Modifié le 16 novembre 2017.
Après l’interpellation de Caroline Christinaz, journaliste au quotidien suisse « Le temps » et son interrogatoire par la gendarmerie française alors qu’elle effectuait un reportage sur les migrants passant d’Italie en France, au col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, l’UPF- France demande au procureur de la République de justifier un tel comportement de la part des enquêteurs.
L’UPF-France déplore la façon dont la gendarmerie, dont l’action aurait dû se limiter à un contrôle d’identité, a procédé à un long interrogatoire dans les locaux de la brigade, comme si la journaliste était une délinquante.
L’UPF-France déplore ce qui apparaît comme une atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources. Et apporte son soutien entier à Caroline Christinaz.
Paris, le 15 novembre 2017
Gérard Bardy, président de l’UPF-France