Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins, a pour objectif de mettre en valeur les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par-delà, d’éclairer le monde des entreprises ; il concerne les thèses et mémoires d’habilitation à diriger des recherches (HDR) traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises du XIXe au XXIe siècle.
Tous les champs et types de recherche en histoire des entreprises sont couverts, qu’il s’agisse de monographies, d’histoires de branches, de produits ou de services, de biographies d’entrepreneurs ou d’histoires de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le Prix s’attache à distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury est composé de personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le
montant du Prix est de 6 000 euros qui seront partagés de la manière
suivante : 3 000 euros pour le lauréat et 3 000 euros
d’aide à l’édition du manuscrit primé. Comme pour les années précédentes, le
travail primé par le jury sera proposé pour publication dans la série
« Entreprises » s’inscrivant dans la collection « Perspectives
historiques » des Presses Universitaires François Rabelais qui offrent un cadre
éditorial aux manuscrits lauréats du Prix. Si le lauréat est déjà engagé auprès
d’un autre éditeur lors de sa participation au Prix Crédit Agricole d’histoire
des entreprises, la subvention de 3 000 euros pour l’édition devient
caduque. Par ailleurs, le lauréat sera accompagné par un tuteur éditorial afin
d’assurer le passage du travail primé à un ouvrage publiable.
L’édition
2020 du Prix concerne les thèses et les mémoires inédits d’habilitation à
diriger des recherches, soutenus
entre le 16 juin 2019 et le 30 juin 2020.
Doté
d’une forte culture entrepreneuriale, le Groupe Crédit Agricole est un
partenaire de longue date des entreprises, par le biais des Caisses régionales,
de Crédit Agricole SA ou de ses filiales, notamment Crédit Agricole CIB et LCL.
Le Crédit Agricole souhaite donc promouvoir la recherche de haut niveau en
histoire des entreprises grâce au Prix Crédit Agricole d’histoire des
entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins et son
partenaire, la revue Entreprises et histoire.
Les
dossiers de candidatures sont à adresser à Pascal Pénot (pascal.penot@credit-agricole-sa.fr),
sous forme numérique de préférence, jusqu’au 15 juillet 2020.
Le
dossier de candidature devra comporter les éléments suivants :
La thèse de doctorat ou le mémoire d’habilitation à diriger des recherches rédigé en français. Les thèses en cotutelle internationale sont admises. Dans le cas où la langue n’en serait pas le français, il est nécessaire d’y joindre le résumé long en français qu’exige la cotutelle.
Le rapport de soutenance (qui peut être transmis dans un second temps s’il n’est pas encore parvenu au candidat).
Une présentation d’une page maximum dans laquelle le candidat expliquera l’intérêt de publier son travail.
Au
cas où ce travail serait également présenté à un autre prix, ou si un projet de
publication est déjà en cours, il est nécessaire de l’indiquer.
Pierre LARRAT est nommé Directeur Général de l’ISTEC à partir du 10 mars 2020. Il succède à Benoît HERBERT, qui dirigeait l’école depuis 2000.
Pierre Larrat
Docteur ès Sciences
de Gestion (Paris II), diplômé d’un Master II informatique (CNAM) et d’un
Master II Sciences de l’information (Université Aix-Marseille), Pierre Larrat a
débuté sa carrière en tant que consultant en organisation et systèmes de formation
pendant 10 ans puis il intègre le groupe ESCEM en 2002 comme professeur
associé. En 2003, il prend la tête d’Atelis et de l’institut de la Compétitivité
du Groupe ESCEM, qu’il dirige jusqu’en 2008. Il embrasse ensuite une carrière
de manager en tant que Directeur Général du Groupe HAP puis du CIMI (Centre
International de Maintenance Industrielle), avant de diriger le Campus de
l’IDRAC Bordeaux où il a développé l’offre de formations et les partenariats
entreprises. Depuis 2018, il était consultant stratégie auprès de grands
comptes et auditeur certification AFNOR sur la norme QUALIOPI.
« Pierre LARRAT apportera à notre école ses compétences en matière de pédagogie et de gestion d’équipe. Nous profiterons également de son expérience dans le domaine de la recherche, qui aidera l’ISTEC à s’ouvrir encore davantage aux exigences actuelles dans un environnement en constante évolution ».
Stéphane CHAPERON (ISTEC 1986), Président du Conseil d’Administration de l’ISTEC – l’ADEC
ISTEC en chiffres
Fondée en 1961, l’ISTEC, Ecole Supérieure de commerce et marketing est un établissement privé d’enseignement supérieur, reconnu par l’Etat. L’école, indépendante, gérée par ses diplômés est une association loi 1901 à but non lucratif. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles, l’ISTEC accueille plus de 1 500 étudiants dans ses différents programmes Bac+3 Bachelor inscrit au RNCP Niveau 6 (Nomenclature européenne), Bac+5 Grande Ecole, Diplôme Visé – Grade de Master, MBA, DBA, VAE et formation continue. L’ISTEC donne la possibilité à ses étudiants de suivre leur cursus en alternance ou en apprentissage dès leur 1re année d’études en Programme Bachelor et en Programme Grande Ecole.
L’ISTEC s’appuie sur ses valeurs distinctives ; le Respect, l’Engagement, la Curiosité, l’Audace et la Solidarité pour développer les talents spécifiques de ses étudiants et les préparer à devenir des managers responsables et engagés.
CESI, devenu CFA (Centre de Formation des Apprentis) en avril 2019, est l’un des premiers grands groupes d’enseignement supérieur et de formation professionnelle à recevoir la certification Qualiopi, nouvelle marque qualité nationale obligatoire dès janvier 2021.
Le CESI met en place CESI CFA Sup
Dans la logique de la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », CESI a très vite pris la réforme en marche et a organisé sa rentrée 2019 en suivant le nouveau cadre réglementaire.
Ainsi, dès
avril 2019, CESI a modifié son écosystème en créant CESI CFA Sup, son CFA
national pour mettre en œuvre sa propre offre en apprentissage, en complément
de l’offre existante proposée en partenariat avec les CFA régionaux et les
branches professionnelles. Dès septembre 2019, près de 1 300 apprentis entrés
dans ce CFA national sont venus rejoindre les 14 000 alternants en
formation au sein des 25 campus de CESI.
Il restait à
concrétiser cette transformation en passant avec succès la certification selon
le nouveau référentiel national unique. C’est chose faite puisque depuis le 26
février 2020, CESI bénéficie de la certification Qualiopi. Cette certification
couvre les deux principales activités de CESI que sont l’apprentissage et la
formation professionnelle, y compris la VAE (Validation des Acquis de
l’Expérience).
Des critères exigeants pour une certification de qualité
Afin de
bénéficier de fonds publics ou mutualisés, les organismes de formation et les nouveaux
CFA devront détenir la certification Qualiopi au 1er janvier 2021, après
une période d’audit assurée par des organismes accrédités par le COFRAC (Comité
français d’accréditation). L’objectif de cette certification est d’attester de
la qualité du processus mis en œuvre pour le développement des compétences
(actions de formation, bilans de compétences, acquis de l’expérience, actions de
formation par apprentissage) et d’encourager l’ensemble des organismes de
formation et CFA à s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.
Initié dès
novembre 2019, CESI s’est montré proactif dans ce processus de certification et
devient ainsi l’un des premiers grands organismes de l’enseignement supérieur et
de la formation professionnelle à recevoir la certification Qualiopi, pour une
durée de trois ans.
Dans une
volonté d’offrir une plus grande lisibilité de l’offre de formation aux
entreprises et usagers comme l’impose la Loi Avenir professionnel, la
certification Qualiopi, basée sur un référentiel national unique, évalue sur sept critères qualité comprenant chacun 32
indicateurs :
les conditions d’information du public,
l’identification précise des objectifs des prestations proposées,
l’adéquation des moyens pédagogiques aux prestations mises en œuvre,
l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel,
l’adaptation aux publics bénéficiaires,
la qualification et le développement des connaissances et compétences des personnels,
la prise en compte des appréciations et des réclamations formulées par les parties prenantes aux prestations délivrées.
L’audit
s’est conclu pour CESI par un très beau résultat : « Zéro non-conformité majeure
et mineure ».
« J’ai souhaité que CESI obtienne très tôt cette certification nationale, parce que notre système qualité répondait déjà à l’ensemble des exigences imposées par ce nouveau référentiel. Cette certification vient conforter le savoir-faire, le leadership et le professionnalisme de CESI dans la mise en œuvre de ses cursus en apprentissage et en formation professionnelle. Pour mémoire, il y a plus de 30 ans, CESI a été la première école d’ingénieurs à ouvrir ses diplômes à la voie de l’apprentissage » déclare Vincent Cohas, directeur général de CESI. « Par ailleurs, notre politique volontariste concernant nos locaux depuis plus de 15 ans pour accueillir dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité nos apprenants est là aussi récompensée. Nos 25 campus (au total 70 000 m2 ERP), répartis sur l’ensemble du territoire français, sont en effet tous accessibles aux personnes en situation de handicap. »
Fidèle à sa démarche d’open innovation, le groupe Crédit du Nord rejoint l’écosystème entrepreneurial de l’Innovation Factory, premier cluster de l’innovation numérique à Paris et rejoint La Web School Factory.
Partenariat entre La Web School Factory et le groupe Crédit du Nord
Avec ce partenariat, en cohérence avec la dynamique de transformation, notamment digitale, engagée par le groupe Crédit du Nord, la banque enrichit son approche d’innovation ouverte. Elle veut développer et accélérer la mise en œuvre de projets à dimension digitale. Ce partenariat illustre également sa volonté, en tant qu’acteur engagé dans la cité, de contribuer à la formation de profils aux compétences numériques.
Le groupe Crédit du Nord intègre la
réflexion des étudiants de La Web School Factory à celle des équipes de la
banque selon diverses approches et grâce à différents projets :
« Anti-Master Class » : les étudiants challengent un service ou projet en cours de développement pour apporter de la valeur ajoutée. L’entreprise confronte son idée aux étudiants et perçoit leur ressenti, leur vision et leurs recommandations ;
« Projet pédagogique » : durant 3 à 5 semaines, plusieurs équipes d’étudiants vont « benchmarker », concevoir et prototyper des idées sur un sujet soumis par l’entreprise. Les projets sont présentés lors d’une restitution finale.
« Copy Cat » : à partir de modèles économiques d’entreprises étrangères, les étudiants en équipes mixtes ont 3 mois pour décliner l’entreprise et son service sur le territoire français en tenant compte des différences juridiques et culturelles du pays concerné.
« Reverse mentoring » : des sessions d’échanges durant lesquelles les rôles sont inversées et les étudiants deviennent mentors sur différents thèmes : Web 2.0, design thinking, outils de travail collaboratif, chatbots, etc. pour mieux appréhender les usages du digital.
Le pôle d’excellence Innovation Factory réunit différentes parties prenantes de l’innovation numérique en France : think-tanks, investisseurs, laboratoires de recherches, grandes entreprises et start-ups. Ils partagent une volonté commune, celle de coconstruire des projets innovants, favoriser l’émergence d’innovations de rupture par la collaboration et croiser les approches entre équipes opérationnelles et étudiants.
La Web School Factory dans les faits
Créée en 2012, La Web School Factory
est une école post-bac en 5 ans, qui forme les futurs managers du numérique.
Elle s’appuie sur un enseignement pluridisciplinaire autour de trois domaines
(design, marketing et technologies numériques) et une pédagogie innovante
fondée sur l’intelligence collective, la collaboration et l’échange avec le
monde de l’entreprise. Depuis sa création, La Web School Factory a vu la
naissance de plus de 500 projets en collaboration avec ses étudiants et les 40
entreprises partenaires de l’Innovation Factory, fruits d’une pédagogie en mode
projet.
Pour Virginie LACROIX, responsable de
l’Innovation au sein du groupe Crédit du Nord : « Penser le futur de la banque
en confrontant des approches toujours plus innovantes, c’est tout le sens du
partenariat noué avec l’Innovation Factory et La Web School Factory. En
associant les étudiants à la construction de nos projets, nous ouvrons ainsi la
banque à de nouvelles méthodes et bénéficions de visions disruptives pour aller
plus vite dans notre transformation et répondre aux nouveaux besoins de nos
clients. »
Virginie LACROIX, responsable de l’Innovation au sein du groupe Crédit du Nord
Pour Anne LALOU, directrice de La Web
School Factory, présidente de l’Innovation Factory, et membre du Conseil
national du numérique : « Nous sommes en interactions permanentes avec
nos entreprises partenaires. Notre rôle est d’assurer le lien entre les
étudiants, les projets et la pédagogie de l’école avec les sujets des
entreprises afin d’avoir un programme sur l’année cohérent et bénéfique pour
tous. C’est une grande fierté de nouer des relations si proches avec nos
entreprises, d’être témoin de la naissance de nombreux projets et voir nos
étudiants devenir des acteurs de la transformation digitale des entreprises. »
À la rentrée 2020, PPA BUSINESS SCHOOL ouvrira 3 nouvelles écoles dans des univers forts et porteurs : PPA Media, PPA Digital et PPA Sport. Ces nouvelles offres de formations de Bac à Bac+5 seront proposées 100% en alternance. Les écoles bénéficieront de leur affiliation au Réseau GES et proposeront aux futurs diplômés des cursus hybrides et l’opportunité de valider de nombreux blocs de compétences. Par ces 3 créations, PPA entend répondre une nouvelle fois aux attentes des recruteurs en quête de diplômés agiles aux compétences transversales.
PPA BUSINESS SCHOOL, 1re école en alternance avec 2800
étudiants, a noué depuis sa création des liens forts avec les entreprises. Ces
relations privilégiées lui ont permis d’innover et d’adapter ses formations aux
besoins des recruteurs.
Face à l’évolution des métiers des médias et du digital, les entreprises sont aujourd’hui à la recherche de professionnels agiles. Les diplômés devront être capables de s’adapter aux transformations du secteur, et avoir acquis une palette de compétences plus larges, aussi bien très techniques que stratégiques et créatives. La nécessité de former ces nouveaux profils a encouragé la création de PPA Media et PPA Digital.
PPA BUSINESS SCHOOL propose depuis 10 ans des Bachelors, Mastères et MBAs dans le domaine du sport et a pu observer de près la professionnalisation de ce secteur. Au-delà d’une culture Sport, les fédérations, les clubs, les agences ou les mécènes recherchent aujourd’hui des experts du marketing et du management dotés d’un esprit analytique, d’une culture ROIste, mais aussi de compétences pointues en marketing et en communication, on et offline. Face à ce besoin, et à l’arrivée des Jeux Olympiques en 2024, qui inscriront la France au cœur d’événements sportifs mondiaux, l’école créé PPA Sport à la rentrée 2020.
Répondant à un objectif de conquête et d’accompagnement de nouveaux talents pour préparer son avenir, Manutan, leader européen du e-commerce spécialisé dans la distribution BtoB, conclut un mécénat avec ESCP Business School et la Fondation ESCP.
Manutan et ESCP Business School, une collaboration à succès
Manutan et
ESCP avaient déjà initié un premier rapprochement : de mai à décembre
2019, Manutan a été accompagnée notamment par ESCP pour valoriser
les « Leaders of tomorrow », un programme de 20 mois
conçu pour le développement des talents internes. Ce programme, dont certains
modules ont été co-construits avec et co-pilotés par ESCP, visait à challenger
collectivement et individuellement des collaborateurs en leur confiant un
projet de direction générale. L’école est ainsi intervenue à l’occasion du
kick-off dans ses locaux pour soutenir le contenu pédagogique et a organisé la « learning
expedition » à ESCP Berlin avec les 20 talents du
programme.
Désormais, c’est sous l’égide de la Fondation ESCP, que la collaboration s’inscrit. Parmi la centaine d’électifs proposés aux étudiants du programme « Grande Ecole » du MiM (Master in Management), figure le cours « Design Thinking ». Un cours de 30h dont la promotion 2020 lancée le 15 janvier l’est désormais avec le soutien de Manutan.
Pour le Professeur Rober Sheldon, co-coordinateur de ce cours avec Anna Glaser, «le Design Thinking est une méthode d’innovation qui s’inscrit dans l’action. Quoi de plus naturel d’associer une entreprise à ce cours pour offrir à nos étudiants de formidables terrains d’apprentissage. Je me réjouis de ce partenariat avec Manutan dont la culture entrepreneuriale sera riche d’enseignement.»
L’ensemble
de la promotion, composée de 82 étudiants de 16 nationalités différentes, est
divisé en 14 groupes. Les étudiants travailleront, en appliquant la méthode de
Design Thinking, sur différents business cases proposés par Manutan. Ces
business cases, incarnés par les membres de la Direction Générale de Manutan et
de ses filiales européennes, auront pour thématiques :
L’entreprenariat : créer de nouvelles opportunités de business pour Manutan ;
Le développement ou l’amélioration des produits ou services existants ;
L’optimisation des organisations internes.
Les étudiants rencontrent les équipes de Manutan
Le 15 janvier dernier, les 82 étudiants ont rencontré les équipes Manutan pour le lancement de la promotion ! Ils ont également visité le siège européen du Groupe à Gonesse, le 29 janvier dernier afin de découvrir les métiers et les expertises. Ce fut également l’occasion d’échanger avec les porteurs des business cases et de récolter un maximum d’informations pour nourrir leurs projets.
« Ce
partenariat avec ESCP représente une réelle opportunité d’expérimentation qui
va nous permettre de faire connaître Manutan, de challenger les projets de
l’entreprise par des jeunes, et d’identifier de potentiels talents pour
l’entreprise », commente Edouard Michel, Directeur RH & Université
du groupe Manutan.
Le 25 mars,
date de fin de la promotion, chaque groupe pitchera son projet avec, à la clé,
deux prix : « Best project » et « Design thinking
Excellence ».
Manutan,
étant en recherche constante de leaders et de talents, souhaite être en contact
avec des jeunes qui vont pouvoir apporter des manières innovantes de
fonctionner, challenger certains aspects du business, proposer de nouvelles
opportunités, etc.
« ESCP a 200 ans d’existence et possède déjà de nombreux partenaires de renom : des très grandes entreprises aux start-ups. Il est rare de croiser cette voix intermédiaire que représente Manutan, à savoir l’ETI qui a l’agilité d’une PME, donnant le pouvoir de mettre en œuvre des projets de grande envergure ! Nous avons construit une relation solide avec l’école, avec comme but prochain d’intégrer l’écosystème de ESCP, dont le BDE, afin de leur permettre de relayer nos offres d’emplois ! » ajoute Edouard Michel.
Ces jeunes
talents connaissent désormais Manutan et pourront s’ils le souhaitent dans un
avenir proche rejoindre l’ETI pour des postes en CDI, CDD, alternance ou encore
des stages en France et en Europe
Appel à contributions pour un dossier de COMMUNICATION, Revue du département d’information et de communication de l’Université Laval, volume 38/2 sur le thème : “YOUTUBE : ENTRE FORMATION, INFORMATION ET DÉSINFORMATION”. Numéro thématique coordonné par Philippe VIALLON (Université de Strasbourg), Elizabeth GARDÈRE (Université de Bordeaux) et Cécile DOLBEAU-BANDIN (Université de Caen-Normandie).
Parmi les médias sociaux, YouTube occupe une place prédominante dans
l’espace public comme dans la sphère privée numériques (Lange, 2007). Trois
raisons peuvent expliquer cette importance. Tout d’abord, la force de l’image a
souvent été décriée dans l’histoire, depuis Platon jusqu’à Debray (1994),
pourtant elle séduit les individus par sa force de re-présentation (Bougnoux,
1994), par sa capacité à raconter des histoires, par son lien supposé ou réel
avec la réalité (Denouël et Granjon, 2010). Le deuxième motif réside dans la
démocratisation de la production et de la diffusion de l’image, qu’elle soit
fixe ou animée. L’histoire (Didi-Huberman, 1990) relate une utilisation rare et
réservée aux élites des différentes formes d’image. Désormais, la très grande
majorité du public dispose de logiciels permettant de produire des images et
films de qualité, avec le soutien de didacticiels de formation en ligne et de
les diffuser à un public mondial. La troisième raison vient de la position de
leader incontesté de YouTube au sein des plateformes de vidéos, grâce entre autres
à son propriétaire Google, qui, avec son moteur de recherche, ramène
régulièrement les internautes vers la plateforme via des recueils de données
qui profilent l’internaute.
Si cela peut enfermer dans le « système Google » (Viallon et
Trestini, 2019), les chiffres donnés sur le site de YouTube attestent qu’en
2019, 500 heures de vidéo ont été déposées chaque minute sur le site. Ce sont
donc plus de 262 millions d’heures de vidéo qui alimentent la plateforme en
2019. Il ne faut pas oublier la production des années précédentes où les
chiffres étaient déjà très élevés et la tendance ne semble pas vouloir
s’inverser, voire tend à s’accentuer[1].
L’intérêt d’étudier YouTube est que l’émission d’informations outrepasse
tous les groupes sociaux : de la multinationale qui véhicule son image de
marque et son placement de produits, voire pour faire sa promotion commerciale,
en passant par le YouTubeur (terme générique) ou aussi vidéaste qui grâce à la
plateforme, acquière une notoriété relative, certaine, mais éphémère permettant
de propager des fake news ou infox
pour déstabiliser le camp adverse ou d’agir sur l’opinion publique.
Un tel outil au service des médias ne peut que produire des usages qui
nécessitent des recherches, des études quantitatives et qualitatives, analyse
de discours. On voit l’intérêt de lier les deux concepts d’information et de
communication d’un point de vue épistémologique. La question de recherche de ce
numéro sera articulée autour de cette masse d’informations polymorphes apportée
par YouTube.
Ce surplus d’informations ne tue-t-il pas l’information ?
Si la liberté d’expression peut bénéficier du média, les risques de désinformation ne sont-ils pas plus forts ?
Si l’image animée est agréable et facile pour tous, est-elle le bon outil pour développer la démocratie et lutter contre les nombreuses formes de discriminations ?
La formation et l’accès à l’information sont autant de fossés à combler
pour réduire les écarts. Par ailleurs, ce numéro se veut interdisciplinaire,
car seule une approche systémique peut rendre compte de la complexité, au sens
où l’entend Morin (Atias et Le Moigne, 1984) et des enjeux : la technique,
l’économie, le droit, le politique, le social, le pédagogique (Karsanti 2019)
et le médiatique sont complètement interdépendants.
Ce numéro s’articule autour de trois approches.
Analyse de la plateforme : son histoire, sa technique, son
économie, sa gestion pratique, ses acteurs, les aspects juridiques qu’elle
soulève, sa place dans l’environnement Google, son articulation avec l’ensemble
des médias sociaux, les questions qu’elle pose au système éducatif, sa
psychologie (Covington, Adams, Sargin, 2016), son bilan CO2.
Études des différents utilisateurs et la relation entre médiation et
usages (Jeanneret, 2009). D’une part, ce sont les émetteurs dont la variété va
d’individus isolés qui ont une pratique de loisir à des structures
professionnelles aux moyens conséquents et des enjeux forts (Bento da Silva,
2019) ; d’autre part, les usagers sont tout aussi différents et ont des
pratiques qui ont été encore peu étudiées. Les deux approches sont réunies dans
une perspective de culture participative (Burgess et Green, 2013), qui associe
création et répétition (les mêmes) (Shifman, 2012).
Étude de cas, notamment à l’international : ils apporteront des
éclairages sur le rôle de la plateforme quant aux élections, l’enseignement
(éducation aux médias et au numérique), au traitement des sujets
d’actualité : environnement, inclusion, violences, genre.
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ATIAS, C., Le Moigne C. (1984), Edgar Morin. Science et conscience de la complexité, Librairie de l’Université
BOUGNOUX, Daniel (1994), La crise de la représentation,
Paris : La documentation française.
BURGESS, J., GREEN, J. (2009), Youtube. Online video and participatory culture, Polity Press.
COVINGTON, P., ADAMS, J., SARGIN E, (2016). Deep Neural Networks for
YouTube Recommendations. In Proceedings of the 10th ACM Conference on
Recommender Systems (RecSys ’16). ACM, New York, NY, USA, 191-198.
DEBRAY, Regis (1994), Vie et mort de l’image, Gallimard.
DENOUËL J., GRANJON F. (2010). Exposition de soi et reconnaissance de
singularités subjectives sur les sites de réseaux sociaux. Sociologie
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JAÉRCIO Bento da Silva, L’empowerment
féminin noir sur YouTube en France, Terminal [En ligne],
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DIDI-HUBERMANN, G (1990), Devant l’image, Editions de minuit.
JEANNERET, Yves (2009), La relation entre médiation et usage dans les recherches en information-communication en France, RECIIS – Elect. J. Commun. Inf. Innov. Health. Rio de Janeiro, v.3, n.3, Sep., 2009, https://pdfs.semanticscholar.org/d982/b2dd75e548886cba6de6f686531b0132d2a3.pdf Page consultée le 15 novembre 2019.
KARSENTI, T. (Ed.).
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collection Le monde (Paris. 1944), N°21798, p.8 du cahier Eco.
PLATON, (1950), La
République, in Platon, Tome 1, Gallimard, La Pléiade 1950,
SHIFMAN, L., (2012). An anatomy of a YouTube meme. New Media
& Society, 14(2): 187–203.
TANGUY, Gilles. Youtube : le site qui
enterre la télé de papa. Capital, 01-06-2012, collection Capital
(Paris.1991), N°249, p.38-42.
VIALLON, Philippe, Trestini, M., (2019), Communication numérique, communication
paradoxale ? Paris :
L’Harmattan.
WARDLE, C. (2018), Lessons for Reporting in an Age of Disinformation, www.medium.com, Page consultée le 12 novembre 2019.
Soumission
d’une proposition d’article
Les propositions
d’article doivent compter entre 1 200 à 1 500 mots (bibliographie non
comprise). Elles présenteront le titre, la problématique, la méthodologie,
incluant la base empirique utilisée, et les principaux résultats.
La proposition doit
être anonyme. L’auteur indiquera ses nom, institution d’appartenance et
coordonnées directement dans le courriel.
Merci d’envoyer vos
propositions par courrier électronique aux trois coordinateurs :
La réception de
chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par courriel.
Calendrier
9 mars 2020 Appel aux contributions
8 juin2020 Date limite d’envoi des propositions d’articles. Les propositions seront évaluées par le comité scientifique en regard de leur pertinence pour le dossier thématique et de leur qualité scientifique.
29 juin 2020 Notification d’acceptation ou de refus
28 septembre 2020 Les auteurs acceptés envoient leurs articles complets directement à la revue Communication : revue.communication@com.ulaval.ca. La longueur de l’article final, si la proposition est retenue, sera de 40 000 à 60 000 signes, espaces non comprises (ceci inclut les notes mais exclut la bibliographie). Prière d’appliquer les consignes rédactionnelles de la revue http://journals.openedition.org/communication/6159
Chaque article sera évalué en double aveugle par un
comité de lecture indépendant. Le comité de coordination en consultation avec
l’équipe éditoriale de la revue Communication
décidera, à la lumière des évaluations, de l’acceptation en l’état, de la
demande de modifications ou du rejet.
14 décembre 2020 Retour aux auteurs sur l’article
22 mars 2021 Remise de la nouvelle version de l’article directement à la revue Communication : revue.communication@com.ulaval.ca. Le comité de coordination vérifiera si les modifications apportées répondent aux recommandations du comité de lecture indépendant.
12 avril 2021 Retour aux auteurs sur la nouvelle version
Été 2021 Révision linguistique et retour aux auteurs pour validation et autorisation à publier.
Automne 2021 Publication
Comité
scientifique
Mohamed BENDAHAN (Université Mohammed V,
Rabat), Evelyne BROUDOUX (Cnam de
Paris), Vincent BULLICH (Université de Grenoble-Alpes), Dominique CARDON (Sciences
Pô-paris), Emmanuelle CHEVRY-PEBAYLE (Université de Strasbourg), Benoît CORDELIER (Université du Québec à
Montréal), Da Silva JAÉRCIO BENTO (Université Paris 2 Panthéon-Assas), Patrice DE LA BROISE (Université de Lille), Jean-Claude DOMENGET (Université Bourgogne
Franche-Comté), Adela DRAGAN (Université du Bas-Danube, Roumanie), Thomas HELLER (Université de Lille) Rolf KAILUWEIT (Université de Düsseldorf), Alain KIYINDOU (Université
de Bordeaux), Anne LENOBLE-BART (Université
de Bordeaux), Marc LITS (Université de Louvain-la-Neuve), Vincent LIQUETTE (Université de Bordeaux), Aissa MERAH (Université de Béjaia, Algérie), Vincent MEYER (Université de Nice), Ibrahim MOUICHE (Université de Yaoundé 2), Laurent MORILLON (Université des Antilles), Nicolas PÉLISSIER (Université de
Nice-Sophia-Antipolis), Jérémy PICOT (Université de Strasbourg), Serge PROULX (Université
du Québec à Montréal), Catherine ROTH (Université de Haute-Alsace), Yeny SERRANO
(Université de Strasbourg), Carsten WILHELM (Université de Haute-Alsace).
Dans la nuit du 27 au 28 février, une soixantaine d’étudiants issus de 21 établissements différents seront réunis à l’École des Ponts ParisTech pour la 6e édition de « Une Nuit Pour Entreprendre » dès le 27 février 2020 à partir de 18h45 à Champs sur Marne . Créé par l’école des Ponts ParisTech, cet événement a pour objectif d’encourager les élèves à développer leur esprit entrepreneurial à travers un challenge : s’associer en petits groupes pour élaborer en une nuit seulement un projet innovant qui sera ensuite présenté à un jury au petit matin.
Ouvert aux élèves de l’École des Ponts
ParisTech, le concours s’adresse aussi à des étudiants issus d’autres
établissements d’enseignement supérieur (les écoles du réseau ParisTech, HEC
Paris, ENS…).
Cette année, les élèves seront mobilisés de
19h à 9h30 le lendemain matin, et seront entourés, tout au long du processus,
d’experts prêts à les encadrer et les conseiller. Au petit matin, ils
présenteront leur projet à un jury composé de membres de l’École des Ponts
ParisTech et d’entrepreneurs.
L’équipe dont le projet aura le plus séduit
le jury recevra la somme de 1000 € de la part de la Fondation des Ponts, et les
équipes en 2e et 3e places recevront des cadeaux remis par deux entreprises
soutiens de l’événement (RATP Group et Safran).
Programme de la soirée : 18h45 : accueil à l’École des Ponts ParisTech (accès) 19h15 : conférence d’ouverture – Antoine Jomier, co-fondateur et CEO d’Incepto 20h00 : atelier de lancement des projets 21h00 – 6h30 : travail collaboratif encadré par des coachs 7h00 – 9h30 : présentation des projets devant le jury et remise des prix
21 établissements sont concernés par ce concours
HEC Paris, École Polytechnique, École Normale Supérieure, Université Gustave Eiffel, MINES ParisTech, Université Paris-Est Créteil (UPEC), AgroParisTech, Institut Villebon Georges Charpak, Chimie ParisTech, École Pratique des Hautes Études, École nationale des Chartes, Penninghen, Arts et Métiers Paris, Télécom Paris, ENSAE Paris, CentraleSupélec, ENSTA ParisTech, Institut d’optique Graduate School, ESPCI Paris, Université Paris-Dauphine, École nationale supérieure des Arts Décoratifs.
Le programme des “Chantiers d’histoire administrative” est en ligne : <http://e-ruiz.com/seminaire-ehess-2020/>. Comme chaque année depuis 2017, il est composé de plusieurs séances qui auront lieu le vendredi de 14h à 17h, et se tiendra à l’EHESS (105 boulevard Raspail, Paris VIe).
S04 · 6 mars 2020 | Déréguler l’économie, administrer la concurrence | avec Lola Avril (Institut universitaire européen) et Sébastien Billows (INRA)
S05 · 20 mars 2020 | Regards sur quelques évolutions récentes de la fonction publique | avec Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’UFSE-CGT et Pierre Laberrondo, rédacteur en chef d’Acteurs publics
S06 · 3 avril 2020 | Moderniser l’État, administrer le numérique | avec Marie Alauzen (CSI-MinesParisTech) et Anne Bellon (Université Paris 1 – CESSP/SENSE – Orange Labs)
S07 · 15 mai 2020 | Table-ronde à Sciences Po (la salle sera précisée ultérieurement) : L’État (se) pense-t-il encore ? Administration, politique et sciences sociales | Introduction et discussion par Olivier Borraz (Sciences Po, CSO) et Émilien Ruiz (Sciences Po, CHSP). Interventions de Marc Olivier Baruch (EHESS), Christine Musselin (Sciences Po, CSO) et Christophe Prochasson (EHESS)
S08 · 29 mai 2020 | Le métier de préfet | Rencontre avec le préfet Michel Delpuech, interrogé par Pierre-André Peyvel et Marc Olivier Baruch
Catherine Lespine, Présidente Directeur Général du Groupe INSEEC U. a pris la décision de quitter sa fonction pour des raisons personnelles. Entrée dans le groupe à Bordeaux en 1986 comme jeune professeur, elle en avait repris les rênes en février 2003 au départ de son fondateur. Depuis cette date, elle s’est attachée à construire le groupe pour en faire un des leaders français de l’enseignement supérieur privé, elle devient aujourd’hui « Senior advisor » du groupe INSEEC U.
Françoise
Gri, présidente du Conseil de surveillance, assurera la présidence par intérim.
Elle aura à ses côtés José Milano, actuel Directeur Général Délégué, qui
devient Directeur Général du Groupe INSEEC U. ; Eric Keff, aujourd’hui
Directeur Administratif et Financier, prenant quant à lui, le poste de
Directeur Général Délégué.
Cette
nouvelle gouvernance, conforme à la stratégie de succession décidée avec
Catherine Lespine et le Conseil de Surveillance, reprend le flambeau pour
réussir une nouvelle étape du développement du groupe.
« Après une formidable aventure professionnelle et humaine de plus de 30 ans, je me réjouis sincèrement de céder les rênes à Françoise Gri et à José Milano – que je connais depuis longtemps -, et dont je sais l’attachement à la réussite de nos élèves, de notre communauté et de notre groupe. Je remercie le Conseil de surveillance d’avoir mis en place à mes côtés cette stratégie de succession. En tant que Senior advisor d’INSEEC U., je reste très mobilisée pour servir les ambitions et le rayonnement du groupe. »
Catherine Lespine
Françoise Gri, présidente par intérim du groupe INSEEC U.
Diplômée de l’École nationale
supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble, Françoise
Gri a dirigé plusieurs entreprises dans le monde des services.
Présidente-Directrice générale d’IBM France, puis Présidente de Manpower France
et Europe du Sud, Directrice Générale du groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs, elle est aujourd’hui administratrice indépendante de
Crédit agricole SA, Edenred et WNS. Au-delà de son
expérience managériale et internationale, elle dispose d’une
expertise dans les domaines de l’informatique et de la responsabilité sociale
de l’entreprise et s’implique depuis de nombreuses années sur les
problématiques de l’éducation et de l’employabilité. Françoise Gri a publié 2
ouvrages ; « Women Power, Femme et patron 2012 » ;
« Plaidoyer pour un emploi responsable 2010 ».
José Milano comme Directeur Général du Groupe INSEEC U.
Diplômé de l’École Normale Supérieure de Cachan en économie et gestion en 1993, José Milano est titulaire du DEA de sociologie des organisations de Sciences po Paris, d’un DEA de droit international et d’un Magistère de droit des activités économiques de l’université Paris 1.
José Milano débute sa carrière au sein du groupe AXA, où il a été notamment Chief Learning Officer du groupe, Directeur des relations sociales et du développement d’Axa France et COO et DRH d’AXA Group Solutions. Il devient ensuite Directeur des affaires sociales de la Fédération Française de l’Assurance, et rejoint Kedge Business School dont il deviendra Directeur Général.
Eric Keff comme Directeur Général Délégué
Diplômé
de l’Ecole Supérieure Commerce de Paris, Eric KEFF a démarré sa carrière dans
l’audit financier chez PriceWaterhouse et à l’audit interne opérationnel chez
Thomson Multimedia. Il a ensuite rejoint le groupe d’emballage Crown Holdings
où il a exercé des fonctions de Directeur Financier de business unit et de
division. Suite au rachat d’une partie des activités de Crown Holdings par un
fonds d’investissement, il devient CFO de la société nouvellement créée (Global
Closure Systems). Ensuite, il rejoint Carambar & Co (agroalimentaire) en
tant que CFO.
Appel à communication pour les sessions « sociologie de la gestion » du congrès AISLF de Tunis (6-10 juillet 2020). Le GT17 rassemble des sociologues de tous les continents qui travaillent dans des écoles de gestion ou sur les pratiques et les outils de gestion. Il vise à partager leurs expériences tout en se posant la question d’une pratique sociologique pour et sur les gestionnaires. Nous appelons ici gestionnaires, les personnes qui orientent l’activité des organisations sans les posséder, ni n’en être le numéro un. Ces personnes doivent mobiliser leurs subordonnés et leurs collaborateurs, ce qui implique qu’ils assument les décisions qu’ils prennent ou transmettent.
Le constat
est que les cadres sociaux de la production moderne ont profondément changé, et
que nos analyses du fonctionnement des entreprises ont été pensées pour des
formes sociales quasi révolues. Nous préférons les termes de systèmes
de production ou de chaines
de valeur, car ils prennent en compte l’ensemble des rapports
sociaux qui aboutissent à
la production d’un bien ou d’un service donné. Les gestionnaires sont bien ceux
qui ont à transformer ses rapports sociaux en action productive. La question de
la place de la morale ou de la religion dans le travail productif n’est pas
récente, elle est même à la source de la discipline sociologique par les débats
entre Max Weber, qui voyait sa propre religion comme la plus efficiente dans le
cadre capitaliste, et son élève puis collègue, Joseph Schumpeter, qui se posait
plutôt la question de morales adaptées aux fonctions patronales.
Ces
débats sont certainement à reprendre aujourd’hui où nous voyons des cadres
ayant à composer avec des morales ou éthiques d’entreprise,
imposées par le sommet, ou plus ou moins négociées avec la base, et des
positions religieuses et morales de subordonnés qui peuvent heurter la vision
managériale de la manière dont doivent se comporter les membres de leur
organisation, voire, et cela a donné lieu à des conflits sans fin, la manière
dont ils ou elles doivent être vêtues. L’adhésion de plus en plus d’acteurs au développement
durable et à la responsabilité
sociétale des entreprises, ou à la gestion
des risques, poussent les acteurs productifs à se positionner sur
cette question qui touche au cœur même de la morale et de la religion,
puisqu’il s’agit de se projeter dans l’au-delà de nos vies.
Même si
les discours moralisateurs semblent envahir le champ de la littérature
gestionnaire, force est de constater qu’en pratique on n’observe guère
d’adoucissement des modes gestionnaires. Nous voyons ressurgir des modes
hypertayloriens dans lesquels les technologies modernes s’efforcent à réduire
les subordonnés à une exécution robotisée que Taylor lui-même n’aurait pas osé
rêver. Des rythmes de travail trop élevés, des expositions à des risques
pourtant connus, des pratiques de harcèlement et d’épuisement systématique
semble d’autant plus faciles à mettre en place que les statuts protecteurs
reculent au profit de situations dans lesquelles une soi-disant liberté est
payée par un système de contraintes difficile à imposer à des salariés protégés
par les droits du travail, de plus en plus oubliés.
Une
organisation, entité non pensante, peut-elle se présenter comme morale ? On
voit des entités économiques ou étatiques, ou dites associatives, se présenter
comme une morale en action. On voit aussi des modes managériales se présenter
comme l’expression d’une morale, alors qu’elles ne sont qu’une forme d’organisation
et de domination. Parler de morale au sein d’organisations met en problème le
rapport de l’organisation avec l’individu, ses choix et convictions ultimes.
Le GT17
accepte les propositions présentant une réflexion théorique touchant, au moins
partiellement, à la problématique de cet appel, et surtout présentant de
manière descriptive des cas dans lesquels ou des gestionnaires sont confrontés
à des questions de sociologie. Il donne une grande place aux enquêtes faisant
avancer la recherche scientifique sur des question touchant la mobilisation de
personnes salariées, subordonnées, ou dépendantes en vue d’une production dont
il importe de déterminer vers quoi et par qui elle est dirigée.
Les
propositions soumises sont limitées à 200
signes pour le titre
et 1 500 signes pour le résumé (espaces compris). S’il y a
lieu, il est possible de mentionner des co-auteurs (leur présence n’est pas
requise pour la présentation). Chaque congressiste peut déposer deux
propositions au maximum. Les propositions doivent être déposées avant le
15 janvier 2020. Au-delà de cette date, cette partie du site sera fermée et il
ne sera plus possible de proposer des communications.
Évaluation :
Les propositions
sont évaluées par les responsables du GT. En cas d’acceptation par le groupe
indiqué en premier choix, l’acceptation est transmise par courriel à l’auteur
principal uniquement. En cas de refus, la proposition est présentée au groupe
mentionné en second choix, qui peut l’accepter selon les mêmes règles. En cas
de second refus, la procédure prévoit un arbitrage de l’AISLF avant réponse
définitive.
Délais pour les abstracts :
15
janvier 2020 pour la mise en ligne.
Sessions :
Afin
de faciliter la discussion entre auteurs, la division en sessions se fera au vu
des réponses.
Comité scientifique : Daniel MERCURE, président d’honneur de l’AISLF, professeur titulaire de sociologie à l’Université de Laval à Montréal ; Florence PINOT, enseignante-chercheur à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (France) ; Francisco PUCCI, enseignant-chercheur de l’Universidad de la Republica (Montevideo, Uruguay) ; Frédéric RICHARD, enseignant-chercher à l’Ecole Supérieure de Commerce de Saint-Etienne (France) ; Xavier RICHET, Professeur de sciences économiques, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 ; Jean RUFFIER, chercheur au CNRS (Lyon, France) ; Marcos SUPERVIELLE, professeur de l’Universidad de la Republica (Montevideo, Uruguay) ; Pierre TRIPIER, sociologue, Paris ; Jorge WALTER, enseignant-chercheur à l’Universidad de San–Andres (Buenos-Aires, Argentine) ; ZHAO Wei, chercheur à l’université SUN Yatsen (Canton, Chine).
Design!r, école d’enseignement supérieur privée dédiée à l’innovation responsable et au développement durable par le design, accueillera ses premiers étudiants début octobre 2020 à Deauville, dans le quartier du Coteau.
Design!r pour l’innovation sur Deauville
A l’initiative de Benoît Millet, designer expérimenté et enseignant, la Ville de Deauville s’implique dès aujourd’hui dans la création de cette école d’enseignement supérieur. Ouverte sur le monde et ses évolutions de toute nature, Design!r a vocation à être un lieu d’innovation, de réflexion et d’expérimentation mais aussi d’accueil et de partage. Pour la Ville de Deauville, l’intégration de l’école dans la ville, les échanges avec les acteurs du tissu économique, ou encore sa proximité avec les habitants sont les atouts du projet.
Outre son implication pour
permettre son épanouissement à Deauville, la Ville apportera un soutien
logistique comme elle l’a fait par le passé avec les start’up dusecteur du
tourisme. Innovation et tourisme sont les secteurs de l’enseignement supérieur
que privilégie la municipalité pour créer des synergies entre les générations du
monde économique.
Les locaux jusqu’alors occupés par les équipes de Biblio’Tech puis l’équipe en charge des collections de la Ville, se libèrent, après plusieurs années d’occupation, avec l’ouverture des Franciscaines. Les vastes espaces des lieux sont adaptés tant pour des expérimentations que pour l’accueil du public.
L’objectif de l’école Design!r
L’objectif de l’école est de former les créateurs et innovateurs qui feront le monde de demain, de leur apporter les compétences de designer en innovation durable. Il s’agit de la première offre de formation en design « industriel » en Normandie. Les écoles des Beaux-Arts, à Caen, Le Havre ou Rouen ont des formations plutôt orientées sur le graphisme ou l’objet, ou encore des sujets très techniques.
Design!r proposera aux
jeunes, intéressés par les métiers de la création, de donner du sens à leur
rôle dans la société. Il s’agit pour eux d’inventer un nouvel art de vivre dans
un monde en pleine mutation, par la conception de nouveaux services, produits
ou systèmes durables. Ils apprendront à questionner les enjeux environnementaux
et sociétaux et à trouver des réponses créatives, concrètes et innovantes.
Le design est la
discipline qui permet de concilier une vision d’un monde désirable, souhaitable
et compatible avec les exigences économiques, technologiques, sociales et environnementales,
explique Benoît Millet, créateur de l’école.
Benoit Millet est un
designer expérimenté. Responsable du Labo du Design, il est designer diplômé de
l’Ensci et a suivi une formation ena anthropologie à l’Ehess. Il a dirigé le
Design Lab Nouvelles pratiques alimentaires de l’École de design
Nantes-Atlantique de 2012 à 2018. Il donne de nombreuses conférences et
enseigne dans des écoles d’ingénieurs, de management, de sciences politiques ou
de design. Il développe une activité de conseil comme expert en Design Thinking
auprès d’entreprises et de start’up dans des secteurs très variés de
l’agro-alimentaire au numérique en passant par les services publics.
Le cursus de Design!r
Le cursus est découpé en trois étapes : une première année consacrée aux fondamentaux du design et de l’innovation responsable, considérée comme une prépa, des deuxième et troisième années d’approfondissement constituant un cycle Bachelor et enfin les quatrième et cinquième années du cycle master débouchant sur le diplôme. Suivant leur niveau d’entrée, les étudiants sont admis sur dossier et entretien : après le Bac en première année, la deuxième année est ouverte aux MANAA et Bac +1, la troisième année aux BTS et Bac +2, la quatrième année aux Bachelors, Masters et Bac +3 et la 5e année aux Masters.
L’école vise la professionnalisation de ses élèves
La pédagogie cherchera à développer autant les attitudes, les méthodologies, les connaissances que les techniques ou savoir-faire des élèves. Le design s’apprend par le « faire en expérimentant ». L’enseignement sera donc basé sur la pédagogie par le projet avec des partenaires industriels, des collectivités ou des start’up ainsi que des stages en entreprises, y compris à l’étranger. Les étudiants auront en face d’eux des professionnels reconnus, passionnés et expérimentés en design et en sciences humaines. La pédagogie intégrera également les projets personnels ou en équipe.
Pour ce lancement, une vingtaine d’étudiants seront sélectionnés, une promotion à taille humaine pour un accompagnement personnalisé de chaque étudiant, prenant en compte sa personnalité, ses motivations et sa progression dans ses spécialités, métiers ou de secteurs d’activité : alimentation, mobilités, espaces, santé, services, communication, marque, numérique…
L’AFHE organisera une ou deux sessions au colloque de l’association française Charles Gide qui se tiendra à Lausanne, les 10-11 et 12 septembre prochain. Le principe est simple, ceux qui souhaitent soumettre une communication ou organiser une session doivent envoyer leur proposition avec un résumé d’environ 300 mots pour une communication, de 1000 mots pour une session (en indiquant le nom, l’affiliation des participants et les titres des communications envisagées).
Nous attirons votre attention sur le thème choisi cette année “Coopération(s)” qui recouvrent nombre de sujets de recherche des membres de l’AFHE, mais il est parfaitement possible de soumettre une communication non-thématique. Il est aussi envisageable d’organiser une session sur le thème du colloque. Les propositions de communication de jeunes chercheurs – doctorants et post-doctorants – est fortement encouragée, comme indiqué dans l’appel à communication ci-dessous. L’AFHE pourra le cas échéant contribuer aux dépenses de déplacement et de séjour des jeunes chercheurs sélectionnés qui en feront la demande.
Dernière information, les propositions doivent être soumises avant le 15 mars, si vous avez un contretemps ou si vous rencontrez une autre difficulté pour soumettre une communication, n’hésitez pas à contacter Rebeca Gomez-Bettancourt (rebeca.gomezbetancourt@univ-lyon2), ou Loïc Charles (lcharles02@univ-paris8.fr)
Le thème « Coopération(s) »
Le XVIIIe colloque international de l’Association Charles Gide se tiendra à l’université de Lausanne les 10, 11 et 12 septembre 2020. Cette manifestation organisée par le centre Walras Pareto d’études interdisciplinaires de la pensée économique et politique (CWP) portera sur le thème « Coopération(s) ».
Coopérer, c’est-à-dire « faire quelque chose conjointement avec quelqu’un »
: l’idée a été explorée avant le XIXe siècle pour penser, entre autres, le fonctionnement
économique et politique des sociétés. Elle s’est cristallisée dans les années 1820
sur un ensemble de significations convergentes : dans le sillage de Robert Owen,
elle a d’abord désigné en particulier une forme d’organisation de l’économie fondée
sur des « coopératives » et adossée au projet d’une prise de décision partagée et
d’une meilleure redistribution des richesses produites. Au cours de ces deux cents
dernières années de nombreux auteurs – par exemple autour de l’avocat du « coopératisme
» Charles Gide (Devillers, 1998) et de l’École de Nîmes – l’ont placée au cœur de
leurs recherches. Elle a donné lieu à un nombre remarquable de mises en oeuvre –
de The Rochdale Society of Equitable Pioneers jusqu’à The Preston Model, pour s’en
tenir au cas britannique.
La signification de la coopération, liée par exemple aux questions de réciprocité
et d’échange, oscille entre des pôles distincts. Ce « Third sector » (Hilson et
al., 2017) cultive ses spécificités vis-à-vis du libéralisme, du capitalisme, du
socialisme – sans que les frontières soient clairement établies pour autant (sur
les proximités entre capitalisme et coopération, voir en particulier Marx, 1867,
I, 11). La coopération, voisine de l’associationnisme et du mutualisme sans se confondre
avec eux, féconde les théories des communs (Ostrom 1990) ou encore les réflexions
sur l’économie sociale et solidaire. Entre transactions individuelles et intervention publique, elle est
aussi une forme de coordination entre les agents non seulement économiques mais
aussi politiques et sociaux.
Le mot et la notion ont évolué et charpentent certaines théories économiques
actuelles. Ils peuvent être mobilisés en théorie des jeux pour rendre compte de
l’existence de certaines formes d’organisation sociale (depuis Von Neuman et Morgenstern,
1944), par exemple pour éclairer les conditions de stabilité des d’institutions
sociales fondées sur la logique des participants.
Il importe d’étudier au croisement des champs disciplinaires ses assises théoriques,
ses variations de signification, les débats qu’elle a suscités dans le champ de
la pensée économique et ailleurs, ses traductions concrètes dans le temps et dans
l’espace (Desroche 1976). Quelques questions peuvent aider à orienter la réflexion.
Comment ont été théorisées et instaurées des institutions destinées à mettre en œuvre coopération et coordination en société ?
Jusqu’à quel point l’histoire de la pensée éclaire-t-elle sur les raisons pour lesquelles individus et groupes coopèrent ?
La coopération est-elle plutôt le fruit d’une volonté politique de transformation de la société ou, plus prosaïquement, une bonne méthode pour conduire au mieux ses affaires (Hilson 2018) ?
Travaux cités : Devillers Patrice, « Le coopératisme de Charles Gide », RECMA,
269, 1998. – Desroche Henri, Le projet coopératif : son utopie et sa pratique :
ses appareils et ses réseaux, ses espérances et ses déconvenues, Paris, Éd. ouvrières,
1976. – Hilson Mary, The International Co-operative Alliance and the consumer co-operative
movement in northern Europe, c. 1860-1939, Manchester, MUP, 2018. – Hilson Mary,
Neunsinger Silke, Patmore Greg (dir.), A Global History of Consumer Co-operation
since 1850. Movements and Businesses, Leiden, Brill, 2017. – Marx Karl,
Das Kapital, Hamburg, Otto Meissner, 1867. – Neumann John von et Morgenstern Oskar,
Game Theory and Economic Behavior, Princeton, PUP, 1944. – Ostrom Elinor, Governing
the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge, CUP,
1990.
À noter
Comme les années passées, ce colloque Gide accueillera également des communications portant sur l’ensemble des thèmes relevant de l’histoire de la pensée et de la philosophie économique.
Les propositions des doctorant.e.s sont encouragées ; des ateliers pratiques de recherche et des sessions utiles à la poursuite de leur carrière seront organisés à leur intention.
Dates à retenir
Soumission des propositions: 1e janvier – 15 mars 2020
Décision du comité scientifique: 15 avril 2020
Inscription au colloque et envoi des textes: 15 avril – 15 août 2020
Comité d’organisation : (Centre Walras Pareto, UNIL), François Allisson, Roberto Baranzini, Thomas Bouchet, Raphaël Fèvre, Marius Kuster, Justine Loulergue, Harro Maas, David Sarech.
Comité scientifique : Les membres du Comité local d’organisation ainsi que Michele Bee (Lausanne – Belo Horizonte), Cléo Chassonnery-Zaïgouche (Cambridge), Till Düppe (Montréal), Ludovic Frobert (Lyon), Stéphane Gacon (Dijon), Mary Hilson (Aarhus), Alexandra Hyard (Lille), Sylvie Rivot (Strasbourg), Christophe Salvat (Aix-en-Provence), Sophie Swaton (Lausanne).
Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion