Archives de catégorie : La recherche et écoles

European Business Awards

Le programme des European Business Awards est une compétition qui célèbre les compétences et l’excellence des entreprises européennes dans
le domaine des affaires. En tant que l’une des économies les plus amples et dynamiques du monde, la France a ainsi l’opportunité de fièrement mettre en avant ses accomplissements.

Les European Business Awards 2008 se dérouleront à Paris ; les évaluations et la cérémonie auront lieu respectivement au Hilton Arc de
Triomphe en Janvier et à l’InterContinental Paris Le Grand en Mars. Les entreprises françaises n’ont en fait plus qu’un mois pour s’inscrire aux Awards puisque la date limite de toute candidature
est le Jeudi 18 Octobre 2007.
“L’entreprenariat Européen est innovateur et talentueux et il est important de mettre en lumière les exemples d’une telle excellence. Face au reste du monde, le
programme des European Business Awards est une promotion de nos aptitudes, et, pour l’Europe, un exemple pour chacun d’entre nous de ce qu’il est possible d’accomplir”, dit Adrian Tripp,
Président des European Business Awards.
En ce qui concerne les entreprises victorieuses, la reconnaissance et l’exposition médiatique sont remarquables puisque le programme des European
Business Awards a renouvelé son partenariat avec The Wall Street Journal Europe et mis en place une collaboration avec d’importants partenaires médias nationaux. “Chaque jour The Wall Street
Journal Europe vous informe sur les aléas du monde des affaires et des entreprises de la région. Notre association avec les European Business Awards nous permet d’honorer les performances de ces
entreprises et la vision et l’énergie de leurs leaders”, dit Jonathan Wilson, « Director of Marketing and Business Développement », The Wall Street Journal Europe.
Les noms des vainqueurs seront révélés les 11 Mars 2008,à Paris, lors de la prestigieuse cérémonie des Awards organisée à l’InterContinental
Paris Le Grand,et devant une audience composée de l’élite du commerce européen.

Pour obtenir de plus amples information ou vous inscrire, il vous est possible d’aller sur www.businessawardseurope.com, appeler le + 44 (0)
20 7234 3535 ou envoyer un email à
info@businessawardseurope.com.

ACIES au Salon Européen de la Recherche

Paris Expo, Porte de Versailles – Hall 7.1,
stand M50.

Du 7 au 9 juin 2007, ACIES, Conseil en Management et Valorisation de la Recherche, sera présente sur le Salon
Européen de la Recherche et de l’Innovation (Hall 7.1, stand M50). A cette occasion, ACIES présentera son expertise dans ses 2 domaines de compétences que sont : « Management de Réseaux et
Projets de Recherche » et « Financement de la Recherche et de l’Innovation ».

Enfin,
sera mis à disposition du public le nouveau numéro de la Lettre de la Valorisation de la Recherche, édité à 25000 exemplaires, avec un dossier spécial « La Santé à l’heure des nouveaux Outils de
Structuration et de Financement pour la Recherche ».

Le jeu de l’été proposé par Michelle Bergadaà

Nous reproduisons in extenso un message que nous recevons ce jour de Michelle Bergadaà.

Michelle Bergadaà propose un jeu

« Chers collègues, chers étudiants, chers amis,
Un tout grand merci à ceux qui contribuent à l’enrichissement de notre réflexion collective via notre site collaboratif (Responsable.unige.ch).
Pour les vacances, afin de mettre un peu d’humour dans notre problématique, je vous propose un concours. Le voici :
Deux articles A et B sont publiés la même année, 2006, dans deux journaux scientifiques réputés : Journal of Business Research (Elsevier) et Journal of Social Sciences (Science Publications).
– Ces articles, « Destination Image and Destination Personality: An Application of Branding Theories to Tourism Places» et « Scenarios Analysis of Tourism Destinations » sont publiés par cinq chercheurs différents.
– Or ces deux articles ont plus de 50 lignes similaires, à la virgule près.
Vous avez deux mois pour répondre aux questions suivantes :
1) Les auteurs de l’article A ont-ils plagié les auteurs de l’article B ? Les auteurs de l’article B ont-ils plagié les auteurs de l’article A ?
Ou bien tous ces auteurs ont-il plagié sans se concerter les auteurs d’un document C ?
2) Si vous choisissez de répondre par la troisième alternative, d’où l’article C est-il issu ?
3) Comment avez-vous retracé l’origine du problème ? Via la toile ? Par vous-même ? Avec un logiciel de détection de plagiat ?
4) Qui est « coupable » ? Les auteurs ? Les reviewers des journaux concernés ? Les rédacteurs en chef des journaux ? Notre système ?
Je communique ici très clairement ce cas, en préservant comme toujours formellement l’anonymat du contributeur au site responsable à qui nous devons ce cas.
Pourquoi ?
– d’abord parce que les articles que je cite sont publics et publiés dans des revues scientifiques de notre domaine.
– surtout, parce que je ne crois plus en ceux qui adoptent exclusivement la logique causale chère au législateur.
Il me semble vain de ne considérer que la sauvegarde de systèmes locaux, par des punitions à des cas particuliers dévoilés au hasard de
situations fortuites. Il est, ensuite, hypocrite de conserver les sanctions « personnelles et confidentielles ». Le seul résultat est de blesser celui qui les reçoit et leur effet sur le système
n’est qu’insignifiant.
Je prône, a contrario, la logique de la conséquence, le sens de la responsabilité à l’égard du futur sociétal en marche, l’intelligence de la situation sans concession et sans refuge stérile ; j’en appelle à une perspective globalisante, plus encore qu’internationale.
Ainsi, pour conclure, une question subsidiaire à notre concours de l’été : Quelle est la nature des conséquences éventuelles du
cas soumis à votre analyse ?
Je vous souhaite de belles vacances.
Bien amicalement
Michelle Bergadaà
Professeur
Directrice de l’OVSM – Faculté des SES

Université de Genève »

Autonomie des universités : la position de la CDEFI

La CDEFI considère que l’autonomie des établissements d’enseignement supérieur et de recherche est une nécessité d’autant plus importante dans le
cadre de la compétition internationale dans ce domaine. Mais une bonne autonomie ne peut pleinement porter ses fruits que si elle s’accompagne d’une gouvernance adaptée.
A l’instar de sa position rendue publique par la tribune parue dans le Figaro le 26 juin dernier,  elle considère que sur ces deux points
les écoles françaises d’ingénieurs sont particulièrement concernées. Du fait de la diversité de leur statut juridique et de leur tutelle mais aussi des règles de gouvernance qui leur sont
imposées par la Commission des Titres d’Ingénieurs, ces écoles disposent déjà d’un mode de fonctionnement managérial. En revanche, toutes n’ont pas le même degré d’autonomie et sont idéalement
placées, du fait même de leur mode de gouvernance, pour savoir combien ces deux notions vont de paire.
Cela conduit la CDEFI à formuler les observations suivantes sur la nouvelle version amendée du projet de loi portant organisation de la nouvelle
université.
 
En matière d’autonomie
Pour la CDEFI, l’autonomie doit être l’occasion de tirer l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la Recherche vers le haut. Elle demande que
l’ensemble des établissements publics de l’enseignement supérieur et de la Recherche (qu’ils soient à caractère publics, culturels et professionnels ou à caractère administratif) bénéficient des
trois piliers de l’autonomie prévue par le projet de loi (budget, gestion des ressources humaine et dévolution du patrimoine mobilier et immobilier).
 
La CDEFI considère que les trois piliers de la réforme à ce niveau sont essentiels :
– le budget global incluant la gestion de la masse salariale ce qui permettra à un établissement désormais d’être pleinement comptable de sa
stratégie en arbitrant ses choix financiers
– la Gestion des Ressources Humaines intimement liée à la question de la maîtrise salariale
– la dévolution du patrimoine mobilier et immobilier
 
Les avancées admises sur chacun de ces trois points vont dans le sens d’un accroissement de la réactivité des établissements d’enseignement
supérieur et de recherche et d’une plus grande adaptabilité aux enjeux locaux et à la stratégie qu’ils poursuivent pour leur développement.
 
Cependant, la CDEFI s’inquiète que, pour au moins deux de ces trois aspects (le budget global et la GRH), seules les universités soient
concernées. Le 3e point, bien que plus large ne prend pas non plus en compte la totalité des établissements publics de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette distinction
pernicieuse introduit 3 niveaux d’autonomie, selon nous, injustifiés au regard des missions identiques conférées à l’ensemble de ces établissements publics :
– Un premier niveau d’autonomie totale avec une maîtrise intégrale du budget et la pleine propriété d’un patrimoine mobilier et immobilier. Ce
qui permet, du fait de la maîtrise budgétaire, de pouvoir parfaitement gérer son patrimoine. C’est ce système qu’elle souhaite voir généralisé.
– Un second niveau où les établissements seront maîtres de leur patrimoine mais sans avoir l’autonomie financière conférée par la maîtrise
globale du budget. Elle considère que nous serions alors en présence d’établissements condamnés à gérer leur patrimoine mais sans avoir la moindre marge de manœuvre financière ce qui est un cas
de figure ubuesque
– Un troisième niveau d’établissements qui, pourtant publics, n’auraient ni l’autonomie budgétaire, ni la maîtrise de leur GRH et encore moins la
propriété de leur patrimoine.
 
En matière de gouvernance
La CDEFI déplore que le projet de loi, même amendé, n’aille pas plus loin en matière de gouvernance. Le rejet de toute réelle implication du
monde extérieur dans le fonctionnement interne de l’université puisqu’il n’aura pas à se prononcer sur l’élection du président, éloigne les universités de l’autonomie et les ancre durablement
dans un fonctionnement autogestionnaire caractérisé par le repli sur soi.
 
Favorable à ce que les pratiques ayant fait la preuve de leur efficacité profitent à l’ensemble, notre Conférence regrette que les dispositions
prévues en matière de gouvernance ne s’inspirent pas davantage du mode managérial sur lequel fonctionnent les écoles d’ingénieurs.
 
La CDEFI se félicite que le projet de loi prévoit que le Président de l’université soit choisi parmi « l’une des catégories de
personnels ayant vocation à enseigner dans un établissement d’enseignement supérieur »
ce qui est la pratique dans la désignation actuelle des directeurs d’écoles d’ingénieurs.
 
De même, la restriction de la taille du Conseil d’administration, même si celui-ci a été légèrement revu à la hausse, nous semble aller dans le
bon sens.
 
Enfin, l’ouverture à 7 ou 8 représentants du monde extérieur dans les Conseils d’administration constitue, selon nous, un aspect fondamental pour le développement des
universités. La CDEFI souhaitait que ces conseils soient composés pour moitié d’extérieurs. Sans accéder à cette demande, les personnalités extérieurs ont obtenus une place mais qui pour elle se
résume à un strapontin.
 
En effet, elle s’interroge sur le rôle effectif qu’aura cette catégorie de membres au sein des Conseils d’Administration alors même que le projet
de loi prévoit que les personnalités extérieures n’auront pas le droit de prendre part à l’élection du Président de l’université, événement pourtant majeur dans la gouvernance d’un établissement.
Seuls les personnels et les étudiants de l’université seront appelé à voter à ce niveau. Cela constitue une grave régression au regard de la situation de ces établissements instaurée depuis près
de 40 ans. 
 
Chaque année la Nation consent un effort financier dans l’enseignement supérieur et la recherche. Par respect des principes républicains de
transparence, il est normal que la Nation soit représentée dans ces conseils d’administration. En Outre, alors même que la loi prévoit que l’insertion professionnelle devient une mission à part
entière des universités elle ne comprend pas cette volonté d’exclure ceux qui représentent l’environnement socio-économique dans lequel une université se développe.
 

Les écoles d’ingénieurs, pour ce qui les concerne, ont toujours impliqué leurs partenaires extérieurs dans leur fonctionnement. Cela à permis
à ces deux mondes de communiquer entre eux et expliquent très largement, les résultats enregistrés en matière d’insertion professionnelle par les élèves. Comment peut-on imaginer rendre ces
établissements d’enseignement supérieur attractifs alors même que l’on refuse de les ouvrir sur l’extérieur ?

Advanced Management Program

L’ “Advanced Management Program in Fashion and Luxury” accueillera sa deuxième promotion le 21 septembre 2007, en Chine. Reconnu comme le
programme le plus abouti dans son domaine en Chine, il a été développé par trois écoles internationales prestigieuses : la Tsinghua School of Economics and Management, l’Institut Français de la
Mode et le Groupe HEC.

Pour cette prochaine session, les modules se tiendront à Pékin et à Shanghaï, en plus d’un séminaire optionnel offert à Paris. Marc Menesguen,
Directeur Général L’Oréal – Produits de luxe, souligne “… cette nouveauté démontre l’ambition de ce programme d’être leader du marché en Chine, tout en étendant sa portée au sein des
industries du luxe et de la mode
.” D’autres nouveautés seront également introduites comme une série de conférences avec des dirigeants des entreprises du secteur. En facilitant le contact
avec les décideurs et les créateurs, le programme AMP développe le dialogue et l’échange d’expérience.
L’objectif de l’”Advanced Management Program in Fashion and Luxury” est de préparer les cadres et dirigeants aux défis du marché du luxe et de la
mode en évolution permanente en Chine. Composé de six séminaires exécutifs, ce cursus aborde une vaste gamme de sujets comme la stratégie globale et le management de la marque, la globalisation
et l’innovation ou encore la stratégie de produit et de marque. Chaque séminaire se déroule sur 3 jours en fin de semaine, le programme ayant lieu de septembre 2007 à mars 2008.

Plus d’informations sur le site : http://www.hec.edu/amp

INSERTION DES DIPLOMES DE LA PROMOTION 2006 (Enquête 2007)

Comme chaque année depuis 1993, la Conférence des Grandes Ecoles présente les premiers résultats de son
enquête 2007 sur l’insertion des jeunes diplômés. Le taux net d’emploi s’est amélioré avec 85 % toutes écoles confondues (contre 80 % lors de l’enquête 2006). 82 % des diplômés ont trouvé
cet emploi moins de 2 mois après la sortie de l’école (76 % lors de l’enquête 2006). Les CDI sont plus fréquemment utilisés : 79 % (76 % en 2006) et la part des CNE s’est réduite (1,3 % du
total des emplois contre 2 % en 2006) ainsi que celle des CDD. On note également qu’il n’y a pas de bouleversements importants dans la structure des secteurs recruteurs, tant pour les diplômés
ingénieurs que ceux des écoles de management. Le salaire annuel moyen (brut) s’élève à 31 910 € ; en hausse de 3,3 % (30 900 € l’année précédente).

Motion sur le projet de loi sur “l’organisation de la nouvelle université”

Les 30 directeurs d’IAE adoptent une motion par rapport au projet de loi sur « l’organisation de la nouvelle université »

« Le réseau des IAE considère favorablement le projet de loi sur l’organisation des universités. Ce projet contient des propositions
qui permettront aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche d’accomplir leurs missions dans un contexte international très compétitif. Mais la réforme de la gouvernance doit s’accompagner de dispositifs d’incitation favorisant les initiatives, les compétences et les responsabilités.
Parallèlement, il importe que les universités s’orientent vers une organisation interne à partir de « centres de résultats ». Leurs
écoles ou instituts doivent pouvoir exprimer librement leur spécificité, au service de l’ensemble, en lien étroit avec les impulsions et la coordination stratégique des équipes dirigeantes. Les
logiques internes de contrôle ou de bureaucratie doivent s’adapter à la nouvelle gouvernance, en laissant aux composantes qui ont fait leurs preuves le pilotage de leur relation avec les environnements qu’elles sont les seules à maîtriser. Partout dans le monde, les universités qui fonctionnent le mieux travaillent en réseau, jamais selon des modèles centralisateurs d’organisation. Leurs sous-ensembles se comportent comme des pôles stratégiques en relation ouverte avec la politique générale.
Pour répondre à leur spécificité, les IAE doivent avoir une forte autonomie, au même titre que les Instituts d’Etudes Politiques, auquel le pionnier en prospective qu’était Gaston Berger les avait comparés. Dans le cadre du projet de loi, cela implique de garantir et de clarifier leurs marges de manœuvre en matière d’effectifs, de
choix pédagogiques et de recherche, d’administration et de gestion budgétaire.
Cette autonomie est nécessaire pour diverses raisons. Tout d’abord, les IAE sont confrontés à une concurrence internationale très forte. De plus en plus, ils doivent interagir avec des écoles de commerce ou des business schools universitaires aux marges de manoeuvre élevées. Pour se confronter à elles, pour coopérer avec elles sur un pied d’égalité, ils ont besoin d’être reconnus comme des personnalités morales ayant un pouvoir de convention ou de contractualisation. Leurs directeurs ont d’ailleurs l’habitude des responsabilités.
Depuis l’origine, ils sont élus et évalués dans leurs actions par des CA similaires à ceux que propose le projet de loi pour les universités.
Historiquement, cette autonomie a permis aux IAE de prendre beaucoup d’initiatives heureuses et d’être des pionniers de la professionnalisation universitaire : à travers la double compétence, l’adaptation aux métiers, les formations continue ou l’apprentissage. Grâce à cette autonomie, ils ont pu construire des parcours
élaborés de façon étroite avec les milieux professionnels. Aujourd’hui encore, cela leur vaut d’être considérés comme des modèles d’insertion pour les étudiants. En lien avec leurs universités,
les IAE ont aussi déployé de nombreuses relations et formations à l’international. Ils ont contribué massivement à la création et au développement des sciences de gestion. Sources majeures de
publications de recherche en management, ils y forment le plus grand nombre des jeunes chercheurs.
En matière de professionnalisation, les IAE peuvent aider et conseiller leurs universités. Porteurs de la recherche universitaire en sciences de gestion, ils doivent être les garants des labels « gestion » et « management », en rassemblant avec eux ceux qui s’intéressent aux liens entre le management et les autres sciences. Pour un développement coordonné de leur discipline, il convient qu’ils participent à la coordination des enseignements qui relèvent des sciences de gestion dans tous les masters des universités.
L’autonomie des IAE les a conduits à des rapports étroits et proactifs avec les milieux économiques les plus divers. Proches des entreprises de grande taille, les IAE ont aussi orienté leurs qualités de service public vers des besoins managériaux en émergence. Leur spécificité institutionnelle, leur notoriété, leur potentiel à contractualiser sont des atouts essentiels, par exemple, pour le développement des PME ou la création d’entreprise, l’intervention dans les pôles de compétitivité, le soutien des organisations publiques et territoriales, la gestion du social, de la culture, de la communication, de l’éducation, du sport ou de la santé.
Forts de leur expérience, formateurs chaque année de 40 000 étudiants, les IAE doivent apporter leur compétence, leur énergie et leurs initiatives au déploiement de l’université française. Ils le feront d’autant mieux qu’ils auront les ressources institutionnelles de leurs ambitions. »
Les membres du réseau des IAE :
Alain GED (AIX), Bernard CHRISTOPHE (AMIENS), Serge EVRAERT (BORDEAUX), Christian CADIOU (BREST), Fabrice LE VIGOUREUX (CAEN), Jean-Pierre VEDRINE (CLERMONT FERRAND), Jean-Marie PERETTI (CORTE), Arnaud THAUVRON (CRETEIL), Samuel MERCIER (DIJON), Edwige LAFORET (GRENOBLE), Michel BOYER (LA REUNION), Gilles GUYOT (LYON), Etienne BAUMGARTNER (METZ), Eric STEPHANY (MONTPELLIER), Mohamed BAYAD (NANCY), Fabrice CLERFEUILLE (NANTES), Jacques SPINDLER (NICE), Sandra RIMBERT (ORLEANS), Jérôme CABY (PARIS), Jean-Jacques RIGAL (PAU), Cyrille MANDOU (PERPIGNAN), Evelyne LANDE (POITIERS), David ALIS (RENNES), Gérald ORANGE (ROUEN), Alain SCHATT (STRASBOURG), Robert PATUREL (TOULON), Hervé PENAN (TOULOUSE), Franck BRILLET (TOURS), Anne Fabienne DUBROEUQ (VALENCIENNES). Pierre LOUART (LILLE), Président du réseau.

Organisation de la nouvelle université

La Confédération des Grandes Ecoles estime que le projet de texte portant organisation de la nouvelle université comporte des avancées résolument
positives propres à doter les établissements d’enseignement supérieur et de recherche français des moyens leur permettant d’assumer leurs missions fondamentales et de faire face à la compétition
internationale. Certaines dispositions de ce projet ont d’ailleurs été expérimentées depuis longtemps et avec succès par les Grandes Ecoles ; d’autres, tout aussi positives, mériteraient
certainement de ne pas être limitées aux seules universités, mais d’être étendues à l’ensemble des EPSCP.
 
La gouvernance des universités (titre III)
Les nouvelles dispositions relatives aux trois conseils favoriseront le fonctionnement des universités grâce à une gouvernance plus resserrée.
Soulignons notamment :
la limitation à 20 du nombre des membres du Conseil d’Administration, même si le poids
des personnalités extérieures à l’établissement (35%) est encore insuffisant.
le renouvellement possible du mandat du Président, ainsi que l’extension de certaines
de ses prérogatives (telles que le droit de véto dans les processus de recrutement, article 6).
En revanche le chapitre 4, qui traite des diverses composantes des universités, ne précise pas suffisamment les prérogatives et le degré
d’autonomie (pédagogique, administrative et financière) des écoles ou des instituts internes, alors que ceux-ci ne peuvent exprimer leurs spécificités que sur la base de ces marges de
manœuvre.
 
Les nouvelles responsabilités des universités (titre III)
L’affectation d’une dotation globale de l’État, distinguant les montants affectés à la masse salariale, des autres crédits de fonctionnement et
des crédits d’investissement, est une avancée décisive en cohérence totale avec la mise en place de la LOLF. Le Conseil d’Administration se voit accorder deux prérogatives
essentielles :
– la possibilité de définir les principes généraux de répartition des obligations de service des personnels d’enseignement et de recherche entre ces deux
activités et d’autres missions, ce qui donnera à l’établissement une plus grande souplesse, adaptée à l’évolution de ses missions,
– la possibilité de créer des dispositifs d’intéressement permettant d’améliorer la rémunération des personnels, ce qui est de nature à créer une
dynamique positive de reconnaissance de l’engagement des personnels dans des tâches d’intérêt collectif.
Les mesures de l’article 19 concernant l’engagement des étudiants dans des missions d’accueil des nouveaux venus, d’animation de la vie
universitaire, d’aide à l’insertion professionnelle, d’activités de tutorat ou de service en bibliothèque…, permettront de renforcer les synergies entre les étudiants, les personnels et les
instances dirigeantes de l’établissement. Elles contribueront à développer chez ces étudiants des compétences comportementales et managériales.
L’article 22 apporte une nette évolution dans le recrutement des enseignants chercheurs par rapport à la situation actuelle, bien qu’on puisse
regretter l’absence dans le comité de sélection de personnalités autres que les enseignants-chercheurs et les chercheurs. Ce point est d’autant plus étrange que le texte témoigne par ailleurs
d’une volonté d’ouverture des comités de sélection, puisque la moitié de leurs membres sont extérieurs à l’établissement.
L’article 26 prévoit que l’Etat peut transférer aux établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel qui en font la
demande la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers qui leur sont affectés ou qui sont mis à leur disposition ; cependant les conditions d’exercice de la responsabilité juridique
et financière de ce transfert méritent d’être explicitées.

La CGE salue positivement l’esprit de ce projet de loi qui engage l’université française dans la voie d’une plus grande efficacité et d’une
gouvernance plus performante au service de son développement. Elle souhaite que les Grandes Ecoles puissent bénéficier de certaines mesures nouvelles et positives du projet, tout en conservant les
spécificités et les points forts de leur modèle.

10 ans d’apprentissage dans les Grandes Ecoles de Management

Reims Management School ouvre le débat… le lundi 10 mars 2008, Campus 1 de Reims Management School, de 13h à 17h sous le Haut-Patronage de Monsieur Roger
Fauroux
, Président d’Honneur de Saint-Gobain, Ancien Ministre, ancien Directeur de l’ENA, ancien PDG de
Saint-Gobain,
Créateur des filières d’apprentissage dans les Grandes Écoles.

Avec la participation de Pierre-Yves
Tilly
, DRH France de Hewlett-Packard
Reims Management School fête 10 ans d’apprentissage dans son programme Grande Ecole Sup de Co Reims. Pour l’occasion,
l’Ecole organise le 10 mars 2008, lors du premier jour de sa Semaine Entreprises, un grand débat sur l’apprentissage dans les Grandes Ecoles de Management, en compagnie de tous les acteurs
concernés. Les résultats d’une étude sur les modes de conduite de carrière des apprentis issus de Sup de Co Reims seront dévoilés. Avec cette manifestation, Reims Management School souhaite
interroger les idées reçues sur l’apprentissage, en étudier les facteurs de succès, et réfléchir sur ses évolutions pour les années à venir.

www.rms-network.com

Lancement d’un grand Tournoi de gestion

Lancement d’un grand Tournoi de gestion pour les élèves des filières comptabilité et gestion de l’Académie de
Versailles

Du 5 au 20 février 2008 : des étudiants se transformeront en chefs d’entreprise virtuels
 
Le tournoi Académique de Gestion EXIGE – INFOFI, compétition de simulation de gestion destinée aux élèves des filiales comptabilité des lycées de
l’Académie de Versailles, se déroule du 5 au 20 février 2008 avec le soutien de l’Ordre des experts-comptables région Paris Ile-de-France et de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes
de Versailles.
Initié par les Lycées J.P Vernant de Sèvres et le Rotary Club de Sèvres-Ville d’Avray avec l’Académie de Versailles, il est basé sur le jeu d’entreprise EXIGE
créé par le professeur Jean-Luc Charron. Véritable application concrète de gestion des entreprises, ce jeu est une animation dynamique et ludique mettant les élèves en situation réelle face à des
contraintes d’entreprise : nécessité d’un travail d’équipe, mise en œuvre de savoir-faire pluridisciplinaires, travail en temps restreint, objectifs à atteindre etc.
Le caractère réel du jeu en fait un exercice de simulation formateur pour les futurs chefs d’entreprises, et futurs professionnels de la filière
gestion – comptabilité. En mettant les élèves dans une situation concrète, le jeu les replace au cœur de ce qui sera leur future fonction : être partie prenante du système décisionnaire et
de la vie de l’entreprise.
« L’Ordre des experts-comptables est fier de soutenir cette initiative de l’Académie de Versailles. Cette opération va dans le sens d’un
renforcement de l’enseignement des sciences de l’entrepreneuriat et de la gestion dans le cadre du cursus scolaire afin de susciter plus de vocations et mieux former les futurs créateurs
d’entreprises, » précise André-Paul Bahuon, Président de l’Ordre des experts comptables région Paris Ile-de-France et membre du jury.
 

www.oec-paris.fr

300 profs de classes prépas se réunissent à RMS pour parler d’avenir

Présente dans tous les lycées publics ou privés sous contrat,
l’APHEC est l’Association des Professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales. Elle compte plus de 1100 adhérents. L’APHEC participe à tous les débats sur l’avenir de la filière
économique et commerciale et du dispositif national des classes préparatoires. Près de 300 professeurs de l’APHEC sont attendus à RMS les 23 et 24 mai prochains, pour discuter des nouveaux défis
relatifs à la transmission des savoirs et de l’intégration du système des classes prépas au niveau européen.

PROGRAMME

Vendredi 23 mai (16h – 19h)

Ouverture du congrès par Adeline Hazan, nouveau Maire de Reims

Table-ronde « création et transmission des savoirs » avec Gilles
Lipovetsky

Face à l’émiettement du savoir et à la multiplication à l’infini de l’information, que faut-il enseigner quand tout devient disponible dans l’instantanéité ? Quels savoirs transmettre, pour quelles finalités ?  L’auteur de l’Ère du vide  partagera ses réflexions sur ces enjeux.

Samedi 24 mai (11h-13h)

Assemblée Générale de l’APHEC

A l’ordre du jour : l’intégration des classes prépas dans le système européen des crédits ECTS.

Rendez-vous sur le site corporate (http://www.neoma-bs.fr/)

L’ESC Tours-Poitiers réussit brillamment son entrée à ECRICOME

 
Avec son intégration cette année au concours Ecricome, l’ESC Tours-Poitiers franchit le cap des 5 200 candidats issus des classes préparatoires
qui vont tenter via ce concours de rentrer en première année. Les chiffres parlent d’eux même…
Comme en 2007, l’ESC Tours-Poitiers (ESCEM) est l’école qui connaît cette année une des meilleures progressions. Elle occupe la
10e place parmi les 32 ESC en termes de candidatures prépa, soit une progression de 45% en un an et de 152% en 5 ans
Une avancée de plus  pour le programme grande école ESC Tours-Poitiers qui a intégré pour la première fois en septembre le classement
européen des meilleurs diplômes Masters en Management du Financial Times parmi 40 prestigieuses business schools européennes, dont 13 grandes écoles de management françaises.
A propos de l’ESCEM – www.escem.fr et www.escem.org