Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Stimuler l’innovation dans les services et produits aux TPE/PME

La Chaire Innovation Entrepreneuriale fête ses deux ans d’existence et lance le trophée du meilleur projet

Dans un monde fortement concurrentiel, l’innovation est l’élément essentiel pour répondre aux enjeux de croissance de l’activité d’une entreprise. C’est autour de cette valeur partagée par ses partenaires que la Chaire Innovation Entrepreneuriale* a été créée en 2008 avec pour objectif de contribuer à la création, d’aider à la croissance et à la transmission des TPE/PME, d’inciter les jeunes diplômés à s’orienter vers ce type d’entreprise. Avec 90% des emplois, ces entreprises représentent pour les grands groupes de services un fort potentiel de développement.

Dans sa seconde année d’existence, la Chaire Innovation  ntrepreneuriale propose de nouveaux ateliers, ses projets évoluent et aboutissent au trophée du meilleur projet le 30 avril prochain, ainsi qu’à un cycle de conférences pour mettre en avant et évaluer les projets proposés par les partenaires.

Des ateliers multidisciplinaires pour imaginer des services et produits  innovants

Les ateliers Artem réunissent des étudiants des trois Ecoles (ICN Business School, l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy, l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy) qui travaillent sur des sujets proposés par les partenaires. L’objectif de ces ateliers est d’imaginer des concepts de services innovants au service des
TPE/PME de moins de 50 salariés.

Quatre ateliers ont été mis en place :

  • Atelier Management des Hommes : 2 groupes, 12 étudiants.

Thème : Rêver sa retraite.

La créativité des étudiants a été mise à « l’épreuve » sur un sujet d’actualité : la retraite. Les travaux proposent des services
innovants intéressants les retraités de demain.

  • Conseil en organisation: 3
    groupes, 25 étudiants.

Thème : L’expert comptable, un professionnel
innovant au service de la performance des TPE/PME

  • E-business: 1 groupe, 7
    étudiants.

Thème : Les nouveaux usages de consommation
appliquée au monde professionnel.

  • Art: 1 groupe de 10
    étudiants

Thème : « œuvres partagées » – Exploration des  nouveaux modes de collaboration (réels ou
virtuels) et étude des environnements numériques multi utilisateurs avec une approche esthétique et artistique.

Un trophée pour récompenser le meilleur projet

Le 30 avril prochain, la Chaire Innovation Entrepreneuriale récompensera l’un des 7 groupes d’étudiants pour la créativité, l’innovation et la faisabilité d’un projet. Les réalisations seront doublement évaluées d’un point de vue des entreprises partenaires et d’un point de vue académique. L’équipe lauréate recevra un prix de 1500 euros. Le jury composé d’entreprises sera constitué des partenaires : Groupama, CEGID, Wolters Kluwer France, Accenture, du Conseil Supérieur de l’Ordre des Expert Comptables.

Des conférences qui associent les TPE/PME du Grand Est et Luxembourgeoise

Les Ecoles ont souhaité associer les TPE/PME sur le territoire Grand Est et Luxembourgeois à la démarche initiée dans le cadre de le
Chaire.

Les partenaires souhaitent apporter des aides, des conseils, des pistes de réflexion pour assurer le développement des petites et moyennes entreprises afin de les amener à une taille critique. Les étudiants sont, pour partie, contributifs dans le cadre de leurs travaux à ces évolutions. L’objectif est de faire se rencontrer ces
trois mondes.

Un cycle de conférences a ainsi été mis en place, deux fois par trimestre, où sont abordés un certain nombre de thèmes au regard des champs d’étude des étudiants, tels que : L’innovation, quel levier de croissance et de différenciation ? L’expert comptable, un appui pour la performance des TPE/PME ; e-Business et
PME ; Vivre sa retraite…

*A propos de la Chaire Innovation Entrepreneuriale

La Chaire est composée :

  • du monde de l’Enseignement Supérieur : Artem réunit 3 Ecoles (ICN Business School, l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy) aux profils d’étudiants complémentaires : des artistes, des ingénieurs et des
    gestionnaires/managers ;
  • de partenaires entreprises (Cegid, Groupama et Wolters Kluwer France) offrant des services complémentaires et répondant aux besoins de la TPE/PME : les nouvelles technologies, l’assurance, le financier, l’information juridique sociale et fiscale ;
  • d’Experts-comptables de part leur très bonne connaissance de la TPE/PME ;
  • d’Accenture fort de son apport méthodologique.

Création de la Commission Nationale du Commerce Equitable (CNCE)

Hervé NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et Chantal JOUANNO, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, installent la Commission Nationale du Commerce Equitable (CNCE) aujourd’hui au ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Le commerce équitable a connu ces dernières années, une notoriété grandissante. De nouveaux produits issus du commerce équitable apparaissent régulièrement sur les étalages des magasins. Si c’est un signe de bonne santé économique pour ce marché, c’est aussi source de confusion pour les consommateurs perdus dans cette multitude de labels privés. Comment distinguer le vrai du faux ? Face à des consommateurs toujours plus vigilants et des organismes de commerce équitables demandeurs d’une clarification de la situation, le gouvernement a décidé d’agir.

Pour la première fois en Europe, des pouvoirs publics accompagnent l’essor du commerce équitable en mettant en place un cadre législatif et réglementaire. C’est tout le sens de la Commission Nationale du Commerce Equitable. Elle aura pour mission de reconnaître, sur la base d’un référentiel exigeant (établi en concertation avec des acteurs représentatifs du commerce équitable), les organismes qui commercialisent des produits équitables.

Hervé NOVELLI et Chantal JOUANNO s’étaient engagés l’année dernière à porter cette Commission dans l’objectif de promouvoir des modes de production et de consommation plus durables et responsables, ainsi que l’encourage le Grenelle de l’environnement.

Le commerce équitable dispose maintenant d’une Commission aux missions élargies : outre la reconnaissance des organismes de commerce équitable, la CNCE sera une instance d’échange et d’informations qui travaillera à promouvoir le commerce équitable auprès des consommateurs, des collectivités locales ou des entreprises.

C’est près de 8 millions de personnes, dans une soixantaine de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, qui vivent avec dignité grâce au commerce équitable. A l’heure où la solidarité internationale est un devoir moral de citoyen du monde, Hervé NOVELLI et Chantal JOUANNO envoient un message clair aux consommateurs
responsables : aidez-les avec vos achats ! Du 8 au 23 mai a lieu dans toute la France la Quinzaine du commerce équitable qui fête ses dix ans.

Anne-Marie IDRAC annonce le lancement du dispositif INNOVEX

pour accompagner les PME innovantes à
l’international

 

« L’amélioration de notre compétitivité à l’international
doit passer en priorité par des actions visant à augmenter le potentiel d’innovation de nos entreprises. Plus une entreprise est innovante, mieux elle réussit à l’international : en France, une
entreprise sur vingt exporte alors que près d’une entreprise innovante sur deux exporte. C’est pourquoi, j’ai décidé de lancer un nouveau dispositif, INNOVEX, entièrement dédié aux entreprises
innovantes pour les accompagner dans leur développement à l’international.»
a déclaré Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat
chargée du Commerce extérieur, lors de la visite du pôle de compétitivité du végétal, VEGEPOLYS, à Angers.

Favoriser l’innovation dans les entreprises et leur développement à l’international, c’est l’objectif
du nouveau dispositif INNOVEX. Dédié aux entreprises innovantes, il contribuera également à l’internationalisation des pôles de compétitivité. Ce nouveau dispositif, couplé à l’action des pôles
de compétitivité, jouera un rôle capital pour la réussite de notre commerce extérieur en assurant le lien entre innovation et exportation.

INNOVEX est une aide spécifiquement destinée aux PME et TPE françaises innovantes. Rapide et simple
d’accès, elle accompagne leurs projets de développement à l’international en facilitant les mises en contact avec les opérateurs étrangers. Sont éligibles à cette aide, les seules PME françaises
membres d’un pôle de compétitivité labellisé par le Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).

Le montant de cette aide s’élève à 600€ pour les pays de la zone « Europe-Méditerranée » (UE27 -sauf France-, Algérie, Croatie, Egypte, Israël, Liban, Libye, Maroc, Norvège, Suisse, Tunisie, Turquie) et à 1300€ pour les pays de zone « Grand large »
(Australie, Chine (y compris Hong Kong), Taïwan, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Brésil, Canada, Chili,
Etats-Unis, Mexique, Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Kazakhstan, Russie, Ukraine).

Le dossier de demande INNOVEX sera accessible en ligne, à partir du 1er mai prochain, via le site
internet d’UBIFRANCE, l’Agence française pour le développement international des entreprises.

 

WebTV : http://www.dailymotion.com/commerce-exterieur

Cercle d’épistémologie économique

La prochaine séance du Cercle d’épistémologie économique aura lieu le jeudi 6 mai 2010

de 18 heures à 20 heures à la Maison des Sciences Économiques, dans la salle 114

106-112 bd de l’Hôpital, 75013 Paris.

(Métro : Campo-Formio  ou Place d’Italie. Autobus : 57, 67, 27, 83 et 47)

 

Marco GUIDI

(Université de Pise, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) traitera le thème suivant : “Pour une histoire ‘institutionnelle’ de la science économique. Méthodes et objets de recherche; les différences entre les cas
nationaux”

 

UNIVERSITE DE PARIS I – PANTHEON SORBONNE

106-112 bd de l’Hôpital, 75647 PARIS CEDEX 13, France


tél. :   01 44 07 82 37 

10 000 emplois menacés par le changement de statut du portage salarial

Si l’accord conduit par le PRISME sur le portage salarial était entériné, il se traduirait par plus de 10 000 licenciements de « Portés »

Paris – le 2 novembre 2010 – La négociation entre le PRISME (syndicat des entreprises de Travail Temporaire) et les organisations syndicales de salariés s’est clôturée le 24 juin dernier sur le texte d’un accord inacceptable, aussi bien pour les professionnels du portage salarial que pour les Portés. 4 mois plus tard, la promulgation du décret d’application est redoutée avec angoisse par les milliers de Portés dont l’avenir dépend de la publication ou non de l’accord.

Parmi les griefs adressés par la Fédération Nationale du Portage Salarial (FeNPS) qui représente 70 % des entreprises de portage syndiquées, avec plus de 100 agences et établissements en France :

– Non-respect du mandat donné par le législateur, mandat qui était d’organiser le portage tel qu’il existe, et non d’en donner une nouvelle définition opportuniste, restrictive, élitiste et, de fait, discriminatoire puisque seuls les cadres pourraient désormais prétendre à bénéficier de cette solution d’emploi.

– Non-respect des règles constitutionnelles de représentativité, les négociations ayant été menées par le PRISME, non représentatif des entreprises de portage, et les organisations professionnelles du portage n’ayant été consultées que par pure forme, sans pouvoir participer activement à ces négociations

Un certain nombre de dispositions de cet accord, si elles étaient appliquées, aboutiraient à licencier plus de
10 000 Portés
et les conduiraient à s’inscrire à nouveau en tant que demandeur d’emploi.

En effet, entre autres dispositions du projet d’accord, sont imposés un statut cadre, des modalités contractuelles
inadaptées et un salaire minimum mensuel supérieur à 2 900 € bruts, hors congés payés (+10%), indemnité d’apport de clientèle (+5%) et de fin de contrat si CDD (+10%).

Cet accord conduirait inéluctablement à un portage salarial réservé à une élite, alors que de nombreux métiers parfaitement viables mais moins rémunérateurs sont valablement pratiqués en portage depuis des années, au plus grand bénéfice des intéressés
et de la collectivité. A croire qu’en France, les « non-cadres » n’ont pas les mêmes droits que les cadres à pouvoir vivre de leurs
compétences !?

Par ailleurs, un bon nombre de sociétés de portage,
exerçant pourtant de manière socialement responsable depuis des années, seraient contraintes de déposer leur bilan et de licencier leurs collaborateurs !

Face à cela, la FeNPS a élaboré un ensemble de propositions pour règlementer cette activité. Fruits de plus de 10 ans d’expérience de ses membres, ces propositions permettraient de favoriser le développement du portage salarial comme solution sécurisée de retour vers l’emploi ou de création d’activité. Elles pourraient générer près de 600 000 emplois si le portage était ouvert au plus grand nombre (dont les seniors et les jeunes) au lieu d’être limité à quelques élites.

Les propositions de la FeNPS en quelques lignes :

– permettre à tout professionnel (cadre ou non-cadre) d’exercer son métier en portage salarial, dès lors qu’il est réellement autonome dans la commercialisation et la réalisation de ses prestations ;

– créer un code APE spécifique et imposer une « exclusivité » d’activité aux sociétés de portage salarial, pour éviter toute confusion entre portage et emploi « classique » ;

– créer un contrat de travail spécifique au portage salarial que seules les entreprises de portage pourront établir (en Contrat à Durée Déterminée ou en Contrat à Durée Indéterminée) et où serait officialisé le mode de calcul de la rémunération des Portés ;

– ajouter au Code du Travail un chapitre dédié spécifiquement au portage salarial au même titre que ce qui est fait pour les Entreprises de Travail à Temps Partagé.

renforcer la formation professionnelle et l’accompagnement des Portés

Ethiquement responsable, La Fédération Nationale du Portage Salarial par sa position d’acteur historique se doit d’être le garant d’un portage salarial répondant aux attentes de ses utilisateurs tout en sécurisant leur parcours.

A propos de la FeNPS

Président : Baudouin des Courtils

Conférence L’impact du droit

Une conférence est organisée dans le cadre du CRDP (Centre de Recherche en droit public) et de FIDES (Forum sur les
institutions, le droit, l’économie et la société), association créée à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense pour catalyser les initiatives communes des juristes et des économistes.

Cette conférence sur le thème : « L’impact du droit : l’évaluation économique comparée de la norme juridique» se
déroulera le lundi 29 novembre 2010 de 14 h à 19 h au Cercle France-Amériques 9/11, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris.

 

Contact :

Bertrand du MARAIS

Conseiller d’État, détaché comme Professeur de droit public

UFR de Sciences Juridiques

Bâtiment F, Bureau 101 B & C

Université de Paris Ouest Nanterre La Défense

200, avenue de la République

92001 Nanterre Cedex- France

bertrand.du_marais@u-paris10.fr

Séminaire sociologie économique

La variété des objets aujourd’hui étudiés par la sociologie économique et l’intensité de l’activité éditoriale qui l’accompagne témoignent de la vitalité de cette
branche de la sociologie. L’objectif du Séminaire de Sociologie Economique est de donner la parole aux jeunes chercheurs qui contribuent au dynamisme de cette approche. Tous les mois, durant deux
heures, un chercheur vient présenter ses travaux qui sont ensuite discutés par un autre sociologue avant l’ouverture du débat à la salle. Ce séminaire a ainsi pour ambition de constituer un lieu
d’échanges privilégié pour les sociologues de l’économie, en dialogue avec les membres d’autres disciplines (histoire, anthropologie…).

Le séminaire a lieu une fois par mois, le mercredi, de 17h30 à 19h30 à la Maison de la Recherche de Paris IV (28 rue
Serpente, 75006 Paris), en salle 224 jusqu’au mois de janvier 2011 puis en salle 117 à partir du mois de février 2011. Il est ouvert à tous.

 

Programme 2010-2011

 

17 novembre 2010

Hélène DUCOURANT

« Comment, vous n’avez pas de projet ? » Ethnographie du démarchage en matière de crédit à la
consommation.

Discutant : Alexandre MALLARD

 

15 décembre 2010

Alina SURUBARU

La réversibilité des liens marchands, entre calcul et hasard. Les rencontres d’affaires sur le marché de la
sous-traitance internationale dans l’industrie de l’habillement en Roumanie.

Discutante : Claire ZALC

 

12 janvier 2011

Caroline MAZAUD

Entre métier et entreprise : les néo-artisans sur le marché de l’authentique.

Discutante : Laure de VERDALLE

 

16 février 2011

Aurélie PINTO

L’entrepreneur culturel : un patron « dénié » ? Le cas des exploitants de réseaux de salles de cinéma art et
essai.

Discutant : à déterminer

 

16 mars 2011

Sébastien ROUX

Economies intimes du tourisme sexuel.

Discutant : Pierre-Marie CHAUVIN

 

6 avril 2011

Scarlett SALMAN

La place interstitielle du coaching dans l’activité professionnelle des coachs en entreprise : un
effet des contraintes du marché ?

Discutant : Didier DEMAZIERE

 

11 mai 2011

Alan OUAKRAT

Socio-économie du marché de la publicité en ligne.

Discutant : François VATIN

8 juin 2011

Martin GIRAUDEAU

Habitus, homo oeconomicus & prospectus. Pierre-Samuel DuPont de Nemours, « faiseur de projets
» (1739-1800)

Discutante : Claire LEMERCIER

Vous pouvez obtenir les textes associés aux présentations par voie électronique en vous adressant à
:
seminaire.socio.eco@gmail.com

 

Contacts:

Anne Jourdain (Université d’Amiens – CURAPP) : anne.jourdain@gmail.com


Sidonie Naulin (Université Paris IV – GEMASS) :

sidonie.naulin@gmail.com

Publication de la loi de régulation bancaire

Christine Lagarde : « Avec la publication de la loi de régulation bancaire et financière, la France tourne le dos à la finance
dérégulée »

Christine LAGARDE, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, se félicite de la
publication le 23 octobre de la loi de régulation bancaire et financière qui renforce la régulation et l’encadrement du système financier. Cette loi voulue par le Président de la République et le
Premier ministre pour mettre en œuvre au niveau national les décisions du G20 comprend des mesures fortes :

Encadrer les ventes à découvert
– L’Autorité des marchés financiers (AMF), notre gendarme des marchés, pourra interdire les ventes à découvert sur tous instruments
financiers en cas de circonstances exceptionnelles. L’AMF pourra imposer la transparence sur ces opérations. La loi interdit les ventes à découvert à nu pour lesquelles le vendeur n’a pas pris
les mesures nécessaires pour s’assurer qu’il disposera effectivement des titres au moment de sa livraison effective (« locate rule »).

Réguler les marchés dérivés et CDS
– L’Autorité des marchés financiers pourra désormais sanctionner les abus de marchés (comme par exemple les manipulations de cours)
sur les marchés dérivés notamment les CDS. Les marchés dérivés étaient jusqu’à présent non régulés.

Contrôler les agences de notation
– L’Autorité des marchés financiers pourra désormais agréer, contrôler et sanctionner les agences de notation. Le projet de loi
renforce la responsabilité des agences de notation. Les agences de notation étaient jusqu’à présent non régulées.

Renforcer le contrôle du secteur
financier
– La loi ratifie la création d’une autorité unique de contrôle et de surveillance des secteurs de la banque
et de l’assurance : l’Autorité de contrôle prudentiel. La loi crée un Conseil de la régulation financière et du risque systémique, véritable tour de guet du secteur financier, qui permettra de
mieux prévenir les risques du secteur financier.

Renforcer
les pouvoirs de sanctions des gendarmes du secteur financier
– Le
montant maximum des sanctions que peut prononcer l’Autorité des marchés financiers est multiplié par 10 pour atteindre 100 M€. Le montant maximum des sanctions que peut prononcer l’Autorité de
contrôle prudentiel est multiplié par 2 pour atteindre 100 M€.

Rapport au Parlement sur l’emploi de la langue française

A la veille du XIIIe Sommet de la
Francophonie à Montreux, le rapport annuel du Gouvernement au Parlement sur l’emploi de la langue française dresse un panorama de la situation du français en France
.

Dans le rapport sur l’emploi du français qu’il vient d’adresser au Parlement, la Délégation générale à la langue
française et aux langues de France (ministère de la Culture et de la Communication) fait le point sur la place de notre langue dans de nombreux secteurs de la vie économique, sociale et
culturelle.

A côté de motifs de satisfaction dûs à la vigilance exercée par l’administration sur le respect de la loi du 4 août
1994 (12,4% d’infractions, pour l’essentiel de faible gravité, dans le domaine de la consommation, 4% de publicités ne respectant par les dispositions légales), le rapport fait apparaître quatre
domaines où les enjeux sont cruciaux pour l’avenir du français :

– les entreprises où, malgré une jurisprudence récente qui conforte le droit des salariés à travailler dans leur
langue, une forte pression s’exerce pour y accroître l’usage de l’anglais : la mise en place de stratégies linguistiques conciliant le respect du droit au français et la nécessité de renforcer
les compétences en langues des salariés constitue une voie prometteuse dans laquelle s’engagent un certain nombre d’entreprises ;

– la recherche scientifique, où des politiques de traduction et d’interprétation sont à même de faciliter
l’expression d’une pensée en français, notamment dans les sciences humaines et sociales, et d’en assurer la diffusion dans la communauté scientifique mondiale ;

– l’enseignement supérieur, pour lequel l’emploi du français, avec les souplesses que permet déjà notre cadre légal,
constitue pour de nombreux étudiants étrangers un puissant facteur d’attractivité ;

– l’internet, avec la montée en puissance de l’internet mobile et le développement des réseaux sociaux : la
généralisation des normes d’encodage des caractères les plus récents et la réalisation d’une norme technique pour les claviers français sont des actions d’urgence à conduire pour que le français
conserve sa place sur la Toile.

Avec 9,5% de jeunes en difficulté de lecture sur le territoire métropolitain (où l’on constate une légère baisse)
mais 34,9% en outre-mer (le chiffre est en nette augmentation), notre pays doit par ailleurs renforcer sa politique interministérielle de lutte contre l’illettrisme en direction des jeunes comme
des adultes.

Les Etats généraux de l’outre-mer ont souligné la nécessité de mieux coordonner les politiques publiques consacrées
à la langue : la valorisation du patrimoine linguistique régional et l’apprentissage du français en constituent les deux piliers. Organisés en décembre 2010 en Guyane, les Etats généraux du
multilinguisme dans les outre-mer constitueront le point d’orgue de l’Année des outre-mer français.

Le recul de la langue française au sein des institutions de l’Union européenne s’accentue.

Pour la première fois, le français est passé sous la barre des 10% (8,32%), s’agissant de la « langue source » des
documents traduits par la Commission européenne. Le multilinguisme est davantage respecté au Parlement européen.

Les autorités françaises, le représentant personnel du Président de la République pour la Francophonie et
l’Organisation internationale de la Francophonie unissent leurs efforts pour conforter la place du français dans la vie internationale.

Le rapport fait cette année le point sur la situation du français au Maghreb, où la langue française est chargée
d’un fort affect : langue de culture et d’échanges, son enseignement
et sa diffusion – qui manifestent dans
l’ensemble une remarquable vitalité – sont très liés aux relations avec la France.

Mastère Management de l’Innovation, Intrapreneuriat et Entrepreneuriat

Télécom Ecole de Management, Télécom SudParis, l’Ensiie et l’Université d’Évry-Val-d’Essonne lancent leur Mastère Spécialisé M2IE : Management de l’Innovation, Intrapreneuriat et Entrepreneuriat.

Accrédité par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), cette formation de haut niveau sera enseignée conjointement par quatre établissements membres du Pôle Scientifique d’Evry Vals de Seine : Télécom Ecole de
Management, Télécom SudParis, l’Ecole nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise (Ensiie), et l’Université d’Évry-Val-d’Essonne. Les inscriptions sont ouvertes pour une rentrée prévue en janvier 2011.

Accompagner le développement du bassin économique d’Evry centrée sur les NTIC et les biotechnologies. Le Mastère Spécialisé M2IE (Management de l’Innovation, Intrapreneuriat et Entrepreneuriat) a pour but de favoriser la création d’entreprises et d’accompagner le développement des PME innovantes dans le bassin économique d’Evry centré sur les NTIC et les biotechnologies. Il est donc soutenu par de nombreux partenaires : les entreprises innovantes, les collectivités territoriales et les structures œuvrant au développement économique local (Bioparc Genopole, l’Agence pour l’Economie en Essonne, Opticsvalley, la Fédération SYNTEC, la CGPME Ile de France, AGEFA-PME et l’association FIPES).

120 000 euros de bourses réservés aux doctorants. Les créateurs et partenaires du Mastère Spécialisé M2IE ont prévu de verser 120 000 euros de bourse aux doctorants qui suivront la formation, permettant ainsi la prise en charge partielle ou intégrale d’une dizaine de participants.

A qui s’adresse le MS M2IE ?

  • aux doctorants, qui pourront prendre conscience des possibilités et opportunités que leur donne leur projet de thèse, valoriser leur insertion professionnelle en tant que cadre ou entrepreneur, et se préparer à l’accompagnement de grands projets innovants.
  • aux cadres en activité, pour compléter leurs acquis et leur permettre d’évoluer rapidement vers des fonctions de haut niveau dans l’accompagnement de projets innovants dans l’entreprise.
  • aux jeunes diplômés de formation scientifique, pour acquérir des compétences spécialisées dans le domaine du management en vue d’intégrer un premier poste à responsabilité.

420 heures de cours et la mise en œuvre d’un projet d’activité réel

Les participants suivront des matières telles que : Gestion de projets innovants, Stratégie d’entreprise et Management, Environnement
juridique de l’innovation, Ingénierie Financière, Marketing & Business Développement, Technologie & Entrepreneuriat. Ils pourront choisir entre 2 modules de spécialisation : Management des Biotech ou Management des NTIC. Ces spécialisations incluent la mise en œuvre d’un projet d’activité réel au contact des acteurs économiques et scientifiques locaux.

Informations pratiques

  • Frais de scolarité : 10 000 euros.
  • Gratuit pour les doctorants, sous condition.
  • Le programme peut être dispensé en alternance sur 24 mois.
  • Conditions d’admission : doctorant, diplômés bac+5, bac+4 avec 3 ans d’expérience professionnelle.

Inscription et renseignements

Olivier Epinette, Directeur des Programmes Spécialisés de Télécom Ecole de Management

Coordonnées : 
olivier.epinette@telecom-em.eu

(+33)1 60 76 47 52

Dictionnaire historique des patrons français


Nous avons le plaisir de vous informer de la parution imminente (27 octobre) chez Flammarion d'un Dictionnaire historique des patrons français (sous la direction de Jean-Claude Daumas, en collaboration avec Alain Chatriot, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson et Hervé Joly), qui comporte à la fois 300 entrées biographiques, individuelles ou collectives, et 120 entrées thématiques, rédigées par 168 historiens, sociologues, politistes ou gestionnaires. Vous trouverez ci-dessous une présentation avec la liste des notices et des auteurs.

Le dictionnaire fera l'objet le 9 novembre à 18 h 30 d'une présentation par ses directeurs en présence de deux acteurs patronaux (Bertrand Collomb et Sophie de Menthon) au Centre historique des archives nationales à Paris. L'entrée est libre sous réserve d'une inscription préalable

 

Places limitées

La rencontre sera suivie d’un cocktail

Réservation obligatoire au 01 40 51 34 38 - shpresse@flammarion.fr

66 millions d’euros de promesses pour la Fondation HEC

« La Fondation HEC a obtenu 66 millions d’euros de promesses de dons
cumulés, sur un objectif de 100 millions, depuis le lancement de sa campagne de levée de fonds en 2008
 », a déclaré Daniel Bernard, Président
de la Fondation HEC
, lors de sa convention annuelle du vendredi 8 octobre 2010, devant une assemblée de 400 dirigeants, partenaires et diplômés donateurs.

Cette somme a été réunie grâce au soutien de 50 entreprises partenaires et de plusieurs milliers de donateurs dont
101 Grands Donateurs*. Depuis la convention 2009, 38 Grands Donateurs ont rejoint la Fondation HEC ; Axa, GDF-Suez, Alcatel-Lucent,
Société générale, MSD China et Gucci Group ont également participé au financement de nouvelles chaires.

D’ici la fin de l’année, la Fondation HEC s’attend à obtenir 14 millions d’euros de recettes, dont près de la moitié
apportée par des anciens élèves. L’augmentation croissante de ses revenus permet à la Fondation HEC de poursuivre son soutien aux ambitions d’HEC Paris tout en construisant un fonds capitalisé
pérenne afin d’assurer son développement dans les années à venir. De 3 millions d’euros en 2008, le capital de la Fondation HEC s’élève aujourd’hui à 10 millions.

En 2010, la Fondation HEC a apporté 7,5 millions d’euros au budget de fonctionnement d’HEC Paris. 40 % de ces
fonds ont été consacrés à financer des bourses d’études, dont la gratuité de la scolarité pour les étudiants boursiers d’État (sur critères CROUS). En 2009-2010,150 étudiants de la Grande Ecole
ont ainsi bénéficié de ce dispositif.
60 participants du programme MBA ont également reçu des bourses partielles. L’égalité des chances est un axe prioritaire de la Fondation HEC qui a par ailleurs récemment signé un partenariat avec
l’association Frateli afin d’accompagner 20 jeunes bacheliers issus de milieux modestes, inscrits en classe préparatoire économique et commerciale, grâce au parrainage de diplômés et d’étudiants
d’HEC Paris. « Nous voulons soutenir l’excellence mondiale d’HEC, à condition qu’elle soit ouverte à tous », explique Daniel Bernard.

La recherche académique et l’innovation pédagogique sont également deux axes prioritaires et stratégiques pour HEC
Paris. En 2010, l’institution a bénéficié d’un soutien de près 3 millions d’euros pour financer sa recherche et attirer les meilleurs professeurs chercheurs de renommée mondiale. « Le soutien de la Fondation HEC est essentiel pour nous donner les moyens de poursuivre nos ambitions dans un environnement de plus en plus
concurrentiel »
insiste Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC Paris.

L’objectif de la Fondation HEC pour 2011 est de poursuivre la dynamique de croissance et continuer d’accompagner le
développement d’HEC Paris tout en solidifiant ses efforts de capitalisation.

*dons supérieurs à 150 000 euros

Bonus 2010 : à quoi s’attendent les professionnels de la finance ?

eFinancialCareers.com révèle les résultats de son enquête menée auprès de 5 671 professionnels de la finance pour connaître leurs attentes en termes de bonus au titre de
l’année 2010.

 

Malgré le spectre grandissant de nouveaux licenciements à New York et à Londres, une vaste majorité des 5 671 banquiers et
professionnels des services financiers interrogés à l’échelle mondiale par eFinancialCareers.com tablent sur une augmentation de leur bonus au titre de l’année 2010.

 

Les attentes des professionnels de Wall Street et de la City 

 

57% des
professionnels de la finance au Royaume-Uni et 50% de ceux basés aux Etats-Unis s’attendent à un bonus 2010 plus élevé que celui de l’an passé.

Au Royaume-Uni, près d’un répondant sur cinq (17%) pense que son bonus au titre de l’année 2010 connaîtra une hausse de plus de
50% par rapport à celui de l’an dernier. Les professionnels interrogés aux Etats-Unis sont un peu plus modérés avec un sur dix s’attendant à une augmentation de cet ordre.

Malgré les recommandations visant à limiter les paiements en cash à moins de 50% de la somme totale du bonus (quel que soit le
montant de celui-ci), les résultats de l’enquête eFinancialCareers.com suggèrent que cette pratique est encore peu développée.

En effet, plus de la moitié des professionnels anglais interrogés travaillant dans des sociétés financières réglementées (par
exemple les banques de financement et d’investissement) pensent qu’une grande partie de leur bonus 2010 sera payée en cash. Ce pourcentage s’élève à 80% pour les répondants évoluant dans des
sociétés non réglementées (par exemple, les Hedge Funds).

De la même manière aux Etats-Unis, les professionnels travaillant dans des entités réglementées et tablant sur un bonus cette
année s’attendent à ce que plus des trois quarts de leur bonus soient payés en cash.

L’enquête eFinancialCareers.com démontre également que la connaissance (ou du moins l’usage) des paiements conditionnels (malus)
et des paiements différés varie selon les pays. Ainsi, aux Etats-Unis, 70% des professionnels interrogés espérant recevoir un bonus sont convaincus qu’aucune partie ne sera différée. En revanche,
au Royaume-Uni, la moitié de ceux qui tablent sur un bonus s’attendent à ce que celui-ci soit soumis à un paiement différé.

En ce qui concerne les sommes dont le versement est conditionnel (malus), moins d’un professionnel sur cinq interrogé aux
Etats-Unis sait que son entreprise a mis en place une politique de ce type. Au Royaume-Uni, 28% des répondants ont connaissance de ce type de mesures au sein de leur société.

James Bennett, Directeur Général Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique d’eFinancialCareers.com, déclare : «
Malgré les avertissements du gouvernement britannique, les attentes des professionnels de la  City en termes de bonus cette année sont très élevées, ce qui, si elles se concrétisent,
risque de placer une fois de plus les banquiers au cœur d’une tempête politique. La manière dont les banques équilibrent les attentes de leurs employés, les réalités liées aux performances, et
les pressions politiques détermineront à terme les mesures que le gouvernement et l’autorité de réglementation prudentielle britanniques (Prudential Regulatory Authority) prendront pour mieux
gérer les futures rémunérations du secteur
. »

 

Comparaison avec les grandes places financières d’Asie-Pacifique

 

La majorité des professionnels interrogés par eFinancialCareers.com opérant sur les places financières d’Asie-Pacifique tablent
sur une augmentation de leur bonus : ils sont 71% à Hong Kong, 69% à Singapour et 55% en Australie à s’attendre à un bonus plus élevé que l’an passé. 

14 à 15% des professionnels de Hong Kong et de Singapour pensent que cette augmentation pourra s’élever à plus de 50% par rapport
à leur bonus de l’an passé. Les professionnels en Australie sont un peu moins optimistes puisque 11% envisagent une hausse de cet ordre.

A Hong Kong et à Singapour, les professionnels travaillant dans des entités réglementées et tablant sur un bonus cette année
s’attendent à ce que plus des trois quarts de leur bonus soient payés en cash. De plus, près des deux tiers des professionnels interrogés en Australie, à Singapour ou encore à Hong Kong pensent
qu’il n’y aura pas de partie différée.

En Australie et à Hong Kong, moins d’un répondant sur cinq est au courant que son entreprise a mis en place une politique de
versement conditionnel, une proportion équivalente à celle observée aux Etats-Unis.

 

Méthodologie

 

L’enquête d’eFinancialCareers.com a été menée aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Australie, à Hong Kong et à
Singapour entre le 15 et le 28 septembre 2010 auprès de 5 671 banquiers et professionnels de la finance (dont 2 145 professionnels aux USA et 537 au Royaume-Uni).

 

www.eFinancialCareers.fr