Archives de catégorie : Actualité de la gestion

[EM Strasbourg – IEP] associés pour un cursus en management public.

 

Ouverture dès la rentrée 2010

Ce nouveau parcours de spécialisation, proposé en dernière année d’étude à une trentaine d’étudiants des deux établissements de
l’université de Strasbourg, sera porté par une équipe pédagogique commune aux expertises complémentaires.

L’objectif de ce cursus est de former des cadres de haut niveau ayant acquis une forte expérience internationale et professionnelle pour les organismes publics
(administration nationale, collectivités, organisations internationales, etc.). Ce programme est un atout considérable pour les étudiants qui bénéficieront du croisement des savoir-faire des deux
établissements tant en administration publique qu’en management des organisations. En effet, « ce partenariat répond d’abord au besoin de formation de cadres ayant la double culture du management
et du secteur public » souligne le directeur de l’IEP Sylvain Schirmann. Pour le directeur de l’EM Strasbourg, Michel Kalika, « ce projet de diplôme renforce la politique de transversalité
des disciplines au sein de l’Université de Strasbourg »
.

Pour les deux directeurs, ce partenariat s’inscrit dans une logique de rapprochement des deux écoles qui ont une culture voisine :
recrutement sur concours nationaux, forte internationalisation du parcours de formation et des d’enseignants-chercheurs rattachés parfois aux mêmes équipes de recherche.

 

Ecole de Management de Strasbourg : un pôle d’enseignement unique en France

 

Ce nouveau pôle d’enseignement, membre de la Conférence des Grandes Ecoles et du Réseau national des IAE, propose un Programme
Grande École en management avec une spécificité internationale et près de 40 formations bac +3 à bac +8 dans tous les grands domaines de la gestion : Audit, Commerce, Comptabilité-contrôle,
Entrepreneuriat, Finance, Marketing, Management, Ressources Humaines, Supply Chain. Ces cursus se déclinent en formation initiale, continue et en apprentissage.

Accréditée EPAS pour son Programme Grande Ecole et labellisée Qualéthique, l’EM Strasbourg a pour ambition de former des managers
capables de s’adapter aux nouveaux défis du management de la mondialisation et la numérisation de l’économie. L’Ecole garantit à chaque diplômé la maîtrise de savoirs et savoir-faire à la fois
transversaux et spécialisés, indispensables au développement des entreprises à travers le monde. Elle insiste sur la transmission des valeurs sur le management du développement durable, de
l’éthique et de la diversité.

Située au cœur de Strasbourg, capitale européenne, étudiante et culturelle, l’Ecole de Management Strasbourg accueille plus de 1
750 étudiants et compte 90 enseignants-chercheurs, 30 visiting professors, 350 intervenants professionnels et près de 11 000 diplômés.

 

www.em-strasbourg.eu

A l’issue du conseil d’administration de l’ENA

Eric WOERTH fait un premier bilan de la réforme de
l’ENA

 

Le dernier conseil d’administration de l’ENA de l’année au cours duquel a été présenté et
approuvé le contrat d’objectifs et de performance de l’ENA pour la période 2009-2011 a permis de faire un bilan sur l’avancement de la réforme de l’ENA.

Partant des deux missions principales de l’ENA, recruter et former, le contrat traite
notamment de la modernisation des concours et de la formation, de la diversité de la politique de sélection, du nouveau mode d’affectation, conformément aux quatre axes de réforme présentés en
Conseil des ministres le 25 mars 2009 par Eric WOERTH :

          promotion de la diversité des talents et l’égalité des chances ;

          rendre la scolarité plus opérationnelle et réduire sa durée totale ;

          créer une meilleure adéquation entre, d’un côté, les besoins des administrations et, de l’autre, les compétences et aspirations des élèves ;

          développer le rôle de l’ENA dans l’accompagnement et la formation des hauts fonctionnaires.

La réforme de l’ENA fait écho aux annonces faites par le Président de la République le
11 janvier 2008 à Lille et le 17 décembre dernier à l’Ecole Polytechnique.

En matière de diversité, Eric WOERTH a ouvert le 7 octobre 2009 la
scolarité de la première classe préparatoire au concours externe de l’ENA le 7 octobre, en présence de Fadela AMARA, secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville, de Martin HIRSCH,
Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et Haut-commissaire à la jeunesse, et de Yazid SABEG, Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances.

Les 15 élèves, sélectionnés par un jury sur 150 candidatures sur la
base de critères sociaux, de leur niveau d’études, de leur personnalité et de leur motivation, ont ainsi entamé une formation de préparation d’un an aux épreuves du concours externe de
l’ENA.

En ce qui concerne la scolarité, un décret qui va être publié d’ici la fin de l’année va
permettre de conduire la réforme des concours, des cycles préparatoires, de la formation et des évaluations.

Les limites d’âge seront supprimées. La durée de la scolarité sera ramenée de 27 à 24 mois et
son contenu sera professionnalisé. Ainsi, les stages en situation de responsabilité représenteront au moins la moitié de la scolarité. Un des trois stages sera réalisé en
entreprise.

Le nombre des évaluations sera réduit et les élèves pourront par des bilans personnalisés
construire leur projet professionnel.

Quant à la procédure de sortie, conformément aux engagements pris et grâce aux travaux de la
commission présidée par Jean-Pierre JOUYET, une procédure de sortie ouverte et transparente a été redéfinie. Les élèves, à l’issue de leur formation, ne seront plus affectés en fonction d’un
classement mais recrutés par les employeurs sur la base d’un dossier d’aptitude et des préférences des élèves. Il s’agit d’assurer une meilleure adéquation entre, d’un côté, les besoins des
administrations et, de l’autre, les compétences et aspirations des élèves. Cette nouvelle procédure respecte les principes fondamentaux en matière d’accès aux emplois publics : égalité de
traitement et appréciation comparée des mérites. Le caractère anonyme des candidatures en début de procédure et le caractère collégial des délibérations finales apportent les garanties
nécessaires.

Cette nouvelle procédure a été approuvée par le Conseil d’administration de l’ENA ainsi que
par les représentants des élèves. Elle a également été validée par le Conseil d’Etat dans un avis du 3 novembre. Ce dernier a toutefois relevé une difficulté concernant le recrutement des
auditeurs du Conseil d’Etat dont les modalités sont fixées par un article législatif du Code de justice administrative. Afin de garantir la sécurité juridique de la réforme, Eric WOERTH a fait le
choix de reporter la mise en œuvre de cet aspect de la réforme afin de permettre de résoudre la difficulté soulevée par le Conseil d’Etat. Son entrée en vigueur interviendra dès l’adoption
définitive de l’amendement de clarification déposé par le Gouvernement dans la proposition de loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit qui a déjà fait l’objet d’un vote à
l’Assemblée nationale le 2 décembre dernier.

Dans le cadre du renforcement de la formation continue, l’ENA a redéfini le séminaire de prise de poste
prévu pour chaque nouveau Directeur d’administration centrale, désormais sur 4 jours. Le 16 décembre  prochain, un cycle d’animation trimestrielle des
directeurs d’administration centrale sera inauguré par Eric WOERTH.

Le
contrat comporte également un volet sur la gestion de l’ENA. Un projet de réorganisation doit être mené par l’ENA qui vise notamment à regrouper deux directions pédagogiques. Il est également prévu
que l’école s’engage dans des actions de simplification, de modernisation et de rationalisation pour une gestion plus efficiente (ressources humaines, budget, systèmes d’information,
publications).

Remise du rapport « Promouvoir et Développer l’Alternance »

et lancement des ateliers de l’apprentissage et de l’alternance

 

Henri PROGLIO, Président Directeur Général d’EDF, a remis jeudi 10 décembre à Laurent WAUQUIEZ,
Secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, le rapport « Promouvoir et Développer l’Alternance », dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Président de la République en avril
dernier.

Laurent WAUQUIEZ a tenu à féliciter Henri PROGLIO et les grandes entreprises pour leur participation à
la mobilisation générale pour soutenir l’alternance pendant la crise, qui a permis la signature de 150 000 contrats d’alternance en septembre et octobre, soit un niveau équivalent à celui de
la rentrée 2008 alors que la baisse était au premier semestre de – 20 % pour les contrats d’apprentissage et de – 40% pour les contrats de professionnalisation.

Le Secrétaire d’Etat à l’emploi a fait part de son souhait de mettre en œuvre le plus rapidement
possible certaines des propositions du rapport, telles que la promotion de l’alternance dans les clauses d’exécution des marchés publics ou encore la création d’un grand portail de l’alternance
pour rapprocher l’offre et la demande.

D’autre propositions devant être approfondies et discutées dans un champ élargi d’acteurs (centres de
formations, jeunes apprentis, chambres consulaires etc), Laurent WAUQUIEZ a annoncé le lancement d’ateliers de l’apprentissage et de l’alternance. Ces ateliers, dont les conclusions sont
attendues en février, devront permettre de lever les freins structurels qui entravent le développement de l’alternance en France et d’atteindre l’objectif ambitieux fixé par le Secrétaire
d’Etat : 1 jeune sur 5 en alternance à l’horizon 2015.

Il s’agira ainsi d’apporter des réponses concrètes à trois questions :

o        comment aider le jeune en alternance dans sa vie quotidienne (aide à trouver une entreprise, aide au logement ou à la mobilité, aide à trouver la bonne
formation…) ?

o        comment développer l’alternance partout et pour tous (dans tous les métiers et pas seulement les métiers manuels, à tous les niveaux de diplôme et donc y compris dans les
grandes écoles, pour tous les employeurs y compris les employeurs publics) ?

o        comment aider enfin les entreprises à s’engager encore davantage dans les formations en alternance en simplifiant les démarches et les financements ?

Les trois ateliers de travail, qui seront installés dans les prochains jours, seront pilotés par des
praticiens : Didier MALAMAS, DRH du groupe Eiffage, Christian DAPILLY, DRH adjoint de Veolia Environnement, Gilles VERMOT-DESROCHES, Directeur du développement durable de Schneider
Electric.

 

http://www.economie.gouv.fr

L’Institut français d’histoire en Allemagne aide la recherche

Installé depuis peu à Francfort, l’Institut français d’histoire en Allemagne succède à la Mission Historique Française en Allemagne qui était implantée à Göttingen. En particulier, il propose chaque année des postes aux chercheurs qui travaillent sur le monde germanique. À partir de l’été 2010, c’est notamment une bourse annuelle d’aide à la mobilité qui est offerte pour des doctorants, sur le modèle des bourses d’aide à la recherche que fournissait la Mission Historique.

Les dossiers de candidature des doctorants susceptibles d’être intéressés doivent être postés avant le 31 décembre 2009.

Institut français d’histoire en Allemagne

Senckenberganlage 31 PF 141

D-60325 Frankfurt am Main

Tél.: +49 69 798 31 900

ifha@institut-francais.fr

Aucun enjeu électoral ne justifie qu’on mette en péril la reprise

Christian Estrosi : « Aucun enjeu électoral ne justifie qu’on mette en péril
la reprise d’Heuliez et l’avenir de ses 600 salariés »

 

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, déplore  la mise en scène politicienne du
prétendu sauvetage d’Heuliez hier, à l’issue de l’assemblée extraordinaire sur l’avenir de l’entreprise. Ce genre d’attitudes et de déclarations fait courir des risques considérables pour
l’avenir d’Heuliez et de ses 600 salariés. Or, aucun enjeu électoral ne justifie qu’on mette en péril la reprise de cette PME innovante et créative  comme l’avenir de ses 600
salariés.

Le ministre chargé de l’Industrie rappelle que le Tribunal de Commerce de Niort a validé le 8 juillet
dernier un projet de reprise d’Heuliez par Bernard Krief Consulting (BKC) avec, sur le plan financier : 17 M€ de fonds propres apportés par le repreneur (1 M€ apporté par BKC et 16 M€ par
Midex Airlines, partenaire de BKC dans l’opération), 10 M€ de fonds propres apportés par le FSI, 5 M€ de fonds propres apportés par la Région Poitou-Charentes, 2,3 M€ d’Oséo.

Or, à ce jour, BKC n’a apporté que 1 M€ sur les 17 M€ prévus. C’est pour cette raison que le 8
décembre dernier, Christian Estrosi a appelé solennellement BKC à tenir ses engagements. C’est aussi la raison pour laquelle le FSI a demandé un audit et n’a pas participé à l’assemblée générale
d’hier à laquelle M. Petiet, président de BKC, n’était lui-même pas présent.

La vigilance du FSI et de l’Etat s’impose dans le contexte des réserves exprimées par le président de
Tribunal de commerce de Niort  dans son jugement du 8 juillet: « Sur le plan financier, le plan proposé est séduisant mais le concret de ce jour à l’audience est décevant. Dans une
stricte optique juridique, je devrais conclure au rejet de l’offre aujourd’hui, étant donné la faiblesse des garanties financières concrètes ». Sans l’engagement déterminant de l’Etat, via
le FSI, à hauteur de 10 M€, le Tribunal de commerce n’aurait jamais validé le plan de reprise proposé par BKC. Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas d’obtenir un nième engagement de M. Petiet, mais de
voir BKC passer aux actes avec l’apport effectif des 16 M€.

Christian
Estrosi appelle l’ensemble des acteurs de ce dossier à revenir au sang froid et à la rigueur qu’exige le traitement de ces dossiers délicats de reprises industrielles. Pour sauver Heuliez, Etat et
collectivités ont le devoir de parler d’une seule voix, sans considération égocentrique, partisane ou  électorale. Quand l’avenir des salariés, de l’entreprise et d’un territoire est en jeu,
toute autre attitude est indigne et irresponsable.

HEC Paris à nouveau en tête du classement général

des « business schools » européennes du Financial Times 2009

 

Pour la 4e année consécutive, HEC Paris est en tête du classement général annuel des
« business schools » européennes, publié ce lundi 7 décembre 2009 par le Financial Times (sur 70 écoles listées). Il confirme ainsi l’excellence des
programmes diplômants et de formation continue d’HEC Paris.

Ce classement général est une synthèse des 5 « rankings » publiés chaque année par le Financial Times : le MSc/programme Grande Ecole (2e mondial, 1re business school classée), le MBA full time (29e mondial),
l’Executive MBA (2e mondial) et les programmes de formation continue (2me mondial pour les programmes sur mesure).

« Le classement général du Financial Times qui distingue tous les programmes d’HEC confirme le
bien-fondé de la stratégie de changement exprimée par la modernisation et le développement du campus HEC dans lequel s’investit la CCIP
»
commente Pierre Simon, Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris.  

Cette première place confirme à nouveau la réussite
exceptionnelle des diplômés d’HEC grâce à l’excellence académique du corps professoral et à la véritable proximité de l’école avec les entreprises. 
En quelques années, HEC Paris est devenue une école de réputation mondiale, offrant à plus de
4.000 étudiants des parcours internationaux prestigieux ainsi que la possibilité de nombreux doubles diplômes en partenariat avec les plus grandes business schools mondiales.

« La
présence en France d’une école de management de réputation mondiale est un enjeu essentiel pour la compétitivité de notre pays et constitue un atout considérable pour nos entreprises. Le résultat
du classement du FT encourage l’ambition d’HEC Paris et souligne la gestion performante de son Directeur Général, Bernard Ramanantsoa et de l’ensemble de son équipe », 


ajoute Henri Proglio, Président du Conseil d’Etablissement d’HEC.

« Remise du 11e Prix du Livre d’Economie » par Christine Lagarde

Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, remettra avec Philippe Séguin, Premier
président de la Cour des Comptes, le 11ème Prix du Livre d’Economie le vendredi 4 décembre à 12 h30, au Centre de Conférences Pierre Mendès France.

 

Le lauréat ou la lauréate sera désigné(e) parmi  les
trois finalistes :

 

Daniel Cohen, la Prospérité du Vice, éd. Albin Michel

Dominique Nora, Les Pionniers de l’Or vert, éd.Grasset

Jean-Marc Vittori, L’Effet sablier, éd. Grasset

 

Auparavant, Yann Algan, Nicolas Baverez, Alain Bauer, Pierre BergÉ, Daniel Cohen, André Comte-Sponville, Mercedes Erra, Gérard
Longuet, Michel Rocard et Louis Schweitzer, entre
autres personnalités, auront débattu autour du thème : « Chaos global, crises locales : quel nouveau monde économique pour la France ? »

 

Programme

 

9h : discours inaugural, allocution de Jean-Paul
REDOUIN, Premier sous-gouverneur de la Banque de France

 

9h15 : présentation d’un sondage par Brice Teinturier

 

9h30-12h30 : tables rondes

 

12h30 :
remise du prix

La DFCG blog complètement

Des auteurs de renommée internationale : Richard Posner, Andrew W. Lo, Richard Layard…

Dix mois après son lancement, le Blog de la DFCG, premier blog des professions financières, rencontre un véritable succès !

Consacré à l’actualité des professionnels de la fonction finances-gestion, celui-ci est animé par le Comité scientifique de notre association. N’hésitez pas à le consulter régulièrement et à prendre part aux débats qui y sont lancés en commentant les articles publiés !

Novethic.fr lance un site dédié à la discrimination en entreprise

Dédié aux différentes formes de discriminations en entreprise liées à l’âge, à l’origine, au sexe, à la santé ou encore au handicap, ce
site recense également les différentes réglementations ainsi que les pratiques mises en œuvre dans les entreprises pour lutter contre les discriminations. L’ensemble de l’expertise de Novethic
sur ce sujet y est disponible.

Après le lancement de son site climat fin 2009, Novethic.fr propose aujourd’hui aux internautes un deuxième site dédié aux discriminations en entreprise, sujet
récurrent de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), qu’il s’agisse des politique de diversité ou des discriminations répétitives.

Le site propose déjà plusieurs dizaines d’articles avec des analyses, des avis d’experts et un décryptage des enjeux. Organisés par catégorie de
discrimination, les articles sont répartis en sept rubriques :

§       L’origine, toujours en tête des
discriminations

§       Quelle place pour les seniors dans l’entreprise
?

§       Des inégalités persistantes entre hommes et
femmes

§       L’état de santé et le handicap encore tabous

§       Les autres formes de discriminations

§       Quels outils de mesure ?

§       Les actions en faveur de la diversité

 

Consultez
le site « Discriminations au travail » : http://discrimination-travail.novethic.fr

Quelle place pour les femmes dans le secteur de la finance ?

eFinancialCareers.fr, le site international leader d’offres d’emploi dans les secteurs de la banque, de la finance
et de l’assurance, a organisé une table ronde sur la place des femmes dans le secteur de la finance le 30 mars 2010. Quelles évolutions de carrière pour les femmes ? Quelles différences de
salaires pour des postes identiques ? Faut-il imposer la parité hommes-femmes ? A quels stéréotypes et obstacles les femmes sont-elles confrontées ? Comment concilier vie professionnelle et vie
personnelle ? Autant de questions auxquelles les participantes ont tenté de répondre.

Animée par Julia Lemarchand, analyste marché d’eFinancialCareers.fr, cette table ronde intitulée « Quelle place pour
les femmes dans le secteur de la finance ? », a réuni six femmes exerçant des responsabilités dans les domaines de la finance, du recrutement ou de la politique :

 

 * Elisabeth Ferro-Vallé, Auteure de l’ouvrage « Égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes : comprendre et agir », Afnor Editions, 2009

 * Luce Gendry, Associé Gérant, Rothschild & Cie

 * Elisabeth Karako, Responsable de la Diversité, Groupe BNP
Paribas

 * Valérie Pilcer, Directeur des Risques et de la Conformité, Oddo
& Cie

 * Diane Segalen, Vice Chairman, CTPartners

 * Marie-Jo Zimmermann, Député UMP, Présidente de la Délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale

 

 

La finance : un secteur « machiste » ?

 

Le secteur financier est souvent considéré comme conservateur et ses métiers sont parfois perçus comme masculins.
Peu représentées dans certains secteurs, les femmes semblent en effet rester à l’écart de certaines activités telles que le trading. « Les femmes qui sont dans des écoles d’ingénieurs ont
tendance à intégrer des sociétés industrielles plutôt que des banques. L’atmosphère dans les salles de marché leur semble parfois trop rude », explique Elisabeth Karako.

Les femmes sont également peu présentes dans le domaine des fusions et acquisitions, peut-être parce qu’il impose
une grande disponibilité. « Ce n’est pas en début de carrière que les problèmes surgissent, mais ensuite, surtout au moment du congé maternité, confirme Valérie Pilcer. Il ne faut pas cependant
que les femmes s’autolimitent : grâce aux Smartphones et au travail à distance, elles peuvent s’organiser pour rester en contact ».

Au-delà des M&A et du trading, le secteur financier abonde de métiers où les femmes sont très représentées,
notamment ceux de la finance d’entreprise. Ainsi, nombreuses sont les femmes qui exercent des responsabilités dans des fonctions comptables, en contrôle de gestion ou en audit interne.

« En revanche, il y a peu de femmes directrices financières de grands groupes », reconnaît Luce Gendry. En parallèle des problématiques d’avancement de carrière, se
pose également la question de l’égalité salariale dans le secteur. Diane Segalen estime en effet qu’il peut y avoir jusqu’à 20% de différence salariale entre les hommes et les femmes dans ces
fonctions.

 

Les femmes s’autocensurent-elles ?

La sous-représentation des femmes dans les postes de management pourrait s’expliquer par le fait que certaines
femmes semblent s’autocensurer. En effet, selon Diane Segalen : « Beaucoup de femmes ne s’autorisent pas à postuler à une fonction si elles considèrent qu’elles n’ont que 90% des compétences
requises, alors qu’un homme postulera sans hésiter même s’il ne possède que la moitié des compétences exigées ».

Par ailleurs, « Le rapport des femmes à l’argent est plutôt détaché : peu d’entre elles rêvent de faire fortune. Il
faut donc faire en sorte qu’elles soient plus motivées et qu’elles s’impliquent davantage dans leur carrière professionnelle », propose pour sa part Luce Gendry.

 

Comment sensibiliser les fonctions dirigeantes à la parité ?

Selon Elisabeth Karako, les ressources humaines ont un rôle très important à jouer en faveur de la promotion de
l’égalité.

Ainsi, certaines entreprises n’hésitent pas à mettre en place des formations avec mise en situation pour
sensibiliser leurs employés aux enjeux de la parité.

La création de « talent development programs » est également essentielle pour anticiper les congés maternité.
Elisabeth Ferro-Vallé insiste en effet sur la nécessité de détecter en amont les hauts potentiels qui seront appelés à exercer des fonctions dans le top management.

Parallèlement à ces programmes, les femmes s’organisent. En effet, les réseaux de grandes écoles ou d’entreprise se
multiplient.

 

Les quotas : une solution pour assurer la parité ?

« Si l’on se contentait d’appliquer les lois qui existent, il y aurait moins de difficultés », explique Marie-Jo
Zimmermann en faisant référence aux rapports de situation comparée (RSC) que se doivent de remplir les entreprises.

A l’heure où une proposition de loi visant la mise en place d’un quota de 40% de femmes au sein des conseils
d’administration et de surveillance est au cœur de l’actualité, la problématique des quotas fait cependant débat. Selon un récent sondage d’eFinancialCareers.fr *, presque la moitié des personnes
interrogées (43%) estime que l’on ne peut imposer la parité par la sanction. Un tiers (34%) reste pourtant convaincu que l’instauration de quotas est la seule manière de briser le plafond de
verre.

En parallèle, certains professionnels plaident pour la mise en place de politiques d’actions positives temporaires
pour inciter les grands groupes à évoluer et rétablir une égalité dans ce domaine.

 

Egalité hommes-femmes : quels enjeux ?

Selon, Elisabeth Ferro-Vallé : « Promouvoir l’égalité professionnelle Femmes-Hommes relève d’une stratégie de
développement bénéfique tant pour les salariés que pour les employeurs ».

« Pour la gestion des risques comme pour d’autres activités, la mixité est un élément clé, par l’échange de points
de vue différents », explique Valérie Pilcer pour qui la

mixité n’est pas seulement un enjeu RH mais aussi un enjeu business. Cette professionnelle propose ainsi aux
régulateurs et aux agences de notation de considérer la diversité comme un critère d’appréciation d’un dispositif de contrôle à part entière. L’indicateur « diversité et mixité » est d’ailleurs
déjà important pour les notations extra-financières des sociétés.

 « Les études visant à démontrer que la présence de femmes ont un
impact positif sur la performance sont fondamentales », plaide pour sa part Marie-Jo Zimmerman.

Encourager et soutenir les femmes dans leur carrière professionnelle, sensibiliser les dirigeants aux enjeux de la
parité, tels sont les défis des services RH et des professionnels du recrutement. « Loin d’avoir balayé la problématique de l’égalité entre hommes et femmes dans la finance, la crise a fait
émerger un sujet devenu majeur pour les recruteurs. Sauront-ils relever le défi de la parité ? L’avenir nous le dira. », conclut Julia Lemarchand.

 

Le compte-rendu complet de la table ronde est disponible sur simple demande.

 

* Le sondage d’eFinancialCareers.fr a été réalisé en ligne entre le 3 et le 17 février 2010 auprès de 236
professionnels de la finance. Le communiqué est disponible sur simple demande

 

http://www.efinancialcareers.fr

Loi sur l’Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée

Herve NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du
Tourisme,  des Services et de la consommation se félicite de l’adoption ce soir du projet de loi sur l’entrepreneur individuel à responsabilité
limitée (EIRL).

Avec ce projet de loi, le
Gouvernement répond à la principale préoccupation des 1,5 million d’entrepreneurs en nom propre : la protection de leurs biens personnels en cas de faillite
. Le projet de loi repose
sur un dispositif juridique très innovant de patrimoine affecté, rompant avec la théorie de l’unicité du patrimoine. Grace à l’EIRL, c’est une nouvelle barrière à l’envie d’entreprendre qui
disparaît ; et c’est aussi une injustice fiscale qui est réparée.

Le Sénat a, comme l’Assemblée Nationale, accueilli positivement ce
texte. La commission des lois avait adopté le projet à l’unanimité et lui avait déjà apporté plusieurs améliorations notables inspirées par le souci de concilier l’attractivité du dispositif avec
sa sécurité juridique, dans l’intérêt même de l’entrepreneur qui y aura recours. Ces dispositions ont précisé les cas de transmission du patrimoine affecté, clarifié les procédures de déclaration
d’affectation, simplifié le dispositif de création d’EIRL et prévu la fusion des entités du groupe OSEO, l’agence publique de financement des PME.

Après son adoption par les deux Assemblées, la procédure accélérée ayant été
retenue, une commission mixte paritaire se réunira fin avril pour statuer sur le texte définitif. La réforme sera ainsi opérationnelle dès le 1er janvier 2011.

Un site Internet sera lancé courant mai  en partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Ordre des Expert Comptables (CSOEC). Il contiendra un outil de simulation et d’optimisation de l’EIRL et
s’enrichira progressivement des réponses aux questions des entrepreneurs. Le CSOEC mettra en parallèle en place des formations à destination des experts comptables et des notaires afin de relayer
l’information au plus près des entrepreneurs dès la fin de cette année.

Hervé NOVELLI a
déclaré : « Après un combat dont il ne faut pas sous-estimer l’intensité, nous avons répondu, avec le vote de ce texte,  à une demande
historique des artisans et des commerçants. Je souhaite que les professionnels, en premier lieu les artisans et leurs organisations professionnelles, s’emparent de cette avancée, en fassent la
promotion et contribuent à son succès en relayant l’information sur le terrain. La réussite de cette mesure se jugera au nombre d’EIRL créées, bien sûr, mais aussi surtout à la fin de ces
situations tragiques de petits entrepreneurs qui, après un coup dur, se voyaient ruinés financièrement, et souvent psychologiquement et humainement. »

DU Ethique économique et des affaires

UNIVERSITE PAUL CEZANNE

FACULTE DE DROIT ET DE SCIENCE POLITIQUE

 

Les dossiers doivent être envoyés par courrier au Professeur J.-Y. NAUDET

Centre de Recherches en Ethique – Faculté de Droit et de Science Politique

3 avenue Robert Schuman – 13628 Aix-en-Provence cedex 1 – tél : 04 42 17 28 73

(Ne pas oublier d’indiquer vos coordonnées personnelles, téléphone, et adresse e.mail)

 

 DU ETHIQUE ECONOMIQUE
ET DES AFFAIRES

 

Responsable : Jean-Yves
Naudet, Professeur d’économie à la Faculté de droit, Directeur du centre de recherches en éthique économique et des affaires.

 

Durée totale du DU : 90
heures DE COURS

 

Frais de formation :
Formation initiale : 350 €                               Reprise d’études non
financée : 500 € –

Formation continue : 1000 €

 

Equilibre et ouverture du diplôme à 24 étudiants – Capacité maximale d’accueil : 50

 

Date limite de dépôt des candidatures : 6 septembre 2010

 

DU ouvert à tous les étudiants de L3 et de Master 1 et 2 de la Faculté de Droit et de la FEA, ou d’autres composantes de l’Université, comme diplôme complémentaire (second diplôme) ou à des professionnels (reprise d’études non financée ou formation continue). Dans tous les cas, recrutement sur dossier. En formation initiale : relevé de
notes et lettre de motivation ; pour les professionnels : CV et lettre de motivation.

 

Cours : Deux ou trois soirs par
semaine (pour un cours de 2 ou 3 heures) à 18 h 00 (cours de septembre à avril).

 

Contrôle des connaissances : Un seul examen synthétique par module, en mai-juin (coefficient 1 par module), module 1 à l’oral, modules 2,3, 4  avec des écrits de 2 heures chaque, compensation entre les modules, pas de seconde session, redoublement autorisé sur décision du Directeur, mentions :
passable (10), assez-bien (12), bien (14), très bien (16).

 

Moyens : Le DU bénéficie
des moyens du Centre de Recherches en Ethique Economique et, en particulier, de son réseau et de sa bibliothèque (1600 livres et de nombreuses revues consacrés à l’éthique). Les étudiants peuvent
aussi participer au colloque annuel d’éthique économique organisé par le Centre.

 

Exposé des motifs :

La question de l’éthique économique et des affaires se pose à tous les niveaux de l’activité professionnelle, que ce soit dans les entreprises,
les associations  ou les administrations. Aucun étudiant sortant de l’université ne doit ignorer cette réalité.

Les conflits d’ordre éthique sont permanents dans les organisations publiques ou privées entre les diverses parties prenantes : en
comprendre les raisons, savoir discerner les enjeux et les motifs, envisager des solutions, fait déjà partie du travail des cadres privés ou publics.

Dans toutes les organisations, se mettent en place des chartes éthiques, des codes de conduite, des politiques de développement durable, des
comités d’éthique, etc. Il faut donc en comprendre le langage et connaitre les enjeux en cause, a fortiori pour participer à leur mise en place.

En outre, dans tous les concours administratifs, dans les recrutements de toute nature, le questionnement des candidats sur les sujets éthiques
est permanent. Cela fait aussi partie de la culture générale, qui joue un rôle dans tout recrutement.

Enfin, au moment où il est question de moralisation du capitalisme, les étudiants doivent trouver dans l’université une formation complémentaire
à leur formation principale, leur permettant de comprendre l’importance de ce débat et d’en tirer les applications pratiques pour leur vie professionnelle.

Dans le monde économique de demain, l’éthique sera non seulement un outil de gestion intégré dans les outils du management, mais encore un
élément décisif dans le choix des cadres du secteur privé ou public. L’économie de marché a besoin d‘acteurs formés aux questions éthiques. Il existe une forte demande de la part des chefs
d’entreprises pour recruter des diplômés en droit, ou en économie, ayant par ailleurs des connaissances en éthique économique et des affaires. C’est un « plus » indiscutable pour un
recrutement

 

 

 

PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS

 

MODULE I : Les principes généraux de l’éthique économique (16
heures)

(Coefficient 1, un examen oral unique)

   
L’éthique : mode ou nécessité ; la responsabilité sociale de l’entreprise ; la moralisation du capitalisme (9 h 00)

    L’éthique dans l’histoire de la pensée économique (4 h
30)

    Analyse économique et jugements de valeurs (2 h
30)

 

MODULE II : Les fondements de l’éthique économique (22
heures)

(Coefficient 1, un examen écrit unique de 2 heures)

    Les fondements philosophiques de l’éthique (10 h
00)

    Religions et éthique économique (12 h 00 en tout)

            . L’éthique sociale chrétienne (4 h 00)

            . Le judaïsme et l’éthique économique (4 h 00)

            . Ethique économique et financière dans l’Islam (4 h 00)

 

MODULE III : Droit et éthique économique (26
heures)

(Coefficient 1, un examen écrit unique de 2 heures)

    L’éthique consubstantielle au droit (4 h 00)

    Ethique et droit des affaires (6 h 00)

    Ethique et lex mercatoria (2 heures)

      Responsabilité sociale de
l’entreprise : le point de vue juridique (2 h 30)

    Regard juridique sur l’éthique financière (3 h
00)

    Ethique, droit et propriété (2 h 00)

    Ethique et propriété intellectuelle (2 h 00)

    L’éthique du dirigeant de société (2 h 30)

    Ethique et droit international du développement (2 h
00)

 

MODULE IV : Ethique économique appliquée (26
heures)

(Coefficient 1, un examen écrit unique de 2 heures)

    L’éthique financière (2 h 00)

    Ethique et déontologie des médias (2 h 00)

    Ethique et nouveaux médias (2 h 00)

    Les chartes éthiques (2 h 00)

    Ethique, environnement et développement durable (3 h
00)

    L’éthique de l’entrepreneur (2 h 00)

    Ethique et syndicalisme (2 h 00)

    L’éthique des échanges et le commerce équitable (2 h
00)

    Ethique, économie et propriété (2 h 00)

    L’éthique, outil de gestion (2 h 00)

    Analyse économique de la corruption (2 h 00)

    Le mécénat, outil d’une économie éthique (3 h 00)

Journée exceptionnelle à la Mutualité

Le dimanche 11 avril 2010, l’ECF invite à une Journée exceptionnelle à la Mutualité. Deux
faces, l’une au plus intime du jugement en jeu dans les perspectives de fin d’analyse quand elle produit un psychanalyste, l’autre examine l’acte le plus radical qui a entraîné un sujet à
transgresser les lois sociales. L’institution judiciaire est en pleine mutation, accélérant l’affolement de la boussole que peut constituer la conception de la justice dans une société
donnée.

 

BULLETIN D’INSCRIPTION 

 

QUESTION D’ECOLE 

La chose jugée 

11 avril 2010 

dimanche 10h-13h 15h-18h 

 

INSCRIPTION

– 30 € 

– 20 € (étudiant) 

 

NOM :
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PRENOM : ————————————————————————–

ADRESSE : ————————————————————————-

EMAIL :
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ÉCOLE DE LA CAUSE FREUDIENNE (ECF-11 AVRIL)

1, RUE HUYSMANS

75006
PARIS