Archives de catégorie : La recherche et écoles

Réconcilier doctorat et entreprises

La CDEFI lance un parcours de formation qui permet aux doctorants d’acquérir les
compétences nécessaires à leur intégration en entreprise

Le monde de l’enseignement supérieur fait depuis longtemps le constat que le doctorat manque de reconnaissance et
de valeur dans le monde professionnel français. C’est pour répondre à ce problème que la CDEFI a conçu, avec l’accord du MESR, un parcours de formation pour les doctorants, appelé «
compétences pour l’entreprise »
. Ce parcours, destiné à favoriser l’insertion professionnelle des doctorants, vise donc à leur transmettre un certain nombre de compétences attendues par
les entreprises, et validées par un certificat de réussite.

Cette formation sera suivie dans les écoles d’ingénieurs, qui par leur gouvernance, leurs formateurs, leurs
contacts étroits avec les entreprises, paraissent dans le monde de l’enseignement supérieur les mieux placées pour délivrer un savoir-faire entrepreneurial. Tout en constituant une formation
solide, « compétences pour l’entreprise » est un parcours souple qui demeure sans incidence sur l’organisation académique du doctorat. Pour le mettre en œuvre, les écoles d’ingénieurs doivent se
mettre en relation avec les écoles doctorales dans un processus qui doit se faire en bonne intelligence avec le directeur de thèse de l’étudiant concerné.

La participation au parcours « Compétences pour l’entreprise » repose sur le volontariat et s’adresse de
préférence aux doctorants en deuxième année de thèse.
La CDEFI tient à souligner que le sens de ce
dispositif est de s’ouvrir à d’autres disciplines que celles qui sont directement en rapport avec l’ingénierie.

Ce parcours, entièrement gratuit, a été conçu sur la base de deux années d’expérimentation dans neuf écoles
d’ingénieurs. Les retours d’expérience de terrain fournis par les écoles ont permis d’élaborer un référentiel, qui s’est enrichi des recommandations du comité de suivi paritaire – industriels et
enseignants – mis en place par la CDEFI pour évaluer l’expérimentation.

 

La CDEFI est aujourd’hui très heureuse de présenter un projet abouti permettant aux écoles d’ingénieurs de
partager leur expérience dans la formation entrepreneuriale au niveau du doctorat, en valorisant un grade qui le mérite et en créant de nouvelles collaborations dans l’enseignement
supérieur.


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L’innovation, un moteur essentiel pour l’avenir pour l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Selon un communiqué de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques que nous reprenons intégralement : “Bruno
Sido
, sénateur, (UMP, Haute-Marne) président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST), et Jean-Yves Le Déaut, député, (SRC, Meurthe-et-Moselle), premier vice-président, saluent la qualité du rapport de la Commission « Innovation 2030 » présidée par Anne Lauvergeon. Cette
réflexion a parfaitement cerné les domaines dans lesquels la France possède un véritable potentiel pour réussir des innovations majeures. Cela est vital pour notre pays, car nous avons manqué le
train des grands tournants technologiques des 20 dernières années : numérique et communication, biotechnologies, énergies renouvelables et écotechnologies. Ce sont les Allemands ou les Danois qui
fabriquent des éoliennes, les Américains ou les Coréens des tablettes numériques ou des robots chirurgicaux, les Chinois ou les Japonais des panneaux photovoltaïques…

Les conclusions de la Commission font écho à celles du rapport de l’OPECST d’octobre 2009 dressant un premier
bilan du principe de précaution, ou encore à celles du rapport de l’OPECST de janvier 2012 soulignant combien l’innovation est primordiale : « C’est un moteur essentiel du progrès, de la
compétitivité, de la croissance. Elle doit placer le citoyen au centre de cette dynamique pour être acceptée par la société toute entière… Car innover, c’est changer et changer, c’est
risquer.
» [1]

Anne Lauvergeon indique clairement le besoin d’un effort particulier sur les technologies de rupture et notamment
sur le stockage de l’énergie. Elle rejoint ainsi l’analyse du rapport de l’OPECST sur « La transition énergétique » publié par Bruno Sido et Jean-Yves Le Déaut en septembre 2013, où ceux-ci
montrent que nous n’atteindrons pas les objectifs que nous nous sommes assignés pour 2025 sans progrès sur le stockage de l’énergie. Ses autres propositions, notamment sur la mutation verte de la
chimie, sur le rôle de l’innovation dans la médecine de demain, sur l’utilisation des ressources naturelles et leur recyclage, sur la valorisation des données informatiques et l’amélioration de
nos capacités en cyberdéfense, constituent des défis majeurs.

L’innovation nécessite « d’anticiper sur le marché, de soutenir les technologies émergentes pour être les
premiers à commercialiser un produit ou procédé susceptible d’être développé
»1. Anne Lauvergeon propose d’en inscrire le principe dans le préambule
de la Constitution, en contrepoint du principe de précaution, et de confier à l’OPECST l’évaluation de sa prise en compte dans les politiques publiques.

Le rapport de Fleur Pellerin, attendu en novembre, devra notamment indiquer comment soutenir les secteurs
stratégiques en favorisant des écosystèmes propices à l’innovation, en adaptant la réglementation et la fiscalité, en mobilisant les financements, et en développant la commande publique.

Au-delà des propositions de la Commission « Innovation 2030 », l’OPECST se félicite aussi du fait qu’Anne
Lauvergeon prévoit d’organiser un concours d’innovation pour soutenir la R&D dans les technologies de rupture.

__________________________

 

[1] Rapport au nom de l’OPECST sur «
L’innovation à l’épreuve des peurs et des risques » par Jean-Yves Le Déaut et Claude Birraux (janvier 2012).

Audition sur la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur

Mission
d’évaluation et de contrôle (MEC)

La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire,
présidée par M. Alain Claeys
(SRC, Vienne) et M. OlivierCarré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions ouvertes à la presse sur le thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur.
Les rapporteurs sur ce sujet sont M. Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).

La mission entendra mardi
22 avril 2014 :

A 15 heures : M. Bernard BIGOT,
administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA)

A 16 heures : M. Jean-Charles HOURCADE,
directeur général de France Brevets


fromantin assemblee nationale

Lancement de deux nouveaux appels à projets destinés à soutenir l’entrepreneuriat innovant et l’innovation industrielle des PME valdoisiennes

Le Conseil général du Val d’Oise mène une politique volontariste en matière de développement économique qui vise à soutenir le
développement de nos entreprises, et en particulier les petites et moyennes entreprises (PME-PMI) et ainsi la création 
d’emplois pour les valdoisiens.

Les axes principaux de cette politique sont :
– le soutien à l’innovation de nos PME-PMI
– le soutien à la création
d’entreprises et en particulier à l’entrepreneuriat innovant
– ainsi qu’une action forte en matière d’attractivité
économique au plan national et international

L’innovation est en effet le principal facteur de compétitivité et de développement des entreprises et du
territoire. C’est pourquoi le département a investi près de 7 millions d’euros ces huit dernières années pour soutenir les projets d’innovation des entreprises et acteurs académiques valdoisiens
dans le cadre des pôles de compétitivité.

En outre, en décembre 2011, le Conseil général à décidé de déployer une action renforcée de soutien à
l’innovation et à la recherche et développement de nos PME-PMI, se matérialisant notamment par la mise en oeuvre d’une deuxième phase de Val d’Oise Technopole, qui permet de structurer et
d’animer l’écosystème de l’innovation valdoisien, de rapprocher les PME des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Dans la continuité du travail engagé ces dernières années, il est proposé de lancer à compter du 3 mars
2014 deux nouveaux appels à projets : « Val d’Oise Amorcage » et « Val d’Oise Innovation Industrielle ». Le premier est destiné à soutenir l’entrepreneuriat innovant et le
second à soutenir les projets d’innovation industrielle des PME et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) valdoisiennes.

Ces appels à projets ont pour objectifs de :
– soutenir la croissance du tissu industriel et des emplois,

favoriser l’ancrage sur le département de projets à fort potentiel,
– renforcer l’attractivité économique du Val
d’Oise

 

Grâce à ces deux appels à projets, le Conseil général met tout en oeuvre pour la réussite des entreprises
du territoire valdoisien.

 

Val d’Oise amorçage

Pourquoi ?
200
entreprises innovantes sont créées chaque année dans le val d’Oise. Mais la création d’une entreprise et son incubation sont des périodes sensibles. Pour la soutenir, le Conseil général met en
place un nouveau dispositif de financement et d’accompagnement, Val d’Oise amorçage.

Pour qui ?
Val
d’Oise Amorçage pourra soutenir des projets dès la phase de pré-incubation, c’est-à-dire avant la création, mais aussi dans les premières années qui suivent la création de l’entreprise avec
également une aide spécifique pour la réalisation de prototypes, une étape indispensable avant la commercialisation d’un produit. Les entreprises doivent être hébergées dans un incubateur ou une
pépinière labellisés par le Département.

Pour quel type de projet ?
L es projets d’innovation menés par les porteurs de projets en phase de pré-incubation (ante-création), jusqu’à 15000 € de subvention : l’aide
est destinée à soutenir les porteurs de projets (personnes physiques) qui souhaitent évaluer l’opportunité de créer une entreprise.
-> L’objectif est de les aider à maturer leur projet et à en valider le concept sur les plans technique, économique et juridique
;
-> Les projets innovants des entreprises de moins de deux ans hébergées en incubateur ou en pépinière (post création), jusqu’à 30000 € de
subvention : l’aide est destinée à soutenir les jeunes entreprises cherchant à transformer un concept ou une idée de projet en un véritable projet d’innovation en soutenant les travaux permettant
de valider sa faisabilité ;
-> Les projets de réalisation de prototypes de leur produit ou service
menés par les jeunes entreprises valdoisiennes en pépinière, jusqu’à 30000 € de subvention.

Comment ?
L’appel
à projets Val d’Oise amorçage est ouvert à compter du 3 mars et jusqu’au 31 décembre 2014. Les dossiers sont déposés auprès du Conseil général qui les instruit avec l’appui de BPI France, du
centre francilien de l’innovation et de l’ACCET Val d’Oise Technopole. La sélection des projets sera effectuée par un comité d’experts présidé par le Conseil général. 
L’enveloppe annuelle est de 200000 € pour 2014, permettant de soutenir une quinzaine de projets d’entreprises.

 

Un million d’euros pour l’innovation industrielle

Pourquoi ?
Le
Conseil général lance un appel à projets, doté d’un million d’euros, pour financer les projets d’innovation 
des petites
et moyennes entreprises, en soutenant leurs dépenses de R & D (Recherche et Développement). Cette démarche doit permettre la création d’emplois à haute valeur ajoutée dans nos
entreprises.
L’appel à projets vise à favoriser les collaborations entre entreprises et établissements
d’enseignement 
supérieur ; le pôle supérieur valdoisien compte actuellement plus de 25 000 étudiants et 35 laboratoires
de recherche.

Pour qui ?
Il
concerne les filières identifiées comme prioritaires dans les CDT (contrats de développement territorial) du Grand Paris : l’intelligence embarquée, les bio-industries, les nouveaux matériaux, la
création numérique…
Il correspond aux marchés de la mobilité durable (aéronautique, automobile, logistique), de la
cosmétique-santé, du numérique et télécoms, de la sécurité, du tourisme, des énergies durables et éco-industries.

Comment ?
L’appel
à projets est ouvert à compter du 3 mars et jusqu’au 16 juin 2014. Les dossiers sont déposés auprès du Conseil général qui les instruit avec l’appui de ses partenaires dont les pôles de
compétitivité concernés. 
La sélection des projets sera effectuée par un comité d’experts, présidé par le Conseil
général. 
L’enveloppe est de 1000000 € pour 2014.

 

Conseil général du Val d’Oise
2
avenue du Parc
CS 20201 CERGY
95032 Cergy-Pontoise Cedex

 

www.valdoise.fr


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Bernard Ramanantsoa présente le dernier ouvrage de Jean-Pierre Bouchez : L’économie du savoir

Présentation du livre :
“L’économie du savoir de Jean-Pierre Bouchez est ce qu’il convient d’appeler une somme. Pour la première fois depuis longtemps un auteur prend le risque de dépasser les discours idéologiques sur
l’économie du savoir en proposant plusieurs mises en perspective de ce qui n’est resté trop longtemps qu’une abstraction.
Pour cela Jean-Pierre Bouchez nous invite d’abord à une « promenade » dans l’enchaînement historique des processus de création, de
production, et d’usage du savoir. On découvre ainsi que le savoir se confond en quelque sorte avec l’histoire de l’humanité, on s’en doutait : il fallait l’illustrer. Voilà qui est
fait.
Mais ce livre, et c’est là sa force, n’est pas seulement un livre d’histoire. C’est également un ouvrage original de
sociologie critique. S’intéressant en particulier au rôle de l’innovation et de la connaissance dans l’économie post-industrielle, il met en exergue de façon renouvelée l’impact géographique de
l’économie de la connaissance. Très intéressant est en particulier son propos sur l’articulation entre le savoir, les finances et les
technologies de l’intellect.
Très originale et, à mes yeux, très
pertinente, est aussi cette reprise du concept sociologique de « grandeur » pour mieux expliquer comment s’articulent le monde des savants et celui des artistes dans cette nouvelle
économie où il nous faut autant de rigueur que de créativité. Enfin, sous une forme de feu d’artifice, on appréciera qu’un consultant ose sortir des sentiers battus pour nous montrer les effets
pervers d’une marchandisation sans précédent du savoir : penser la privatisation du savoir n’est pas le moindre défi de ce livre.
Ancien DRH, devenu aujourd’hui consultant et chercheur, Jean-Pierre Bouchez, on l’aura compris, réussit dans ce livre une rare
performance : proposer au lecteur une véritable démarche de recherche pour analyser un phénomène contemporain extraordinairement complexe et instable dont on ne parle, que de façon
parcellaire ou lapidaire, alors qu’il devrait déjà être au cœur de la stratégie des entreprises.”

Bernard Ramanantsoa
Directeur Général d’HEC Paris

 

http://www.coopuqam.com/DATA/ITEM/grande/293040~v~Economie_du_savoir___Construction_enjeux_et_perspectives.jpg

Projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche : le français en question

Assemblée nationale
XIVe législature
Session ordinaire de 2012-2013
Compte rendu intégral

Séance du 22 mai 2013

Discussion générale sur le Projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la
recherche

Madame la ministre, j’ai deux mots à vous dire au sujet de l’article 2… Cet article porte la marque des
cervelles lavées qui excellent à s’exprimer en globish et pensent ainsi se faire comprendre de la terre entière. Certes, la commission a apporté quelques modifications au texte initial,
mais ces modifications sont purement cosmétiques !
Il faut regarder les choses avec responsabilité et objectivité. Parler une langue étrangère est aujourd’hui une évidence ; deux, c’est encore mieux. De ce point de vue, je crois que nous devons
encourager l’enseignement des langues étrangères pour tous les étudiants –- et peut-être même pour certains députés. (Sourires.) Comment faire ? Par les échanges d’étudiants, notamment
par le programme Erasmus Et, croyez-moi, cela peut très bien fonctionner, même si certains ont estimés que les crédits étaient excessifs. Faut-il pour autant organiser un cursus dans une langue
spécifique sur notre territoire, dans nos universités, une telle pratique étant, paraît-il, censée attirer les étudiants étrangers ?
On nous donne en exemple les pays scandinaves, telle la Suède, ainsi que les Pays-Bas. Depuis quand l’analogie avec ces États, valeureux, certes, constitue-t-elle une politique publique pour
notre pays ? Les bras m’en tombent ! Vous n’allez quand même pas comparer la France, avec sa stratégie d’influence et la francophonie, à la Suède ou aux Pays-Bas ! Cela ne tient pas la route
!
Je relève d’ailleurs qu’à certains égards, après avoir servi de modèles à certains bobos salonnards, ces États ont opéré un changement à 180° de leur politique, par exemple en matière de drogue.
Par conséquent, je ne vois pas pourquoi nous devrions nous inspirer de ces prétendus exemples de l’étranger : regardons plutôt où sont nos intérêts. Je relève d’ailleurs que la République
fédérale d’Allemagne, qui avait justement privilégié le globish dans son enseignement et démultiplié les cours en anglais, vient de se rendre compte, au cours de la
Hochschulerektorenkonferenz qui a eu lieu il y a quelques mois, des dégâts de l’enseignement de la recherche en globish général, qui a abouti à une véritable catastrophe. Au
point que les chercheurs et les professeurs allemands commençaient même à se demander si la langue allemande, cette très grande langue européenne qui a permis des apports inestimables à la
science européenne et mondiale, était encore capable à l’avenir de forger des concepts !
Il y a là un problème que vous refusez de voir, madame la ministre : ce n’est pas en publiant uniquement dans une langue ânonnée dans un certain nombre de publications que l’on va participer à ce
qui se passe aujourd’hui dans le monde : le maelström de la science dépasse largement ce globish réducteur !
Il est clair qu’aujourd’hui, si vous êtes en pointe dans votre recherche et publiez en français, vous serez de toute façon lu dans le monde entier, car il existe partout des services ayant
vocation à éplucher et traduire les revues scientifiques. Voir le monde scientifique uniquement à travers ce globish réducteur est donc une grave erreur.
Si l’on continue à publier uniquement dans ce globish que certains de nos chercheurs ont déjà décidé, paraît-il, de voir comme le deus ex machina, la langue valable, à terme, la
bibliothèque scientifique de la francophonie ne va aller qu’en s’appauvrissant, ce qui serait une catastrophe !
On nous dit qu’il faut attirer les étudiants étrangers avec des cursus entièrement en anglais. Mais de qui se moque-t-on ? Croyez-vous que les étudiants que nous allons accueillir ne vont pas
d’abord tenter d’aller aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, avant de se rabattre éventuellement sur la France ? Je vous rappelle que notre pays est la troisième puissance au monde à accueillir
des étrangers. Ce n’est pas en renonçant à ce que nous sommes que vous allez attirer les étudiants étrangers, bien au contraire !
Mais il y a plus grave. La fascination pour cette langue, que l’on nous présente comme la clé du monde d’aujourd’hui, me fait penser à celle qu’éprouvaient les stratèges de 1940 à l’égard de la
ligne Maginot, censée nous protéger des chars de Guderian. Regardons les choses telles qu’elles sont : l’anglais est aujourd’hui une langue en déclin, madame la ministre ! Il suffit pour s’en
convaincre de regarder les statistiques sur Internet : alors qu’il y a quelques années, celles-ci étaient exclusivement en anglais, elles sont désormais dans une multitude de langues.

M. Dino Cinieri. Absolument !

M. Jacques Myard. Nous sommes entrés de plain-pied dans le monde des puissances relatives et, à
ce titre, privilégier le globish revient à porter une vision dépassée sur le monde : ce n’est donc pas regarder la réalité. Les grandes langues de l’avenir seront le chinois, l’espagnol
et l’arabe. L’anglais restera tout de même une grande langue – de même que le français, grâce aux Africains qui, eux, ont le courage de le parler et de ne pas refuser la réalité du monde.
Que nos ingénieurs n’espèrent pas pénétrer le marché chinois sans parler le chinois ! Penser que l’anglais constitue un sésame pour la Chine est une grave erreur ! Je sais de quoi je parle, ayant
moi-même négocié avec les Chinois : sortez de votre hôtel, pas un mot d’anglais ne pourra vous aider pour traverser le pays : il faut être sinisant.
Tout cela est à replacer dans le contexte de l’Union européenne. On assiste, à Bruxelles, à un matraquage en anglais par la Commission, qui a pour conséquence de faire disparaître peu à peu le
français en tant que langue de travail – avec du reste la complicité de nos diplomates, qui se vautrent avec délices dans l’adoration de l’anglais dans l’espoir d’avoir l’air intelligent. Et
grâce à eux, le français recule tous les jours !
Face à ce phénomène, que faites-vous, madame, pour protéger et renforcer la langue française ? Comment se fait-il que, comme Audrey Linkenheld et moi-même l’avons constaté, presque toutes les
publications qui sortent de Bruxelles soient aujourd’hui en anglais ? Nous ne devons pas renoncer à exercer une stratégie d’influence, en refusant ce que veulent nous imposer un certain nombre de
technocrates coupés de la réalité – une réalité qui va leur revenir en boomerang dans la figure !
Comme nous l’avons indiqué dans nos conclusions, il est clair que le français doit continuer à être une langue scientifique, que nous devons continuer à défendre bec et ongles. Pour cela, nous
devons publier en français, même s’il faut accompagner les textes d’un résumé en chinois, en arabe et en espagnol – croyez-moi, si la publication est de qualité, elle ne manquera pas d’être
traduite par les chercheurs du monde entiers, désireux d’en prendre connaissance.
Une langue, c’est un monde de pensée. En enseignant notre langue, nous ne donnons pas simplement accès à une technique, à la nanotechnologie ou à la médecine, nous ouvrons la porte sur la maison
France : C’est un atout économique, madame la ministre.
On ne segmente pas les connaissances et les possibilités de la France, on les ouvre tout grand. Lorsque l’on défend notre langue et qu’on l’enseigne à des étrangers, on leur ouvre l’accès au
cinéma français, à la littérature française, au droit français. Sinon, on va droit dans la segmentation de la connaissance, et on a tout faux !
M. Daniel Fasquelle vous l’a dit tout à l’heure et il avait raison:, à un moment où le Gouvernement, avec raison, essaie d’introduire dans l’accord qui va être noué entre l’Union européenne et
les États-Unis une exception culturelle, que vous vous faites les fourriers des intérêts anglo-saxons : ce n’est pas acceptable !
L’article 2 est véritablement le « porteur de valises » d’un imperium qui nous a certes apporté beaucoup, mais qui ne saurait constituer une explication du monde suffisante. Dès lors,
prenez garde : les querelles linguistiques, madame, ont toujours été les prémices de bouleversements fantastiques en Europe. Voyez ce qui se passe en Belgique, voyez ce qui s’est passé dans
l’ex-Yougoslavie et en Union soviétique : ce sont véritablement des bombes à retardement.

M. Pouria Amirshahi. C’est vrai.

M. Jacques Myard. Faites attention : on ne se bat pas pour une boîte de petits pois, mais pour
notre langue, fondement de notre identité (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

La parole est à M. Jacques Myard, pour défendre l’amendement de suppression n° 22.

M. Jacques Myard. Ce débat n’a rien de polémique, c’est un débat de fond. Pour rebondir sur les
propos du rapporteur pour avis, je tiens à signaler que, si les Catalans veulent bien que notre ambassadeur s’adresse à eux en français, ils refusent de l’écouter s’il parle castillan. C’est dire
à quel point la Catalogne est fière de sa langue ! Il faut voir la réalité en face car elle est explosive à terme.
Contrairement à ce que vous prétendez, cet article n’ouvre pas l’université, il la ferme sur ce sabir parlé aujourd’hui un peu partout, que l’on présente comme le deus ex machina, et qui
n’est en réalité qu’une conception mercantile de la langue imaginée pour vendre des cacahuètes. Vous occultez le fait qu’une langue sert aussi à forger des concepts. C’est grave.
L’on nous dit que les grandes écoles pratiquent ainsi, mais c’est proprement lamentable. Rendez-vous compte qu’aujourd’hui les chercheurs, pour obtenir des subventions de l’Agence nationale de la
recherche, doivent s’y prendre en anglais ! Mais où allons-nous ? Quel est ce peuple qui a honte de sa propre langue, qui n’est pas capable de continuer à forger des concepts comme il l’a fait
pendant des siècles, en particulier dans les matières scientifiques, et qui s’en remet totalement à une langue étrangère ? Un peuple qui parle petit à petit une autre langue étrangère est un
peuple qui perd son identité et qui appauvrit le système. Il faudrait tout de même le savoir. Vous mettez en place un processus d’appauvrissement, rien d’autre.
Moi aussi, je parle anglais à peu près couramment. Je parle aussi allemand et je me suis mis à d’autres langues, comme l’arabe, qui est très belle, ou le chinois et le russe dont je maîtrise
quelques rudiments – je ne le dis pas par vantardise, mais pour vous montrer que je suis bien conscient de la nécessité de s’ouvrir au monde. Il ne s’agit pas en effet de se replier sur soi. Je
suis national, donc international, comme le rappelait d’ailleurs Blum. À cet égard d’ailleurs, je suis, depuis quelques jours, assailli par les médias anglo-saxons qui rigolent bien : qui sont
ces Français, se demandent-ils en effet, qui ont honte de leur langue ? Si vous en doutiez, souvenez-vous alors, madame la ministre, des accords Blum-Byrnes. Je le rappelle pour ceux qui ne s’en
souviendraient pas : ils ont été signés en 1946 alors que la France était en faillite et réclamait de l’argent aux Américains. Qu’ont imposé ces derniers en contrepartie ? Que leurs films soient
projetés dans les salles françaises parce qu’ils savaient pouvoir s’appuyer sur leurs moyens culturels pour élaborer une stratégie d’influence. Et aujourd’hui, c’est nous qui nous mettons au
service de cette influence !
Madame Buffet le disait à juste titre, il y a d’autres langues, mais je voudrais ici publiquement remercier la CGT qui a su faire perdurer la langue française dans tout le bloc soviétique.
(Rires et exclamations sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Lorsque je me suis rendu en Azerbaïdjan voilà quelques années, j’ai pu écouter des membres de l’académie des sciences
prononcer en français un discours scientifique mieux que je ne l’aurais fait moi-même.
En enfermant l’université et les grandes écoles dans une structure mentale qui n’est pas la nôtre, nous commettons une faute stratégique. C’est la raison pour laquelle je défendrai la suppression
de cet article.


Document envoyé par Jacques MYARD

Le Global MBA de KEDGE Business School monte sur le podium des meilleurs Executive MBA en France

En effet, selon le classement du Financial Times paru le 21 octobre 2013, le Global MBA de KEDGE Business School devient le 3e Executive MBA français derrière HEC, et ESCP et devant ESSEC et EM Lyon.

Avec 5 places de mieux que l’année dernière, le Global MBA se classe 43e parmi les 100 meilleurs Executive MBA au monde.
« Cette progression confirme la dynamique née de la fusion entre BEM et EUROMED Management, souligne Bernard BELLETANTE, Directeur Général de KEDGE BS. Cela correspond parfaitement à notre objectif de positionner KEDGE BS parmi les 15 meilleures écoles en Europe en misant sur l’internationalisation, l’innovation et la qualité. Les spécialisations enseignées dans notre Global MBA constituent une réelle valeur ajoutée pour l’ensemble des programmes du groupe ».
Le classement du Financial Times confirme la reconnaissance internationale du Global MBA qui bénéficie également de la triple accréditation AMBA, EQUIS et AACSB attestant de sa qualité académique.

Après Marseille et Shanghai, le Global MBA ouvre sur Bordeaux et Paris

Dispensé sur les campus de Marseille et de Shanghai, depuis plus de 10 ans, en partenariat avec l’une des meilleures universités chinoises (Jiaotong University / Antai College of Economics & Management) qui permet au Global MBA d’être le seul MBA français reconnu par le gouvernement chinois, le programme ouvrira sur les campus de Bordeaux et Paris à partir de mars 2014.

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Le docteur n’est-il qu’un chercheur ?

Conférence organisée par ABG, dans le cadre du Club Cursus&Insertion de l’AEF, qui se tiendra le vendredi 31 janvier prochain à
Paris.

« Le docteur n’est-il qu’un chercheur ? », de  9 h à 11 h (Université Paris Descartes – 12 rue de l’Ecole de Médecine, 75006 Paris)

Accès gratuit sur inscription préalable (nombre limité de places)
Conférence destinée à un public de professionnels des mondes académique (enseignement supérieur et recherche), institutionnel et socio-économique (PME, ETI, TPE, grands groupes, collectivités
territoriales…).

Mélanie Ribas, Ph.D.
Directrice adjointe
ABG-L’intelli’agence
+33 (0)1 42 74 47 13
ABG-Intelli’agence

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Prix de thèse ATLAS-AFMI / FNEGE 2014 pour la meilleure thèse en Management International

Cet appel à candidatures s’adresse aux directeurs de thèse et aux jeunes docteurs
Dans le cadre du programme de recherche mis en place en 1997 avec le concours des associations scientifiques, la FNEGE reconduit le volet relatif à la distinction des meilleurs travaux doctoraux. Comme l’an passé il est prévu l’attribution d’un prix pour chacune des associations, un prix pour la meilleure thèse transversale et un prix pour publication. Pour la première année, un prix de la meilleure thèse en Management International est mis en place. Le lauréat recevra un prix d’un montant de 1500 euros.

Qui peut candidater ?
Pour l’ensemble de ces Prix, les thèses éligibles devront avoir été soutenues entre janvier 2012 et décembre 2013, dans un établissement français. Les jeunes docteurs de nationalité étrangère peuvent participer à cette sélection. Seules les thèses en langue française sont admises.

Comment candidater ?
Le dépôt des candidatures s’opère exclusivement par voie électronique et ce jusqu’au 2 mars 2014 inclus. Les candidats doivent adresser :
– 1 exemplaire de la thèse
– Les deux pré-rapports à la soutenance
– Le rapport de soutenance

Les documents sont à adresser à :atlas_theses@bruno-amann.fr

Un comité scientifique indépendant procèdera à la sélection de la meilleure thèse. Le lauréat sera annoncé lors de la conférence annuelle d’Aix-Marseille, 19, 20 et 21 Mai 2014.
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Stéphane Boiteux, Directeur du Groupe Idrac, s’insurge contre la façon dont sont perçus les étudiants internationaux en France


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Selon Stéphane Boiteux,
 Directeur du Groupe
Idrac
 : « les business schools doivent montrer l’exemple après avoir été précurseurs dans le
rapprochement avec le monde de l’entreprise, dans l’enseignement en anglais, nous devons arrêter cette discrimination sémantique : nous nous prétendons écoles internationale, alors accueillons
des étudiants internationaux et pas ‘étrangers’
».

Etudiants étrangers ou internationaux ?
« Que faire pour attirer les étudiants étrangers ? » C’est une énième phrase de ce type prononcée
lors d’une réunion qui m’a fait réagir. Nous sommes aujourd’hui dans une économie mondialisée, dans un marché unique européen dont nous élirons les représentants l’an prochain, nous tenons certes
à nos identités mais nous enrichissons de l’altérité en poussant les étudiants à opter pour un parcours international et nous utilisons encore ce terme « d’étranger ».
L’étranger, c’est celui qu’on ne connaît pas, c’est celui qui n’est pas des nôtres… Ce n’est pas l’image que je souhaite
donner des étudiants qui ne sont pas français. Nous sommes dans un monde où les études sont de plus en plus internationalisées, quoiqu’on pense de son fonctionnement, L’Union Européenne est une
réussite comme en témoigne Erasmus, le processus de Bologne et la mise en place du système de crédits qui permet à un étudiant d’effectuer des études où il le souhaite sans forcément que cela lui
coûte plus cher que de rester dans son pays.
Ne parlons plus d’étudiants « étrangers », mais
d’étudiants « internationaux ». Ces derniers viennent souvent dans le cadre d’échanges, créent une culture de l’international, une ambiance internationale à mille lieues du communautarisme et du
repli identitaire, débordements dont souffre notre pays en crise. Nous exigeons souvent que nos propres étudiants partent dans d’autres pays, je ne suis pas certain que nous souhaitions qu’ils
soient traités en « étrangers » mais au contraire qu’ils s’imprègnent de cette culture internationale, s’enrichissent de leurs expériences tout en n’oubliant pas d’où ils
viennent.
Alors
oui, les business schools doivent montrer l’exemple après avoir été précurseurs dans le rapprochement avec le monde de l’entreprise, dans l’enseignement en anglais, nous devons arrêter cette
discrimination sémantique : nous nous prétendons écoles internationale, alors accueillons des étudiants internationaux et pas ‘étrangers’
.

Mme Christine POCHET, nouvelle Directrice de l’IAE de Paris

Le 29 mai 2009, par décret, Christine POCHET a été nommée directeur de l’IAE de Paris. Elle succède à Jérôme CABY, qui dirigeait l’IAE de Paris depuis 2004. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Cachan, elle est docteur en sciences économiques (Université Dauphine) et agrégée de sciences de gestion. Elle a commencé sa carrière au lycée franco-japonais de Tokyo, puis a été enseignant-chercheur à l’IAE de Toulouse ainsi qu’à l’IAE de Tours, établissement qu’elle a dirigé. Depuis 2007 à l’IAE de Paris, Christine POCHET enseignait le contrôle de gestion et elle était responsable du Master Comptabilité-Contrôle-Audit et de l’International MBA.

Membre de la Société Française de Management, membre élu du Conseil National des Universités, section sciences de gestion, Christine POCHET est membre du conseil d’administration et Présidente de la Commission Recherche de l’Association Francophone de Comptabilité.

Edouard Husson est nommé directeur général de ESCP Europe

La Chambre de commerce et d’industrie de Paris nomme Edouard Husson, Directeur général de ESCP Europe, à compter du 1er septembre 2012. Il succède à  Pascal Morand, qui occupait cette fonction depuis 2006. Ce dernier reprendra ses activités de professeur en économie. Il dirigera également l’Institut de l’innovation et de la compétitivité au sein de ESCP Europe et conduira prioritairement des recherches portant sur les  problématiques de réindustrialisation.

Edouard Husson, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, agrégé
d’histoire, est docteur de l’Université Paris-Sorbonne. Professeur d’histoire des relations internationales à l’Université de Picardie/Jules Verne, il a une vaste expérience internationale de
l’enseignement et de la recherche ; il a en particulier travaillé huit ans dans le système académique allemand, a été plusieurs fois chercheur invité aux Etats-Unis et est docteur honoris causa
de l’Académie brésilienne de Philosophie.

Entre juillet 2009 et août 2010, Edouard Husson a travaillé auprès du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, en charge des sciences humaines et sociales. Il était en même temps rapporteur des travaux du Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales (CDHSS)Edouard Husson occupait, depuis 2010, les fonctions de Vice-Chancelier des Universités de Paris. A ce poste, il a été plus particulièrement en charge du passage à une gouvernance autonome des établissements universitaires parisiens ainsi que du suivi des rénovations immobilières des campus et de la mise en place des initiatives d’excellence en Ile-de-France.Il aura pour mission de poursuivre le développement de ESCP Europe initié ces dernières années par Pascal Morand. Ainsi, cette grande école de management, dont le positionnement européen est unique et reconnu, confortera l’intégration de ses campus français, allemand, anglais, espagnol et italien en créant, tant en formation initiale que continue, de nouveaux programmes pluriculturels et en mettant en exergue ses valeurs humanistes européennes.

Jérôme Rive réélu directeur de l’IAE Lyon

Elu directeur de l’IAE Lyon en 2008, Jérôme Rive a été confirmé à l’unanimité pour un second mandat de cinq années, à l’occasion d’un Conseil d’Administration extraordinaire organisé le 20 juin 2013.

L’objectif affirmé pour l’école universitaire de management est d’assumer pleinement ses rôles et missions d’acteur public de l’enseignement supérieur et de poursuivre le positionnement de l’IAE Lyon comme un lieu de dialogue du management et de la gestion avec les humanités, pour une meilleure appréhension des mondes.

L’IAE Lyon, école de management et de gestion de l’Université Jean Moulin Lyon 3, est forte de 7 500 étudiants et auditeurs de formation continue, 150 enseignants et enseignants chercheurs, 75 personnels administratifs. Plus important IAE de France par le volume étudiant et le volume de sa communauté académique, l’IAE Lyon dispose du statut d’école interne de l’Université (Article 713.9) et actuellement d’un budget de ressources propres de près de 6 millions d’euros,  essentiellement générées par les actions de
formation continue et de formation par alternance et la collecte de taxe d’apprentissage. Le budget consolidé (BPI) de l’IAE Lyon dépasse 28 millions d’euros.
Acteur public majeur en Rhone-Alpes de la formation et la recherche en gestion, les impacts des activités de l’IAE Lyon sur son territoire sont nombreux et importants.
Ainsi, chaque année, les activités de l’IAE Lyon génèrent un volume d’affaires estimé à près de 250 millions d’euros et
l’équivalent de 900 emplois (baromètre BSIS FNEGE 2012).
L’IAE Lyon offre un très large portefeuille de formations, dans une logique de cursus intégré dès le post-bac, depuis des licences générales en gestion, des licences sélectives, des licences
professionnelles, des Masters spécialisés (professionnels et recherche), des Masters double compétences, jusqu’au
doctorat.
« Pour l’IAE Lyon, souligne Jérôme Rive, il est important d’associer l’excellence académique universitaire, les valeurs de l’université publique à une identité d’école interne, portée tant par un grand réseau de
partenaires entreprises et institutionnels, nationaux et internationaux, une vie associative très riche et un réseau d’anciens engagé et dynamique ».
L’ensemble des niveaux d’enseignement supérieur, du post-bac au doctorat, est ainsi présent à l’IAE Lyon dans une logique multi-produit à laquelle est jointe la multiplicité des canaux de formation : formation initiale classique liée à des stages, formation par alternance (contrats d’apprentissage et de professionnalisation), et enfin formation continue.
« Nous constituons au sein de l’université une Ecole à cursus intégré,
poursuit Jérôme Rive : assumons ce rôle en faisant de la licence générale en gestion, ouverte à tous, un parcours d’excellence et de
développement des projets professionnels et de vie de nos étudiants dans leurs diversités. Dans le domaine de la formation continue, valorisons nos expertises académiques dans des projets différenciants ».
L’IAE Lyon a choisi de s’inscrire et de développer ses métiers dans la logique d’un management responsable, en
dialogue permanent avec les humanités. Un positionnement judicieux et porteur  de sens que l’espace universitaire permet de réaliser parfaitement, qui correspond aux valeurspartagées et à un état d’esprit et qui est adapté à une période de rupture profonde, où les techniques de gestion et de management doivent être pensées de façon large, transversale et ouverte.
« Je suis très attaché au respect des diversités qui fondent notre communauté universitaire et construisent des richesses
fortes. Nous constituons, ensemble, une très belle communauté universitaire et nous avons la chance d’être inscrits dans un territoire porteur de dynamiques d’innovations et de projets. Je veux accompagner l’IAE Lyon dans l’affirmation de son rôle et de ses missions dans l’espace universitaire. »

jerome-rive-president-du-reseau-iae.jpgJérôme Rive est Maître de Conférences, titulaire d’un Doctorat
en Sciences de Gestion dans le domaine des Ressources Humaines.
Ses centres d’intérêt concernent le développement des compétences managériales à l’international et les approches transculturelles en management. Il a mené une grande partie de sa carrière à l’IAE Lyon.
Activement engagé dans la vie universitaire en tant que membre du Conseil d’Administration de l’IAE Lyon depuis 2002 et du Conseil d’Administration de l’Université Jean Moulin depuis 2007. Il a
également été Adjoint au Directeur en charge de l’International de l’IAE Lyon (2002-2008). Depuis 2002 il est correspondant de l’Université pour le Programme Jeunes Ambassadeurs destiné aux
étudiants internationaux de Rhône-Alpes. Il est également en charge de la zone Pacifique pour le service des Relations Internationales de l’Université Jean Moulin depuis
2008.
Il joue un rôle très actif dans le domaine du management interculturel et des relations internationales dans l’enseignement
supérieur du management. Il est à l’origine de la conception du Master Management et Affaires Européennes, qu’il a piloté de 2001 à 2008.
Il a développé et dirigé les masters et MBA en langue anglaise de l’IAE Lyon : General Management Program (création en 2002), European Business Realities Program (création en 2005) et International MBA (création en 2009).
Il a également conduit l’accréditation EPAS pour le Master Management International en 2008 (réaccrédité en 2011), Master qu’il a dirigé de 2006 à 2008. Il a lancé en 2006 le concept toujours en vigueur de l’IAE Lyon International Week accueillant une quarantaine d’intervenants venus du monde entier, qui enseignent des séminaires internationaux et co-animent des ateliers de recherche dans lecadre de l’International Research Workshop organisé par le Centre de Recherche Magellan.
Il a effectué de nombreux séjours professionnels à l’étranger, intervenant en tant que professeur invité. Il enseigne régulièrement dans des universités et écoles de gestion partenaires : Algérie, Australie, Canada, Chine, Etats-Unis, Hongrie, Italie, Maroc, Nouvelle Zélande, Pologne, République Tchèque, Royaume Uni, Serbie, Suède…