Modifié le 30 mai 2014.
Liberté de la presse : le Secrétaire général de la Francophonie réaffirme le rôle central des
médias dans les mutations actuelles du monde
« Les mouvements démocratiques actuels qui traversent l’hémisphère Sud de notre planète devraient nous
conduire à nous interroger encore plus sur le rôle des journalistes dans les démocraties contemporaines et sur la portée réelle des nouveaux médias et réseaux sociaux » a déclaré Abdou
Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, hier, le 3 mai 2011, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Il a souhaité exprimer une pensée particulière pour ces
journalistes, qui, partout dans le monde et particulièrement lors du « printemps arabe », ont contribué, parfois au péril de leur vie, à accélérer la démocratisation de leurs
sociétés.
Tout en insistant sur l’absolue nécessité, pour ces nouveaux systèmes de transmission de l’information, du long
apprentissage des règles éthiques et déontologiques du journalisme, le Secrétaire général a annoncé que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) va tenir, en partenariat avec le
Conseil de l’Europe un Colloque sur « La liberté d’expression à l’épreuve des évolutions démocratiques dans les pays d’Europe centrale et orientale » à Sofia (Bulgarie), les
lundi 30 et mardi 31 mai 2011. Durant cette manifestation, le rôle actuel des médias dans les pays arabes sera analysé sous l’éclairage des changements politiques qui se sont produits il y a plus
de deux décennies dans les pays d’Europe de l’Est. De nombreux représentants des médias des pays francophones du monde arabe participeront à cet événement.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) accorde une place particulière à l’appropriation, par les
populations francophones, des technologies de l’Information et de la Communication. Lors du dernier Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Montreux (Suisse), en octobre 2010, les Chefs
d’États et de Gouvernements de la Francophonie, ont, dans une déclaration unanime, « réaffirmé leur volonté de faciliter, par les pays francophones du Sud, l’appropriation des
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin de les aider à mieux intégrer l’économie numérique mondiale ».
Pour rappel, l’OIF a toujours accordé une attention particulière à la liberté des journalistes, clairement exprimée
dans l’article 18 de la Déclaration de Bamako de novembre 2000 qui appelle les Etats et gouvernements à « veiller au respect effectif de la liberté de la presse et assurer l’accès
équitable des différentes forces politiques aux médias publics et privés, écrits et audiovisuels, selon un mode de régulation conforme aux principes démocratiques ». Dans ce domaine
prioritaire de son action, l’OIF multiplie ses interventions en appui aux médias et aux institutions de régulation de ses États et Gouvernements membres dans le cadre de son programme consacré
aux « Pluralisme des médias et à la liberté de la presse ».
L’OIF compte 56 Etats et gouvernements membres, et 19 pays observateurs.
Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org