Modifié le 17 juillet 2024.
En 2023, le secteur bancaire français aura contribué à près de 44 500 embauches. Avec 355 100 salariés à fin 2023 – dont 182 000 pour les seuls établissements adhérents à l’Association Française des Banques (AFB) – le secteur bancaire relance la croissance de ses effectifs depuis plusieurs années avec une croissance de 0,2% des effectifs hors alternance.
Le secteur bancaire : 1,7% de l’emploi salarié privé en France
Ce dynamisme du recrutement du secteur bancaire s’illustre aussi particulièrement par le nombre d’alternants, 19 650 présents en 2023, avec une nette hausse de 7%, par rapport à l’année précédente. Cela porte à près de 374 750 le nombre total de salariés du secteur bancaire.
Un secteur dynamique et des emplois pérennes
Sur les 44 500 salariés embauchés, 22 300 personnes l’ont été par les seuls établissements adhérents de l’AFB. Au sein de ces dernières, 16 600 sont des embauches en CDI à plus de 74% avec des contrats à durée indéterminée (vs. 66% en 2017) qui représentent plus de 98% des emplois dans le secteur. Le turn-over est d’ailleurs en baisse en 2023 et s’établit à 9,4% dans le secteur (vs. 10,2% en 2022) et est plus de deux fois plus faible que la moyenne nationale (22,2%).
Des emplois féminisés, très qualifiés et diversifiés, partout en France
- Avec près de 57% de femmes, la banque est un secteur qui promeut la parité. Ces dernières représentent 50,8% des recrutements, dont une sur deux est embauchée au statut cadre.
- 50% des cadres sont d’ailleurs des femmes (+5,4 points depuis 2012), elles représentent 59,9% des promotions.
Par ailleurs, c’est un secteur où les emplois sont qualifiés (71,2% de cadres, + 16,3 points depuis 2012), et ouvert aux différents niveaux de diplômes. En effet, les recrutements CDI vont de Bac +4/5 et + (57%) à Bac +2/3 (33,8%) et un peu plus de 9,2% inférieurs à Bac +2.
Les métiers de la relation client représentent près de 54% des recrutements en CDI. Ces emplois sont ancrés partout en France, la proximité territoriale étant une marque de fabrique des banques françaises et un enjeu majeur de leur modèle relationnel. Ils sont devant ceux de l’informatique (13,8%), de la conformité et des risques (8,6%) et du back office (4,5%).