Prime à l’embauche des stagiaires pour les étudiants en bac pro

Suites de l’avis favorable du Conseil national de l’emploi au
décret instituant une prime à l’embauche de stagiaires

 

Le Gouvernement a présenté mardi 26 mai aux membres du conseil national pour l’emploi, un projet de
décret destiné à mettre en œuvre l’engagement pris par le président de la République le 24 avril dernier, d’instituer une prime à l’embauche en contrat à durée indéterminée de 50 000 jeunes en
stage.

A l’occasion de ces débats, les partenaires sociaux ont exprimé le souhait que le bénéfice de cette
mesure puisse bien concerner les jeunes inscrits dans le cadre d’un baccalauréat professionnel.

Suite à
cette réunion, Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, et Martin HIRSCH, Haut Commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Haut Commissaire à la Jeunesse, précisent
que cette prime s’appliquera bien aux employeurs recrutant en CDI des jeunes stagiaires suivant des formations professionnelles sous statut scolaire, et qu’elle concernera les stages débutés entre
le 1er mai 2008 et le 24 avril 2009.

Ouverture de la 2e promotion du mastère spécialisé de santé publique

Jusqu’au 15 juin, l’école Pasteur/Cnam de santé publique
recrute des futurs spécialistes de la santé publique pour la promotion 2009/2010 de son mastère spécialisé, accrédité par la Conférence des grandes écoles.

Ce mastère spécialisé, d’une durée d’un an, associe un tronc commun et une spécialisation approfondie dans un des 4
domaines suivants : risque infectieux, risque non-infectieux, méthodes quantitatives, organisation et gestion des systèmes de santé.

Il s’adresse à un public de professionnels (médecins, économistes, sociologues, personnels d’agences sanitaires,
agents de collectivités locales), ou d’étudiants de niveau bac+5, et forme des experts de rang international : chercheurs, consultants, cadres supérieurs, conseillers techniques…

Les débouchés visés sont notamment les métiers de la recherche en santé publique, de l’évaluation et de la gestion
du risque, de la sécurité sanitaire, de l’inspection et du contrôle, de l’assurance, de l’action sanitaire et sociale, de la communication en santé publique, ou de la santé et sécurité au
travail.

Cette formation allie les dimensions sociales (éthique, politique, droit, économie…) de la santé publique aux
savoirs scientifiques (microbiologie, toxicologie, sécurité sanitaire…) et fournit les outils d’étude et d’analyse indispensables (épidémiologie, biostatistique, modélisation…).

Elle fait une large part aux savoirs pratiques et comprend un stage en milieu professionnel, d’une durée de 4 à 6
mois. La diversité des aspects traités, du profil et de l’expérience des candidats, enrichissent les échanges et renforcent la transversalité des compétences acquises.

L’école Pasteur/Cnam de santé publique s’appuie sur l’expertise et la complémentarité des enseignements du
Conservatoire national des arts et métiers, (biostatistique, économie et droit de la santé, analyse des politiques de santé, risque non infectieux) et de l’Institut Pasteur (épidémiologie, risque
infectieux). Cette expértise garantit à la formation un haut niveau et un ancrage professionnel solide.

 

Modalités pratiques et inscriptions :

  • Un formulaire de pré candidature est à remplir directement sur la page « inscriptions » du site ecole-pasteur.cnam.fr/.
  • Un dossier de candidature comprenant une lettre de motivation, un CV détaillé, et deux lettres de recommandation,
    est à constituer et envoyer avant le 15 juin par voie postale uniquement à l’adresse suivante :

École Pasteur-Cnam de Santé publique

Carole Contaut

Chaire d’Économie et gestion des services de santé

292 rue Saint-Martin

Case courrier : 112

75141 Paris Cedex 03

 

Les frais de scolarité s’élèvent à 5 000 euros (prise en charge individuelle) ou 10 000 euros (prise en charge par
un organisme). Des bourses peuvent être attribuées.

La date prévisionnelle de début des cours est fixée au 12 octobre.

Deux journées de mise à niveau en biostatistique sont prévues les 8 et 9 octobre.

Examen des dossiers fin juin, réponse début juillet.

Les enseignements ont lieu au Cnam et à l’Institut Pasteur.

Premier bilan officiel de l’activité du contrôle fiscal en France

A la Direction générale des finances publiques, c’est plus de 12 000 agents spécialistes de l’impôt
qui exercent la mission de contrôle fiscal. En 2008, c’est 15,6 milliards d’euros de droits et pénalités qui ont pu être ainsi rappelés dans le cadre de l’activité de contrôle du bureau et de
contrôle sur place. Les 52 000 contrôles sur place en 2008, dont 4200 examens de la situation fiscale personnelle de particulier, ont permis de rapporter 7,12 milliards d’euros de droits et
2,44 milliards d’euros de pénalités (y compris les intérêts de retard). Le contrôle du bureau a abouti à 1,3 million de taxations pour 5,6 milliards d’euros de droits et 0,45 milliards d’euros de
pénalité (y compris les intérêts de retard).

Les services de recherche de la DGFIP orientent prioritairement leur action sur la détection des
fraudes fiscales les plus graves. En 2008, 30 % des contrôles visent les comportements les plus frauduleux.

Le ministre, Eric Woerth, souligne que si la fraude
doit être sanctionnée, les contrôles sont exercés selon une procédure juridique précise qui protège les contribuables contrôlés. Des mesures visant à garantir la sécurité juridique ont notamment
été prises depuis 2004 et figurent dans une charte du contribuable.

A cet égard, 87 % des contribuables interrogés estiment que le contrôle dont ils ont fait l’objet
s’est déroulé dans un climat serein et qu’il est réalisé dans des conditions de dialogue et d’écoute.

Les contribuables de bonne foi peuvent recourir à une procédure leur permettant de régulariser leur
situation en s’acquittant immédiatement des rappels d’impôts et de bénéficier ainsi de taux d’intérêt réduit. En 2008, plus de 3700 régularisations ont ainsi été réalisées représentant 510
millions d’euros.

Eric Woerth souhaite progresser encore en ce sens en expérimentant de nouvelles mesures apportant plus
de sécurité juridique aux contribuables : la possibilité de réaliser un contrôle sur demande du contribuable pour les donations et successions ; l’octroi d’une garantie fiscale pour les
points examinés lors d’un contrôle fiscal et qui ne donnent pas lieu à des observations.

A
l’inverse, le ministre réaffirme la nécessité  de renforcer la lutte contre la fraude en continuant d’agir activement à l’échelle internationale et en renforçant les dispositifs nationaux de
contrôle et de sanction.

Lancement de la plateforme de l’Union des Auto-entrepreneurs

Le lancement de la plateforme de services de l’Union des Auto-entrepreneurs et à la signature de plusieurs
partenariats en faveur des Auto-entrepreneurs seront officialisés le m
ercredi 3 juin 2009 au ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Des accords de partenariat seront également signés entre le Ministère de l’Économie de l’Industrie et de l’Emploi,
l’Union des Auto Entrepreneurs et des acteurs de l’accompagnement des créateurs d’entreprises (ACFCI, APCE). En outre, l’Union des Auto-entrepreneurs signera des partenariats avec l’assureur
AVIVA et la Banque Postale, sur des offres « banque-assurance » en faveur des auto-entrepreneurs. Les auto-entrepreneurs bénéficieront ainsi de différents services pour les aider et les
accompagner dans la création, la gestion et le développement de leurs activités.

 

Ces
partenariats seront signés en présence de : François HUREL (UAE), Jean-François BERNARDIN (ACFCI), Jean-Claude VOLOT (APCE), Jean-Pierre MENANTEAU (Aviva France), Patrick WERNER (la Banque
Postale)

46% pensent que leur entreprise ne fait rien pour l’environnement

À l’approche de la Journée Mondiale de l’Environnement du 5 juin prochain, LinkedIn a mené une enquête exclusive auprès de ses membres Français
sur la façon dont ils connaissent et perçoivent les initiatives vertes de leur entreprise. Au total, ils sont plus de 740 à avoir répondu et les résultats sont sans appels.

 

L’environnement : des initiatives méconnues

23% des sondés disent ne pas connaître la politique de leur entreprise en matière de développement durable. Et pourtant, c’est un enjeu qui intéresse : seuls
8% des sondés déclarent ne pas s’y intéresser.

 

La crédibilité des entreprises est à consolider

Les entreprises ne sont pas encore pleinement crédibles en vert : 8% des sondés pensent qu’elles font du greenwashing. La critique augmente avec l’âge :
cette réponse a été donnée par 4% des 18-24 ans, 10% des 25-34 ans, 13% des 35-54 ans et 33% des 55ans et +.

 

Une politique environmentale mise en doute par les salariés

46% des répondants trouvent que leur entreprise ne fait rien ou assure juste le minimum légal en matière de développement durable.

Note positive : ils sont 31% à dire que leur entreprise de faire des efforts en matière de développement durable et 22% trouvent qu’elle est très engagée en la
matière.

 

 Une confiance qui évolue selon la taille de l’entreprise

·         65% des répondants qui travaillent dans
des entreprises de taille moyenne trouvent que leur employeur ne fait rien ou presque pour l’environnement

·         63% des salariés des grandes entreprises
ont choisi ces mêmes réponses

·         Les petites entreprises (1-9 salariés)
sont pointées du doigt par 45% de leurs salariés.

·         Les mieux notées : les très grandes
entreprises, dont seulement 29% des salariés pensent qu’elles ne font rien ou presque pour l’environnement.

 

Note méthodologique

Ce sondage a été conduit entre le 21 mai et le 2 juin 2009.

Au moment de l’analyse, 371 personnes avaient répondu à la question suivante :

 

A propos de LinkedIn

LinkedIn est
le réseau de connaissances pour les professionnels. Il permet de transposer son réseau professionnel sur Internet, donnant un accès sans précédent à de nouvelles opportunités
professionnelles : gestion de carrière, recherche d’emploi, échange de compétences, etc. Construit sur une solide base de connexions de qualité, LinkedIn est devenu le réseau professionnel le
plus étendu et le plus puissant du monde. LinkedIn compte à ce jour plus de 40 millions de membres, représentant la majorité des entreprises du FTSE 100, l’ensemble des entreprises du Fortune 500
et des marques prestigieuses du secteur des technologies, des services financiers, des médias, des biens de consommation, des loisirs ou encore de la mode. LinkedIn rassemble plus de 10 millions de
membres en Europe. L’entreprise est soutenue financièrement par des investisseurs d’envergure mondiale dont Sequoia Capital, Greylock Partners, The European Founders Fund, Bessemer Venture
Partners, Bain Capital Ventures, Goldman Sachs, The McGraw-Hill Companies and SAP Ventures.

Programme du MBA de Tuck School of Businesse : « changement climatique »

D’ici les prochaines années, le réchauffement climatique est l’un des plus grands défis auxquels notre société aura
à faire face. Afin de permettre aux futurs dirigeants de mieux comprendre cette problématique, Tuck School of Business at Dartmouth vient d’intégrer l’étude de ce sujet à son programme MBA. Ce
cours, intitulé Business & Climate Change (Business & Changement Climatique) est l’un des premiers de ce genre proposé dans un programme MBA. Il est proposé en seconde année aux
étudiants de Tuck.

« Actuellement, il semble évident que la croissance économique et les carrières managériales se développeront dans un monde qui taxera le carbone » explique le
professeur Anant Sundaram, initiateur et enseignant de ce nouveau cours. « Les conséquences sont nombreuses – les entreprises qui génèreront le plus de profits sont celles qui auront su
prendre de l’avance sur la gestion de ce sujet.»

Les recherches menées par le Professeur Sundaram sont à la base de ce cours. Il est en effet à l’origine d’une
nouvelle méthode – « Fossil Fuel Beta » – qui permet d’évaluer la vulnérabilité d’une entreprise par rapport aux fluctuations du prix des combustibles fossiles.

L’un des principes clés de ce nouveau cours est que ce sont les entreprises et leurs activités, à travers
l’utilisation de leurs ressources et les émissions de gaz à effet de serre, qui ont le plus grand impact sur le changement climatique

 

Quatre objectifs principaux sont visés par ce cours :

·   
Permettre aux étudiants de prendre conscience de la problématique du changement climatique et des opportunités/défis
que cela peut engendrer pour les entreprises ;

·   
Aborder la science, les pronostics et les politiques publiques liés au changement climatique ;

·   
Développer les méthodes d’analyses financiers qui permettront d’évaluer les conséquences de la valeur/valeur à
risque du marché pour les entreprises exposées aux risques du changement climatique, leur utilisation des combustibles fossiles, l’empreinte carbone et les émissions de gaz à effet de
serre ; développer les méthodes d’analyses économiques qui permettent d’évaluer l’impact d’actions régulatrices du changement climatique ;

·   
Permettre
aux étudiants de mieux comprendre les réactions des entreprises face au changement climatique ; les informer du rôle qu’ils peuvent jouer afin de permettre à leurs employeurs de s’exprimer/ de
peser sur le débat.

Grenoble Ecole de Management Club SI

Grenoble Ecole de Management a toujours cherché à promouvoir des pratiques en entreprise par l’expertise du Management de la Technologie et de l’Innovation. Le réseau des diplômés (GEM Graduate Network) prolonge cette expertise et assure une continuité des formations dispensées au sein de l’institution. Elle siège à ce titre, au Comité scientifique de l’école en compagnie du Président du CIGREF et d’acteurs représentatifs du métier dans le cadre de l’orientation des programmes. Le Club SI est né de cette volonté et s’attache ainsi à promouvoir la gestion des technologies de l’information dans l’entreprise comme un moyen structurant et un
facteur de création de valeur.

Les objectifs : carrefour des expériences et continuité des savoirs

Le Club SI s’appuie sur nos 17 000 diplômés ayant un intérêt pour les systèmes d’information, les télécommunications et leur intégration au sein du management des entreprises. Il a une triple ambition :

Pédagogique

. Prolonger les savoirs des formations de Grenoble Ecole de Management

. Sensibiliser les étudiants et diplômés aux compétences et métiers des Systèmes d’Information

. Promouvoir les technologies de l’information et de la  communication comme outil de management

. Etre un support aux étudiants et diplômés lorsqu’ils ont à aborder les Systèmes d’Information au cours de leurs études ou de leur vie
professionnelle

Professionnelle

. Partager nos expériences et échanger sur nos connaissances et pratiques

. Relayer les opportunités d’emplois et de stage

Sociale

. Favoriser, organiser et optimiser les réseaux sociaux et professionnels

. Elargir la communauté aux non diplômés de GEM pour enrichir l’échange et le décloisonnement des métiers

. Fluidifier les opportunités business

. Augmenter la visibilité des diplômés de GEM (3e
MBA de France selon le Financial Times – aussi bien vis-à-vis des tiers qu’entre eux

Les actions :

L’organisation de « Controverses » visant à favoriser les réseaux sociaux en confrontant des points de vue différents autour de problématiques variées

L’animation de thématiques autour de spécialistes d’un domaine (métiers et compétences des SI, ebusiness, sécurité, etc.) avec l’élaboration une référentiel documentaire et de liens utiles

La mise à jour d’un calendrier des événements SI

Le développement d’un réseau d’entreprises et d’institutionnels

. Associations influentes (CIGREF, AFAI l’Académie,…)

. Cabinets de recrutement

. G9+, groupe rassemblant les clubs « informatique, télécoms, multimédia » constitués par les anciens des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs françaises

Contacts :

Club SI : Gil Savel gil@savel.name

Communication : Rémy Joubert

Emploi : Véronique Janin

Christine LAGARDE installe l’Autorité de la Statistique Publique

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi a installé aujourd’hui
l’Autorité de la Statistique Publique. Cette Autorité est chargée de veiller au respect du principe d’indépendance professionnelle de la statistique publique. Elle est composée de neuf
membres.

Christine LAGARDE souhaite ainsi exprimer par un signe fort la volonté de la France de garantir le
respect du « principe d’indépendance professionnelle dans la conception, la production et la diffusion de statistiques publiques ainsi que des principes d’objectivité, d’impartialité, de
pertinence et de qualité des données produites » inscrits à l’article 144 de la loi de modernisation de l’économie.

Christine
LAGARDE rappelle qu’avec la loi de modernisation de l’économie et ses décrets d’application, la France s’est dotée d’une gouvernance du service statistique public comportant trois composantes : le
Conseil National de l’Information Statistique (CNIS) qui exprime la demande sociale de statistiques ; l’INSEE et les services statistiques ministériels qui définissent leurs programmes de
travail et les exécutent ; l’Autorité de la Statistique Publique qui juge de la bonne exécution de ces programmes du point du vue du respect des bonnes pratiques de la profession.

3e édition du Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises

organisé en partenariat avec la revue « Entreprises et histoire »


L’édition 2009 du prix concerne les thèses et mémoires soutenus entre le 1er juillet 2008 et le 30 juin 2009.


Ce prix vise à mieux faire connaître les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par delà, le monde de l’entreprise ; il concerne les thèses, mémoires de HDR ou manuscrits de
haut niveau scientifique traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises françaises ou opérant en France, du XIXe au XXIe siècle. Tous les champs de recherche sont couverts,
qu’il s’agisse de monographie, d’histoire de branche, d’un produit ou d’un service, de biographie d’entrepreneurs ou d’histoire de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le prix s’attachera à
distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury, composé de
personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche, se réunira à l’automne pour délibérer.

Le prix est doté de 15000 €, dont 7500 € sont destinés au lauréat et 7500 € à l’aide à la publication. Le partenaire
du prix pour l’édition est CTHS Editions.

Si vous avez dirigé un travail vous paraissant digne de concourir, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir
nous en adresser deux exemplaires avec une copie du rapport de soutenance, pour le 15 juillet 2008. Les travaux devront parvenir au secrétaire du jury, à l’adresse suivante :

 

Roger Nougaret

Crédit agricole SA

Archives historiques Groupe

91-93 Bd Pasteur

75710 Paris cedex 15.

 

Roger Nougaret                              Patrick Fridenson

Secrétaire
du jury                           EHESS,
Entreprises et Histoire

Nouvelle structure, nouvelles instances de direction pour la CGE

Le 16 décembre 2008 était réalisée la fusion de la Conférence des Grandes Ecoles et du Comité National pour le Développement des Grandes Ecoles, afin de donner à la CGE un nouveau format.

Maintenant composée de trois collèges – Ecoles, Entreprises et Autres organismes – la CGE a tous les atouts pour représenter
l’enseignement supérieur et la recherche français de qualité, dans un continuum qui va du lycée jusqu’à l’insertion réussie dans l’entreprise.

Aujourd’hui l’assemblée générale a élu, au suffrage à bulletin secret, ses 24 administrateurs :

COLLEGE « ECOLES » :

ATENZA Andrès – Directeur de l’ESC Clermont-Ferrand

BIAUSSER Hervé – Directeur de l’Ecole Centrale Paris

BRAVO Alain – Directeur de SUPELEC

BROUAYE Pascal – Directeur de l’Ecole Centrale d’Electronique

CODRON Pascal – Directeur de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille

DARMON Florence – Directrice de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics

FOURURE Olivier – Directeur de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace

HAUTIER Jean-Paul – Directeur d’Arts et Métiers ParisTech

HELFER Jean-Pierre – Directeur d’AUDENCIA

LEGAIT Benoît – Directeur de Mines ParisTech

MICHEL Xavier – Directeur de l’Ecole Polytechnique

RAMANANTSOA Bernard – Directeur général du Groupe HEC

STORCK Alain – Directeur de l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon

TAPIE Pierre – Directeur général du Groupe ESSEC

 

COLLEGE « ENTREPRISES »

BORENSTZTEJN Hervé – Vice-Président d’EADS, chargé du Développement des Compétences

BONNET Michel – Chargé de mission à la présidence d’EDF

CORNU Xavier – Directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation à la CCI Paris

ROZOT René – Directeur des cadres dirigeants, GDF SUEZ

VAISSIE Arnaud – PDG d’INTERNATIONAL SOS

VEYSSET Jean-François – Vice-Président de la Confédération Générale des PME

COLLEGE « AUTRES ORGANISMES »

BLIN François – Délégué général du Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France (CNISF)

DUBOIS Pierre-Louis -Délégué général de laFNEGE

HEUDRON Philippe – Conférence des Professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles

SEMICHON Philippe – Président de l’Association des Proviseurs de Lycées à Classes préparatoires aux Grandes Ecoles (APLCPGE)

Le conseil d’administration a ensuite élu les membres du nouveau bureau :

Président : Pierre TAPIE, Directeur général du groupe ESSEC

Vice-président Entreprises : Jean-François VEYSSET, Vice-Président de la Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME)

Vice-Président Ecoles : Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

Secrétaire : Alain STORCK, Directeur de l’INSA de Lyon

Trésorier : Benoît LEGAIT, Directeur de Mines ParisTech

Font partie également du bureau les PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS permanentes :

ACCRÉDITATIONEric PARLEBAS, Directeur de l’EFREI, Ecole d’Ingénieurs

AMONT – Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

AVAL – Bernard RAMANANTSOA, Directeur général du groupe HEC

CHAPITRE des Ecoles de ManagementAndrès ATENZA, Directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de Clermont-Ferrand

COMMUNICATION – Xavier CORNU, Directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation, à la CCI Paris

DIVERSITÉ – Christian MARGARIA, Directeur général de TELECOM & Management SudParis

FORMATION – Régis VALLEE, Directeur de l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris

RECHERCHE ET TRANSFERTS – Alain STORCK, Directeur de l’Institut national des Sciences Appliquées de Lyon

RELATIONS INTERNATIONALES – Pascal CODRON, Directeur de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille

Résultats de la 11e édition du prix d’histoire François Bourdon

“Techniques, entreprises et société industrielle”

 

Pour sa onzième édition le prix d’histoire de l’Académie François
Bourdon-Le Creusot et de la Fondation Arts et Métiers : « François Bourdon, Techniques, entreprises et société industrielle »
, doté d’une somme de 1 500 €., a été attribué
à Eugénie Briot pour sa thèse d’histoire des techniques intitulée La chimie des élégances. La parfumerie parisienne au XIXe siècle, naissance d’une
industrie du luxe,
du Conservatoire National des Arts et Métiers.

Le prix jeune chercheur doté d’une somme de 750 €, a été attribué quant à lui à Franck Gavard Perret pour son Master 1 d’histoire intitulé Paul
Girod d’Ugine. L’échec du fondateur d’une entreprise électrométallurgique durable et reconnue ?
, de l’Université de Savoie.

Cette année encore les membres du jury se félicitent de la diversité des écrits reçus
qui permet au prix d’histoire François Bourdon de s’ancrer plus fortement encore dans l’ensemble des domaines de l’histoire industrielle et des entreprises.

Comme le veut le principe du prix, le onzième jury était composé d’industriels et d’universitaires. Participaient à
ce jury mesdames Claudine Cartier, Inspectrice à la Direction des Musée de France, Anne Dalmasso, maître de conférence d’histoire à l’université de Grenoble, Françoise
Fortunet
, professeur à l’université de Bourgogne et Dominique Varinois, IA-IPR, rectorat de Bordeaux; messieurs Antoine de Badereau, centralien ; Gérard Chrysostome, ingénieur centralien, Délégué général du Pôle Nucléaire de Bourgogne ; François Labadens, ancien secrétaire général d’USINOR ; Paul Lacour, directeur de Wendel-Participations ; Philippe Mioche, professeur d’histoire à l’université d’Aix-en-Provence, chaire Jean Monnet de l’histoire de l’intégration européenne ; Philippe Raulin, ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien secrétaire général de FRAMATOME ; Olivier Raveux, chargé de recherche au CNRS-UMR
Telemme ; Serge Wolikow, professeur d’histoire, Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon, Président du réseau national des Maisons
des Sciences de l’Homme ; Denis Woronoff, professeur d’histoire émérite à l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne.

 

 

Eugénie Briot, La chimie des élégances. La parfumerie parisienne au XIXe
siècle, naissance d’une industrie du luxe
, Conservatoire National des Arts et Métiers, Centre d’histoire des Techniques et de l’environnement, 2008, 515 p. + annexes, thèse réalisée sous la
direction d’André Guillerme et Laurence Lestel. Une sensibilité olfactive nouvelle pousse les hommes de la fin du XVIIIe siècle à rechercher la pureté de senteurs fines et légères aux dépens des
lourdes émanations de l’ordure ou du musc. Cette prise de conscience, qui intervient à Paris, provoque au XIXe siècle le développement des articles de parfumerie et de leur commerce. Dans cette
thèse, Eugénie Briot place le critère olfactif au cœur de son sujet et appréhende « le thème des techniques du corps et de la construction des apparences à une période charnière de
l’histoire des sensibilités ». Sa recherche propose un usage éclairé de l’histoire de la perception olfactive autour du parfum qui va au-delà de l’histoire des représentations. Elle
s’intéresse notamment à l’histoire des pratiques, des normes et des modes du paraître olfactif articulée autour de l’acte de production et de consommation pour mettre en évidence les mécanismes
et les facteurs de promotion et proposer un regard sur les modes de la parfumerie.

 

Franck Gavard Perret, Paul Girod d’Ugine. L’échec du fondateur d’une entreprise électrométallurgique durable et
reconnue ?
Université de Savoie, Master 1 d’histoire, 2008, 154 p. + annexes sous la
direction de Denis Varaschin. Ce jeune chercheur propose dans son Master à la fois une biographie de Paul Girod ainsi qu’une monographie de l’usine d’Ugine avec ses équipements industriels comme sociaux. Dans son introduction Franck Gavard Perret nous donne les clefs du titre de son
Master, expliquant :
« Le choix de réaliser la biographie de Paul Girod d’Ugine, et non simplement celle de Paul Girod, n’a rien d’anodin…c’est en ces termes (Paul Girod d’Ugine) que
l’on évoquait dans la région, et au-delà, cet homme par bien des aspects exceptionnels, à la fois ingénieur, inventeur et industriel, soucieux de son personnel. »

Protection des expatriés français dans le monde

Convention de partenariat entre le ministère des Affaires étrangères et européennes et les entreprises

 

Les salariés français envoyés en mission à l’étranger par leur entreprise représentent environ 50 000 personnes chaque année.
Or dans un grand nombre de pays, les risques politiques, sécuritaires et sanitaires (du type grippe A) nécessitent une coordination renforcée entre le Centre de crise du ministère des
Affaires étrangères et européennes, les postes diplomatiques et les entreprises.

C’est dans ce but que le Club des Directeurs de Sécurité des Entreprises (CDSE) et le Centre inter-entreprises pour l’expatriation (CINDEX), associations fédérant
une centaine d’entreprises françaises, et le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes ont signé vendredi 12 juin une convention qui prévoit notamment :

 

un renforcement de la coopération opérationnelle sur les questions de sécurité, notamment concernant
la sécurité des professionnels à l’étranger, et le développement de la présence de représentants d’entreprises dans les comités de sécurité des ambassades et des
consulats ;

l’accueil, au besoin et lors d’une crise, d’un « officier de liaison » des entreprises sein du Centre de crise du
ministère des Affaires étrangères et européennes ;

des échanges d’information spécifiques, en fonction de la situation sécuritaire et sanitaire dans un pays.

 

La sécurité des français à l’étranger est une priorité du ministère des Affaires étrangères et européennes. Cette
convention constitue un instrument important pour la renforcer.

 

www.cdse.fr

Les femmes sont moins de 25% a être chefs d’entreprises

Les femmes représentent 46% de la population active française. Elles sont moins de 25% a être chefs d’entreprises et les dernières statistiques
du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris indiquent qu’en 2008 elles représentent 23% des créations d’entreprises.

A titre de comparaison, aux Etats-Unis le nombre de femmes chefs d’entreprises est de 48%.

Les gouvernements français successifs ont mis en place des mesures pour améliorer l’entrepreneuriat féminin qui ont été pour la plupart
inopérantes ou ont fait long feu.

La Caravane des Entrepreneurs met en place à partir du 1/9/2009 , quatre actions complémentaires :

Organisation d’une conférence/table ronde tous les jours à 12h30 « 10 conseils aux femmes qui veulent entreprendre ». Cette formation a pour
objectifs de fournir une méthodologie pratique aux porteuses de projets. La conférence est complétée par des conseils individuels donnés par les experts de la Caravane des Entrepreneurs (conseils
en entrepreneuriat, association de femmes créatrices, avocats, experts comptables, banquiers, assureurs, société de portage salarial, etc.). Les femmes peuvent aussi assister à 3 autres
conférences quotidiennes :

9h Trouver une entreprise à reprendre

10h l’auto-entrepreneur en pratique

11h Réussir à financer vos projets en période de crise.

– Réalisation d’une étude sur l’entrepreneuriat féminin : déclencheurs, motivations, freins, blocages, secteurs d’activités choisis, facteurs
clés de succès, etc. Cette étude est basée sur des enquêtes nominatives réalisées auprès des porteuses de projets qui viennent s’informer et se former dans la Caravane des Entrepreneurs.

– Mise en place d’un site web à compter du 1/9/2009, www.femmesentrepreneures.fr sur lequel seront à disposition des portraits de femmes, des conseils d’experts enregistrés en vidéo, des forums et des études.

– Développement de certaines formations spécifiques pour les femmes sur www.tvdesentrepreneurs.com, télévision de formation en accès libre et gratuit qui comporte actuellement 350 formations enregistrées en vidéo par des experts sur
toute la vie de l’entreprise de sa création à sa transmission. Ce processus de formation qui permet à tous et toutes de se former à distance, sans se déplacer, comme on veut et quand on veut
convient parfaitement aux femmes.

En mémoire de Géraldine Bruttin

Les étudiants de la volée 2006-2007 du Diplôme en Stratégie Marketing, Communication et e-Business, me prient de
vous transmettre leur message :

Géraldine Bruttin, brillante étudiante, nous a tragiquement quittés le jeudi 4 Juin 2009.

Curieuse de la vie, et des autres insatiable, Géraldine a été pour ses amis de HEC un moteur extraordinaire d’enthousiasme et de bonne humeur.

Rieuse, drôle, parfois coquine, Géraldine a permis de fédérer des personnalités et des parcours variés grâce à son sens de l’humain: son esprit pointu et aiguisé favorisait l’émulation intellectuelle de toutes et de tous.

Elégante et dynamique, Géraldine transmettait naturellement ses connaissances et favorisait simplement l’épanouissement des personnes qui la côtoyaient.

« Vivre à 200 à l’heure, mais toujours avec les autres », voilà ce que Géraldine nous laisse en héritage. Géraldine… dont le regard sourieur nous manquera à jamais.’

 

Prof. Michelle Bergadaà

Directrice du Diplôme en Stratégie Marketing, Communication et e-Business

Directrice de l’OVSM

Université de Genève

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