La Fédération Française de la Franchise dévoile sa nouvelle identité visuelle

La Fédération Française de la Franchise souhaite plus que jamais se positionner comme un accélérateur de la réussite des entrepreneurs et une fédération au service de ses franchiseurs et franchisés.

Nouvelle identité visuelle de la Fédération Française de la Franchise

Engagée depuis 50 ans pour faire de la franchise un outil de développement et de dynamisme économique en France et dans le monde, la Fédération Française de la Franchise réaffirme avec force sa volonté de relier les entreprises en cette période de crise.

Elle concrétise d’ailleurs une nouvelle identité visuelle dévoilée en ce début d’année pour répondre à deux objectifs principaux : moderniser l’image de la FFF et réaffirmer le soutien et l’accompagnement de la Fédération à ses adhérents. Ainsi, le sigle FFF a été retravaillé dans sa forme et ses couleurs, pour véhiculer les valeurs d’innovation,  de partage, d’éthique et d’équité, chères à la Fédération.

Depuis 50 ans, la Fédération Française de la Franchise est la fédération professionnelle des franchiseurs et de leurs franchisés et la représentante incontestable du modèle de la franchise en France. Un modèle d’entrepreunariat vertueux, fondé sur le transfert de savoir-faire et le partage de valeurs entre franchiseurs et franchisés. Imaginé par l’agence Story building, son nouveau logo vient ainsi traduire et concrétiser le caractère convivial, proche et ouvert revendiqué par la Fédération. En violet foncé, les deux premiers F symbolisent la stabilité et l’action de la FFF à l’égard de ses franchiseurs et franchisés. La barre du deuxième F se prolonge à droite pour envelopper le troisième F – représentant des franchisés et franchiseurs – et vient incarner l’accompagnement de la Fédération à l’égard des entrepreneurs. Affirmé et élancé, son dessin traduit le dynamisme et l’intérêt de la franchise dans la création de lien social et le développement de l’économie locale.

 À droite de ce nouveau sigle, présenté à la verticale, le bloc marque bicolore “Fédération Française de la Franchise” ajoute de la lisibilité à ce nouveau logo et vient représenter le caractère singulier et unique de la Fédération.

Les couleurs du nouveau logo de la FFF

La FFF conserve son identité et ses couleurs – le violet et le orange  –  qui ont été retravaillées pour un rendu plus moderne et lumineux, représentatif du caractère vertueux du modèle de la franchise, créateur d’emplois et de richesses, y compris en période de crise.

Plus foncé, le violet symbolise la stabilité de la Fédération dans  sa stratégie d’accompagnement, de formation des franchiseurs  et des franchisés et de promotion du modèle de la franchise en France  et en Europe.

Plus fraîche et lumineuse, la couleur orange exprime elle l’énergie créative qui anime les adhérents de la FFF, la jeunesse des nouveaux entrepreneurs qui chaque jour choisissent le modèle de la franchise et enfin, la réussite de ce modèle d’entreprenariat créateur de valeur et d’emplois.

ESSEC Business School : Jérôme Barthelemy devient Directeur général adjoint

Jérôme Barthelemy est nommé Directeur général adjoint de l’ESSEC Business School en charge des programmes post-expérience et des relations avec les entreprises.

L’ESSEC annonce ainsi la nomination – à compter du 1er mars – de Jérôme Barthélemy qui devient Directeur général adjoint du Groupe. Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, il est en charge des programmes post-expérience et des relations avec les entreprises.

Jérôme Barthelemy Directeur général adjoint ESSEC Business School
Jérôme Barthelemy; Directeur général adjoint – ESSEC Business School

Profil de Jérôme Barthelemy

Diplômé de l’ESSEC et titulaire d’un Doctorat ès Sciences de Gestion d’HEC, Jérôme Barthelemy est professeur de stratégie et management à l’ESSEC Business School depuis 2002. Dans le cadre de ses activités de recherche, il a été professeur visitant dans les universités de New York (NYU), Stanford et Cambridge.

« Je me réjouis de devenir le nouveau Directeur général adjoint de l’ESSEC en charge des programmes post-expérience et des relations avec les entreprises et de contribuer à faire progresser la pratique du management dans les entreprises grâce aux résultats des meilleures recherches menées par l’ESSEC dans ce domaine. »

Christine Moisson : nouvelle directrice de ISCPA Toulouse

Comme le précise Christine Moisson, la nouvelle directrice pour ISCPA Toulouse : « Un établissement d’enseignement supérieur doit proposer à ses étudiants une expérience à vivre, singulière et à forte valeur ajoutée. Cela passe évidemment par la découverte d’un métier, avec l’acquisition de nouvelles compétences. Mais au-delà, cela implique les lieux, les méthodes, les personnes. Toutes ces dimensions ont un impact majeur sur l’expérience et la perception des étudiants et, in fine, sur leur choix de carrière ».

Selon Christine Moisson le défi de l’école ISCPA Toulouse – aujourd’hui – est même de préparer ses étudiants et ses alternants à des métiers en pleine évolution, toujours plus digitaux, plus interactifs et plus responsables.

Pour les disposer à ces marchés changeants, il est nécessaire non seulement de leur transmettre un excellent bagage à la fois académique et pratique, mais également de leur permettre d’acquérir les qualités nécessaires à l’exercice de ces métiers, la curiosité, l’esprit critique, l’éthique et bien sûr l’agilité et la résilience.

Le parcours de Christine Moisson, nouvelle directrice pour ISCPA Toulouse

10 ans d’enseignement en communication dans le supérieur (Sciences Po, Amos…), 20 ans de direction de projets en agence de communication, le relationnel rythme le parcours professionnel de Christine Moisson. Elle endosse deux carrières, celle de transmettre et d’accompagner les apprenants (chargée d’enseignement et consultante en Formation continue) et celle de Directrice de clientèle senior au sein d’ICOM, Agence conseil en communication responsable (2009 à 2020). 

Christine Moisson - ISCPA Toulouse
Christine Moisson – Directrice ISCPA Toulouse

« La pédagogie active et l’innovation sont notre cœur de métier. Les métiers de la communication et du journalisme ne s’apprennent pas exclusivement sur les bancs des écoles. C’est pour cette raison que l’ISCPA, depuis sa création, s’applique à réinventer les standards pédagogiques au profit d’une nouvelle forme d’enseignement. Aller sur le terrain et comprendre son métier en le pratiquant reste le meilleur moyen d’acquérir des compétences. Ce qvue confirme les recherches du National Training Laboratories Institute, selon lequel nous retenons 90% de ce que nous apprenons lorsque nous l’utilisons immédiatement contre 5% lorsque nous assistons à un cours ou à une conférence » selon Christine Moisson.

ISCPA Toulouse : un fort développement

ISCPA Toulouse connait depuis son ouverture en septembre 2013 un fort développement. L’école accompagne près de 250 étudiants et alternants dans la construction de leur projet professionnel vers les métiers du journalisme ou de la communication. Les programmes de formation sont rythmés tout au long de l’année par de nombreux projets, ainsi que par des immersions fréquentes dans le monde de l’entreprise et des médias (stages longs et alternance selon les cursus). En 2021, l’ISCPA propose 6 programmes de formation, de Bac à Bac +5. 

A propos de L’ISCPA : L’Institut Supérieur des Médias propose 3 filières de formation professionnalisantes de Bac à Bac+5 : Journalisme, Communication, et Production (TV, musique, cinéma, spectacle vivant, contenus web). Des titres certifiés par l’État sont délivrés en fin de cycles. L’ISCPA est une école du Groupe IGS. et est présente sur les 3 campus de Paris, Lyon et Toulouse. www.iscpa-ecoles.com

Déclarer les photocopies des articles de LaRSG au CFC permet de soutenir la recherche

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Le CNRS Section 37 renonce au CLASSEMENT EN SCIENCES DE GESTION

Selon un communiqué, la Section 37 du CoNRS renonce à assurer le classement en Sciences de Gestion pour les revues.

La fin du classement en Sciences de Gestion par le CNRS Section 37

“Dans le contexte national et international de mise en œuvre des politiques publiques de la science ouverte et en accord avec l’engagement de la recherche signé et mis en œuvre par le CNRS, la
décision a été prise de renoncer à toute forme de classement de revues en économie et en gestion.”

Motion de fin du classement en Sciences de Gestion par le CNRS Section 37

n°306 – Homo sum et humani nihil a me alienum puto !

Homo sum et humani nihil a me alienum puto* !

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Ce n’est pas sans trembler qu’après Cicéron, Sénèque, les Pères de l’Église, Montaigne, Rousseau, Voltaire, Chénier, Kant, Benjamin Franklin, et tant d’autres avant eux et depuis eux, que l’on pose en titre, ce merveilleux vers de Térence !

Depuis la scène romaine, où elle fut jouée, vers 163 avant Jésus-Christ jusqu’à nos jours, « puni par soi-même » ou « le bourreau de soi-même », cette comédie latine, inspirée du grec Ménandre[1] au titre imprononçable nous a également donné les si beaux vers de Baudelaire dans les Fleurs du Mal[2] !

On mesure alors combien nous sommes présomptueux, devant de tels devanciers de choisir d’introduire le numéro d’une revue de gestion par ce monument de la pensée mondiale.

Et pourtant, ce titre nous est venu tout simplement à la lecture des articles qui composent le sommaire de la dernière  parution, datée de cette année si particulière qu’est l’année 2020.

Il est des années comme des personnes qu’on ne regrette pas et pourtant, elles n’en sont pas moins des jalons, des souvenirs, voire des marqueurs d’une évolution qui se fait, s’est faite ou se fera, avec ou sans notre accord.

Homo sum… L’humain : le meilleur atout du gouvernement des entreprises

Gouvernement des entreprises, c’est bien le titre que nous choisissons sciemment pour éviter celui de gouvernance qui marque le triomphe de la pensée économico-financière du capitalisme depuis le milieu des années 1970, notamment dans la lignée du néo-libéralisme qui sévit toujours et dont l’emploi doit rester cantonné à la finance. Avec la gouvernance, est apparu dans la Fonction publique et en France, le New Public Management qui vient de montrer ses limites, ses échecs et pour tout dire sa totale fausseté.

On ne peut raisonner plus mal que ces hauts ou moyens fonctionnaires qui ont collaboré à déshabiller les services publics et ont rendu exsangue celui qui est le plus nécessaire en cette pandémie, la santé et avec son corollaire, l’environnement !

Ces politiques publiques catastrophiques sont dues à ces demis-savants, qui ne sont plus de vrais serviteurs du bien commun mais sont en revanche bien une caricature des vrais entrepreneurs dont ils singent sans le comprendre souvent, le vocabulaire !

On peut leur imputer la honte de ce chômage de masse endémique, cette perte des repères pour des millions de familles jetées dans la pauvreté et souvent la désespérance sociale par l’application de cet inepte concept du « chômage naturel », inventé par Milton Friedman !

Comme ils ne sont plus administrateurs et qu’il ne sont pas non plus des hommes d’entreprise, même quand le goût du lucre les entraîne dans ce que l’on appelle le « pantouflage[3] », ces hauts fonctionnaires apportent les insuffisances de leur formation au secteur privé. Ils sont parfois à l’origine même de catastrophes dans les entreprises privées ou publiques qu’ils vont servir, voire s’y servir, ou diriger !

Tout cela vient d’exploser, et ce n’est pas en changeant de nom de l’école qui stigmatise pour l’ensemble de la population, les échecs des politiques menées depuis des années en matière, économique, financière et sociale que l’on va changer quoi que ce soit aux faits. Leur nocivité s’est révélée avec acuité depuis le début de la crise sanitaire. Les aveugles n’ont pas mieux vu depuis que, sous un président qui vient de nous quitter, ils sont devenus les « non-voyants », et les sots, même devenus « non-comprenants », n’en seront pas plus intelligents après qu’avant comme le rappelle la sagesse populaire.

Il faut penser autrement, mieux et de manière moins monopolistique en rejetant ce « main stream » néolibéral qui envahit tout notre vocabulaire, ne trouve-t’on pas désormais des clients à la CAF[4] ou à la Sécurité sociale, et on n’y supprime pas des emplois, on y rend des postes !

La cause de ces maux est la LOLF[5]. Depuis son adoption sous le Gouvernement Jospin en 2001, elle s’est appliquée à toute l’administration à partir de 2006. C’est l’alliance entre la droite giscardienne, représentée par le sénateur Alain Lambert et la gauche rocardo-strausskhanienne, du député Didier Migaud.

Cette réforme constitutionnelle, en abrogeant l’ordonnance du 2 janvier 1959, s’est incrustée depuis, au cœur de tout l’appareil d’État puis de la sécurité sociale.

Didier Migaud, président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale à partir de 2007, est nommé Président de la Cour des Comptes en 2010 et il ne quitte ses fonctions qu’en 2020 pour prendre en charge la Haute Autorité de la Transparence. Comme président de la Cour des Comptes, il est désormais chargé de valider les comptes de l’État et de faire des préconisations de gestion dans l’esprit de la LOLF.

Quand on sait que le quasi recrutement de cette Cour est dans la botte de l’ENA, on n’est pas étonné des approximations qu’elle émet en matière de management.

Laurent Fabius, président de l’Assemblée nationale au début du processus de la LOLF, est ministre des Finances lors de son adoption et est désormais depuis 2016, le Président du Conseil Constitutionnel qui examine toutes les lois budgétaires à l’aune de cette nouvelle conception de la gestion publique fondée sur la « performance » dans les budgets publics.

La révision générale des politiques publiques (RGPP) qui se veut « programme de modernisation de l’action de l’État touchant l’ensemble des politiques publiques et l’ensemble des ministères[6] » est le bras armé de la LOLF. Elle est mise en place par le Ministre Éric Woerth, actuel président de la Commission des finances de l’Assemblée. Si elle semble bienheureusement oubliée, du fait de sa parfaite inefficacité à restaurer les finances publiques, elle n’en a pas moins gravement obéré toutes les capacités de l’État, des collectivités publiques et des grands secteurs à partir de 2007.

René Rémond y aurait peut-être vu une sorte de coalition louisphilipparde entre orléanistes unissant un Thiers, pas encore massacreur au Guizot de « l’enrichissez-vous ! » sous les auspices du banquier Laffitte !

C’est au nom de ces « Rapports Annuels de Performance » (RAP) qu’on ferme des lits d’Hôpitaux, qu’on valorise la rémunération à l’acte dans la santé (la T2A) , qu’on regroupe des services dont on réduit les effectifs, qu’on désertifie les campagnes ou les banlieues des services publics, qu’on ne renouvelle pas les matériels de la police et de l’armée ou qu’on abandonne l’entretien de centaines de ponts, de routes mais aussi qu’on songe à privatiser les infrastructures comme on l’a fait pour les autoroutes et qu’on souhaite le faire pour les barrages. Cette idéologie mortifère s’épanouit dans des Projets Annuels de Performance (PAP). Même s’il estime que la baisse du nombre de lits n’induit pas nécessairement une dégradation de la prise en charge des patients, le président du SMPS (Syndicat des managers publics de santé), on appréciera le terme qui pastiche celui de l’entreprise, reconnaît malgré tout « que l’encombrement des services d’urgences, lié au manque de lits, se traduit par des complications de prise en charge[7]. Alors que dire de ces suppressions de lit, en pleine pandémie, par des ARS comme le relève notamment le très sérieux Quotidien du Médecin[8] ?

Cette idéologie transforme un commissariat de police en un centre de profit où la sécurité des citoyens n’est plus l’objectif mais où la remontée (le reporting) des indicateurs s’accompagne de la mise en place des outils de service de leur « performance financière[9]… ». L’hôpital devient une entreprise dont le sens n’est pas le soin mais le profit comme l’explique Jean de Kervasdoué, l’un des principaux thuriféraires de la mise en place de la T2A : « plus l’activité est soutenue, plus l’hôpital gagne de l’argent, exactement comme dans une entreprise[10] » !

Cette idéologie destructrice vient d’aboutir à ce qui n’a que l’apparence d’un contresens en terme de néolibéralisme et qui est l’endettement massif des États. Des centaines de milliards d’euros ne vont pas aller aux priorités criantes comme la santé, mais vers une partie seulement de l’économie. C’est une chance pour ce capitalisme de connivence, dont nous avons à plusieurs reprises dénoncé les effets délétères. La crise Covid constitue une opportunité que décrit très bien dans son dernier ouvrage, COVID-19 : La Grande Réinitialisation, le père du forum de Davos, Klaus Schwab !

C’est l’application, déjà vue lors de la crise financière de2009, de la privatisation des profits, mais de la mutualisation des pertes qui défavorise les petits, entreprises comme particuliers.

Ainsi, toutes les statistiques démontrent qu’à l’issue de cette année de crise, les plus riches le sont encore plus[11] !

Que le lecteur ne s’inquiète pas, il ne lit pas ici un brûlot révolutionnaire, mais simplement une analyse de gestionnaire qui s’inquiète des effets de cette tendance économique sur l’avenir. En 2017, déjà, le FMI qui ne passe pas pour une officine anticapitaliste, s’inquiétait du fait que « le creusement des inégalités met en danger une croissance économique durable.

De ce fait, la lutte contre les inégalités relève pleinement de la mission du FMI qui consiste à aider les pays à améliorer leurs résultats économiques[12] »

… Et humani nihil a me alienum puto !

Bien sûr, et on le regrettera, le tirage de notre revue ne lui permet pas de faire accroire qu’elle va changer la pensée économique toujours dominante. Bien sûr, notre revue n’a pas la force de ces télévisions en continu qui pour la plupart répandent cette idéologie mortelle véhiculée par des chroniqueurs stipendiés, experts souvent en rien. Le plus honteux exemple est à l’évidence la fondation IFRAP dont la directrice qui pérore sur tous les plateaux, n’a aucune formation économique et fonde son discours sur une totale absence de travaux de recherche… l’imposture par excellence ! Les maîtres ont toujours besoin de leur cohorte de laquais !

Il faut donc proposer autre chose et vite !

D’abord parce que nous rejetons comme le site du Ministère de l’économie ose le prétendre[13] que « le gouvernement d’entreprise…

répartit les droits et les obligations des différents intervenants au sein de l’entreprise, tels que les actionnaires ou les dirigeants, et pose les règles et les procédures de prise de décision. »

L’entreprise n’est pas réductible à une simple société de capitaux où seuls compteraient actionnaires et dirigeants, ces shareholders. Il est révélateur que cette conception étroite et passéiste de l’entreprise soit celle que l’on trouve encore en 2020 sur le site du Ministère de l’Économie français. Elle illustre ce que nous venons de décrire sur l’exceptionnelle méconnaissance de l’économie réelle des hauts fonctionnaires, allaités à la dérive néolibérale du «nouveau » management public durant leurs études à l’ENA comme à l’EHESP[14] ou à l’EN3S[15] pour ne citer que ces remarquables fleurons de la formation gangrénés par ce mal de la « performance » et de la rentabilité !

En ne considérant pas toutes les parties prenantes (les stakeholders) comme l’a notamment démontré dans notre revue Astrid Mullenbach[16], on mutile toute l’entreprise ! Celle-ci est aussi, – et il est important de le souligner – et peut-être d’abord composée de salariés qui ne sont pas pour rien dans l’enrichissement de cette dernière. Richesse de ce capital humain, et non coût ! En cette année 2020, qui ne doit pas nous faire oublier qu’elle était dédiée « au plus illustre des Français[17] », le Général de Gaulle, rappelons toute la modernité de sa pensée : « C’est en effet dans l’entreprise que les travailleurs, les capitalistes, les dirigeants, collaborent d’une manière pratique. » pour mettre en place ces « contrats de société, passés sur pied d’égalité entre les divers éléments, les engagements des uns vis-à-vis des autres, mais évidemment de types très divers, suivant la nature, la dimension des entreprises[18] »…ce qui implique la démocratie au sein des entreprises et la participation des salariés pas seulement aux gains, mais à son gouvernement.

Aussi à l’évidence, choisir d’ouvrir ce numéro par :

  • la « gouvernance » coopérative, condition du référentiel durable d’une organisation est un choix emblématique que nous assumons parfaitement ;
  • la confiance au secteur des sociétés de conseil est le thème suivant ;
  • le financement bancaire des PME est ensuite passé au crible des liens sociaux ;
  • l’intention environnementale des propriétaires-dirigeants des PME enfin, s’inscrit lui aussi dans notre logique éditoriale humaniste.

Le deuxième dossier qui s’intitule naturellement gouvernance, puisqu’il traite de finance, Gouvernance : normes et bonnes pratiques, s’insère dans notre souhait de demeurer dans une vision prospective propre à une situation de remise en cause des fondements existants.

  • Le risque dans les entreprises du CAC 40.
  • Le passage des états financiers de la norme comptable OHADA en norme IFRS à la Bourse des Valeurs mobilières.

Et puisque nous avons pris le parti de commencer en latin, terminons par cette injonction que Bossuet adressait en admonestation à Louis XIV et qui est tirée du psaume ii :

Et que nous traduirons librement :

« Et maintenant, vous les grands de ce monde, comprenez instruisez-vous, vous qui décidez du sort du monde ! (Et nunc, reges, intelligite, erudimini, qui judicatis terram !)

Apprenez enfin de vos erreurs !

* « Je suis un homme et je considère que rien de ce qui est humain ne m’est étranger », Térence (Heautontimoroumenos, ἑαυτὸν τιμωρούμενος I, 1, V, 77).

1. Ménandre (342-341 -291-292 av. J.-C.).

2. Baudelaire, Spleen et Idéal, Les Fleurs du Mal, 1857.

3. Terme emprunté à l’argot de Polytechnique, préférer la pantoufle, c’est-à-dire renoncer au service public, « la botte », pour désigner le passage dans les entreprises privées des hauts fonctionnaires !

4. CAF : Caisse d’allocations familiales.

5. La loi organique relative aux lois de finances (LOLF).

6. Source www.rgpp.modernisation.gouv.fr.

7. https://www.lci.fr/sante/hopital-69-000-lits-ont-ils-ete-supprimes-ces-15-dernieres-annees-2137618.html

8. https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/politique-hospitaliere/fermer-des-lits-en-pleine-epidemie-tolle-apres-des-propos-du-directeur-de-lars-grand-est-veran

9. Présentation de la démarche de pilotage à la Police nationale : https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/performance/controle_gestion/fonctions_support/SI/26_Performance_a_la_DGPN.pdf

10. L’opinion, 11 février 2018, https://www.lopinion.fr/edition/economie/il-faut-controle-bien-fonde-prescriptions-a-l-hopital-143087

11. « Selon une étude réalisée par la banque suisse UBS et le cabinet d’audit et de conseils PwC, la fortune des milliardaires a passé un nouveau sommet pendant la pandémie de Covid-19, et a ainsi franchi la barre des 10 000 milliards de dollars ». 7/10/2020 https://www.capital.fr/economie-politique/comment-lapandemie-a-encore-plus-enrichi-les-milliardaires-1382576.

12. https://www.imf.org/external/french/np/blog/2017/022217f.htm

13. https://www.economie.gouv.fr/facileco/gouvernement-ou-gouvernancedentreprise

14. École des Hautes Études en santé publique de Rennes qui forme l’essentiel des directeurs d’Hôpitaux.

15. École Nationale Supérieure de Sécurité Sociale, de Saint-Etienne qui forme les cadres dirigeants des organismes de sécurité sociale : URSSAF, CPAM, MSA, CAF…

16. Mullenbach Astrid, « L’apport de la théorie des parties prenantes à la modélisation de la responsabilité sociétale des entreprises », La Revue des Sciences de Gestion, 2007/1 (n° 223), p. 109-120. DOI : 10.3917/rsg.223.0109. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2007-1-page-109.htm

17. « Le premier des Français est désormais le premier en France », mot d’accueil du Président René Coty au Général de Gaulle à l’Élysée, lors de son installation comme premier Président de la Ve République, le 8 janvier 1959.

18. Charles de Gaulle, Discours au vélodrome de Paris, 14 décembre 1948.

n°305 – Lyssenko est de retour !

Lyssenko est de retour !

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Il n’est pas certain que ce retour-là, contrairement au retour de Michaël, tant attendu dans la chanson de la regrettée Rika Zaraï, nous incite à chanter « alléluia[1] » ! Ceux qui lisent nos éditoriaux depuis quelques années, savent que nous ne manquons jamais de mettre en parallèle, la logique qui inspirait les régimes de derrière le « rideau de fer » et celle qui porte le néolibéralisme, plus ou moins monétariste, qui prend son inspiration en Ayn Rand (1905-1982). Le même matérialisme fondateur, tient pour rien l’Homme et ses aspirations spirituelles !

Ces derniers temps, le scientisme dont nous évoquions le retour[2] a tendance à profiter de la crise pandémique pour s’épanouir dans la caste « Mba-isée » que fustigeait H. Mintzberg et qui tient les rênes des différents états. Il faut ne rien connaître à rien pour s’étonner ou s’émerveiller qu’ils appliquent, sauf très rares exceptions, les mêmes politiques autoritaires, inspirées par la peur et la certitude d’appartenir aux « élus » puisqu’ils sont formés sur ce même modèle désincarné ! Ils se sont adjoint, depuis la pandémie, une coterie de Diafoirus, plus ou moins galonnés, parfois au passé prestigieux, mais « la vieillesse est un naufrage[3] », disait déjà le Général ! Quelques carriéristes, et ce mot est aussi bien féminin que masculin, quelques chevaux de retour, quelques « utilités » du moins pour elles-mêmes, et l’on vous bâtit un « conseil scientifique » qui va à peu près, tout dire et son contraire, depuis mars 2020, avec la docte suffisance que garantit la méconnaissance des choses et des gens !

Lyssenko est bien de retour !

Car rappelons-le, le biologiste soviétique qui inspira les théories les plus absurdes ne détruisit pas seulement la génétique soviétique et celle des malheureux pays satellites, mais il fut considéré comme un maître par nombre de sommités scientifiques en Europe de l’Ouest et tout particulièrement en France[4] ! Notre malheureux pays est donc doté d’une prédisposition naturelle à considérer que l’idéologie est plus importante que les faits ! Imposer la science prolétarienne à la science bourgeoise, c’était une belle victoire y compris au CNRS dans les années 1950. La biologie « progressiste et matérialiste », pouvait enfin triompher de la « réactionnaire », idéaliste et mystique ! Car évidemment, s’il y a victoire, il y a donc vainqueurs et vaincus ! Depuis mars 2020, nous avons tous assisté à ces débats, ces combats, ces invectives, ces condamnations définitives voire ces mises-à-mort de celui qui ne pense pas comme la meute, de ceux que l’ « on » a appelés les « experts » ! Les populations ébahies, ont ainsi découvert que le monde de la science n’est pas un long fleuve tranquille, que les « médecins » dont ils pensaient que leur premier but était de les guérir ou du moins de les soigner, ne connaissant pas ce nouveau mal, prenaient des positions très personnelles, et pour le moins, dominantes et autoritaires voire pire sur les contemporains qui les écoutaient avec stupéfaction, étonnement ou effroi. Parfois, si l’on croit les vaticinations de ces nouvelles Pythies que sont ces instituts de sondage, c’est même la soumission qui a répondu : « Punissez-moi plus, et surtout punissez plus mon voisin indocile que je vous dénonce, pour que nous soyons sauvés de ce mal » ! Encore que l’on ne soit même pas sûr que c’est « nous », mais bien plutôt « je » sois sauvé, qu’il faudrait écrire tant « la vertu d’égoïsme[5] » ou « l’égoïsme rationnel » contre « l’altruisme », qui fonde la thèse néolibérale, a façonné les modes de comportements individualisés à l’extrême par la segmentation marketing qui nous a même valu le vainqueur de la dernière élection présidentielle française. Imposer à l’autre le silence est bien ce qui prévaut et a, prévalu depuis quelques mois. La nouveauté est que cela se passe c oram populo et non plus seulement dans le silence des « labos » et le secret des salles de conseil plus ou moins feutrées des universités et institutions de recherche, où le poignard dans le dos et l’ostracisme sont depuis longtemps un jeu quotidien entre « chers collègues » ! Pour corser le tout, et pour bien ressusciter les pratiques de Lyssenko, le pouvoir politique s’est bien engagé dans cette opération où le traditionnel « caviardage » de la presse, habituel en temps de guerre, est remplacé par un matraquage gouvernemental destiné à décrédibiliser toute voix discordante ! Qui n’a pas entendu, la Porte-parole du Gouvernement ou le ministre de la Santé, user de l’argument de l’autorité sanitaire pour fustiger les porteurs de masque, qui n’a pas entendu le Directeur Général de la santé déclarer devant le Sénat que le masque en extérieur ne sert à rien, n’a pas compris combien a été instrumentalisée la connaissance scientifique pour justifier des politiques insanes. Bien plus, à l’injure verbale contre tous ceux qui estimaient qu’il existe une autre voie, s’est doublée, non pas de la conduite au Goulag, mais de l’interdiction de prescrire voire d’exercer sa responsabilité hospitalière car les laquais administratifs sont souvent plus cruels que les maîtres. Jamais, on n’avait vu un ministre s’emparer d’un article qu’il n’avait certainement pas lu, pour ordonner au Haut Conseil en Santé publique de proposer « sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription » de divers traitements comme l’hydroxychloroquine quelqu’opinion qu’on puisse avoir sur l’efficacité de ce traitement[6] ! Faire taire un confrère plus brillant que soi en se fondant sur ce qui est apparu comme une farce scientifique, aurait dû conduire le même ministre et ses affidés à la démission honteuse, mais pas si l’on comprend ce qu’est l’esprit lyssenkiste qui prévaut désormais avec le scientisme ambiant dans notre pays qui n’a rien à envier aux tentatives d’encadrer la recherche médicale qu’on a vu se développer sous Trump. La même idéologie scientiste et répressive produit toujours les mêmes politiques qui imposent au nom d’idéologies politiques, économiques et parfois religieuses, un embrigadement de la recherche, une persécution des « dissidents » et au final une forme d’arriération mentale qui ne favorise ni l’innovation, ni la science, ni le progrès humain. « Le phénomène Lyssenko est un exemple extrême de la perversion de la science par l’idéologie, souvent avec l’assentiment de la communauté scientifique. Est-il aussi certain que ce type d’événement ne puisse arriver aujourd’hui ? » est la question que posait en 2005 Michel Garbarz[7]. À l’évidence, 2020 vient de lui apporter une réponse dans le champ d’expertise qui est le sien et qui gère désormais nos vies, et même parfois nos pensées : le secteur sanitaire !

La gestion sous influence des règles et normes sanitaires, voilà bien ce qui est nouveau et devrait susciter nombre de recherches. Pour le moment, nous marquons notre résistance à la pensée serve et affirmons notre conviction que la recherche doit être libre, en consacrant le dossier liminaire qui invite à « Repenser l’organisation » et en dédiant un cahier spécial à « l’entreprise libérée ».

Repenser l’organisation avant, deviendra plus qu’un objectif à l’issue de la Crise de la Covid-19.  « Changement organisationnel innovant et institution publique » ouvre notre réflexion grâce à Laurie Marrauld, Claude Sicotte de l’EHESP et Stéphane Bourez de l’Institut Curie, et traite évidemment des systèmes de santé publique. La crownd delivery est un enjeu déterminant de l’organisation de ce dernier kilomètre avant le client final. Le confinement a rendu plus actuel encore de s’interroger sur la livraison. Cette innovation à développer, est traitée dans l’article qu’Oumalma Belhaj et Gille Paché consacrent à « une lecture collaborative de la logistique ». Repenser l’enseignement du management : 10 ans après sa publication, les Français vont-ils (enfin) lire le rapport Carnegie ? est la question que pose à juste titre Yoann Bazin aux institutions d’enseignement afin d’engager des réformes solides et d’avenir !

Remercions enfin, les professeurs Annabelle Jaouen et Sylvie Sammut de l’Université de Montpellier d’avoir animé et dirigé la publication du cahier sur « l’entreprise libérée » ! Comme elles, nous pensons que « l’adoption de l’entreprise libérée exige une transformation majeure des pratiques traditionnelles de l’entreprise » et qu’il nous faut trouver « comment l’on peut éveiller, dès les bancs de l’université ou des business schools, les futurs managers à devenir des leaders libérateurs ».

Voilà sans doute l’un des moyens d’éviter, du moins dans notre domaine, le retour de Lyssenko !


1. « Michaël », paroles et musique de Jacques Plante (1963), chanson interprétée par Rika Zaraï, (1938-2020) https://www.youtube.com/watch?v=gUYDrVzKU8k

2. Naszályi Philippe, « Au secours le « scientisme » est de retour ! », La Revue des Sciences de Gestion , 2019/2 (n° 296), p. 1-2. DOI : 10.3917/rsg.296.0001. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2019-2-page-1.htm

3. Charles de Gaulle (1890-1970), Mémoires de guerre , tome I, L’Appel , 1940-1942 (1954).

4. Walter Gratzer, The Lysenko affair : the eclipse of reason, Medecine sciences : M/S 21(2):203-6, march 2005,

5. The Virtue of Selfishness: A New Concept of Egoism, 19 essais de Ayn Rand et Nathanaël Branden, 1964.

6. Tweet d’Olivier Véran : « Suite à la publication dans The Lancet d’une étude alertant sur l’inefficacité et les risques de certains traitements du Covid-19 dont l’hydroxychloroquine, j’ai saisi le HCSP pour qu’il l’analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription » 23 mai 2020.

7. L’affaire Lyssenko, une éclipse de la raison, traduit par Michel Garbarz, https://www.erudit.org/fr/revues/ms/2005-v21-n2-ms870/010555ar/

n°303-304 – Du scientisme à l’imposture scientifique

Du scientisme à l’imposture scientifique

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Telle est bien ce qui marque la gestion de la crise pandémique par les autorités de santé, y compris les médecins et chercheurs embarqués dans une spirale dirigiste qui méconnait les principes de la Santé selon la définition de l’OMS, notamment en France et par les grandes revues scientifiques dont The Lancet. Voilà pourquoi notre modeste revue entend s’intéresser à la Responsabilité dans ce numéro double de l’été 2020.

La responsabilité est d’abord, personnelle et donc incessible. Elle est le fruit même de la Liberté et du discernement à l’exercer qui va jusqu’au droit de « résister à l’oppression », le quatrième de nos droits naturels depuis 1789[1], c’est-à-dire de ne pas exécuter un ordre injuste et de s’opposer même à la loi… De ce droit personnel découle bien entendu celui de l’exercice du pouvoir. C’est cette thématique qui s’illustre dans un cahier central que le Professeur Medhi Nekhili et Eric Bidet de l’université du Mans ont intitulé : « Gouvernance responsable ». « Ce que nous apprend la finance », en deux articles achève et renforce notre réflexion entamée par le premier dossier consacré aux « Organisations responsables ». En cette période où la crise économique, découlant de la pandémie, sévit, qu’il me soit permis de citer juste le premier article « consacré aux accords de Ruptures Conventionnelles Collectives ». Il allie les sciences juridiques et de gestion. Il illustre notre souci constant de ne pas nous limiter à la « gestion gestionnaire », mais de la confronter, comme cela se fait dans les entreprises, aux réalités des circonstances. Notre riche et internationale équipe d’évaluateurs a seule permis cette complémentarité des disciplines qui nous rappelle combien notre revue est estimée par les décideurs eux-mêmes[2]. C’est finalement cette renommée-là qui nous importe et nous évite comme Cyrano « d’avoir son encensoir, toujours… »

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1. Article 2 de la Déclarations des Droits de l’Homme et du Citoyen, 26 août 1789

2. Etude FNEGE 2016 “L’impact de la recherche en management”

Les soldes : ont-ils encore un intérêt ?

Bis repetita. A l’instar de leurs homologues soldes l’été, les soldes d’hiver sont reportés. En effet, plusieurs fédérations de commerçants ont saisi le Gouvernement pour en obtenir le décalage au 20 janvier 2021. Une demande d’ailleurs satisfaite par les pouvoirs publics. La raison majeure de cette demande réside bien sûr dans les conséquences du second confinement. La fermeture des commerces de proximité dits “non essentiels” a provoqué une hausse colossale des stocks, y compris auprès de ceux équipés d’un service de “click and collect”.

Il faut toujours relativiser la perte d’intérêt des consommateurs pour les soldes…

Miser sur la disponibilité des Français

Ces stocks en magasins sont en effet au plus haut, mais surtout payés depuis des semaines aux fournisseurs ou à la veille d’être réglés. Il est donc compréhensible que les commerces non alimentaires cherchent à pouvoir vendre au juste prix, sans réduction, pendant plusieurs semaines en période hivernale. A plus forte raison à l’approche des fêtes de fin d’année. Ceci pour deux raisons essentielles : reconstituer leur trésorerie et assumer les charges. 

Bien sûr, un débat se fait jour concernant le report car les soldes d’été ont enregistré un recul de l’ordre de 30% par rapport à l’année 2019. Si le fait qu’ils débutaient alors le 15 juillet a été bien reçu, le bilan a été mitigé, surtout à Paris et dans les grandes villes. En effet, la période était sans doute moins propice du fait des vacances scolaires et des départs en congés. Pour ceux de l’hiver, la situation ne sera pas la même. La période proposée les évitera d’une part et d’autre part, les vacances dans les stations de ski étant compromises, on peut s’attendre à ce que les Français les plébiscitent davantage. 

Quid du prix de référence avec les soldes ?

Mais les soldes comptent-ils encore dans l’esprit des Français et sont-ils toujours aussi attractifs pour les commerçants ? Noyé au milieu des promotions, des ventes privées et d’autres événements de nature similaire, le consommateur perd peu à peu la notion du prix de référence lorsqu’il se rend dans un commerce de proximité. Même sentiment auprès des enseignes nationales et des grands commerces qui ont intégré les promotions et les rabais dans leur mode de fonctionnement en permanence et depuis longtemps. D’autre part, un mouvement sociétal se développe, encourageant à une consommation plus modérée. Autant de composantes qui ont d’ailleurs permis au marché de l’occasion ou de la seconde main de se développer sur des marketplaces, y compris dans l’habillement. 

Du côté des commerçants, c’est bien entendu la seule période légale durant laquelle ils sont autorisés à vendre à perte, c’est-à-dire, à un prix inférieur au prix d’achat. Non seulement la marchandise s’écoule mais les soldes ont aussi l’avantage de faire de la place pour la collection qui va suivre. Sans les soldes, les produits marqués par une saisonnalité seraient tout simplement perdus pour les commerçants. 

Un autre avenir pour les soldes ? 

Les soldes d’hiver reportés, il semble que ce soit le moment d’ouvrir le dossier de leur pertinence économique et commerciale. D’une part, le Black Friday suscite un engouement croissant chez les Français afin de permettre aux commerçants de profiter en partie du déconfinement, il est difficile toutefois de casser les prix dans un intervalle aussi rapproché avec les soldes d’hiver. 

La Fédération des Commerçants et Artisans des Métropoles de France et la Confédération des commerçants de France ont appelé la semaine dernière, à une vraie réflexion sur l’avenir des soldes, avec pourquoi pas une autre formule voire une harmonisation au niveau de l’Europe, et plus particulièrement sur les promotions et le prix de référence.

Cette proposition a le mérite d’exister et devrait être sérieusement étudiée par les pouvoirs publics pour rendre les soldes de nouveau plus lisibles. Il pourrait être envisageable d’en réduire encore la durée à condition qu’elle soit caractérisée par une seule et unique démarque importante, suscitant un plus fort engouement. 

Quoi qu’il arrive, les soldes ont connu leur heure de gloire et tant que la question des offres multiples qui les entourent n’a pas été réglée, ils risquent de demeurer comme une période incontournable de… “ronronnement”. Tout l’enjeu est désormais de séduire à nouveau le consommateur qui, jusqu’ici, se contente de soldes, où la notion de “nécessité” prime sur celle du “plaisir”.

par Antoine SENTIS,
Directeur marketing et communication du Groupe EBP

Mythe ou réalité de la souveraineté française

Favoriser le retour d’une autonomie stratégique pour notre pays au sein de l’OTAN ou de l’UE reste un objectif assez diversement partagé par la classe Politique. Mais l’évolution du contexte budgétaire de l’Etat, aggravé par la crise liée aux conséquences de la Covid-19, détermine une pesanteur venant contrarier de plus en plus fortement les capacités à voir reconnues comme réalistes nos ambitions.

L’examen par le Sénat du projet de budget pour 2021 ne peut qu’interpeller en ce qu’il est écrit dans le Tome 1 du Rapport Général de la Commission des Finances au sujet des principaux équilibres (ou déséquilibres) que « l’Etat se finance désormais autant par l’endettement que par l’impôt ».Cela traduit une perte progressive d’autonomie et une dépendance croissante à nos créanciers dont nous sommes dans l’obligation, au moins implicite, de tenir le plus grand compte, ce qui ralentit et obère insidieusement notre liberté d’action. Entre 2008, année de la crise liée aux subprimes aux USA et cette année 2020, la dette de l’Etat français a plus que doublé (à+2000 milliards). Certes, son coût annuel a baissé en raison de la politique de taux d’intérêts bas menée par décision de la BCE.

Il convient cependant de garder présent à l’esprit que la politique de création monétaire dite de quantitative easing ne peut s’inscrire dans la durée sans coûts réels quant à leurs effets immédiats comme futurs, en raison d’une alternative que l’on n’a pas encore trouvé les moyens d’esquiver :

  • soit la politique monétaire accommodante de la BCE (dans la ligne de la FED US) cesse et engendre une hausse des taux d’intérêts, et par voie de conséquences un accroissement proportionnel de la charge annuelle de l’Etat risquant de provoquer une crise financière si elle intervient brutalement ;
  • soit cette politique est durablement prolongée et engendre alors un regain d’inflation venant alléger la charge annuelle de l’Etat, mais avec pour contrepartie une perte sensible de pouvoir d’achat affectant plus particulièrement les épargnants, et en particulier les retraités, mais aussi l’équilibre du commerce extérieur renchérissant les importations à dû proportion.

En résultent deux questions incontournables :

  • combien de temps semblable politique peut durer ?
  • quelles conséquences en termes de souveraineté induit cette dépendance à ses créanciers (pour l’essentiel étrangers, et non nationaux comme dans le cas de la dette japonaise) ?

En 2021, il est prévu que l’Agence France-Trésor émette comme en 2020, 260 milliards d’euros d’emprunts pour la charge de la dette, ce qui correspond à un montant équivalent aux recettes fiscales nettes de l’Etat. En comparaison avec la période d’avant la crise de 2008 évoquée plus haut, le montant des OAT émises était équivalent à la moitié des recettes fiscales.

Les limites que nous déplorons au sujet des moyens affectés aux secteurs dits souverains (défense, santé, sécurité, justice, etc.) trouvent leur origine dans ce déséquilibre des finances publiques. Cette situation assourdit notablement et simultanément la portée de la voix de la France et sa capacité à se faire entendre, y compris au sein de l’UE.

Aussi le rétablissement des finances publiques est une nécessité de défense, et une exigence de notre souveraineté.

La diminution du stock de dettes est nécessaire pour parer à la survenance d’une nouvelle crise, mais aussi à la cohésion interne de notre société. La solidarité intergénérationnelle pan fondamental de l’action publique dans le domaine social nous y invite aussi car les jeunes générations sont celles auxquelles demain appartient, et c’est pour l’assurance des lendemains que les efforts de défense sont consentis.

Or, c’est sur les jeunes générations que repose le paiement de dépenses qu’elles n’auront pas choisies. Elles devront acquitter des impôts qu’elles n’auront pas consentis.

De la sorte, la solidité de l’assise des politiques de défense auxquelles est étroitement liée à l’équilibre de nos finances publiques, et l’effet de puissance dont dépend leur crédibilité puise aussi à cette source.

Si l’UE et l’adoption de l’euro ont évité une crise monétaire qui se serait traduite par une perte de près de 50% de la valeur de notre monnaie la rupture du pacte relatif à la limitation des déficits budgétaires entraîne des tensions entre Etats dont il serait dangereux de sous-estimer les conséquences.

Ne manquons pas de tirer quelques leçons de l’Histoire aux débuts de la Ve République, pour corriger les méfaits d’une hausse des prix de 15% en une année, a été créé le nouveau Franc (plan Pinay-Rueff) refondant des bases de finances assainies. Notre pays put ainsi, grâce au retour d’un équilibre économique sain, mettre en œuvre une politique qui en rétablit la pleine capacité d’être entendu en raison des moyens d’une puissance assurée.

Le calendrier électoral offre la perspective de pouvoir inscrire dans les programmes politiques cette ambition. Il est temps de tenir un langage de vérité pour éviter que s’amplifie encore la fracture du pays.

De cette exigence qui demande le « sacrifice du court -terme » dépend largement notre souveraineté.

Jean-Louis CHAMBON
Président Fondateur du Prix Turgot
Président du Conseil d’Orientation de la déontologie des dirigeants salariés

Marcel JAYR
Ancien Secrétaire-Général de la Fédération
Nationale des Dirigeants Salariés (FNCDS)

ISTEC Paris ouvre un Executive MBA : Change Management et Transformation Numérique

ISTEC Paris ouvre un Executive MBA Change Management et Transformation Numérique, dès janvier 2021.

ISTEC Paris
ISTEC Paris – la grande école spécialisée sur les nouveaux modèles d’affaires

Ce MBA s’ajoutera aux 5 MBA déjà ouverts par l’Ecole ISTEC Paris en octobre 2020 : MBA Audit et contrôle de gestion ; MBA Banque, assurance et marchés financiers ; MBA Digital marketing et e-commerce ; MBA Management des affaires internationales ; MBA Marketing et communication.

Pour Anis CHARFI, Directeur des MBA de l’ISTEC Paris : « Toutes les entreprises doivent régulièrement repenser leur modèle d’affaire et ce, d’autant plus que les transformations numériques et économiques s’accélèrent. Dans ce contexte, elles recherchent des cadres de haut niveau capables de les accompagner dans leur mutation. Ce qui est vrai pour les entreprises existantes l’est aussi pour les entreprises qui se créent. C’est pour répondre aux besoins de ces entreprises en profils qualifiés que l’ISTEC Paris a conçu ses 6 nouveaux MBA. Le MBA Change Management et Transformation Numérique, qui verra le jour début 2021, a pour particularité d’être à temps partiel, ce qui le rend facilement accessible aux cadres en activité. ».

ISTEC Paris : pour repenser les modèles d’affaires

Le MBA Changement Management et Transformation Numérique est destiné aux dirigeants et aux cadres supérieurs qui doivent repenser la stratégie de leur entreprise. Le MBA s’adresse aussi aux créateurs d’entreprises innovantes, aux responsables de la digitalisation et aux cadres qui veulent booster leur carrière.

Le rythme de la formation convient aux professionnels en activité : les 300 heures de cours sont réparties sur une année, à raison d’une semaine seulement par mois (en présence ou à distance si les conditions sanitaires l’imposent). Les principaux enseignements portent sur les Sciences & les Technologies ; la Réglementation & la conformité ; l’Économie ; la Méthodologie.

Les diplômés auront toutes les compétences nécessaires pour appréhender les enjeux de la transformation numérique, utiliser les informations et les outils liés au big data, détecter et maîtriser les risques liés à la dématérialisation des échanges. Ils sauront aussi intégrer la dimension éthique dans l’élaboration des nouveaux modèles d’affaires.

Cybersécurité et nouvelles criminalités

L’Executive MBA Change Management et Transformation Numérique fera une large part à la cybersécurité et à l’analyse des nouvelles criminalités. Les participants feront d’ailleurs un Study Tour pour rencontrer des spécialistes de la cybersécurité dans tout l’Hexagone. Les cadres de haut niveau qui maitrisent les questions de cybersécurité et qui sont capables de dialoguer avec des informaticiens sont très recherchés par les entreprises.

Notons que dans le cadre du nouveau MBA, les participants suivront un module introductif à la certification ACFE (Association of Certified Fraud Examiners), assuré par des membres du Chapitre français de l’ACFE. 

Le numéro d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté

Le numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté sera effectif dès lundi 2 novembre à 9h :

0806 000 245

Le numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Olivier Dussopt, ministre délégué́ chargé des Comptes publics, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, et Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, annoncent le lancement, dès lundi 2 novembre à 9h, d’un numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises en difficulté : le 0806 000 245 (appel non surtaxé, prix d’un appel local).

Vous êtes un professionnel, votre activité est impactée par la crise sanitaire et vous vous demandez à quelles aides êtes-vous éligible ou comment vous renseigner ?

Un nouveau numéro d’appel 0806 000 245 est mis en place, en complément de la plateforme internet déjà existante https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises, afin d’informer les professionnels les plus fragiles face à la crise sanitaire. Il sera accessible du lundi au vendredi de 9h à 12h puis de 13h à 16h.

Ce numéro d’appel est conçu pour renseigner et orienter les professionnels vers les différentes aides d’urgences mises en place, comme par exemple les reports de charges ou d’impôts, les prêts garantis par l’État, le fonds de solidarité ou l’activité partielle.

Ce service est assuré conjointement par la Direction générale des finances publiques et l’Urssaf qui mobilisent chacun deux centres d’appels pour mener à bien cette mission d’information.

Important : ce numéro d’information vient en complément des services existants et ne se substitue pas aux services référents bien connus des professionnels : les agents de ces plateformes ne pourront pas accéder aux dossiers personnels. Pour connaître l’avancement d’une demande d’aide en cours ou pour toute question qui nécessite un accès aux données fiscales et sociales de l’entreprise, il faut passer par les canaux habituels (centres de référence ou via la messagerie du compte professionnel en ligne).

FEMIB : 3e Conférence internationale sur la finance, l’économie, la gestion et les affaires informatiques

Nous vivons dans un monde en évolution rapide et interconnecté, dans lequel différents domaines d’activité sont liés et dépendants les uns des autres. Quatre domaines d’activité émergents : la finance, l’économie, la gestion et les affaires informatiques (FEMIB) sont essentiels pour chaque pays, organisation, société et individu comme suit. La finance est importante pour la richesse, les bénéfices et l’avenir à long terme des individus, des entreprises et du pays. L’économie peut nous aider à comprendre comment l’état passé et actuel de la performance financière régionale, nationale et mondiale. La gestion permet aux organisations, aux gouvernements, aux décideurs de rendre leurs projets et services plus structurés, efficaces, productifs et compétitifs. L’activité informatique est synonyme de nouvelles tendances de développement, d’opportunités et d’innovation. Nous pensons que ne réussissant que dans ces quatre domaines, cela peut garantir à chaque organisation, décideur, investisseur, gouvernement et pays pour réussir à long terme et collaborer. Notre but et notre objectif sont de rassembler les scientifiques, les praticiens et les décideurs de ces quatre domaines afin de favoriser une communauté forte et bien connectée. Nous accueillons les idées, concepts, services, techniques, résultats de recherche et pratiques commerciales innovants.

FEMIB

Thèmes de la conférence du 25 – 26 avril 2021, en ligne

Dates limites de soumission

  • Prolongation de la soumission d’articles réguliers : 21 décembre 2020
  • Prolongation de la présentation de l’exposé de position : 26 janvier 2021
  • Soumission d’un article au Consortium doctoral : 2 mars 2021

La soumission au plus tard qui était prévue au 30 novembre 2020 a donc été repoussée au 26 janvier 2021.

PRÉSIDENT DE CONFÉRENCE

Victor Chang, Teesside University, Royaume-Uni

COPRÉSIDENTS DU PROGRAMME

Patricia Baudier, EM Normandie Business School, France

Mitra Arami, EM Normandie Business School, France

CHAISE LOCALE

Marek Hudik, University of Economics, Prague, République tchèque

CHAISES PUBLICITAIRES

Chantal Ammi, Institut Mines-Télécom Business School, France
Samuel Fosso Wamba, TBS Business School, France
Alexander Brem, Université de Stuttgart, Allemagne

Les actes seront soumis pour indexation par :

  • SCOPUS
  • Google Scholar
  • La bibliographie informatique DBLP
  • Érudit sémantique
  • Indice d’ingénierie (EI)
  • Index des citations des actes de conférence

Tous les articles présentés sur le lieu de la conférence seront également disponibles à la bibliothèque numérique SCITEPRESS.

En outre, une courte liste d’articles présentés sur le lieu de la conférence sera sélectionnée pour publication de versions étendues et révisées dans un numéro spécial de International Journal of Organizational and Collective Intelligence et Journal of Global Information Management.

Contact

Vitor Pedrosa – femib.secretariat@insticc.org
Secrétariat FEMIB
Av. S. Francisco Xavier Lote 7 Cv. C, Setubal 2900-616, Portugal
+351 265 520 185

http://www.femib.scitevents.org

Journée du RESSOR GRAND EST 2020 les 19 et 20 novembre 2020 en webinaire

RESSOR, le Réseau de recherche et de formation en ESS du Grand Est, organise ses nouvelles rencontres en visio-conférence. Le RESSOR vous invite ainsi à deux journées scientifiques gratuites sur inscription le jeudi 19 et le vendredi 20 novembre 2020 pour échanger avec les enseignants-chercheurs du réseau, sur la thématique « ESS et transitions : vers des territoires soutenables et inclusifs ? »

Visitez l’exposition virtuelle des travaux étudiants pendant les rencontres !

Programme des journées du RESSOR Grand Est 2020

Vous pouvez vous inscrire en ligne en cliquant sur les dates.

Jeudi 19 novembre (9h-16h)

  • 9h15 : Accueil des participant-e-s
  • 9h30-11h45 : Atelier I
    Monique Combes-Joret (URCA, Chaire ESS)
    ESAT de demain : vers des organisations responsables et capacitantes
    Elise Marcandella (Université de Lorraine)
    Vers un territoire capacitant et inclusif : quelle place pour l’ESS ?
    Melaine Cervera, Vincent Lhuillier (Université de Lorraine) et Josiane Stoessel-Ritz (Université de Haute-Alsace)
    ESS et transition : regards croisés sur deux territoires, Ungersheim (France) et Esch sur Alzette (Luxembourg)
  • 11h45-14h : Pause déjeuner
  • 14h-16h : Assemblée Générale de RESSOR
    (réservée aux membres et aux personnes souhaitant adhérer. ODJ communiqué par mail)

Vendredi 20 novembre (9h15-12h)

  • 9h15 : Accueil des participant-e-s
  • 9h30-11h45 : Atelier II
    Anne Carbonnel et Raphaël Didier (Université de Lorraine)
    La gouvernance partagée pour des organisations plus résilientes en période de COVID 19 ? Les cas d’une monnaie locale et d’un magasin bio & tiers lieu en Grand-Est
    Tatiana Stoica, Bérangère Szostak et Paul Muller (Université de Lorraine)
    Projet Ecomédiance (lutte contre la fracture numérique des jeunes défavorisés)
    Sophie Bollinger (Université de Strasbourg) et Quoclac Tran Thanh (directeur d’un Foyer d’action éducative, Groupe SOS)
    Projet ECO : la transition du foyer Oberholz (Groupe SOS) témoignage de Quoclac Tran Thanh 
  • 12h : Clôture des rencontres et annonce de l’édition 2021

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