Archives de catégorie : La recherche et écoles

ISRICH

Appel à communication

4e Conférence & numéro spécial du “journal of social management”

Paris, France

13-14 Mai 2010

La question de la survie des systèmes de santé en Occident est une question aussi cruciale que complexe. Comment en effet faire face à l’augmentation prévisible de la demande en soin du au vieillissement de la population avec des moyens financiers égaux ou inférieurs ?

Ce phénomène- connu également sous le nom de « Papy Crash »- a déjà des impacts perceptibles sur les organisations du système de santé et ses personnels. Le thème principal de la 4e conférence ISRICH est la question de la continuité et de la durabilité eu égard au changement démographique. Dès lors la notion de progrès est-elle encore pertinente pour qualifier les systèmes de santé ? Quelles sont les solutions économiques possibles face au papy crash ? Devrait-il y avoir plus de compétition ou de régulation entre les différents acteurs ? En quoi l’innovation peut-t-elle contribuer à la continuité des soins ?

La question de la continuité des soins renvoie à celle du développement durable de la santé. Cette notion a-t-elle un sens dans ce secteur et si oui quels sont les instruments permettant de la mesurer ?

Les thèmes de la conférence sont :

– Comment les changements démographiques affectent les systèmes de santé et le travail des professionnels de santé ?

– Comment les nouvelles innovations et savoirs atteignent-ils le
patient et comment cela modifie-t-il la continuité des soins ?

– Que signifie le développement durable dans le secteur de la
santé ?

– Quel impact cela a-t-il sur la mesure, la performance et
l’efficacité des organisations et du travail des professionnels de santé ?

Les contributions de toutes disciplines sont les
bienvenues
Procédure de soumission :

La participation à la conférence est basée sur un abstract étendu (environ 1000 mots) incluant les théories, la méthodologie, les données et les résultats attendus.

Le résumé devra inclure de manière concise le nom de l’auteur, ainsi que ses coordonnées. Il
devra être envoyé à bertrandpauget@ebs-paris.com avant le 31
mars 2010.

L’article complet devra être envoyé le 2 mai 2010. L’envoi de l’article complet conditionne l’acceptation finale à la conférence.

Les meilleurs papiers seront sélectionnés pour un numéro spécial de la revue ‘journal of social management’. Une réécriture spécifique pourra être demandée aux auteurs.

Toute communication devra être soumise en anglais.

Date à retenir

31 mars 2010 : Deadline pour les abstracts étendus à Bertrand Pauget (bertrandpauget@ebs-paris.com)

15 avril, 2010 :   Notification de rejet ou d’acceptation des papiers à la conférence

2 mai 2010 :      Papier complet à envoyer. Début du processus de reviewing pour le numéro spécial de la revue ‘journal of social management’

04 mai, 2010 :   Deadline pour l’enregistrement et le paiement des frais de participation à la conférence

The International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems (ISRICH)est une initiative de chercheurs de différentes disciplines et pays. Notre intérêt principal est de comprendre et d’améliorer l’évolution du système de santé.

Comité scientifique
ISRICH (liste non exhaustive) :

Martina Eckardt, Andrássy University Budapest, Hungary

Thomas Grebel, University of Jena, Germany

Stefan Okruch, Andrássy University Budapest, Hungary

Bertrand Pauget, EBS Paris, France

 

Comité d’organisation

A2ID (Association Internationale Interdisciplinaire de la Décision)

Ali SMIDA, Professeur, Université de Paris 13, France

Bernard CADET, Professeur émérite, Université de Caen – Basse
Normandie, France

Alina GOMEZ, Senior Professor, Université Javeriana de Cali,
Colombia.

EBS Paris

Bertrand PAUGET, Professeur, EBS Paris, France

Marc Lenglet, Professeur assistant, EBS Paris, France

Frais de participation :

Les frais de participation sont de 180 euros. Ils incluent les pauses, les déjeuners du 13 & 14 mai ainsi que la participation à la soirée de gala du 13 mai au soir. Les doctorants peuvent demander une déduction à hauteur de 50 % en écrivant une lettre au comité scientifique justifiant de leur condition.

Les frais de participation sont à régler avant le 4 mai prochain à c/o Stefan Okruch- ISRICH

IBAN: DE43 6309 0100 0079 7400 14

BIC: ULMVDE66

XVIe Journées d’histoire de la comptabilité et du management

Appel à communication

Nantes, Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin

23 – 25 mars 2011

 

PERCEPTIONS, REPRESENTATIONS ET MESURES DU PROFIT

 

Le propos sera de questionner le profit en ce qu’il constitue l’un des déterminants du comportement de
l’entrepreneur, individu ou collectif d’acteurs ; et ce, quelles qu’en soient l’origine, la nature, l’explication, la justification ou encore la destination et le mode d’appropriation.
Gestionnaires, historiens, sociologues, économistes, juristes et autres spécialistes des sciences humaines et sociales, qui souhaiteraient s’associer à ces Journées, sont conviés à s’interroger
sur ce que l’entrepreneur — négociant, banquier, industriel ou encore financier d’Ancien Régime — perçoit du profit, ex ante ou ex post. Comment se forment ces perceptions, quelles informations
utilise et privilégie le décideur, sur quels instruments d’observation, de mesure et de prévision appuie-t-il son jugement ?

Comment cette perception et les représentations qui en découlent interviennent-elles dans son action, dans
l’élaboration et la mise en œuvre de ses stratégies, leur éventuelle adaptation et/ou l’apparition de stratégies émergentes.

On accordera une attention particulière au discours tenu par cet entrepreneur, en quelques circonstances que ce
soit. Depuis les propos confiés à un journal intime — un livre de raison — jusqu’à ceux qui sont adressés aux actionnaires, en passant par les notes internes ou la correspondance, sans oublier la
traduction qu’en livre le narratif comptable. Mais si le penser et l’agir de l’entrepreneur sont au cœur de la problématique, tous les autres regards portés sur le profit peuvent être
questionnés, dès lors qu’ils sont susceptibles d’influencer ce penser et cet agir. Il en va ainsi des discours tenus et véhiculés dans le cadre des diverses institutions qui forment son
environnement social et culturel — par exemple la religion, le droit, la politique, la littérature ou l’art — ou, plus près de l’objet, des propos de ceux qui se donnent pour but de contribuer à
sa formation ou de le conseiller.

A l’instar des éditions précédentes, des propositions de communications ne s’inscrivant pas dans la thématique des
Journées mais examinant des problématiques gestionnaires, dans le cadre d’une démarche historique, seront également les bienvenues. La nouveauté et l’originalité des apports seront ici
privilégiées.

Placées sous l’égide de l’Association francophone de comptabilité, les Journées 2011 sont organisées par le
Laboratoire d’économie et de management de Nantes-Atlantique (LEMNA – EA 4272), en association avec les chercheurs impliqués dans le projet MARPROF – Comptes et profits marchands d’Europe et
d’Amérique 1750-1815 (ANR-08- BLAN-0329-03). Elles bénéficient de l’aide technique de la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin.

 

Dates à retenir :

 

15 novembre 2010 : date limite de soumission des textes des communications, de préférence complets. Rédigés en
français ou en anglais, ils comporteront des résumés dans les deux langues et seront adressés par courrier électronique à :

 

Annie Busson

Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin

5 allée Jacques-Berque,

BP 12105

44021 Nantes cedex 1

jhcm@univ-nantes.fr

 

Les auteurs seront avisés de la décision du comité de lecture au plus tard le 15 janvier 2011. Les versions
définitives des textes retenus devront être remises avant le 28 février 2011.

Une fois acceptée et, sauf demande contraire des auteurs, la communication sera publiée sur le site internet des
XVIe Journées.

Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais, une traduction simultanée sera mise en
place.

Comité d’organisation : Yannick Lemarchand, Pierre Gervais, Natacha Coquery, Laure Pineau-Defois, Cheryl McWatters,
Nicolas Antheaume, Marie Catalo, Paulette Robic.

 

23 mars 2011

 

ATELIER DOCTORAL PLURIDISCIPLINAIRE

Histoire des savoirs et pratiques de gestion

La journée du 23 mars sera consacrée à un atelier doctoral qui offrira à des doctorants, en deuxième ou troisième
année de préparation de thèse, la possibilité de présenter un état de leurs travaux devant un auditoire pluridisciplinaire.

Les doctorants intéressés sont invités à faire parvenir à l’adresse ci-dessous, pour le 15 décembre 2010, un dossier
de candidature comprenant un bref CV ainsi qu’une note de présentation de leur projet de thèse, d’environ 25 000 signes (espaces compris).

Itinérances au long cours, itinérances des profondeurs

Colloque scientifique international

La Grave, du 15 au 17 janvier 2010

Réseau Sportsnature.org

Dans la continuité du colloque que nous avons organisé et de l’ouvrage que nous avons publié autour du thème de l’itinérance (site sportsnature.org), nous souhaitons poursuivre la réflexion sur la question des relations de l’itinérance avec des immersions longues dans la nature. Dans la perspective d’une mutation sociétale, il nous semble important d’observer la place qu’occupent aujourd’hui ces pratiques et les relations avec la nature que celles-ci sous-tendent. En effet, à une époque marquée par un catastrophisme ambiant, relatif à la destruction des écosystèmes et par la valorisation d’une nature aménagée et domestiquée, le statut de ces itinérances interpelle.
Faut-il les voir comme un prolongement des pratiques prométhéennes où il s’agit d’aller toujours plus loin dans la conquête des derniers espaces sauvages? Sont-elles l’expression d’une fuite de
la société et des affres du monde ? Peuvent-elles se concevoir comme des épreuves initiatiques ? Sont-elles marquées par la volonté de s’immerger dans la diversité du monde à la recherche d’expériences récréatives esthétiques et mystiques ? Où peut-on les saisir comme l’annonce d’un mode de vie itinérant recherché par nos  contemporains ? Sans doute, toutes ses explications peuvent
se combiner ou s’opposer en fonction du projet des itinérants.

Mais au-delà de toutes ces bonnes raisons, peut-on saisir l’émergence d’itinérances qui viennent recomposer la forme historique de celles-ci ? Les approches sur le tourisme durable, l’alpinisme et le post-tourisme ont été l’occasion d’envisager d’autres rapports au voyage. De même, si la vision classique de l’itinérance se conçoit dans le cadre d’un séjour touristique à l’étranger, on observe la volonté de développer des itinérances des profondeurs à proximité de son domicile.
Enfin, si la montagne ne présente plus d’ailleurs exploratoire pour les conquérants de l’inutile, différents aventuriers et gens de l’ordinaire investissent ces lieux et proposent des parcours inédits pour redonner de la profondeur à ces territoires. On peut sans doute observer la vitalité de ces pratiques qui participent à repenser les liens entre l’ici et l’ailleurs, la ville et la nature, le familier et l’altérité, le propre et le sale, le travail et le loisir, le banal et l’exotique, le masculin et le féminin… L’époque est marquée par une réflexion sur les mobilités légitimes et responsables dans le cadre des déplacements professionnels ou d’agréments. On s’interroge aussi sur le sens du voyage et sur la valeur du tourisme dans nos sociétés en mouvement et en crise. Dans ce contexte, les itinérances au long cours sont peut-être une occasion pour ré-inventer un rapport à la société qui ne valorise pas la vitesse, la domination, la consommation, les paradis artificiels, la nature technologisée… Tous ces individus qui « larguent les amarres » et partent pour une semaine, six mois, deux ans et plus, à pied, à cheval ou à vélo, sur mer ou dans les montagnes, sont-ils des marginaux, des esthètes, des prophètes, des aventuriers, des touristes, des excursionnistes ou des gens qui s’engagent dans l’ordinaire itinérant ? Sommes-nous en train de repenser le rapport à la nature dans la manière de créer des échanges avec les habitants, la faune et la flore, la terre et les eaux, le vent et le rocher ? L’éco-itinérance est-elle une appellation dans l’air du temps pour faire différent tout en faisant la même chose que les itinérances classiques ? Les expéditions polaires, maritimes ou himalayennes sous l’apparence de l’exotisme ne sont-elles pas aujourd’hui d’une banalité aventurière ou d’un classicisme culturel ? La nature est-elle simplement pensée et vécue comme un palliatif au stress urbain et à la routine du quotidien ou sommes-nous dans le cadre des itinérances des profondeurs en présence d’individus qui investissent différemment la nature et perçoivent autrement sa place dans nos
sociétés en errance ?

Sur un plan logistique et pratique se pose la question des procédures engagées pour s’engager dans l’itinérance des profondeurs. En effet, la constitution des itinéraires, la définition du concept et du projet, l’approche de la sécurité, les types de transport, les liens avec les autres (livres, téléphone, internet,…) ou encore le choix du matériel ne sont pas des opérations et des pratiques qui vont de soi. Sans aucun doute, toute cette activité nécessite de développer des
compétences pour organiser cette immersion longue dans la nature en référence à des styles itinérants, à des principes organisationnels particuliers, à des habitudes vécues ou à des orientations expérientielles désirées. De même, l’itinérant lors de ces déplacements s’inscrit dans un quotidien où la vie s’organise autour des hébergements, des rencontres, d’échanges avec les membres du
collectif, des repas et des multiples petites tâches qui ponctuent le rythme des journées. Une organisation du temps itinérant se construit qu’il semble intéressant d’expertiser pour mieux
comprendre comment les identités contemporaines peuvent trouver dans ces pratiques une manière de repenser la vie en société. La lecture que les professionnels, les scientifiques, les aventuriers
et les experts en ingénierie itinérante portent sur ces sujets apparaît fondamentale pour améliorer la connaissance de ces pratiques en situation.

Les sciences sociales dans le cadre de ce colloque peuvent nous aider à comprendre ces pratiques et à produire d’autres cadres de lecture que ceux issus des récits de course et de voyage permettant d’aborder autrement le rapport à la nature des profondeurs. L’enjeu n’est pas seulement de s’inscrire dans une analyse des formes d’excellence sportive en nature (pour atteindre le sommet, faire une performance, battre un record,..) mais d’étudier aussi la pratique de ceux qui envisagent l’itinérance comme une occasion d’une rencontre avec différentes dimensions politiques, culturelles, sociales et écologiques de la nature ou comme mode de vie.

L’orientation théorique proposée (sociologie du sensible, approche ethnographique, anthropologie
cognitive, géographie culturelle, économie du voyage…) et le choix des objets d’étude (pratiques alternatives ou atypiques, récits de voyage, immersion dans un groupe, territoire itinérant,…)
sont autant d’ouverture pour apporter des connaissances précises sur ces objets.

Organisateur

Réseau sportsnature.org

Laboratoire Territoires, UMR PACTE

Agence TOP’02

Contexte

Ce colloque s’intègre aux 7° rencontres expéditions qui ont lieu chaque année à la Grave. Vous pouvez consulter le site et le programme à l’adresse suivante :http://www.rencontres-expes.com/. Vous trouverez aussi des adresses d’hébergement.

L’inscription au colloque et aux 7° rencontres expéditions est gratuite !

Comité scientifique

AMY Bernard

ANDREU Bernard

DEBARBIEUX Bernard

BESSY Olivier

BOURDEAU Philippe

BOUTROY Eric

CORNELOUP Jean

GRIFFET Jean

HOIBIAN Olivier

LE BRETON David

MAJASTRE Olivier

MAO Pascal

MICHEL Franck

OTTOGALLI Cécile

RASPAUD Michel

RAVENEAU Gilles

SIROST Olivier

VACHER Luc

 

Comité d’organisation

BERTHELOT Libéra

CORNELOUP jean

FALGON François

LANGENBACH Marc

MAO Pascal

MARTIN Niels

OBIN Olivier

 

Lieu du colloque

La Grave (05)

 

Publication des communications

Ouvrage collectif sportsnature.org

 

Proposition de communication

Cette rencontre, selon les principes du réseau sportsnature, souhaite associer les chercheurs et les
professionnels à la production et à la diffusion de connaissances. Contrairement à la vision classique d’un colloque scientifique, nous pensons que la connaissance professionnelle attachée au
vécu de pratiques de terrain doit avoir sa place dans la réflexion portée sur un sujet. Nous encourageons donc les professionnels à soumettre une proposition de communication sur leur pratique et
leur conception de l’itinérance telles qu’ils la fabriquent concrètement et la vivent dans le quotidien de l’action. Ces éclairages professionnels viendront alimenter les échanges avec les
universitaires qui accepteront de venir échanger et dialoguer au sein des ateliers.

 

Éléments de calendrier

Date limite d’envoi de votre proposition de communication : 15 septembre 2009

Evaluation des propositions par le comité scientifique : 1° octobre 2009

 

Format des propositions de communication

Les propositions de communication seront présentées en langue française, et soumises via
Internet, en deux formats de fichier (word et rtf), à l’adresse suivante : j.corneloup@libertysurf.fr; elles devront

respecter les normes suivantes :

– Les fichiers porteront le nom du ou des communicants (exemple : Durand-Pons.doc)

– Les textes ne devront pas dépasser les 5 000 signes ou caractères (espaces compris) et
devront

comporter au maximum une carte ou figure.

– Police : de préférence classique, du type Times, corps 12, interligne 1,5.

– Mise en forme de type classique

– La présentation du texte se fera dans l’ordre suivant :

– Prénom en minuscule, nom de l’auteur en majuscule

– Organisme ou entreprise de rattachement, avec adresse complète et mél

– Titre en majuscules.

– Texte présentant en 5000 signes le contenu de la communication envisagée


En une ligne, les mots-clés de votre communication (en fin de texte)

Réseau PGV : Conférence sur les défis du développement durable

XV° Conférence Scientifique Internationale du Réseau PGV

Bratislava, 10-11 septembre 2009

 

Les défis du développement durable : politiques industrielles et commerciales dans l’Union Européenne

Conférence organisée par

Le Réseau des Pays du Groupe de Vysegrad (PGV)

La Faculté de Commerce de l’Université Economique de Bratislava (UEB)

L’Université Pierre Mendès France de Grenoble (GREG-
IUT2)

 

Avec la participation de l’Université d’Economie de Sofia

Conférence organisée pour le 40e anniversaire de la Faculté de Commerce

Comité d’organisation

 

Pr. Claude Martin

Pr. Jaroslav Kita 

Responsables pour le Réseau PGV

Slovaquie                   

Jaroslav Kita Professeur à l’Université Economique de Bratislava

Doyen de la Faculté de Commerce

Dolnozemska cesta 1, 852 35 Bratislava 5, Slovaquie

tél. (421-2).62.41.06.01, fax (421-2).62. 41 22.58

kita@dec.euba.sk

France 

Claude Martin, Président du Réseau PGV, Directeur du GREG

GREG-IUT 2, Place Doyen Gosse, 38 031 Grenoble Cedex France

tél. (33) 04.76.28.45.89. fax (33) 04.76.28.45.21.

Claude.Martin@iut2.upmf-grenoble.fr

 

Titre    

Les défis du développement durable : politiques industrielles et commerciales dans l’Union
Européenne

Objectifs de la conférence

Les élargissements successifs de l’Union européenne ont créé une situation nouvelle dont la portée ne se limite pas à l’ouverture des
frontières ou à l’investissement direct étranger mais se traduit par un rapprochement économique, éthique et écologique des sociétés, rapprochement porté par la culture, l’éducation, la science
et la technologie.  L’Union européenne considérée comme un espace qui élabore une réponse à un nouvel ordre économique mondial n’est pas à l’abri
des secousses d’une mondialisation de plus en plus désordonnée qui a fait basculer une bonne partie de la planète dans l’économie de marché et dans un libéralisme incontrôlé et incontrôlable.
L’impact mondial de la crise bancaire et financière qui a commencé en 2007 aux Etats-Unis illustre bien l’étendue et la rapidité de propagation de cette onde de choc. Pour la grande Europe d’aujourd’hui, les enjeux et les risques du développement ne sont pas seulement liés aux potentiels d’échanges. Ils concernent aussi les questions de
valeurs, de démocratie, de risques majeurs et de sécurité, celles de l’aptitude des Etats, des sociétés, des territoires et des organisations à prendre la mesure de leurs responsabilités, à
repenser leur mode de gouvernance et de dialogue social et politique.
L’UE 27 a défini des objectifs de coopération économique et commerciale, elle a développé la valeur client et la
valeur de l’offre. Parallèlement, elle a défini des objectifs de développement durable, de cohésion sociale et de diminution de la pauvreté, objectifs qu’il sera difficile de maintenir à terme
si le modèle social ne s’appuie pas sur des valeurs communes de justice et de participation active des citoyens. C’est pourquoi nous avons décidé que la 15ième conférence du Réseau
PGV serait consacrée aux défis du développement durable ainsi qu’aux moyens mis en œuvre à travers les politiques industrielles et commerciales des pays de l’Union.

Les axes principaux seront les suivants :

 

1. L’Union européenne en mutation : nouvelles géographies, nouveaux enjeux et nouveaux risques économiques et commerciaux

2. Développement durable, éthique et mondialisation

3. Management international et interculturel en Europe. Responsabilités et enjeux des nouvelles formes de gouvernance

 

Appel à communication

Les propositions de communication doivent parvenir à l’adresse de l’université d’accueil et du coordinateur du réseau sous forme d’un résumé
de 20 lignes max, au plus tard le 31 janvier 2009.

Les articles normalisés seront demandés pour le 30 avril 2009.  Le Comité Scientifique
International se réunira les 28 et 29 mai 2009 à Burgas, en Bulgarie pour sélectionner les communications et élaborer le programme de la Conférence. Aucune proposition ne sera acceptée après
cette date.

Les langues officielles de la Conférence sont le Français et le Slovaque.

La langue anglaise est acceptée pour les non-francophones.

 

Axes de réflexion

 

Thème 1. L’Union européenne en mutation : nouvelles géographies, nouveaux enjeux et nouveaux risques économiques et commerciaux

L’élargissement de l’Europe est, en soi, un véritable défi pour les 27 pays membres car il s’insère dans un contexte économique de libéralisme
et de mondialisation des échanges où les frontières et les règles du commerce international évoluent constamment. En ouvrant le champ concurrentiel à la fois aux marchés et aux facteurs de
production, la mondialisation fait, de la valeur de l’offre, une arme décisive. La géographie de l’Union à 27 est une source de dialogues et d’échanges mais aussi de principes qui tendent à
mieux réguler un système international au niveau de ses frontières, de ses échanges économiques et de sa sécurité, de ses valeurs démocratiques, face à un monde en crise où les risques
monétaires et financiers sont devenus des risques majeurs au même titre que les risques naturels.

 

Thème 2. Développement durable, éthique et mondialisation

Dans une époque de graves problèmes globaux, le dialogue, l’éthique, le développement durable, se conjuguent au progrès social général et
peuvent diminuer les risques de crise et la dégradation de l’environnement. La performance socio-économique des organisations prend de plus en plus d’importance à travers les démarches de
développement durable et deviendra, à terme, un avantage concurrentiel.

La question de la pauvreté se décline dans un contexte mondial d’économie de marché dont aucune société moderne ne peut se passer. L’enjeu
véritable n’est pas d’abolir le marché mais de le transformer et de le doter de règles éthiques et morales respectueuses des problèmes écologiques, éthiques et humains.

L’idéal de la société nouvelle et solidaire dans laquelle toute personne aura sa place et participera à la vie collective précède la naissance
du mouvement social qui cherche à transformer la mondialisation libérale.

 

Thème 3. Management international et interculturel en Europe. Responsabilités et enjeux des nouvelles
formes de gouvernance.  

De nouveaux questionnements émergent dans le management des entreprises : la diversité, l’intégration, la gouvernance. La responsabilité
sociale des organisations est un facteur de développement cohérent des économies et un outil pour la construction d’une position concurrentielle. La valeur client est un avantage concurrentiel
majeur. La diversité culturelle tend à devenir la règle dans les organisations multinationales. Elle s’impose dans les systèmes d’éducation par le biais de la mobilité étudiante. Le capital
humain représente la ressource la plus importante car il conditionne les potentiels d’innovation, l’adaptation et l’évolution. Toute perte ou tout retard dans l’investissement en capital humain
entraîne des coûts importants. Dans le secteur commercial et des services, les organisations qui ont à pourvoir des postes de managers sont multiculturelles et orientées vers des tâches
nouvelles qui exigent des aptitudes interpersonnelles et interculturelles, assimilées au profil féminin mais peu de femmes occupent des positions managériales.

Colloque “heurs et malheurs du capitalisme”

Arnaud Diemer, l’UBP Clermont-Ferrand, nous fait savoir que le programme du colloque “heurs et malheurs du capitalisme” qui se
déroulera le vendredi 4 février 2011 à l’Université Blaise Pascal (IUFM) de Clermont – Ferrand est disponible.

Cette journée s’inscrit dans le cadre de l’interdisciplinarité (histoire, sociologie, économie). http://www.oeconomia.net

 

« Heurs et malheurs du capitalisme ? »

IUFM Auvergne, 36 avenue Jean Jaurès, 63400 Chamalières

Grand Amphi, vendredi 4 février 2011

 

Organisateurs : Borodak Daniela, Diemer Arnaud, Dozolme Sylvie

 

I. PROGRAMME PREVISIONNEL 

 

8 h 15 – 8 h 45 : Accueil

8 h 45 : Ouverture du colloque, Directeur IUFM, Directeur Blaise Pascal, Directeur ESC

Sylvie Dozolme, UBP Clermont – Daniela Borodak (ESC – Clermont Ferrand)

9 h 00 : Conférence inaugurale : Paul Jorion, Chroniqueur au Monde

 

Atelier 1 : Le capitalisme au prisme de l’histoire de la pensée et des faits économiques

 

Présidence : Jérôme Lallement, Université Descartes Paris V

10 h 00 – 10 h 25 :

« La richesse des Nations » : Une très violente attaque contre la société commerciale  et l’accumulation du capital », Daniel Diatkine, Université Paris XII, PHARE.

10 h 25 – 10 h 50 :

« Les origines du capitalisme et l’histoire globale », Philippe Norel, Université de Poitiers.

10 h 50 – 11 h 15 :

« Les études empiriques menées sur les cycles longs depuis le début des années 1980: quels enseignements ?», Eric
Bosserelle, Université de Reims-Champagne-Ardenne.

11 h 15  – 11h 40 : Questions de la salle

 

Poster 1 : « L’entrepreneur capitaliste est-il un fils des lumières ? », Philippe Massot Bordenave, Université de
Toulouse.

Poster 2 : « Le capitalisme de Schumpeter est-il d’actualité ? », Asma Boutouizera, Yasmine Khenniche, Université
Bourgogne.

 

11 h 45 – 13 h 00 : repas

 

Atelier 2 : Formes et expressions du capitalisme

Présidence : Olivier Bruand, (Université Blaise Pascal)

 

13 h 00 – 13 h 25 :

« Du féodalisme au capitalisme, une interprétation marxiste : les travaux du marxisme analytique », Fabien Tarrit,
Université de Reims.

 

13 h 25 – 13 h 50 :

« Capitalisme, libéralisme, individualisme : le trio infernal ? », Michel Herland, Université de
Martinique.

 

13 h 50 – 14 h 15 :

« Les heurs du capitalisme », Jacques Brasseul, Université de Toulon

 

14 h 15 – 14 h 40 :

« Le passage du capitalisme de long terme au capitalisme de court terme », Catherine Vuillermot, Université de Franche
Comté, Besançon.

 

14 h 40 – 15 h 00 : Questions de la salle

 

Poster 1 : « Photographie du capitalisme : pouvoir et entrepreneur dans la pensée germanophone des années 1900 »,
Christel Vivel, Doctorant, Université Catholique de Lyon.

Poster 2 : « La nouvelle jeunesse du terme capitalisme dans l’espace médiatique français », Michaël Béchir Ayari, IEP
Aix en Provence.                      
                                               

 

15 h 00 – 15 h 25 : PAUSE CAFE

 

Atelier 3 : La diversité du capitalisme

Présidence : Patrick Plane (Université Clermont 1, Directeur du CERDI)

15 h 25 – 15 h 50 :

« Unité ou pluralité du capitalisme contemporain » Jérôme Maucourant, Université Jean Monnet, Saint
Etienne

15 h 50 – 16 h 15 :

« Le modèle allemand dans l’intégration européenne »,  Remi Colliat, Yann
Echinard, Université de Grenoble

16 h 15 – 16 h 40 :

« Que nous dit la chine sur le capitalisme en 2010 »,  Monique Selim,
Bernard Hours, IRD

16 h 40 – 17 h 05

« Hypothèse de déconnexion et le processus de développement », Thierry Amougou, université de Louvain

17 h 05 – 17 h 30 : Questions de la salle

 

Poster 1 : « Diversité des systèmes fiscaux européens, construction d’une typologie pour une analyse institutionnelle »,
Rémi Colliat, Université de Grenoble

Poster 2 : «
Diversité du capitalisme et modèle socioéconomique européen », Arnaud Diemer, Université Blaise Pascal – IUFM Auvergne.

Les organisations patronales en Europe aux XIXe-XXe siècles

Ce programme de recherche espère apporter des éclairages à un domaine de recherche jusqu’à présent peu exploré.
Certes des juristes dès la fin du XIXe siècle, plus récemment les politistes, les économistes et les sociologues ont analysé des aspects particuliers de cette question, sociabilité des élites,
groupes de pression, action collective des élites économiques, etc. Les historiens se sont intéressés à l’histoire de l’entreprise, des politiques économiques et des institutions économiques. Des
études internationales ont été menées sur la représentation patronale, sur les pratiques de gestion de main-d’œuvre. Mais l’étude historique des organisations patronales, de plus dans une
perspective comparative au niveau européen, reste un champ encore relativement vierge, mis à part quelques recherches récentes. Dans certains pays comme la Belgique et les Pays-Bas, le champ de
recherche est mieux développé, mais souvent très ciblé chronologiquement et géographiquement.

 

Synthétiquement pour l’ensemble du programme, nous nous poserons les questions suivantes :

– Les cultures syndicales patronales dominantes sont-elles nationales ? Tendent-elles à s’internationaliser ? La
question est similaire pour les autres formes de structuration des intérêts patronaux, chambres consulaires, associations diverses. Ces cultures sont-elles structurées par métier ? N’y a-t-il pas
des branches où les cultures transnationales prévalent, par exemple les mines, la sidérurgie ou les services ?

– Pourquoi, quand et comment les patrons s’organisent-ils ? Quelles sont les sources de leur action ?

– Quelles sont les fonctions de ces organisations ? comment évoluent-elles ?

– Quels rapports entretiennent les organisations avec leur environnement politique, local, national et européen
?

– Quel type de rapports s’est construit avec les autres organisations collectives ?

 

Ce programme se déclinera en 1 journée d’études (2010) et 4 colloques qui s’échelonneront de 2011 à 2014.

Nous débuterons en juin 2010 par un inventaire des sources existantes et de l’historiographie tout en nous
interrogeant sur ce qu’on entend par organisation patronale, ce que recouvre le vocabulaire employé nationalement, sur les écueils des traductions.

 

Programme des 4 colloques :

– 2011 : Genèse, morphologies, temporalités des organisations patronales en Europe

– 2012 : Organisations patronales et régulation des marchés

– 2013 : Les organisations patronales et les institutions nationales et européennes

– 2014 : Les organisations patronales et les autres organisations collectives (syndicats, partis)

 

Organismes associés :

CRESC – Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

LARHA ­ laboratoire de recherche historique en Rhône-Alpes UMR 5190

 

Comité scientifique

 

Allemagne :

Peter Hertner, Martin Luther Universität Halle-Wittenberg

 

Autriche :

Franz Traxler, Université de Vienne

 

Belgique :

Suzy Pasleau, Université de Liège

Dirk Luyten, Université de Gand, CEGES (Bruxelles)

 

Espagne :

Antonio Miguel Bernal, Université de Séville

 

France :

Jean-Claude Daumas, Université de Besançon

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Olivier Dard, Université de Metz

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, Directrice de Recherches CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Hélène Michel, Université de Strasbourg

Jean-Marie Pernot, IRES

Gilles Richard, IEP Rennes

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Pierre Vernus, Université de Lyon II

 

Italie :

Paolo Tedeschi, Université de Milan-Bicocca

 

R-U :

Francesca Carnevali , Université de Birmingham

Arthur Mac Ivor, Université de Strathclyde, Glasgow (en attente de confirmation)

Alan McKinlay, University of St Andrews, Scotland

 

Suisse :

Hans Ulrich Jost, Université de Lausanne

Laurent Tissot, Université de Neuchâtel (en attente de confirmation)

 

 

Première journée d’études ­ Vendredi 11 Juin 2010

Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse

 

Appel à communications

 

Les organisations patronales en Europe : bilans sémantique, historiographique et archivistique

 

– Réflexion sur la sémantique : qu’entend-on par organisations patronales ? Quel est le vocabulaire utilisé par les
patrons, par les autres acteurs sociaux, mais aussi par l’ensemble des sciences sociales pour désigner le/les groupe/s « patronal/ux » et les organisations de défense de ses/leurs intérêts ?
L’objectif est de cerner l’objet du projet de recherche en France et dans les principaux pays européens.

– État de la question au niveau archivistique et historiographique dans chacun des pays européens. Nous espérons
mobiliser les archivistes pour un inventaire des sources.

 

* Sources archivistiques :

 

– recensement des fonds d’archives : par exemple en France àpartir de la base BORA à compléter par une enquête
auprès des archives départementales ou des archives de France car tous les départements n’ont pas renseigné BORA ;

– état des publications (comptes rendus d’assemblées générales, journaux, annuaires etc. ) dans les diverses
bibliothèques.

 

* Bilan historiographique en France et surtout à l’étranger. Place du champ dans les principaux domaines de
recherche.

 

A l’issue de cette phase il devrait être possible de présenter un état de la question, des sources disponibles en
France et en Europe, de démontrer en quoi les thématiques des 4 colloques prévus sont novatrices, de définir quelles seront les productions du projet. Ceci dans la perspective de demande de
financement ANR, programme européen ou autre.

 

Organisation :

Département d’histoire ­ Centre de recherche Espaces, sociétés, culture

(CRESC), Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

 

Comité d’organisation :

Elodie Béthoux, École Normale Supérieure de Cachan

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Informations pratiques :

 

Proposition de communication :

Nous souhaitons une proposition de communication en fichier attaché en format RTF : 500 mots maximum, sans notes,
références bibliographiques comprises (5 au plus). Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition. Informations à fournir dans le corps du message : nom, prénom,
institution de rattachement, pays, discipline, adresse électronique.

Merci de joindre un court CV (1 page maximum).

Date limite d’envoi : 15 novembre 2009

Notification d’acceptation : 1er mars 2010

Adresses d’envoi : danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Langues de la journée d’études : français et anglais

 

Lieu : Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse, située au nord de Paris, accessible par
le train en 15 minutes environ à partir de la gare du Nord.

 

Pour toute information concernant cette journée d’études, contactez : Danièle Fraboulet, danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

La mobilisation de savoirs dans des espaces intermédiaires

de l’action publique

Colloque du laboratoire junior MOSAP

En partenariat avec l’ANR MOSARE

Lyon, 27 et 28 janvier 2010

 

Propositions à remettre avant le 30 septembre 2009

 

En septembre 2007 a été créé à Lyon, sous la tutelle de l’ENS-LSH, un laboratoire junior autour du thème de la
mobilisation des savoirs dans l’action publique. Egalement soutenu par l’IEP de Lyon et par le laboratoire Triangle (UMR 5206), son objectif était de rassembler des doctorants provenant de
différentes disciplines des sciences sociales pour élaborer un projet collectif en leur permettant, notamment par l’intermédiaire d’un séminaire, d’interagir avec des chercheurs plus
expérimentés, spécialistes de ces problématiques. Ce séminaire arrivera à son terme à la fin de l’année 2009 (cf. le site internet du groupe : http://triangle.ens-lsh.fr/spip.php?rubrique241). Un
colloque se tiendra à Lyon, en janvier 2010, pour venir solder les deux années d’activités du laboratoire junior. Les différentes réflexions qui ont accompagné les séances successives ont fait
émerger un questionnement plus recentré sur les individus et les institutions non décisionnels de l’action publique. Enquêter sur ces acteurs, permet d’envisager l’émergence d’espaces
intermédiaires où se jouent des interactions savoir / pouvoir. Ce sont ces espaces qui constitueront le cœur de la problématique du colloque.

La question fondamentale posée dans le cadre de l’ensemble du projet de ce laboratoire junior (séminaire et
colloque) est celle de la mobilisation des savoirs dans l’action publique. La mobilisation de savoirs, dans une acception assez souple, est entendue comme une activation de contenus de
connaissances pris comme déjà constitués (par des formations, des institutions ou par la pratique). L’action publique est également entendue au sens large, en englobant les différents acteurs qui
participent directement, ou qui se donnent comme objectif d’influer sur le processus de décision publique (local, national ou transnational). Une telle définition permet de réunir des
gouvernants, mais également toute une série d’acteurs dont le rôle est moins précisément délimité : conseillers, experts, universitaires, militants, associations, syndicats, groupes de pression,
chambres de commerce, partis politiques, intellectuels, artistes. Ce colloque est l’occasion de porter une attention toute particulière à ces acteurs « non traditionnels », à ces individus qui ne
sont pas directement « aux manettes » de l’action publique. Les intervenants sont invités à réfléchir à l’émergence d’espaces d’interaction

spécifiques entre savoir et pouvoir, à ce qu’on pourrait appeler des espaces intermédiaires de l’action publique.
Ces espaces intermédiaires où se rencontrent des acteurs aux statuts divers et où émergent de nouveaux savoirs qui délimitent de nouveaux horizons d’action publique sont aussi variés que des
clubs, des think tanks, des chambres de commerce, des conseils de quartier, mais aussi des lieux de formation (partisane, syndicale).

Ces exemples, parmi d’autres, invitent les futurs communicants à penser des processus, liés à la question des
savoirs, qui ont lieu dans ces espaces intermédiaires : importation, traduction, circulation, réappropriation, qualification, compétition, politisation, légitimation,
institutionnalisation.

La problématique du colloque placera les savoirs mobilisés au cœur des débats, en étudiant comment des contenus de
connaissance, tant théoriques que pratiques, sont intégrés plus ou moins rationnellement au débat pour venir influer sur l’action publique.

Les deux années de séminaire ont permis de dégager toute une série de questions, regroupées ici au sein de trois
grands axes (les propositions de communication pourront s’inscrire dans un ou plusieurs d’entre eux).

La question des savoirs : les savoirs, savoir-faire, pratiques, idées, sont au cœur du questionnement de ce
colloque. Une partie importante des papiers proposés devra donc s’attacher à décrire avec précision les savoirs mobilisés. Plusieurs dimensions sont envisageables : quels types de savoirs entrent
en jeu (de savoirs liés à la pratique quotidienne jusqu’à des corpus idéologiques très formalisés), quel est leur objectif initial (il ne s’agit pas forcément de savoirs pensés pour agir sur
l’action publique), comment peut-on les saisir et les identifier, sur quelles légitimités s’appuient-ils ?

Les acteurs qui portent ces savoirs : la deuxième piste de réflexion proposée est celle de ces acteurs qui, sans
être des dirigeants publics, participent plus ou moins directement à la prise de décision publique. Si comme nous l’avons dit plus haut, une telle acception renvoie à une diversité et à une
hétérogénéité d’individus et de groupes d’individus, le colloque sera l’occasion de se pencher un peu plus en détail sur ces acteurs qui sont au cœur du processus de mobilisation de savoirs. On
pense ici à des agents comme des syndicats, des lobbyistes, des intellectuels, des think tanks, des cinéastes ou des experts.

L’impact de ces savoirs : la troisième entrée envisagée est donc celle de l’influence de la mobilisation de ces
savoirs sur le processus de décision publique.

Autrement dit, il s’agira ici de voir dans quelle mesure la mobilisation de savoirs par un groupe spécifique joue
(ou ne joue pas) sur l’action publique. Est-ce que le discours d’intellectuels qui s’engagent pèse sur la décision ? Est-ce que la diffusion d’une doctrine économique néoclassique pèse sur la
décision ? Est-ce que les bricolages permanents de militants d’une association de riverains pèsent sur la décision ?

 

L’ensemble des communications retenues devra répondre à trois exigences.

* Une enquête de terrain fournie. Celle-ci pourra s’appuyer sur différents types de matériaux (entretiens,
observations, archives, questionnaires) et se focaliser sur des échelles historiques et spatiales diverses. Le terrain sur lequel s’établit la démonstration devra être présent de manière
explicite dans la communication écrite et dans l’intervention orale.

* Une dimension méthodologique forte. Le colloque étant issu d’un laboratoire junior conduit par des doctorants, qui
proviennent de surcroît de disciplines différentes, une attention toute particulière sera portée aux dimensions méthodologiques, à l’arrière-cuisine de la recherche. La question du « repérage »
des savoirs mobilisés en constitue un exemple type.

* Une temporalité bien délimitée. Les communications pourront être centrées sur des terrains contemporains, mais
également autour d’enquêtes historiques. Ces dernières permettront d’envisager un espace de dialogue important (par exemple sous forme de table ronde spécifique) avec les travaux menés au sein de
l’ANR MOSARE.

 

La publication des actes du colloque est prévue par les organisateurs. Les propositions de communication ne pourront
dépasser 3000 signes (espaces compris).

Elles devront inclure les coordonnées du candidat (nom, prénom, institution de rattachement) et la proposition de
communication en tant que telle (sans oublier de préciser le terrain mobilisé). Ce document (format Word) devra être envoyé à l’adresse suivante : mosap@gmail.com

 

Calendrier

30 septembre 2009 : date limite de remise des propositions de communications

25 octobre 2009 : sélection des communications

13 janvier 2010 : remise de la version écrite des communications (35 000 signes maximum)

pour mise en ligne et lecture par les rapporteurs27 et 28 janvier 2010 : Colloque à Lyon (ENS-LSH et IEP de Lyon)
 

 

Comité d’organisation

Camilo Argibay (TRIANGLE – Université Lumière Lyon II) camilo.argibay@univ-lyon2.fr

Simon Hupfel (TRIANGLE – ENS-LSH) simon.hupfel@ens-lsh.fr

 

Comité scientifique

François Buton (CR, CURAPP, Amiens)

Aisling Healy (MDC, LEST, Université de Provence, Aix-en-Provence)

Frédéric Lebaron (Pr. CURAPP, Université de Picardie, Amiens)

Gwenola Le Naour (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Claire Lemercier (CR, IHMC, Paris)

Hélène Michel (Pr. PRISME, IEP de Strasbourg)

Igor Moullier (MDC, LARHRA, ENS LSH, Lyon)

Renaud Payre (Pr. TRIANGLE, Université Lyon II)

Gilles Pollet (Pr. TRIANGLE, IEP de Lyon)

Cécile
Robert (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Appel à contribution : Les révoltes fiscales

Appel à contributions

 

Colloque international

Ecole des hautes études en sciences sociales, 21-22 octobre 2010

 

Les révoltes fiscales en Europe, aux États-Unis et dans les empires coloniaux (fin du XVIIIe siècle – fin du XXe siècle)

 

 

Alors que les soulèvements antifiscaux de l’époque moderne ont depuis longtemps retenu l’attention des historiens soucieux de
comprendre le processus de construction de l’État moderne et les fondements politiques et sociaux de l’absolutisme, les révoltes fiscales de l’ère contemporaine, pourtant nombreuses, n’ont guère
suscité l’intérêt des chercheurs au-delà de quelques études monographiques exemplaires sur tel ou tel épisode de contestation. Pourtant, de la révolte des treize colonies anglaises d’Amérique
contre les taxes de la Couronne britannique dans les années 1770 àla révolte des contribuables californiens dans les années 1970, en passant par la résistance aux 45 centimes dans la France de la
Seconde République, les révoltes paysannes dans l’Empire ottoman du XIXe siècle ou les protestations des sujets indigènes de l’Empire britannique en Inde et en Afrique, les mobilisations
collectives contre l’impôt ont rythmé l’histoire politique, sociale et économique des États, des empires et des mouvements d’indépendance à l’époque contemporaine. Loin de s’apparenter à une
survivance archaïque ou à un répertoire d’action collective en voie de décomposition, la révolte antifiscale appartient de plain-pied à l’histoire de la modernité politique, de la démocratie et
de l’État-providence. Nullement cantonnée aux régions les plus reculées ou aux seules couches sociales paysannes, la protestation antifiscale a fait l’objet d’appropriations nombreuses, variées
et polysémiques, de la part de groupes sociaux favorisés, d’ouvriers politisés, de paysans révolutionnaires ou de peuples colonisés anti-impérialistes.

Organisé par le Centre d’études nord-américaines de l’EHESS et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine de l’ENS, ce
colloque propose de mener pour la première fois une étude d’ensemble des révoltes fiscales, comprises dans un sens large comme toute mobilisation collective impliquant, en discours ou en
pratique, le refus temporaire ou permanent de payer l’impôt à l’autorité qui le réclame. Cette définition ne préjuge ni du type d’impôt contesté (impôts directs, indirects, droits d’accise,
redevances), ni des formes de la protestation (pétitions, manifestations, agressions contre les agents collecteurs de l’impôt, renvoi des feuilles d’impôt), ni des motivations ultimes des acteurs
(refus d’un impôt particulier, instrumentalisation de l’antifiscalisme à des fins autres, subversives ou révolutionnaires, souci de limiter la « pression fiscale ») mais suppose a minima une
action collective : le refus individuel de payer l’impôt n’entre donc pas dans la définition de la « révolte fiscale », sauf s’il est mis au service d’une cause politique qui le transcende (comme
dans le cas du refus de l’impôt par volonté de désobéissance civile). Souvent présentés comme l’émanation d’individus isolés, les refus de l’impôt s’insèrent pourtant dans le tissu social par le
biais d’organisations professionnelles, d’associations ou de ligues.

 

L’intérêt scientifique du colloque consiste à dépasser plusieurs clivages qui obscurcissent l’originalité de la révolte fiscale
comme modalité de l’action collective :

 

– le recours à une approche comparée permet de sortir de l’illusion selon laquelle il existerait des traditions nationales, voire
locales, spécifiques et foncièrement différentes. Bien au contraire, il paraît utile d’analyser les similitudes de formes, de contextes et de finalités des révoltes fiscales en Europe, aux
États-Unis et dans les empires coloniaux et de comprendre comment se déroulent les circulations, les emprunts ou les hybridations entre des groupes contestataires en apparence très divers. C’est
à cette condition que l’histoire de l’impôt peut s’affranchir du cadre de l’État-nation et s’inscrire dans une histoire globale du pouvoir d’extraction fiscale et de ses contestations.

 

– le décloisonnement géographique s’accompagne d’une diversification des regards portés sur les phénomènes de révolte fiscale, en
faisant appel à la fois à l’histoire des idées politiques (importance du thème du consentement à l’impôt ou du droit à la résistance), à l’analyse des comportements économiques, à la sociologie
des mobilisations collectives, à l’étude des représentations sociales (imaginaire de l’antifiscalisme, etc.). La restitution de ces diverses dimensions doit notamment permettre d’écarter les
modèles, autrefois prégnants, qui liaient la contestation antifiscale à des facteurs psychologiques, y voyant la manifestation désespérée de couches sociales en voie de déclassement social ou
économique. À ce titre, il est intéressant de s’interroger sur la manière dont a évolué la politisation de la révolte fiscale, tantôt défendue par des acteurs politiques et sociaux de gauche,
pacifistes, anticolonialistes, anarchistes, tantôt prônée par des mouvements de droite, réactionnaires ou libertariens.

 

– la longue période retenue, de même que l’ouverture géographique, vise à dépasser des coupures chronologiques insatisfaisantes,
associant par exemple la révolte fiscale aux formes « pré-politiques » de contestation de l’époque moderne et ses manifestations tout au long du XIXe et du XXe siècle à des résurgences de
pratiques anciennes condamnées par l’histoire et l’affirmation de la souveraineté des États-nations. Ainsi pourra-t-on comprendre beaucoup plus finement les processus complexes d’étatisation des
sociétés, de mises en place et de contestations des outils redistributifs, et de négociation sociale entre les élites, les classes moyennes et les classes populaires.

 

 

Les propositions de contributions devront être adressées par courrier électronique avant le 30 novembre 2009 aux organisateurs du
colloque. D’une longueur maximale de 500 mots, elles comprendront un titre, une présentation du terrain étudié, de la méthode et des hypothèses soulevées.
Elles seront accompagnées d’un bref curriculum vitae de l’auteur (deux pages maximum incluant les travaux les plus
significatifs).

 

Le comité d’organisation sélectionnera les propositions retenues au cours du mois de décembre 2009 et donnera sa réponse au mois
de janvier 2010. Les auteurs participant au colloque devront ensuite envoyer une première version écrite de leur contribution au 1er octobre 2010. Le colloque se tiendra les 21 et 22 octobre 2010
à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. La publication d’un volume collectif issu des travaux du colloque est prévue pour 2011.

 

Contacts :

 

Romain Huret, maître de conférences (Lyon 2 – IUF),

CENA-EHESS : huret@ehess.fr

 

Nicolas Delalande, ATER (Collège de France),

IHMC-ENS : nicolas.delalande@yahoo.fr

Conférence Comptabilités d’entreprises et Histoire XIXe – XXe siècles

Histoire, Entreprise &
Gestion

 

 

Groupe de travail piloté
par

 

Didier Bensadon, université
Paris-Dauphine

Nicolas Praquin, université
Paris-Sud

Béatrice Touchelay,
université Paris-Est

Philippe Verheyde, université
Paris VIII

 

Dans la continuité des travaux menés ces dernières années autour de la Genèse de la décision, les organisateurs souhaitent poursuivre leur coopération, élargir les perspectives de
recherche sur de nouveaux objets et ouvrir de nouvelles pistes de réflexion. Un cycle de quatre journées d’études est ainsi programmé pour les prochaines années, chacune abordant une thématique
spécifique.

Il s’agit de s’interroger sur l’entreprise comme institution et système d’organisation inscrit dans le temps et dans
l’espace, et dont la raison d’être conduit à l’avènement d’une science de gestion. Les hypothèses que nous souhaitons développer visent à promouvoir une réflexion sur l’entreprise considérée
comme objet d’histoire, c’est-à-dire un construit et un vécu où la gestion joue un rôle structurant majeur.

Qu’est-ce qu’une entreprise ? Comment évolue-t-elle ? De quelle manière la gestion devient-elle une
composante essentielle de son fonctionnement ? Quelles demandes ou contraintes exogènes et/ou endogènes influencent ses structures ? Quels sont les modalités et les enjeux des
interventions des multiples acteurs, partenaires et interlocuteurs de l’entreprise lorsqu’ils poussent au développement et à l’application de normes comptables ?  

La démarche pluridisciplinaire engagée entre historiens et gestionnaires nécessite d’être étendue à d’autres
disciplines. Les contributions d’économistes, de juristes et de sociologues sont particulièrement souhaitées de manière à enrichir ces échanges déjà féconds.

 

1re Journée d’études

Université de Paris 8

 

Comptabilités d’entreprises et Histoire XIXe – XXe siècles :

objets, pratiques et enjeux

 

Juin 2011

 

Le premier thème retenu consiste à s’interroger sur les comptabilités d’entreprises. Cette journée vise à mieux
cerner comment la comptabilité constitue l’une des composantes majeures de l’entreprise.   

Trois pistes de réflexion seront abordées.

1.      
L’objet comptable : il est sans doute pertinent de penser que la séquence 1940-1945 marque une coupure entre
une période caractérisée par l’absence de normes et de réglementations et le second vingtième siècle où s’élaborent et s’imposent peu à peu des conventions comptables, pour aboutir aux normes
comptables internationales. L’histoire, la gestion ou le droit notamment peuvent-elles permettre de mieux comprendre ces évolutions ? Y a-t-il des inflexions particulières liées à des
contextes ou à des innovations ? Dans quelle mesure des hommes ou des femmes  ont-ils pu contribuer à ces changements ? Que traduit et que
signifie l’absence de comptabilité ? Peut-on parler d’entreprise sans comptabilité et comment en parler ?

2.      
Les pratiques comptables : celles-ci résultent en premier lieu de la manière dont les hommes ou les femmes –
qui deviennent des professionnels de la comptabilité et s’imposent à l’entreprise – exercent leur mission. Quelle est leur formation ? De quels outils et de quels relais institutionnels ou
non disposent-ils ? Quelles sont les influences majeures, nationales et étrangères, qui participent à l’élaboration d’une « science comptable » ? Est-ce que cette
« science comptable » en formation conduit à des changements dans les formes d’organisation de l’entreprise ou, inversement, n’est-ce pas plutôt les mutations de l’entreprise qui
aboutissent à des innovations comptables ?

3.      
Les enjeux de la comptabilité : Pour qui et pourquoi la comptabilité des entreprises se développe-t-elle ?
Comment expliquer les résistances qu’elle suscite et de quelles manières sont-elles dépassées ? Comment déterminer la part respective des cinq principaux champs socio-économiques qui
structurent les pratiques et favorisent leur diffusion homogène : la pression fiscale et le rôle de l’Etat ; le système bancaire qui assure le financement ou la trésorerie ; les
actionnaires intéressés aux gains en dividendes ou en capital; le grand public et la diffusion de l’information économique ; enfin et peut-être surtout la direction de l’entreprise qui
souhaite optimiser la gestion.

            Ces
quelques réflexions et pistes de recherches ne visent pas l’exhaustivité ; toutes propositions centrées sur la problématique générale de la journée d’études seront les bienvenues.

 

**

*

Les propositions de communications avec titre (3 pages maximum) et un court CV sont à envoyer à

Béatrice Touchelay : beatrice.touchelay@free.fr

Pour le 30 novembre 2010

La réponse du comité de sélection sera envoyée courant janvier 2011

5e séminaire d’études du groupe GEM

09 – 11 mars
2011

 

IESEG School of management

3, rue de la Digue
59000 Lille
France

Tél : 03 20 54 58 92

 

Langages, cultures et construction du sens

 

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE LA CONFERENCE DES GRANDES
ECOLES  ET DU CHAPITRE DES ECOLES DE MANAGEMENT

 

Appel à communication

 

Dans un contexte de mondialisation de l’économie, les entreprises sont devenues des systèmes hautement complexes. De
plus en plus, les acteurs de ces organisations, surtout pour les plus grandes et les plus internationales d’entre elles, sont confrontés à la nécessité de situer leur propre action au sein de
situations complexes et de donner du sens à celles-ci.

Quelle est leur capacité à agir non seulement comme individus, mais aussi collectivement, comme membres d’une
équipe, de comprendre  les environnements et les stratégies dans lesquels ils sont impliqués, d’y trouver leurs propres repères et de mettre leur
expérience professionnelle en perspective ? Quel rôle joue le langage (et pas seulement la langue)  dans les groupes multiculturels et
multilingues ? En quoi la langue de travail sert-elle à permettre la communication du groupe et à garantir sa cohésion ?  Comment
préparons-nous nos étudiants au-delà de la simple maîtrise du code linguistique à faire face aux défis de l’entreprise du XXIème siècle, dont la tâche va consister de plus en plus à
transformer ses gains de productivité en innovation ? Quel est le rôle « humain », quelles seront les qualités professionnelles requises du manager de demain dans ce contexte
hautement difficile. 

Nous vous proposons de revisiter la formation des managers dans cette perspective de construction (collective) du
sens à donner à l’action collective dans l’entreprise, bien sûr , mais aussi  à notre action pédagogique et à la formation de nos élèves, pour
promouvoir une approche intégrée de la dimension internationale du curriculum des Business Schools.

 

Mise en page des communications :

 

Les propositions sous forme d’abstract (maximum 500 mots) devront parvenir à Philippe Lecomte
(
p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 30 janvier
2011.

Les communications sous leur forme définitive devront être envoyées à Philippe Lecomte
(
p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 25
février 2011
en vue de la publication des Actes de ce colloque.

 

Merci pour vos contributions que nous espérons nombreuses.

 

Philippe Lecomte                                                           Bodhan Pawlyszyn

Responsable de GEM à l’UPLEGESS Responsable du département langues et cultures,
IESEG

p.lecomte@esc-toulouse.fr b.pawlyszyn@ieseg.fr

 

 

Date limite d’envoi de l’abstract                                             30 janvier 2011

Date limite d’envoi de la communication                                  25 février 2011

Date limite
d’inscription au colloque                                         15 février 2011

De la Mer du Nord à la Méditerranée…

Colloque international

 

De la Mer du Nord à la Méditerranée, les services de transport maritime et ses acteurs au cours de la période
moderne

 

Université de Bretagne Occidentale – Brest

14 – 15 octobre 2010

 

Coordination : Pierrick Pourchasse (Université de Brest – CRBC), Werner Scheltjens (ENS Lyon – Université de
Groningen)

 

Appel à communication

 

L’armement maritime est reconnu pour avoir été un moteur de la croissance économique en Europe occidentale et une force majeure dans le premier mouvement de
globalisation qui se développe au cours de la période moderne. Une large historiographie s’est intéressée aux circuits commerciaux, aux produits d’importation et d’exportation, aux réseaux
négociants et à l’incidence de ces facteurs sur le développement économique des États impliqués dans les activités maritimes. Par contre, alors que le développement des trafics a été largement
étudié, le fonctionnement de l’armement lui-même l’a beaucoup moins été. De très nombreux aspects de la structure opérationnelle des transports restent encore à découvrir. La conception
traditionnelle d’une organisation très flexible des routes maritimes, selon les opportunités les plus profitables aux navires, ne fonctionne pas toujours à l’exemple de l’activité la flotte
hollandaise dans le golfe de Finlande au XVIIIe siècle. De plus, les trajectoires des individus impliqués dans l’organisation des activités d’armement et de transport sont essentielles pour
comprendre la structure et l’évolution de systèmes mis en place. De nombreux champs de recherche restent à défricher pour obtenir une image plus précise du fonctionnement de l’armement maritime
au cours de la période moderne.

 

Ce colloque donnera l’opportunité de collecter la connaissance existante sur le sujet et de discuter sur un certain
nombre de thèmes se rapportant à la structure opérationnelle de l’armement maritime au cours de la période moderne. Quelques champs de recherche peuvent être envisagés :

 

1) L’analyse comparative du fonctionnement de l’armement maritime en Europe au cours de la période moderne. Est-ce
que les pratiques sont les mêmes entre les diverses zones d’armement maritime ? Quelles en sont les caractéristiques ? Est-ce qu’une évolution peut-être constatée ? Quel est le rôle joué par les
ports d’attache et les ports de commandement dans l’adaptation des armements aux particularités locales ? Est-ce que les moyens techniques différent selon les systèmes mis en place ?

 

2) L’organisation des trafics. Comment s’organisent les relations complexes entre commissionnaires, commettants,
armateurs, capitaines ? Est ce que cette relation a des conséquences sur l’organisation spatiale des trafics ? Comment les acteurs collectent et gèrent l’information, élément essentiel pour une
bonne profitabilité des trafics ?

 

3) Les régions prestataires de services. Quelques régions européennes développent d’intenses activités maritimes
alors que d’autres ne le font pas. Quelles logiques spatiales et quels facteurs expliquent ce choix ?

Comment expliquer la polarisation qu’exercent certains ports ? Comment se structure l’espace autour de ces pôles
d’activité ? De nombreux sujets peuvent être liés à ce thème : coûts de transport, relations avec la construction navale, dynamique du marché du travail…

 

Les propositions de communication sont à envoyer, avant le 7 mai 2010, par courrier électronique à Werner Scheltjens
(Werner.Scheltjens@ens-lsh.fr) ou Pierrick Pourchasse (pierrick.pourchasse@univ-brest.fr).
Rédigées en français ou en anglais, elles comporteront un titre et un résumé d’une quinzaine de lignes et devront être accompagnées de renseignements sur l’auteur (titre, fonction, établissement
d’exercice, e-mail, n° de téléphone et adresse professionnelle). Une réponse sera donnée par le comité exécutif après avis du Conseil scientifique pour le 21 mai 2010. Les langues de
communication du colloque seront le français et l’anglais. Les frais de  transport et de logement seront pris en charge par les organisateurs.

 

Comité scientifique

 

Silvia Marzagalli, Professeur, Université de Nice

Pierrick Pourchasse, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Brest

Werner
Scheltjens, post-doctorant, Ecole Normale Supérieure de Lyon

Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT, EA 3436), de l’Université de Haute-Alsace (UHA), et le laboratoire de
Recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS, EA 3897), de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), organisent chaque année les Journées
d’histoire industrielle qui se déroulent sur les deux sites de Mulhouse et de Sevenans (près de Belfort).

Ceci est donc un appel à communications pour les 4ès Journées d’histoire industrielle des 18 et 19
novembre 2010 consacrées au thème Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Merci d’envoyer vos propositions et celles de vos doctorants sous forme d’un résumé d’une demi page d’ici le 15 juin
2010 à nicolas.stoskopf@uha.fr et/ou pierre.lamard@utbm.fr

Les actes seront publiés dans la collection « Histoire industrielle et société », dirigée par Pierre Lamard et Nicolas Stoskopf aux Editions
Picard.

 

Les journées d’histoire industrielle

(Belfort – Mulhouse)

 

Conseil scientifique : Jean-Claude Daumas (Institut universitaire de France, Université de Franche-Comté), Michel Hau (Institut
universitaire de France, Université de Strasbourg), Bernard Jacqué (Université de Haute-Alsace), Pierre Lamard (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard), Nicolas Stoskopf (Université de
Haute-Alsace), Laurent Tissot (Université de Neuchâtel).

 

Art & industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

18-19 novembre 2010

 

Art & industrie : un tel rapprochement sentait le soufre au XIXe siècle !
Nombreux furent ceux qui, à la suite de Ruskin et Morris, nièrent tout lien possible entre les deux. La mécanisation et la fabrication en grande série n’étaient-elles pas antinomiques avec le
geste de l’artiste, le talent ou le génie, l’unicité de l’œuvre d’art ? Aujourd’hui, cette opposition nous paraît totalement démodée. De la promotion du produit industriel en objet d’art,
Roland Barthes donne une illustration, et en même temps une définition parfaite, lorsqu’il voit dans la DS 19 « l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques »,
c’est-à-dire « une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un
objet parfaitement magique » (Mythologies). Comment l’art a-t-il  investi l’industrie au point de
se rendre indispensable à la réussite commerciale d’un produit ? Répondre à cette question permet en réalité de revisiter une grande partie de l’histoire manufacturière puis industrielle
depuis le XVIIIe siècle.

 

Trois approches seront privilégiées :

D’une part, on s’intéressera à la façon dont la dimension artistique a résisté à la mécanisation dans
le secteur des arts appliqués, comme l’indiennage, le papier peint, la céramique, le verre, l’orfèvrerie ou l’ébénisterie, et inversement on analysera comment la recherche du beau a conquis
d’autres fabrications dès lors que l’on quittait le registre des produits de première nécessité et qu’il fallait séduire une clientèle exigeante. On retrouve des préoccupations analogues dans
l’architecture industrielle, dans la publicité ou dans l’emballage. Il y a lieu d’établir des chronologies, d’interroger les causalités et de décrire les processus qui ont conduit à ces
évolutions.

L’industrie a émancipé l’art des canons esthétiques traditionnels : elle a progressivement créé
des formes libérées des contraintes de l’ornement, faisant entrer l’art dans la modernité. Ainsi, l’architecte Adolf Loos proclame en 1907 que « l’ornement est un crime ». Dans le
développement des bureaux de style, des agences d’esthétique industrielle et finalement du design, il faut faire la part des innovations technologiques, notamment dans le domaine des matériaux,
des exigences de fonctionnalité et des recherches formelles. L’artiste n’est-il pas alors contraint de s’effacer devant un cahier des charges castrateur ? A contrario, l’idée selon laquelle la forme suivrait la fonction n’est-elle pas trop facilement et communément admise ? Des études de cas devraient
permettre de préciser ces différentes interrogations jusqu’au concept de « design démocratique » cher à Philippe Stark.

Enfin, se posent les question plus concrètes de l’évolution du statut du créateur, dans ou en dehors
de l’entreprise, anonyme ou identifié, et de la protection des œuvres. Les pratiques inventives tangentes à l’acte artistique amènent à réfléchir sur la notion des compétences, donc à l’évolution
des formations, à leur pluralité et aux itinéraires respectifs (architecte, ingénieur, artiste…). L’apparition de disciplines récentes (ergonomie, cognition, écologie…) comme de nouvelles
techniques (laser, réalité virtuelle ou augmentée, holographie…) ne modifie-t-elle pas aussi bien les conditions de création que les structures dans lesquelles s’épanouissent les grands courants
contemporains ? Il s’agira par incidence de porter aussi un regard sur les nouveaux métiers (graphiste, styliste, analyste de style, anthropotechnicien…) ainsi que sur les préoccupations
industrielles en émergence comme le packaging.

 

Bernard Jacqué, maître de conférences à l’UHA

Pierre Lamard, professeur à l’UTBM

Nicolas Stoskopf, professeur à l’UHA, directeur du CRESAT

Evolutions des modèles d’affaires de la sphère financière

 « Evolutions des modèles d’affaires de la sphère
financière : pour quelles performances ? »


Appel à communication

 

Du 9 au 13 mai 2011, l’Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s (Québec)
accueilleront le 79e congrès de l’Association francophone pour le savoir. C’est dans le cadre enchanteur de la région de Sherbrooke que des milliers de chercheurs de toute la Francophonie se
réuniront pour réfléchir, discuter et apprendre en français sous le thème Curiosité, diversité, responsabilité.

 

Le GIREFφ, Groupe
international de recherche en éthique financière et fiduciaire, est un réseau international de recherche académique et professionnelle. Créé par Andrée De Serres, professeure à l’École des
sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal et Michel Roux, ancien doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion à l’Université Paris 13, le
GIREFφ a pour but de faire avancer la recherche reliée à l’évaluation de la performance fiduciaire des organisations
(
www.giref.uqam.ca).

 

Dans ce contexte, le GIREF se devait d’être présent au 79e Congrès de l’ACFAS et il vous
propose de participer à son colloque (colloque ACFAS n° 461), du mardi 10 mai 2010 à Sherbrooke (date à confirmer et lieu à préciser), sur le thème : « Evolutions des modèles d’affaires de la sphère financière : pour quelles
performances ? »
. L
e colloque se veut un rassemblement de chercheurs,
enseignants, étudiants et praticiens intéressés à
étudier au moyen d’une approche
multidisciplinaire l’évolution des divers types d’institutions financières. Les propositions peuvent porter sur l’analyse de la performance globale et la durabilité de l’institution financière en
regard de l’un ou de plusieurs des facteurs suivants :

 

·         La diversité des structures juridiques : société à capital actions, coopérative ou mutuelle, fonds
d’investissements, organisme à but non lucratif, etc.

·          Les lignes de métiers : banque de détail ; activités de
marché ; banque commerciale (financement, fusions et acquisitions d’entreprise ; financement immobilier et d’infrastructures) ; paiements et règlements ; fonctions
d’agent ; gestion d’actifs; courtage de détail; assurances, micro finance ; etc.

·         Le modèle d’affaires de l’organisation : banque universelle ou spécialisée, de petite ou grande taille; champ
d’activités régional, national, international ; mondial; conception, distribution et/ou vente de produits ou services financiers ; etc.

·         L’efficacité des processus de gestion des risques opérationnels traditionnels (incluant les risques financiers, de
crédit, de contrepartie et les risques juridiques) et des processus de gestion des risques de réputation et des risques ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance).

·         L’évaluation de la performance financière traditionnelle de l’organisation.

·         La mesure et l’impact de la performance fiduciaire et extra financière (sociétale, environnementale, etc.) de
l’organisation sur sa performance financière et sur sa durabilité.

 

Nous vous invitons à nous adresser, dans un premier temps, votre proposition de communication sur un
document d’une page comportant le titre de votre sujet, les mots clé, un résumé d’une vingtaine de lignes et vos coordonnées, et ce pour le 31
janvier 2011.
Elle sera évaluée par notre comité d’évaluation.

Pour les propositions retenues, vous aurez jusqu’au 30 avril 2011 pour nous transmettre le texte
définitif de votre communication.

Votre proposition de communication est à adresser à :

          Madame la Professeure Andrée de Serres : deserres.andree@uqam.ca

          Ou à Michel Roux : michel.roux@univ-paris13.fr

Si votre proposition est retenue, vous devrez vous inscrire au 79e Congrès de l’ACFAS pour
pouvoir présenter votre communication au Colloque du
GIREFφ.

Nous comptons vivement sur votre participation et restons à votre entière disposition pour toute
information complémentaire.

 

Coordonnées des organisateurs

 

Montréal :

Andrée De Serres, LL.L, MBA, Ph.D. 
Codirectrice du Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire (GIREFφ)
Professeur titulaire, Département Stratégie, responsabilité sociale et environnementale
École des sciences de gestion, Université du Québec à Montréal (ESG UQAM )
315 est rue Ste-Catherine, local R-3715 
Montréal (Québec)

Canada H2X 3X2

Téléphone : (514) 987-3000, poste 1966 # 
Télécopieur : (514) 987-3084 
Adresse électronique : 
deserres.andree@uqam.ca

 

 

Paris :

Michel Roux, Ph.D.
Codirecteur
du Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire (GIREFφ)
Ancien Doyen de la faculté des Sciences économiques et de Gestion, Université Paris 13, 
Directeur du Service des Activités Industrielles et Commerciales de l’Université,
Directeur de l’IUP (Banque, Assurance)
Université Paris 13
93430 Villetaneuse
France

Téléphone : 33 0(1) 49 40 33 18
Télécopie : 33 0(1) 49 40 33 34
Adresse électronique : 
michel.roux@univ-paris13.fr

 

Pour toutes informations sur les modalités pratiques du 79e Congrès de l’ACFAS, merci de
consulter le site :

congres@acfas.ca
ou http://www.acfas.ca/congres/2011/pages/appel.html

Journées 2011 de l’Asso. Charles Gide : Etude de la Pensée économique

Appel à communication

Les Journées 2011 de l’Association Charles Gide pour l’Etude de la Pensée économique auront lieu à l’Université
Toulouse 1, Capitole (France), 16-17 Juin 2011.

Justice et économie : doctrines anciennes et théories modernes

“I would argue that the nature of modern economics has been substantially
impoverished by the distance that has grown between economics and ethics”. Amartya Sen, On Ethics and Economics, 1987, p. 7.

Voilà plus de vingt ans que A. Sen faisait le constat selon lequel la pensée économique a essayé de développer son
autonomie épistémologique en s’émancipant de l’autorité de l’éthique. Cependant les économistes reconnaissent de plus en plus que la dimension positive de la théorie économique n’exclut pas
nécessairement la dimension normative et qu’une des conditions du progrès des connaissances économiques réside dans une recherche interdisciplinaire pour inventer de nouveaux modes de
complémentarité entre ces deux dimensions.

Le thème de la “justice” peut être abordé sous différents angles, par exemple :

– Mise en perspective historique des théories de la justice

– La question de la justice dans les différents courants économiques et politiques (libéralisme(s), socialisme(s)…

– Justice, échange, troc et monnaie

– Justice distributive et justice commutative

– Le “juste” et le “bon” dans la pensée économique

– La justice dans la théorie du bien être

– Histoire des théories du choix social

– Le débat équité égalité

– Économie publique et économie normative

– Justice et théorie des jeux

– Justice et développement durable

– Justice et éducation…

Les auteurs sont priés d’envoyer un résumé de 300 mots pour un article, ou 500 mots pour une session avant le 28
février 2011 à alain.alcouffe@univ-tlse1.fr. ou en suivant les procédures indiquées fin janvier 2011 sur le site de la conférence (toulouse‐justice‐2011.fr).

Comité scientifique : Amartya Sen, Prix Nobel 1998, Alain Alcouffe (Toulouse 1), Maurice Baslé (Rennes 1), Arnaud
Berthoud (Lille 1), Annie Cot (Paris 1), Alain Clément (Tours), Michel de Vroey (Louvain), Arnaud Diemer (Clermont Ferrand), Ragip Ege (Strasbourg), Michel Herland (Martinique), Serge‐Christophe
Kolm (EHESS), Patrick Mardellat (Lille), Emma Rothschild (Harvard and Cambridge), Bertram Schefold (Université de Francfort), Julian Wells (Kingston University).

Comité local : Hugues Kenfack, Vice Président du Conseil Scientifique, UT1, Alain Alcouffe (UT1), Emmanuelle Auriol,
(UT1), Philippe Jeannin (UPS), Jean Michel Plassard (UT1 1), Jacques Prades (UTM).

Adresse mail des journées : christian.reina@univ-tlse1.fr

Adresse
postale : Alain Alcouffe, Université Toulouse 1, 2 rue du doyen Gabriel Marty, F-31042 Toulouse CEDEX 09