Le Cnam s’engage auprès des compagnons pour former 5000 jeunes à bac+3

Dès sa nomination à la tête du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) en septembre 2008,
Christian Forestier a mis l’accent sur la nécessité d’accompagner les jeunes des filières professionnelles et technologiques, pour leur permettre d’accéder en plus grand nombre aux diplômes
professionnels de l’enseignement supérieur.

 

Dans le cadre de cet ambitieux chantier, le Cnam vient de signer successivement deux conventions de partenariat avec
la Fédération nationale compagnonnique des métiers du bâtiment (FNCMB) et l’Association ouvrière des compagnons du devoir du tour de France (AOCDTF). Chaque année, ce sont ainsi plus de 5 000
jeunes qui pourraient préparer avec le Cnam un ensemble de diplômes de niveau bac+1 à bac+3.

 

Ce rapprochement entre les compagnons et le Cnam s’appuie sur des valeurs partagées par les deux institutions
:

·       l’attractivité des
formations des compagnons et de celles du Cnam chez les jeunes ;

·       l’expérience commune de
la formation professionnelle continue et de l’apprentissage/alternance en coopération étroite avec les entreprises des secteurs concernés ;

·       la volonté de favoriser
l’ascension sociale, d’encourager la progression individuelle, et de promouvoir l’égalité des chances et la diversité ;

·       l’incitation à la
mobilité géographique et professionnelle, avec un maillage régional serré (un établissement public, 29 centres régionaux et 150 centres d’enseignement côté Cnam, la tradition du Tour de France et
75 centres de formation côté compagnon) qui permet de garantir la qualité de la formation et du diplôme sur tout le territoire ;

la
reconnaissance et la valorisation de la haute technicité dans l’enseignement supérieur et dans la société française.

Lancement du Conseil d’Orientation de la Déontologie des dirigeants

Signature solennelle au Sénat le 29 juin à 18 h 00 (salle Médicis)

Les principaux réseaux de dirigeants salariés viennent d’élaborer leur « code de bonne conduite » sous l’égide de la
Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) en publiant leur charte de déontologie, installent leur
C.O.D.

Chargé d’assurer le suivi de cette charte et d’élaborer un rapport annuel sur l’application et les orientations de
leur déontologie.

 

Cette instance indépendante, placée sous l’égide de la FNCD, a une double mission :

– Assurer la mise en place et le suivi de la charte de déontologie des dirigeants salariés dans les réseaux signataires,

– Elaborer un rapport annuel sur l’application et les orientations de la déontologie.

Par ailleurs, le C.O.D. pourra être saisi, à titre consultatif, pour émettre un avis sur les problématiques susceptibles d’apparaître dans
l’actualité sociale en ce domaine.

Le C.O.D. est constitué d’un mandataire de chacun des réseaux de dirigeants salariés – les premiers réseaux
signataires de la charte étant considérés comme membres fondateurs – et de personnalités qualifiées représentant, par leur fonction ou expérience, les différentes parties prenantes de
l’Entreprise.

Le bureau du C.O.D. est composé,

– d’un président : Jean-Louis CHAMBON (FNCD)

– de trois vice-présidents : Daniel BACQUEROET (DFCG), François DESPORTES (ADOM) et William NAHUM (L’ACADEMIE)

– d’un secrétaire général – François-Xavier SIMON – et de 6 membres.

 

Le collège des personnalités qualifiées se compose de :

– Franck BOURNOIS. Professeur d’université – Paris II. Directeur général du CIFFOP

– Daniel BURLIN. Président de l’IAFEI (International Association Financial Executive Institut)

– Jacques-Henri DAVID. Président du Cercle Turgot

– Jean-Bertrand DRUMMEN. Président du Tribunal de
Commerce de Nanterre

– Bernard ESAMBERT. Président du Club des Vigilants

– Marcel JAYR. Membre de la commission Epargnants de l’AMF

– Membre des comités d’actionnaires individuels de l’ANSA et d’Euronext

– Philippe LANGLOIS. Professeur émérite de droit et Avocat

– William NAHUM. Président de l’Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières

– Médiateur national du crédit délégué

– Raymond POULAIN. Coach, accompagnateur de dirigeants. Past président de Syntec Recrutement

Général (2ème s) Jean-Gilles SINTES. Conseiller du président du Groupe Viel & Cie

– Daniel VITRY. Professeur d’université. Directeur au Ministère de l’Education Nationale

 

Le bureau est, par ailleurs, assisté de quatre commissions : Finance, banque et assurance – Coopération, économie sociale et mutualité –
Industrie – Secteur libéral, public et santé.

 

info@fncd.fr
– www.fncd.fr

M. COEURE : Directeur général du Trésor et de la Politique Economique

Le Conseil des Ministres de ce jour a nommé Benoît COEURE directeur à la Direction générale du Trésor
et de la Politique économique, au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Jusqu’alors Chef du service des affaires multilatérales et du développement à la DGTPE et
co-président du Club de Paris, Benoît COEURE  a co-présidé en 2009 le groupe de travail du G 20 chargé de préparer le sommet du 2 avril de Londres sur la réforme de la Banque mondiale et des
autres banques multilatérales de développement.

Économiste reconnu, Benoît COEURE assurera aux côtés de Ramon Fernandez, Directeur général de la DGTPE, des fonctions de pilotage de la direction, dans le cadre d’un large portefeuille d’attributions. Sa nomination
intervient au moment où les deux directeurs qui entouraient le directeur général du Trésor et de la politique économique quittent leurs fonctions. Elle marque une nouvelle étape dans la création
de la DGTPE voulue en 2004 par Nicolas SARKOZY, alors Ministre des Finances, dans le sens d’une simplification des structures de direction.

Né en 1969, Benoît COEURE est ancien élève de l’École Polytechnique et de l’Ensae, titulaire d’un DEA
d’analyse et politique économique et licencié de japonais. Économiste à l’INSEE puis à la direction du Trésor, il a été chef du bureau des politiques économiques et du marché des changes à la
direction du Trésor (1999-2001), conseiller économique du directeur du Trésor (1997-2002), directeur-général adjoint puis directeur général de l’Agence France Trésor, qui gère la trésorerie et la
dette de l’État (2002-2007).

Benoît
COEURE est professeur chargé de cours de sciences économiques à l’École polytechnique et membre du Cercle des économistes.

L’investissement dans l’enseignement supérieur doit-il augmenter ?

Selon la Note de Veille n° 142 (Juin 2009) du Centre d’analyse stratégique, la France dépense 1,3 % de son produit intérieur brut pour financer l’enseignement supérieur alors que les pays de l’OCDE y consacrent en moyenne 1,5 %. Ce résultat s’explique non pas tant par un moindre accès des jeunes à l’enseignement supérieur dans notre pays, mais par une dépense par étudiant plus faible que dans les grands pays développés. Dans la majorité des pays de l’OCDE, le
financement public, tout en restant prépondérant tend à diminuer ; les ménages (les étudiants ou leurs parents) et les entreprises (souvent par le truchement de fondations et le développement des coopérations avec les établissements dans le domaine de la recherche) sont davantage mobilisés. La France fait partie des pays où les frais de scolarité sont peu élevés, mais où les étudiants qui perçoivent des aides, sous formes de bourses ou de prêts, ne sont pas les plus nombreux. À l’horizon de dix ou quinze ans, une augmentation des dépenses consacrées à l’enseignement supérieur paraît nécessaire. Si les projections laissent prévoir une stabilité des effectifs étudiants, un rattrapage concernant la dépense moyenne par étudiant contribuerait à améliorer la performance des formations supérieures. Cette note donne des ordres de grandeur de l’effort financier qu’impliquerait un alignement sur la dépense par étudiant dans les pays où le niveau du PIB par habitant est comparable à la France. Elle en explore également les implications sur le modèle de financement de l’enseignement supérieur.

Comment expliquer le faible niveau de financement de l’enseignement supérieur en France par rapport aux principaux
pays de l’OCDE ?

Dans la majorité des pays de l’OCDE, le financement public, tout en restant prépondérant tend à diminuer

Hypothèses d’évolution des dépenses par étudiant en France : quelles implications en termes d’efforts
financiers supplémentaires ?

Nouveau dépôt de candidatures pour de nouveaux pôles de compétitivité

Conformément au souhait exprimé par le Premier ministre, le 24 septembre 2008, lors du lancement de la phase « 2.0 » de la politique des pôles de compétitivité, le gouvernement annonce la réouverture, jusqu’au 2 octobre 2009, d’un créneau de dépôt de candidatures pour sélectionner un nombre restreint de nouveaux pôles de compétitivité, afin de compléter la couverture des thématiques liées aux écotechnologies tout en maintenant le niveau d’excellence et de visibilité visé par le dispositif. L’émergence, la reconnaissance ainsi
que le renforcement de compétences sur les territoires sont cruciaux pour que l’industrie nationale puisse fournir les technologies de demain permettant un développement durable de notre société
et de nos industries, en réduisant leur impact environnemental.

La sélection du ou des nouveaux pôles reposera sur les mêmes critères et procédure que ceux de l’appel à candidatures ouvert depuis décembre 2004 et qui ont conduit à la sélection des pôles de compétitivité existants. Elle tiendra compte des domaines déjà couverts par les pôles de compétitivité existants et des synergies et
complémentarités apportées. Les projets devront présenter les modalités de leur articulation avec ces pôles.

Le cahier des charges de l’appel à projets de 2004 est consultable sur http://competitivite.gouv.fr/

Les dossiers de candidatures seront déposés auprès des Préfets de région.

Les résultats de cette sélection seront connus en fin d’année.

Par ailleurs, les 13 pôles évalués pour la période 2006 à 2008 comme « nécessitant une reconfiguration en profondeur » seront soumis à l’automne à une nouvelle évaluation par un cabinet d’audit indépendant, dont les conclusions décideront de l’issue de cette phase.

Fin 2009, le Gouvernement pourra ainsi présenter la nouvelle carte de la politique des pôles de compétitivité.

LE FAFIEC lance une émission de radio sur www.fafiec.fr/webzine

Nouvelle émission de radio à périodicité mensuelle, « Destination compétences » est en libre écoute sur www.fafiec.fr/webzine, l’e-magazine consacré à l’actualité de la formation professionnelle.

Après un premier numéro consacré à la GPEC, Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, avec un entretien avec Alain Labruffe, auteur du livre La GPEC : pour une stratégie durable et adaptable ; la deuxième édition est consacrée au tutorat en entrepris. Dans une interview de 7 minutes, Bernard Masingue, Directeur de la formation à Véolia Environnement et rapporteur au gouvernement sur le sujet reviens notamment sur la question du tutorat pour les « seniors ».

Roland Sirieix, Responsable communication du FAFIEC explique cette démarche : « Peu d’émissions radio sont aujourd’hui consacrées à la formation professionnelle et aux compétences. Pourtant, la radio apparaît comme un média privilégié pour aborder ces sujets. Avec « Destination
compétences », le FAFIEC souhaite donner la parole à ceux qui réfléchissent autour de ces thématiques essentielles pour l’avenir des entreprises et des salariés. »

Pôles de compétitivité : un rôle d’entraînement pour l’économie…

… c’est la vision présentée par Christian ESTROSI, ministre chargé de l’Industrie, pendant son
intervention de ce matin lors de la 5e journée des pôles de compétitivité. La volonté du ministre est, dans le cadre de la phase « 2.0 » ouverte en 2009, de faire jouer aux
pôles de compétitivité un rôle d’entraînement pour l’ensemble du tissu économique des territoires.

Il s’est dit fier des résultats de la politique des pôles de compétitivité lancée en 2005 lorsqu’il
était ministre délégué à l’Aménagement du territoire : 2 700 projets financés lors de la première phase, entre 2006 et 2008, avec une aide de près de 2 milliards d’euros de l’Etat et de
ses agences (ANR et OSEO), 626 projets soutenus par le Fonds unique d’investissement interministériel représentant un volume de dépenses de recherche de 3,4 milliards d’euros financés au deux
tiers par les entreprises.

Il a
rappelé que, derrière ces chiffres, ce sont autant d’emplois que les pôles ont permis de créer aujourd’hui et plus encore à l’avenir.

Entre le CERAM Business School et le Groupe ESC Lille, c’est fusionnel

Le 30 juillet, le CERAM Business School et le Groupe ESC Lille viennent d’annoncer en conférence de presse leur fusion. Cette nouvelle entité devient ainsi la première business school française en nombre d’étudiants avec 5 600 étudiants et 138 professeurs permanents.

Comptant actuellement trois sites en France – Lille, Paris et Sophia Antipolis à Nice – la volonté est de compter à terme plusieurs campus internationaux implantés dans le monde entier, dans les pays qui bougent : « là où cela se passe ».

Alice Guilhon, Directrice Générale du CERAM Business School, prend la tête du nouveau groupe dont le nom et l’identité visuelle seront dévoilés avant la fin de l’année. La première rentrée sous la nouvelle marque devrait se faire pour septembre 2010. Jean-Pierre Raman, Directeur Général du Groupe ESC Lille, devient Délégué Général de l’association loi 1901 qui gère le nouveau groupe. Il sera également en charge des relations avec l’Université et impliqué dans les projets stratégiques.

L’objectif est de créer des pôles disposant d’une taille et de moyens suffisants pour être compétitifs au niveau international. On notera que l’enseignement sera réalisé 100% en anglais.

La nouvelle entité en chiffres

– Une seule Grande Ecole et une palette de programmes Bachelors, Masters of Science, Mastères Spécialisés, PhD et MBA

– 5 600 étudiants

– 20 000 diplômés

– 138 professeurs permanents

– 62 étoiles CNRS, 268 publications

– 46 millions d’euros de budget

– 5 campus : en effet, cette école sera résolument internationale avec déjà 3 campus en France, 1 en Chine, et 1 au Maroc et un objectif d’avoir des campus dans les technopôles où s’invente le monde économique de demain (USA, Inde, Amérique Latine). Ce déploiement offrira à nos territoires de nouvelles opportunités de promotion à l’étranger.

– Des enseignements enrichis : cette école disposera d’une recherche à la pointe des enjeux d’avenir : management de projets innovants et high tech, management de l’information et de la relation clients, globalisation (Fusion-acquisition, et gestion des risques) et dynamiques économiques (Développement durable, RSE).

– Une valorisation de l’apprentissage grâce à un
choix démultiplié de parcours (dont spécialisations certifiées et doubles compétences), une plus grande diversité des expertises, 133 accords internationaux dans 39 pays.

Pour Alice Guilhon :
« Le CERAM et l’ESC Lille fusionnent pour donner naissance à l’une des premières business schools qui formera les décideurs d’un
nouveau monde multipolaire, celui de l’économie de la connaissance. Nous formerons des managers éthiques, libres, humanistes, cultivés, à la pointe des pratiques managériales qui feront la différence. Cette fusion de deux écoles en forte croissance s’appuie sur la volonté de deux équipes pédagogiques d’accompagner les étudiants vers le monde des entreprises de demain.
» les pôles de recherche seront maintenus dans leur spécialité.


De G. à D. :
Alice Guilhon, Directrice du CERAM Business School, et Jean-Pierre Raman, Directeur du Groupe ESC Lille.

Noir sur Blanc en couleur pour cibler l’Economie de la Connaissance

Première agence dans le monde à se spécialiser sur l’enseignement supérieur, lors de sa création il y a 18
ans, Noir sur Blanc change aujourd’hui de logo et affiche un nouveau positionnement. L’Agence évolue en devenant la première agence spécialisée sur l’Economie de la Connaissance. Cette économie
est un enjeu stratégique international. Elle se construit autour du rapprochement d’une multitude d’acteurs issus du monde de l’Education et de la Formation, de la Recherche et de l’Innovation.
Son exposition et son expérience internationale ont permis à l’Agence de constater que de nombreux pays, comme le Qatar, la Chine, le Brésil, l’Inde, construisent leur économie autour de ces
acteurs. Au même titre que l’enseignement supérieur était il y a 18 ans un enjeu pour l’avenir de la société et des jeunes, l’Economie de la Connaissance est aujourd’hui au cœur des
problématiques économiques, écologiques et sociétales. Pour toutes ces raisons, l’Agence évolue naturellement vers ce nouveau positionnement.


Un changement de positionnement métier et secteur par un nouveau logo

Noir sur Blanc est désormais l’agence de l’Economie de la Connaissance. Economie,
porteuse d’enjeux stratégiques internationaux et objet de l’attention de nombreux états sur tous les continents, elle se construit autour du rapprochement d’une multitude d’acteurs issus du monde
de l’Education et de la Formation, de la Recherche et de l’Innovation : universités, grandes écoles, laboratoires de recherche, collectivités territoriales, établissements publics,
entreprises, structures d’accompagnement, etc.


L’université italienne Bocconi lance une chaîne sur YouTube

L’image de Bocconi s’exporte sur la toile avec l’inauguration d’une chaîne officielle, Università Bocconi, sur YouTube, la première communauté de partage de vidéos du monde. La chaîne est accessible à l’adresse www.youtube.com/unibocconi. C’est un outil de plus pour toucher les internautes par des images, des sons et des langages communs aux jeunes générations, toutes nationalités confondues.

L’université milanaise est la première en Italie et l’une des premières en Europe à ouvrir sa propre chaîne dans le but de partager non seulement les comptes rendus exclusifs de ses activités pédagogiques en ligne, mais aussi la vie sociale de ses étudiants. La chaîne n’a pas de fins promotionnelles à proprement parler, c’est plutôt un élément du « Web social », dans lequel Bocconi souhaite jouer un rôle clé. Elle traduit également l’utilisation par l’université d’une communication
basée sur la pratique.

La rubrique « Courses » (Cours) est une sélection de cours d’économie, de management et de droit, qui présente des vidéos des cours les plus intéressants et les plus représentatifs donnés sur le campus milanais. Les visiteurs trouveront dans la rubrique « Events » (Actualité) des vidéos qui offrent un bon aperçu de l’animation des conférences et séminaires si caractéristiques de l’université. 300 rencontres réunissant 45 000 participants ont été organisées pour la seule année 2008, confirmant la volonté de Bocconi de devenir un point de référence de la vie culturelle. La rubrique « Campus » est plus particulièrement destinée à un public international et témoigne de l’expérience de Bocconi en termes de vie universitaire et citadine. Pour finir, « Interviews » est la rubrique journalistique de la
chaîne ; elle rassemble de brèves interviews des membres de la faculté sur l’actualité, ainsi que des comptes rendus exclusifs de la communauté Bocconi sur les activités de recherche menées
tout au long de l’année.

Selon Guido Tabellini, recteur de l’université : « Cette initiative vient compléter un large éventail d’outils électroniques, grâce auxquels Bocconi garde le contact avec le public de son choix, qui inclut désormais, après le processus d’internationalisation accéléré de ces dix dernières années, le monde du commerce international et les futurs étudiants du monde entier. »

Télécom Ecole de Management (ex-INT Mgt) : les moyens de ses ambitions

Télécom Ecole de Management (TEM) a formalisé un plan stratégique ambitieux. Placée aujourd’hui parmi les 8 meilleures écoles de commerce de France et très appréciée des DRH, TEM entend conquérir les trois accréditations internationales (EQUIS, AACSB, AMBA) et figurer parmi les 50 meilleures Business Schools européennes d’ici 2012. A cette échéance, l’école comptera 1 300 étudiants, soit une croissance de 50 % en 3 ans. TEM s’est donné les moyens de ses ambitions en modifiant sa gouvernance, son organisation interne et son business model. L’école souhaite grandir en conservant ses singularités : statut public, engagement social et forte empreinte des TIC (technologies de l’information et de la communication) dans ses enseignements.

Grandir tout en conservant sa vocation sociale et son expertise dans les TIC

TEM est une école originale dans l’univers des écoles de commerce. Publique, elle défend des valeurs de diversité et d’ouverture sociale. Elle propose les frais de scolarité les plus accessibles du marché : 2 500 euros par an, contre 6 500 euros par an en moyenne pour ses concurrentes. Elle distribue un grand nombre d’aides sociales et dispose d’une capacité exceptionnelle de 700 logements. L’autre particularité de TEM est de placer les TIC au cœur de ses enseignements de gestion et de management grâce à ses interactions avec son école sœur, Télécom SudParis, grande école d’ingénieurs dont elle partage le campus. Cela donne aux diplômés de TEM une véritable double culture « ingénieur-manager » très appréciée des entreprises. TEM souhaite grandir en conservant sa singularité et en capitalisant sur celle-ci.

Un nouveau business model

Gouvernance revue. TEM continuera à partager son campus avec Télécom SudParis pour développer des projets pédagogiques communs : formations, soutien à l’entreprenariat, etc. Mais elle se dote de services dédiés et gérera directement ses départements d’enseignements et de recherche.

Augmentation des ressources propres. A dotation constante de l’Etat, TEM augmentera son budget en développant ses ressources propres. Elles comptent actuellement pour 30 % du budget de l’école et atteindront 50 % en 2012. Pour cela, TEM a actionné quatre grands leviers :

  1. Augmentation des droits de scolarité du programme Grande Ecole. TEM va augmenter ses droits de scolarité, qui devraient passer jusqu’en 2012 deux paliers supplémentaires, « sans que
    les frais de scolarité ne deviennent une barrière à l’entrée de l’école 
    » précise Denis Lapert, son directeur.
  2. Croissance de la taille des promotions de 50 %. TEM forme aujourd’hui des promotions d’environ 200 étudiants. Ils seront 300 en 2012, soit une croissance de 50 %.
  3. Ouverture d’une filière en apprentissage. TEM a créé cette année une filière en apprentissage au sein de son programme Grande Ecole. Elle concernera 30 apprentis dès
    septembre 2009 et une centaine en 2012. Cette mesure doit permettre d’accroître la taxe d’apprentissage perçue par l’école.
  4. Apport de l’Executive Education et de la recherche. TEM projette d’ouvrir 2 nouveaux Mastères Spécialisés et 2 nouveaux Master of Science d’ici 2012. La recherche produite par l’école devra également générer un chiffre d’affaires croissant.

Création du fonds social TEM

L’école va injecter 30 % de ses nouveaux revenus dans un fonds social, qui proposera davantage de bourses et offrira de nouvelles aides aux étudiants. Le budget consacré à ce fond augmentera de près de 100 % entre 2009 et 2012, une croissance deux fois plus importante que celle des effectifs de l’école (50 %).

TEM développera de nouvelles mesures sociales : participation au logement, contribution aux repas, encouragement et soutien aux départs d’étudiants à l’étranger, fourniture d’ordinateurs portables à tous les étudiants boursiers et développement de prêts par l’association des diplômés.

Principales mesures du plan stratégique TEM 2012

·  Triple accréditation EQUIS, AACSB, AMBA (2010)

· Double diplôme ingénieur-manager avec Télécom Sud Paris (2010)

· Ouverture d’une salle des marchés (2010)

· 20 millions d’euros de budget (2012)

· Promotions de 300 étudiants dans le programme Grande Ecole (2012)

· 1 300 étudiants toutes formations confondues, dont 30 % d’étudiants étrangers (2012)

· 90 enseignants-chercheurs (2012)

· 100 apprentis (2012)

· 650 000 € de dépenses sociales par an (2012)

· 30 % de boursiers d’Etat (2012)

· 2 nouveaux Mastères spécialisés et 2 nouveaux Masters of science (2012)

· Développement et internationalisation de l’incubateur (2012)

· Signature de nouveaux accords de coopération internationale (2012)

www.telecom-em.eu/

L’ESC Chambéry, encore plus de serious games dans la pédagogie

 

Déjà largement utilisé au sein des enseignements, les jeux de simulations représentent une base de la recherche et
du développement des connaissances des étudiants de l’ESC Chambéry. Forte de son expertise, l’école applique son savoir faire à l’évaluation de ses étudiants en fin de programme au travers d’un
jeu de conduite d’entreprise. Par groupe de 5 étudiants issus d’options différentes, la promotion participera pendant 3 jours de 8 heures à 19h à ce jeu de reprise d’entreprise où les équipes se
concurrencent à l’intérieur d’univers ou marchés de cinq entreprises. Chaque marché ou univers sera suivi par un administrateur. Le classement se fera par groupe sur l’ensemble de la promotion.
Les étudiants seront jugés sur leur performance financière, sociale et commerciale ainsi que sur leur comportement au cours de cette mise en situation.

L’objectif est de créer l’événement autour de cette clôture de scolarité. La compétition donnera lieu à une
animation spéciale, journal en temps réel, interviews, remise de prix.

« Toute la difficulté d’un jeu comme celui-ci réside dans la maîtrise du jeu par le joueur dès la première
journée. La compétence des animateurs et leur disponibilité est extrêmement importante » explique Gabriel Guallino, responsable des troisièmes années.

Il conclut : « L’intérêt du jeu porte sur ce qu’en retient l’étudiant. Il lui permet de prendre conscience
de la concurrence, de ses erreurs, et de ses acquis »

Le grand oral des troisièmes années aura lieu les 31 août, 1er et 2 septembre2009

 

Au croisement du jeu video et du e-learning,  les serious games sont de
plus en plus utilisés dans les formations académiques et professionnelles. 

Pour utiliser les résultats de ses recherches en innovation pédagogique, le Groupe ESC Chambéry lance avec
l’entreprise SYMETRIX une collection de Serious Games en Management. Tous les étudiants de troisième année du Groupe ESC Chambéry participeront à une mission innovation. Ils travailleront à
l’élaboration de scénarios pour  le contenu des jeux et vérifieront la faisabilité marketing et commerciale tandis que SYMETRIX assurera leur
programmation.

L’ESC Chambéry s’appuie sur la méthode de l’active learning. A chaque étape de l’élaboration les étudiants seront
accompagnés par des cours théoriques de business plan, plan marketing, études de marché, viabilité commerciale et financière.

 

www.esc-chambery.fr

ETHIC s’exprime à l’ONU dans le cadre du GLOBAL ETHICS FORUM

Le 1er Forum Mondial de la Nouvelle Ethique du Capitalisme, à l’initiative de Sophie de Menthon, Présidente du Mouvement ETHIC et organisé par la société EIE GLOBAL, sur le thème de la RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise), se tient, à l’ONU, à Genève, au Palais des Nations les 2 et 3 juillet 2009.

Le colloque rencontre un grand succès avec la présence de 23 pays (plus de 500 participants accrédités). Comme intervenants, entre autres, les professeurs en charge des chaires d’éthique des Universités de Shanghai et de Harvard.

Les débats ont traité de l’incidence de la crise par rapport à l’investissement des entreprises en matière de RSE.

Alain Dinin, Président de NEXITY, a témoigné que son intention d’orienter l’immobilier du Groupe NEXITY vers des cibles moins aisées dans un souci d’éthique, avait contribué à le préserver au mieux de la crise de son secteur.

Dan Vogel, PDG de la société ENABLON lance à l’occasion du forum, un site web communautaire destiné à créer le lien entre tous les acteurs mondiaux engagés dans la recherche d’un capitalisme intégrant mieux l’éthique. Tous les travaux engagés seront mesurés à l’occasion du Forum 2010.

Sophie de Menthon déclare : « Ce mouvement initié aujourd’hui à
l’échelle mondiale vers une métamorphose du capitalisme pour une économie d’équilibre ne s’arrêtera pa
s là !».

Des représentants du « World Economic’s Forum » sont présents en observateur : les thématiques sociales et éthiques ne sont en effet pas constitutives du programme de Davos. C’est pourquoi le GLOBAL ETHICS FORUM sera un rendez-vous incontournable.

Partenaires du Forum : BNP PARIBAS – NEXITY – TOTAL – EBBF – ECOPHILOS – ENABLON – CARNEGIE COUNCIL – FEBEA –
ETHICS – ENTREPRISE ET PROGRES – PHILIAS BUSINESS & SOCIETY – UNIVERSITE INTERDISCIPLINAIRE DE PARIS – TOP MANAGEMENT – TRANSPARENCY INTERNATIONAL – CERCLE ETHIQUE DES AFFAIRES – THE GLOBAL
COMPACT – RSE – REZONANCE – PUBLICIS CONSULTANTS – SCIENCESPO – L’ENA – ICV – ISBEE – LA TRIBUNE – GWIT – UNIVERSITE DE GENEVE – CEIBS – ECCLAR – INSEAD

Pour plus d’information : www.globalethicsforum.org

 

Double diplôme entre HEC Paris et la GSOM de Saint-Pétersbourg

Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC Paris et Valery Katkalo, Doyen de la Graduate School
of Management (GSOM) de l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg, annoncent le lancement d’un double diplôme de « Master of Management and International Business ».

Ce nouveau cursus est ouvert à des étudiants du monde entier, déjà titulaires d’une licence ou d’un
bachelor et désireux de se former au management international grâce à une formation académique d’excellence et à une expérience directe de l’environnement des affaires tant en Europe qu’en
Russie.

La formation, d’une durée de 2 ans, se déroule pour moitié à Paris et pour moitié à
Saint-Pétersbourg. A l’issue de celle-ci, les étudiants recevront le diplôme de « Master of Science in Management » d’HEC et le « Master in International Business » de la GSOM
de Saint-Pétersbourg. Le profil des diplômés, ainsi que leur maîtrise de l’anglais, du français et du russe constitueront des atouts décisifs pour des carrières au sein d’entreprises
internationales basées en Europe et en Russie.

La signature officielle de l’accord aura lieu ce vendredi à la Représentation Commerciale de la Fédération de Russie, à Paris, sous le haut patronage de S.E.
Alexander Orlov, Ambassadeur de Russie en France.

 

www.gsom.pu.ru

www.hec.fr

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion