Archives de catégorie : Actualité de la gestion

C. Margaria nommé conseiller spécial pour l’enseignement supérieur

A compter du 1er octobre 2009, Christian Margaria, Directeur de L’institut Télécom Sud-Paris, est nommé conseiller
spécial pour l’enseignement supérieur auprès du Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances Yazid Sabeg.

Christian Margaria a été Président de la Conférence des Grandes Ecoles de 2003 à 2009.

Dans le cadre de ces responsabilités, il a été à l’initiative de la charte pour l’ouverture sociale des
établissements d’enseignement supérieur, signée entre la CGE, la CPU et le gouvernement en janvier 2005, et de la création de la commission « Diversité » de la CGE. Depuis la fin de son mandat de
Président, il a pris la suite de Pierre Tapie, nouveau Président de la CGE, comme Président de la commission Diversité, qui regroupe les équipes de la CGE traitant de parité homme/femme,
d’intégration du handicap, et d’ouverture sociale.

La conférence des Grandes Ecoles se réjouit de voir l’un de ses experts, universitaire de métier et de renom, être choisi par le gouvernement pour une mission
importante qui irriguera tout notre dispositif d’enseignement supérieur. Nous savons qu’il y apportera, à plein temps désormais, toute la compétence, l’énergie et la puissance de travail
considérables qui sont les siennes. Le modèle de méritocratie républicaine sur lequel est fondé notre pacte social doit faire l’objet de constante attention ; l’accès de chacun aux savoirs et aux
compétences les plus qualifiées en fonction de son goût et de ses talents constitue l’horizon démocratique pour lequel Christian Margaria oeuvrera.

Christian Margaria sait qu’il pourra compter sur la totale disponibilité des équipes des écoles et de la conférence pour s’engager à ses côtés.

Christian
Margaria, un expert de la diversité et de l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur Conscient des problèmes liés à la désaffection des jeunes pour les études scientifiques, de la
nécessité d’ouvrir ces filières aux jeunes filles et de certains problèmes d’ascension sociale, Christian Margaria s’est fortement impliqué depuis plusieurs années déjà dans de nombreuses actions
pour la diversité et l’égalité des chances dans les grandes écoles françaises. En tant que directeur de Télécom et Management SudParis (qui réunit l’école d’ingénieur Télécom SudParis et l’école de
management Télécom Ecole de
Management)
depuis 2004 et en tant que président de la Conférence des Grandes Ecoles depuis 2003.

Prise de risques dans les affaires et testostérone

Une étude démontre que la testostérone joue un rôle dans les prises de décisions financières risquées et dans les
choix de carrière chez la femme

 

La guerre des sexes continue à faire rage ; cette fois c’est le domaine des affaires qui en fait les frais.
Alors que les débats sur les différences biologiques et sociales entre les hommes et les femmes se succèdent depuis bien longtemps, une nouvelle recherche menée conjointement par le Département
de développement humain comparatif, de la Booth School of Business de l’université de Chicago et la Kellogg School of Management de la Northwestern University, se penche sur l’importance du rôle
de la testostérone dans les différences entre les sexes en ce qui concerne l’aversion pour le risque financier et les choix de carrière.

 

D’une étude à une autre

Une recherche antérieure avait démontré que la testostérone accentuait l’esprit de compétitivité et de domination
tout en réduisant la peur. Les comportements à risques tel que l’addiction pour les jeux d’argent ou pour l’alcool lui étaient aussi imputés. Mais jusqu’à présent, les effets différents de la
testostérone entre hommes et femmes en ce qui concerne la prise de risques financiers n’avaient jamais été étudiés.

Le 24 août 2009 était publiée dans le premier numéro annuel de la revue Proceedings of the National Academy of
Sciences
(PNAS), la nouvelle étude sur les effets de la testostérone dans la prise de risque expliquant ainsi les différences entre hommes et femmes. Intitulée : « Le rôle de la
testostérone dans les différences entre les sexes en matière d’aversion pour le risque financier et de choix de carrière » (« Gender differences in financial risk aversion and career
choices are affected by testosterone »), cette recherche a été menée conjointement par Dario Maestripieri, professeur au Département de développement humain comparatif de l’université de
Chicago, par Paola Sapienza, professeur associée de la Kellogg School of Management à la Northwestern University et par le professeur Luigi Zingales (de Robert McCormick) pour la Booth
School of Business de l’Université de Chicago.

 

Une recherche innovante

Paola Sapienza explique : « En général, les femmes ont moins tendance à prendre des risques lorsqu’il
s’agit de décisions financières importantes, cette attitude de prudence peut avoir d’ailleurs une incidence sur leurs choix de carrière. Par exemple, parmi les étudiants de MBA sondés, 36 %
des femmes ont choisi de s’orienter vers des carrières financières à hauts risques, telles que les banques d’investissement ou les transactions boursières, contre 57 % des hommes. Nous
voulions savoir si ces différences hommes/femmes avaient un rapport avec la testostérone qui, en moyenne, est présente en plus forte concentration chez les hommes que chez les
femmes. »

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont pris comme sujets de recherche des étudiants d’un cours de MBA de la
Booth School of Business de l’Université de Chicago présentant des caractéristiques relativement identiques concernant leur âge, leur milieu culturel et éducatif et leur statut socioéconomique,
réduisant ainsi les effets potentiels d’autres variables non biologiques. Deux échantillons de salive ont été prélevés, un avant l’expérience et un après, pour mesurer le taux de testostérone et
les changements hormonaux qui pourraient intervenir durant l’exercice. Puis, durant deux jours en octobre 2006, les étudiants se sont livrés à un jeu sur ordinateur destiné à évaluer leurs
attitudes en matière de prise de risques. Ils ont ainsi répondu à une série de questions leur demandant de choisir entre accepter une somme d’argent garantie ou participer à une loterie
présentant de forts risques, mais un potentiel de rémunération plus élevée. Les étudiants devaient choisir à plusieurs reprises entre la loterie et un gain fixe, avec des valeurs croissantes. Les
participants présentant un taux de testostérone élevé optaient plus fréquemment pour la loterie, alors que les individus avec un taux plus bas choisissaient davantage la somme garantie.
Globalement, les hommes étaient nettement moins hostiles au risque que les femmes et leur taux de testostérone salivaire était considérablement plus élevé.

 

La testostérone, l’hormone du risque

En utilisant une mesure basée sur une approche économique, les chercheurs ont découvert que les femmes présentant
des niveaux de testostérone élevés avaient un goût plus prononcé pour le risque, mais ce constat ne se confirme pas dans le cas des hommes. En revanche, ils ont observé que cette différence
disparaissait chez les hommes et les femmes présentant des niveaux de testostérone similaires. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que la corrélation entre la peur de prise de risques et la
testostérone influait sur les choix de carrière après l’obtention du diplôme. En effet, les individus présentant un taux de testostérone élevé et par conséquent n’ayant pas peur de prendre des
risques optent pour des carrières plus risquées dans la finance.

Maestripieri conclut ainsi cette recherche : « C’est la première étude faisant apparaître que les
différences hommes/femmes en matière d’aversion pour le risque financier ont une origine biologique et que les différences de niveaux de testostérone entre les individus peuvent affecter des
aspects importants du comportement économique et des choix de carrière. C’est également la première étude à démontrer que les effets de cette hormone sur l’aversion pour le risque sont plus
marqués chez les personnes présentant des taux faibles à moyens de testostérone et que cette conclusion est similaire à celle tirée pour les effets de la testostérone sur le repérage dans
l’espace. »

Pour Luigi Zingales : « Cette étude a d’importantes conséquences sur la façon dont la testostérone peut
affecter la prise de risques sur les marchés financiers, puisque bon nombre de ces étudiants vont devenir des acteurs majeurs dans le monde de la finance. Par ailleurs, elle pourrait nous
éclairer quelque peu sur les différences hommes/femmes dans les choix de carrière. D’autres études devraient suivre, afin d’explorer plus avant les mécanismes par lesquels la testostérone influe
sur le cerveau. »

L’association ARPEJEH et les académies d’Ile-de-France

se mobilisent pour favoriser la rencontre entre les élèves en situation de handicap et le monde du travail

Sous le haut patronage de Monsieur Luc Chatel

Ministre de l’Education nationale et Porte-parole du Gouvernement

 

L’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Etudes de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés) créée en avril 2008, réunit à ce jour vingt
entreprises qui s’engagent, en concertation avec les familles et les équipes enseignantes, dans des actions d’accueil et d’accompagnement des jeunes en situation de handicap, afin de leur faire
découvrir la variété des métiers de l’entreprise et de les conforter dans leurs parcours d’études.

Les chiffres parlent d’eux mêmes : 27 % de la population élèves handicapés du secondaire passe en lycée,
contre 68,5 % pour la population élèves non handicapés, et après Bac les étudiants handicapés sont quatre fois moins nombreux que les étudiants non handicapés.

« Majoritairement ces élèves abandonnent leurs études ou se dirigent vers des formations très courtes
par méconnaissance du champ des possibles, tant en matière d’orientation que de professionnalisation
» explique Boris Bertin, délégué général ARPEJEH.

 

30 septembre en matinée – Une mobilisation conjointe des académies d’Ile-de-France et des entreprises

L’association ARPEJEH et les académies de Paris, Créteil et Versailles, ont organisé le 30 septembre, à Sciences Po
Paris, une matinée d’échanges sur la question des parcours d’études des élèves en situation de handicap.

Cette matinée, à destination de l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale d’Ile-de-France, a présenté les
actions que propose l’association ARPEJEH pour promouvoir l’information, l’orientation et l’accompagnement des jeunes en situation de handicap dans leur parcours de formation. Elle s’est
articulée autour d’une table ronde, réunissant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, sur le thème « le projet professionnel : entre choix d’orientation et parcours de formation
».

La matinée s’est conclue par la signature de la première convention interacadémique liant ARPEJEH aux trois
académies d’Ile-de-France, en présence de

messieurs les Recteurs.

 

30 septembre après-midi – Une rencontre entre élèves et professionnels

Les entreprises ARPEJEH sont engagées dans des actions concrètes : information sur les métiers et les politiques
d’accueil des salariés handicapés, accueil des élèves en stage, rencontres de professionnels et visites d’entreprise, échanges avec les enseignants, accompagnement sous forme de tutorat…

En particulier, l’après-midi du 30 septembre a été consacrée à la sensibilisation au monde du travail des élèves
handicapés de 3
ème et de
2
nde de l’académie de
Paris réunis, dans le cadre du lycée Louis le Grand, autour d’ateliers découverte métiers avec l’ensemble des entreprises membres de ARPEJEH. Des actions similaires seront organisées avec les
académies de Créteil et de Versailles dans le courant de l’année scolaire.

Les ateliers ARPEJEH ont illustré huit familles de métiers, présentées par des collaborateurs handicapés ou valides
des entreprises membres de l’association, dans divers secteurs d’activité. Ils ont également permis aux élèves de rencontrer les responsables mission handicap des entreprises ARPEJEH et des
référents handicap d’établissements du supérieur (Sciences Po, ESSEC, Ecole Centrale Paris, Université Paris 8), mobilisés pour cette manifestation. Près de cent cinquante élèves ont assisté à
cet événement.

 

Les signataires de la Convention inter académique/ ARPEJEH

Les entreprises membres ARPEJEH représentées par le Président de l’association SFR, Air France, LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, RTE, L’Oréal, Alcatel-Lucent, Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, Generali, Hachette Filipacchi Associés, Société générale,
Générale de santé, Bayer CropScience, Deloitte, Total, Bouygues Telecom, Capgemini, Crédit Suisse, Groupe Banque populaire, TF1, Adecco

 

Les personnalités signataires :

– Patrick Gérard, Recteur de l’académie de Paris

– Jean-Michel Blanquer, Recteur de l’académie de Créteil

– Alain Boissinot, Recteur de l’académie de Versailles

– Stéphane Roussel, Président de ARPEJEH, Directeur général des Ressources Humaines Vivendi

Serious Games – projet UPMC plébiscité par Nathalie Kosciusko-Morizet

La secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de
l’économie numérique, vient d
attribuer 20
millions d’euros au secteur du « serious gaming », jeux destinés à l’apprentissage, la formation, l’entraînement ou encore la communication. Parmi 48 dossier sélectionnés sur les 166, Donjon et
Radon est un des trois projets retenus par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce projet auquel participent le laboratoire LIP6 (UPMC/CNRS), le studio Ad-Invaders, le rectorat de Créteil et un Think Tank
de l’ENS et Microsoft, s’inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences.

 

« Donjon & Radon », la science à portée de clic. Donjons et Radon s’inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les
collégiens et les lycéens à la physique. Donjon & Radon se déroule dans un univers Heroic fantasy.

L’élève devra utiliser ses connaissances en sciences, principalement en
physique et en chimie, pour battre les dragons et avancer dans le scénario. L
enseignant pourra ajouter des
« niveaux » au jeu, grâce à un outil auteur. Se déroulant entre le Moyen Âge et l’époque moderne, Donjon & Radon s’inspirera de l’Humanisme et de la Renaissance. Le studio AD Invaders, le
laboratoire LIP6 de l
UPMC/CNRS, le rectorat de
Créteil, un Think Tank de l’ENS et Microsoft participent à cette aventure.

48 dossiers sélectionnés sur 166 projets déposés. La secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie
numérique vient de présenter les résultats de l’appel à projets sur le Web 2.0 et le ‘serious gaming’ lancé fin mai dans le cadre du plan de relance, avec la DGCIS*. Sur 166 dossiers déposés pour
le ‘serious gaming’, 48 ont été retenus et sur les 340 projets proposés autour du Web 2.0, 44 ont été sélectionnés. Les 48 projets retenus représentent un budget total de
48 M
.

Le Laboratoire d’informatique de Paris (LIP6). Le LIP6 est un laboratoire de recherche sous tutelle de l’Université Pierre et Marie
Curie et du CNRS. Avec 128 chercheurs permanents et 231 doctorants, il est l
un des principaux laboratoires
de recherche en informatique en France, et le plus gros laboratoire d
informatique de la région
parisienne. Au sein du laboratoire, l
équipe MOCAH
h
ttp://www.lip6.fr/recherche/team.php?id=390
(Modèle et outils en ingénierie des Connaissances pour lApprenant Humain) développe
des recherches sur les Environnements Informatiques pour l
Apprentissage Humain, en
particulier sur les outils auteurs, le diagnostic cognitif et le serious gaming. Outre Donjons & Radon, l
équipe MOCAH a eu un autre
projet sélectionné, Play&Cure, projet portant sur la médecine, en partenariat avec les sociétés Game-Consulting, IBC Integrative Biocomputing, la Faculté de Médecine de Rennes et Télécom
SudParis.

 

* Direction Générale
de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services

LINKEDIN dépasse le million de membres en France

Selon Kevin Eyres, directeur général de LinkedIn Europe : « Ce succès montre que LinkedIn a été adopté en France de manière très
rapide par une large part de professionnels, qui se connectent, échangent et discutent sur le réseau. En franchissant ce cap, la France devient l’un des pays européens où nous avons la plus forte
présence. Nous sommes très fiers de ce succès, qui renforce notre leadership au niveau mondial avec 48 millions de membres. »

 

LinkedIn a également attiré de nombreuses entreprises françaises. Parmi celles du CAC 40, 35 ont un profil d’entreprise sur LinkedIn. Et près de
20% d’entre elles font confiance au réseau pour diffuser des offres d’emploi, dont LVMH, Capgemini, GDF Suez?

Pour postuler, rien de plus simple : une fois sur le texte de l’annonce, il suffit de cliquer sur « postuler maintenant ».
Le membre voit instantanément s’il a des contacts qui le relient à l’entreprise en question, et bien sûr, au recruteur. D’autres offres d’emploi sont disponibles sur le réseau, via l’onglet
« Carrières ».

 

10 astuces pour construire un bon profil sur LinkedIn

 

1. Ne faites pas un
copier-coller de votre CV

LinkedIn vous donne accès à un réseau, non à un département de ressources humaines. Vous ne tendriez pas votre CV à
quelqu’un avant de vous présenter : ne le faites pas non plus ici. Décrivez plutôt vos expériences et votre savoir-faire comme quand vous rencontrez quelqu’un. Adaptez le ton rédactionnel au
format de l’écran, sous forme de paragraphes courts avec des points de repère visuels ou textuels.

 

2. Marketez-vous

Dynamisez le ton de votre profil. Utilisez des verbes d’action et des constructions de phrases dynamiques :
préférez « J’ai piloté l’équipe sur le projet » à « Responsable de la gestion de l’équipe de projet ». Restez naturel, n’écrivez pas à la troisième personne à moins que cela
ne vous corresponde. Imaginez-vous en réunion client : comment vous présentez-vous ? C’est là votre ton authentique : utilisez-le.

 

3. Formulez une
signature personnelle

La ligne de texte sous votre nom est la première chose que les gens lisent sur votre profil. Elle suit votre nom dans
la liste des résultats de recherches. C’est votre signature de marque, sauf s’il s’agit de votre adresse email. Votre entreprise peut parfois avoir une marque tellement forte que, combinée avec
votre titre, elle est suffisante. Mais vous pouvez aussi avoir besoin de distiller votre personnalité professionnelle dans une phrase accrocheuse, quelques mots qui font comprendre qui vous êtes
en un coup d’oeil.

 

4. Faites fonctionner
votre argumentaire express

Revenons à votre présentation en réunion client. Cette description de trente secondes de qui vous êtes et de ce que
vous faites, l’essence de votre situation professionnelle, constitue votre argumentaire express. Utilisez la dans la section « Résumé » pour séduire les lecteurs. Vous avez 5 à 10
secondes pour attirer leur attention. Plus votre résumé est chargé de sens, plus le nombre de lecteurs augmentera.

 

5. Mettez l’accent sur
vos compétences

Considérez les domaines de « Compétences » comme un optimisateur de moteur de recherche, un outil pour
augmenter les chances de vous trouver et de se souvenir de vous. C’est dans cette section que vous devez mettre tous ces mots-clés propres à votre secteur et à vos domaines de compétences. Sans
oublier vos intérêts, les valeurs que vous mettez à l’œuvre dans l’exercice de votre métier, voire une touche d’humour ou de passion.

 

6. Détaillez votre
expérience

Aidez le lecteur à saisir les éléments clés de votre parcours professionnel. Dites brièvement ce que fait
l’entreprise dans laquelle vous êtes et ce que vous avez réalisé pour eux. Là encore, imaginez-vous en réunion client. Après vous être présenté, comment décrivez-vous ce que vous faites, ce que
fait votre entreprise ? Utilisez des phrases courtes et claires et coupez les en plusieurs morceaux plus faciles à intégrer.

 

7. Sortez du
lot

Utilisez la section « Informations complémentaires » pour compléter votre profil de quelques centres d?intérêts
pertinents. Ajoutez des sites qui montrent vos compétences ou vos passions. Et n’oubliez pas de modifier le titre par défaut « Mon site web» pour encourager les clics.

 

8. Répondez aux
questions et posez-en

Des questions bien pensées et des réponses utiles construisent votre crédibilité. Les meilleures donnent une bonne
raison aux gens de lire votre profil. Appliquez-vous à répondre aux questions relatives à vos domaines de compétence pour faire connaître votre expertise, augmenter votre visibilité et surtout
échanger avec les personnes de votre réseau. Vous pourrez peut-être avoir besoin d’une réponse à une question plus tard.

 

9. Construisez votre
réseau

Vos connexions restent l’un des aspects les plus importants de votre marque : votre entourage en reflète la
qualité. Qu’arrive-t-il lorsque vous lisez le profil de quelqu’un et que vous découvrez que vous avez une connaissance commune ? Le crédit que vous lui accordez monte en flèche. La valeur de
la communauté fonctionne dans les deux sens. Identifiez donc les connexions qui renforcent votre crédibilité et cultivez-les.

 

10. Un dernier conseil

Lorsque vous avez obtenu suffisamment de connexions et de recommandations, votre profil devient une sorte
d’évaluation de vous et de votre marque par vos pairs. Assurez-vous que ce tableau est cohérent, bien structuré et facile à trouver. Modifiez l’URL de votre profil public pour qu’il reflète votre
nom ou signature, et ensuite médiatisez-le : ajoutez-le à votre blog, créez un lien depuis votre site Internet, placez-le dans votre signature d’email. Et démarrez la conversation.

Troisième édition du Forum NETEXPLORATEUR

les 4 & 5 février 2010 au Sénat

Explorer le monde numérique

 

Le développement de l’internet mobile, l’enrichissement des applications multimédias, l’essor de la
dématérialisation et l’explosion des réseaux sociaux ouvrent chaque jour de nouveaux espaces à la créativité et à l’esprit d’entreprise. Le FORUM NETEXPLORATEUR est dans  l’œil du cyclone de l’économie numérique. Sa 3e édition dédiée aux usages émergents du numérique se tiendra les jeudi 4 et vendredi 5 février 2010 au Sénat.

Plus de 600 décideurs économiques, politiques et médias rencontreront les innovateurs les plus prometteurs de l’Internet, lauréats internationaux du palmarès
NETEXPLORATEUR.

 

La synthèse des usages émergents de l’Internet dans le monde 

Avec un réseau de 200 capteurs internationaux, l’observatoire NETEXPLORATEUR détecte ceux qui feront l’économie
numérique de demain (le phénomène Twitter dès 2008 avec son fondateur Jack Dorsey). Le rôle du Forum est également d’anticiper l’impact du numérique dans l’économie réelle (Wizzit, l’application
de l’Internet mobile au service d’une banque citoyenne en 2009).

Issus du palmarès NETEXPLORATEUR 100, les 10 NETEXPLORATEURS de l’année viendront d’Afrique du Sud, de Chine, des
Etats-Unis, de France, d’Israël, du Kenya, des Pays-Bas et de Suède. Pendant deux jours, ces initiateurs de nouveaux usages accompagnés d’experts internationaux de l’Internet présenteront les
plus prometteuses des innovations numériques mondiales. Ils donneront les clés de compréhension pour accompagner les entreprises et institutions françaises dans la révolution numérique.

 

Les nouvelles tendances du numérique

Réalisée à partir de ce palmarès, l’étude « NetexploraTrend » sera dévoilée dès l’introduction du Forum.
Pilotée par le sociologue Bernard Cathelat, elle met en perspective les cinq grandes tendances des innovations de l’année : nouveaux modèles économiques, nouveaux modes de collaboration, nouveaux
styles de consommation…

 

Le programme du Forum s’articule autour de quatre demi journées thématiques:

« Consommation et communication  » pour les enjeux marketing et communication

 « Green Tech et société
numérique »
pour les enjeux liés à la responsabilité de l’entreprise (développement durable et
responsabilité sociale)

« Technologie et innovation numérique » pour les enjeux liés à l’innovation et aux Systèmes d’information

« Capital humain et management dans l’entreprise numérique
»
destinée aux enjeux management et ressources humaines.

 

Le Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010 sera dévoilé lors de la clôture du Forum

Le 5 février par les fondateurs de l’Observatoire et du Forum NETEXPLORATEUR, Martine
Bidegain et Thierry Happe.

 

www.netexplorateur.org

Eric WOERTH défend le dispositif de mobilité des fonctionnaires

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction
publique et de la Réforme de l’Etat, précise que le projet de décret relatif à la réorientation professionnelle qui sera présenté le 11 février 2010 au Conseil supérieur de la Fonction publique
de l’Etat :

– est pris en application de l’article 7 de la loi du 3 août 2009
relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction publique ;

– vise non pas à licencier des fonctionnaires mais à leur permettre
de conserver un emploi correspondant à leur grade, lorsque leur poste a été supprimé dans le cadre d’une réorganisation.

Le fonctionnaire dont le poste est susceptible d’être supprimé
définira désormais au préalable avec l’administration un projet personnalisé d’évolution professionnelle. Il bénéficiera, dans ce cadre, d’un accès prioritaire aux actions d’orientation, de
formation, d’évaluation et de validation des acquis de l’expérience professionnelle. Ce suivi sera individualisé. Le fonctionnaire continuera naturellement à percevoir son traitement indiciaire
mais aussi à toucher ses primes.

Durant cette période de réorientation professionnelle,
l’administration sera tenue de proposer au fonctionnaire concerné trois offres d’emploi, devant obligatoirement tenir compte du niveau de compétences et d’expérience de l’agent, mais également de
sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel. Le fonctionnaire sera tenu d’accepter l’une de ces trois offres. Dans le cas contraire, l’administration pourra placer le
fonctionnaire en disponibilité d’office ou le mettre à la retraite d’office.

Eric WOERTH rappelle que la possibilité de licencier des
fonctionnaires placés en disponibilité et ayant refusé des offres d’emplois a été introduite dans le statut de la Fonction publique en 1984 par le Gouvernement de Pierre MAUROY. Le ministre de la
Fonction Publique de l’époque, Anicet LE PORS, avait en effet considéré qu’un fonctionnaire qui refuse de nombreuses propositions de poste rompt de fait son engagement vis-à-vis du service
public.

Le ministre rappelle également que le dispositif envisagé n’est
applicable qu’à la Fonction publique de l’Etat, car la Fonction publique territoriale s’est dotée depuis 1994 d’un dispositif similaire. L’article 97 du statut des fonctionnaires territoriaux
prévoit en effet, depuis cette date, qu’un emploi peut être supprimé par la collectivité territoriale. Dans ce cas, le fonctionnaire est pris en charge par son centre de gestion, il ne perçoit
que son traitement indiciaire. Après trois refus d’offres d’emplois correspondant à son grade, mais ne tenant pas compte de son lieu de résidence et de ses contraintes familiales, il est
licencié. Ce dispositif, loin d’avoir été supprimé, a été renforcé et consolidé à l’initiative du Parlement lors de l’examen de la loi du 3 août 2009 relative à la mobilité. Toutefois,
l’expérience montre que la mise en œuvre de ce dispositif dans la Fonction publique territoriale n’a jamais donné lieu aux dérives mises en avant par les opposants à la loi sur la
mobilité.

L’objectif
du Gouvernement est bien de faire en sorte que les réformes indispensables que l’administration doit conduire se fassent dans le respect des droits des fonctionnaires, à commencer par celui
consistant à leur proposer des postes correspondant à leur profil, mais aussi d’un principe de responsabilité : la mobilité est une garantie fondamentale mais aussi un devoir dans une Fonction
publique de carrière.

Succès du Challenge « Administration 2020 » auprès des étudiants

Eric WOERTH,
ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, se félicite du succès du
Challenge
« Administration 2020 » lancé au mois de novembre 2009.

Dans le cadre de cette compétition, plusieurs établissements préparant aux
carrières publiques mais aussi des universités et des écoles de commerce et d’ingénieurs, ont souhaité défendre un projet d’administration qui soit à la fois plus simple, plus efficace et plus
autonome.

A ce jour, 85 équipes se sont inscrites et plus de 200 étudiants
se sont mobilisés pour imaginer l’Administration de demain.

La diversité et la qualité des candidatures révèlent un véritable
engouement des jeunes générations pour les défis du service public.

A terme, 3 à 5 équipes seront sélectionnées pour participer à la finale
qui aura lieu au mois de mars à Bercy, en présence d’Eric WOERTH.

 

Plus
d’informations sur le site
www.administration2020.fr.

Appel à candidatures pour l’attribution du label de l’œnotourisme

Hervé NOVELLI a lancé l’appel à candidatures pour l’attribution du label de l’œnotourisme et présidé à la remise des premiers Prix Nationaux de
l’Œnotourisme

 

La création de ce prix et la mise œuvre du Label National constituent les projets prioritaires du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme,
installé le 3 Mars 2009 par le Ministre en charge de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, sous la présidence de Paul DUBRULE.

Hervé NOVELLI a présenté le cahier des charges définitif du « Label Œnotourisme » et a lancé l’appel à candidature dans l’objectif de délivrer les
premiers labels dès la saison touristique 2010.

Le label doit permettre à la fois :

1. d’améliorer la lisibilité de l’offre qui reste difficile d’accès compte tenu de la multiplicité des appellations ;

2. de développer la fréquentation et la consommation touristique grâce à ce facteur d’attractivité ;

3. de développer le débouché tourisme pour la filière viticole. 

Hervé NOVELLI a présidé la cérémonie du premier Prix National de l’Œnotourisme qui, pour sa première édition, a suscité un grand intérêt de la part des
professionnels, en mobilisant 260 candidats à travers toute la France. Ce Prix distingue des démarches exemplaires contribuant à la promotion de l’œnotourisme. Il s’adresse à tous les acteurs du monde du vin, du tourisme et du patrimoine vitivinicoles et a pour objectif de récompenser quatre initiatives simples et
rapidement transférables dans les catégories suivantes :

          La mise en valeur touristique d’un caveau ou d’un site viticole

          L’hébergement ou la restauration dans le vignoble

          La mise en réseau de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques (patrimoine, sites naturels, produits
d’agrotourisme…)

          La  promotion d’un produit œnotouristique (par un évènement, avec une agence de voyage, sur
Internet …)

 

Les Prix Nationaux de l’Œnotourisme 2009 ont été remis à :

          la maison Cazes à Rivesaltes, dans la catégorie : la mise en
valeur d’un caveau ou d’un site viticole ;

          la Maison & la Table d’Olivier Leflaive à Puligny-Montrachet, dans
la catégorie : l’hébergement ou la restauration dans le vignoble ;

          la Route des Vins du Jura, dans la catégorie : la mise en réseau
de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques ;

          Et
le Syndicat des Vignerons d’Alsace a reçu des « Encouragements » du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme pour la réalisation du
« pique-nique chez le Vigneron indépendant » dans la catégorie : la  promotion d’un produit œnotouristique.

 

Des Pionniers de l’Œnotourisme ont également été récompensés pour cette première
édition :

          La famille Duboeuf
pour la réalisation de l’œnoparc  « le Hameau Duboeuf »

          La famille Cazes
pour la réalisation du Village de Bages

          La famille Cathiard
pour la réalisation des Sources de Caudalie

          La famille Maire
pour la réalisation de « la Finette » – La Taverne d’Arbois

Eric WOERTH, ministre du Budget, s’est entretenu avec Hans-Rudolf MERZ

Eric WOERTH, ministre du Budget, s’est entretenu avec
Hans-Rudolf MERZ, ministre suisse des Finances, en marge du Forum économique mondial de Davos

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la
Réforme de l’Etat, s’est entretenu avec le ministre suisse des Finances, Hans-Rudolf MERZ, mercredi 27 janvier, en marge du Forum économique mondial (WEF) de Davos.

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont souligné que des progrès notables ont été accomplis
dans le cadre du groupe de travail mis en place par les deux pays pour préciser les conditions d’application de l’avenant à la convention fiscale bilatérale signé le 27 août. Le principe d’une
nouvelle réunion du groupe de travail a été acté, afin de parvenir, dans les meilleurs délais, à un accord sur ses conditions d’application.

Par ailleurs, la France a indiqué aux autorités suisses que, conformément aux règles en vigueur en
France, des contrôles fiscaux seront conduits à l’encontre des contribuables français figurant sur la liste HSBC. La France n’utilisera pas ces données dans le cadre de l’entraide administrative
entre les deux pays. « Dès lors que nous détenons d’ores et déjà l’information, il n’est pas nécessaire de recourir aux procédures d’échange entre la France et la Suisse », a en effet déclaré Eric
WOERTH.

Le ministre du Budget a également indiqué que la France transmettra aux pays qui sollicitent
officiellement les autorités françaises, dans la cadre d’accords bilatéraux, les informations de la liste HSBC les concernant. Les autorités suisses seront alors informées de cette
transmission.

Année record pour de nombreux professionnels de la finance américains

Une enquête menée par eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière sur les secteurs de la finance,
de la banque et de l’assurance révèle que quasiment tous les professionnels de Wall Street recevront un bonus au titre de l’année 2009. Pour ceux dont le bonus est supérieur à celui de l’an
passé, le montant sera deux fois plus élevé.

Considérant les résultats financiers enregistrés par les sociétés de Wall Street, il est peu surprenant de constater
que 92% des professionnels de la finance interrogés par eFinancialCareers.com se sont vus accorder un bonus au titre de l’année 2009. Ce pourcentage dépasse sensiblement celui relevé l’an dernier
(79%) par eFinancialCareers.com au cours d’une enquête similaire.

Deux tiers des professionnels ayant reçu un bonus l’an passé et cette année ont perçu un bonus d’un montant
supérieur ou égal à celui de l’année précédente. Près de la moitié d’entre eux (46%) a reçu un bonus plus important. En moyenne, les bonus de ces professionnels ont plus que doublé par rapport à
l’an passé, tandis que pour ceux qui ont gagné moins que l’an dernier (31%), leur bonus a été réduit de moitié.

Selon John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, « Les bonus 2009 de Wall Street illustrent un
système de rémunération fondé sur la performance. Dans l’agitation ambiante, une structure de rémunération basée sur la performance de la société et de l’individu s’est mise en place. Il
appartiendra au tiers des professionnels de la finance recevant moins cette année de juger si leur niveau de rémunération est plus ou moins mérité. S’ils estiment que non, la situation devrait
les inciter à rechercher ailleurs, les opportunités se multipliant. »

Les secteurs de Wall Street qui enregistrent les plus hauts bonus sont la banque d’affaires, le ‘private equity’ /
‘venture capital’, la gestion de fonds / ‘hedge funds’, le ‘trading’, et les marchés taux.

Les professionnels sell-side bénéficient d’une augmentation plus importante que les professionnels buy-side, mais ces derniers gagnent plus en moyenne. Cette
disparité peut expliquer les différents niveaux de satisfaction relevés. Près de la moitié (47%) des professionnels sell-side sont satisfaits de leur rémunération tandis que 37% sont mécontents.
Les professionnels buy-side rassemblent autant de satisfaits que de mécontents : 42% de chaque côté.

Près de 4 professionnels sur 10 (39%) indiquent qu’une augmentation de la part de leur bonus versée en actions
n’influencerait pas leur décision de quitter leur poste actuel. Cependant, ceux dont les bonus sont supérieurs à 100 000 dollars (70 000 euros) pensent que ce type de changement de structure de
rémunération aurait des conséquences sur leur volonté de rester, surtout si la part versée en actions venait à égaler celle en versée en cash.

 

 

Méthodologie

Cette
enquête d’eFinancialCareers a été réalisée en ligne entre le 4 et le 13 janvier 2010 auprès de 850 professionnels de la finance américains inscrits sur le site eFinancialCareers.com. Les
utilisateurs pris en compte dans les résultats de l’enquête ont indiqué que leur bonus 2009 leur avait été annoncé et qu’ils étaient actuellement en poste.

Remise du Prix National de l’Œnotourisme

Le Prix National de l’Œnotourisme, créé par le Ministre en charge de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme et de la Consommation, récompense des démarches innovantes valorisant le patrimoine viticole par le tourisme. Cette première édition a fait l’objet d’une importante mobilisation sur l’ensemble du territoire avec près de 260 dossiers de candidature reçus.

Hervé NOVELLI,Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, remettra,  en présence de Paul DUBRULE, Président du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme, le 27 janvier prochain, au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, les prix nationaux et présentera le cahier des charges du Label de l’œnotourisme visant à promouvoir des destinations proposant une offre de produits touristiques cohérente autour de la vigne, notamment pour de courts séjours. Il lancera l’appel à candidatures, les premières destinations devant être labélisées dès la saison touristique 2010.

2010 : à quoi s’attendent les professionnels de la finance ?

Alors que les marchés financiers ont rebondi en 2009, eFinancialCareers.fr, le site international leader d’offres
d’emploi dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance, a mené une enquête auprès des professionnels de la finance français pour savoir comment ils envisagent 2010 en termes de
perspectives économiques et d’emploi.

Tandis que près de la moitié (45%) des professionnels interrogés pense que l’économie française se stabilisera en
2010, un peu moins d’un tiers est moins optimiste : 18% pensent que « l’économie française va légèrement se contracter » et près de 13% prévoient une « récession durable ». En revanche, près d’un
quart des personnes interrogées s’attend à ce que l’économie française connaisse une « certaine croissance » ou à ce qu’elle soit « très performante » sur les douze prochains mois.

Selon les résultats de l’étude menée par eFinancialCareers.fr, la majorité des professionnels qui tablent sur une
stabilisation de l’économie française en 2010 pense que la croissance des pays émergents et les signes de reprise de l’économie américaine risquent de ne pas être suffisants pour permettre aux
économies européennes de se redresser. Les professionnels qui prédisent une « récession durable » s’inquiètent de l’évolution de l’économie mondiale, la moitié d’entre eux estimant que les
Etats-Unis et l’Europe ne sont pas à l’abri d’un déclin économique en 2010.

Les moins optimistes s’inquiètent également de l’efficacité du plan de relance lancé par le président Nicolas
Sarkozy il y a un an : près d’un tiers des professionnels de la finance qui pensent que l’économie française « va légèrement se contracter » et 40% de ceux qui prévoient une « récession durable »
s’interrogent sur la capacité de ce plan à assurer la croissance de l’économie française en 2010.

D’autre part, la majorité (60%) des personnes interrogées qui s’attendent à une évolution positive de l’économie
française en 2010 justifie son optimisme par la croissance économique chinoise et les signes d’amélioration de l’économie américaine.

La majorité des professionnels de la finance français questionnés par eFinancialCareers.fr s’inquiète du « Grand
Emprunt » qui sera lancé en 2010 : 31% se disent « très inquiets » et pensent que cet emprunt risque d’accentuer le déficit public de la France, tandis que 35% se déclarent « un peu
inquiets ».

Les résultats de l’enquête eFinancialCareers.fr suggèrent également une stabilisation générale au sein des sociétés.
Lorsqu’ils sont interrogés sur l’évolution des effectifs de leur entreprise en 2010, 42% des professionnels estiment que le nombre d’employés restera le même. Cependant, un tiers est plus
pessimiste et s’attend à une réduction d’effectif.

Même tendance en termes de rémunération puisque 44% des professionnels interrogés pensent que leur rémunération en
2009 (bonus inclus) sera identique à celle de 2008. Un tiers s’attend cependant à une hausse et 23% appréhendent une baisse.

Face à ces prévisions empreintes de stabilité, il est peu surprenant de constater que les deux tiers des
professionnels interrogés ne sont « pas inquiets » quant à la sécurité de leur emploi pour 2010. A titre de comparaison, des enquêtes menées en décembre 2009 par eFinancialCareers.com et
eFinancialCareers.de ont révélé que près de la moitié des professionnels de la finance britanniques interrogés et 71% des professionnels allemands ne s’inquiétaient pas pour la sécurité de leur
poste. En France, parmi les professionnels soucieux de la sécurité de leur emploi, un tiers n’envisage aucune action à court terme. Parmi les deux tiers désireux de trouver un nouvel emploi, 64%
recherchent une opportunité dans l’industrie financière en France, 18% dans l’industrie financière mais à l’étranger, et 18% dans un autre secteur que celui de la finance.

Selon John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.fr, « Cette enquête montre que malgré l’évolution de
l’économie mondiale et les premiers signes de stabilisation, les professionnels de la finance français abordent prudemment 2010. Il est intéressant de noter qu’ils demeurent cependant
relativement confiants quant à la sécurité de leur emploi. »

 

Méthodologie

L’enquête d’eFinancialCareers.fr a été réalisée en ligne entre le 16 décembre 2009 et le 4 janvier 2010 auprès de 557
professionnels de la finance français. Parmi les professionnels en poste interrogés, 29% travaillent pour une banque de réseau / commerciale, 26% pour une société de services financiers, 17% pour
une boutique corporate finance, 17% pour une société de gestion d’actifs, 4% pour une société de Bourse, 4% pour une société d’analyse financière, 3% pour une société de gestion alternative. Plus
d’un quart des personnes interrogées bénéficient d’une expérience de plus de dix ans dans le secteur financier.

 

www.eFinancialCareers.fr

Présentation du projet de loi de finances rectificative pour 2010

Investissements d’avenir

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de
l’Etat, a présenté avec Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, le projet de loi de finances rectificative pour 2010.

Les dispositions du texte ont essentiellement pour objet la mise en œuvre des décisions annoncées par
le Président de la République, à la suite de la remise du rapport de la commission co-présidée par MM. Alain JUPPE et Michel ROCARD sur les priorités stratégiques d’investissement.

 

1.         35 milliards d’euros de crédits sont ouverts pour financer les investissements d’avenir.

 

Le projet de loi de finances rectificative ouvre 35 milliards d’euros de crédits supplémentaires sur
le budget de l’État, ciblés sur quatre priorités stratégiques : l’enseignement supérieur, la formation et la recherche (19 milliards d’euros) ; l’industrie et les PME (6,5 milliards
d’euros) ; le développement durable (5 milliards d’euros) et le numérique (4,5 milliards d’euros).

Ces crédits feront l’objet d’un versement à des organismes gestionnaires dans le cadre d’une
gouvernance spécifiquement mise en place. Le pilotage et le suivi de l’exécution des investissements d’avenir seront confiés à un Commissaire général à
l’investissement,
sous l’autorité du Premier ministre. Un comité de surveillance, placé sous la coprésidence de MM. Alain JUPPE et Michel ROCARD, sera chargé de l’évaluation des
investissements. 

Pour neutraliser l’impact de la charge d’intérêt en 2010 de l’emprunt national qui sera levé sur les
marchés pour financer les investissements d’avenir (22 milliards d’euros compte tenu de 13 milliards d’euros de remboursements des établissements
bancaires), 500 millions d’euros de crédits sont annulés sur les budgets des ministères.

L’ouverture des crédits nécessaires au financement des investissements d’avenir se traduit par une
augmentation du déficit budgétaire de 35 milliards d’euros en 2010. L’incidence sur le déficit public au sens du traité de Maastricht sera en revanche beaucoup plus limitée (de 2 à 2,5
milliards d’euros en 2010 – c’est-à-dire de l’ordre de 0,1% du PIB). Ce résultat s’explique par la part majoritaire que constituent les investissements donnant lieu à la constitution d’actifs
(plus de 60% de dotations en capital non consomptibles, de prêts et de prises de participation). Les autres dépenses feront l’objet de paiements étalés dans la durée au fur et à mesure du rythme
de sélection des projets.

 

2.         L’amélioration des prévisions de recettes permet de limiter à 149,2 milliards d’euros le déficit budgétaire
attendu en 2010.

 

Les prévisions de recettes fiscales sont revues à la hausse de 2,1 milliards d’euros dans le projet de loi,
sous l’effet de trois facteurs principaux :

 

          la traduction de la censure de certaines dispositions de la loi de finances initiale par le Conseil
constitutionnel (-2,2 milliards d’euros) : le projet de loi tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel pour mettre en
cohérence les prévisions de recettes avec la législation aujourd’hui applicable, sans préjudice de futures dispositions correctrices (en particulier sur la
taxe carbone) ; 

          la prise en compte des données de l’exécution budgétaire en 2009 et la révision des prévisions de
croissance pour 2010  (+3,6 milliards d’euros) ;

          la régularisation de la situation des évadés fiscaux (+700 millions d’euros)

 

Le produit des recettes non fiscales s’améliore de 1 milliard d’euros compte tenu de l’encaissement d’une recette
exceptionnelle faisant suite à un jugement des juridictions communautaires.

Le projet de loi de finances rectificative prévoit par ailleurs de moderniser le dispositif d’exonération de charges
sociales pour l’emploi des travailleurs occasionnels et des demandeurs d’emploi dans le secteur agricole, conformément aux annonces faites par le Président de la République le 27 octobre 2009 à
Poligny (Jura). Le coût de cette réforme est intégralement compensé par des annulations de crédits supplémentaires sur les budgets des ministères.

Au total, le déficit budgétaire ressortant du projet de loi de finances
rectificative est de 149,2 milliards
d’euros (+31,9 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiale).

Le déficit public au sens du Traité de Maastricht est par ailleurs revu à 8,2% du PIB pour
2010. Cette
amélioration par rapport à la dernière prévision (8,5%) s’explique avant tout par des
perspectives de croissance plus favorables, tout en tenant compte de l’incidence du financement des investissements d’avenir, dont le coût serait
limité à environ 0,1% du PIB en 2010.

 

3.         Un système de taxation exceptionnel des bonus est mis en place.

 

La crise financière a démontré la nécessité de renforcer les garanties offertes aux
épargnants et aux déposants et d’encadrer les pratiques en matière de rémunération des professionnels des marchés financiers (les « traders »).

Le projet de loi prévoit d’instituer une taxe égale à 50% du montant des bonus qui seraient
versés au titre de 2009, au-delà d’un seuil individuel de 27 500 €.

270 millions d’euros seront affectés sur le produit de cette taxe au fonds de garantie des
dépôts, afin de renforcer la protection des épargnants et déposants.