et points de vue de praticiens et de chercheurs en marketing.

Première revue spécialisée en marketing au Maroc, la revue Recherches et Pratiques Marketing vise à faire connaitre les nouvelles techniques et pratiques marketing aux communautés académiques et professionnelles au Maroc et dans le monde francophone.

Son objectif est de permettre aux chercheurs, enseignants, étudiants et responsables d’entreprises de communiquer, d’échanger et de soumettre à la critique leurs réflexions et leurs recherches sur des problématiques Marketing.

La revue Recherches et Pratiques Marketing bénéficie ainsi de l’appui des deux principales associations spécialisées en Marketing au Maroc : l’AMM (l’Association Marocaine du Marketing) et l’AMMC (l’Association Marocaine du Marketing et de la Communication).

C’est une revue électronique en accès libre et gratuit. La Revue des Sciences de Gestion lui souhaite évidemment une longue vie dans le paysage des publications de recherche en marketing.

la revue Recherches et Pratiques Marketing est accessible à l’adresse suivante : http://revues.imist.ma

Appel à contribution de la revue Recherches et Pratiques Marketing

La RPM, lance un appel à contribution pour son premier numéro. Vos contributions sur différentes thématiques marketing : marketing de grande consommation, marketing B to B, marketing de services, marketing touristique, marketing politique, marketing territorial, Comportement du consommateur… sont les bienvenues.

La date limite de soumission pour ce premier numéro est fixée pour le 30 juin 2016.

rpm revue Recherches et Pratiques Marketing

19e colloque Etienne Thil, du 12 au 14 octobre 2016 – Appel à com pour les sciences humaines

La soumission des communications pour le 19° Colloque Etienne Thil est repoussé au lundi 18 avril

Information de François Bobrie, Président de l’Association Etienne Thil.

Concernant l’appel à communication pour le 19° colloque Etienne Thil, du 12 au 14 octobre 2016, qui se tiendra à l’IMMD de Roubaix (Université de Lille2), comme les années précédentes, les communications des historiens sont éligibles aux prix des meilleures communications.

Du fait du caractère interdisciplinaire du Colloque, le comité scientifique sélectionnera les propositions des historiens avec des lecteurs de la discipline, coordonnés par le Professeur Jean-Claude DAUMAS. Nous souhaitons vous accueillir nombreux à Roubaix, lors de ces rencontres sur le commerce et les modes de consommation, qui chaque année permettent d’approfondir et de confronter les recherches de toutes les disciplines qui prennent pour objet l’évolution et les transformations du  monde marchand.

Appel à communication pour les sciences humaines

Le 19° Colloque International E.Thil sur le commerce, la consommation et la distribution aura lieu les 13 et 14 octobre 2016 à l’Institut du Marketing et Management de la Distribution (IMMD), nouveau campus de la distribution à Roubaix, France.  Le colloque sera précédé le 12 octobre d’une visite de concepts commerciaux innovants.

Calendrier et Procédure de soumission spécifique Histoire, Géographie, Sociologie, droit et sciences du langage-infocom.  Dépôt des propositions avant le 4 juin 2016.  Les soumissions pourront se faire en français ou en anglais.  Elles comprendront le titre de la communication, un résumé en français de 3 000 caractères espaces compris, l’institution d’appartenance et un bref CV du ou des auteurs. Elles seront évaluées par un comité de lecture ad-hoc sous la présidence du Professeur Jean-Claude Daumas (histoire) ou du Professeur Franck Cochoy (sociologie) ou de la Professeure Nathalie Lemarchand (Géographie) ou des Professeurs Gérard Chandès et Didier Tsala (sémiotique et infocom). Retour aux auteurs avec avis du comité scientifique pour le 4 juillet 2016. Envoi des communications définitives avant le 5 septembre 2016.
Soumission électronique des papiers via http://thil2016.sciencesconf.org

Inscriptions au 19° Colloque Etienne Thil

Inscriptions uniquement via le site web de l’association : http://ethil.org Les tarifs pour les communicants en sciences humaines seront déterminés fin juin, en fonction des capacités de prises en charge par l’association Etienne Thil et de ses partenaires. Les informations sur les modalités et le nombre de prises en charge des meilleures communications de chaque discipline seront affichées au 2e trimestre 2016 sur le site : http://ethil.org.

Présidente du Conseil Scientifique général du Colloque : Dr Aurélia Michaud-Trévinal  Email : amichaud@univ-lr.fr

Thèmes des communications

Cette 19° édition du Colloque est spécifiquement placée sous le signe de l’international. Les recherches académiques françaises ou internationales portant sur les différents thèmes majeurs des relations marchandes sont les bienvenues : Concepts et formats marchands innovants, européens et mondiaux – Parcours et expériences shoppers, Ecommerce f et m-commerce – Gestion des réseaux d’enseignes, des marques enseignes – Gestion des données clients & Big Data, Centrales d’achat et relations d’amont – Commerce et ville – Commerce et système d’information, Ethique – Histoire du Commerce et des marchés – Sociologie de la consommation – Nouvelles formes de consommationManagement des équipes et des Ressources humaines– Merchandising, prix, promotion, et de façon générale, tout thème relatif à la relation marchande.

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD) – ROUBAIX
Tél. : +33 (0)3 20 73 08 05

Hébergement 

Le comité d’organisation a présélectionné quelques hôtels de différentes catégories proches du lieu du colloque. Nous vous recommandons d’effectuer vos réservations dès que possible. Consultation de la liste d’hébergements sur le site : http://ethil.org/

Comité d’organisation 

Pr Isabelle Collin-Lachaud, Dr Mbaye Faye Diallo, Dr Maud Herbert, Dr Fatima Regany, Mme Pascaline Defives

Secrétariat du Colloque

Pour toute question concernant le 19° colloque et l’association E.Thil, merci de vous connecter sur : http://ethil.org/ et http://thil2016.sciencesconf.org
Email : thil2016@sciencesconf.org

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colloque thil 2015

Plagiat et fraude scientifique : la perspective académique et appel à témoignage

Nous reprenons en intégralité la Lettre 66 bis du 1er mars 2016 de Michelle Bergadaa.

« Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

Les modèles individuels et interpersonnels induits des cas que vous m’avez soumis depuis 10 ans, et vos réponses à mes enquêtes successives ont été publiés en 2015 dans le livre : Le plagiat académique. Comprendre pour agir.

Aujourd’hui, nous devons répondre à la question : que pouvons-nous attendre de notre système académique en matière de défense de l’intégrité scientifique ou personnelle ?

Essayons de comprendre pourquoi associations savantes, éditeurs et établissements ne parviennent pas à traiter les cas toujours plus nombreux de manquement à l’intégrité : plagiat, fraude, ghostwriters… Pourquoi l’omerta subsiste-t-elle ? Pourquoi restons-nous insatisfaits des protocoles organisationnels de gestion de ces cas ? Peut-on apaiser les communautés ?…

Merci de raconter une (ou plusieurs) des aventures que vous avez vécues en répondant en toute liberté et confidentialité : Accès questionnaire en 10 étapes.

Après analyse de vos réponses, je vous restituerai une modélisation de notre communauté académique.

En effet, chacun construit une représentation du processus de prise en charge de ces cas problématiques par sa communauté disciplinaire et institutionnelle. Ainsi, ce questionnaire ouvert est aussi le reflet de votre place dans notre système.

Merci de diffuser dans vos réseaux cet appel à témoignage, contribuant ainsi à l’avancement de nos travaux collaboratifs dans le domaine de l’intégrité académique. »

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L’Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer sort de ses murs pour présenter “L’heureux Naufrage”

L’Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer sort de ses murs du bord de mer et investit la place rennaise. C’est le
Lundi 7 mars 2016 en effet, à 18h00, au sein de L’Espace Ouest-France (38 rue du Pré-Botté, Rennes) que sera diffusé un documentaire intitulé “J’Heureux naufrage”.

Entrée gratuite

Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer

Elie Geffray, Joseph Thomas et Jean Lavoué commenteront le film et animeront le débat avec le public.

Un événement organisé par l’Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer, en préambule à un colloque consacré aux héritages visibles et invisible du concile Vatican II, début avril 2016.
programme vaticant II Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer

 

Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer

Les prochains Etats Généraux du Management se dérouleront les 26 et 27 mai 2016 à Toulouse

Présentation des Etats Généraux du Management #EGM2016

Les prochains Etats Généraux du Management, organisés par la FNEGE en collaboration avec les Associations Scientifiques de gestion, se dérouleront les 26 et 27 mai 2016 à Toulouse.

Ils sont organisés en partenariat avec l’IAE de Toulouse et Toulouse Business School.

Le thème est : « L’impact de la Recherche en Sciences de Gestion ». 

Ces EGM 2016 sont coordonnés par Jacques IGALENS, Professeur à l’IAE de Toulouse.

http://www.egm2016.fr/

logo FNEGE Etats Généraux du Management

19e Colloque International E.Thil – 13 et 14 octobre 2016

Appel à communication

Le 19e Colloque International E.Thil sur le commerce, la consommation et la distribution aura lieu les 13 et 14 octobre 2016 à l’Institut du Marketing et Management de la Distribution (IMMD), nouveau campus de la distribution à Roubaix, France.
Le colloque sera précédé le 12 octobre d’une visite de concepts commerciaux innovants.

Procédure de soumission et calendrier

Dépôt des propositions avant le 4 avril 2016.
Évaluation en double aveugle et retour aux auteurs avec avis du comité scientifique pour le 6 juin 2016.
Envoi des communications définitives avant le 5 septembre 2016.
Les soumissions pourront se faire en français ou en anglais (see call for paper). Merci de suivre les recommandations de Journal of Retailing, en incluant un résumé managérial d’une page. Nombre de pages maximum : 7 pages.
Procédures spécifiques pour l’histoire, la géographie et la sociologie : se reporter à la plateforme en ligne.

Soumission électronique des papiers via : http://thil2016.sciencesconf.org

Thèmes des communications

Cette 19e édition du Colloque est spécifiquement placée sous le signe de l’international. Les recherches académiques françaises ou internationales portant sur les différents thèmes majeurs en distribution sont les bienvenues : Concepts et formats innovants européens et mondiaux – Parcours et expériences shoppers, E-commerce f et m-commerce – Gestion des réseaux d’enseignes, des marques enseignes – Gestion des données clients & Big Data, Centrales d’achat et relations d’amont – Commerce et ville – Commerce et système d’information, Éthique – Commerce et histoire – Sociologie de la consommation – Management des équipes, vendeurs – Merchandising, prix, promotion et de façon générale, tout thème relatif à la relation marchande.

Présidente du Conseil Scientifique
Dr Aurélia Michaud-Trévinal
amichaud@univ-lr.fr

Inscriptions au 19e Colloque

La date limite pour les inscriptions à tarif préférentiel est jusqu’au 14 juillet 2016 inclus. Inscriptions uniquement via le site web du Colloque : http://ethil.org

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD)
Tél. : +33 (0)3 20 73 08 05

Droits d’inscription

Pour les participants académiques adhérents de l’Association E.Thil
avant le 15 juillet………………………………………….. € 250
à partir du 15 juillet………………….…………………….… € 300

Pour les doctorants adhérents de l’Association
E.Thil…………………………………………………………… € 100
Pour les doctorants non adhérents de l’Associatio
E.Thil…………………………………………………………… € 150

Pour les participants académiques non adhérents
avant le 15 juillet………………………………………….. € 320
à partir du 15 juillet………………………………………. € 360
(incluent l’accès aux sessions, actes, déjeuner et thés/cafés des jeudi et vendredi, et le dîner de gala).
Personnes accompagnantes ………………………….. € 100 (incluent le dîner de Gala jeudi)

Paiement par transfert de carte de crédit, chèque ou par bon de commande sur le site web du Colloque

Hébergement

Le comité d’organisation a présélectionné quelques hôtels de différentes catégories proches du lieu du colloque. Nous vous recommandons d’effectuer vos réservations dès que possible. Consultation de la liste d’hébergements sur le site : http://ethil.org

Comité d’organisation

Pr Isabelle Collin-Lachaud, Dr Mbaye Faye Diallo, Dr Maud Herbert, Dr Fatima Regany, Mme Pascaline Defives

Secrétariat du Colloque

Pour toute question concernant le 19e colloque et l’association E.Thil, merci de vous connecter sur :

http://ethil.org et http://thil2016.sciencesconf.org

thil2016@sciencesconf.org

colloque thil 2015

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18e Colloque Etienne Thil – 14-15-16 octobre 2015 à Novancia – Programme

Dans les locaux de  NOVANCIA, Paris 15e

novancia cci paris ile de france

Le programme (au 4 septembre)

Mercredi 14 octobre

  • Visite guidée de l’exposition « Histoires de grands magasins. Vertige du foisonnement » à 11h, 14h et 17h
  • « Eiffel Tour» à partir de 10H, découverte des concepts innovants du Bon Marché et de la Grande Epicerie (avec déjeuner) et d’autres concepts récents comme ‘Lunettes pour tous’ (effectif limité à une trentaine d’enseignants chercheurs)

Jeudi 15 octobre

En cas de problème technique dans l’auditorium ou dans un amphi, composer le 655 655 dans la salle.

8h30 : Accueil des participants

  • 9h – 9h15 (Auditorium) : Mots de bienvenue (Novancia) et présentation des deux jours par Patricia Brillet-Coutelle (Présidente du Conseil Scientifique)
  • 9h15-10h30 : (Auditorium) Table ronde animée par Régine Vanheems, « les parcours d’achats dans un monde connecté en permanence »

Participants :

Professionnels : Aladin Mekki (Picom), Arnaud Gournac (Directeur Innovation du Groupe Carrefour) et Anne-Laure Bigot de l’enseigne Citadium
Universitaire : Sandrine Médioni

10h30- 11h : Pause

  • 11h – 12h15 (Auditorium) : « La nouvelle dynamique des Grands Magasins français », table ronde sponsorisée par l’Union du Grand Commerce de Centre-Ville (UCV, membre de l’Alliance du commerce) et animée par Valérie Renaudin

Avec Eric Costa, président de Citynove (Groupe Galeries Lafayette), Christine Beaude (Directrice Administrative et Financière du Bon Marché) et Laurent Shenten (Directeur de la Division Internationale du Printemps)

  • 12h15-12h45 (Auditorium), Grand Orateur, Monsieur Liot (Directeur Général) : « le repositionnement du BHV », interrogé par Paul Lapoule

12H45-14h : Déjeuner

  • 14h-15h30, sessions 1, 2 et 3 : neuf communications de recherches en parallèle

Session 1 (amphi 1026) : Nouvelles technologies, stratégies et usages

  • Explorer la récurrence d’usage des applications mobiles : une étude qualitative.
    Sandrine Médioni et Martine Deparis
  • La marque 2.0: l’humilité comme condition nécessaire de la relation marque consommateur ?
    Béatrice Siadou-Martin et Gilles Sere De Lanauze
  • Plus vite ou plus geek? Effets comparés de la pression temporelle chronique et de l’attitude envers la technologie sur le choix d’une formule de distribution.
    Jeanne Lallement et Andréa Gourmelen
  • Le Self-Service Mobile Technologies (SSMT) : est-ce un moyen de création ou de destruction de la valeur ? Une application dans le secteur de la restauration.
    Intissar Abbes et Yousra Hallem.

Session 2 (amphi 1028): Trajectoires et parcours client

  • Travail du client: mode d’emploi ! Une analyse des modes de contrôle du travail du client exécutant par les enseignes.
    Karine Picot-Coupey et Tahar Caroline
  • Développer la confiance à l’égard d’une enseigne multicanal de prêt-à-porter : le rôle clef de l’intégration perçue des canaux de distribution.
    Hanene Oueslati
  • L’analyse de réseaux appliquée aux trajectoires de magasinage, quels enjeux managériaux ?
    Michaël Flacandji et Héloïse Berkowitz

Session 3 (amphi 1030): Prix, cherté, valeur

  • Un pouvoir émotionnel de la promotion ? Quand les effets de saillance et d’ancrage impactent les réductions de prix.
    Fanny Paris
  • L’influence des valeurs non utilitaires de magasinage sur la fidélité au centre commercial : application au Maroc et en Tunisie.
    Mbaye Fall Diallo, Souad Djelassi, Delphine Godefroit-Winkel,
  • Le sentiment de vie chère ; vers une extension du concept de cherté perçue. Revue de la littérature, définition et conséquences du concept sur le comportement d’achat des consommateurs.
    Gaëlle Pothin
  • 15h30-16h45 (Auditorium) : « le commerce, centre ou périphérie d’un monde coopératif et collaboratif ? » Table ronde sponsorisée par la Fédération du Commerce Coopératif et Associé, animée par Philippe Moati

Participants :

Professionnels : Madame Alexandra Bouthelier (Secrétaire générale de la FCA) et Monsieur Martinez, directeur des ECF (Ecoles de conduite française)
Universitaire : Isabelle Collin-Lachaud

16h45 -17h : Pause

  • 17h-17h15 (Auditorium) : Philippe Houzé, Président du Directoire du Groupe Galeries Lafayette
  • 17H15-18H45 (Auditorium) : sessions plénières des communications primées.

Lien entre immersion et acte d’achat dans un point de vente : implications théoriques et managériales. PRIX JEUNE CHERCHEUR E.THIL, Laurent Maubisson

-Achat de produits locaux et proximité perçue en Grandes Surfaces Alimentaires.

   PRIX FCD, Bruno Mazières et Marie-France Gauthier

  NB : Le PRIX ICOM est en attente

Remises des prix par les grands orateurs : Patrick Brunier, (PICOM) et Jacques Creyssel (FCD).

20h30 : Diner de Gala

Vendredi 16 Octobre

  • 9h-10h30, sessions 4, 5 et 6 : neuf communications de recherches en parallèle

Session 4 (amphi 1026) : Expérience d’achat et proximité

  • Légitimité territoriale et confiance, au cœur des stratégies des marques de distributeur de terroir.
    René Pierre Beylier
  • La résistance des acteurs locaux face aux distributeurs étrangers en Asie : une question de proximité ?
    Claire Capo et Marie-Laure Baron
  • La distribution des produits monastiques dans les magasins d’abbayes: une expérience d’achat sous le signe du rapport au temps.
    Marie Paquier et Sophie Morin-Delerm

Session 5 (amphi 1028) : Management et tourisme

  • Faut-il toujours sourire au client lors de rencontres de service ? Une approche perceptuelle par les personnels en contact en hôtellerie.
    Amélie Clauzel et Caroline Riché
  • L’influence de l’aide donnée au client sur sa participation et sa confiance en grande distribution.
    Lionel Nicod et Sylvie Llosa
  • La reconnaissance des parties prenantes dans une coopérative de consommation.
    Philippe Pasquet, Isabelle Sauviat et Magali Boespflug

Session 6 (amphi 1030) : Stratégies et réseaux

  • Les constructeurs automobiles et leurs réseaux de distribution : je t’aime, moi non plus.
    Anne Queffelec
  • La construction des avantages concurrentiels des coopératives de consommateurs. Le cas des Coop Italiennes.
    Enrico Colla
  • Concurrence verticale industriels-distributeurs : stratégie des acteurs et évolution du droit.
    Odile Chanut

10h30-11h : Pause

  • 11h – 12h15 (Auditorium) : « le commerce à l’époque des objets connectés », table ronde sponsorisée par le PICOM, animée par Pierre Blanc (PICOM)

Participants potentiels :

Professionnels : Jérôme Fruchard (Centre National de l’emballage) et, à confirmer, un responsable des enseignes Leroy Merlin ou Boulanger et d’une start up
Universitaire : Christophe Bénavent

  • 12h15- 12h45 (Auditorium) : Présentation, « Commerce et société », les publications de l’année (livres parus sur le commerce en général)» patronnée par la FCA.

12h45-14h : Déjeuner

14h-15h15 (Auditorium) :

  • Table ronde animée par Enrico Colla : « Où en sont les coopératives de consommateurs en Europe ? », sponsorisée par la FNCC (Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs)

Participants :

Professionnels : Monsieur Olivier Mugnier (Secrétaire général de la Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs) et, à confirmer, un représentant de Coop Atlantique, de Coop Italia,
Universitaire : Magali Boespflug

  • 15h15-16h45, sessions 7 et 8 : six communications de recherches en parallèle

Session 7 (amphi 1028) : Nouveaux positionnements : Codes, Immersion et émotions

  • Le positionnement émotionnel du magasin : un indicateur de son potentiel émotionne.
    Patrice Cottet, Marie-Christine Lichtlé, Véronique Plichon et Jean-Marc Ferrandi
  • Andy Warhol l’avait prédit : les magasins de luxe deviennent des musées…
    Christel De Lassus
  • Une enseigne a-t-elle intérêt à bouleverser les codes du genre ? Réactions d’enfants exposés au catalogue de jouets de Système U.
    Isabelle Ulrich et Pascale Ezan

Session 8 (amphi 1030) : Histoire, droit et sociologie

  • Dans l’ombre d’Edouard Leclerc, Roger Berthier.
    Tristan Jacques
  • Imaginaire marchand.
    Eve Lamendour et Valérie Charrière
  • Une nouvelle législation pour la localisation des drives alimentaires.
    Gilles Marouseau

16h45 (Auditorium) : fin du colloque.

14h-16H45 : Colloque Doctoral

L’EXPOSITION « Histoires de grands magasins. Vertige du foisonnement » EST VISIBLE LE 15 ET LE 16 OCTOBRE TOUTE LA JOURNEE DE 9H à 18H

Information générale sur l’Association Etienne Thil : sur le site http://ethil.org

“Des faussaires dans les labos” selon Le Monde…

Avec le printemps fleurissent les pensées, et nous n’évoquerons pas ici les plantes à massifs , comme celles des labos sur les excès de la fausse recherche…

500 ou 600 articles de revues à comité retirés par an

Le Monde, dans un article intitulé “Des faussaires dans les labos“, quantifie la situation : “Chaque jour ou presque, le site Retraction Watch annonce le retrait de la littérature scientifique de travaux de recherche. Ce site, en se concentrant sur l’unité de production élémentaire de la science – l’article publié dans une revue à comité de lecture –, est devenu l’un des baromètres de la qualité de la recherche et des fraudes qui peuvent la miner. « Nous en sommes à 500 ou 600 par an », constate Ivan Oransky, l’un des deux fondateurs de la plate-forme américaine créée en 2010. Retrait ou rétractation, le terme signifie que l’éditeur juge que l’article, n’étant plus considéré comme fiable, ne peut plus être cité.”

“Les sciences sociales ne sont pas épargnées.”

Dans un autre article intitulé “Édition scientifique : plus d’articles, moins de sérieux” d’Olivier Monod publié par EducPros l’enquête révèle par ailleurs que “Les revues prédatrices détournent ainsi le mouvement de l’open access. L’idée de départ est belle : la recherche doit être gratuite et disponible pour tous immédiatement. […] Une solution qui est d’ailleurs défendue par l’Académie des sciences. […]
Les sciences sociales ne sont pas épargnées.  La récente polémique autour de la revue “Société”, de Michel Maffesoli, relance aussi la question du peer review. Deux sociologues ont écrit un faux article basé sur rien, sous un faux nom inexistant, et l’article a été publié.”

 

faussaires

Illustration : couverture de Le Livre des grandes arnaques : 50 portraits de menteurs, de faussaires et d’usurpateurs à travers l’histoire, C. Didier et G. Bricout,  De la Martinière Jeunesse, 2014.

Journée “Hommage à Bernard Maris” – UniversitéParis 8, le 19 mai 2015

 Journée d’études du 19 mai 2015
« Hommage à Bernard Maris »
Université Paris 8
Amphithéâtre D E 2

Organisée par la Présidence de Paris 8, l’Institut d’études européennes de Paris 8, avec le soutien des laboratoires LED-EA 3391, CRESPPA-Labtop UMR CNRS 7217 et de l’Association Charles Gide pour l’étude de la Pensée Économique

Ouverture officielle : 10h
Danielle Tartakowsky, Présidente de l’Université Paris 8
Francis Wurtz, Président du Conseil de l’Institut d’études européennes de Paris 8
Mireille Azzoug, co-fondatrice et directrice honoraire de l’Institut d’études européennes

Première table-ronde
Bernard Maris passeur : 11h30 – 13h
Jean-Michel Boissier, journaliste indépendant, membre de Reporters sans frontières
Patricia Martin, journaliste, productrice de radio, présentatrice du 7/9 du week-end de France Inter
Dominique Rousset, productrice de L’Économie en questions, France Culture
Dominique Seux, directeur de la rédaction des Échos

Animation : Marc le Glatin, PAST, directeur du théâtre de Chelles, directeur adjoint de l’Institut d’études européennes

Débat avec la salle

Déjeuner

Deuxième table-ronde
Bernard Maris, économiste et lecteur de John Maynard Keynes : 14h30 – 16h30
Ghislain Deleplace, professeur émérite d’économie à Paris 8
Jean-Marie Harribey, maître de conférences en économie à Bordeaux 4, membre des Économistes atterrés
Olivier Pastré, professeur d’économie à Paris 8
Gilles Raveaud, maître de conférences en économie à l’Institut d’études européennes

Animation : Christian Chavagneux, éditorialiste à Alternatives économiques

Débat avec la salle

Troisième table-ronde
Bernard Maris essayiste et écrivain : 17h – 18h30
Anne-Marie Autissier, directrice de l’Institut d’études européennes
Sylvain Bourmeau, journaliste et producteur de La Suite dans les idées à France Culture
Thomas Serrier, maître de conférences en études germanistiques à l’Institut d’études européennes de Paris 8 et à l’Université européenne Viadrina
Joseph Zimet, directeur général de la Mission du Centenaire de la première guerre mondiale

Animation : Arnaud Orain, professeur d’économie à l’Institut d’études européennes

Débat avec la salle

Propos conclusifs : 18h30-19h
Anne-Marie Autissier, directrice de l’Institut d’études européennes
Bernard Cassen, vice-président du conseil de l’Institut d’études européennes

SUPINFO s’exprime concernant M. Sid Ahmed GHLAM

Selon plusieurs médias, l’individu soupçonné d’avoir prémédité l’attaque d’une église dans le Val-de-Marne et déféré devant la justice aurait été étudiant au sein du campus parisien de l’Université internationale SUPINFO (SUPINFO International University) entre 2011 et 2013.

Sid Ahmed GHLAM était bien inscrit à SUPINFO International University

Un étudiant du nom de Sid Ahmed GHLAM a bien été inscrit durant cette période à SUPINFO International University sur le campus de Paris avant d’interrompre prématurément le cursus universitaire, d’une durée de cinq ans, qu’il avait entamé. Cependant, “l’Université internationale SUPINFO ne pouvait ce samedi ni infirmer ni confirmer que cet étudiant était bien l’individu récemment interpellé par la police, puisque seul son nom avait été communiqué par les forces de l’ordre, sans aucun autre détail supplémentaire permettant formellement de l’identifier chez nous.” Le risque d’une homonymie ne peut donc être exclu.

L’entreprise à précisé que “SUPINFO International University tient à la disposition de la police toutes les informations concernant cet étudiant dont les enquêteurs pourraient avoir besoin et rappelle le profond attachement de l’ensemble de ses 10.000 étudiants et de ses centaines de collaborateurs à travers le monde aux valeurs de respect et de tolérance, comme le confirme le règlement général de l’université dans son tout premier paragraphe, consultable à partir du lien « Règlement Général » disponible sur notre site à l’adresse : www.supinfo.com/cgi.”

supinfo international university

Appel a contribution au cahier spécial « business model » dans La Revue des Sciences de Gestion 

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Le changement de Business Model : quelles conséquences organisationnelles ?

La problématique du changement de Business Model se pose aujourd’hui pour de très nombreuses entreprises dans des secteurs variés. Les acteurs historiques du secteur de la presse écrite doivent refonder leur modèle de création de revenus face à la baisse du nombre de lecteurs, au développement des journaux gratuits (20 minutes, etc.) et au développement des journaux totalement dématérialisés (The Huffington Post). Dans le secteur des télécommunications, l’apparition de nouveaux acteurs et l’évolution des usages ont conduit Nokia à renoncer à son modèle d’affaires historique reposant une logique intégralement propriétaire pour développer des partenariats avec Microsoft. Loin d’être une problématique spécifique aux entreprises en difficulté, l’évolution d’un Business Model concerne parfois le leader d’un secteur. Ainsi, Apple convoite Beats afin de se lancer dans le streaming alors qu’il avait pour l’instant investi exclusivement sur l’activité de téléchargement via sa plateforme Itunes. Si la question du changement de BM a été longtemps négligée, des travaux récents questionnent le changement de Business Model dans une entreprise existante (Moingeon & Lehman-Ortega, 2010), la reconfiguration des composantes d’un BM pour s’adapter aux évolutions de l’environnement (Moyon, 2011), ou l’évolution des Business Model permettant une création durable de valeur (Achtenhagen & al., 2013). Cependant, la problématiques des impacts humains, managériaux et organisationnels de ces évolutions de BM est peu questionnée dans la littérature alors qu’elle est au cœur des problématiques des entreprises changeant de BM. Les résistances des rédactions des grands quotidiens nationaux français (Libération, Le Monde) face à l’évolution du Business Model de leur journal en sont un bon exemple.

Ainsi, le management du changement de Business Model (au sens large) n’a que peu été pris en compte dans les approches traditionnelles. Toutes les parties prenantes doivent être prises en considérées dans la mutation des Business Models et une attention particulière doit être apportées aux salariés. D’une part, l’innovation passe aussi par les salariés et d’autre part, le changement de Business Model impacte directement les salariés.

Principalement utilisé par les praticiens dans le milieu des années 1990, le concept s’est depuis largement développé dans la sphère académique. Si l’absence d’une définition universelle fut soulignée (Moigeon & Lehmann-Ortega, 2010), (Zott, et al., 2010), un effort de conceptualisation a été entrepris ces dernières années. Par essence pluridisciplinaire (Chesbrough & Rosenblum, 2002) (Teece, 2010), le concept de business model trouve ses racines dans la théorie économique, la stratégie et les théories de l’organisation (Magretta, 2002), (Demil & Lecoq, 2008). En effet, différents corpus théoriques sont mobilisés à l’image de la théorie Resource-Based View (RBV) (Hedman & Kalling, 2003), (Jouison & Verstraete, 2009), la théorie VRIN (Hedman & Kalling, 2003), (Weppe, et al., 2013), la théorie des coûts de transaction développée par Williamson au début des années 1980 (Mahadevan, 2000), (Amit & Zott, 2001), (Morris, et al., 2005), la théorie de la valeur de Schumpeter (Morris, et al., 2005), la théorie des conventions et la théorie des parties prenantes (Jouison & Verstraete, 2009).

Les analyses marketing (Ostewalder & Pigneur), entrepreneuriale (Verstraete & Jouison, Fayolle) et stratégique (Lecoq, Demil, Warnier & Weppe ) envisagent les différentes composantes du business model.

Le cahier spécial de la revue des sciences de gestion vise à apporter une meilleure compréhension des relations entre le changement de Business Model d’une entreprise et les pratiques organisationnelles. En effet, si les travaux sur les Business Models mettent au cœur de leur analyse les liens entre organisation et stratégie, peu d’entre eux questionnent les liens entre l’émergence de nouveaux Business Models et l’accompagnement nécessaire à la reconfiguration organisationnelle de l’entreprise. Le défi est double. Il s’agit premièrement  de mieux comprendre comment l’émergence ou le changement de Business Model transforme les processus organisationnels et managériaux de l’entreprise. La question des stratégies d’accompagnement du changement sont par exemple relativement absentes de la littérature alors que la réussite (ou l’échec) d’une mutation de Business Models est tout autant lié à la cohérence du BM qu’à la manière d’accompagner la transition. Si le changement de Business Model engendre fréquemment des impacts managériaux et organisationnels, les évolutions des pratiques managériales et organisationnelles d’une entreprise peuvent à leur tour conduire à une reconfiguration du Business Model.

Les contributions attendues auront donc pour thèmes (liste non limitative) :
– Impacts managériaux et organisationnels du changement de Business Model
– Configuration organisationnelle et émergence de nouveaux Business Models
– Pratiques managériales innovantes et émergences de nouveaux de Business Models
– La gestion des transitions de Business Models
– Nouveaux Business Models : nouveaux modes de management ?

Aucune approche théorique ou disciplinaire n’est spécifiquement requise pour contribuer à ce cahier spécial. A contrario, nous encourageons la diversité des contributions en termes d’approches théoriques, d’ancrages disciplinaires (Marketing, Stratégie, Ressources Humaines, Contrôle de gestion,  etc.) portant sur l’étude des relations entre le changement de Business Models et les impacts humains, managériaux et organisationnels. Nous encourageons les recherches empiriques multi-niveaux, mais nous acceptons également des études empiriques traitant de la question de l’évolution du BM au niveau d’un secteur, d’un groupe, d’une Business Unit.

Tous les articles devront parvenir à mounia.benabdallah@ecoles-idrac.com et maher.Kachour@idraclyon.com sous format word avant le 30 juin 2015.

Les articles à soumettre doivent respecter les normes de publications de la revue.

Toutes les propositions d’articles qui ne respecteront pas ces consignes ne seront pas prises en compte et seront automatiquement rejetés.

Un modèle d’article est téléchargeable sur le lien suivant : https://www.larsg.fr/modele-darticle-a-telecharger/

Date limite de l’envoi des articles : 30 juin  2015

Adresse email pour l’envoi des articles :

mounia.benabdallah@ecoles-idrac.com et maher.Kachour@idraclyon.com

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Journée LITEM – Enjeux et perspectives de la publication en français en sciences de gestion

Journée LITEM
L
aboratoire en Innovation, Technologies, Economie et Management

Recherche organisée dans le cadre de la Journée LITEM

Telecom Ecole Management, Grenoble Ecole Management et Université d’Evry-Val d’Essonne

jeudi 26 mars 2015
sur le Campus de Télécom Ecole de Management (Evry) 

PROGRAMME
Inscription obligatoire
Plan Vigipirate – une pièce d’identité sera demandée à l’entrée

Enjeux et Perspectives
de la publication en français en sciences de gestion

en partenariat avec

la revue des sciences de gestion

50 ans d’innovations

Depuis cinquante ans, La Revue des Sciences de GestionDirection & Gestion des entreprises vise à offrir une tribune à des recherches originales en gestion. Sans se limiter à une thématique, sans exclusivité disciplinaire, sans parti-pris méthodologique, LaRSG privilégie les articles innovants.
A l’occasion de l’anniversaire de la parution du 1er numéro (mars-avril 1965), cette journée d’étude aborde les enjeux et les perspectives de la publication en français en sciences de gestion.
Elle accueille à dessein des communications originales qui ne trouvent pas nécessairement leur place dans les canaux académiques traditionnels de diffusion. Qu’elles se situent à la frontière de plusieurs disciplines, qu’elles concernent des thématiques émergentes pour lesquelles les champs institutionnels ne sont pas encore constitués, qu’elles fassent entendre des voies dissidentes par rapport aux théories bien établies, les propositions de communication sont considérées avec bienveillance, dès lors qu’elles sont stimulantes et rigoureuses.
Les recherches réflexives sur les pratiques professionnelles de la communauté académique sont particulièrement bienvenues mais, à l’image de la politique éditoriale de La RSG, toute recherche innovante peut être proposée.

Programme provisoire

8h30 – 9h00 Accueil des participants

9h00 – 9h30 50 ans de publication francophone en gestion

Philippe Naszályi (Directeur de La Revue des Sciences de Gestion-direction et gestion des entreprises)

  • « Le dogmatisme, voilà l’ennemi ! »

Aude d’Andria (Rédactrice en Chef de La Revue des Sciences de Gestion – LITEM – UEVE)

Chantal Ammi (Directrice du LITEM – TEM)

9h45 – 11h15 Sessions parallèles : Ateliers 1-2-3 et 4

Atelier 1 : Publications et référencements
Présidente : Sylvie Chevrier (Université Paris-Est, Marne-la-Vallée)

  • Droit et gestion : la pluridisciplinarité à l’épreuve de la non reconnaissance des publications juridiques d’enseignants-chercheurs rattachés aux départements de gestion
    Emmanuel Bayo (ESSCA Ecole de Management)
  • La publication au Maroc
    Hayat El Adraoui (Université Hassan II, Casablanca)
  • La recherche et la publication francophone en management stratégique
    Mouhoub Hani (IRG – Université Paris-Est Créteil)
  • L’Afrique, un continent en marche vers une constitution de bases de données d’entreprises : une application aux entreprises camerounaises
    Nadège Ingrid Gouanlong Kamgang (Université de Ngaoundéré-Cameroun)

Atelier 2 : Quelles nouvelles pistes en entrepreneuriat ?
Présidente : Aude d’Andria (LITEM-UEVE-rédactrice en chef de LaRSG)

  • Etude de la motivation entrepreneuriale des jeunes entrepreneurs de la génération Y
    Inès Gabarret (EDC Paris Business School) et Pascal Etzol (EDC Paris Business School)
  • Bricolage et effectuation dans les pratiques d’accompagnement des petits incubateurs
    Annabelle Jaouen (Montpellier Business School), Walid A. Nakara (Montpellier Business School), Benjamin Vedel (IAE Lille, École universitaire de Management) et Inès Gabarret (EDC Paris Business School)
  • Sur l’intrapreneuriat dans le champ de la stratégie : quelques implications épistémologiques
    Aurélie Ewango-Chatelet (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
  • Le projet est mort, vive le projet ! Le rôle de l’effectuation dans la survie des entreprises en création
    Benjamin Vedel (IAE Lille, École universitaire de Management), Florence Law (EDC Paris Business School) et Inès Gabarret (EDC Paris Business School)

Atelier 3 : Recherche et action
Président : Chantal Ammi (LITEM-TEM)

  • Une démarche innovante de recherche-action : le voyage apprenant
    Elizabeth Poutier (ESSCA Ecole de Management) et Valérie Billaudeau (Université d’Angers)
  • Une approche philosophique de la responsabilité sociale du chercheur
    Jean-Jacques Pluchart (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
  • Réflexivité et éthique du chercheur dans la conduite d’une recherche intervention
    Pascale Château-Terrisse  et al. (Université Paris-Est Marne-la-Vallée, IRG)
  • L’évaluation des compétences orthographiques lors du processus de recrutement : une analyse expérimentale des décisions et des discours d’un échantillon de recruteurs
    Christelle Martin-Lacroux (Université de Toulon)

Atelier 4 : La finance, toujours des questions ?
Président : Fredj Jawadi (LITEM-UEVE)

  • La contagion des crises financières à travers l’interdépendance de long terme des marchés des actions
    Nadhem Selmi (Université de Sfax) et Nejib Hachicha (Université de Sfax)
  • Une refonte des enseignements et de la recherche en finance
    Catherine Karyotis (Neoma Business School), Denis Dupré (Université de Grenoble), Emmanuel Raufflet (HEC Montréal) et Sharam Alijani (Neoma Business School)
  • La relation entre la politique d’endettement et la gestion du résultat
    Safa Lazzem (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis)

11h30 – 13h00

Table ronde n°1 : Publication et évaluation de la recherche
animée par Sylvie Chevrier (Université Paris-Est, Marne-la-Vallée)

Participants :

  • Jean-François Chanlat (Université Paris-Dauphine)
  • Claude Martin (Président du réseau PGV, Université Pierre Mendès France deGrenoble)
  • Eric Pezet (Université Paris Ouest, Nanterre La Défense)
  • Eric Séverin (IAE de Lille, Ecole universitaire de Management)

13h00 – 14h15 Buffet-Déjeuner

14h30 – 16h30

Table ronde n°2 : La publication scientifique francophone et la vie des entreprises
animée par Philippe Naszályi (Directeur de La Revue des Sciences de Gestion– LITEM-UEVE)

Participants :

  • Gérard Chevalier (président de Cybel)
  • Lionel Ferraris (Directeur du Développement Durable, des Achats et de l’Immobilierde l’UCANSS)
  • Patrice Noailles (auteur et ancien conseiller du Ministre de la Recherche, Seillans Investissement)
  • Thierry Perdereau (Président de l’Association des Acteurs Economiques de l’Arpajonnais)

16h30 Clôture de la journée par M. Denis Guibard, directeur de Télécom Ecole de management et pot du cinquantenaire

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Comité d’organisation : Chantal Ammi, Aude d’Andria, Sylvie Chevrier, Philippe Naszályi, Eric Séverin, Yves Soulabail, Thibaut Daudigeos, Romain Zerbib

Comité scientifique :
– Amina Bécheur, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Sami Ben Larbi, Université de Toulon/Kedge Business School
– Martine Brasseur, Université Paris Descartes
– Didier Chabaud, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse
– Amélie Clauzel Charbaut, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
– Andrée De Serres, ESG, Université du Québec à Montréal,   GIREF
– Delphine François-Philip de Saint-Julien, Université Versailles St Quentin
– Inès Gabarret, Ecole des Dirigeants & Créateurs d’entreprise, Paris La Défense
– Fredj Jawadi, Université d’Evry Val d’Essonne
– Annabelle Jaouen, Groupe Sup de Co Montpellier-Montpellier Business School
– Vassili Johannidès,  Grenoble École de Management / Queensland University of Technology
– Catherine Léger-Jarniou, Université Paris Dauphine
– Jérôme Maati,  IAE de Lille, Ecole universitaire de Management
– Olivier Mamavi, ICD/LARA, groupe IGS
– Olivier Meier, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Maria Mercanti-Guérin, Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris
– Gilles Paché,  Aix-Marseille Université
– Serge Raynal, Université du Québec à Chicoutimi
– Evelyne Rousselet, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Michel Roux, Groupe international de recherche en éthique financière et  fiduciaire (GIREF)
– Sylvie Scoyez, IAE de Valenciennes
– Pascale Terrisse, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Benjamin Vedel, IAE de Lille, Ecole universitaire de Management

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