Archives de catégorie : La recherche et écoles

Appel à communication : Aux marges du marché

Appel à communication

Aux marges du marché
Acteurs et échanges non institutionnels dans les économies préindustrielles

 Journées d’étude, 2-3 octobre 2014,
Marseille

 

LABEXMED – Aix-Marseille Université – Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme – Atelier Thématique de Recherche
Interdisciplinaire “
Systèmes productifs, circulations, interdépendances” (ATRI 1). Projet Espace, Limite, Identités.

CNRS, UMR 7299 CENTRE CAMILLE JULLIAN

CNRS, UMR 7303 TELEMME

 

L’objectif de ces journées d’étude est d’interroger la pertinence d’une approche, sur le temps long, des relations économiques « non
institutionnelles », « marginales » ou parallèles en regard de marchés construits par les normes et les institutions. Bien que les historiens de l’économie aient longtemps
concentré leurs travaux sur les aspects légaux de l’échange, l’économie informelle et illicite suscite de plus en plus, après celui des sociologues et des économistes, l’intérêt des chercheurs
travaillant sur les périodes préindustrielles. Plusieurs travaux, portant en particulier sur l’époque moderne, tendent ainsi à montrer le caractère structurel, bien plus qu’anecdotique, de
l’économie illicite et les liens étroits qu’elle entretenait avec l’échange légal. Pour ce qui est des périodes les plus anciennes, la question se pose – étant donné la nature des sources – de la
possibilité même d’accéder aux pratiques et aux acteurs qui se situent en marge de l’économie licite. En cela, une démarche transdisciplinaire prend pleinement sens, puisqu’il s’agit d’interroger
la transposabilité de questionnements et de concepts d’une période à l’autre. L’objectif de ces journées d’étude est par conséquent de favoriser la confrontation et le dialogue entre historiens
de toute période préindustrielle, de l’Antiquité grecque et romaine à l’époque moderne.

Dans cette perspective, il s’agira plus particulièrement d’envisager les relations économiques « non institutionnelles » à
travers leurs acteurs et leur rapport à l’espace. Si la question du statut juridique, civique et politique de ces acteurs constitue un élément essentiel pour interroger leur position dans
l’économie, il s’agit de partir de l’échange en acte, en particulier dans les cas limites de conflit, de rupture ou de transgression. La rencontre vise ainsi à développer une réflexion en termes
de situations concrètes, d’expériences, plutôt qu’en termes de catégories préétablies d’exclus ou de marginaux de l’échange (femmes, mineurs, étrangers
etc.).

Ces situations sont en effet particulièrement révélatrices des contraintes qui pèsent sur les acteurs engagés dans des relations économiques,
mais aussi des ressources leur permettant de défendre leurs intérêts et leurs droits, selon leur âge, leur appartenance sociale, de leur ancrage dans la communauté etc. À travers
l’analyse des rapports de force en jeu dans ces situations limites, l’objectif sera d’interroger les capacités d’action (agency) des individus qui se situent aux marges institutionnelles
du marché, les configurations de pouvoir dans lesquelles ils sont enserrés, la manière dont à l’occasion des conflits ils deviennent pour l’autorité sujets de droit, leur éventuelle habileté,
enfin, à exploiter ou à contourner les normes en vigueur et les contraintes qui pèsent sur eux.

Ainsi, sur le plan méthodologique, il s’agira d’interroger l’intérêt heuristique d’une exploitation des cas limites, des situations de conflit
ou de transgression, dans la compréhension des mécanismes de construction et d’appropriation de territoires économiques – qu’ils soient matériels ou symboliques.

Pour ce faire, trois axes principaux ont été retenus :

1. Les espaces de l’échange informel et la construction de territoires économiques

Si, dans les sociétés contemporaines, l’étude des ancrages territoriaux des phénomènes économiques et sociaux est désormais fondamentale,
cette démarche est moins habituelle pour l’étude des sociétés préindustrielles. Il semble ainsi nécessaire d’ouvrir une réflexion sur la construction de l’espace par les pratiques et les
circulations économiques, licites ou illicites.

2. Les conditions de l’échange dans une « économie du face à face »

L’économie des sociétés préindustrielles étant d’abord une économie du face à face, on s’intéressera particulièrement aux techniques
développées, à différentes époques et dans le cadre de ces échanges « marginaux », pour minimiser le risque économique en construisant des mécanismes destinés à produire de la confiance
: présence de garants, de témoins, de « tuteurs » pour les femmes ou les enfants mineurs, prestation de serments, recours aux sûretés mobilières et foncières et le cas échéant à leur saisie,
etc.).

3. Les conflits et leurs résolution : transgression, réinvention des normes

Au-delà des seuls corpus juridiques, qui ne sont d’ailleurs pas présents à toutes les époques mais témoignent souvent d’un droit vivant plus
que figé, il semble pertinent d’étudier les processus d’élaboration et d’évolution de la norme dans les situations de ruptures, de conflits qui donnent lieu à des phénomènes d’emprunts et de
transferts souvent encore peu étudiés. Les modes de construction ou de redéfinition des normes qui régissent les usages économiques de l’espace peuvent ainsi être observés dans les situations
d’appropriation de territoires, à l’échelle des États comme des cités.

 

Les communications pourront en particulier aborder les points suivants (les approches transversales sont évidemment les
bienvenues) :

Les secteurs d’activité « réservés » en
fonction des statuts (ex. métèques, « étrangers », femmes, mineurs etc.).

Les géographies de l’informel : quartiers ou
zones spécifiques aux activités informelles/clandestines/illicites.

La différenciation ou la superposition des espaces
de l’économie officielle/légale et de l’économie informelle/illicite.

Les formes de réduction du risque :
cautionnement, garants, garanties, présentation de soi, mécanismes formels ou informels de construction de la confiance.

Les actions en justice (plaintes, procès…) et la
résolution des conflits (arbitrages, règlements, conventions, obtention de lois et privilèges).

La réécriture formelle ou factuelle des normes et
leur circulation.

 

Modalités de soumission :

Les frais de déplacement et d’hébergement seront pris en charge. Les propositions de communication en français ou en anglais (max. 500 mots),
accompagnées d’une courte présentation biographique (avec mention des publications) sont à envoyer avant le 15 Février 2014 à l’adresse suivante : ecomarges@mmsh.univ-aix.fr

 

Lieu et date :

Marseille, jeudi 2-vendredi 3 Octobre 2014

 

Calendrier :

Clôture des soumissions : 15 Février 2014
Notification d’acceptation :
5 Mars 2014
Envoi des textes des interventions : 1er Septembre
2014

 

Comité d’organisation :

Eleonora Canepari (University of Oxford, Italian Studies at Oxford)
Julien Dubouloz (Aix-Marseille Université, UMR 8210 ANHIMA)
Anne Montenach (Aix-Marseille Université, UMR 7303
TELEMME)
Isabelle Pernin (Aix-Marseille Université, UMR 7299 Centre Camille Jullian)

Contacts : ecomarges@mmsh.univ-aix.fr

Journées d’Histoire de la comptabilité et du management de mars 2013

Les prochaines Journées d’Histoire de la comptabilité et du management auront lieu à
La Rochelle les 27, 28 et 29 mars 2013.

Ces Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management constituent, depuis leur première
édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la gestion. Elles rassemblent des gestionnaires, historiens, juristes, sociologues et
économistes.

Pour la 18e édition, l’axe de réflexion proposé porte sur le thème : La magie du chiffre.
Quantification, normes et croyance.

Preuve d’efficacité, affirmation de la scientificité de la démarche, outil de distanciation, argument rhétorique,
dans la doctrine taylorienne le chiffre relève de multiples usages et stratégies. Par l’approche historique, il nous semble opportun de nous interroger sur les finalités et usages du chiffre par
les praticiens et les théoriciens de la gestion.

Nous invitons à des communications permettant par l’approche historique de questionner l’hégémonie de la
quantification dans divers domaines, de l’évaluation politique (du sondage aux indicateurs d’appréciation des politiques publiques) à la recherche en gestion et en économie. Le développement de
la statistique administrative au XIXe siècle a des prémisses que l’on peut chercher pour la France chez Condorcet par exemple. L’obsession pour le chiffre dans la gouvernance publique
et privée ne relève-t-elle pas d’un régime de croyance dont l’histoire et la critique peuvent encore être faites ?

Des indicateurs chiffrés garants de l’efficience des politiques publiques à la dénomination des normes de qualité
(iso 9001, 14001, etc.), le chiffre apparaît autant comme un instrument d’objectivation (notamment comptable) que comme un procédé de la rhétorique managériale. La norme comptable ou autre
contribue à poser un référentiel fondé sur la mesure quantifiée des critères que l’on entend évaluer. Ce faisant, elle est susceptible de faire écran à la réalité tangible de ce qui est mesuré et
elle n’est pas indemne de ce qui nous semble relever du régime de la croyance. Code, le chiffre est non seulement un langage inaccessible aux non initiés, il est aussi susceptible de porter une
dimension mystique si l’on se réfère à la vertu accordée au nombre d’or dans l’exégèse pythagoricienne ou franc-maçonne. Luca Pacioli, crédité du premier exposé de la méthode de la comptabilité
en partie double en 1494 est lui-même l’auteur d’un traité sur la Divine Proportion dont on retrouve des éléments dans le Modulor, unité de mesure créée par Le Corbusier (1948).

L’histoire des entreprises offre des exemples nombreux de cette mystique du chiffre, du krach de l’Union générale
au rôle du cabinet Arthur Anderson auprès d’Enron. Autre exemple de ces phénomènes dans l’histoire récente, le guide Parker établit une évaluation des vins selon une grille de notation
extrêmement précise dont l’ultime mesure est le goût d’un individu, Robert M. Parker.

Dans la continuité des précédentes Journées, sont attendues des communications à caractère historique couvrant les
domaines de la comptabilité, du management ainsi que ceux de la stratégie, du nouveau management public, du marketing, de la communication en particulier financière. Sont bien sûr attendues des
recherches en histoire des religions quand la foi n’exclut pas sa mesure.

Comme chaque année, toutes les propositions de communication intégrant une dimension historique sont
bienvenues.

Tutorat de thèses

Les Journées d’Histoire vont débuter par un atelier doctoral comprenant un tutorat de thèses d’histoire de la
gestion et des séminaires méthodologiques organisés le 27 mars. Les doctorants intéressés devront fournir un document d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème,
questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, les premiers résultats (le cas échéant), leurs principales références
bibliographiques.

Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer.

Dates à retenir

Date limite de soumission des textes des communications : 15 décembre 2012

Décision du comité de lecture : 19 janvier 2013

Version définitive des textes : 9 février 2013

Les propositions (60.000 signes au plus) devront être envoyées en français ou anglais accompagnées d’un résumé en
français et anglais à l’adresse suivante : jhcm2013@univ-lr.fr

Chaque proposition de communication fera l’objet d’une lecture anonyme.

Contact

: jhcm2013@univ-lr.fr

XVe Colloque international de l’Association Charles Gide pour l’étude de la pensée économique

Lyon, Jeudi 22, Vendredi 23 et Samedi 24 mai 2014

LES ECONOMISTES ET LE POUVOIR

APPEL À COMMUNICATIONS

(Date limite de soumission des propositions : 30 septembre 2013)

Le XVe Colloque international de l’Association Charles Gide pour l’Etude de la Pensée Economique (ACGEPE) se tiendra à l’Université
Lumière-Lyon 2, du 22 au 24 mai 2014. Cette manifestation est organisée par le laboratoire TRIANGLE (UMR n° 5206 du CNRS).

Ce colloque international propose des sessions sur un thème spécifique : « Les économistes et le pouvoir ». Il accueille
également des communications portant sur l’ensemble des thèmes relevant de l’histoire de la pensée économique.

« Practical men, who believe themselves to be quite exempt from any intellectual influences, are usually the slaves of some defunct economist ».

John Maynard Keynes, 1936.

La crise financière et économique actuelle, parce qu’elle interroge à la fois la nature du savoir produit par la science économique
d’aujourd’hui et les pratiques des économistes — en tant qu’experts, conseillers, voire membres de gouvernements dit technocratiques — incite les économistes à redoubler de réflexivité sur leur
influence et leur responsabilité. C’est plus précisément la relation des économistes au pouvoir politique au cours de l’histoire que nous souhaiterions voir étudiée dans ces sessions thématiques.
Les propositions de communications pourront par exemple aborder les trois niveaux suivants :

Savoir économique et pouvoir : quelle réflexivité des économistes ? Décrite alternativement comme « science de gouvernement »,
science de l’affectation des ressources rares à des fins alternatives laissées à la libre appréciation des gouvernants, science pure, science morale, la science économique doit-elle ou peut-elle
être « neutre », pour reprendre l’adjectif choisi par Lionel Robbins en 1932 ? Comment peut-elle se décliner en savoirs purs ou autonomes, et en savoirs pratiques, dans la conduite de politiques
économiques ou de réformes sociales ? Comment composer, en tant qu’économiste, avec l’éventuelle performativité des énoncés de la théorie économique ? Outre les positions épistémologiques de
chacun, peut-on identifier des périodes historiques de « crise » méthodologique ou épistémologique, faisant écho à nos interrogations actuelles ?

Les économistes du pouvoir. Il s’agit d’aborder ici le rôle explicite des économistes auprès ou au sein du pouvoir politique. Notons
tout d’abord les fonctions institutionnelles de plusieurs économistes en tant que « conseillers du Prince », de François Quesnay et ses disciples aux bâtisseurs de plans au cours des
XIXe et XXe siècles ou aux experts contemporains au sein d’organismes d’études, de conseils économiques. Notons ensuite les fonctions de parlementaires exercées par certains
(Ricardo à la Chambre des communes par exemple), ou les fonctions de ministres endossées par d’autres (Turgot, Schumpeter, etc.). Notons enfin le rôle des économistes dans divers think
tanks,
groupes de pression engagés au service de partis politiques. Ces différentes fonctions ont-elles fait progresser la théorie économique ?

Le pouvoir politique des idées économiques. Au-delà des engagements politiques éventuels, quel fut l’usage politique des théories ou
des savoirs économiques ? La théorie peut-elle devenir un instrument politique ? Les économistes sont-ils responsables de ces usages ? Plus largement, avec l’idée de performativité de la science
économique, les politologues et les sociologues ont renouvelé l’interrogation sur le rôle des économistes dans l’action sur le réel, ou proposé des analyses nuancées des modalités de circulation
du savoir. Les sessions thématiques du colloque pourront ainsi également être consacrées à la difficulté des pouvoirs publics à considérer l’expertise économique.

Les propositions de communications prendront la forme d’un résumé d’environ 500 mots. Elles devront être déposées au
plus tard le 30
septembre 2013.

Les communications retenues devront nous être envoyées, sous leur forme définitive, pour le 30 avril 2014.

Des propositions de sessions complètes sont également les bienvenues : elles doivent le cas échéant comporter un titre, un résumé de chacune des
propositions de communications, et indiquer le nom des présidents de session.

Un ensemble de papiers présentés à ce colloque sera sélectionné pour publication dans le numéro spécial d’une revue à comité de lecture.

Contact : gide2014@sciencesconf.org

 

http://gide2014.sciencesconf.org/conference/gide2014/pages/75665254_charlesgide.jpg

Appel à com : Conférence annuelle de la Chaire Banque Populaire en microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne

4e Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance ITEM 4

Inclusion financière : Leçons croisées entre le Sud et le Nord

Le Comptoir Général, 80 quai de Jemmapes, 75010 Paris, France
11-12 avril 2013

La 4e Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance (ITEM4) sera organisée par la Chaire Banque Populaire en Microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne les 11 et 12 avril 2013 à Paris,
France.

La conférence réunira des participants professionnels et issus du monde académique, qui travaillent sur l’inclusion financière dans les pays développés et en voie de développement. Les participants tenteront d’identifier quelles leçons le Nord peut tirer du Sud et inversement. D’autres thèmes relatifs à la microfinance seront discutés en parallèle et en sessions plénières.

La conférence acceptera des contributions en cours de processus de publication dans les revues partenaires de l’événement ITEM 4 aussi bien que dans d’autres revues. Les conférenciers recevront une notification si leurs travaux peuvent faire l’objet d’une publication dans un des journaux indiqués ci-dessous.

Des sessions parallèles se tiendront en anglais et en français.

KEYNOTE SPEAKER:

Dr. Jean-Michel Servet, Professeur d’études du développement à
l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID) à Genève.

SOUMISSION ET REVUE DES CONTRIBUTIONS:

La date limite de soumission des contributions a été étendue au 15 février 2013. Les communications seront reviewées anonymement et les auteurs recevront une notification de décision au plus tôt. Les contributions devront être envoyées à microfinancechair@escdijon.eu. Nous invitons également tous les
volontaires à devenir discutants et présidents de session.

SUJETS RECOMMANDÉS

Voici des exemples, non limités, de sujets traités durant les sessions :

Gestion des coûts en Microfinance

·        Coûts de transaction en microfinance

·        Coûts sociaux de la microfinance

·        Gestion des coûts opérationnels en microfinance

·        Gestion des coûts stratégiques en microfinance

·        Innovation et gestion des coûts en microfinance

·        L’utilisation de la technologie pour réduire les coûts de la microfinance

o      MIS (SaaS , cloud computing)

o      Financement en ligne

o      Mobile banking

Management de la performance en Microfinance

·        Performance économique et besoin de soutenabilité financière (indépendance vis-à-vis des donateurs)

·        Performance sociale des Institutions de Microfinance

·        Difficultés des mesures de la double bottom line pour la  microfinance

·        Conceptualisations en performance totale ou performance globale pour la microfinance

·        Co-création et besoin d’alliances pour améliorer la performance de la microfinance

Microfinance entre État et Marché

·        Impact des politiques publiques sur le développement de la microfinance

·        Outils publics d’inclusion financière

·        Impact des initiatives privées sur le développement de la microfinance

·        Outils privés d’inclusion financière

·        Question de la réglementation des acteurs de la microfinance

o      Réglementation spéciale contre absence de règlementation dans le secteur de la microfinance

o      Réglementation spéciale  du secteur de l’économie sociale et solidaire

o      Impacts de la règlementation

·        Microfinance: cœur de la mission sociale des acteurs économiques

·        Approches “Welfaristes” et institutionnelles de la microfinance

Microfinance comme outil de réduction des inégalités

·        Emancipation des femmes grâce à la microfinance

·        Développement du Social Business

·        Microcrédit professionnel contre microcrédit personnel

·        La microfinance peut-elle demeurer un outil social malgré ses dérives capitalistes?

·        La microfinance comme outil de cohésion sociale

·        L’année internationale des Nations Unies pour la Coopération en matière d’eau

Numéros spéciaux :

Cinq revues (trois anglophones et deux francophones) ont planifié des numéros spéciaux consacrés à la conférence ITEM 4 : la revue
Cost Management (avec Arvind Ashta, titulaire de la Chaire Banque Populaire Chair en Microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne, comme éditeur invité), la revue Strategic Change, la revue International Journal of Technology and Human Interactions, La Revue des Sciences de Gestion (LaRSG) (avec Laurence Attuel-Mendès, comme éditrice invitée) et la revue EurOrient (avec Djamchid Assadi comme éditeur invité). Lors de l’envoi de vos
communications, merci d’indiquer à quel journal vous destinez vos travaux pour une éventuelle publication.

Comité académique

Dr. Azizah ABDULLAH, Lecturer, Universiti Teknologi Mara, Malaysia
Dr. Arvind ASHTA, Professor (Finance), Holder of the Banque Populaire Chair in Microfinance, Burgundy School of Business, France
Dr. Djamchid ASSADI, Professor (Marketing and New Media), Burgundy School of Business, France
Dr. Laurence ATTUEL-MENDES, Professor (Law), Burgundy School of Business, France
Dr. Charles VINCENT, Professor and Principal Research, CENTRUM
Cat
òlica Graduate School of Business, PUCP, PeruDr. Mawuli COUCHORO, Faculty of Economics and Management, Université de Lomé, Togo
Prof. Louis DE KOKER, Chair of Law, Deakin University, Australia
Prof. Karl DAYSON, Deputy Head of Humanities, Languages and Social Sciences School, University of Salford, UK
Dr. Glòria Estapé DUBREUIL, Professor, Universitat Autònoma de Barcelona, Spain
Dr-HDR Pascal Glémain, ESSCA CeRESS and CIAPHS Rennes 2 Ueb, France
Dr. V. GOPAL, Dean (Academics) and Professor of finance, IMT Nagpur, India
Dr. Abdelillah HAMDOUCH, Professor, Polytechnic School – University François Rabelais of Tours, France
Dr. Samanthala HETTIHEWA, University of Ballarat, Australia
Dr. Marek HUDON, Professor (Microfinance), Université Libre de Bruxelles, Director CERMi, Belgium
Dr. Fredj JAWADI, Professor (Economics), University of Evry, France
Dr. Frank LENTZ, Researcher (IT), Burgundy School of Business, France
M. Onafowokan OLUYOMBO, Coordinator, Banking and Finance, Redeemer’s University, Nigeria
Dr. Philipp OTTO, Researcher, European University Viadrina, Germany
Dr. Yvon PESQUEUX, CNAM, LIPSOR, France
Dr. Pritam SINGH, Director, Postgraduate Programme in International Management and International Relations, Oxford Brookes
University, UK
Dr. Dimitri UZUNIDIS, Université of Greece, Université Littoral, France and University of Seattle, USA
Dr. Chris WRIGHT, Business School, Faculty of the Professions, University of Adelaide, Australia

 

Comité professionnel

Dr. Mostaq AHMMED, Managing Director, Green Housing and Energy ltd., Bangladesh

M. Mikhail CHERKAS, Director, Business Development CIS, Central and Eastern Asia, Microfinance Strategy sarl, Switzerland

M. Puspadhar DAS, Head of IT division, Asomi Finance Pvt Ltd, India

M. Ryan EDWARDS, Adviser, Australian Public Service, Australia

M. Saleh KHAN, Manager, advisory services, MF sector, PWC, Luxembourg

Ms. Maria Jesus MARIÑO GOMEZ, Microfinance Consultant, Spain

Dr. Nzilu MUSYOKI, Director Marketing, Brand Kenya Board, Kenya

Ms. Marianne NOWAK, Consultant: Transaction Advisory Services – Financial Services, New York, USA

M. Krishna NYAPATI, Managing Director, Microsense Software Pvt Ltd, India

M. Paul SHARMAN, Editor in Chief, Cost Management, Canada

Ms. Isabelle ZIGLIARA, Partnership and sponsorphip, Fédération Nationale des Banques Populaires, France

Comité d’organisation de la conférence au Groupe ESC Dijon Bourgogne

Dr. Stéphan BOURCIEU, Professeur (Stratégie), Directeur Général (Président du comité)

Mrs. Marie-José ALBERT-BATT, Directeur des Relations Internationales

Mrs. Isabelle DEMAY, Directeur Entreprises et Carrières

Mrs. Christine MARTIN, Directeur de la Communication

Dr. Sophie REBOUD, Professeur (Innovation) et Directeur de la Recherche

Dr. Arvind ASHTA, Professeur (Finance), Titulaire de la Chaire en Microfinance

Dr. Djamchid ASSADI, Professeur (Marketing et nouveaux média)

Dr. Laurence ATTUEL-MENDES, Professeur (Droit)

M. Vitalie BUMACOV, Chercheur associé

M. Hayyan ALIA, Chercheur assistant

M.Yves LEGRAND, Webmaster

RESSOURCES HUMAINES, TERRITOIRES, FORMATIONS SUPÉRIEURES

colloque licence gestion des ressources humaines iut saint omer /dunkErque ulco
Saint Omer France les 29 et 30 novembre 2014

La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et l’appréhension de ses données et invite à une réflexion
pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international. Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des parcours professionnels, les
changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté le marché du travail. Cela n’est pas sans conséquences sur l’entreprise elle-même dans son organisation
interne spécialement en matière de ressources humaines mais aussi dans son rapport avec les territoires dans lesquels elle évolue.

La crise du modèle taylorien-fordien a provoqué (et a été provoquée par) des flux
d’innovation et des changements, quelquefois profonds, souvent irréversibles, tant dans les domaines de la technologie, que dans ceux de l’organisation des entreprises, des activités des
individus, du contenu des territoires. Ceci induit d’importantes conséquences en matière de ressources humaines et ouvre des défis aux formations universitaires correspondantes, ainsi qu’aux
responsables des territoires qu’il s’agisse des politiques des administrations des associations des usagers et de toutes les parties prenantes.

La gestion harmonieuse des relations sociales va devenir un enjeu important pour
toutes les entreprises ; dans les PME, mais aussi dans les entreprises de plus grandes tailles qui devront assumer entre autres :

– le recrutement du personnel et la gestion des compétences dans le cadre de la
mobilité interne et externe au niveau local, national à l’échelle européenne, voire mondiale ;

– la gestion des rémunérations en période de modulation multiple mais aussi
les adaptations qu’implique le passage d’une forte croissance à une croissance faible voire nulle;

– l’application de la législation de l’hygiène et de la sécurité,

– la gestion de la formation permanente des salariés.

– l’intégration des entreprises dans les territoires

Pour l’entreprise le territoire a toujours été et devient encore plus un élément
à prendre en compte dans ses stratégies globales et aussi dans sa politique de ressources humaines.

Il peut s’agir d’une PME locale bien intégrée dans son territoire tant pour sa
production que pour sa clientèle et qui, connaissant bien son secteur d’implantation et de diffusion pourra chercher à optimiser cette situation en favorisant autant que possible des recrutements
locaux.

A l’inverse nous pouvons être confrontés à des entreprises de très grandes
dimensions pour lesquels la notion de territoire se décline à l’échelle régionale, nationale, européenne, voire mondiale, et pour lesquelles la gestion des ressources humaines se réglera d’abord
en termes de de mobilité géographiques de salariés les autres aspects ayant un caractère relativement secondaire.

Le territoire pour l’entreprise c’est aussi parfois celui où elle a été implanté depuis parfois fort
longtemps et que des changements dans l’économie en général et dans la stratégie de l’entreprise en particulier l’amène à déserter fermant des usines qui avaient été longtemps de gros pourvoyeurs
d’emploi à cet échelon créant alors un besoin de reconversion de bassin d’emploi dans lesquels elle sera plus ou moins partie prenante

Le territoire c’est aussi l’effacement des modèles traditionnels de frontières géographique avec de
nouvelles méthode de travail telles que le télé travail qui efface les distance et remet en cause la notion de collectivité de travail telle qu’elle a été forgée au 19 e et 20 e siècle obligeant
les responsables de ressources humaines à faire preuve d’imagination dans leur gestion

Le territoire c’est aussi la prise en compte par l’entreprise de nombreux acteurs locaux, politiques
associatifs syndicats ou autres…

Ceci pose bien des questions aux responsables d’entreprises qui savent bien que de plus en plus souvent une
entreprise performante passe par une gestion des ressources humaines performante et qui sera d’autant plus performante qu’elle sera harmonieuse d’autant plus que l’on sait que pour l’entreprise
l’inverse peut s’avérer très couteux.

Ces défis qui se posent à l’entreprise et aux responsables des territoires dans lesquelles elle évolue pose
de nombreuses questions aux universitaires responsables des formations supérieures dans le domaine des ressources humaines.

La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et
l’appréhension de ses données et invite à une réflexion pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international.

Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des
parcours professionnels les changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté les différentes transitions sur l’activité professionnelle et le marché du travail
lui-même, et les formes de travail de gestion de l’entreprise et la problématique du rapport entre l’entreprise et le territoire.

Un grand nombre de politiques publiques ont été mises en œuvre au niveau
européen, national ou local pour essayer de donner des réponses à ces questions. Il existe aussi des initiatives privées.

D’un point de vue théorique, il est possible de renouveler largement les
réflexions sur les trajectoires et les activités professionnelles, les stratégies des entreprises et celles des acteurs locaux. Il s’agit par exemple de la prise en compte des interactions
sociales, du comportement d’embauche des entreprises et de la recherche d’emploi des salariés de l’intégration de la dimension spatiale.

Afin de faire une synthèse des derniers développements, et de chercher des
réponses à ces nouveaux défis, l’ULCO, spécialement la licence gestion des ressources humaines de l’IUT Saint-Omer / Dunkerque avec le concours des autres formations (licence gestion touristique
et hôtelière, G.I.M.) organisent les : 29 et 30 novembre 2013 un colloque sur le thème

« ressources humaines, territoires,
formations supérieures »

L’objectif de ce colloque est de croiser les apports théoriques et empiriques des
chercheurs relevant des sciences humaines et sociales, mais aussi des autres disciplines scientifiques, de les confronter aux réflexions d’hommes terrain : responsables d’entreprises mais
aussi acteurs des territoires. Au cours de ces deux journées, des moments seront réservés aux échanges entre les chercheurs et les experts d’institutions nationales, internationales ou locales et
les praticiens, responsables et/ou acteurs de l’entreprise. Des tables rondes seront organisées afin que les expériences, les dispositifs de politiques publiques, les expériences privées et les
outils puissent être partagé, faisant ainsi émerger les nouveaux enjeux auxquels les entreprises, les territoires et l’université sont confrontés.

 

Conditions de soumission

Le colloque rassemblera des chercheurs de différentes disciplines sur le thème
ressources humaines, territoires, formations supérieures. 
Des
communications, empiriques et théoriques, portant sur les différents aspects des
ressources
humaines, territoires, formations supérieures
aussi bien que sur les carrières en général et leurs déterminants (genre,
santé, éducation, situation géographique, mobilité, stratégies locales ou régionales des entreprises origines sociales,…) sont attendues.
Une attention particulière sera portée à l’évaluation des politiques publiques menées ces dernières années.
Des communications sur les retours d’expériences privées et sur les aspects internationaux seront aussi les bienvenues.

Les propositions de communication pourront s’inscrire dans le thème général du
marché du travail appréhendé à travers les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

1. Mobilités territoriales et migration des salariés
2. Stratégies des entreprise au regard des territoires
3. Réseaux, interactions sociales, entreprises acteurs politiques et syndicaux autres acteurs
4. Méthodologie de l’évaluation des politiques publiques et privées
5. Crises et trajectoires
6. Réformes de la législation du travail et efficacité du marché du travail prise en compte du  territoire par la législation
7. Inégalités et marché du travail (genre, spatiale, ethnique, …)
8. Carrières internes et externes et organisation du travail
9. Disparités territoriales et marché du travail et de l’emploi
10. Marché du travail et chômage, emploi, inactivité
11. Capital humain, employabilité, formation, éducation
13. Compétitivité des entreprises ou des salariés

14. contextes sociaux et culturels des territoires

15. Les niveaux de territoire (politiques publiques d’éducation, le territoire vécu des acteurs sociaux, le territoire «
rêvés » ou « stigmatisés ».

16. Politiques éducatives territorialisées

17. Acteurs et territoires de l’orientation

18. Trajectoires scolaires et territoires

 

Les propositions de communication qui feront l’objet d’une publication
consisteront en un article achevé, en français ou en anglais, avec un résumé
dans l’autre langue ou un projet d’article d’une page minimum indiquant le titre de la proposition, le thème
de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s) appliquée(s), le terrain d’études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés ainsi que le nom, l’affiliation des auteurs et
leur adresse e-mail.

Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes :

  • iutgaco@univ-littoral.fr
  • marc_richevaux@yahoo.fr

avant le 15 septembre 2013

 

Comité scientifique 

  • Natalia Avilova, Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk
    (Russie)
  • Irina Baïkova Professeur université de saint Petersburg (Russie)
  • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
    du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
    (France)
  • Jean-Bernard Boyabe, maître de conférences en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Valerius Ciuca, professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE
  • Pilar Munuera, Profesora Titular
    de la Facultad de Trabajo Social Universidad Complutense de Madrid
  • Joël Geest professeur université du littoral côte d’opale chef du département génie industriel et maintenance
  • Andreî Golobodorenko, Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)
  • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Alexandru Jivan, professeur d’économie, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
  • Patrick Leroy Maître de conférences HDR Université de Bretagne occidentale Brest (France)
  • Brigitte Lestrade professeur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université
    Cergy-Pontoise (France)
  • Evguenia Madeleine maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Cyril Nyieck Doctorant en Administration Publique à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble Directeur Exécutif de l’Institut
    pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC) (Cameroun)
  • Maria Orlov présidente de l’institut des sciences administratives de la république de Moldavie
  • Mireille Poirier, Maître de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)
  • Anca Alexandra Purcarea, PhD. Professeur, Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
  • Marc Richevaux, Maître de conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Bruno Roussel Chargé de Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion Professionnelle des Doctorants. Université
    Paul Sabatier Toulouse (France)
  • Doina Corina Serban, PhD. Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
  • Toader Tudorel Doyen de la faculté de droit Universite de Iasi (Roumanie)
  • Dan Top Vice-doyen Faculté de droit Université Targoviste (Roumanie)
  • Crina Verga université Mihaïl Kogalniceanu Iasi (Roumanie)
  • Jeanne-Marie Wailly, docteur en droit, chef du département GACO Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Comité d’organisation

  • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
    du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
    (France)
  • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Séverine Bouteiller Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France) chef du
    département gaco iut saint omer dunkerque
  • Stany Lardeur Université du littoral côte d’opale (France)
  • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jeanne-Marie Wailly, docteur en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Appel à communication : Florence Frontier Research in Economic and Social History (FRESH) Meeting

Appel à communication pour un “FRESH meeting” (Frontier Research In Economic and Social History) qui se tiendra à
l’Institut Universitaire Européen à Florence, le 6 décembre prochain, avec pour thème “la pratique de l’interdisciplinarité en histoire économique contemporaine”.

“An Interdisciplinary Perspective on Modern Economic History”

Date and Venue: December 6, 2013 @ Sala Del Capitolo (Badia Fiesolana)
Hosting Institution: European University Institute (Department of History and Civilization)
Keynote Speaker: Giovanni Vecchi (University of Rome Tor Vergata and World Bank)
Local Organizers: Gabriele Cappelli, Alexis Frédéric Drach, Rémi Gilardin, Alfredo Mazzamauro
FRESH Organizers: Rowena Gray, Paul Sharp and Jacob Weisdorf

FRESH meetings are well known for enabling researchers in social and
economic history to present early-stage and unpublished research to a friendly audience of peers. The Florence FRESH Meeting hosted by the European University Institute aims to bridge different
perspectives on modern economic history. In particular, the workshop welcomes participants whose work is developed across disciplinary and departmental borders, in order to enhance on-going
research and benefit from the exchange of ideas and criticisms that such a meeting is likely to foster.

Proposals from any field and branch of modern economic history (roughly
from 1800 to the present day) are welcomed – as well as papers from other disciplines that are developed in a historical perspective. Accepted papers will receive 30 minutes each: 15 / 20 for
presentation and 10 / 15 for discussion. Please note that the presentation time may vary according to the number of participants.

A participation fee of 70 Euros must be paid on acceptance of submission.
The organizers will offer refreshments, lunch and dinner – but travel and hotel expenses must be covered by the participants themselves. Further information on bookings and how to get to the
venue will be provided to the participants. For more information on the EUI please visit
www.eui.eu.

How to Apply

Prospective speakers should send a one-page (500 words) abstract and a CV
to Gabriele Cappelli (
gabriele.cappelli@eui.eu) no later than July 7,
2013. Notification of acceptance will be given by the end of July 2013.

Would you like to organize a FRESH meeting?

FRESH meetings have no permanent venue but take place at any institution
around the world where there is an interest in having the FRESH meeting. Hosting institutions will be asked to provide a venue, including electronic equipment, and lunch and dinner for the
meeting participants (usually 10 – 15 persons). If you would like to organize a FRESH meeting at your institution, please contact the meeting organizers (contact details on the FRESH
website:
www.sdu.dk/ivoe/fresh).

Would you like to keep updated on FRESH activities?

There are two ways to sign up for updates on our activities. You can either
‘like’ FRESH on our Facebook page (
www.facebook.com/freshmeetings), or you can
subscribe to eh.news at
eh.net.

http://www.eui.eu/Projects/THINK/Images/logos/eui.png

Les réseaux dans le temps et l’espace (19 septembre 2013, Paris)

Deuxième journée d’étude du groupe fmr (flux, matrices, réseaux)

Journée organisée avec le soutien de l’École d’ingénieurs de la ville de Paris, 75018 Paris

Présentation de la journée

Les dimensions spatiale et temporelle des réseaux font l’objet d’un intérêt croissant de la part de multiples
chercheurs et ce depuis une période assez récente. Synthétiser les travaux nombreux et très divers sur ces questions se heurte toutefois au cloisonnement disciplinaire et thématique caractérisant
l’analyse de réseau en général. L’objectif de cette journée est donc de rassembler des points de vue divers sur la question du temps et de l’espace dans les réseaux, aussi bien du point de vue
des sciences humaines que des sciences de la nature. Quels sont les concepts, méthodes, et outils utilisés pour rendre compte de l’évolution d’un réseau dans le temps et de son intégration à
l’espace, et comment ceux-ci peuvent-ils ou doivent-ils être transposés d’une discipline et/ou d’une thématique à une autre ? Un meilleur dialogue entre chercheurs aux spécialités différentes
peut-il faire progresser les travaux respectifs, susciter de nouvelles collaborations ?

Du point de vue spatial, l’émergence récente du concept de spatial network est à juste titre emblématique
d’un intérêt croissant pour la spatialité des réseaux tant en sociologie qu’en sciences physiques. Le rôle et l’influence de l’espace sur l’organisation du réseau restent pourtant peu explicites
dans de nombreuses études. Souvent défini comme contrainte en termes de friction ou de coût, l’espace se trouve intégré la plupart du temps via des mesures simples telles que les
coordonnées géographiques des sommets et la distance euclidienne. Il serait utile d’intégrer d’autres types de distances (distance perçue par exemple) et de paramètres (frontières,
caractéristiques des territoires) dans les modèles et mesures existants.

Du point de vue temporel, les recherches sont très diverses et comprennent notamment l’analyse de réseaux à des
époques anciennes, la description des propriétés d’un réseau à différents moments de son évolution, la propagation d’un flux sur le réseau, l’étude des graphes dynamiques, la modélisation et la
simulation, etc. On peut notamment se poser la question du rôle de l’espace dans l’évolution d’un réseau ainsi que de l’influence de cette évolution sur l’espace. Y a-t-il des trajectoires
d’évolution récurrentes d’un réseau à un autre, comment s’expliquent-elles ? Un certain nombre de questions se posent, en effet, quant à la mesure, la description, l’explication, l’exploration et
la visualisation des évolutions.

Il s’agira moins pour cette journée de proposer des réponses définitives que d’ouvrir des pistes de réflexion afin
d’enrichir la compréhension des faits étudiés et d’autoriser les transferts de méthode. La journée n’impose aucune limite disciplinaire ou thématique aux contributions. Quelques pistes sont à
envisager même si la liste ci-dessous est loin d’être exhaustive :

distance physique, distance sociale

frontières et territorialités des réseaux

complexité et émergence dans les réseaux

proximité et communautés / clusters

graphes dynamiques, modélisation, simulation, modèles agents

Les propositions de communication seront évaluées par le comité scientifique. En cas d’acceptation, un texte long
(10 à 12 pages) est impérativement attendu pour le 15 août 2013. L’ensemble des textes sera édité dans la collection Hal-Shs du groupe fmr. Des consignes précises de mise en forme seront envoyées
aux auteur-e-s retenu-e-s. Nous encourageons vivement les doctorant-e-s et jeunes docteur-e-s à participer à cette journée.

Comité scientifique et d’organisation : Françoise Bahoken, Laurent Beauguitte, Matthieu Drevelle, César Ducruet,
Serge Lhomme et Marion Maisonobe.


Dates importantes

15 avril : envoi des propositions (1 page maximum) à groupe_fmr@yahoo.fr

Début mai : notification aux auteur-e-s

15 août : envoi des textes complets (10 à 12 pages)

15 Septembre: date limite d’inscription

Courant octobre 2013: édition des actes de la journée d’étude


Consignes pour le résumé

Merci d’indiquer précisément titre, mots-clés (3 à 5), nom, prénom, affiliation et mails du ou des auteur-e-s.
Étant donné le format demandé, trois à quatre références bibliographiques nous semblent un nombre suffisant.


–> Consulter le programme de la première journée d’études : Réseaux sociaux,
réseaux spatiaux, réseaux complexes. Eléments pour un dialogue.

Appel à Com : La place des petites et moyennes entreprises dans la première « révolution industrielle »

Ecole d’été du Réseau de Recherche sur l’Innovation
Pensez les révolutions industrielles  
– 27-30 août 2014–
Université du Littoral – Boulogne-sur-mer

Appel à communications pour la session

La place des petites et moyennes entreprises dans la première « révolution industrielle »

Organisée par : Cédric Perrin et Sophie Boutillier

Si l’expression « révolution industrielle » inventée par Adolphe Blanqui en 1837 a laissé dans les
représentations collectives l’image d’un processus rapide, soudain et quasi inattendu, l’historien attentif remarque avec raison qu’il n’en a rien été et qu’en dépit de l’ampleur du processus, il
a été progressif. Ce qui nous conduit à souligner deux points d’importance : d’une part depuis la Renaissance, il existait des formes embryonnaires de grandes entreprises (voir par exemple les
manufactures royales ou encore l’industrie des indiennes qui se développent à partir du 17e siècle), d’autre part l’industrialisation qui débute à la fin du 18e siècle n’a pas entrainé la
disparition radicale des petites entreprises et ateliers. Une division du travail, selon les secteurs d’activité, a perduré, processus qu’A. Marshall avait bien mis en évidence. La révolution
industrielle a certes donné naissance à de grandes entreprises mobilisant des milliers d’ouvriers travaillant dans des conditions difficiles sur des machines-outils actionnées par le feu de la
machine à vapeur, mais des différences géographique et sectorielles sont manifestes.
 
Comme le souligne fort justement P. Verley (1997), le système usinier, qui se met en place avec la première révolution industrielle, permettait la production de demi-produits (fonte, fer, fil)
qui fut écoulée sur de vastes marchés. En revanche, la production de biens différenciés, pour des marchés proches du consommateur final, était davantage le fait de petites unités de production.
Ainsi, en 1860 la taille moyenne des entreprises industrielles en France était de dix salariés, contre 350 dans les mines et près de 200 dans la sidérurgie. Dans de nombreux autres pays d’Europe,
la grande entreprise n’apparaît que tardivement, dans la seconde moitié du 20è siècle. La grande entreprise se concentre dans les secteurs situés en amont du processus industriel, à forte
intensité capitalistique et en main-d’oeuvre, alors que la petite entreprise se situe plus en aval. Marshall souligne à ce propos la grande souplesse de la petite entreprise, laquelle assimile
rapidement les informations nouvelles venant de l’extérieur. Aussi si le petit industriel (selon les termes de Marshall) est rarement au premier rang dans la marche vers le progrès, il a la
capacité de l’assimiler rapidement. Le poids des petites entreprises dans le système industriel des pays européens est resté important en fonction du degré de personnalisation du produit. Ainsi,
la fabrication de vêtements masculins s’est industrialisée plus rapidement que celle des femmes parce que le vêtement masculin s’est uniformisé, standardisé avant celui de la femme. Par ailleurs,
les petites entreprises occupent une autre place importante dans le système industriel par le biais la sous-traitance, de capacité ou de spécialité. Sans nier l’existence de relations
concurrentielles, il existe bien une division du travail entre grandes et petites entreprises, qui est à la fois évolutive dans le temps (en fonction de l’évolution des techniques), mais aussi
des secteurs d’activité. La petite, voire très petite, ou la moyenne entreprise apparaissent beaucoup plus comme complémentaires que concurrentes de la grande entreprise. Cette composante de
l’organisation industrielle, observable au 19e siècle, perdure de nos jours. La France, l’Italie, le Japon, voire l’Allemagne, ont développé des structures industrielles dualistes, dans
lesquelles quelques grandes entreprises co-existent avec un tissu dense de PME. Portant, c’est le poids relativement élevé des petites entreprises dans le système industriel français qui a été
désigné par nombre d’historiens, notamment anglo-saxons (voir par exemple les travaux de D. Landes), comme étant la raison du retard relatif français par rapport à l’industrie britannique. La
société française, trop attachée à ses traditions, aurait tardé à prendre le tournant de la modernisation. Les troubles engendrés par la Révolution de 1789, puis l’instabilité politique qui en a
découlé pendant plusieurs décennies, ont très certainement freiné la modernisation du pays, bien que cette période ait été riche d’innovations techniques dans différents domaines (machine à
coudre, conserve alimentaire, etc.) touchant la vie quotidienne des individus. L’histoire économique est longtemps restée centrée sur le rôle moteur de la grande entreprise et sur le modèle
anglais. Mais, depuis la fin du 20è siècle, différents travaux ont conduit à réapprécier la place des petites entreprises dans le processus d’industrialisation ; notamment (mais pas uniquement)
en se réappropriant le concept de district industriel de Marshall. S’agissant de la première révolution industrielle, la petite entreprise apparaît désormais davantage comme la norme et la grande
entreprise l’exception ; y compris en Angleterre. Ce n’est véritablement que lors de la seconde révolution industrielle à la fin du 19è siècle que la grande entreprise émerge. Le concept de
révolution industrieuse de J. de Vries insiste sur le caractère protéiforme et dispersé de l’industrialisation sur la longue durée.
 
Ce questionnement sur la place des petites entreprises pendant la première révolution industrielle en entraine un autre. Celui de la croissance de la taille des firmes. Une petite entreprise
est-elle une grande entreprise « dans l’enfance » ou une entreprise qui n’est pas destinée à grandir ? Une petite entreprise qui n’est pas rachetée par une plus grande ou qui n’en devient pas une
est-elle nécessairement une entreprise qui a échoué ?
 
Par ailleurs, l’expression « petite entreprise », si elle est commode d’utilisation, est aussi fondamentalement imprécise. L’entreprise est-elle petite en raison de l’effectif employé, des
capitaux mobilisés, de ses marchés (plutôt locaux que mondiaux) ? Le seuil est-il bien le même dans toutes les branches d’activité ? Quel rôle joue l’entrepreneur en tant qu’acteur économique ?
Le dirigeant d’une petite entreprise n’est-il qu’un « simple » chef d’entreprise ou peut-il être un entrepreneur schumpéterien ?
 
Enfin, dernier point important : quelles ont été les politiques publiques suivies en faveur des petites entreprises au 19e siècle ? Les petits patrons avaient-ils une force de négociation
suffisante pour imposer leurs revendications vis-à-vis de la concurrence – parfois féroce – du système usinier ? Qui étaient précisément ces petits patrons du 19e siècle, qui avaient parfois au
niveau local un poids politique important ?
 
Les propositions de communication peuvent traiter des questions suivantes :
 
1.    Poids des petites entreprises selon les secteurs d’activité, évolution de la division du travail dans le temps ;
2.    Situation du système productif français et comparaison avec d’autres pays européens ;
3.    Monographie d’une petite entreprise/entrepreneur dans un secteur d’activité donné, qu’elle soit restée une petite entreprise ou devenue une grande entreprise ;
4.    Politique économique vis-à-vis des petites entreprises au 19e siècle ;
5.    Evolution historiographique relative à la place des petites entreprises dans la révolution industrielle ;
6.    Financement des petites entreprises (épargne propre de l’entrepreneur, rôle de la famille, rôle des banques, etc.) ;
7.    Le poids des petites entreprises dans le progrès technique.
 
 
Dates importantes

Plus d’informations : http://says.univ-littoral.fr/

–      Envoi du résumé de la communication avant le 15 avril 2014 à
Sophie Boutillier : Sophie.Boutillier@univ-littoral.fr ou
Cédric Perrin : cp2002@orange.fr
–      Réponse du comité scientifique au plus tard le 15 mai 2014
–      Inscription au Congrès avant le 30 juin 2014. L’inscription est gratuite pour les membres du RRI
–      Envoi des papiers finaux avant le 15 août 2014.

Appel à Com. ISEG Group – ISERAM Colloque international : Le désordre : une vertu créatrice ?

Appel à communications
Le
désordre : une vertu créatrice ?

L’entreprise du XXIe siècle repose sur de nouveaux fondamentaux. Elle apparaît porteuse de germes de désordre qui
pourraient bien remettre en cause les routines organisationnelles et la vision du monde, héritées du siècle précédent. À sa décharge, il faut souligner qu’elle est entrée dans le nouveau siècle
en ayant à gérer une situation paradoxale. Alors que la révolution numérique l’avait dotée de capacités exceptionnelles de traitement de l’information, et que le tournant managérial lui avait
enseigné les mérites du projet, du matriciel, du tableau de bord prospectif, du 360°, du leadership, etc., elle se retrouve désormais à l’intérieur d’une situation de crise, facteur d’anomie, où
la perte de références se conjugue à l’épuisement des solutions héritées des modèles de gouvernance du siècle passé. Elle subit les conditions d’un environnement peu familier aux effets
multiples, issu d’une crise mondiale qui affaiblit et divise les États, menace d’éclatement le système bancaire, et surtout, tend à remettre en cause les grands équilibres et compromis sociaux du
siècle passé. Dans le même temps, l’entreprise ne fait pas que subir, elle peut construire un nouvel environnement, à l’image des modèles d’affaires mis en oeuvre par Apple, Amazon, Free,
Sarenza, etc
. Dans ces conditions, certains débats perdent du sens, comme celui sur l’entreprise et la mondialisation. La mondialisation ne constitue plus l’opportunité à saisir absolument,
ou bien, à l’inverse, la contrainte radicalement infranchissable, elle joue d’abord le rôle d’un dispositif aléatoire ou continu de transmission des fluctuations, qui accélère et amplifie la
diffusion des effets anomiques de la crise avec lesquels l’entreprise doit en permanence composer.

Si certains débats perdent du sens, d’autres gagnent en pertinence, en explorant des questions que les rationalités
procédurales des entrepreneurs du nouveau siècle font émerger, lorsque les impératifs d’agilité et de résilience face à la crise exigent d’explorer des formes d’organisation originales et des
stratégies inédites. De nombreux phénomènes se combinent pour ouvrir une telle perspective. En témoignent notamment l’expansion irrésistible des réseaux sociaux, remettant en cause les liens
verticaux classiques, tant à l’intérieur des organisations que dans la société ; le développement continu de technologies qui confèrent du pouvoir à des unités de plus en plus décentralisées,
s’affranchissant des frontières nationales ; la réévaluation du périmètre traditionnel des entreprises et de leurs stratégies d’innovation et de financement ; ou encore, la transformation du rôle
de l’État, qui se veut de plus en plus un « État-stratège », cherchant à créer des procédures nouvelles pour compenser la réduction du pouvoir de régulation et de stabilisation des instruments
macro-économiques classiques. La conjugaison de ces phénomènes conduit à l’émergence d’organisations et au développement de comportements qui s’écartent des sentiers battus, dérogent aux règles
établies et acceptées antérieurement par le plus grand nombre, et pourraient bien dessiner les orientations possibles du paradigme entrepreneurial du nouveau siècle.

Ces organisations, ces comportements, constitués de manière intentionnelle, en s’écartant des normes sociales et des
routines organisationnelles, éclairent les angles morts de la régulation, de la délibération et de la prise de décision. À ce titre, ces phénomènes interpellent les pouvoirs publics, les
entreprises, les chercheurs et de nombreux acteurs de la société civile. Faut-il s’en défier, comme les ferments d’une remise en cause de la stabilité et de la pérennité de l’ordre social et de
l’économie d’entreprise, et face à l’anomie léguée par la crise, tenter de renforcer le respect de la règle comme fondement de la régulation et de l’équilibre ? À cette vision d’un environnement
normatif et 
prescriptif, n’est-il pas opportun au contraire d’opposer la pertinence des
enseignements d’un Joseph Schumpeter, pour qui l’innovation technique, économique et sociale ne pouvait surgir que d’une « destruction créatrice », où le nouveau devait transgresser les règles de
l’ancien pour parvenir à éclore ? Ou encore, saisir les phénomènes concernés comme des instruments de résilience sociale ou organisationnelle au sens de Karl Weick et/ou des tenants de l’écologie
des populations ? Les termes du débat semblent bien apparaître comme une relation entre fermeture et ouverture du système de représentations, répondant elle-même à une dialectique de l’ordre et
du désordre.

Ces réflexions conduisent à de nouveaux champs d’investigation. Elles concernent, par exemple, la
nature de la rationalité qui conduit à la prise de décision ; et où la transgression des normes, mais aussi l’erreur et l’échec deviennent des situations procédurales à l’intérieur desquelles
s’initient en négatif de nouvelles formes d’apprentissage. Elles s’inscrivent aussi au coeur des conditions de création et de diffusion de l’innovation, où les avantages de l’ouverture
apparaissent bien supérieurs aux risques liés à la propriété intellectuelle, comme le montrent les travaux sur l’open innovation. Elles intéressent également les nouveaux comportements
qui remettent en cause les statuts classiques du producteur et du consommateur, à l’image de l’intervention de l’amateur (pro-am) dans une économie de la contribution qui met en valeur
l’expertise du consommateur pour en faire un co-producteur de biens, de services et de signifiants collectifs. En témoignent les fonctions du patient-expert, du « lanceur d’alertes », de
l’entrepreneur de l’économie sociale, ou encore, des artisans du micro-crédit et des monnaies locales. Un autre champ d’investigation de cette dialectique entre ordre et désordre est constitué
par les créations d’activités dont s’accompagnent les opportunités de la décentralisation de l’État, et qui peuvent se traduire par deux phénomènes contradictoires : d’un côté, d’importants
effets de concurrence et d’éviction entre territoires, en complète contradiction avec la rationalité d’un schéma national d’aménagement harmonisé ; de l’autre, la mise en valeur d’avantages
comparatifs, facteurs de différentiation, qui contribuent à consolider l’ancrage territorial des entreprises sur des secteurs spécifiques, avec une forte complémentarité des rôles entre
entrepreneurs et collectivités pour assurer l’organisation de l’activité.

Ce colloque se donne pour objet de reprendre la question du désordre comme une vertu créatrice de
l’entreprise du XXIe siècle. La problématique est par nature multidimensionnelle. Elle se situe au carrefour de plusieurs disciplines, notamment les sciences économiques, les sciences de gestion,
la sociologie, les sciences juridiques et les sciences politiques. De même, différents champs d’investigation pourront être explorés, et la liste proposée ici n’est nullement limitative.

Axe 1 – La primauté de la règle

– Le désordre, comme affectant les normes établies, dans l’entreprise, dans l’économie et la
société

– Le désordre, comme source d’asymétrie d’information, de fausse information ou de manipulation
d’information (clients/consommateurs, concurrents, fournisseurs, organismes de régulation, etc.)

– Le désordre, comme conduisant à des comportements de non-respect des lois (contre-façon,
malversation, piratage, propriété intellectuelle, trafic d’influence, etc.)

– Le désordre, comme source d’activités illégales, criminelles

– Le désordre, comme source de pressions politiques (lobbying par exemple)

– Le désordre, comme source de mauvaise gouvernance

– Le désordre, comme source d’inéquité dans l’entreprise

Axe 2 – L’exigence de désordre

– Le désordre, comme fondement de l’économie entrepreneuriale (nouveaux business models,
nouvelles activités et/ou niches, nouvelles approches marketing, etc.)

– Le désordre, comme source de changements stratégiques

– Le désordre, comme source d’innovation organisationnelle

– Le désordre, comme source d’innovation managériale (acceptation de l’erreur, de l’échec, de la
transgression des règles, de la co-production des normes, etc.)

– Le désordre, comme source d’innovation sociale, dans les comportements des acteurs : pro-ams,
contributeurs, patients-experts, lanceurs d’alertes, entrepreneurs de l’économie sociale, nouveaux consommateurs, etc.

– Le désordre, comme source de pouvoirs horizontaux (réseaux sociaux, internes et externes)

– Le désordre, comme association de la société civile à la prise de décision (populations locales,
ONG, économistes atterrés, rebelles du marché)

– Le désordre, comme source d’innovations financières

– Le désordre, comme source d’innovation monétaire : monnaies parallèles, monnaies locales,
micro-crédit, crédit municipal

Axe 3 – La règle et le désordre, une réconciliation envisageable
?

– Réseaux d’entrepreneurs, création d’activité et territoires

– Le rôle des territoires dans la constitution de pôles d’innovation

– Les conditions contrastées de l’ancrage territorial des firmes

– Les industries de territoire, services collectifs et industries créatives

– Les partenaires sociaux, les ressources humaines et les conditions du consensus dans
l’entreprise

– Le rôle du management interculturel, comme médiation entre les objectifs économiques de l’entreprise
et la complexité des milieux d’affaires à l’étranger

– La politique financière de l’entreprise face à l’instabilité des marchés : contraintes de
financement et exigences de valorisation des actifs

– L’économie sociale et solidaire, entre marché et bien collectif

– Le rôle des monnaies parallèles et des financements parallèles

– L’économie informelle, au Sud et au Nord

– Les business cycles, depuis Schumpeter 4

Comité scientifique

Boualem Aliouat, Université de Nice

Alain Amintas, Université de Rennes 2, CIAPHS

Gilles Antier, IAURIF et IEP de Rennes

Olivier Babeau, Université Paris 8

Amina Bécheur, Université de Marne-la-Vallée

Danielle Benezech, Université de Rennes 1, CREM

Faouzi Bensebaa, Université Paris 8, ISEG Group

Philippe Béraud, Télécom Bretagne et CIAPHS, Université de Rennes 2

Annie Blandin, Télécom Bretagne et CEDRE/IODE, Université de Rennes 1

Rolande Borrelly, Université de Grenoble 3, ISMEA

Michel Capron, Université Paris-Est-Créteil

Didier Chabaud, Université d’Avignon

Viviane du Castel, ISEG Group

Franck Cormerais, Université de Bordeaux 3, MICA

Pablo Diaz, Institut d’Etudes Politiques de Rennes, CIAPHS, ISMEA

Pierre Guidicelli, Université Paris 1

Marc Humbert, Université de Rennes 1, CIAPHS

Thierry Isckia, Télécom Paris

Adrienne Jablanczy, ISEG Group

Joan Le Goff, Université de Tours

Laurent Loty, CNRS

Ababacar Mbengue, Université de Reims

Karim Messeghem, Université de Montpellier

Pierre Musso, Télécom Paristech et Université de Rennes 2

Jean-Louis Perrault, Université de Rennes 1, CIAPHS, ISMEA

Yvon Pesqueux, CNAM Paris

José Filipe Pinto, Université Lusophone de Lisbonne

Pierre Salama, Université de Paris XIII

Ali Smida, Université Paris 13

Adelino Torres, Université Technique de Lisbonne 5

Comité d’organisation

Faouzi Bensebaa, Philippe Béraud, Viviane du Castel, Adrienne Jablanczy.

Les projets de communication de deux pages maximum, bibliographie comprise, devront être envoyés avant
le 30 décembre 2012 au secrétariat du colloque : viviane.du-castel-suel@iseg.fr La réponse du comité scientifique parviendra aux auteurs au plus tard le 15 janvier 2013.

Le colloque se déroulera à la Maison de l’Europe, à Paris, le jeudi 11 avril 2013. Ce colloque bénéficie de la
collaboration du CIAPHS, laboratoire de recherche de l’Université de Rennes 2, et de l’ISMEA, Fondation François Perroux et de La Revue des Sciences de Gestion.

Appel à com : ERUDITE de l’Université Paris-Est

L’axe Territoire, Emploi, Santé du laboratoire ERUDITE de l’Université Paris-Est organise une session spéciale à
l’occasion du 51e colloque de l’ASRDLF qui aura lieu les 7, 8, et 9 juillet 2014 à la Cité Descartes, Marne-la-Vallée.

Dans ce cadre, un appel à communications est lancé, disponible sur  http://www.asrdlf2014.org/sites/default/files/s12-nouvelles_formes_de_travail_et_territoires.pdf

Les réponses sont attendues pour le 27 janvier 2014. Les propositions s’effectueront directement en ligne sur le site du colloque : http://asrdlf2014.org en spécifiant qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la session spéciale S12 – Nouvelles formes de travail et territoires.

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La fiscalité des entreprises au XXe siècle

Didier Bensadon, Université Paris-Dauphine
Nicolas Praquin, Université Paris-Sud
Béatrice Touchelay, Université Lille Nord de France (Lille 3)
Philippe Verheyde, Université Paris VIII-Saint Denis

 Vous invitent à
proposer une contribution à la 3e journée d’étude
« Histoire, Entreprises et Gestion – HEG
»

consacrée à
« La
fiscalité des entreprises au XXe siècle »
et organisée à
l’
Université Paris-Sud (Sceaux) le vendredi 7 juin 2013

Le groupe de travail « Histoire, Entreprises et Gestion » mêlant historiens et chercheurs en sciences de gestion organise
chaque année un cycle de journées d’études autour d’un thème central.

La première journée, organisée à l’Université Paris VIII-Saint-Denis en juin 2011, sur le thème : «
Comptabilités d’entreprises et Histoire XIX-XXe siècles : objets, pratiques et enjeux », a été
l’occasion pour des historiens, des juristes, des sociologues et des spécialistes de sciences de gestion d’examiner
la manière dont la comptabilité et la gestion se sont imposées au
sein des organisations privées. La deuxième journée consacrée à « L’argent des entreprises » s’est déroulée à l’Université Lille 3 le 8 juin 2012 ; elle a montré le rôle et les utilisations des
sources de financement, son impact sur la gestion en période d’abondance ou de carence, et plus généralement la façon dont il pouvait déterminer – ou pas – la reddition des comptes et la
production d’information financière tant pour les entreprises que pour leurs partenaires privés.

Nous souhaitons prolonger ces réflexions et ces échanges sur les réalités et les interprétations du concept d’entreprise,
appréhendée à la fois comme une construction et un vécu, comme un objet d’histoire et comme un système d’organisation inscrit dans le temps et dans l’espace en élargissant cette année la
réflexion à leurs relations avec l’Etat. Nous cherchons à susciter une réflexion collective auprès des chercheurs confirmés, mais également auprès des doctorants et des professionnels des
sciences humaines et sociales qui s’intéressent à l’entreprise comme acteur économique, social et politique, voire culturel.

Le thème de la troisième journée que nous proposons porte sur « les entreprises et la fiscalité ». Cette thématique nous parait particulièrement propice à une approche mêlant tant les échelles spatiales que temporelles et s’appuyant sur des sources et des fonds d’archives
diversifiés. Il s’agira ici de mêler les réflexions des spécialistes en sciences de gestion, des historiens, des juristes, voire des sociologues et des économistes pour évaluer les réactions des
entreprises aux profondes réformes de la fiscalité introduites depuis le début du XXe siècle en France : création de l’impôt sur le revenu en 1914, puis de l’impôt cédulaire sur les bénéfices en
1917 et, plus généralement de toutes les différentes formes de taxation opérées au cours du siècle. La question de l’organisation du contrôle fiscal construit par l’administration, souvent
combattu par les contribuables ou les parlementaires, constitue également un axe d’approche à retenir.

Cette thématique peut être déclinée en quatre niveaux :

Celui du système d’informations comptables
: comment la fiscalité a-t-elle pu modeler et façonner les règles comptables tout au long du XXe siècle ? Comment vers la fin du XXe siècle, l’évolution de
l’environnement économique et financier a pu délier le lien qui associait comptabilité et fiscalité ? Les approches historiques comparatives sont particulièrement bienvenues dans ce cadre dans la
mesure où elles permettent d’éclairer la singularité du système français.

Celui de l’entreprise elle-même : comment les entreprises s’adaptent-elles à ces changements qui les obligent à déclarer leurs revenus et à nouer des relations régulières et directes avec les agents du
fisc ? Quel est l’impact de cette fiscalité directe sur leur gestion ?

Celui de l’entreprise confrontée à l’Etat fiscal
: dans quelle mesure ces évolutions transforment-elles les relations entre les entreprises et l’Etat ? La généralisation tardive de la normalisation
comptable et la persistance du forfait sont-elles le signe de résistances de la part des entreprises ? Comment l’entreprise aborde-t-elle ses relations avec les agents du fisc ? Quels sont les
rôles des comptables ou des conseillers fiscaux ? Comment les contentieux permettent-ils d’éclairer les relations que les entreprises entretiennent avec le fisc ?

Celui de l’Etat, de l’administration fiscale et ses
agents
: comment s’adaptent-ils à ces transformations ? De quels moyens disposent-ils (formation des agents à la comptabilité,
répression des fraudes, etc.) ? Quelle est leur efficacité ? Dans quelle mesure, comment et quand l’amélioration des contrôles des comptabilités des entreprises atténue-t-elle la fraude
?

Les propositions de communications avec titre (1 page) et un court CV sont à envoyer pour le 31 décembre 2012 à Nicolas
Praquin (nicolas.praquin@u-psud.fr) en indiquant dans le sujet du mail : « 3e
journée HEG » ; une notification d’acceptation ou de refus sera adressée courant janvier 2013.

Le big bang de l’économie numérique : désordre et normalisation

L’ISERAM (le laboratoire de recherche l’ISEG Group) organise un colloque international.

Appel à communication

 

THEME:  Le big bang de l’économie numérique : désordre et
normalisation
DATE: Jeudi 10 avril 2014
LIEU: Maison de l’Europe
– 35-37, rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris.

Les projets de communication de deux pages maximum, bibliographie comprise, devront être envoyés pour le 15 février 2014au secrétariat du
colloque : viviane.du-castel-suel@iseg.fr

L’économie numérique apparaît comme le résultat conjugué des applications technologiques issues de l’Internet, des usages
individuels et collectifs qui en découlent, ainsi que d’une économie de la dématérialisation à l’intérieur de laquelle se redéfinissent le rôle et le fonctionnement des organisations et des
marchés. Ce qu’il est convenu d’appeler depuis quelques années « la révolution numérique » constitue un phénomène dont l’origine est très proche dans le temps, avec l’émergence de l’IP
(Internet Protocol) et du Web 2.0. Cette économie a revêtu rapidement une ampleur exceptionnelle, impliquant tous les champs d’activités de l’économie et de la société. Les effets
induits par la convergence voix-données-images, la croissance irrésistible des capacités de traitement, de stockage et de transport de l’information, le caractère cumulatif des innovations de
produit, de service et de procédé, le développement de la culture « bottom-up » semblent donner au numérique le statut d’une « nouvelle révolution industrielle »(
1), qui transformerait les comportements et les
représentations, métamorphoserait chaque utilisateur en noeud de son cercle de connaissances et ferait émerger de « nouveaux maîtres du monde » en mesure de peser sur le
futur(
2).

Cette économie numérique est à la source de nouvelles activités qui peuvent apparaître comme
des gisements potentiels de croissance et d’emploi et partant, comme des solutions possibles de sortie de crise. C’est le cas, en particulier, des industries créatives dont la légitimité est
supportée en Europe à la fois par les institutions communautaires, les États et les collectivités territoriales, sans parler des acteurs industriels eux-mêmes. La difficulté est à la fois de
s’entendre sur une délimitation précise du périmètre de ces activités et d’en mesurer la portée économique réelle. Cette difficulté concerne également l’identification de la nature véritable de
ce qui est à l’oeuvre dans ces ateliers numériques que sont les Fab Labs où les Makers du 2.0 élaborent des produits innovants, à l’image des imprimantes 3D. Ces lieux peuvent
être associés à la révolution industrielle évoquée ci-dessus ou, plus modestement, à des espaces de bricolage numérique.

Pour autant, les interrogations autour de l’économie numérique ne s’épuisent pas dans la vision
positive du progrès technique ou dans l’approche matérielle renouvelée d’un consumer capitalism qui verrait se démultiplier à l’infini les objets du désir. L’économie numérique fait
émerger de nouveaux espaces de réflexion, conjuguant notamment les problématiques :

– des supports techniques et des normes,

– des relations sociales et du facteur humain,

– de la gestion des données personnelles et des big data,

– de l’organisation économique et des nouvelles formes de coordination de l’activité,

– de l’appropriation des richesses,

– de la transparence et de la démocratie.

Par ailleurs, l’économie numérique est loin de constituer un espace lisse dénué de rapports de
forces. Ainsi, de grandes entreprises, comme Google, Amazon, Facebook, Ebay ou Tweeter, Apple et Microsoft, continuent à vouloir imposer des conditions nouvelles de production et de marché. De
même, des organisations – marchandes bien sûr mais également étatiques, mafieuses, etc. – s’évertuent à vouloir contrôler les données numériques et leurs sources. De plus, si la participation des
utilisateurs à la définition du produit contribue à faire émerger un modèle de la co-conception, la valeur du travail des contributeurs ne donne pas
matière à rétribution, alors même que ceux-ci cèdent également l’usage de leurs données personnelles. Celles-ci apparaissent
infimes, mais agrégées, elles ont beaucoup de valeur. Dès lors, bien que l’économie numérique et les technologies qui lui sont associées soient censées accroître les richesses et les
opportunités, ces richesses et ces opportunités semblent être de façon croissante sous le contrôle d’un nombre limité d’acteurs. Il y a ainsi loin de la coupe aux lèvres.

Ces développements indiquent que les représentations de l’économie numérique comportent des degrés de complexité
qui impliquent de s’engager dans des analyses approfondies. Ces degrés de complexité conduisent également à affronter les contradictions, à proposer des démarches d’explication et de
compréhension et à tenter de déployer des visions prospectives qui puissent contribuer à ouvrir les chemins de la connaissance. L’ambition du colloque de l’ISEG-ISERAM du 10 avril 2014, organisé
sur le thème de l’économie numérique à la Maison de l’Europe, consiste précisément à tenter d’y voir un peu plus clair sur les interprétations qui s’accumulent ici et là, sans toujours souligner
les défis en cours et sans faire apparaître les enjeux contradictoires qui semblent pourtant essentiels à l’appréhension de cette économie.

Les intentions de communication pourront s’articuler autour de cinq thèmes majeurs, sans que ceux-ci ne
constituent pour autant une liste limitative.

1er thème. Économie numérique et
monétisation : économie de la contribution et propriété intellectuelle ; effets du tout-gratuit.

2e thème.
Économie numérique et enjeux sociétaux : avancée ou recul de la démocratie ; big data ; culture du bottom up ; espionnage ; malveillance ; manipulation froide ; régulation ; RSE
; traçabilité des produits ; transformation de l’État ; univers collaboratif.

3e thème. Économie numérique et
voies de financement singulières : crowfunding ; monnaies parallèles ; nouveaux leviers de financiarisation.

4e thème. Économie numérique,
changements stratégiques et business models : cantines, Fab Labs et Makers 2.0 ; cloud à la demande ; concentration croissante de l’information ; entrepreneurs
schumpétériens ou kirznériens ; innovation et quête de la rente ; mobilité ; MOOC et formation ; réseaux sociaux.

5e thème. Économie numérique,
industries et territoires : écosystèmes industriels ; industries créatives, culturelles et numériques en Europe comme solutions de sortie de crise ; mutations des services publics (hôpitaux,
collectivités locales, distribution de l’eau, de l’électricité, etc.) ; open innovation, milieux innovateurs et pôles de compétitivité ; redéfinition des usages urbains.

Comité scientifique

Boualem Aliouat, Université de Nice, Sophia Antipolis

Abdelmajid Amine, Université Paris-Est-Créteil

Alain Amintas, Université de Rennes 2, CIAPHS

Gilles Antier, IAURIF et IEP de Rennes

Olivier Babeau, Université Paris VIII

Faouzi Bensebaa, Université Paris VIII

Amina Bécheur, Université Marne-La-Vallée

Danielle Benezech, Université de Rennes 1, CREM

Philippe Béraud, Télécom Bretagne et CIAPHS, Université de Rennes 2

Annie Blandin, Télécom Bretagne et CEDRE/IODE, Université de Rennes 1

Rolande Borrelly, Université de Grenoble 3, ISMEA

Didier Chabaud, Université d’Avignon

Franck Cormerais, Université de Bordeaux 3, MICA

Aude d’Andria, Université d’Evry

Arnaud de l’Épine, Ars Industrialis

Pablo Diaz, Institut d’Etudes Politiques de Rennes, CIAPHS, ISMEA

Viviane Du Castel, ISEG Group, ISERAM.

Marc Humbert, Université de Rennes 1, CIAPHS

Adrienne Jablanczy, ISEG Group, ISERAM

Karim Medjad, CNAM Paris

Karim Messeghem, Université de Montpellier 1

Pierre Musso, Télécom Paristech et Université de Rennes 2

Hadj Nekka, Université d’Angers

Joan Le Goff, Université de Tours

Robert Paturel, Université de Bretagne-Occidentale

Jean-Louis Perrault, Université de Rennes 1, CIAPHS, ISMEA

Jean-Jacques Perseil, CNAM Paris

Yvon Pesqueux, CNAM Paris

José Filipe Pinto, Université Lusophone de Lisbonne

Michel Renault, Université de Rennes 1, CREM

Pierre Salama, Université Paris XIII

Ali Smida, Université Paris XIII

 

Adelino Torres, Université Technique de Lisbonne
 

(1) Chris Anderson, Makers : la nouvelle révolution industrielle,
Pearson France, 2012.
(2) Jaron
Lanier, Who Owns the Future, Simon & Schuster, 2013.

Call for Papers : 3rd PhD Camp, April 24th, 2014

ESCP Europe, Paris – France

The Business PhD in France (BPF) Association is pleased to invite you to its 3rd PhD Camp on April 24th, 2014. This year’s event will be held at ESCP Europe, located at 79 Avenue de la République, 75011 Paris
(France).
The conference is open to all PhD students.
The deadline for submitting abstracts is March 24, 2014. We welcome submissions in
the 
following fields:
· Accounting and Management Control
· Economics and Finance
· Information Systems and Decision Sciences
· Marketing
· Organizational Behavior and Human Resources
· Strategy and Organization Theory

To submit a paper, please send an email to: bpf.management.team@gmail.com, specifying your concentration in the subject. Papers and presentations should
be in English. If your paper is 
accepted, you are expected to act as discussant in your field of research.

Each concentration will include two tracks:
· Beginners’ track: Present just an idea or an early stage research, for which you would 
like to get feedback (no full paper required).
· Advanced track: More selective, with more time devoted to
discussions on each paper 
(full paper required at the latest by April, 7th).

PRIZES: A best paper award will be granted
for each concentration.

Authors will be notified of the results of the reviewing process by the end of March, 2014.
The 
deadline for submitting full papers is April 7,
2014
.

ATTENDANCE: If you just wish to attend the
conference, please register by sending an e-mail

to: bpf.management.team@gmail.com ASAP. No fees are required for either participation or attendance.
For more information, please visit our website at: www.business-phd.com
We look forward to seeing you at the PhD Camp.


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Rouen et sa région : un berceau de l’économie sociale et solidaire ?

Une approche territoriale comparée de la mutualité et de la
coopération 
du 19e au 21e
siècle
Colloque international d’histoire, Rouen, 2 et 3 octobre 2014

Appel à communications

L’économie sociale et solidaire rassemble différents groupements fonctionnant sur des principes d’égalité de personnes (1
personne, 1 voix), de solidarité entre ses membres et d’indépendance économique. Leur finalité n’est pas la rémunération du capital mais la satisfaction de besoins sociaux.

Il s’agit en fait d’un secteur (qualifié parfois de « tiers secteur »), très diversifié qui peut comprendre aussi bien
des sociétés mutuelles (santé ou assurance), des entreprises coopératives de consommation ou de production, des banques coopératives ou encore des associations d’insertion. Globalement on estime
que l’économie sociale et solidaire représente aujourd’hui en France 220 000 employeurs et plus de 2,5 millions de salariés. Par leurs activités, les entreprises et associations du secteur
peuvent concerner encore davantage de personnes. Ainsi la Fédération nationale de la Mutualité française revendique 38 millions de sociétaires et les banques coopératives ou mutualistes, comme
les caisses d’épargne ou le Crédit agricole, détiennent des millions de comptes de clients ou d’usagers. Il ne fait pas doute que la mutualité et la coopération sont à l’origine d’un profond
mouvement social dont la portée historique demande encore à être précisée. .

Cette diversité même peut faire débat dans la mesure où elle n’est pas exempte de dérives du fait du rôle grandissant de
la finance et de la « marchandisation » de la société. En réaction à cette évolution, à plusieurs reprises, l’économie sociale et solidaire est apparue comme une perspective de renouveau d’une
vision autre de la société. En période de crise particulièrement, les valeurs humanistes de l’économie sociale et solidaire peuvent porter d’autres choix que ceux induits par l’économie de marché
et la financiarisation de la société.

À l’heure où l’économie sociale et solidaire paraît trouver une nouvelle légitimité, consacrée notamment par la création
en France en 2012 d’un ministère délégué ou encore par la décision de l’assemblée générale de l’ONU de faire de 2012 l’année internationale des coopératives, il a paru opportun de porter des
regards historiens sur les diverses composantes de cette économie sociale et solidaire en plein renouvellement.

Dans cette perspective, une rencontre nationale et internationale sera organisée les 2 et 3 octobre 2014 à Rouen par le
Groupe de Recherche d’Histoire de l’université de Rouen (GrHis, EA 38 31) et le Comité d’Histoire économique et sociale de Rouen et sa région, en liaison avec différentes instances régionales ou
nationales. Ce colloque recevra aussi l’appui de différentes associations et entreprises appartenant au secteur de l’économie sociale et solidaire.

Ainsi conçu ce colloque se propose d’explorer l’histoire des formes d’économie sociale et solidaire à Rouen et dans sa
région du XIXe siècle à nos jours. On s’interrogera notamment sur le rôle pionnier joué, à l’échelle régionale, par certaines entreprises et institutions de l’économie sociale. On tentera de
mesurer et d’analyser le développement particulièrement marqué des formes d’économie sociale et solidaire à l’échelle de Rouen et de sa région, tout en s’efforçant de comparer cette histoire avec
celle d’autres régions en France et à l’étranger. L’hypothèse principale du colloque consiste à vérifier ou non la réalité historique de véritables « districts de l’économies sociale et solidaire
», au sens où l’on parle de « districts industriels » (Alfred Marshall, 1890).

Dans cette optique, trois axes de recherche, non exclusifs, semblent pouvoir structurer l’organisation du colloque
:

– dans quelle mesure l’échelle locale et régionale est-elle pertinente pour l’histoire de l’économie sociale ? On
s’interrogera en particulier sur l’existence d’autres régions, en France et à l’étranger, historiquement marquées par le phénomène coopératif et mutualiste, comme le Nord, le Jura, l’Alsace, la
Champagne ou encore les Charentes mais aussi, par exemple, le Limbourg belge, les cantons alémaniques suisses, la vallée de Mondragón au pays basque ou le pays de Bade en Allemagne. À cette
échelle locale et régionale, quels sont les secteurs d’activité qui ont historiquement concentré à Rouen et dans sa région, mais aussi dans d’autres régions françaises ou étrangères, le
développement des expériences d’économie sociale et solidaires ? Quelles sont les formes d’économie sociale dominante (coopération ou mutualisme) ?

– quels sont les facteurs culturels, politiques, économiques et sociaux de l’implantation et de l’essor des entreprises
de l’économie sociale à Rouen et dans sa région ? En comparaison, quels sont les facteurs à l’origine du développement du secteur mutualiste dans d’autres régions de France et à l’étranger ? Un
modèle historique et territorial de développement commun aux différentes formes d’économie sociale peut-il est dégagé ? Ce modèle est-il historiquement rattaché à des modalités de gouvernance
spécifiques ?

– quel bilan peut-on dresser de la croissance du secteur de l’économie sociale à Rouen et à l’échelle des autres régions
de l’économie sociale et solidaire, sur plus de deux siècles ? Que nous enseigne l’histoire de ce secteur sur sa capacité réelle à amortir la conjoncture et à préserver la cohésion sociale,
notamment en temps de crise ?

Modalités pratiques de l’appel à contributions
Langues de travail : Français et Anglais
Les
projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une page, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 16 décembre 2013 à Audrey
Delauney :
au.delauney@gmail.com

Le résultat de l’évaluation scientifique des propositions de contribution par le comité d’organisation scientifique sera
connu le 15 janvier 2014.

Le comité d’organisation prendra en charge le financement des déplacements à Rouen pour le colloque et l’hébergement des
contributeurs pendant la durée du colloque.

Comité d’organisation scientifique
Olivier Feiertag, Yannick Marec et Nicolas Plantrou

Secrétariat scientifique
Audrey Delauney : au.delauney@gmail.com

Comité scientifique
Carole Christen-Lécuyer, Michel Dreyfus, Olivier Feiertag, André Gueslin, Yannick Marec, Martin Petitclerc (Université du Québec à
Montréal), Nicolas Plantrou, Daniel Reger (université du Havre), Patricia Toucas-Truyen, Nadine Vivier