Modifié le 30 mai 2014.
eFinancialCareers.com révèle les résultats de son enquête menée auprès de 5 671 professionnels de la finance pour connaître leurs attentes en termes de bonus au titre de
l’année 2010.
Malgré le spectre grandissant de nouveaux licenciements à New York et à Londres, une vaste majorité des 5 671 banquiers et
professionnels des services financiers interrogés à l’échelle mondiale par eFinancialCareers.com tablent sur une augmentation de leur bonus au titre de l’année 2010.
Les attentes des professionnels de Wall Street et de la City
57% des
professionnels de la finance au Royaume-Uni et 50% de ceux basés aux Etats-Unis s’attendent à un bonus 2010 plus élevé que celui de l’an passé.
Au Royaume-Uni, près d’un répondant sur cinq (17%) pense que son bonus au titre de l’année 2010 connaîtra une hausse de plus de
50% par rapport à celui de l’an dernier. Les professionnels interrogés aux Etats-Unis sont un peu plus modérés avec un sur dix s’attendant à une augmentation de cet ordre.
Malgré les recommandations visant à limiter les paiements en cash à moins de 50% de la somme totale du bonus (quel que soit le
montant de celui-ci), les résultats de l’enquête eFinancialCareers.com suggèrent que cette pratique est encore peu développée.
En effet, plus de la moitié des professionnels anglais interrogés travaillant dans des sociétés financières réglementées (par
exemple les banques de financement et d’investissement) pensent qu’une grande partie de leur bonus 2010 sera payée en cash. Ce pourcentage s’élève à 80% pour les répondants évoluant dans des
sociétés non réglementées (par exemple, les Hedge Funds).
De la même manière aux Etats-Unis, les professionnels travaillant dans des entités réglementées et tablant sur un bonus cette
année s’attendent à ce que plus des trois quarts de leur bonus soient payés en cash.
L’enquête eFinancialCareers.com démontre également que la connaissance (ou du moins l’usage) des paiements conditionnels (malus)
et des paiements différés varie selon les pays. Ainsi, aux Etats-Unis, 70% des professionnels interrogés espérant recevoir un bonus sont convaincus qu’aucune partie ne sera différée. En revanche,
au Royaume-Uni, la moitié de ceux qui tablent sur un bonus s’attendent à ce que celui-ci soit soumis à un paiement différé.
En ce qui concerne les sommes dont le versement est conditionnel (malus), moins d’un professionnel sur cinq interrogé aux
Etats-Unis sait que son entreprise a mis en place une politique de ce type. Au Royaume-Uni, 28% des répondants ont connaissance de ce type de mesures au sein de leur société.
James Bennett, Directeur Général Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique d’eFinancialCareers.com, déclare : «
Malgré les avertissements du gouvernement britannique, les attentes des professionnels de la City en termes de bonus cette année sont très élevées, ce qui, si elles se concrétisent,
risque de placer une fois de plus les banquiers au cœur d’une tempête politique. La manière dont les banques équilibrent les attentes de leurs employés, les réalités liées aux performances, et
les pressions politiques détermineront à terme les mesures que le gouvernement et l’autorité de réglementation prudentielle britanniques (Prudential Regulatory Authority) prendront pour mieux
gérer les futures rémunérations du secteur. »
Comparaison avec les grandes places financières d’Asie-Pacifique
La majorité des professionnels interrogés par eFinancialCareers.com opérant sur les places financières d’Asie-Pacifique tablent
sur une augmentation de leur bonus : ils sont 71% à Hong Kong, 69% à Singapour et 55% en Australie à s’attendre à un bonus plus élevé que l’an passé.
14 à 15% des professionnels de Hong Kong et de Singapour pensent que cette augmentation pourra s’élever à plus de 50% par rapport
à leur bonus de l’an passé. Les professionnels en Australie sont un peu moins optimistes puisque 11% envisagent une hausse de cet ordre.
A Hong Kong et à Singapour, les professionnels travaillant dans des entités réglementées et tablant sur un bonus cette année
s’attendent à ce que plus des trois quarts de leur bonus soient payés en cash. De plus, près des deux tiers des professionnels interrogés en Australie, à Singapour ou encore à Hong Kong pensent
qu’il n’y aura pas de partie différée.
En Australie et à Hong Kong, moins d’un répondant sur cinq est au courant que son entreprise a mis en place une politique de
versement conditionnel, une proportion équivalente à celle observée aux Etats-Unis.
Méthodologie
L’enquête d’eFinancialCareers.com a été menée aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Australie, à Hong Kong et à
Singapour entre le 15 et le 28 septembre 2010 auprès de 5 671 banquiers et professionnels de la finance (dont 2 145 professionnels aux USA et 537 au Royaume-Uni).