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Entrepreneuriat et Covid-19 : nouvelles opportunités de croissance ?

Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifiait le COVID-19 de pandémie. Depuis cette date, nos vies ont connu des bouleversements majeurs ; couvre-feu, confinement et télétravail ont alors rythmé nos quotidiens respectifs. Si ces conditions ont eu une influence sur notre vie sociale (Mena et al. 2022), elles ont aussi fortement touché la vie économique (Tang et al., 2021; Khlystova et al., 2022). Selon l’OCDE (2021a), la pandémie et les restrictions associées ont entrainé la plus grave récession mondiale depuis près d’un siècle : le PIB des pays de la zone OCDE a par exemple chuté de 1,8% au premier trimestre 2020, puis de 10,6% au cours du deuxième. Cette récession inédite a également eu une influence singulière sur l’activité entrepreneuriale. Effectivement, parmi les PME qui sont restées ouvertes de mai à décembre 2020, entre 55% et 70% ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires (OCDE, 2021b).

La France a aussi été gravement touchée par cette crise sans précédent. En 2020, le PIB français a diminué de 7,9% alors que la valeur ajoutée des entreprises a connu une diminution de 8,1% (INSEE, 2021). Cette dégradation des indicateurs est notamment expliquée par les confinements et les mesures évolutives (couvre-feux et restrictions de déplacement). Le premier confinement a constitué un choc pour tous les secteurs ; l’arrêt des activités a parfois été brutal et les dirigeants de PME n’ont pas pu l’anticiper. Le second confinement a également eu des répercussions significatives. Toutefois, certains secteurs ont été fortement touchés (hébergement-restauration), alors que d’autres ont profité de cette période pour se développer (livraison à domicile) (INSEE, 2021). Plus largement, en 2020, le nombre total de créations d’entreprises en France a atteint un nouveau record avec 848 200 créations, soit 4% de plus qu’en 2019 – et cela malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 (INSEE première, 2021). Ce constat souligne que si la pandémie a été un frein pour l’activité économique, elle a aussi apporté de nouvelles opportunités (Liguori et Winkler, 2020 ; Messeghem et al., 2022) – c’est-à-dire de nouveaux besoins permettant de développer de l’entrepreneuriat alternatif (durable, social, hybride, etc.) et de générer un profit (Hansen et al., 2011).

Les opportunités amenées par la crise sanitaire sont notamment liées à la transition numérique (OCDE, 2021a). Effectivement, de nombreuses PME ont dû rapidement changer leur business model (Sharma et al., 2022), en intégrant notamment la dématérialisation et la vente en ligne (OCDE, 2021b). L’exploitation de ces opportunités a alors permis à certaines PME de rebondir et d’utiliser la crise comme un levier de croissance (Calabrò et al., 2021). Dans la littérature en entrepreneuriat, les travaux récents ont également porté sur les conséquences de la crise (Gregurec et al., 2021 ; Belitski et al., 2022 ; Newman et al., 2022) et sur la capacité de résilience des PME (Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, 2020 ; Janssen et al., 2021 ; Sharma et al., 2022). La question de la poursuite des opportunités a finalement été peu explorée dans ce contexte spécifique (Lungu et al., 2021), alors que les opportunités contribuent au renouveau stratégique et au maintien des avantages concurrentiels (Chabaud et Messeghem, 2010). Pour combler ce manque, nous proposons d’étudier la crise du COVID-19 comme un générateur d’opportunités entrepreneuriales. Au regard des recommandations de Kuckertz et Brändle (2022), nous mettons en évidence trois axes de recherche :

  1. Opportunités entrepreneuriales et COVID-19 : la crise sanitaire a amené de nouvelles opportunités dans la mesure où de nouveaux besoins sont apparus. Toutefois, les conditions d’émergence de ces opportunités restent encore floues. L’objectif est de mettre en évidence les déterminants contextuels qui ont favorisé la création ou la découverte (Alvarez and Barney, 2007) de nouvelles opportunités. Cela met par exemple en lumière le rôle des pouvoirs publics (Narula, 2020). En France, quelle a été l’influence des mesures restrictives (restrictions de déplacements et couvre-feux) sur l’entrepreneuriat ? Les deux confinements ont-ils modifié l’engagement entrepreneurial ? La question des opportunités conduit également à adopter une approche processuelle en trois étapes : identification, évaluation et exploitation (Shane et Venkataraman, 2000). Depuis les années 2000, ce processus a été largement étudié en entrepreneuriat général (Chen et Liu, 2020 ; De Massis et al. 2021 ; Healey et al. 2021). Les chercheurs ont ainsi mis en évidence des éléments essentiels pour mieux comprendre les ressorts de la poursuite des opportunités. Toutefois, peu de travaux ont été menés dans un contexte particulièrement incertain, comme celui de la crise de COVID-19. L’idée est alors de mieux comprendre comment un entrepreneur identifie, évalue et exploite des opportunités entrepreneuriales dans une situation de crise. La phase amont (identification et évaluation) peut amener à explorer la vigilance entrepreneuriale, (Kirzner, 1973 ; Tang et al., 2012 ; Bilal et al., 2022), alors que la phase aval (exploitation) peut conduire à une réflexion sur l’orientation entrepreneuriale (Covin and Slevin, 1989 ; Wales et al., 2020 ; Liu and Xi, 2022).
  • Nouveaux modes d’entrepreneuriat en temps de crise : la crise sanitaire a amplifié des dynamiques entrepreneuriales. Elle a par exemple dynamisé l’entrepreneuriat numérique (Ratten, 2021), en poussant de nombreuses PME sur la voie de la digitalisation (OCDE, 2021a). L’entrepreneuriat social (Bacq and Lumpkin, 2021) a également connu un essor, dans la mesure où la majorité des entrepreneurs français ont donné la priorité à l’impact social et/ou environnemental de leur entreprise. Enfin, l’entrepreneuriat de nécessité (Kuratko and Audretsch, 2022) et l’entrepreneuriat hybride (Demir et al., 2022) ont également été relancés, car le premier confinement a entrainé la mise en place du chômage partiel dans tous les secteurs (DARES, 2021). Si l’entrepreneuriat féminin doit encore être stimulé , l’activité entrepreneuriale en général a connu un essor pendant la crise sanitaire. Dans ce contexte, doit-on faire face à un renouvellement de l’engagement entrepreneurial ? Observe-t-on de nouvelles stratégies d’entrées ou de sorties en entrepreneuriat ? Les entrepreneurs doivent-ils revisiter leurs postures pour créer de la valeur (économique, sociale ou environnementale) ? Ces questions invitent à explorer les nouveaux profils d’entrepreneurs, le rôle de la créativité  ou encore les nouvelles stratégies qui sont mises en place en période de crise. Il serait également pertinent d’analyser plus en détails les différents modes d’entrepreneuriat, en insistant sur leurs conditions d’émergence et/ou de développement au sein d’un écosystème.
  • Capacité de résilience des PME et adaptation au choc : la crise sanitaire a entrainé un arrêt brutal des activités et un recul du chiffre d’affaires pour les PME. Toutefois, si certaines entreprises ont fermé, d’autres ont rapidement pivoté et ont fait preuve de résilience (Santoro et al., 2020) ; cela leur a permis de maintenir un niveau de performance suffisant pour financer l’activité courante et déployer une nouvelle stratégie entrepreneuriale. Dans ce contexte, quels ont été les leviers stratégiques permettant de pivoter ? Comment les modèles économiques classiques ont-ils été repensés ? Certains modèles ont-ils particulièrement résisté à la crise ? Pour aider les PME à résister et à rebondir, les structures d’accompagnement (comme les incubateurs) ont joué un rôle clé. Toutefois, ces structures ont également dû faire face à un challenge dans la mesure où elles ont parfois été amenées à repenser leur propres business model. Par conséquent, comment les structures d’accompagnement ont-elles abordé ce virage stratégique ? Quel a été leur rôle pendant et après les confinements ? Comment ont-elles aidé les entrepreneurs à repenser leurs business model et à rebondir à long terme ? La question du rebond est centrale, autant pour les entreprises classiques que pour les entreprises familiales. Ces dernières, avec leurs caractéristiques si singulières, sont connues pour avoir un fort capital social (familiness) pouvant permettre de résister aux chocs externes (Hadjielias et al., 2022). Alors, les entreprises familiales ont-elles mieux résisté au choc, comparé aux entreprises traditionnelles ? Ont-elles rebondi ? Comment caractériser ce rebond ?  

Pour discuter de ces questions, nous vous proposons de participer à la 5e conférence ENIG. Tous les sujets en entrepreneuriat sont bienvenus. Vous pouvez par exemple évoquer les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

  • Entrepreneuriat agricole
  • Entrepreneuriat familial
  • Entrepreneuriat et innovation
  • Entrepreneuriat international
  • Entrepreneuriat, intrapreneuriat et santé
  • Entrepreneuriat numérique
  • Entrepreneuriat et performance
  • Reprise d’entreprise
  • Écosystème entrepreneurial
  • Légitimité entrepreneuriale
  • Opportunité entrepreneuriale
  • Cognition en entrepreneuriat
  • Financement de l’entrepreneuriat
  • Accompagnement entrepreneurial

Appel à publications 

Les meilleurs papiers de la conférence seront présélectionnés pour être publiés dans une revue classée par la FNEGE. Par ailleurs, nous avons donné des pistes de recherche mais toutes les contributions traitant de la thématique globale seront examinées.

Vous pouvez consulter l’appel à publications pour plus de précisions.

Modalités de soumission

Trois types de papiers peuvent être soumis :

  • Résumé long (500 mots max)
  • Papier court (3000 mots max)
  • Papier complet

Processus de soumission et inscriptions

Les soumissions et les inscriptions se feront sur SciencesConf. Le prix d’une inscription est de 80 euros pour tous les participants. Si vous avez des questions, vous pouvez contacter Dorian Boumedjaoud à l’adresse suivante :  dboumedjaoud@edcparis.edu.

Consignes aux auteurs

Les soumissions peuvent être rédigées en anglais ou en français. Les papiers courts devront respecter la structure suivante :

  • Introduction (750 mots max)
  • Cadre théorique (500 mots max)
  • Cadre méthodologique (500 mots max)
  • Résultats (500 mots max)
  • Discussion (750 mots max)

Tous les papiers devront respecter les critères suivants :

  • Interligne simple et marges de 2,5cm
  • Times New Roman 12
  • Tous les auteurs devront transmettre deux versions de leur papier : une version complète et une version anonymisée

Date : 23 mai 2023
Lieu : EDC Paris Business School, 74/80 rue Roque de Fillol, 92800 Puteaux
Laboratoire de recherche : OCRE

Dates importantes

  • Réception des communications : 17 mars 2023
  • Notification aux auteurs :31 mars 2023
  • Réception des communications révisées : 28 avril 2023

Pour toutes questions, vous pouvez envoyer un message à dboumedjaoud@edcparis.edu.

Comité d’organisation

  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School

Comité scientifique

  • Bénédicte Aldebert, Aix-Marseille Université
  • Thierno Bah, Université de Rouen
  • Annie Bellier, CY Cergy Paris University,
  • Wissal Ben Arfi, EDC Paris Business School
  • Yosr Ben Tahar, Paris School of Business
  • Younès Ben Zaied, EDC Paris Business School
  • Maali Benhissi, EDC Paris Business School
  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Sonia Boussaguet, NEOMA Business School
  • Sophie Casanova, Université de Montpellier
  • Didier Chabaud, IAE Paris
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Jean-Marie Courrent, Université de Montpellier
  • Julien De Freyman, South Champagne Business School
  • Nadr El Hana, EDC Paris Business School
  • Colette Fourcade, Université de Montpellier
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Annabelle Jaouen, Montpellier Business School
  • Mohamed Karim Kefi, EDC Paris Business School
  • Muhammad Atif Khan, EDC Paris Business School
  • Anis Khedhaouria, Montpellier Business School
  • Galina Kondrateva, EDC Paris Business School
  • Catherine Léger-Jarniou, Université Paris-Dauphine, PSL
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Amandine Maus, Aix-Marseille Université
  • Karim Messeghem, Université de Montpellier
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School
  • Mohamed Sellami, EDC Paris Business School
  • Étienne St-Jean, Université du Québec à Trois-Rivières

Nous remercions chaleureusement nos partenaires. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter leurs sites respectifs :

Bibliographie

Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation. (2020). La résilience entrepreneuriale, un nouvel enjeu de formation ? Revue Française de Gestion, 46(293), 219–231.

Alvarez, S. A., & Barney, J. B. (2007). Discovery and creation: alternative theories of entrepreneurial action. Strategic Entrepreneurship Journal, 1(1–2), 11–26.

Bacq, S., & Lumpkin, G. T. (2021). Social Entrepreneurship and COVID‐19. Journal of Management Studies, 58(1), 285–288.

Belitski, M., Guenther, C., Kritikos, A. S., & Thurik, R. (2022). Economic effects of the COVID-19 pandemic on entrepreneurship and small businesses. Small Business Economics, 58(2), 593–609.

Bilal, A. R., Fatima, T., Iqbal, S., & Imran, M. K. (2022). I can see the opportunity that you cannot! A nexus between individual entrepreneurial orientation, alertness, and access to finance. European Business Review, 34(4), 556–577.

Calabrò, A., Frank, H., Minichilli, A., & Suess-Reyes, J. (2021). Business families in times of crises: The backbone of family firm resilience and continuity. Journal of Family Business Strategy, 12(2).

Chabaud, D., & Messeghem, K. (2010). Le paradigme de l’opportunité. Des fondements à la refondation. Revue française de gestion, 36(206), 93–112.

Chen, J., & Liu, L. (2020). Customer participation, and green product innovation in SMEs: The mediating role of opportunity recognition and exploitation. Journal of Business Research, 119, 151–162.

Covin, J. G., & Slevin, D. P. (1989). Strategic management of small firms in hostile and benign environments. Strategic Management Journal, 10(1), 75–87.

DARES. (2021). En 2020, l’activité partielle a concerné tous les secteurs et tous les profils de salariés.

De Massis, A., Eddleston, K. A., & Rovelli, P. (2021). Entrepreneurial by Design: How Organizational Design Affects Family and Non‐family Firms’ Opportunity Exploitation. Journal of Management Studies, 58(1), 27–62.

Demir, C., Werner, A., Kraus, S., & Jones, P. (2022). Hybrid entrepreneurship: a systematic literature review. Journal of Small Business & Entrepreneurship, 34(1), 29–52.

Gregurec, I., Tomičić Furjan, M., & Tomičić-Pupek, K. (2021). The Impact of COVID-19 on Sustainable Business Models in SMEs. Sustainability, 13(3).

Hansen, D. J., Shrader, R., & Monllor, J. (2011). Defragmenting Definitions of Entrepreneurial Opportunity. Journal of Small Business Management, 49(2), 283–304.

Healey, M. P., Bleda, M., & Querbes, A. (2021). Opportunity evaluation in teams: A social cognitive model. Journal of Business Venturing, 36(4).

INSEE. (2021). Pandémie de Covid-19 et pertes d’activité : évaluation de l’impact de la crise sur les trajectoires des entreprises françaises en 2020.

INSEE première. (2021). Un nouveau record de créations d’entreprises en 2020 malgré la crise sanitaire.

Janssen, F., Tremblay, M., St-Pierre, J., Thurik, R., & Maalaoui, A. (2021). L’entrepreneuriat et la PME à l’heure de la Covid-19… et après. Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, 34(2).

Khlystova, O., Kalyuzhnova, Y., & Belitski, M. (2022). The impact of the COVID-19 pandemic on the creative industries: A literature review and future research agenda. Journal of Business Research, 139, 1192–1210.

Kirzner, I. (1973). Competition and Entrepreneurship, University of Chicago Press, Chicago.

Kuckertz, A., & Brändle, L. (2022). Creative reconstruction: a structured literature review of the early empirical research on the COVID-19 crisis and entrepreneurship. Management Review Quarterly, 72(2), 281–307.

Kuratko, D. F., & Audretsch, D. B. (2022). The future of entrepreneurship: the few or the many? Small Business Economics, 59(1), 269–278.

Liguori, E., & Winkler, C. (2020). From Offline to Online: Challenges and Opportunities for Entrepreneurship Education Following the COVID-19 Pandemic. Entrepreneurship Education and Pedagogy, 3(4), 346–351.

Liu, Y., & Xi, M. (2022). Linking CEO Entrepreneurial Orientation to Firm Performance: The Perspective of Middle Managers’ Cognition. Entrepreneurship Theory and Practice, 46(6), 1756–1781.

Lungu, A. E., Bogoslov, I. A., Stoica, E. A., & Georgescu, M. R. (2021). From Decision to Survival—Shifting the Paradigm in Entrepreneurship during the COVID-19 Pandemic. Sustainability, 13(14), 7674.

Mena, C., Karatzas, A., & Hansen, C. (2022). International trade resilience and the Covid-19 pandemic. Journal of Business Research, 138, 77–91.

Messeghem, K., Lasch, F., Valette, J., Casanova, S., Courrent, J.-M., Nakara, W., et al. (2022). Situation de l’activité entrepreneuriale en France : Rapport 2020-2021 du Global Entrepreneurship Monitor (p. 74). Montpellier, Labex Entreprendre.

Narula, R. (2020). Policy opportunities and challenges from the COVID-19 pandemic for economies with large informal sectors. Journal of International Business Policy, 3, 302–310.

Newman, A., Obschonka, M., & Block, J. (2022). Small Businesses and Entrepreneurship in Times of Crises: The Renaissance of Entrepreneur-Focused Micro Perspectives. International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship, 40(2), 119–129.

OCDE. (2021a). Le dynamisme des entreprises pendant la pandémie de COVID-19 : quelles politiques pour une reprise inclusive ? Lutte contre le coronavirus (COVID-19) pour un effort mondial.

OCDE. (2021b). Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2021, Éditions OCDE , Paris.

Ratten, V. (2021). COVID‐19 and entrepreneurship: Future research directions. Strategic Change, 30(2), 91–98.

Shane, S., & Venkataraman, S. (2000). The promise of entrepreneurship as a field of study. Academy of Management Review, 25(1), 217–226.

Sharma, G. D., Kraus, S., Liguori, E., Bamel, U. K., & Chopra, R. (2022). Entrepreneurial challenges of COVID-19: Re-thinking entrepreneurship after the crisis. Journal of Small Business Management, 1–23.

Tang, J., Baron, R. A., & Yu, A. (2021). Entrepreneurial alertness: Exploring its psychological antecedents and effects on firm outcomes. Journal of Small Business Management, 1–30.

Tang, J., Kacmar, K. M. (Micki), & Busenitz, L. (2012). Entrepreneurial alertness in the pursuit of new opportunities. Journal of Business Venturing, 27(1), 77–94.

Wales, W. J., Covin, J. G., & Monsen, E. (2020). Entrepreneurial orientation: The necessity of a multilevel conceptualization. Strategic Entrepreneurship Journal, 14(4), 639–660.

Appel à communication : « Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé »

Ce colloque plus actuel que jamais : « Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé » est organisé par :

La Revue des Sciences de Gestion – Direction et Gestion des entreprises – LaRSG.fr

La Revue des Sciences de Gestion - Direction et Gestion des entreprises - LaRSG.fr

le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action

la chaire de Gestion des Services de Santé du Cnam

Programme provisoire

Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé

La loi n°2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, élargit les droits individuels et collectifs des usagers, reconnaissant ainsi la complémentarité de l’expertise de ces derniers avec celle des professionnels. Grâce à l’action individuelle et collective encouragée par le dialogue et la concertation, cette loi permet à chacun de prendre part à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique en santé. Cette réforme majeure fait écho, plus de deux siècles plus tard, aux fondements de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « les Représentants du Peuple Français […] ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs […].

La Revue des Sciences de Gestion, le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action (LIRSA – EA4603) et la chaire de Gestion des services de santé du CNAM proposent une journée pour croiser les regards des chercheurs, des professionnels et des usagers sur la démocratie en santé.

Cette journée traitera à la fois :

  • des droits individuels (accès à une information fiable, accès au dossier médical, confidentialité des données, consentement, réparation des accidents médicaux) ;
  • et des droits collectifs (participation aux instances et aux prises de décision).

La démocratie en santé sera abordée sous deux angles afin de nourrir les débats et les réflexions des chercheurs, des usagers et des professionnels :

  • la prise en considération des usagers par les professionnels dans les parcours de soins et d’accompagnements ;
  • le pouvoir d’agir des usagers sur le système de santé, tant sur le volet sanitaire que sur le volet médico-social ;

Dans le cadre de cet appel à communications, il s’agit de réfléchir aux apports, limites et perspectives de cette loi pour les services et établissements sanitaires et médico-sociaux, publics et privés. Il sera important également d’articuler aux réflexions académiques, les réflexions des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, et bien sûr celles des patients/résidents-citoyens.

Les organisations sont traversées par des tensions multiples, largement exacerbées depuis la promulgation de la loi en 2002 : crise de la Covid-19, manque de personnel médical, soignant et d’accompagnement, exigences accrues des publics, etc.

Ce contexte turbulent et incertain appelle une réflexion et des témoignages notamment sur :

  • la démocratie en santé comme nouveau modèle de gouvernance ;
  • la place de la démocratie en santé dans les projets de service ou les projets d’établissement ;
  • le rôle de la démocratie en santé dans l’organisation du travail des services et des établissements ;
  • la capacité de réponse des équipes de terrain aux attentes et besoins des publics accueillis et de leurs proches ;
  • la place de l’expérience patient, du patient expert et de l’éducation thérapeutique au sein des organisations de santé ;
  • la place des usagers et des associations d’usagers dans la gestion de la crise sanitaire ;
  • l’apprentissage et l’appropriation des droits et des devoirs des usagers par les usagers ;
  • la diffusion d’une information large et fiable afin de favoriser des prises de décisions éclairées de la part des usagers ;
  • l’impact des innovations en santé (NBIC, e-santé, mon espace santé, etc.) sur la démocratie en santé ;
  • la place des représentants des usagers dans les organismes de protection sociale au regard de la démocratie en santé ;
  • le rôle et la place des aidants dans les parcours de santé : autre forme de démocratie en santé ?
  • les expériences à l’étranger de collaboration entre patients et professionnels de santé qui peuvent nous inspirer.

Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

Deux types d’article peuvent être proposés 

1) Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.

2) Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

Modalités de soumission

MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

  • Remise des résumés pour le colloque : 21 avril 2023
  • Retours aux auteurs : 2 mai 2023
  • Date limite des inscriptions au colloque : 26 mai 2023
  • Date du colloque : 20 juin 2023
  • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) : le 30 septembre 2023
  • Retour aux auteurs : 28 février 2024
  • Réception des articles modifiés : 15 avril 2024
  • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : septembre 2024
  • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

COMITÉ D’ORGANISATION (ordre alphabétique)

  • Sandra BERTEZENE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
  • Gérard CHEVALIER, Docteur d’État en sciences de gestion, Président du Comité stratégie de CYBEL Group
  • Francine LAIGLE, Présidente de la Commission des Usagers du groupe Saint Thomas de Villeneuve, membre du Conseil de l’engagement des usagers de la Haute Autorité de Santé (HAS)
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
  • Yves SOULABAIL, enseignant-chercheur en gestion à l’ISTEC, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales
  • Jean-Michel TOULOUSE, Docteur en Droit Public, Directeur honoraire du Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF)

COMITÉ SCIENTIFIQUE (ordre alphabétique)

  • Alice AMBEREE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Aude d’ANDRIA, Maître de conférences HDR en Sciences de Gestion, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay
  • Daniel BACHET, Professeur émérite en sociologie, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay
  • Philippe BANCE, Professeur des Universités en sciences économiques, Université des Antilles, Président du Conseil scientifique international du CIRIEC (Centre International de Recherches et d’Information sur l’Économie Publique, Sociale et Coopérative)
  • Mohamed BAYAD, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Jérôme BARAY, Professeur des Universités en sciences de gestion à l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne
  • Sandra BERTEZENE, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire de Gestion des services de santé
  • Marie-Aline BLOCH, Professeur des Universités en biologie et en sciences de gestion, École des Hautes Études en santé publique, Collectif de recherche sur le handicap, l’autonomie, société inclusive (CoRHASI)
  • Jean-Philippe CAPGRAS, Maître de conférences en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3
  • François CASSIERE, Maitre de conférences en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne
  • Angélique CHASSY, Enseignant-Chercheur, École de Management de Normandie
  • Stéphanie CHATELAIN-PONROY, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Karine GALLOPEL-MORVAN, Professeur des Universités, École des Hautes Études en Santé Publique (EHSP), Présidente d’ARAMOS
  • Corinne GRENIER, Professeur de stratégie et d’innovation HDR, Kedge Business School
  • Olivia GROSS, Maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation HDR, Titulaire de la Chaire de recherche sur l’Engagement des patients
  • Julien HUSSON, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE Metz School of management 
  • Jérôme LARTIGAU, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Marie-Astrid LE THEULE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Michel NAIDITCH, Médecin de Santé Publique, intervenant au Pôle Ressources Ile de France en Éducation Thérapeutique du Patient et chercheur associé à l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
  • Thierry NOBRE, Professeur des Universités en sciences de gestion, EM Strasbourg Business School
  • Gilles PACHÉ, Professeur des Universités en sciences de gestion, Aix Marseille Université
  • Christophe PASCAL, Maître de conférences HDR en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3
  • Jean-Jacques PLUCHART, Professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Club Turgot
  • Christelle QUERO, Maître de Conférences, IAE Lille University School of Management, Lumen ULR 4999
  • Abdelkader RACHEDI, Maître de Conférences, Université de Saïda (Algérie)
  • Madina RIVAL, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Arnaud RIVIERE, Professeur des Universités en sciences de gestion, Université de Tours
  • Corinne ROCHETTE, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne, Co-titulaire de la chaire de recherche « santé et territoires »
  • Fatima YATIM-DAUMAS, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Contact

Les propositions et questions sont à faire suivre à l’adresse : colloque@larsg.fr

Mission histoire Société Générale : aides à la recherche du Master au Doctorat de 2 500 € à 5 000 €

La mission histoire Société Générale accorde des aides à des étudiants engagés dans des recherches portant sur l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales, et s’appuyant au moins en partie sur des archives bancaires.

Un état des fonds et des perspectives de recherche sont disponibles sur le site www.societegenerale.com ou sur demande.

Informations et candidatures pour bénéficier de l’aide de la Mission histoire Société Générale

Les aides à la recherche sont de : 2 500 € par an en master, 5 000 € par an en doctorat. Votre dossier de candidature doit comprendre dans l’ordre :

  • titre, présentation du sujet, nom de l’université et du directeur de recherche (2 pages)
  • les sources envisagées (notamment bancaires)
  • un cv
  • l’avis du directeur de recherche

Les dossiers de candidature doivent être envoyés sous format électronique, au plus tard au 15 novembre 2022

Société générale – service des archives historiques
01 42 13 11 53 – archives.historiques@socgen.com

Contact

Farid Ameur
service des archives historiques
+33 1 42 13 11 53
farid.ameur@socgen.com

Bruno Latour vient de s’éteindre

Bruno Latour vient de s’éteindre. Ce « constructiviste radical » comme le caractérisait son ennemi, Pierre Bourdieu, a tout pour être une référence pour La Revue des Sciences de Gestion ne serait-ce que par sa référence revendiquée à Charles Péguy et son choix délibéré du « doute méthodologique » qu’il applique à tous les objets de la connaissance du monde vivant. Nous n’aurons pas l’audace de résumer ici la pensée foisonnante de ce touche-à-tout, au bon sens du terme, celui de Pic de la Mirandole, mais de saluer  aussi l’artiste qui nous a quitté puisque le théâtre était aussi l’un de ses centres d’intérêt !

Philippe NASZALYI

Bruno Latour (22 juin 1947-9 octobre 2022)

Au milieu des éloges, nous renvoyons à un auteur original, dont nous n’épousons pas toutes les prises de parole mais qui est profondément un enrichissement du débat : Philippe Corcuff « Ecologie politique : hommage hérétique à Bruno Latour (1947-2022) », blog Mediapart, 11 octobre 2022, https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/101022/ecologie-politique-hommage-heretique-bruno-latour-1947-2022

XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde

Les XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Bordeaux du 31 mai au 1er juin 2023, en partenariat avec l’UMR 6060 CNRS, Bordeaux Science Economique (BSE), l’Université de Bordeaux, l’UMR CNRS 5319 Passages, l’Université de Bordeaux- Montaigne et le LAM, Sciences Po Bordeaux, sur le thème : 

politiques de développement, acteurs et évaluations.

Le calendrier est le suivant :

  • Date limite d’envoi des propositions de communication – 25 novembre 2022
  • Date de décision du comité scientifique – 13 janvier2023
  • Date limite d’inscription et d’envoi des communications retenue – 31 mars 2023

L’appel à communications, la fiche de proposition pour les XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers- Monde 2023 ainsi que l’invitation des Jeunes chercheurs à postuler au prix Philippe Hugon peuvent être téléchargés sur le site :

http://www.mondesendeveloppement.eu/medias/files/xxxviii-journe-es-atm-bordeaux-2023-24ix22.pdf

Guillaume de Beauregard, nouveau directeur du site ENSM du Havre

Chef de projet « Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) » depuis 2018 en Côte d’Ivoire et coordinateur régional Action de l’Etat en mer pour le golfe de Guinée au sein du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Guillaume de Beauregard a été nommé directeur du site ENSM du Havre, le 14 août.

L’ancien élève de l’Ecole d’administration des affaires maritimes et de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr a occupé divers postes au ministère des armées, comprenant plusieurs missions à l’étranger, puis au ministère de la mer où il a notamment exercé les fonctions de chef du Pôle maritime de Saint-Pierre et Miquelon.

Ancien directeur-adjoint du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen au sein de la Direction interrégionale de la Mer Nord Atlantique Manche Ouest, il a ensuite rejoint l’École nationale de sécurité et d’administration de la Mer (ENSAM) à Nantes en tant que chef de département des affaires internationales, de la recherche et de l’innovation, département également en charge des formations CROSS et des embarquements, avant de rejoindre la Côte d’Ivoire pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Il a par ailleurs accompagné et dirigé trois promotions de jeunes administrateurs des affaires maritimes dans le cadre des missions « Jeanne d’Arc ».

Au Havre, où 6600 m² sont dédiés à l’enseignement, l’ENSM accueille plus de 300 élèves.

Guillaume de Beauregard encadrera une équipe pédagogique composée d’une quinzaine d’agents, d’une trentaine d’enseignants et d’une vingtaine de vacataires.

Le Havre étant le siège social de l’ENSM, il sera également l’hôte d’une quarantaine de personnes des services support et de la direction générale.

Guillaume de Beauregard - Ensm
Guillaume de Beauregard – Ensm

La France se dote d’un Observatoire des métavers

Cette création de l’Observatoire des métavers, association à but non lucratif, a pour objet d’analyser le développement sociétal et professionnel des métavers. Parmi ses principales missions, l’Observatoire des métavers procédera à des auditions de parties prenantes, des études et rapports d’impact, des recommandations à destination des acteurs économiques et des pouvoirs publics afin de favoriser la prise de décisions.

Il est vrai que les métavers sont depuis plusieurs mois au cœur des réflexions des entreprises et des pouvoirs publics en France comme dans le monde. Forts de ce constat, il devenait impératif de créer un outil à disposition de tous les acteurs de la société : l’Observatoire des métavers.

Créé à l’initiative de Philippe Cassoulat, entrepreneur reconnu dans l’écosystème numérique, l’Observatoire des métavers est un projet collectif dont les membres fondateurs sont le groupe Talan, Bpifrance, le groupe La Poste, La Mutuelle Générale, le groupe Devinci Exécutive Éducation.

L’observatoire des métavers devrait compter d’ici fin 2023 une cinquantaine d’adhérents parmi lesquels des entreprises de premier plan, des personnes morales de droit privé ou de droit public, des organismes publics ou privés de recherche ou de formation, de nombreux acteurs de l’écosystème numérique et des personnalités de premier plan. Ils participeront à des groupes de travail afin de produire les rapports d’impact de l’Observatoire et échanger sur leurs expériences respectives.

L’Observatoire des métavers va réunir et mobiliser ses adhérents, afin de répondre aux objectifs suivants :

  • Écouter : procéder à des auditions des principaux acteurs de ce secteur d’activité pour mieux analyser les stratégies des différentes parties prenantes ;
  • Éclairer : Publier un rapport annuel sur l’impact des métavers en France et dans le monde en s’appuyant sur les retours d’expérience de ses membres ainsi qu’un baromètre sur la perception des Français face au métavers ;
  • Partager des expériences et des bonnes pratiques : analyser et partager les meilleures expériences de déploiement des métavers ; Promouvoir les meilleures pratiques, technologies et méthodologies ;
  • Réaliser des études prospectives : stimuler et favoriser le développement des métavers, à travers des études, des échanges, des réflexions et l’élaboration de propositions concrètes ;
  • Prôner un usage responsable : promouvoir le développement et le partage d’outils favorisant et vérifiant l’usage responsable des métavers et favoriser un usage inclusif ;
  • Participer au débat public : prendre de la hauteur, nourrir le débat public et formuler des recommandations aux pouvoirs publics ;

« Beaucoup considèrent le Métavers comme une comète qui va rapidement disparaître. Je pense au contraire qu’il s’agit d’un sujet de fond qui va radicalement changer le quotidien de centaines de millions de personnes et obliger les entreprises et les pouvoirs publics à se positionner rapidement. L’Observatoire des métavers s’inscrit, de manière totalement agnostique, dans une démarche collective, constructive et inclusive afin d’analyser ce mouvement de fond et partager avec l’ensemble de ses membres et des pouvoirs publics les meilleures pratiques et orientations du métavers. Je suis depuis toujours partisan de la Tech humaniste, la technologie au service de l’humain qui est la raison d’être de mon engagement dans mon parcours entrepreneurial et c’est dans cette dynamique positive que je veux, au côté de nos membres fondateurs, inscrire mon mandat de président de l’Observatoire, en ouvrant le débat sur tous les sujets majeurs qui se poseront sans exclusion : usages, inclusion, enjeux environnementaux, développement économique… Aucun sujet ne sera écarté.

« Nous sortirons chaque année grâce à nos membres et aux travaux qui seront effectués dans les différents groupes de réflexion de l’Observatoire des analyses sur l’impact des métavers. J’invite à cette occasion toutes les entreprises, les organismes de formation, les organismes de recherche, les spécialistes qui maîtrisent ces enjeux à nous rejoindre en adhérant à l’Observatoire des métavers afin de participer à ce débat et partager ainsi, avec les autres adhérents, leur point de vue. » indique Philippe Cassoulat, président de l’Observatoire des métavers.

Parmi les premières actions, une intervention publique se fera aux côtés de députés, des pouvoirs publics et d’entreprises le 20 septembre 2022 lors du 1er Forum des métavers organisé par RM conseil qui se déroulera à la maison de la Chimie à Paris de 8h30 à 12h30. Les débats porteront sur l’enjeu sociétal des métavers, le développement économique et le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics dans la création de Métavers français et européens. Également dès septembre, les premiers groupes de travail de l’Observatoire se mettront en ordre de marche.
 
Site internet de l’observatoire des métavers : https://observatoiredesmetavers.fr/

observatoire des metavers

Classement FNEGE des revues scientifiques en sciences de gestion – Edition 2022

Depuis 2010, la FNEGE réunit les Associations Académiques en Sciences de gestion en un Collège Scientifique dans le but de classer les publications scientifiques. La FNEGE en partenariat avec son Collège Scientifique publie tous les 3 ans, le classement des revues scientifiques en sciences de gestion. Le classement précédent avait été établi en 2019. La prochaine révision aura lieu en 2025.

La Revue des Sciences de Gestion renouvelée dans le classement

LaRSG perpétue sa position au sein du classement des revues de Sciences de Gestion avec cette édition FNEGE 2022.

Pour connaître les autres indexations de LaRSG, une page est spécialement destinée aux chercheurs de la communauté scientifique.

Contre le tout-anglais, procès gagné au Conseil d’État !

Dans sa décision du 7 juin 2022, le Conseil d’État a fait droit au recours déposé par 15 associations (dont l’Afrav) en septembre 2020 et annule donc le décret et l’arrêté du 3 avril 2020 portant sur l’obligation de se présenter à une certification en anglais pour obtenir une licence, un DUT ou un BTS.

Rappel des faits

En dépit de protestations de tous horizons et d’un vote défavorable du conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), le 3 avril 2020 paraissait un décret qui conditionnait l’obtention de diplômes de 1er cycle de l’enseignement supérieur à la simple passation d’une « évaluation externe » en langue anglaise – sans condition d’obtention, de résultat ou de niveau minimal.

Dès sa parution, l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique s’est opposé à ce décret, dénonçant entre autres :

– une atteinte au plurilinguisme au sein des universités par la seule obligation de l’anglais et, de ce fait, un appauvrissement des profils des étudiants et étudiantes s’agissant des langues vivantes.

– le financement d’organismes privés par de l’argent public pour l’obtention d’un diplôme national public, puisque le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI) imposait des certifications venant d’organismes certificateurs privés (le coût total de cette mesure se serait élevé, à terme, à 32 millions d’euros).

Interpellé à plusieurs reprises par de nombreux courriers d’associations, de sociétés savantes et universitaires, d’hommes et de femmes politiques ou encore de pétitions, le MESRI n’a jamais répondu aux demandes de dialogue.

Aussi, 15 associations civiles et universitaires, non syndicales, ont-elles décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État.

Loin de retirer sa mesure décriée et contestée, le gouvernement a désigné comme prestataire une société privée grecque, LanguageCert, quasi inconnue, alors même que l’argument phare du Ministère pour justifier la mise en place de cette mesure résidait dans la « reconnaissance internationale et par le milieu socio-économique » de la certification choisie.

Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié doté d’un montant de 3000 euros

Prix FAS 2022 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié Le Conseil scientifique de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et Anciens salariés) attribuera le 8 novembre 2022 le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

Doté d’un montant de 3000 euros en 2022, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises, publiés à partir de 2020. Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE. Les candidatures tant françaises qu’internationales seront bienvenues.

Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS*, avant le 11 octobre 2022.

À l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf ainsi qu’un curriculum vitae mentionnant le cas échéant la démarche du chercheur ainsi que tous autres travaux publiés. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 8 novembre 2022.

Philippe BERNHEIM
contact@fas.asso.fr
Mobile : 06 71 92 84 10

À propos de la FAS

La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis près de 30 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise chaque année le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.

Contact / Site web / Guide FAS : contact@fas.asso.fr www.fas.asso.fr https://guide.fas.asso.fr/

Contacts presse : Agence Fargo – Zarema Kanieva – 06 16 83 29 16 – zkanieva@fargo.agency

CINQUANTENAIRE de l’INSTITUT CEDIMES

En 2012, nous avions célébré notre quarantième anniversaire durant une semaine entière en divers lieux et avec diverses institutions : CNRS, UNESCO, Université Paris-Sorbonne, Cité des Sciences, FACO. Le thème de notre colloque central portait sur la synthèse des travaux de quatre décennies de notre communauté académique qui avait débouché sur un ouvrage coordonné par le Professeur Agrégé Roger Tsafack-Nanfosso, aujourd’hui Recteur de l’Université de Dschang (Cameroun), présenté sous le titre de « Bilan d’une réflexion de quatre décennies et enjeux pour le futur ». La cérémonie de clôture à l’UNESCO s’était faite avec un orchestre algérien de Tlemcen sur une musique consensuelle arabo-judéo-andalouse et un spectacle de l’Opéra Kosmos célébrant la concorde. Le final s’était clos par l’annonce du prochain Colloque Fédérateur de l’Institut CEDIMES qui devait se tenir en 2013 à Kiev en Ukraine. Le Directeur du CEDIMES-Ukraine, le professeur Pierre Sapoun en annonçait la thématique : La sécurité alimentaire : ses dimensions économique, gestionnaire, géopolitique, environnementale et culturelle. Ce fut une des grandes rencontres du réseau CEDIMES avec ses 34 agences nationales. L’actualité redonne pertinence à l’intérêt porté par la question traitée. L’année suivante, en 2014, notre XXVe colloque fédérateur se tenait à Moscou avec pour thème « Modernisation et développement des systèmes économiques : problèmes, stratégies, changements structurels ».

Cinquantenaire de l’Institut CEDIMES

À l’occasion du cinquantenaire (1972-2022) de l’Institut CEDIMES, notre Réseau Académique International Francophone présente son nouvel appel à communications pour son Colloque anniversaire qui se tiendra fin 2022 à Paris, sous la présidence effective de M. l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin.

Changements de paradigmes d’un demi-siècle écoulé et prospectives vers 2050

En 1973, le premier choc pétrolier ébranle le monde et marque la fin des « trente glorieuses » que le plan Marshall des États-Unis avait engagé en 1947. La « dégradation des termes de l’échange », référence majeure d’après-guerre, fait naufrage en ces circonstances. Un entre-deux y succède, marqué par la stagnation et l’inflation. Puis en 1989, débute une période de convergences mondialisées au sein de laquelle le Marché et le Libre-échange apparaissent comme les viatiques consensuels du développement global. Initiés par le triumvirat de Margareth Thatcher, Ronald Reagan et Deng Xiaoping, ils convertissent le monde entier, en même temps que disparaît l’Union soviétique. En 1992, un monde nouveau émerge. La « mondialisation heureuse » combine emplois au Sud et pouvoir d’achat au Nord, en découpant et internationalisant la chaine de valeurs. En 2008, une période plus équivoque s’installe avec la crise des subprimes, issue pourtant d’une généreuse initiative de Bill Clinton. Les effets structurels causés par les délocalisations massives entraîne le chômage des uns et la perte des débouchés des autres, pour une « mondialisation calamiteuse (2007-2021) ». C’est alors que surgissent une pandémie qui met en panne l’économie et la guerre qui laisse la planète en état de sidération. Quelles nouvelles perspectives se dessinent pour les prochaines décennies après ces nouveaux chocs ?

Ces cinquante dernières années ont été traversées de vérités successives. Les générations d’étudiants ont reçu sur les bancs de leurs universités, des enseignements dominants successifs suggérant que les clefs du développement changeaient, mais que la prospérité était à portée dans des élans renouvelés. Tant de postulats ont fait naufrage. 2021 s’annonce comme l’année d’une nouvelle rupture, avec des changements considérables. La césure en est portée par le Covid-19, l’écologie et la guerre. Mais quels nouveaux paradigmes sont en gestation ? Quelle redistribution de la chaîne des valeurs engage-t-elle pour les entreprises ? Quelle résurgence impériale suggère-t-elle pour les territoires ? Quel renversement des croyances pacificatrices des imbrications commerciales porte-t-elle ? Quelle substitution de la fin de l’Histoire du couple « démocratie-marché » propose-t-elle ? Quelles caractéristiques d’une émergence chinoise pour un nouveau leadership en Asie, seraient attachées à cette revanche aux prémices avortées, voici six cents ans ? … Il nous faut esquisser les possibles dans cet horizon pour la charnière du siècle dans lequel nous sommes engagés. 2050, quelles réponses auront nous donné au surarmement, à la surpopulation, à la surexploitation planétaire ? Quelles solutions notre génie inventif proposera-t-il par la science et la technologie ? Un monde hyperconnecté et un homme « augmenté » sont-ils notre futur ?

Cinquante ans nous donnent un surplomb sur une période riche en interprétations économiques, en enjeux sociaux et en perspectives historiques. Les cimetières sont gorgés de paradigmes moribonds. Comment faire l’analyse et le bilan de cette période ? Comment en esquisser de nouvelles perspectives pour les trois prochaines décennies ? Voici un passionnant débat que nous vous proposons d’engager pour esquisser quelques pistes pertinentes. La richesse de notre réseau international qui cherche à croiser nos multiples identités, peut-elle éclairer quelques jalons de notre destin ?

Les préinscriptions sont à effectuer avant le 15 juin 2022 en donnant le titre de la communication et 5 à 10 lignes pour en exposer le contenu. Cela peut intervenir dès à présent en adressant votre projet par courriel à cedimes@outlook.fr. Un bulletin d’inscription précisant la date définitive (placée dans la première quinzaine de décembre 2022) vous parviendra dans les prochaines semaines. Des conditions préférentielles seront proposées aux membres du CEDIMES à jour de leur cotisation. Les communications se feront en présentiel et en forum à distance. Les communications finalisées devront être adressées avant le 15 septembre par courriel à cedimes@outlook.fr. Les articles retenus par le Conseil Scientifique feront l’objet d’un numéro Spécial Anniversaire de nos « Cahiers du CEDIMES, Enjeux Sociaux et Stratégies Économiques » fondés en 2007. Elles devront être présentées sous la forme indiquée dans « Règles de présentation des articles », document disponible sur notre site internet www.cedimes.com à la rubrique « Publications – Cahiers ». Des communications en anglais pourront être acceptées.

Appel de l’Ordre des experts-comptables aux candidats à la présidentielle pour le pouvoir d’achat

À l’aube du second tour de l’élection présidentielle, l’Ordre des experts-comptables a souhaité rappeler les 100 propositions portées depuis de nombreux mois sur un enjeu crucial pour notre pays : le pouvoir d’achat.

« Nous sommes au cœur de l’économie et au cœur de la société, nous sommes des chefs d’entreprise au service des chefs d’entreprise : nous sommes légitimes pour proposer et orienter nos dirigeants. »

Selon l’Ordre des experts-comptables

L’Ordre des experts-comptables proposent aux candidats à la présidentielle 2022

L’Ordre des experts-comptables propose de :

  • Supprimer les cotisations sociales (hors retraite) des salaires et transférer le financement de la protection sociale par une hausse de la TVA et une micro-taxe sur les mouvements financiers ;
  • Augmenter le pouvoir d’achat en exonérant de cotisations sociales (salariales et patronales) et d’impôts les heures supplémentaires et complémentaires. Cette mesure favoriserait à la fois le pouvoir d’achat des salariés et la capacité des entrepreneurs à assurer leur production malgré les difficultés de recrutement ;
  • Pérenniser la prime PEPA version 2021 exonérée de cotisations sociales et d’IR (intéressement simplifié pour les petites entreprises jusqu’à 50 salariés) ;
  • Autoriser les déblocages exceptionnels de l’épargne salariale, sans conditions d’utilisation ;
  • Exonérer les dons d’argent pour l’acquisition d’un bien immobilier (achat, construction, investissement locatif…) ;
  • Augmenter le montant des donations exonérées et réduire la durée des abattements. Par exemple : 150 000 euros tous les 12 ans (donation en nue-propriété) ou 300 000 euros tous les 6 ans (donation en pleine propriété).

« Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer… Fiers d’être experts-comptables ! » disent-ils.

Recrutement Chargé-e de R&D. CDD 20 mois, évolution possible en CDI

Ambition Transition est un projet en consortium de quatre structures qui développent une dynamique de tiers lieux sur leur territoire (l’Hermitage, la Maison d’Économie Solidaire du Pays du Bray, la Ligue de l’Enseignement et La Machinerie) sur le versant sud des Hauts-de-France. Ce consortium a pour objectif d’accompagner des structures, des porteurs de projets, des communes… sur leurs démarches de transition ayant pour thématique le numérique, la stratégie économique, le foncier et/ou l’animation territoriale.

Présentation du poste

La personne sera en charge de mener des travaux de recherche et développement pour les tiers lieux réunis dans la dynamique Ambition Transition. Deux perspectives de travaux peuvent d’ores et déjà être mentionnées : l’une au service du développement des tiers lieux (production sur le foncier, l’emploi, etc.), l’autre au service de la valorisation des tiers lieux (impacts, système de marqueurs, multifonctionnalité des tiers lieux, etc.). La personne aura pour mission de mener ces travaux en lien continu avec les membres d’Ambition Transition et en lien avec l’équipe de l’Institut Godin. Il s’agit donc de mener de la R&D et non d’être en posture d’intermédiation ou de coordination (une posture du faire et non du faire faire par d’autres).

La personne sera en charge de :

  • Contribuer à l’analyse les besoins / problèmes / attentes en matière de développement et de valorisation des tiers lieux
  • Structurer chemin faisant un programme stratégique et opérationnel de R&D
  • Mener des travaux de recherche au service du développement et de la valorisation des tiers lieux
  • Participer aux travaux scientifiques sur le sujet (colloques, publications, etc.)
  • Participer à toutes les manifestations organisées par les tiers lieux susceptibles d’alimenter le programme stratégique et opérationnel de R&D
  • Communiquer auprès des acteurs économiques privés et publics sur les travaux réalisés

Cette période de 20 mois pourra déboucher sur un CDI.

Profil recherché

Une personne :

  • Diplômée d’un doctorat ou possédant une expérience significative en matière de recherche ;
  • Souhaitant mener des travaux de recherche appliquée en sciences sociales (économie, sociologie, science politique, science de gestion, etc.) ;
  • Souhaitant mener des travaux reposant sur des connaissances existantes obtenues par la recherche et/ou l’expérience pratique, en vue de produire de nouvelles méthodes, ou tout type de production au service du développement des tiers lieux ;
  • Capable de travailler en interdisciplinarité ;
  • Capable d’interagir avec les acteurs (porteurs de projets, tiers lieux, réseaux, fondations, collectivités locales, services de l’État, agences) ;
  • Et intéressée par la diffusion des connaissances scientifiques et les liens sciences-société.

Conditions d’exercice du poste

Le poste est basé dans les locaux de la Machinerie (1bis Rue de la Vallée, Amiens) et de l’Institut Godin (21 rue François Génin, Amiens). Des déplacements fréquents en région et occasionnels en France sont à prévoir.

Rémunération de départ

2 575 € brut mensuel.

Candidature

Le dossier de candidature devra contenir un CV, une lettre de motivation, ainsi que toutes autres productions jugées utiles par la personne candidate.

Le tout à envoyer par mail : Institutgodin.recrutement@gmail.com avant le 2 mai 2022.

2nd International Symposium for Finance, Banking and Insurance, ISFBI’22, France, December 2022

Covid-19 pandemic crisis has becoming a major worldwide economic crisis. Researchers and practitioners are now questioning the new world overwhelming their fields of research and industry practices. With a historical low rates levels in the western economies, an exponential unemployment, a negative price for oil barrel and a growing number of companies defaults in key industries, finance -as a disciplinary field- is pushed at its further burdens. Transformation of the whole banking and insurance industry is getting accelerated by the double effect of this unexpected crisis and the growing competition of FinTechs and BigTechs. Central Banks are also in a crossroad: is there a space to classical monetary policy when even money creation is challenged by cryptocurrencies?

http://www.isfbi.org

2nd ISFBI-International Symposium for Finance, Banking and Insurance is also an opportunity to open doors to new challenging fields insufficiently covered by top financial journals and conferences like technological innovations and smart applications in financial Economics, various alternative business models in finance, Digitalization, and the increasing co-influence between finance, accounting and risk management. The last ambition behind ISFBI is to fill the gap between finance -as a core discipline- and other related expertise especially banking and insurance. These two last fields developed their own ecosystem of competencies and know-how and are not sufficiently integrated in the core finance journals and conferences.

ISFBI 2nd edition, is committed to be a core finance interdisciplinary event, open to academia and practitioners as well, to deal with the unprecedented challenges of our times.

Conference Scope

ISFBI is expecting to host high level contributions from academia and from industry as well on these core subjects:

  • Financial Markets
  • Corporate finance
  • Technological innovations, IT and Smart applications
  • Risk management, especially dedicated techniques for banking and insurance
  • Governance of financial institutions in time of crisis
  • Impact of accounting evolving norms and rules on financial management
  • New modelling and forecasting tools for finance, banking and insurance
  • FinTech and BigTech existing and prospective impacts on financial markets, banking and insurance industry
  • Cryptocurrencies and central banking digital currencies impacts on markets and on monetary policy

A separate PhD Workshop is proposed by Conference Chairs. The first page must mention Special Workshop. The objective is to help students to write scientific papers from their PhD chapters.

Publications Opportunities

Articles will be in special issues:

1. Annals of Operations Research, https://www.editorialmanager.com/anor/

2. La Revue des Sciences de Gestion, see guidelines www.LaRSG.fr

3. Journal of Risk and Financial Management, website is: https://www.mdpi.com/journal/jrfm/special_issues/Risk_Management_and_Pricing_Assets_within_Market_Imperfections

Keynote & Honorary Guest Speakers

  • Pr. Giovanni Barone-Adesi, University of Lugano & Swiss Finance Institute, Switzerland
  • Pr. Oldrich Alfons Vasicek, University of Rochester, the UC Berkeley, USA
  • Pr. Ephraim Clark, Middlesex University, UK
  • Pr. M. Rocha Armada, Former Chairman of EFMA, University of Minho, Portugal
  • Pr. Aman Agarwal, Indian Institute of Finance & Finance India, INDIA
  • Pr. Farid Aitsahlia, University of Florida, USA
  • Dr. Achraf Ayadi, Banking Expert (private sector), FRANCE

Honorary Committee

Pr. Gordon Alexander (University of Minnesota, USA)Pr. Bora Aktan (University of Bahrain, Bahrain)
Pr. Ephraim Clark (Middlesex University, UK)Pr. K.C. Chen (California State University, USA)
Pr. Georges Constantinides (University of Chicago, USA)Pr. Dilip Gosh (Rutgers University, USA)

Conference Chairs

Pr. Mondher Bellalah & Pr. Jean-Luc Prigent (CY Cergy Paris University), Pr. Ilyes Abid (ISC Paris)

Scientific Committee

G. Barone-Adesi ; E. Briys ; Giovanni Barone ; Y. Simon ; S. Tahi ; H. Bouakkez ; B. Jacquillat ; J. L. Prigent ; S. Ben Aïssa ; G. Constantinides ; J. L. Prigent ; F. Quittard-Pinon

  • Submission Guidelines, Reviewing Process & Best Three Papers Awards

Authors are invited to submit in word or pdf files on the conference website (coming soon) and by e-mail to Conference Chair: mondher.bellalah@gmail.com.

All submitted articles will be reviewed. The best three papers will be awarded at the conference. The conference chair and the scientific committee will decide the best three papers presented during the conference. The maximum number of papers accepted by each author as leading author is only one.

Important Dates: Deadline for paper submission: September  30th, 2022 Acceptance / Rejection: October 15, 2022 Definitive camera-ready version & Registration of Authors: December 2, 2022