Archives de catégorie : La recherche et écoles

« WOMEN IN DATA SCIENCES » : un engagement 3M et l’ESSEC pour féminiser les métiers scientifiques

A l’occasion de la Journée Internationale des femmes et des filles de science, 3M et l’ESSEC annoncent le lancement du programme de bourses « Women in Data Sciences ». Ce programme a pour vocation d’inspirer et d’encourager des étudiantes qui désirent s’orienter vers une carrière scientifique. Chaque année, cette nouvelle initiative soutiendra une étudiante dans sa poursuite d’études afin d’intégrer des secteurs tels que la finance, la gestion ou l’analyse de données.

Le programme de bourses « Women in Data Sciences »

En France comme dans tous les pays industrialisés, les femmes sont, sans raisons objectives, minoritaires dans les métiers scientifiques bien que leurs compétences soient reconnues.

Le lancement du programme de bourses « Women in Data Sciences » est une nouvelle initiative qui accordera une aide financière, en déduction des frais de scolarité, à des étudiantes désireuses de s’orienter vers une carrière dans la gestion et l’utilisation de données.

En améliorant les conditions d’accès au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec, cette bourse permettra d’attirer les étudiantes les plus compétentes et motivées dans un secteur en manque de recrutements féminins et où pourtant les possibilités de carrières de haut niveau ne manquent pas.

3M s’engage ainsi à financer durant 4 ans une bourse annuelle de 10 000 €, attribuée à une candidate déclarée admise au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.

En ce mois de février durant lequel se déroulent les procédures d’admission au Master, l’ESSEC sélectionnera parmi les candidates admises de la prochaine cohorte, trois profils qui auront la possibilité de passer un entretien avec le jury de 3M. En fin de sélection, l’une d’entre elles se verra attribuer la bourse « Women in Data Sciences ».

« Les métiers d’analyse et de gestion des données sont très ouverts aux jeunes femmes engagées, talentueuses et créatives, qui réussissent après leur formation dans le Master Data Sciences et Business Analytics ESSEC-CentraleSupélec des carrières remarquables dans les entreprises. Le master a accueilli 45% de femmes cette année, de nationalités très variées. Le programme « Women in Data Sciences » du partenariat ESSEC-3M contribuera à encourager les femmes à s’engager dans cette voie et à faciliter leur accès à l’une des toutes meilleures formations du domaine », explique Laurent Alfandari, professeur et co-responsable académique du Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.

« Depuis de nombreuses années, 3M s’implique dans le monde entier pour augmenter le rayonnement de la Science dans la société et pour éduquer à la Science les jeunes et particulièrement les filles. Ce nouveau programme de bourses s’inscrit ainsi parfaitement dans la politique RSE de 3M, alliant collaboration avec l’environnement local et soutien à des projets innovants, le domaine de la Data ouvrant de multiples perspectives », commente Véronique Delpla-Dabon, Directeur Développement Durable et RSE, 3M France.

Parce que la valorisation des compétences et le renforcement de la présence des femmes dans les secteurs scientifiques est une priorité pour développer les innovations de demain, 3M s’engage de manière volontariste dans l’accompagnement des femmes scientifiques et ingénieurs. Le programme « Women in Data Sciences » répond parfaitement à cet enjeu pour favoriser l’émergence de talents et encourager les femmes à faire carrière dans ce domaine.

Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique à l’université de Harvard

“Cher/Chère Collègue, nous souhaiterions vous encourager à proposer des candidates pour une nouvelle Prize Fellowship in Economics, History, and Politics (Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique) à l’université de Harvard, à compter de l’année 2020-2021.” voici comment débute un message qui vient d’être diffusé.

Les candidates sélectionnées passeront jusqu’à un ou deux ans au Center for History and Economics (CHEP) in Paris. Ces bourses de recherches postdoctorales sont d’une durée de trois ans et vous trouverez une description détaillée sur notre site, à l’adresse suivante : http://histecon.fas.harvard.edu/ehppf/.

Les chercheur-e-s EHP-CHEP résideront pendant une ou bien deux des trois années de la bourse au CHEP à Sciences Po Paris. Nous souhaiterions particulièrement vous encourager à proposer des candidates dont les travaux s’affranchissent des frontières entre disciplines, et qui s’adressent à des questions d’envergure. Les candidates devraient être exceptionnellement brillantes et avoir déjà accompli des recherches innovantes. Leur niveau devrait être comparable à celui de jeunes titulaires dans les toute meilleures universités. Pour une liste des boursiers EHP depuis 2011, voire ci-dessous.

La date-limite pour proposer des candidatures pour les bourses commençant en 2020-2021 est le vendredi 21 février 2020.

Les nominations de candidates, ainsi que les noms de deux personnes qui peuvent écrire une lettre (en français ou en anglais) d’évaluation et de soutien à la candidature, doivent être fournies au moyen d’un formulaire auquel vous pouvez accéder sur notre site dédié à ces candidatures : http://www.ehppf.org/.

Pour proposer une candidature, veuillez cliquer sur l’onglet “Nominations” sur le menu à gauche et taper au clavier (copier-coller pourrait occasionner un message d’erreur) les identifiants suivants :

  • Nom d’utilisateur : noms2020ehppf
  • Mot de passe : 2020fellowships

Après avoir reçu une nomination, nous contacterons le candidat ou la candidate pour lui demander un CV et des échantillons de ses travaux, ainsi que les deux personnes chargées d’évaluer et de soutenir la candidature, pour leur demander les lettres de recommandation. Ces documents devront être fournis avant le 20 mars 2020, date à laquelle le comité de sélection commencera à examiner les candidatures. Si vous avez des questions sur la bourse de recherches postdoctorales ou sur la procédure de nomination, veuillez contacter Jennifer Nickerson, dont l’adresse est ehppf@fas.harvard.edu ou Mary-Rose Cheadle, dont l’adresse est kmrc2@cam.ac.uk.

Ce programme de bourses postdoctorales est destiné à des candidates d’excellence et nous souhaitons sélectionner de jeunes chercheurs ou chercheuses exceptionnelles. Les candidates devraient avoir complété leur formation à la recherche et avoir bientôt fini la rédaction de leur thèse de doctorat. Ils ou elles devraient être en mesure de fournir des échantillons de leurs travaux (par exemple des articles de recherche, des communications écrites ou des chapitres de leur thèse) et d’obtenir leur doctorat d’ici ou quelques mois après le début de la bourse. S’ils ou si elles ont terminé leur doctorat, ils ou elles ne devraient pas l’avoir obtenu depuis plus de deux ans à compter du début de la bourse. Nous vous remercions d’avance pour votre aide.

Très cordialement,

Sunil Amrith, Abhijit Banerjee, Paul-André Rosental, Emma Rothschild et Francesca Trivellato Joint Center for History and Economics/CHEPvv

Pour la défense des libertés académiques

A l’occasion de la journée internationale pour la défense des libertés académiques, le SNESUP-FSU organise un colloque à l’ENS site JOURDAN, le samedi 8 février 2020 de 14h à 17h, au 48 boulevard Jourdan, Paris XIVe.

Au programme des interventions et des témoignages à propos :
– des attaques contre les libertés académiques dans le monde, avec un focus sur la Turquie et un autre sur l’Europe et la France ;
– du développement du néolibéralisme au niveau international et de ses attaques contre les libertés académiques, sous la formes de l’autoritarisme étatique, de la mise en concurrence et de la focalisation sur l’innovation marchande ;
– des mobilisations pour la défense des libertés académiques et de la coopération syndicale internationale sur ce sujet.

Inscription obligatoire auprès de l’adresse : international@snesup.fr

Journée d’étude des doctorant.e.s de l’AFHMT : Écrire le travail

Cette année, la journée d’études des doctorant.e.s de l’Association française de l’histoire des mondes du travail (AFHMT) portera sur le thème “Écrire le travail”. Elle se déroulera au Campus Condorcet Paris-Aubervilliers, 8 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers le mercredi 1er avril 2020 de 9h à 17h.

Appel pour la journée d’étude des doctorant.e.s de l’AFHMT : Écrire le travail.

La journée d’études aura lieu le mercredi 1er avril 2020 au Campus Condorcet, à Aubervilliers (métro Front Populaire)

Chaque intervention sera discutée par des professeur.e.s invité.e.s pour l’occasion (les textes devront être transmis une semaine avant aux organisateurs et organisatrices qui se chargeront de les faire parvenir aux discutant.e.s).

Les propositions de communications (moins de 5000 signes) sont à envoyer avant le 15 février 2020 à Romain Castellesi (romain.castellesi@gmail.com), Amandine Tabutaud (amandine.tabutaud@orange.fr) et Adeline Blaszkiewicz (blaszkiewicz.adeline@gmail.com). 

Pour leur rendez-vous annuel, les doctorant.e.s de l’AFHMT proposent de questionner la question de l’écriture du travail. Cette journée d’étude s’inscrit dans une actualité politique, sociale et historiographique qui donne une acuité particulière à cette question[1]. Le succès d’ouvrages de travailleurs et/ou sur les travailleurs, à l’instar Joseph Ponthus, A la ligne[2], montre la diversification des écritures sur le travail à l’épreuve de ses formes les plus contemporaines, comme le développement de l’intérim. Ces œuvres montrent que la mise en récit des expériences au et/ou de travail, contribue à rendre visible des acteur.rice.s dont la voix est habituellement peu ou pas audible, en raison de leur position subalterne dans la société (appartenance de classe, de genre, de race). Aussi, ces récits constituent des sources singulières pour les chercheurs lorsqu’il s’agit de saisir la parole et les pratiques ouvrières notamment.

Cette journée d’étude accueillera prioritairement mais non exclusivement, et sur toutes les périodes de l’histoire, les communications portant sur les écrits produits par les travailleurs et travailleuses eux-mêmes. Ces écritures peuvent être de nature diverse (carnets, journaux, autobiographies, romans, écrits collectifs…) et revêtir des objectifs eux-mêmes variés, qu’il s’agisse d’écrits à vocation de témoignage, ou d’entreprises de nature philosophique, anthropologique, voire politique, et que leurs auteur.e.s aient cherché à publier ou non. Les communications pourront interroger plusieurs axes de réflexions. 

Les communications pourront s’attacher à étudier la nature de l’écriture du travail qu’elle soit littéraire, sociale ou politique, ou que ces objectifs soient mêlés. 

La question de l’expérience de l’écriture pour celui ou celle qui prend la plume pourra aussi faire l’objet d’une attention particulière. L’écriture ouvrière, d’abord individuelle, peut s’incarner dans l’expérience collective, et être le support de mobilisation de nouvelles identités professionnelles et collectives.

On pourra également s’interroger sur l’expérience de l’écriture elle-même, notamment les contextes de prise de plume ainsi que les pratiques et les modalités de l’écriture du et sur le travail. Pourquoi un.e auteur.e – ou un.e travailleur.euse – se met-il/elle à écrire ? Comment écrit-il ? Dans quelle forme ? A quel rythme ?, etc. L’expérience personnelle, sociale et politique de l’écriture recouvre en effet des actions d’écriture et des temporalités multiples qu’il est pertinent de repérer dans les textes et les paratextes. 

Une attention particulière peut être portée aux discours produits par les textes des travailleurs.euses. À travers les souvenirs, les réflexions, les visions et les appréciations sur le travail, les auteurs apportent des connaissances sur les univers sociaux, professionnels et politiques auxquels ils appartiennent comme ils contribuent à en véhiculer de nouvelles représentations.Les discours construits par les auteurs sont également des manières différenciées de se représenter et de penser une condition de travailleur. La manière dont ces écritures opèrent une transformation du rapport au travail pourra également être étudiée. Elles peuvent entraîner tantôt une distanciation par rapport au travail, être un vecteur d’émancipation ou de mobilisation politique. 

Enfin, les écritures de la fin du travail ou de son absence, produites dans un contexte de chômage ou de désindustrialisation par exemple pourront également être étudiées, comme révélatrices de la centralité du travail dans les interactions sociales des individus. 

Les écrits à propos du travail tels que les enquêtes, les rapports, le regard des chercheurs ou des écrivains auront également leur place dans cette journée d’études, dans la lignée du récent ouvrage collectif dirigé par Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret et Xavier Vigna consacré aux enquêtes sur les mondes ouvriers dans l’Europe contemporaine[3]

Dans l’esprit ayant présidé aux précédentes journées d’études, nous souhaitons donner à voir un ensemble de travaux, dont les spectres chronologiques, thématiques, spatiaux et disciplinaires sont délibérément ouverts. Ils reflèteront ainsi la diversité des écritures du travail, et ouvriront un débat scientifique et méthodologique.


[1] La parution de l’ouvrage collectif dirigé par le sociologue Marc Loriol « Écrire à propos du travail[1] », en plein mouvement des gilets jaunes en 2019 a donné une nouvelle occasion aux chercheurs et chercheuses en sciences humaines de déconstruire les discours produits sur les classes populaires par des acteurs qui lui sont extérieurs, qu’ils soient politiques ou médiatiques. En ce sens, Xavier Vigna a mis en avant deux pôles structurants entre lesquels oscillent les écritures de la classe ouvrière et les écritures sur la classe ouvrière, à savoir l’espoir et l’effroi, selon le titre de son ouvrage éponyme dans son ouvrage L’espoir et l’effroi. Luttes d’écritures et luttes de classes en France au XXe siècle, Paris, La Découverte, coll. « Sciences humaines », 2016.

[2] Joseph Ponthus, A la ligne, La table ronde, 2019.

[3] Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret et Xavier Vigna, Les enquêtes ouvrières dans l’Europe contemporaine, Paris, La Découverte, 2019.

Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) n°1 Premier Semestre 2020

Support scientifique de la naissante Association Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (ACAHES), la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) lance à l’intention des chercheurs spécialisés ou intéressés, cet appel à contribution en vue de son premier numéro à paraître au premier semestre 2020.

La RECAHES poursuit plusieurs objectifs

La RECAHES cherche notamment à répondre aux objectifs suivants :

  1. Promouvoir les études et la recherche en histoire économique et sociale axées sur l’Afrique noire ;
  2. Offrir un cadre d’épanouissement intellectuel et de partage des savoirs aux chercheurs de divers horizons ;
  3. Donner aux décideurs des éléments d’analyse en vue de la décision politique ;
  4. Encourager les jeunes chercheurs en Histoire économique et sociale à la production scientifique

La RECAHES a pour principale aire géographique l’Afrique noire, sans distinction de période ou d’espace. Le champ de recherche devra inclure des faits économiques et sociaux à caractère local, régional, national ou international. L’interdisciplinarité est vivement encouragée.

Soumission et présentation des articles à la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale

Les articles soumis par la RECAHES ne doivent pas faire l’objet d’une publication simultanée ailleurs dans une autre revue scientifique ou un ouvrage. Les opinions exprimées par les auteurs n’engagent en rien la revue.

La RECAHES accepte les articles publiés en français et en anglais.

Tout article soumis à la RECAHES doit se conformer aux normes suivantes :

  • Le texte doit être original et sa longueur n’excédera pas 15 pages (y compris les résumés, les tableaux, les graphiques et les références bibliographiques)
  • A la première devront figurer le titre de l’article, le nom de l’auteur ainsi que son adresse email ainsi que son affiliation institutionnelle
  • Un résumé en français et en anglais (abstract) d’au plus 10 lignes avec 5 mots-clés
  • Le texte est rédigé en caractère Times New Roman, Taille 12, Interligne 1 et justifié à gauche et à droite
  • Les graphiques et les tableaux sont numérotés séquentiellement en chiffres arabes. Ils sont appelés dans le texte par leur numéro d’ordre et sont insérés à l’endroit le plus proche de leur premier appel
  • Ecrire les nombres inférieurs à dix en toutes lettres et utiliser le signe de pourcentage dans le texte et les tableaux, en prenant soin de les séparer du nombre par un espace
  • Mettre en retrait et sans guillemets les citations d’au moins quatre lignes et en taille 10
  • Les parties du texte seront numérotées selon un classement simple. Trois niveaux de titres au maximum sont acceptés (I, II, III….puis A, B, C….puis 1, 2, 3)
  • Les sigles et abréviations utilisés dans le texte seront développés systématiquement à l’occasion de leur première occurrence
  • Limiter les notes aux explications absolument nécessaires ; les numéroter consécutivement et les présenter en notes de bas de page ; la numérotation doit être continue
  • Les références bibliographiques doivent être incorporées dans le texte avec le nom de l’auteur, la date de publication et la page entre parenthèses par exemple : (Balanga, 1998), (Obenga, 1987, p. 13), (Mbokolo, 1990, chap. 2)
  • Les sources d’archives peuvent être référencées en notes de bas de page
  • Les références bibliographiques complètes sont mises par ordre alphabétique à la fin de l’article. Les indiquer comme suit :

– Pour un ouvrage : Balanga L. (1991), De la grandeur de l’Afrique contemporaine, Dakar, Editions du CODESRIA.
– Pour un article de revue : Balanga L. (1995), « Les lamidats du Nord-Cameroun face à la pénétration allemande », Revue d’histoire d’Outre-mer, N° 3, Vol. 1, Mars 1988, pp. 113-135.
– Pour un article dans un ouvrage : Balanga L. (1988), « Examen de quelques problèmes économétriques de l’Afrique noire » in Inankow P et Nemour A. (éds), Stratégies de développement comparée en Afriques, Paris, L’Harmattan, pp. 157-164.

Pour le Numéro 0 à paraître au premier trimestre 2020, les articles doivent être transmis au Comité de rédaction au plus tard le 15 février 2020, sous format Word à l’adresse : recahes@gmail.com

Économie sociale et solidaire et Développement durable : des approches pertinentes pour le vingt-et-unième siècle ?

Le RIUESS Clermont-Ferrand émet un appel à contribution pour un colloque intitulé : “Économie sociale et solidaire et Développement durable : des approches pertinentes pour le vingt-et-unième siècle ?” organisé du 27 mai au 29 mai 2020 à Clermont-Ferrand. Laboratoire organisateur : Laboratoire Communication et Sociétés, Axe « Communication, innovation sociale et économie sociale et solidaire » – EA 7481 – Université Clermont Auvergne

Le but de ce vingtième colloque du RIUESS est d’interroger le concept de développement durable (DD) à l’aune des pratiques et des recherches de l’économie sociale et solidaire (ESS) et, inversement, de questionner les pratiques et les recherches en ESS à l’aune de cette notion plus politique que scientifique. Il s’agit, tout d’abord, dans ce colloque ouvert à toutes les SHS (économie, philosophie, science politique, sociologie, sciences de gestion, sciences de la communication, droit, géographie, anthropologie, etc.), de s’interroger sur le type de société pensé par les acteur·rices et les chercheur·ses de l’ESS et du DD : Œuvre-t-on dans le sens d’une adaptation du capitalisme aux contraintes écologiques ? Participe-t-on à la transformation d’un capitalisme extractif en un capitalisme vert et éthique ou souhaite-t-on la transition vers une société post-capitaliste ? Il s’agit, ensuite, dans un contexte international marqué par la montée des populismes, de s’interroger sur la dimension démocratique des changements à l’œuvre dans une globalisation destructrice de biodiversité et productrice d’inégalités qui ne font que croître. Il s’agit enfin, dans un monde en pleine mutation, où les médias et les réseaux sociaux numériques conditionnent notre accès au monde, de contribuer à une saine clarification du débat en s’efforçant d’expliciter les notions récentes et de caractériser les pratiques émergentes.

Les propositions de communications sont rédigées en français et peuvent prendre différentes formes (modélisation théorique, étude de cas, réflexion critique, témoignage d’acteur·rices, etc.). Elles doivent prioritairement s’inscrire dans un des cinq axes suivants, mais des communications hors axe peuvent être acceptées si elles s’inscrivent dans la thématique générale du colloque (les liens entre ESS et développement durable).

  • Axe I : Clarification et critique conceptuelle.
    Comme le terme « Economie Sociale et Solidaire », le terme de « Développement Durable » réclame une clarification conceptuelle. L’ESS est-elle porteuse de modèles d’organisation et de gestion intégrant les logiques et dispositifs du DD ? Ou doit-on distinguer une ESS adaptée aux représentations du DD d’une ESS politique plus en phase avec les conceptions théoriques décroissantes ? Il s’agirait notamment ici de replacer les débats dans le contexte de l’émergence de ces deux notions et de la manière dont elles ont trouvé à s’articuler, mais aussi de comprendre les glissements sémantiques qui se sont opérés. Plus récemment, les deux approches ont connu de nombreuses variations. En témoigne la multiplication des théories, des projets et des mots qui les désignent. A l’heure où certains parlent d’effondrement, d’anthropocène ou de transition, à l’époque où un capitalisme numérique semble se différencier d’un capitalisme extractif, au moment où de nouvelles formes d’économie (collaborative, circulaire, etc.) et de nouvelles formes de résistance voient le jour (ZAD, décroissance, zone de gratuité, etc.), il semble en effet temps de redéfinir, de manière critique, les différents termes souvent employés comme synonymes dans l’espace médiatique. Il convient, également, de proposer des modélisations permettant de visualiser les ressemblances et les différences entre ces différentes notions. Tel est, en tout cas, l’objectif de cet axe qui s’efforcera également de mettre au centre de sa réflexion la question démocratique : peut-on avoir un développement durable sans une démocratie renouvelée et l’ESS peut-elle représenter ce nouveau projet démocratique ? L’ESS dans des zones non démocratiques est-elle encore de l’ESS ? Comment favoriser une participation démocratique des citoyen·nes aux enjeux actuels du DD et de l’ESS ?
  • Axe II : ESS et DD : Tensions et dissonances entre discours et pratiques
    Il est souvent plus facile d’exprimer ce que n’est pas le développement durable (DD) que de le définir positivement. Son ambition originelle se focalise sur la conciliation problématique entre des intérêts économiques d’un régime plus responsable et vertueux et des impératifs de préservation des ressources. Les dimensions sociétales et démocratiques souffrent d’une insuffisante lisibilité et reconnaissance. Cette faiblesse apparaît d’autant plus préoccupante que le succès du DD doit pouvoir reposer sur une dynamique de solidarité, sur une prise de conscience des interdépendances et sur la participation de toutes et tous.
    Ce défi est aussi celui que partagent les acteur·rices de l’économie sociale et solidaire (ESS) directement interpellés. Comment ces acteur·rices de l’ESS s’emparent du DD dans leur manière d’inventer des réponses concrètes par des projets de développement social et solidaire durable ? Comment les actions en faveur du DD des territoires ouvrent la voie aux initiatives émergentes de l’ESS ? S’agit-il d’expériences sociétales là aux d’autres y voient des opportunités expérimentales au service d’un capitalisme moral ou éthique? Comment l’ESS et le DD s’emparent-ils des questions de genre et d’égalité femme-homme? L’ESS peut-elle contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) ? Les ODD conduisent-ils à une normalisation et une banalisation des actions des organisations de l’ESS ? On l’aura compris, l’accent sera porté sur les convergences entre ESS et DD mais aussi sur les angles morts et leurs divergences dans les objectifs et les stratégies des un·es et des autres. Cet axe offre l’occasion de croiser le regard sur des travaux empiriques centrés sur les enjeux et les défis de la coopération entre les acteur·rices du DD et de l’ESS. La dimension internationale sera mise en valeur, notamment pour discuter de la place de la culture mais aussi de la décolonisation dans la coopération Nord/Sud et de l’émergence d’une citoyenneté.
  • Axe III : Territoires, communs et mondialisation de la solidarité.
    L’ESS s’affirme souvent comme locale, territorialisée ; le développement durable souligne, lui, sa dimension globale. Comment articuler les deux ? Comment organiser des solidarités locales, voulues choisies, à l’heure où le changement climatique nous rappelle notre interdépendance de fait ? Comment, d’un côté, éviter les égoïsmes territoriaux, souvent nationaux d’ailleurs, promus par un populisme d’extrême droite et, de l’autre, construire des solidarités internationales qui ne soient plus basées sur un esprit et une culture de la bienfaisance, hérités d’un passé colonial qu’il convient de dépasser ? Comment rendre les territoires résilients ? Quels sont les espaces publics qui, à l’image des espaces publics de proximité chers à l’ESS, permettent aux habitant·es des différents territoires du globe de décider ensemble de la bonne échelle d’action ? De quel territoire parle-t-on ? Un territoire réceptacle de stratégies allochtones, extraverties et de capture d’activités ou de patrimoine s’affichant comme participant au DD (greenwashing) ou comme un territoire révélant des ressources au travers d’initiatives endogènes reposant sur les principes d’autonomisation territoriale, d’auto-organisation, de gratuité et de réciprocité, un commun ? Les communs, lorsqu’ils sont attachés à l’enjeu de la démocratie tout autant qu’à celui de l’écologie, peuvent-ils constituer un véhicule permettant de relier les dimensions locales et internationales, tout autant que de susciter des convergences entre différents formes et niveaux de solidarité ? Comment, dans ce contexte, s’articulent les traditions différentes, de l’ESS, du DD, de la solidarité internationale et du commerce équitable ? Comment aussi traiter, concrètement, les questions migratoires ? Sur ce dernier point, les études sur les migrations promeuvent aujourd’hui, pour en penser les liens financiers et humains, le concept de « translocal ». Elles substituent ce concept à celui de transnational afin d’indiquer que les solidarités associent des communautés locales ancrées dans des espaces différents. Ce faisant, elles ouvrent la perspective d’un translocalisme des territoires durables et solidaires qu’il convient d’explorer.
  • Axe IV : Pratiques émergentes et DD.
    Les monnaies sociales, la consommation responsable, l’économie collaborative, l’économie circulaire, la finance participative, l’entrepreneuriat social, etc. toutes ces pratiques revendiquent une rupture avec le capitalisme actuel. Cependant, malgré la démultiplication d’initiatives citoyennes émergentes proposant des alternatives à l’économie capitaliste, la prégnance dans les imaginaires et dans les pratiques quotidiennes du sophisme marchand, empêche la valorisation et la viabilité de ces initiatives en les cantonnant dans les marges ou en les invisibilisant. Or, le potentiel transformateur de certaines d’entre elles est important à condition que l’on sache s’en saisir. Les pouvoirs publics peuvent avoir un rôle de facilitation pour permettre l’émergence et le développement de ces alternatives ou, au contraire, ils peuvent les entraver. Par ailleurs, si certaines de ces pratiques émergentes aspirent à proposer des modèles économiques alternatifs au capitalisme, d’autres en détournent les aspirations en créant des nouvelles niches de marché en phase avec les nouvelles demandes des consommateur·rices de plus en plus sensibles aux questions liées au développement durable. Les questions qui peuvent donc être abordées dans cet axe sont multiples : Qu’en est-il dans les faits de ces pratiques émergentes ? Quelles visions du DD portent-elles ? Quel renouvellement des pratiques démocratiques génèrent-elles ? Peut-on encore parler de développement durable, quand 98% de l’économie est une économie spéculative ? Quels rôles ont les pouvoirs publics pour faciliter ou entraver ces initiatives citoyennes ? Quels sont les risques d’une récupération marchande de ces pratiques ?
  • Axe V : Recherches-action en ESS et DD :  enjeux épistémologiques, méthodologiques, éthiques et politiques
    De la recherche-action (RA) définie par Kurt Lewin dans les années 1940 à la recherche-action-formation initiée par Desroche et développée par Draperi, en allant jusqu’aux recherches partenariales québécoises, les pratiques diffèrent grandement d’une discipline à une autre, d’un objet à un autre. Mais au-delà de ces différences, les acteurs et actrices qui s’inscrivent dans cette tradition de recherche poursuivent un double objectif de production de connaissances et de changement de la réalité par l’action ; ils et elles partagent le désir de transformer la société. En France, notre histoire institutionnelle et sociétale ne favorise pas ce type de recherches, alors même qu’elles semblent prometteuses pour accompagner les transitions en cours, qu’elles soient sociales, économiques ou environnementales. Cet axe propose d’approfondir les réflexions épistémologiques sur la ou les RA menées dans l’ESS ; d’interroger les conditions à remplir pour produire une connaissance valide et peser sur les processus de changement social à l’œuvre. Il propose également de questionner la posture des chercheur·ses issu·es de différentes disciplines et leur responsabilité sociale et sociétale : quels points de vigilance doivent avoir ces chercheur·ses en tête ? quels rôles endosser dans la coproduction de connaissances ? Cet axe propose, par ailleurs, de faire mieux connaître et reconnaître les RA dans le champ de l’ESS et du DD : quelles pratiques de collaboration entre chercheur·ses et acteur·rices se développent-elles ?  (ARUC au Québec, PICRI en France) ? Pour quels résultats ?

Calendrier

La date limite de réception des communications est fixée au 15 janvier 2020.

Ces propositions, de 1 200 mots maximum, doivent préciser le sujet, la méthodologie et l’apport, et, être envoyées à riuess2020@tutanota.com en précisant l’axe auquel elles sont destinées. Chaque proposition sera évaluée en double aveugle par le comité scientifique. Les propositions devront posséder deux éléments distincts :

  • Une fiche d’identification précisant le nom du ou des auteur·rices, ses qualités, le titre de l’intervention et un acronyme de cinq lettres.
  • La proposition proprement dite de 1 200 mots maximum identifiée par son seul acronyme précisant l’axe et comprenant une bibliographie indicative d’au moins cinq références.

Le comité scientifique fera parvenir sa réponse, acceptation ou refus, aux auteur·rices avant le 15 mars 2020. Les textes définitifs devront être envoyés au plus tard le 25 avril 2020.

Membres du comité scientifique (pressentis)

Bouchard Marie (Uqam, Québec), Bucolo Elisabetta (Cnam), Combes-Joret Monique (Université de Reims), Dacheux Eric (UCA), Defalvard Hervé (Université Marne la Vallée), Draperi Jean-François (Cnam), Eynaud Philippe (IAE de Paris), Bruno Frère (Université de Liège), Gianfaldoni Patrick (Université d’Avignon), Hiez David (Université du Luxembourg), Laville Jean-Louis (Cnam), Lhuillier Vincent (Université de Lorraine), Manoury Lucile (Université d’Avignon), Richez-Battesti Nadine (Université d’Aix-Marseille), Robin Yannig (Université de Bretagne Occidentale), Stoessel-Ritz Josiane (Université de Mulhouse), Pierre André Tremblay (Université du Québec à Chicoutimi).

Membres du comité d’organisation

Agbessi Eric (communication, UCA), Batisse Cécile (économiste, UCA), Bussière Alain (commerce équitable, UCA), Collet Raymond (Clermont Métropole), Corneloup Jean (culture récréative, UCA), Couturier Pierre (sociologue, UCA), Dacheux Eric (communication, UCA), Diemer Arnaud (centre Erasme, UCA), Duracka Nicolas (Centre innovation sociale), Garadin Laure (CRESS), Garlot Florine (doctorante UCA), Zumbo-Lebrument Cédrine (Gestion, ESC), Mulnet Didier (éducation au Développement durable, UCA), Tichit Ariane (économiste, UCA), Volat Geoffrey (doctorant UCA), Zouari Khaled (communication, UCA).

Pour tout renseignement

Le responsable scientifique : riuess2020@tutanota.com ou la secrétaire du laboratoire : Nathalie Policard : 04 73 40 85 19

Roselyne Hubert nommée présidente de la FNADIR

Le 5 décembre 2019, Roselyne Hubert, Directrice du CIEFA/CFA du Groupe IGS Lyon, a été élue Présidente de la Fédération Nationale des Associations Régionales des Directeurs de Centres de Formation d’Apprentis (FNADIR).

Roselyne Hubert
Roselyne Hubert

Une nouvelle dynamique pour le réseau national des centres de formation en apprentissage

Depuis le 5 décembre dernier, Roselyne Hubert occupe le poste de Présidente de la FNADIR, réseau national de 559 directeurs et directrices de CFA, formant chaque année plus de 300 000 apprentis à tous les métiers, sur tout le territoire.

Le réseau combine à la fois une dimension territoriale à travers les ARDIR (Associations Régionale des Directeurs du CFA en région), mais aussi une organisation nationale.

Directrice du Pôle Alternance et Apprentissage du Groupe IGS Lyon, qui comprend le CIEFA et le CFA de l’IGS, depuis septembre 2013, Roselyne Hubert est également Présidente de l’ARDIR Auvergne-Rhône-Alpes depuis mars 2019.

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 impacte considérablement le monde de l’apprentissage et l’activité des CFA. Le modèle du financement de la formation des apprentis évolue avec le passage d’un système mutualisé à un système de financement individualisé. 

À compter du 1er janvier 2020, les décisions concernant l’apprentissage se prendront davantage au niveau national qu’en région. Néanmoins, les CFA et Conseils régionaux demeureront toujours des interlocuteurs sur nombre de sujets. Il s’agit donc de trouver un nouvel équilibre.

« Les CFAs sont des acteurs primordiaux de notre système éducatif et de l’insertion professionnelle. Soucieux de continuer à développer leurs expertises dans la pédagogie de l’apprentissage, en lien avec les apprentis et leurs employeurs, ils doivent relever plusieurs défis et ont déjà engagé une phase de transformation de leur modèle.
Aux côtés de l’ensemble des directeurs et directrices de CFA de la FNADIR, je m’engage à œuvrer pour le développement de liens pérennes entre les CFAs et leurs partenaires et à prendre part de manière active, positive et coopérative aux évolutions contextuelles comme légales telles que la réforme de l’apprentissage, qui font évoluer l’environnement de la formation professionnelle » expliqueRoselyne Hubert.

Les statistiques des empires, compter, classer, connaître et dominer

Chiffrer pour déchiffrer les empires et dominer le monde : les statistiques coloniales des anciens empires aux XIXe et XXe siècles seront évoquées le 15 juin 2020 à Paris-Bercy, au sein du Ministères économiques et financiers.

Académie royale des Sciences d’Outre-Mer, IGPDE, Société française de statistiques (bureau histoire)

  • Emmanuelle Sibeud, Université Paris 8, IDHE.S UMR CNRS 8533
  • Béatrice Touchelay, Université de Lille, IRHiS UMR CNRS 8529

Les interprétations économétriques des effets de la domination coloniale au XIXe et au XXe siècle fondées sur les statistiques coloniales et les recherches qui interrogent les interactions entre les institutions internationales, les empires coloniaux et les populations colonisées, suscitent un intérêt renouvelé pour la production statistique impériale. Celle-ci reste pourtant mal connue. Le premier objectif de cet atelier est d’approfondir la réflexion et les connaissances sur les liens entre les statistiques produites en situation coloniale et à l’échelle impériale et la domination à partir de questions concrètes et d’études précisément situées. Quelles sont les pratiques statistiques des empires coloniaux du XIXe et du XXe siècle ? Comment ceux-ci forment-ils leurs statisticiens ? Qui participe à la collecte des données et quels sont les objets de prédilection de celle-ci ? De quelle(s) manière(s) cette production statistique construit-elle du lien ou, à l’inverse, marginalise-t-elle et exclue-t-elle certains groupes ? Quel(s) rôle(s) joue-elle dans les territoires colonisés ? Quelle est la contribution de ces pratiques impériales à la généralisation des statistiques à l’échelle du monde depuis deux siècles ?

La discussion s’appuiera sur la présentation de recherches inédites analysant le rôle joué par les statistiques coloniales à différents moments (conquête des territoires, transformations des rapports de domination, mobilisation des populations et des ressources au moment des guerres, des crises, politiques de coopération) et interrogeant de façon critique leur capacité à influencer, sinon à guider les décisions. Les communications pourront être proposées en français ou en anglais. Une publication de cette première journée est envisagée sous forme de dossier dans une revue.

L’atelierest ouvert à toute proposition contribuant à mieux appréhender le rôle des statisSTLS tiques comme outil de connaissance, de gouvernement et de domination et à expliquer comment les statistiques ont été imposées parmi les critères essentiels de la hiérarchie des nations et en quoi elles influencent leur développement.

De façon pragmatique, cette journée voudrait :

  • dresser un premier état des connaissances disponibles sur la fabrication, les usages et les effets des statistiques, sur leur contribution à la formation, puis aux transformations des empires ;
  • examiner quelles sont les sources disponibles et celles qu’il faudrait mobiliser pour développer les recherches sur les pratiques et les usages statistiques dans les empires coloniaux ;
  • suggérer, et autant que possible tester, des approches permettant de croiser le point de vue des dominants, des dominés et des organisations internationales de façon à analyser ce que les statistiques nous apprennent des modes de gouvernements des territoires colonisés.

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 1er février 2020 à beatrice.touchelay@univ-lille.fr

Elles doivent contenir : le titre de la communication et un résumé d’une vingtaine de lignes, un bref CV de l’auteur.e (1 page). Les frais de transports et de séjour à Paris seront à la charge des intervenants, une aide pourra cependant être proposée à ceux ou celles qui ne disposent pas d’un soutien institutionnel.

Béatrice Touchelay, professeure d’histoire contemporaine
Univ. Lille, CNRS, UMR 8529-IRHiS-Institut de Recherches Historiques du Septentrion, F-59000 Lille, France

https://pro.univ-lille.fr/beatrice-touchelay/

La formation continue : un axe stratégique du développement territorial à l’Université de Corse

Par son service de formation continue, l’Université de Corse propose des parcours spécifiques pour des professionnels, préprofessionnels, personnes en reconversion ou demandeurs d’emploi. Son ambition : décliner territorialement la mission de formation continue des universités en apportant des réponses aux besoins, attentes et demandes de formation issues du territoire.

Depuis une vingtaine d’années, l’Université de Corse assure le déploiement de parcours de formation auprès d’un public de préprofessionnels, professionnels, personnes en reconversion ou demandeurs d’emploi. Son service commun de la formation continue travaille avec un réseau de partenaires afin de bâtir des contenus pédagogiques répondant à des attentes bien spécifiques. « Notre service a vocation à servir et à anticiper les besoins des acteurs du territoire, explique Cécile Riolacci, directrice du service commun de la formation continue de l’Université de Corse. Il effectue, en ce sens, un travail d’innovation permanente en adaptant notre carte de formations pour permettre la construction de nouvelles compétences et proposer des perspectives d’enrichissement aux professionnels ».

Depuis 2001, 4750 parcours de formation continue ont été réalisés au service commun de la formation continue et ont débouché sur l’obtention de diplômes nationaux, diplômes d’université (D.U.), en donnant une place identifiée aux procédures de validation des acquis. Les équipes pédagogiques de l’Université de Corse ont ainsi permis d’accompagner des centaines de projets, de valoriser des expériences, d’élargir des domaines de compétences et de certifier par des diplômes de l’enseignement supérieur. Leur coeur de cible : des femmes et des hommes, salariés, ou en recherche d’emploi, qui souhaitent reprendre des études pour accéder à de nouvelles opportunités dans leur secteur d’activité, se reconvertir, affirmer leur identité professionnelle ou adosser un projet sur les apports d’une formation labellisée. De ce point de vue, l’engagement du service commun de la formation continue est fondé sur l’écoute, l’analyse des demandes et des situations, la recherche de solutions : conseil et accompagnement en amont et pendant les parcours de formation auprès de ces différents profils.

Partie prenante de l’ancrage de l’Université de Corse dans son territoire, l’offre variée portée et gérée par le service commun de la formation continue couvre différents champs et s’adapte aux besoins exprimés dans une visée de professionnalisation et d’enrichissement collectif territorial. Bon nombre de parcours sont d’ailleurs directement issus de ce lien étroit entre les campus et les acteurs économiques et institutionnels du territoire. À titre d’exemple, l’Université de Corse a ouvert en 2017 un D.U. « Gestion des ports de plaisance et environnement » dans le cadre de la formation continue. Issu d’une réflexion menée entre un gestionnaire de port insulaire et l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC), le projet validé par l’Université a bénéficié d’un partenariat financier et technique avec ce même office. Le parcours de formation, inédit, vise à proposer des compétences nouvelles afin de répondre aux évolutions des activités et métiers des ports de plaisance. Désormais conçus comme des équipements structurants sur le littoral, ceux-ci représentent en effet de nouveaux enjeux tant au plan environnemental que sécuritaire, qui ne se limitent plus à des considérations nautiques et économiques. « La gestion d’un port de plaisance implique des compétences très larges et jusqu’alors aucune formation ne s’adressait à l’ensemble de ces fonctions, précisent les responsables pédagogiques du D.U. C’est pourquoi nous avons bâti ce parcours, enrichi de la participation d’experts et de professionnels afin d’avoir des enseignements au plus proche de la réalité du terrain ».

Autre exemple, celui du D.U. « Des vignes aux verres ». Axé sur les valorisations techniques, culturelles et territoriales, ce parcours dédié au monde du vin s’adresse à un public très varié, allant des professionnels des métiers du vin à la gastronomie, en passant par le commerce et les acteurs du tourisme. Son objectif : favoriser l’émergence de projets reliant les activités viticoles à d’autres activités en prise directe avec les identités du territoire. Laurence Marion en a fait l’expérience. Responsable de caveau depuis 2013 au domaine Alzipratu, en Balagne, cette mère de famille en reconversion a suivi ce parcours en 2016 après plusieurs années passées dans la restauration. La formation lui a permis de certifier des compétences et d’acquérir de nouvelles connaissances pour parfaire son expérience professionnelle. « La formation a été bénéfique pour étendre mon savoir-faire à des domaines comme la sommellerie, l’œnologie et la valorisation touristique, considère Laurence Marion. Le D.U. m’a, par exemple, permis de bâtir un projet oenotouristique afin de diversifier les activités du domaine ».

Dans le même esprit, bon nombre de parcours ont été pensés « sur-mesure » par le service commun de la formation continue de l’Université de Corse, afin d’être toujours plus en phase avec les besoins des acteurs locaux. En 2016, un nouveau D.U. intitulé « Crises et catastrophes ; management des secours et des soins » a ainsi fait suite à des actions de formation antérieures portant sur les risques, soins et secours. Ce parcours a été réalisé avec un ensemble de partenaires labellisés, dont notamment l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile N°5 (UIISC 5) située à Corte. Son ambition : développer une culture du risque en Corse afin de travailler sur les moyens de prévention et d’action à mobiliser pour répondre aux enjeux de sécurité liés à l’insularité, en intégrant plusieurs domaines de risques, tels que les risques naturels, sur lesquels travaillent des équipes d’enseignants chercheurs de l’Université.

Cette logique d’une offre de formation ancrée dans le territoire comprend également la recherche de parcours de formation diplômants conduisant à la construction de compétences multisectorielles. L’exemple récent de la création d’un D.U. consacré à l’intelligence économique en témoigne : financé par la Collectivité de Corse, ce parcours diplômant proposé depuis 2016 s’inscrit dans une logique de soutien au développement économique de l’île par le biais d’un transfert de savoir envers tous les acteurs de ce développement, étudiants comme chefs d’entreprises et référents de services institutionnels. Sa vocation : fournir de nouveaux outils de gouvernance pour les décideurs locaux, aussi bien politiques qu’économiques, ce qui est le fondement du partenariat démarré en 2018 avec l’Agence de Développement Économique de la Corse (ADEC) pour le rayonnement du D.U. « Intelligence économique ». « Le fil directeur de cette formation est de proposer des méthodes et des techniques d’expertise nécessaires aux mises en valeur du territoire, rappelle Cécile Riolacci. L’intérêt de l’intelligence économique est de s’inscrire parfaitement dans nos objectifs : aider les actuels et futurs acteurs à imaginer collectivement et concrètement l’avenir, et anticiper le développement de demain ».

Les formations proposées par le Service commun de la Formation continue de l’Université de Corse

  • DAEU “Baccalauréat de la 2e chance” : Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires (DAEU) (Niveau IV)
  • Diplôme d’Université – Crises et Catastrophes – Management des Secours et des Soins (Niveau II)
  • Diplôme d’Université – Introduction aux pratiques comportementales et cognitives (Niveau II) 
  • Diplôme d’Université – Implantologie Orale (Niveau I)
  • Diplôme d’Université – Soins Palliatifs et d’Accompagnement (Niveau II)
  • Diplôme D’Université – Cicatrisation (Niveau II)
  • Diplôme d’Université – Des Vignes aux Verres -Valorisations techniques, culturelles, territoriales,
  • Diplôme d’Université – Gestion des Ports de Plaisance et Environnement (Niveau II)

Diplôme D’Université- Intelligence Economique (Niveau I)

Nouveau programme de bourses de mobilité doctorale entre l’Université Paris-Saclay et la Commission franco-américaine Fulbright

L’Université Paris-Saclay et la Commission franco-américaine Fulbright ont conclu un accord pour la mise en place d’un nouveau programme de bourses de mobilité à destination des doctorants de l’Université Paris-Saclay et des doctorants américains.

Fulbright France

L’Université Paris-Saclay associée à la Commission franco-américaine Fulbright

L’Université Paris-Saclay s’est associée à la Commission franco-américaine Fulbright pour financer conjointement la mobilité des doctorants français et américains souhaitant effectuer des séjours de recherche aux Etats-Unis ou à l’Université Paris-Saclay. Le programme, intitulé « Fulbright-Université Paris-Saclay », prévoit l’attribution de trois bourses entrantes et trois bourses sortantes par an, d’un montant de $1 500 à 2 000 par mois, pour des séjours allant jusqu’à 12 mois de mobilité. Les candidats issus de tous les domaines de recherche sont éligibles à une bourse et les premières mobilités sont attendues pour la rentrée universitaire 2020-2021.

S’inscrivant dans la stratégie de renforcement de la mobilité doctorale de l’Université Paris-Saclay avec les Etats-Unis, ce nouveau dispositif a pour ambition d’intensifier les coopérations scientifiques et universitaires franco-américaines.

Le programme Fulbright compte plus de 380 000 anciens à travers le monde, parmi lesquels 60 Prix Nobel. La Commission franco-américaine administre ce prestigieux programme entre la France et les Etats-Unis depuis 70 ans et compte plus de 20 000 lauréats des deux pays. L’Université Paris-Saclay est l’une des rares universités françaises à avoir un programme de ce type avec la Commission franco-américaine Fulbright.

Le lancement du programme a eu lieu le lundi 25 novembre 2019 à l’Université Paris-Saclay, en présence de la Présidente de l’Université, Sylvie Retailleau et d’Arnaud Roujou de Boubée, Directeur exécutif de la Commission franco-américaine Fulbright.

Le Global Executive MBA de SKEMA Business School décroche la nouvelle accréditation programme de l’EFMD

Déjà multi-accréditée EQUIS, AACSB et AMBA, SKEMA obtient le tout nouveau label mondial « EFMD Accredited Programme » pour son Global Executive MBA.

Le Global EMBA de SKEMA est un programme premium pour cadres dirigeants qui mixe distanciel et présentiel (« blended learning »). Pour la partie résidentielle, les participants bénéficient des différentes implantations internationales de l’école : campus de Belo Horizonte (Brésil), mais également Suzhou (Chine) et dès 2021 Le Cap (Afrique du Sud) en complément du campus de Lille. Offrant également la possibilité d’un double diplôme avec la prestigieuse université chinoise de FUDAN, plusieurs grandes entreprises mondiales en font un levier de développement managérial pour leurs hauts potentiels. 

L’équipe d’auditeurs de l’EFMD a souligné que ce programme certes « jeune » (le programme a été lancé en 2014) développe tous les atouts du modèle « glocal » de SKEMA : dimension multiculturelle unique grâce aux 7 campus, compréhension des enjeux de globalisation et de digitalisation de l’économie – et enfin internationalisation de la cohorte tout comme du parcours et des contenus du cursus.

GLOBAL EXECUTIVE MBA DE SKEMA BUSINESS SCHOOL
Le campus de SKEMA Business School à Suzhou en Chine où se déroule l’un des séminaires résidentiels du Global EMBA

Un programme d’accompagnement pour un monde en transformation

Le Global EMBA est un programme dédié aux cadres qui veulent gagner en compétences managériales et bénéficier d’une expérience unique dans un environnement multiculturel orienté vers la gestion de projets innovants, le développement d’entreprise ou la transformation de projets dans un monde global, incertain, complexe et volatile. Il bénéficie de l’expertise de la faculté de SKEMA qui conjugue excellence académique et connaissance du monde de l’entreprise.

Le programme offre ainsi une pédagogie adaptée qui mixe modules d’apprentissage à distance (e- learning, webinaires) et séminaires intensifs favorisant l’interactivité ainsi que le juste équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Au cap de ses 10 ans, SKEMA arbore déjà les labels internationaux de référence que sont pour les business schools EQUIS, AACSB et AMBA auxquels s’ajoute désormais « EFMD Accredited Programme ».

Pour Eric Cornuel, Directeur Général de l’EFMD : « Avec EFMD Accredited Programme, nous permettons à une institution de mettre le focus sur un de ses programmes qu’elle juge particulièrement stratégique. Nous sommes heureux que SKEMA soit l’une des 2 premières écoles en France à s’être engagée en pionnière dans cette nouvelle démarche pour son Executive MBA ».

Et pour Alice Guilhon, Directrice Générale de SKEMA : « Décrocher aujourd’hui cette nouvelle accréditation est le résultat de la mobilisation de l’ensemble des équipes. Cette toute nouvelle reconnaissance internationale par l’EFMD vient encore renforcer la visibilité de SKEMA à l’échelle mondiale, saluer l’excellence de notre pédagogie et nous conforter dans nos choix d’une stratégie globale différenciatrice ».

L’ESSEC Business School et University of California, Berkeley lancent un double diplôme pour managers-ingénieurs

L’ESSEC Business School conclut un partenariat avec Fung Institute of Engineering Leadership de UC Berkeley College of Engineering et propose désormais à ses étudiants un double diplôme avec l’université californienne de renommée internationale. Ce cursus débouche sur l’obtention à la fois du diplôme de l’ESSEC et du Master of Engineering de UC Berkeley.

Ouvert aux étudiants du programme Grande école, du Master en Finance et du Master in Data Sciences & Business Analytics (ESSEC & CentraleSupélec), ce partenariat permettra à des étudiants ayant des connaissances scientifiques préalables, si admis dans le programme, de suivre le Master of Engineering de l’UC Berkeley au cours de leur dernière année de scolarité avec un transfert de crédits pour le diplôme de l’ESSEC.

Les étudiants intéressés qui postuleront au programme recevront un accompagnement personnalisé afin de constituer leur dossier de candidature et, une fois admis par UC Berkeley, pourront bénéficier d’une réduction sur les frais de scolarité. Une bourse est en effet octroyée dans le cadre de ce partenariat, tandis que les étudiants restent éligibles aux autres bourses du programme du Master of Engineering.

Cette formation permettra pour les étudiants ESSEC de bénéficier d’une nouvelle approche transdisciplinaire et complémentaire management-ingénieur avec un contenu de programme à Berkeley qui comprendra des bootcamps de leadership, une spécialisation technique ainsi qu’une expérience projet.

« Dans un contexte international où l’on observe que les profils polyvalents sont particulièrement appréciés et de plus en plus recherchés, cette offre est vraie opportunité afin de former des leaders qui repensent le monde d’aujourd’hui et de demain », ajoute Felix Papier, directeur général adjoint en charge des programmes pré expérience à l’ESSEC.

Cette double formation offre des opportunités de carrière accrues, en particulier aux Etats-Unis et dans la Silicon Valley. A l’obtention du diplôme, un permis de séjour de 2 ans aux Etats-Unis pourra être accordé.

Pour plus d’informations :
– Industrial Engineering and Operations Research
– Electrical Engineering and Computer Sciences

3e édition du cycle master classes sur la convergence numérique de l’école ICD

L’ICD, école de commerce et de marketing du Groupe IGS lance sa 3e édition et sa 1re Master Class 2019-2020 sur la convergence numérique : « Diffuser les savoirs, à travers l’art numérique, le cinétisme et l’abstraction » avec Lélia Mordoch, galeriste à Paris et à Miami, chevalier des arts et des lettres, membre du comité professionnel des galeries d’art. L’école ICD accompagne ses étudiants dans la compréhension de l’univers digital, et les enjeux d’innover. L’événement aura lieu le jeudi 14 novembre à 17h sur le campus Groupe IGS Paris*.

icd business school

Les galeries sont des vampires qui sucent le sang des artistes. En fait, nous ne sommes pas des vampires mais des passeurs.” Adepte de la diffusion des savoirs, la galeriste Lélia Mordoch revendique un œil souverain sur les œuvres contemporaines. “Vendre cela fait plaisir, d’abord pour l’artiste qui y voit une reconnaissance du public et de son travail, et puis cela permet de boucler le mois.” Loin d’être la Nosferatu des foires d’art contemporain, elle fait découvrir très tôt les œuvres du GRAV, groupe de recherche d’art visuel, cinétisme, mobiles, jeux de lumières à travers les œuvres de Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Jean-Pierre Yvaral, Sobrino. Géométrie et abstraction sont de mise … Plus récemment, elle expose l’art digital de Miguel Chevalier, et les installations numériques de Pia Myrvold. Lélia Mordoch s’est longtemps demandé si l’angoisse était soluble dans l’art. Elle en a fait son credo, partageant son temps entre sa galerie de la rue Mazarine à Paris, et sa galerie de North Miami, où elle coule des jours ensoleillés passées les fêtes de Thanksgiving. “A Miami, l’art échappe aux frontières grâce au cosmopolite de la ville, où se mélangent les savoirs.” C’est que depuis plusieurs années, Miami est la vitrine des échanges entre les pays, avec des artistes venus du monde entier, et entre les disciplines -design, art contemporain, video art, photographie, musique, architecture… Une porosité stimulante, à l’image du casting que fait Lélia Mordoch lorsqu’elle rencontre des artistes de Taïwan, du Japon, d’Espagne, Italie, Argentine, Israël, Roumanie, Pologne, Royaume-Uni, et décide d’exposer leurs œuvres.

A l’heure où Amazon diffuse des œuvres d’art virtuelles, et où Google crée des applications où l’on télécharge une image et des algorithmes affichent des œuvres du monde entier, Lélia Mordoch ira à la rencontre des étudiants de l’école ICD, futurs commerciaux, managers et start-uppers. Elle fera le point sur le poids économique de l’art digital dans la sphère de l’art contemporain. Outre l’organisation de 135 expositions, et de 120 participations à des foires en France et à l’étranger, elle dévoilera son « business model ».

Bio express

En 1989, Lélia Mordoch ouvre sa première galerie à Paris, dans le quartier de Saint-Germain des Prés à Paris. Deux ans plus tard, elle commence à exposer de l’art abstrait à ART BASEL MIAMI. L’exposition « Couleur Lumière » des œuvres d’Horacio Garcia Rossi, la conduit à faire connaître le GRAV, Groupe de Recherche d’Art Visuel, cinétisme, du grand public, en 1999. Dix ans plus tard elle inaugure une deuxième galerie Lélia Mordoch à Miami (Etats-Unis). En 2009, elle est à Art Paris, avec l’exposition « la peau des autres ». En 2018, elle présente au Grand Palais les œuvres de Miguel Chevalier dans le cadre de l’exposition « Artistes et Robots. »

La master class sera animée par Romain-Zerbib, enseignant-chercheur en stratégie à l’ICD, et directeur de la revue management et Data science. Un cycle imaginé par Claudine Farrugia-Tayar, journaliste, dans le cadre de son documentaire sur la convergence numérique, et Axelle Guilmault Groupe IGS.

Ce cycle de master classes aborde les transformations de la culture à l’ère numérique, en surfant sur l’art digital, les jeux vidéo, la réalité virtuelle, les effets spéciaux (vfx), le marketing du luxe, et le e-sport, tout en abordant leurs “business model” respectifs dans le cadre de l’école ICD.

*Campus Groupe IGS, 12, rue Alexandre Parodi, 75010 Paris. M° Jaurès/Louis Blanc.

Le programme Grande école de l’ESSEC dans le top 3 mondial

L’ESSEC Business School se hisse dans le top 3 mondial des meilleurs Masters in Management selon le ranking du Financial Times qui vient d’être publié. Une performance qui atteste une fois de plus de l’excellence de l’un de ses programmes phares qui se classe ex-aequo avec la London Business School.

Le Financial Times a publié, le lundi 28 octobre, son palmarès 2019 des “Masters in Management”. Ce classement de référence reconnaît le programme Grande Ecole (Master in Management) de l’ESSEC Business School comme l’un des meilleurs dans le monde. En effet, l’ESSEC se classe au 3e rang, ex-aequo avec la London Business School, gagnant une place par rapport à 2018.

Le salaire des diplômés de l’ESSEC figure parmi les plus élevés trois ans après l’obtention du diplôme, tant en termes de salaire pondéré (99 967 $) que d’augmentation de salaire moyen (71%). Son service des carrières a été classé 10e et 89% de ses anciens élèves considèrent que le programme leur a permis d’atteindre leurs objectifs.

Felix Papier, Directeur du programme et Doyen des programmes de pré-expérience déclare : « Nos étudiants, professeurs et équipes ont contribué ensemble à faire du programme de Master in Management  un programme innovant, d’un excellent niveau académique,  préparant les  futurs chefs d’entreprise à développer les solides compétences et l’esprit d’ouverture qui feront leur succès. Notre objectif est de donner un sens au leadership de demain dans un monde en mutation. »

Vincenzo Espositio Vinzi, Directeur Général de l’ESSEC Business School, ajoute : « Les programmes de Master in Management ont une longue tradition en France, mais au fil des années, nous avons vu ces programmes adoptés par des établissements de tout premier plan en dehors de l’hexagone . Notre excellent résultat illustre à quel point l’ESSEC Business School reste fidèle à ses racines françaises tout en devenant l’une des premières écoles avec un impact global. »

Le classement complet en cliquant ici.