Archives de catégorie : La recherche et écoles

Genre en mouvement : conflits, négociations et recompositions

Les mutations économiques, sociales et culturelles qui bouleversent l’ensemble des sociétés contemporaines donnent
lieu à une redéfinition des rôles, statuts et positions sociales des femmes et des hommes. Ce colloque entend interroger les asymétries communément admises et faire la lumière sur les
contreparties subies (conflits, violences, stratégies de contournements des normes sociales) lorsque les individus investissent des champs allant à l’encontre de l’ordre établi : quelles
transformations des rapports de genre ? Quelles recompositions des identités ? Quelles modalités de négociation de la place de l’individu ? Dans une perspective interdisciplinaire, il s’agit de
faire le point, à travers le prisme du genre, sur la variété des négociations individuelles et collectives du rapport aux normes sociales.

 

Colloque international

Université Paris Diderot

Du 30 septembre au 2 octobre 2009

 

Comité d’organisation : équipe du programme « femmagh »

·  Marie-Pierre ANGLADE (Architecture et sociologie, Université de Tours ; LAUA – École d’Architecture de Nantes)

·  Leïla BOUASRIA (Sociologie, Université Mohammed V, Rabat, Maroc)

·  Mériam CHEIKH (Anthropologie, aspirante FNRS – Université Libre de Bruxelles, Université de Provence).

·  Fanny DEBARRE (Ethnologie, Université Paris X Nanterre)

·  Véronique MANRY (Sociologie, LAMES, Aix-en-Provence ; Transverscité, Marseille)

·  Camille SCHMOLL (Géographie, Université Paris Diderot)

 

Le programme de recherche FEMMAGH (2007-2009), « Mobilités sociales des femmes au Maroc : conflits, négociations et nouveaux
rapports sociaux »
, s’inscrit dans le cadre du programme thématique en sciences humaines et sociales de l’A.N.R. « Conflits, guerre(s), violence ».

 

Comité scientifique

· 
Lila ABU LUGHOD (Anthropologie, Columbia University, New York)

·  Nadine CATTAN (Géographie, CNRS, Géographie-cités, Paris)

·  Eric FASSIN (Sociologie, ENS, Paris)

·  Gabriella GRIBAUDI (Histoire, Università degli Studi di Napoli Federico II, Naples)

·  Gabrielle HOUBRE (Histoire, ICT, Université Paris Diderot)

·  Azadeh KIAN-THIEBAUT (Sciences Politiques, CEDREF, Université Paris Diderot)

· 
Eleonore KOFMAN (Géographie, Middlesex University, Londres)

·  Michel PERALDI (Socio-anthropologie, Centre Jacques Berque, Rabat)

· 
Geraldine PRATT (Géographie, University of British Columbia, Vancouver)

·  Catherine QUIMINAL (Socio-anthropologie, CEDREF-URMIS, Université Paris Diderot)

·  Diane SINGERMAN (Sciences politiques, American University, Washington DC)

·  Christelle TARAUD (Histoire, Centre de Recherche en Histoire du XIXème siècle et Columbia University, Paris)

·  Mohamed TOZY (Sociologie politique, LAMES, Université de Provence, Aix-en Provence)

 

Thématique transversale du colloque

Les mutations économiques, sociales et culturelles qui bouleversent l’ensemble des sociétés contemporaines donnent lieu à une redéfinition des
rôles, statuts et positions sociales des femmes et des hommes. Cette réorganisation des rapports de genre oblige à repenser les cadres d’analyse du genre mais aussi l’agencement et la fabrique
des féminités et des masculinités.

Parmi les enjeux de la recherche sur cette question, on peut noter d’abord que les transformations des rapports de genre ne se produisent pas
nécessairement sous la forme d’une mobilité propre à résorber les inégalités entre les sexes. L’asymétrie de départ entre les hommes et les femmes, entre féminin et masculin, demeure souvent mais
connaît des changements et une redéfinition.

La recomposition des statuts et des identités sexuelles ne peut plus être pensée sous l’unique forme d’une évolution linéaire dans la mesure où
les déplacements qui s’opèrent par rapport aux normes ne se limitent pas à des remises en question définitives mais comportent des réinterprétations et des repositionnements par rapport à
celles-ci.

Enfin, de même que des femmes aux pratiques transgressives s’efforcent de réajuster et de réinvestir, ou de se conformer aux normes, certaines
composantes de la masculinité sont à comprendre comme des injonctions pouvant être vécues par les hommes, bien qu’en position dominante, comme problématiques. Ainsi, d’une part, des normes telles
que l’hétérosexualité et des valeurs telles que la virilité, souvent impensées et catégorisées comme dominantes et oppressantes pour les femmes, demandent à être réexaminées. D’autre part,
certaines pratiques de femmes envisagées en termes de subversion, de stratégies d’autonomie ou d’agency lorsqu’elles s’éloignent des normes, vont parfois être corrigées, rectifiées mais aussi
cachées, dissimulées par le secret et le mensonge. Ainsi, les femmes s’octroient une marge de manœuvre leur permettant de mettre entre parenthèses un renversement et de maintenir l’ordre, mais
aussi de résorber la charge agressive ressentie face à de tels renversements.

En bref, la norme nécessite une attention renouvelée qui ne la définisse pas seulement comme oppressante et en opposition à des pratiques et
représentations à contre-courant, mais qui prenne aussi en compte son utilisation dans les trajectoires et les réalisations des unes et des autres. En outre, la combinaison de différents
registres de normes génère des tensions et de possibles contradictions avec les représentations et les pratiques dans l’ensemble des champs sociaux.

Ces tensions peuvent se traduire par des conflits et des violences lorsque, de façon visible, certaines pratiques défont les rôles assignés aux
acteurs. En retour, des logiques de stratégies, de négociation et/ou de contournement naissent pour prévenir ou résoudre de tels conflits. Quand elles ont lieu, cependant, les violences
apparaissent bien souvent comme des tentatives de réaffirmer l’existence d’un seul « ordre des choses » face à des pratiques qui en dévient ostensiblement. La variété de nature de ces
violences sans cesse renouvelées – physiques, psychologiques, sociales et symboliques – complexifie par ailleurs leur étude qualitative.

Par ailleurs, l’enchevêtrement de ces divers univers de normes et de valeurs rend également inconfortables les aspirations des individus engagés
dans des « individualisations sous contrainte », c’est-à-dire des processus qui peuvent ressembler à une quête d’autonomie mais qui restent fortement orientés par une série de
contraintes et provoquent des souffrances.

 

Les communications autour des axes thématiques suivants seront particulièrement encouragées :

 

Axe 1 : Travail, sphère économique et marché de l’emploi

Si les femmes ont toujours occupé une fonction dans la sphère productive, celle-ci prend désormais une forme davantage contractualisée et
reconnue tant socialement qu’économiquement. La participation féminine au marché de l’emploi revêt des formes multiples (salariat, entrepreneuriat, activités informelles, travail précaire…) qui
recouvrent des situations contrastées et traduisent autant de stratégies d’autonomisation que de contraintes économiques et sociales qui doivent être analysées. La nouvelle segmentation des
activités économiques a pour corollaire une dérégulation et une dégradation du marché de travail. Cette évolution de la sphère productive et économique entraîne un renouvellement des stratégies
d’accès aux ressources qui se diversifient et déplacent les frontières entre les rôles masculins et féminins qui restent à redéfinir et à expliciter.

 

Axe 2 : Famille, solidarités et inégalités

Si la famille continue de jouer le rôle de garant socio-économique en tant que régulateur stable des solidarités et interconnaissances, elle
apparaît néanmoins aujourd’hui comme le lieu possible d’émergence d’inégalités fortes dans le sens où elle permet la construction de jugements stigmatisants vis-à-vis de l’individu-membre. En
effet, le constat d’un double mouvement à l’œuvre dans le rapport aux normes familiales semble propice au questionnement : la reconduction des normes sociales au sein de la famille
permettant sa survie matérielle dans un contexte économique de plus en plus incertain, ne s’avère pas incompatible avec les choix, par les membres de la famille, de trajectoires différentes
(transgressives ou conformes), qui en appellent à une multiplicité de référents culturels (transnationaux ou pas) et révèlent l’émergence d’aspirations individuelles. Si les écarts aux normes
mettent en péril les solidarités familiales, ils contribuent néanmoins à l’émergence de nouvelles stratégies de négociation qui tentent de sauvegarder les liens de sociabilités en les recomposant
sous de nouvelles formes. Il s’agit ici de s’interroger sur les conflits et violences inhérents à ces changements sociaux. Par ailleurs, les processus de mutation dans les sphères publique et
productive ne sont pas sans impact sur la sphère familiale. Il s’avère alors nécessaire de confronter différents regards sur les transformations des configurations familiales, notamment en
situations de rupture, et en particulier des rapports de genre et de génération au sein de la famille pour faire apparaître les processus de redéfinition des places et des rôles.

 

Axe 3 : Intimités et sexualités

Il convient de remarquer combien cette sphère semble souvent envisagée dans la limite de l’intimité des espaces privés. Or, il semble qu’en
l’articulant aux autres sphères sociales, nous puissions nous libérer des cadres dichotomiques classiques (privé vs public) et souligner l’importance influence des bouleversements
« extérieurs » en son sein. Articuler la réflexion sur l’intimité et la sexualité avec les autres thématiques proposés semblent, par conséquent, à même d’interroger les modes et sources
d’apprentissage qui façonnent la fabrique de la sexualité autant que les manières dont l’intimité s’agence et joue avec les dualismes qui la pensent : marges / centres ;  mais aussi avec le
secret, la mise en discours, etc.

 

Axe 4 : Marginalités et transgressions

Les recherches rendent plus souvent compte que par le passé des faits de marginalités sociales et de transgressions des normes concernant les
femmes : sans-abri, toxicomanies, prostitution, conduites agressives, bandes de rue, questionnement de la prévalence masculine de l’infraction délictueuse… autant de modes de vie et pratiques à
interroger à nouveau à l’aune de ce qu’il en coûte de braver les interdits. Dans ce sens, il s’avère nécessaire aujourd’hui de montrer dans quelle mesure le genre affecte l’irruption de pratiques
violentes dans des situations de transgression des normes sociales, sans pour autant présumer du lien entre violences et précarité socio-économique. Il s’agira donc ici de mettre en lumière moins
les formes de la marginalité sociale que les processus qui ont favorisé l’émergence de violences, ainsi que les modes de négociation féminins dans les tentatives de gérer les conflits et limiter
leurs effets. Les efforts de compréhension des pratiques transgressives masculines, de leur perception et de leur articulation avec le féminin viendront compléter le portrait du vécu des
situations marginales.

 

Axe 5 : Formes sociales et espaces des violences

La configuration des espaces permet les différences entre pratiques féminines et masculines. Questionner les modalités d’accès à l’espace a
ainsi pu révéler les dissymétries dans les vies quotidiennes, notamment autour des dichotomies privé / public, espaces diurnes / nocturnes, logement / espaces de
travail, etc. L’étude des processus différenciés de territorialisation en lien avec ces dichotomies et l’observation des pratiques socio-spatiales qui les sous-tendent peuvent-elles faire
apparaître des différences de nature des violences et conflits ? Au-delà de la question de l’envergure de l’investissement politique des habitants, les règlements de conflits à l’échelle
interpersonnelle laissent-ils présager la construction de solutions différentes selon les lieux ? Dans quelle mesure l’issue des conflits et l’émergence de violences liées à l’espace
sont-elles fonctions du genre ?

 

Axe 6 : Mobilités et circulations

Dans quelle mesure, les différentes formes et pratiques de mobilité spatiale (circulations, migrations, mobilités quotidiennes, etc.) sont-elles
révélatrices de particularités genrées ? Les transformations des mobilités féminines peuvent-elles être vecteurs de changement social ? Le cas des mobilités internationales pourra, entre autres,
faire l’objet de propositions de communications. Un migrant sur deux est une femme. Les migrations « autonomes » se généralisent, et les migrantes, qu’elles partent
« seules », en famille ou en couple, développent des projets individuels. Les motivations au départ des femmes doivent être interrogées dans leur singularité, à partir certes des
modalités d’insertion et d’investissement économiques, mais aussi des stratégies de promotion sociale et d’épanouissement personnel. La mobilité féminine, quelles que soient ses formes (autonome,
accompagnée ou forcée ; économique, politique, pour études, etc.), transforme également le rôle et la place des femmes et des hommes dans les sphères privée et publique. Il est donc nécessaire de
s’intéresser aux redéfinitions de normes et aux modalités de compensation de l’absence liée à la migration, à l’intensité des liens entretenus avec la famille mais aussi avec les communautés
migrantes, à la multiplicité des identités et des rôles produits par la mobilité, aux différentes pratiques de circulation et à l’impact de ces différents aspects sur les relations de
genre.

 

Axe 7 : Citoyenneté, participation et mobilisations politiques

Dans un contexte de mutations socio-économiques, la variété des aspirations contemporaines en matière de citoyenneté, de démocratie, de droit à
la ville, d’environnement, de droits sociaux… traduit la détresse de certaines réalités sociales (fragilité de l’emploi, mal-logement, discrimination, etc.). Ces mobilisations de la société
civile peuvent être observées sous l’angle des violences ressenties, dans le sens où ces nouveaux modes de mobilisation et de participation permettent l’émergence de nouveaux acteurs et le
renouvellement des objets de débat dans le champ politique. Dans une perspective comparatiste, les changements sociaux à l’œuvre dans les pratiques revendicatrices laissent-ils présasger une
influence genrée sur les modalités de gestion des conflits, ainsi que sur les violences qui en sont issues ?

 

Propositions de communications

Les résumés d’une page maximum (en français ou en anglais) devront parvenir au plus tard le 26 avril 2009 à l’adresse suivante femmagh@gmail.com accompagnés d’un court CV, sur le même fichier, mentionnant l’institution de rattachement, le statut, les
publications récentes relatives à la thématique du colloque et une adresse électronique valide.

Les textes de communications déminitives devront parvenir aux organisateurs avant le 13 septembre 2009, selon les modalités de
présentation communiquées ultérieurement.

 

Frais d’inscription

Les frais incluent les déjeuners et pause café.

Frais standard : 80 €

Pour les doctorants, post-doctorants et chercheurs non statutaires : 20 €

APPEL Management international

A l’automne de l’année 2008, un numéro thématique de la revue Management international sera consacré à la problématique : « Les réseaux d’entreprises : une perspective managériale internationale ».

Directeurs de l’édition : Christophe Assens (Université de Versailles à Saint-Quentin-en-Yvelines) et Réal Jacob (HEC Montréal)
Les manuscrits doivent être soumis avant le 15 janvier 2008 pour une publication prévue pour le numéro de l’automne 2008.

L’appel à papier est en document attaché en format pdf et disponible sur le site http://www.managementinternational.ca/catalog/

Jeunesse(s) et élites

Jeunesse(s) et élites : des rapports paradoxaux en Europe de l’époque moderne à nos jours
Essai d’interprétation sur les modes opératoires juvéniles de mobilité des élites

Bordeaux, jeudi 27 et vendredi 28 mars 2008

Les propositions de communication accompagnées d’un résumé d’une page maximum sont à envoyer avant le 30 juin 2007 soit par mail à :
christine.bouneau@free.fr ou carolinelemao@yahoo.com soit par courrier à : Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain (CEMMC), à l’attention de Christine Bouneau et Caroline Le Mao, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3. Institut d’histoire. Domaine universitaire, 33 607 Pessac Cedex.

MOBILITE DU SALARIE dans un monde globalisé

Appel à communications

Université du littoral Côte d’Opale

Laboratoire de Recherche sur l’Industrie et l’Innovation

Site de Saint-Omer (62)

http://rii.univ-littoral.fr

MOBILITE DU SALARIE dans un monde
globalisé

MOBILITE INTERNE ET EXTERNE DU
SALARIE

Langues : français et anglais,

Pendant longtemps la mobilité interne du salarié a été un moyen de progresser dans son emploi, parfois aussi de s’adapter aux changements technologiques. Aujourd’hui, de plus en plus souvent, le salarié doit être mobile soit pour trouver un emploi ou pour le conserver, d’où deux grands types de mobilité :

la mobilité interne : changement de poste, flexibilité des horaires,
heures supplémentaires, déplacements… Le salarié voit son poste de travail et parfois son contrat se modifier imperceptiblement et même substantiellement.

la mobilité externe : délocalisation de sites de production, implantation d’unités de production à l’étranger… le salarié est souvent victime de décisions stratégiques qui mènent parfois à la modification de son contrat.

Plusieurs questions se posent :

1/ Où est la frontière entre les mobilités externes et internes ?

2/ Quelles sont les caractéristiques de ces différentes formes de mobilité ?

3/ Quelles en sont les conséquences sur la carrière du salarié ?

4/ Quelles en sont les conséquences sur les performances de l’entreprise ?

Le colloque vise à construire un espace de discussion pour les chercheurs en droit du travail, en sciences sociales, en entrepreneuriat, en gestion de l’entreprise, en gestion des ressources humaines, en économie,… ainsi qu’un espace d’échanges avec les chefs d’entreprise autour du thème « de la mobilité interne comme externe du salarié ».

LIEU ET ORGANISATION :

Ce colloque est organisé par LABRII. Il se tiendra à l’Université du Littoral Côe d’Opale sur le site universitaire de Saint-Omer.

Les résumés et les contributions devront être soumises à l’adresse suivante : Secrétariat du département GACO, par mail à marc_richevaux@yahoo.fr

L’adresse de l’auteur doit apparaître sur le résumé. La décision d’acceptation du comité d’organisation et le
rattachement à l’un des ateliers seront communiqués à cette adresse.

PLANNING :

Délai pour la soumission des résumés : jeudi 30 octobre 2008

Décision d’acceptation : jeudi 13 novembre 2008

Date du colloque : jeudi 4 décembre 2008

PUBLICATION :

Les contributions au colloque seront regroupées pour faire l’objet d’un ouvrage collectif.

Comité d’organisation :

Sophie BOUTILLIER, Université du Littoral, France

Philippe ENCLOS Université Lille 2, France

Marc RICHEVAUX,Université du Littoral, France

Françoise Vandenberghe, Université du Littoral, France

Jeanne Marie Wailly, Université du Littoral, France

Comité scientifique :

Sophie Boutillier, Université du Littoral, France

Philippe Enclos Université Lille 2, France

Blandine Laperche, Université du Littoral, France

Clotaire Mouloungui Université du littoral

Marc Richevaux, Université du littoral, France

Constantin Salavastru, Université de Iasi, Roumanie

Dan Top, Université Valahia Targoviste, Roumanie

Dimitri Uzunidis, Université du Littoral, France

Eric Vernier, Université du littoral, France

Journées d’études ParcourSic Lille 2008

(Université Lille III, les 18, 19 et 20 juin 2008)
Thème : Le parcours intellectuel et pratique d’un jeune chercheur en Sciences de l’Information et de la Communication.
Cet événement aura lieu à l’Université de Lille III, un an après l’organisation des premières journées d’études organisées par
l’Association de Recherche en Sciences de l’Information et de la Communication (Avril 2007, MSH Paris Nord).
Elle s’adresse aux jeunes chercheurs en SIC (doctorants et docteurs) ainsi qu’aux chercheurs confirmés (Maîtres de Conférences, Professeurs des Universités) et aux professionnels de la communication. L’édition 2008 souhaite s’ouvrir aux jeunes chercheurs francophones. Son contenu s’articule autour de deux principaux temps forts :
– Un échange scientifique relatif au parcours intellectuel d’un jeune chercheur en SIC (cf. l’appel à communication ci-joint). Cette
réflexion vise à permettre aux jeunes chercheurs de communiquer sur leurs travaux et de partager leurs expériences, mais aussi de rencontrer des chercheurs confirmés qui mettront en perspective
les travaux de recherche des doctorants dans les problématiques plus générales du champ disciplinaire. Il se décline en trois thèmes : l’approche du terrain, la méthodologie (autour d’une réflexion épistémologique) et le parcours de lecture en situation de thèse.
– Les points « informations » aborderont les questions d’ordre pratique qui se posent pour les jeunes chercheurs pendant leur parcours de thèse. Ces points « informations » porteront sur la question de la mobilité des doctorants à l’étranger, sur  la constitution des réseaux nationaux et internationaux de (jeunes) chercheurs et sur les modalités d’insertion professionnelle. Des questions propres au travail de thèse seront également traitées : les modalités de publication, la citation et les lectures (le programme sera diffusé prochainement).
Date limite d’envoi des propositions de communication : 21 décembre 2007.

Toutes les informations concernant ParcourSic 2008 sont disponibles à cette adresse : http://parcoursic2008.docsic.org. Ce site contiendra l’appel à communication, le programme, les résumés ainsi que les informations pratiques relatives au colloque.

Le vieillissement

Le Laboratoire CEMM d’Euromed Marseille Ecole de Management et le Laboratoire de Santé Publique de Marseille, Université de la Méditerranée, co-organisent un colloque de recherche sur : « Le vieillissement : quelles nouvelles frontières de conception, de coordination et de régulation? » les 6 et 7 mai 2008 – Au-delà des visions traditionnelles décrivant des scenarii à long terme du vieillissement et de ses effets en termes de coûts, ce colloque s’intéressera aux mécanismes innovants de la prise en charge, des modes de régulation et des nouveaux horizons de pensée sur le vieillissement.

La problématique sera déclinée autour de quatre ateliers : 1) Industrialisation et professionnalisation du secteur ; 2) Réseau et innovation en gérontologie ; 3) Ethique et qualité de vie et 4) Les financements des innovations de la prise en charge.
L’appel à communication et le programme sont disponibles sur le site d’Euromed Marseille
Date limite d’envoi des propositions de communication : le vendredi 22 février 2007.
Les meilleures communications seront sélectionnées et retenues pour la publication dans un numéro spécial de Revue française dans le champ du management (le nom de la revue sera indiqué sur le site du colloque).

Pour tout contact : corinne.grenier@euromed-marseille.com ou nicolas.tanti-hardouin@medecine.univ-mrs.fr

10e colloque Etienne Thil

Le Xe colloque Etienne Thil sur la Distribution aura lieu du 3 au 6 octobre 2007 à La Rochelle. Ce colloque présente deux caractéristiques originales par rapport aux colloques académiques traditionnels. D’une part, il est transdiciplinaire. Il permet en effet d’aborder le secteur de la distribution et du commerce sous différentes facettes : historique, juridique, sociologique, managériale, marketing, etc. D’autre part, il est largement ouvert aux professionnels, permettant aux deux publics de se rencontrer autour d’un centre d’intérêt commun. A l’occasion du 10ème anniversaire du Colloque, et sans que cela ne revête un quelconque caractère d’exclusivité, un focus particulier souhaite être donné aux thèmes suivants avec la volonté d’organiser une – voire plusieurs – session(s) autour des thèmes qui s’y rapportent :
la distribution et les jeunes (enfants, adolescents et jeunes adultes)
Le packaging, entre marque et enseigne
Les distributeurs et la nouvelle donne de la publicité TV
Les relations commerçants-fabricants : les promotions en magasin et le trade-marketing
Les MDD
Les nouvelles tendances internationales en retailing
Mais toute communication traitant de la distribution, même en-dehors de ce focus, sera soumise à évaluation. A noter que le prix « DIA-MART » d’une valeur de 2500 euros sera décerné à la meilleure communication jeune chercheur.
Pour les 10 ans du Colloque, les meilleurs papiers seront sélectionnés pour faire partie d’un numéro spécial de la revue Management et Avenir consacré à la Distribution.
Pour tout renseignement, contacter Aurélia Michaud-Trévinal : tél : 05.46.50.31.00 (poste 7076), fax : 05.46.00.30.56 ou aurelia.michaud_trevinal@univ-lr.fr ou colloquethil@univ-lr.fr 
ou encore le Président du Comité scientifique : francis.guilbert@univ-lille1.fr 
Des informations sur le colloque Etienne THIL sont disponibles sur le site Internet : http://www.univ-lr.fr/iupcv 
Date limite de remise des articles : le vendredi 16 mars 2007

Les places financières

Les places financières comme pôles de compétitivité
Journée d’études le 30 Janvier 2008 à Paris, Université Paris X Nanterre de 10 h. à 18 h.
Au premier plan des activités des grandes métropoles figurent les activités financières. Ce poids explique la confusion souvent constatée entre la ville et son rôle financier, comme dans le cas de la « City » de Londres, et justifie l’expression de « place financière ». La localisation de ces activités fait l’objet d’une ancienne et constante compétition entre villes et pays. Une place financière émerge, autour d’un lieu central, de l’agrégation de compétences et de services à la fois concurrentiels et solidaires. Construite dans la durée, spécialisée dans les activités de banque, de marché, de contrôle et d’information et insérée dans un réseau national et international de relations, une place financière peut donc être considérée comme un véritable « pôle de compétitivité ».
Parce qu’elle articule ressources, compétences, organisations et débouchés de façon spécifique, chaque place témoigne également des particularités du système financier local ou national. L’étude de ces places financières en longue durée – depuis les années 1870 au moins – dans leurs dimensions locales, sociales, économiques, juridiques, géographiques et historiques fait aujourd’hui l’objet de plusieurs projets de recherche complémentaires.
C’est dans le cadre de deux de ces projets – « Paris, une place financière en compétition » (E.E.P. et I.D.H.E., soutenu par la Ville de Paris) et « Convergence et divergence des systèmes financiers nationaux » (I.D.H.E., soutenu par l’A.N.R.) – que le présent appel à communication pour une journée d’étude sur les places financières est lancé. La communication proposée devra porter sur une ou plusieurs places financières – régionales, nationales ou internationales – au XIXe et/ou au XXe siècle.
Tous les aspects de la question sont les bienvenus, mais les organisateurs souhaitent porter particulièrement l’attention sur la dimension sociale des places financières, par des études prosopographiques ou d’analyse des réseaux professionnels (et éventuellement personnels) des financiers et de leurs principaux clients ; sur la géographie intraurbaine du « système de production localisé » ou du « cluster » financier ; sur la formation des régulations et des organisations de la place ou de certaines de ses composantes. La journée d’étude consistera en une présentation brève (5’) par l’auteur suivie d’une discussion approfondie. Les propositions, comprenant un texte de 10 pages minimum, doivent être envoyées au plus tard le 10 décembre 2007 à angelo.riva@unimi.it. Les auteurs seront informés de l’acceptation de
leur proposition le 20 décembre 2007. Les langues de travail sont l’anglais et le français.
Sous réserve d’acceptation, le comité d’organisation finance les déplacements.
Comité scientifique : Patrice Baubeau, Pierre-Cyrille Hautcœur, Michel Lescure, Gilles Postel-Vinay, Angelo Riva

Comité d’organisation : Patrice Baubeau, Angelo Riva

Appel à textes

Genesis – Revue Italienne d’histoire des femmes et du genre – Appel à textes

Travail précaire/travail flexible ?

Numéro monographique sous la direction d’Anna Bellavitis et Simonetta Piccone Stella

L’opposition entre travail « précaire » et travail « stable » n’a, pour les époques antérieures à l’époque contemporaine, qu’un sens limité : on pourrait en fait
penser que tout travail est « précaire » sous l’Ancien Régime. En réalité, des formes de protection sociale, des contrats, des règlements existaient aussi, mais c’est justement par rapport au
degré d’organisation, de réglementation et de protection du travail qu’il y avait des différences et des déséquilibres entre hommes et femmes. La présence limitée des femmes dans les corps de
métier et dans l’apprentissage réglementé par ces derniers est une réalité déjà bien étudiée, qui connaît toutefois des exceptions significatives. Certaines recherches ont même démontré que, pour
les femmes, il était parfois plus intéressant de rester en dehors des structures corporatives, pour travailler à leur propre compte ou dans l’atelier familial et remplacer, en tant que veuves, le
mari, et maître artisan, dans la boutique. Dans la plupart des cas, toutefois, flexibilité, mobilité, précarité n’étaient pas une condition choisie, mais une réalité subie. Comment les femmes
géraient-elles cette situation ? Que peut-on en dire à partir des sources disponibles et des biographies qu’il est possible de reconstruire ? Quelle était la réponse des institutions urbaines,
étatiques, religieuses face à cette réalité ? Comment s’exprimait la concurrence entre travail organisé et travail « libre » ?

À l’époque contemporaine, la flexibilité a été explicitement incluse dans l’organisation du travail, comme une
exigence du système de production post-fordiste et la précarité en est devenue une conséquence fréquente, notamment pour la force de travail féminine. Précarité ne signifie pas seulement absence
de garanties, mais aussi absence de protection: on est protégé seulement pendant qu’on travaille, et on est privé de toute protection quand le contrat de travail arrive à échéance. Être «
précaire » signifie aussi être mal

payé ou l’être de façon discontinue. On assimile souvent le travail flexible et précaire aux conditions de vie des
femmes, habituées à alterner travail pour la famille et travail pour le marché. Il serait intéressant de comprendre comment, hier et aujourd’hui, les femmes répondent à cette situation, en
acceptant ou en refusant cette assimilation. On considère trop souvent un choix ce qui est en réalité le fruit de conditions imposées, où toute alternative est en réalité inexistante.

La revue Genesis prépare un numéro monographique sur les différentes formes de la précarité féminine, sur ses
manifestations à des époques différentes, du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Les propositions et les articles peuvent être en Français, ou en Anglais, la rédaction se chargera de les traduire
en Italien.

Date limite pour l’envoi des propositions (20-30 lignes) : 28 février 2009.

Date limite pour l’envoi des articles (40-50.000 signes) : 30 juin 2009.

Propositions et articles à envoyer par mail à : Anna Bellavitis : bellavitis@noos.fr

Simonetta Piccone Stella : simonetta.piccone@uniroma1.it

PRE-ICIS’2007, Montréal, Québec

7e Conférence Internationale de Management des Réseaux d’Entreprises

UQAM, 7 et 8 décembre 2007

Management et Transformation
Face aux Défis de l’E-Gouvernement & du E-Business
Gouvernance TI, Réingénierie des Processus d’Affaires & Conduite du Changement dans les Organisations
Comme d’habitude l’Association Information & Management organise un pré-ICIS Francophone ouvert avant tout a toute thématique de recherche en Systèmes d’Information. Comme le fait également ICIS, elle indique de surcroît un thème particulier qui permet de focaliser l’attention et d’attirer des contributions qui peuvent venir d’au-delà de la communauté francophone des SI. Cette année le thème choisi pour le 7e CIMRE et le Pré-ICIS’07 de l’AIM, concerne les travaux de recherches, d’étude et de consultation dans le domaine de la E-Administration, plus communément appelé « e-Gouvernement » (par référence au concept anglo-saxon de e-Government). Et d’une façon plus générale, ceux qui s’intéressent et contribuent à l’e-Business et au e-Management…
Cet appel est ouvert à l’ensemble des communautés scientifiques et professionnelles dont les chercheurs, consultants et praticiens contribuent à développer des connaissances et approches spécifiques dans le domaine et des problématiques originales de type politico-économique, organisationnelle et de management, juridique et législative, psychosociologique, méthodologique et technologique relatives aux innovations introduites par les Technologies de l’Information et de la Communication. Toutes les formes de contributions scientifiques (conceptuelles, d’évaluation, de positionnement, …) et méthodologiques (études empiriques, de cas, recherche-action,…) sont acceptées.
Un appel faisant état d’une brève description des domaines ; des principales lignes thématiques, non exhaustives, de recherche ;
Le dépôt des communications : l’appel à communication pour cette journée pré-ICIS’07 est ouvert à compter du 1er Juin 2007, pour une durée de 4 mois. Une intention de
communiquer, et l’enregistrement du papier, s’effectuent par courrier électronique à : pre-icis07@univ-tlse1.fr.
Le format des communications à respecter est celui de la Revue Systèmes d’Information & Management (Ed. Eska, instructions aux auteurs en 3e de couverture) : http://revuesim.free.fr/. Le nombre de pages du papier est volontairement limité à HUIT (8) + 2 pages maximum de références bibliographiques.

Appel à communications et à publications dans la revue Gestion 2000

L’Université d’Avignon, avec le soutien de son laboratoire en Gestion (PRATIC) et de la revue Gestion 2000, organise la 1ère journée de recherche sur les relations entre industrie et grande distribution alimentaire. Elle se tiendra à Avignon le 29 mars 2007. Les meilleures contributions seront publiées dans un numéro spécial de la Revue Gestion 2000.

Comité scientifique
Président : Marc Filser (Université de Bourgogne)

Dates à retenir
20 octobre 2006 : Envoi des propositions
20 décembre 2006 : Retour des évaluations
30 janvier 2007 : Envoi de la version finale

Contacts
Pour les envois de communication et inscriptions, nous vous invitons à prendre contact avec : François Fulconis ou Karim Messeghem à l’adresse suivante :
ComIndus@univ-avignon.fr http://www.iut.univ-avignon.fr/recherche/comindus

eCommerce et Gouvernance de l’Internet

Le Groupe Sup de Co La Rochelle, la Faculté des Sciences de l’Administration (Université Laval, Canada) & le laboratoire CEREGE (Université de Poitiers) organisent le colloque international «eCommerce et Gouvernance de l’Internet» les 19-20 octobre 2007 à Sousse (Tunisie), avec l’Association Informatique et Management (AIM), the International Telecommunication Society (ITS), l’Internet Society (ISOC), l’Université de La Rochelle, l’Université de Sfax, the Journal of Internet Banking and Commerce et le soutien du Fonds Social Européen.
Ce colloque international est transdisciplinaire et s’intéresse à tous les domaines des sciences humaines sous l’angle des TIC (liste non exhaustive) : Environnement du eCommerce, Gestion des infrastructure, Sécurité et confiance dans les échanges électroniques, Droits de propriété, Gestion des contenus échangés sur Internet, Supply chain management, Modèles économiques de l’Internet, Communautés virtuelles, Impacts des TIC sur la gouvernance des organisations, TIC et stratégies d’externalisation, Acceptation des TIC dans les entreprises, eGouvernement et gestion des relations à distance avec les entreprises et les citoyens, etc. D’autre part, ce colloque est largement ouvert aux professionnels au travers des ateliers (eMarketing, eFinance, PME et Internet) et tables rondes qui seront organisées.
Les meilleurs articles seront publiés au choix dans « Journal of Internet Banking & Commerce » et dans un ouvrage collectif de recherche. Le prix « ITS » sera décerné également à la meilleure communication jeune chercheur.
Les communications peuvent être en français ou en anglais et ne doivent pas excéder 30 pages (times 12, interligne simple) et sont à envoyer au format word ou pdf via le site web de la conférence : www.ecig2007.org
Date limite pour la proposition des ateliers : lundi 12 février 2007
– des résumés : vendredi 30 mars 2007
– des versions complètes : vendredi 25 mai 2007
Réponse du comité de lecture avant le 30 juin 2007 pour l’acceptation finale des communications.

Appel à communication XIII Congrès SIGEF 2006

Du 30 novembre au 2 décembre 2006 à Hammamet (Tunisie) aura lieu le XIII Congrès SIGEF 2006.

L’information en ligne sur la conférence est disponible sur : www.isg.rnu.tn/SIGEFXIII
Dernière limite pour la soumission des papiers (2-3 pages A4) prévue le 30 juillet 2006.
Secrétaire de conférence par le courrier ou le courrier électronique :

SIGEF’06
Institut Supérieur de Gestion
41 rue de la Liberté
2000 Le Bardo, Tunisie
Tel: (+216) 98 409 533
Fax: (+216)  71 703 652
foued.benabdelaz@isg.rnu.tn

Colloque Mobilisation des structures productives et institutionnelles

CEDIMES – MALI

FSEG, Campus Universitaire de Badalabougou              

BP 276

Tél. (00 223) 20 23 70 41 ou 70 44

Fax : (00 223) 20 23 70 31

Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr

 

 

XIXe COLLOQUE FÉDÉRATEUR du CEDIMES

26-28 octobre 2009

BAMAKO (Mali)

 

MOBILISATION DES STRUCTURES PRODUCTIVES ET INSTITUTIONNELLES ET DÉPASSEMENT DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT (OMD)

Organisé par l’Université de Bamako (Mali)

en partenariat avec le réseau CEDIMES

du Cameroun, du Congo et de Madagascar
et l’Institut CEDIMES (Paris)
France

APPEL À COMMUNICATION

CONTEXTE

L’engagement pour une stratégie d’éradication de la pauvreté de masse et de ses différentes manifestations dans les pays du Sud et notamment dans les sociétés africaines risque de subir les conséquences néfastes de la crise financière actuelle. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visent à rendre effective une amélioration des niveaux de vie dans les pays pauvres. Le sommet des Nations Unies tenu en 2000 en a fixé les objectifs pour 2015.

La crise financière mondiale actuelle risque de poser quelques problèmes aux OMD en matière de collecte et de coordination des programmes d’aide destinés au développement et à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sud. La problématique des OMD pose la question du développement institutionnel de façon large c’est-à-dire intégrant les institutions, les faits et leurs résultats. Les structures privées et publiques, la réforme de l’Etat et de ses administrations, les processus de décentralisation et d’appui aux collectivités territoriales décentralisées composent les aspects multiformes de ces engagements. La réussite des OMD ne se fera pas sans un environnement favorable aux acteurs privés, mais également sans le recours à un cadre institutionnel pertinent. Certains agents économiques voient dans les OMD une opération parachutée de l’extérieur alors que d’autres se méfient de l’intérêt nouveau des organisations internationales pour les questions de pauvreté, d’exclusion, de participation sociale et de citoyenneté. Mais les perspectives ont été définies.

Le secteur privé est généralement l’acteur le mieux placé pour mobiliser l’innovation et la croissance. Il est également source de revenus pour les populations aussi bien urbaines que rurales. Il constitue un gisement de compétences en matière d’organisation et de gestion, susceptibles d’améliorer l’efficacité économique dans son ensemble. Les pays devraient donc faire appel au secteur privé en complément à l’action des pouvoirs publics pour atteindre leurs objectifs. Mais les ressources de l’Etat et du secteur privé ne sont pas parvenues en Afrique à constituer une organisation productive cohérente avec les besoins croissants du continent. Les Objectifs du Millénaire font donc référence à l’aide pour qu’ils puissent se concrétiser. Or cette aide peine à se mobiliser et la crise ne facilite pas les choses. Remarquons simplement que les transferts vers les pays du Sud des travailleurs émigrés s’élèvent pour les pays du Tiers Monde à quelque 300 milliards de dollars pendant que l’aide internationale plafonne au tiers de cette somme. La gouvernance des ressources doit donc devenir un facteur important pour améliorer le contexte social afin de gérer au mieux les ressources.

Aussi la concrétisation de ces OMD apparaît comme une préoccupation majeure à laquelle le réseau CEDIMES entend consacrer une réflexion sous la forme d’un colloque fédérateur co-organisé par des universités du Nord et du Sud, en relation étroite avec les acteurs de terrain, les ONG, les entreprises publiques et privées, les administrations et les collectivités décentralisées etc.

PROBLEMATIQUE

Une des mesures pratiques à prendre pour concrétiser les OMD en Afrique est de repérer les acteurs qui sont
susceptibles de jouer un rôle moteur. Il devient urgent de doter les pays en infrastructures, d’établir des politiques de facilitation du commerce, d’améliorer la gouvernance….Ces mesures
correctement réalisées permettront aux structures privées de mieux fonctionner et d’atteindre les buts qui leur sont assignés. Actuellement près de 35 pays connaissent une crise énergétique
caractérisée par des interruptions fréquentes de l’approvisionnement. Les coûts des télécommunications restent encore élevés et les frais d’approche ne vont pas dans le sens de la compétitivité
de ces économies à l’heure de la mondialisation. Même si l’importance des infrastructures est admise en Afrique, les investissements restent de loin insuffisants, pour encourager et fluidifier
l’action des entreprises. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont loin de jouer le rôle qu’on attend d’eux dans une économie globalisée.

 

Les programmes de développement des pays en Afrique restent entravés par un financement à la fois insuffisant et
imprévisible et ne comprennent pas de description détaillée de toute la gamme des politiques et des dépenses d’appui public nécessaire pour assurer une croissance économique soutenue. Ne
faudrait-il pas traduire les OMD en programmes intégrés sur le terrain et ainsi permettre aux Etats africains de renforcer leurs stratégies de développement ?

 

Les objectifs du développement se succèdent depuis près de cinq décennies avec des résultats gravement insuffisants.
Plusieurs questions relevant des mécanismes nécessitent d’être posées :

– Comment peut-on expliquer les échecs des stratégies et comment certaines réussites peuvent éclairer les
stratégies ?

– Comment les arbitrages entre le monde rural et le monde urbain éclairent une bonne part des
résultats ?

– Pourquoi les ressources minières et énergétiques se sont substituées aux autres ressources productives au lieu de
s’y ajouter ?

– Pourquoi la troisième révolution agricole de l’Afrique Noire après celle du manioc au XVIème siècle et celle des
cultures de rente à l’extrême fin du XIXème, n’a-t-elle pas eu lieu, alors que l’explosion démographique appelait avec urgence une augmentation de l’offre vivrière ?

– Pourquoi l’accumulation des ressources obtenues par les produits pétroliers n’a pas conduit à une sensible
amélioration du niveau de vie et des équipements productifs ?

– En quoi la transformation de l’environnement international et les mutations sociales africaines renouvellent la
problématique du développement ?

– Que reste t-il du foisonnement théorique des politiques de développement des années soixante et
soixante-dix ?

– Quels peuvent être les enseignements des expériences menées dans d’autres zones géographiques ?

– Comment la géostratégie se modifie-t-elle entre l’Afrique et l’Europe et comment les échanges économiques et
financiers accompagnent cette évolution ?

– Quels espoirs nourrit l’arrivée chinoise sur le continent et forme-t-elle un nouveau cadre de relation
internationale qui ferme la page européenne ?

– Comment se caractérise la pauvreté en Afrique et quelle est son évolution récente en milieu rural et
urbain ?

– Que représente l’implication de l’Afrique dans la mondialisation si l’on se réfère à son commerce et à son
endettement ?

 

COMITE SCIENTIFIQUE 

Président : Issa
sacko (Bamako),

Co-présidents :
Claude albagli (Paris XII), Alain bienayme (Paris IX)

Membres : Claude
bekolo (Douala), Antoine camara (Bamako), Abderrahman Chenini (Mascara, Algérie), Ion Cucui (Targoviste, Roumanie), Maria DelivanisNegreponti (Thessaloniques Grèce), Hervé diata
(Brazzaville Congo), Narcisse fièvre (Quisqueya, Haïti), Jean Pierre gern (Neuchâtel, Suisse), Driss
guerraoui (Rabat, Maroc), Vinko Kandija (Rijeka, Croatie), Sahondra rajeminson (Antananarivo, Madagascar), Claudine ratsimbazafi (Antananarivo, Madagascar), Elisabeth Du
Reau (Paris III Sorbonne Nouvelle, France),Alain redslob (Paris II Panthéon-Assas, France), Xavier
richet (Paris III Sorbonne-Nouvelle, France), Abdrahamane sanogo (
FSEG/UB), Lansina sidibé (IUG/UB), Ion Stegaroiu (Targoviste, Roumanie), Modibo Traore (FSEG/UB), O. P. Kante (FSEG/UB), Amadou Keita (FSJP), Roger tsafack nanfosso (Yaoundé II, Cameroun).

 

COMITE D’ORGANISATION

Président : Issa
sacko (Bamako),

Co-président :
Claude n’kodia (Institut cedimes), Jean-Charles sida
(Institut cedimes).

Membres : Amina
(
FSEG/UB), Mamadou bathily (FSEG/UB), Claude bekolo (Douala, Cameroun), Aoua diallo (FSEG/UB), Mbaye diakité (FLASH),
Moussa doumbo (
FSEG/UB), Théophile dzaka (Brazzaville, Congo), Narcisse fièvre (Haïti), A. C. Kaba (FSEG/UB), Salimou keita (FSEG/ UB), Etienne Koulakoumouna (IGDE Brazzaville, Congo), Laïe-Lee nandkissori(Université Paris XII), Abraham n’kodia
(
FSEG/UB), Matthieu
parmantier (Université Paris XII), gabriel gizzi
(Université Paris XII), ludivine harbonnier (Université Paris XII), Babakar soumaré (
FSEG/UB), Anna traoré (FSEG/ UB), Moumine traoré (FSEG/ UB), A. B. Samassekou (FSEG/UB), Issa Sidibe (FSEG/UB).

 

FORME DES CONTRIBUTIONS

Les communications doivent être présentées en format Microsoft Word sur papier A4, tenir en 15 pages incluant les
notes bibliographiques, les schémas et les tableaux. On utilisera l’interligne simple avec une police. Times New Roman, corps 12 points (attribut normal pour le texte, attribut gras pour les
titres et sous-titres), marges haute, basse, droite et gauche de 2,5 cm. Les références bibliographiques sont rappelées en fin de document. Dans le corps du texte les noms des auteurs référencés
sont mis entre parenthèses et suivis de l’année d’édition.

Deux pages (en plus de 15 mentionnées plus haut) précèdent la communication écrite proprement dite : la
première rappelle le titre, les noms, statuts et coordonnées complètes du ou des auteurs et un résumé de la communication. La seconde reprend les mêmes éléments à l’exception des noms, statuts et
coordonnées des auteurs (respect du processus d’évaluation anonyme). Les 15 pages suivantes, dont la première porte le numéro 1 (numérotation des pages au centre du bas de page), représentent la
communication. Celle-ci comprend.

 

Dates importantes et informations Les projets de communication devront être adressés par courriel ou fax au secrétariat
du colloque au plus tard le 30 juin 2009 et les textes définitifs avant le 10
septembre 2009.

Pour toute autre information, contacter le secrétariat du colloque.

 

CEDIMES-MALI

BP 276

Tél. : (00 223) 20 23 70 44 ou 70 41 Fax :
(00 223) 20 23 70 31

Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr

 

INSTITUT CEDIMES

45 bis, Avenue de la Belle Gabrielle

94736 Nogent sur Marne Cedex, France

Tél : 01.43.94.72.42

Courriel :
contact@cedimes.org