Archives de catégorie : La recherche et écoles

L’IAE Toulouse décroche l’accréditation EPAS pour un Master

IAE Toulouse vient de
franchir une étape décisive en décrochant l’accréditation EPAS pour son Master Management International. Le label EPAS distingue les formations internationales de haut vol. Il est attribué par
l’EFMD (European Federation for Management Development) qui délivre également le label Equis. Cette prestigieuse distinction va permettre à l’IAE Toulouse de poursuivre sa stratégie de
développement international en nouant des partenariats avec des institutions attachées à l’excellence de l’enseignement et de la recherche en gestion. A ce jour, seules 21 formations de 11 pays
ont obtenu cette accréditation.

www.iae-toulouse.fr

L’Université Pierre et Marie Curie vient d’être désignée

L’Université Pierre et Marie Curie vient d’être désignée officiellement par Valérie
Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, parmi les premières à pouvoir accéder aux responsabilités élargies au 1er janvier 2009.

L’acquisition des nouvelles responsabilités pour les vingt premières universités retenues est à marquer d’une pierre
blanche dans la longue histoire des universités car elle est susceptible de mettre fin au long déclin des universités françaises et de permettre à notre pays de défendre son rang dans la nouvelle
économie mondiale de la connaissance et de l’innovation. Le choix de l’UPMC dans cette première vague est à mettre à l’actif de la grande majorité du personnel uni pour moderniser et faire
progresser le service public d’enseignement supérieur et de recherche.

Dans tous les services et à tous les niveaux, la communauté de l’UPMC et des EPST associés dans la
mixité s’est mobilisée pour faire face aux inspections et audits et apporter ainsi la preuve de sa responsabilité et de sa détermination à réussir. L’UPMC a répondu à tous les points soulevés par
courrier par la Ministre auprès de l’établissement, points qui, à ses yeux, conditionnaient cette accession aux nouvelles responsabilités. L’UPMC a présenté un plan d’action précis pour y faire
face.

Par ailleurs, l’UPMC rappelle que son Conseil d’administration s’est également prononcé pour la dévolution des biens
immobiliers (foncier et bâti) et réclame en conséquence que la totalité des nouvelles compétences prévues par la loi lui soient dévolues. Cela passe par la dotation de l’ensemble des biens
immobiliers qu’elle occupe, à l’exception des locaux occupés provisoirement pendant la durée du désamiantage du campus principal, et par le transfert de la maîtrise d’ouvrage de la rénovation de
Jussieu à l’UPMC.

L’université
Pierre et Marie Curie rappelle enfin que, première université française dans les classements internationaux, elle est fortement sous dotée par rapport aux universités européennes, nord-américaines
et asiatiques qui sont ses principales compétitrices et par rapport à la majorité des grandes écoles et aux grands établissements français, surtout si on  rapporte la dotation aux responsabilités effectives en recherche et au nombre d’étudiants. Elle sera attentive, dans les négociations qui vont s’ouvrir avec
l’Etat, à ce que le passage à l’autonomie financière ne soit pas l’occasion pour celui-ci d’amputer la masse salariale au nom d’un égalitarisme formel entre universités qui serait délétère pour
l’objectif fixé par le Président de la République de hisser quelques universités françaises dans les dix premières universités mondiales. Elle veillera également à ce que des dispositifs soient mis
en place pour que l’université n’ait pas à faire face sur ses ressources propres aux décisions unilatérales de l’Etat en matière de niveau de rémunération et de promotions des personnels d’Etat qui
n’auraient pas été discutées dans le contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’Etat.

SOS ARCHIVES !

SOS ARCHIVES !

 

Nous diffusons intégralement le message de L. Quennouëlle-Corre  que
nous avons reçu à la rédaction

 

Chers collègues,

 

C’est malheureusement souvent le lot des historiens d’être confrontés à des déménagements, à  des fermetures plus ou moins provisoires d’archives, à des autorisations de communication aléatoires voire sélectives. Mais il s’agit ici d’une affaire plus
grave :  la destruction aveugle et systématique par la Banque BNP Paribas des archives du Comptoir national d’escompte de Paris au XIXe siècle et la
programmation de la destruction de celles de Paribas.

L’alerte donnée  par Anastasia  Barra à propos des emprunts grecs d’avant
1914 n’a pas suffi à stopper le processus. Supprimés ou expurgés, les dossiers sur les emprunts internationaux, les grands équipements européens, les relations avec les états souverains ou avec
la communauté bancaire, bref, tout ce qui ne touche pas à l’entreprise elle-même…

Il faut nous mobiliser car cela crée un précédent grave et irréversible. Je vous propose de signer le
texte  qui suit qui sera diffusé sur le net, si possible dans la presse et envoyé à la direction de BNP Paribas (merci de renvoyer votre accord, avec
votre nom et votre affiliation à <mailto:laure.corre@noos.fr> laure.corre@noos.fr ).

 

D’avance, merci de votre mobilisation.

L. Quennouëlle-Corre

 

Halte à la destruction d’archives

 

Les historiens économistes s’élèvent contre la destruction en cours d’archives de BNP Paribas, en appellent à la
responsabilité sociale de la Banque et lui demandent de bien vouloir stopper immédiatement son opération de liquidation de documents d’un intérêt historique national et international.

Ces documents qui touchent à l’histoire économique et financière française et européenne appartiennent au
patrimoine de la collectivité. C’est en tant que tels qu’ils intéressent les historiens, plus soucieux de restituer des réalités collectives que d’étudier des cas individuels.

Conscients que la Banque souhaite préserver ses intérêts, les historiens économistes lui demandent de faire
confiance à l’esprit de responsabilité et de déontologie des historiens, qui s’engagent sur l’honneur à respecter la loi de 1970 sur la protection des personnes et celle de 1881 sur la
diffamation.

 

Signature
:

Prestations spécifiques : les IAE dans la légalité

“Les IAE sont en situation de concurrence face à des Ecoles de commerce mieux dotées, situation inédite dans l’université française. Cela ne les empêche pas de satisfaire leurs diplômés par une pédagogie très innovante et des parcours aux excellents débouchés professionnels.

Composantes d’établissements publics, les IAE ont pour seul but que optimiser, en toute transparence, les services qu’ils rendent à leurs
étudiants. Depuis leur origine, ils ont toujours joué un rôle d’ascenseur social, permettant à des jeunes de condition modeste d’accéder à des fonctions d’encadrement. Aujourd’hui, ce sont de
véritables Ecoles universitaires de management.

Certains IAE proposent aux étudiants, à des coûts raisonnables, des prestations clairement identifiées qui correspondent à des services rendus. Ce dispositif est légal et répond à des besoins budgétaires justifiés de  fonctionnement.

En affaiblissant les IAE, en condamnant  leur aspiration à la qualité, on les fera sortir du meilleur niveau concurrentiel. Les étudiants seront alors renvoyés vers le système bien plus onéreux des Ecoles privées.”

Propos de Pierre Louart

Président du réseau des IAE

Les 31 établissements du Réseau des IAE, répartis sur tout le territoire, sont les principaux formateurs universitaires dans le domaine du management et de la gestion. D’abord connus par leur formation double compétence en administration des entreprises, le MAE (CAAE à l’origine), est destiné aux professionnels ou aux ingénieurs souhaitant se former à la gestion. Les IAE délivrent ainsi plus de 300 Diplômes de Masters généralistes ou spécialisés dans un domaine particulier de la gestion des entreprises (marketing, finance, gestion des ressources humaines, comptabilité, affaires internationales, système d’information, achats, contrôle de gestion, ….). En outre, les IAE du Réseau proposent 16 MBA et 85 diplômes délocalisés. Le Réseau accueille  35 000 étudiants ou cadres (environ 25 000 étudiants en formation initiale et 10 000 en formation continue) et compte plus de  250 000 anciens.

Remise du Grand Prix 2008 de la réflexion impertinente

Remise du Grand Prix 2008 de la réflexion impertinente sur l’innovation du Cercle des entrepreneurs du futur

 

Le Grand Prix de la réflexion impertinente sur l’innovation a été remis, mercredi 3 décembre, par Frédéric
Saint-Geours, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie et Christian Forestier, administrateur général du Cnam, sous le haut patronage de Valérie Pécresse, ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Pour sa deuxième édition, le Grand Prix 2008 récompense des communications au caractère novateur et impertinent
sur des thèmes émergents et controversés en relation avec le développement durable, l’entrepreneuriat, le développement des territoires et les services.

 

Le jury, présidé par le Recteur Christian Forestier, administrateur général du Cnam, a décerné deux Grand Prix, d’un
montant de 5 000 € chacun, à :

  Cécile Robin, professeure des écoles : “OPA sur l’intérêt général”. 

  Denis Lacroix, ingénieur agronome, responsable des relations internationales d’Ifremer pour la Méditerranée, et Sylvain
Pioch, ingénieur en développement durable : « Un nouveau territoire de développement : la mer côtière ou le développement en 4 D ». 

 

Deux Prix spéciaux, d’un montant de 2 500 € chacun, ont été décernés à :

  Rémy Prud’homme, économiste, professeur émérite à l’université de Paris XII : « Réduire les rejets de CO2 : ce
qu’il ne faut pas faire et ce qu’il faut faire ». 

  Robert Spizzichino, ingénieur-urbaniste, directeur de projets : « Innover dans les politiques territoriales
d’innovation ». 

 

Cinq autres communications ont retenu l’attention du jury, et seront publiées avec les quatre primées dans un
ouvrage qui sera édité par la Documentation française, à l’occasion du lancement du Grand Prix 2009, le 25 mars 2009 :

– « Innovation Design » d’Alain Cadix, directeur de l’École nationale supérieure de création
industrielle (ENSCI),

– « Le territoire acteur pivot du 21e siècle » de Pierre Calame, directeur général de la Fondation Charles
Léopold Mayer,

– « La gestion durable des eaux de ruissellement, préalable à la réduction des crues » de Jean Duchesne,
professeur à l’Institut national d’horticulture (INH),

– « Imaginer un nouveau réseau pour la logistique urbaine »  de Laurent Gille, professeur à l’École
nationale supérieure des télécommunications (Télécom ParisTech),

– « La France peut elle se développer sans industrie ? Une réponse dans l’histoire boursière » de
David Le Bris, docteur en histoire économique.

 

Le Cercle des entrepreneurs du futur, animé par Michel Godet, professeur titulaire de la chaire de Prospective
stratégique du Cnam, et piloté par le Centre national de l’entrepreneuriat (CNE), institut du Cnam, compte plus d’une quarantaine de membres dont 15 membres bienfaiteurs : Adecco, le Bipe, Cap
Gemini, Colas, DGAC, la FNTP, France Telecom, Monceau Assurances, Quick, Schneider Electric, la SNCF, Sopra  Group, Soparind Bongrain, la Fédération Syntec et l’UIMM.

Il a pour
principaux objectifs de contribuer à la société de la connaissance, de soutenir l’entrepreneuriat et les initiatives locales de développement, et de mutualiser les bonnes pratiques entre ses
membres. Depuis 2003, il diffuse gratuitement des méthodes de prospective stratégique et organise les Mercredis de l’initiative. Il a créé en  2007, le Grand prix de la réflexion
impertinente. 

Soutenance d’Habilitation à Diriger des Recherches

Thierry LEVY-TADJINE de l’Université St-Esprit de Kaslik (USEK) a le plaisir de vous
inviter
à la soutenance de ses travaux de HDR presentees à l’Universite de Bretagne Occidentale (Brest) le mardi 2 décembre 2008 à 9h.00, Salle 238 de l’IAE de Brest (12 rue Kergoat, Brest)

Devant un jury composé de :

Karim MESSEGHEM, Professeur, Université Montpellier 1,

Gilles PACHE, Professeur, Université d’Aix-Marseille II,

Robert PATUREL, Professeur, Université de Bretagne Occidentale,

Olivier TORRES, Professeur, Ecole de Management de Lyon

Bertrand URIEN, Professeur, Université de Bretagne Occidentale.

 

Le thème des travaux présentés est : « Singularités et intersubjectivité en entrepreneuriat et en Sciences de Gestion ».

 

Contact :
thierry.levy@univ-st-etienne.fr

Identifier les centres de recherche de haut potentiel

La Direction générale des entreprises (DGE) vient de publier la base de données « Technologies-clés : identification des centres de recherche à fort potentiel », qui recense plus d’un millier de laboratoires et
d’établissements français possédant une expertise avérée dans les différents domaines scientifiques et technologiques en lien avec 83 technologies-clés. Cette base permet aux chercheurs et
industriels de trouver les compétences complémentaires à leur savoir-faire, afin de mener à bien un projet de R&D ou de transfert de technologie.

Cette base de données complète l’étude Technologies-clés 2010 publiée
en septembre 2006 (et disponible sur www.industrie.gouv.fr/techno_cles_2010), qui a permis d’identifier les 83 technologies les plus
prometteuses pour l’industrie française à un horizon de 5 à 10 ans.

La base de données « Technologies-clés : identification des
centres de recherche à fort potentiel »
constitue un complément d’information par rapport aux champs couverts par les pôles de compétitivité et présente un intérêt pour les entreprises
ne se situant pas dans le périmètre d’un pôle de compétitivité.

Conçu de
façon résolument pratique, cet outil permet d’effectuer des requêtes par domaine technologique complet, ou détaillé, ou par région. La base de données est disponible sur www.industrie.gouv.fr/techno_cles_2010

ESC Lille adopte la solution Google Apps Education

En adoptant l’offre collaborative en ligne Google Apps Education, ESC Lille fait figure de
pionnière et s’impose comme la première grande école française à anticiper les besoins et les usages des étudiants et des entreprises. Avec le nouveau portail MyESCLille, l’Ecole Lille intègre
davantage d’interactivité dans ses enseignements et offre à ses utilisateurs la possibilité d’apprendre autrement.
« Le projet d’ESC Lille consiste à former la génération Internet qui favorisera l’émergence d’une
entreprise connectée, communicante, conviviale, collaborative et créative » explique Jean-Pierre Raman, Directeur Général du Groupe ESC Lille.

« Dans un monde en mutation nécessitant toujours plus de savoirs, d’expertises, de créativité, d’innovations et de
volonté, le Groupe ESC Lille se doit d’anticiper les besoins et les usages des étudiants et des entreprises. La solution Google Apps est d’ailleurs en parfaite cohérence avec notre
signature : « Your future, our ambition » conclut Brigitt ALBRECHT-ROHN, Directeur Marketing Groupe.

La CJC regrette la disparition d’ASPASIE

Message de la Confédération des Jeunes Chercheurs

La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) a pris connaissance de la décision prise par ASPASIE, association de jeunes chercheurs aixois en sciences politiques, membre de longue date de la CJC, de se dissoudre. Cette dissolution a été décidée par les membres de l’association en juin 2008 suite à “[la constatation] que les conditions de son existence et de sa participation aux activités de recherche ne sont plus réunies du fait (…) du démantèlement des dispositifs de
recherche [de l’IEP d’Aix]”.*

La CJC ne peut que regretter qu’ASPASIE ait dû en arriver à cette extrémité pour dénoncer les conditions regrettables dans lesquelles nombre de jeunes chercheurs doivent travailler. Il est urgent que ceux-ci reçoivent la considération qui leur est due de la part de leurs collègues plus expérimentés et de l’ensemble du système de recherche et d’enseignement supérieur.

contact@cjc.jeunes-chercheurs.org

 * Un communiqué de presse est disponible sur le site de l’ANCMSP (Association Nationale des Candidats aux Métiers de la Science Politique)

L’ICD ouvre en cette rentrée un Master Achats Pays Emergents

 

Alors que ses effectifs pour cette nouvelle rentrée sont encore en hausse, l’ICD (Institut International de Commerce
et Distribution) étoffe son offre pédagogique avec la mise en place d’un nouveau Master professionnel spécialisé en Achats Pays Émergents. Il vise à former des managers responsables de la
politique des achats au sein des entreprises, capables d’aider ces dernières à aborder des marchés mondialisés et complexes. A l’heure de l’internationalisation des achats et de l’intégration des
nouvelles technologies, la formation dote les futurs managers des compétences spécifiques leur permettant de faire évoluer les stratégies d’achats (e-business, sourcing notamment), et de
s’adapter aux mutations des contextes industriels et commerciaux. Cela en respectant une dimension de responsabilité sociétale et sociale de l’entreprise, via le développement durable.

www.icd-ecoles.com

Bac+3 en un an : Responsable d’Activités Développement International

Afin de développer et valoriser le programme de l’Institut des Formations Commerciales (IFC Sillon Alpin), L’ESC Chambéry en partenariat avec le
lycée professionnel Saint Ambroise et l’ESC Grenoble accueille une nouvelle formation Bac +3 en un an à la rentrée 2008.

Les objectifs de cette formation sont de permettre à des personnes titulaires d’un Bac +2  d’un bon niveau en langues, d’approfondir leurs connaissances et d’acquérir une spécialisation sur la commercialisation et le marketing à l’international. Cette
formation professionnalisante de courte durée laisse la possibilité de continuer par la suite. Elle permet en outre  de présenter le concours
Passerelle d’entrée en 2ème année à toutes les ESC de la banque de concours.

 

Programme dispensé en formation initiale :

1242 heures (507 h enseignement + 735 heures en entreprise)

Formation de 1 an, de septembre à juillet.

Un tronc commun en France animé par des enseignants et des professionnels. (13 semaines consécutives de septembre à
décembre)

Un module spécifique selon l’axe international choisi au sein d’une université à l’étranger (4 semaines avec
validation de crédits ECTS)

Une mission export dans une entreprise étrangère pour évaluation de 21 semaines de stage passées dans un service
export d’une entreprise française ou entreprise à l’étranger.

 

Conditions d’admission :

Candidature à bac +2

Sélection sur dossier, tests écrits et entretien de motivation.

 

Coûts de la formation :

En financement individuel : 2950 euros. Possibilité de financer le départ à l’étranger avec les bourses
Erasmus.

 

Inscriptions :

Début
juillet 2008 Jérôme Gandiol – 04 79 25 38 10

Signature d’une convention entre l’académie de Créteil et HEC

L’académie de Créteil en partenariat avec HEC (établissement de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris)
et avec le soutien de la Fondation HEC, ouvrira à la
rentrée 2008 deux classes préparatoires économiques et commerciales : l’une, option technologique au lycée Henri Moissan à Meaux (Seine-et-Marne) et l’autre, option économique au lycée
Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).

Cette ouverture répond à une double ambition :

          donner les
moyens de la réussite à des élèves méritants issus de milieux modestes ;

          contribuer
avec ce dispositif à une plus grande égalité des chances dans l’accès aux filières d’excellence.

Afin de compenser les difficultés dont souffrent les élèves issus de milieux modestes, HEC propose en complément de l’enseignement
dispensé un dispositif novateur :

          une
préparation intensive avant l’intégration en 1re année de classe préparatoire ;

          des modules
disciplinaires de préparation méthodologique notamment en culture générale et en anglais ;

          des séances
de coaching ;

          des
conférences dans les deux établissements sur des sujets d’actualités animées par des intervenants d’HEC ou des professionnels partenaires.

La signature de la
convention aura lieu le mercredi 2 juillet 2008 à 18 heures, sur le campus d’HEC à Jouy-en-Josas, en présence de Jean-Michel BLANQUER, Recteur de l’académie de Créteil, de Bernard RAMANANTSOA,
Directeur Général du Groupe HEC, de Brigitte POURPOINT, Proviseur du lycée Olympe de Gouges et de Jean-Michel DOMENECH, proviseur du lycée Henri Moissan.

AERES et classements

Nous faisons suivre ce message reçu à la rédaction :

Chers collègues,


J’ai eu récemment connaissance de plusieurs textes signés par un certain nombre de collègues, historiens ou sociologues, sur les
questions d’évaluation.

Je comprends tout à fait qu’elles soient essentielles pour nous, chercheurs, et suscitent des débats intenses. Je souhaiterais
simplement aujourd’hui vous apporter quelques précisions particulièrement importantes, me semble-t-il.

 

        
L’évaluation des unités reposera sur quatre grands critères (« qualité scientifique et production » ;
« rayonnement et attractivité » ; « stratégie, gouvernance et vie du laboratoire » ; « appréciation du projet proposé »).

        
Il est bien évident que l’évaluation sera, par conséquent, avant tout qualitative.

        
Les publications n’interviennent que dans le premier critère à côté d’autres éléments comme la présence de contrats de recherches
incitatifs (Ministères, A.N.R., Europe).

        
Un classement ou une reconnaissance de certaines revues comme revues de rang A n’implique pas une approche bibliométrique.

        
Au contraire, les directeurs de l’A.E.R.E.S. ont récemment souligné les insuffisances de tout indicateur  quantitatif de
bibliométrie.

        
Je rappelle que nous avons fixé le seuil qui permet d’être déclaré “publiant” très bas (deux publications de rang A en quatre ans pour
les enseignants-chercheurs et 4 pour les chercheurs).

        
Je confirme que parmi les publications de rang A, en SHS, seront pris en considération les ouvrages de recherche, les chapitres dans
des ouvrages collectifs de recherche, les éditions de texte ainsi que les communications dans des colloques publiés de façon sérieuse. Il me semble donc qu’au-delà de ce seuil, vraiment bas, nous
avons toute liberté de publier dans des supports très différents, y compris de contribuer au lancement de nouvelles revues, par définition pour l’instant non référencées.

        
Des commissions d’actualisation des listes qui existent déjà, seront mises en place d’ici le mois de décembre.

        
Nous procédons à un essai de classement des revues en reprenant les contributions des travaux effectués par les sections du CNRS
lorsqu’elles existent, parce qu’il nous paraît inutile d’empiler les évaluations et de refaire ce que les comités de rédaction ont déjà souvent très bien effectué et parce qu’un classement a un
double effet pédagogique : sur les revues afin qu’elles améliorent éventuellement leurs pratiques; sur les chercheurs afin de les alerter sur l’importance de publier dans des revues de niveau
international.

 

Nous pourrons communiquer officiellement, et dans le détail, sur ces questions très prochainement mais je tenais d’ores et déjà à vous
rassurer en répondant à un certain nombre d’objections ou de remarques fort pertinentes et légitimes qui figurent dans le texte que j’ai lu.

Bien cordialement à vous, et à bientôt.


Patrice Bourdelais

Délégué scientifique coordinateur SHS

AERES

Nouveau Mastère en management des risques

Après le Mastère Spécialisé (MS) autour de l’Informatique et des Libertés, l’ISEP poursuit
sa réflexion autour de la maîtrise de l’information et de l’évolution du métier d’ingénieur. En janvier prochain, l’école d’ingénieurs ouvre un programme novateur : le  MS
en «  management des risques par l’intelligence économique », accrédité par la CGE.

L’objectif de ce Mastère est de permettre aux acteurs impliqués dans les différents aspects
du management du « risque sécuritaire global » – anticipation, identification, prévention et gestion -, de mettre en œuvre les concepts, moyens et outils offerts par l’intelligence
économique. Cette formation généraliste de 9 mois, à temps partiel, bénéficie du partenariat de l’association du Forum ATENA, de l’IFIE (Institut Français d’Intelligence Economique) et du Cercle
d’Intelligence Economique du MEDEF Ouest Parisien. Elle s’adresse à toute personne confrontée à la gestion des risques dans son travail.

 

Une approche novatrice

Selon Alain Juillet, Haut Responsable chargé de l’Intelligence Economique au Secrétariat Général de la Défense Nationale,
l’intelligence économique (IE) se définit comme : « la maîtrise et la protection de l’information stratégique pour tous les acteurs économiques ». L’IE s’attache à la bonne
utilisation de l’information par l’entreprise, à la fois en interne et en externe, comme par exemple la veille, le knowledge management, l’informatique décisionnelle, le lobbying, etc.

Par ailleurs, les professionnels de l’intelligence économique ont constaté que les catastrophes sont souvent causées par
un défaut de circulation, d’acquisition ou de traitement de l’information. Ils ont également noté que bien souvent, lorsqu’elles subissent des attaques ou craignent un risque, les organisations
s’adressent aux professionnels de l’IE.

Selon les analyses de l’ISEP et d’experts sur le sujet, l’IE se révèle être un outil au service du « Management des
Risques » (Risques de sûreté, de sécurité, environnementaux et managériaux). Les professionnels du secteur, (le Forum ATENA, l’IFIE – l’Institut Français d’Intelligence Economique – et le
Cercle d’Intelligence Economique du MEDEF Ouest Parisien) ont très vite apporté leur soutien à l’ISEP dans ses démarches de mettre son expertise au service des besoins du marché. En effet, le
« Management des Risques » est au sommet des préoccupations actuelles des organismes (entreprises, collectivités territoriales, institutions), en particulier en raison des
réglementations de plus en plus contraignantes et de la « judiciarisation » de l’économie.  

Le Mastère Spécialisé de l’ISEP « en management des risques par l’intelligence économique » est la seule
formation de ce niveau en France à faire la synthèse de ces deux notions pour former les managers généralistes des risques, d’aujourd’hui et de demain. De plus, elle s’inscrit naturellement dans
la continuité du MS en Management et Protection des Données à Caractère Personnelle, qui prépare déjà au risque juridique, d’image et de sécurité des systèmes d’information.

 

Une formation avant-gardiste

La formation, répartie sur 9 mois à temps partiel (soit 600 heures au total), sera animée par des experts et des
consultants en activité, tous sélectionnés par un Comité de pilotage (dont font parti entre autres Bernard Besson, chargé de mission auprès du Haut Responsable à l’IE et Jean-Claude Possin, tous
deux auteurs du livre « l’Intelligence des Risques » aux éditions de l’IFIE). La formation bénéficie donc d’un fort ancrage dans le monde professionnel.

Elle s’adresse en particulier aux responsables du système d’intelligence économique, aux responsables de gestion des
risques, aux auditeurs de système d’intelligence économique, mais également à toute personne confrontée aux risques dans leur travail au quotidien (Directeur de la communication qui doit établir
une communication de crise, etc.).

L’enseignement s’articule autour de 4 grandes thématiques, subdivisées en modules :

Les finalités de l’intelligence économique : intelligence économique, information et risques ; économie de l’information et de la connaissance ; les praticiens et les
acteurs de l’intelligence économique ; etc.

Le projet d’intelligence économique : le management du système d’intelligence économique ; le management de l’organisation par l’intelligence économique ;
l’audit d’intelligence économique ; etc.

L’intelligence des risques : l’intelligence économique au service de la prévention des risques ; la « veille sécuritaire » et le « risque
sécuritaire global » ; les risques de sûreté ; la protection du patrimoine et la propriété intellectuelle ; etc.

La prévention des risques et la protection : l’intelligence des risques au service de la détection, identification, prévention, hiérarchisation et de la mission protection de
l’entreprise ; la cellule de gestion de crise, de sortie de crise, etc.

Les cours théoriques s’accompagnent d’applications pratiques, les « projets transversaux », portant sur la
pratique du métier en situation réelle :

– Intelligence économique sur une zone géographique

– Analyse du système d’intelligence économique d’une entreprise réelle

– Analyse du risque d’une entreprise réelle

– Jeu de rôle de simulation de crise et management du risque.

Enfin, un stage d’un minimum de 4 mois et la rédaction d’une thèse professionnelle complètent la formation.

 

Informations complémentaires :

14 950 € pour les jeunes diplômés

14 950 € H.T. pour les autres situations

Accessible en formation initiale ou en formation continue, avec possibilité de continuer à exercer une activité
professionnelle en parallèle.

http://www.isep.fr