Annonce de la création de l’Autorité des normes comptables

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, annonce la création de
l’Autorité des normes comptables qui marque l’aboutissement de la réforme de modernisation du processus français de normalisation comptable lancée dans le cadre de l’ordonnance
n° 2009-79 du 22 janvier 2009 prise en application de la loi de modernisation de l’économie et achevée avec la publication du
décret n° 2010-56 du 15 janvier 2010.

L’Autorité des normes comptables fixera les règles de la comptabilité privée qui devront alors être
homologuées par le ministre chargé de l’économie. Cette réforme simplifie le dispositif de
normalisation comptable français par la fusion du Conseil national de la comptabilité et du Comité de la réglementation comptable. Elle garantit la pleine implication des différentes parties
prenantes intéressées : professionnels de la comptabilité (experts-comptables et commissaires aux comptes…), entreprises notamment PME et représentants des autorités de régulation compétentes. Ce
travail collectif est le gage de la qualité des normes comptables françaises.

La création de l’Autorité des normes comptables permettra également à la France de peser davantage
dans les débats sur les normes comptables internationales en coordonnant les prises de position à toutes les étapes d’élaboration de ces normes. L’influence de la France au niveau international
dans les matières comptables sera ainsi renforcée.

Christine LAGARDE salue l’action de Jean-François LEPETIT qui a fait aboutir la réforme du Conseil
national de la comptabilité qui a préfiguré l’Autorité des normes comptables. La création de l’Autorité des normes comptables achève la réforme proposée en 2007 par Jean-François LEPETIT dans son
rapport sur la modernisation du processus français de normalisation comptable.

Jérôme HAAS
a été nommé par décret du 15 janvier pour prendre la responsabilité de l’Autorité des normes comptables. La première réunion de son collège se
tiendra le 4 février 2010.

Présentation du projet de loi de finances rectificative pour 2010

Investissements d’avenir

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de
l’Etat, a présenté avec Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, le projet de loi de finances rectificative pour 2010.

Les dispositions du texte ont essentiellement pour objet la mise en œuvre des décisions annoncées par
le Président de la République, à la suite de la remise du rapport de la commission co-présidée par MM. Alain JUPPE et Michel ROCARD sur les priorités stratégiques d’investissement.

 

1.         35 milliards d’euros de crédits sont ouverts pour financer les investissements d’avenir.

 

Le projet de loi de finances rectificative ouvre 35 milliards d’euros de crédits supplémentaires sur
le budget de l’État, ciblés sur quatre priorités stratégiques : l’enseignement supérieur, la formation et la recherche (19 milliards d’euros) ; l’industrie et les PME (6,5 milliards
d’euros) ; le développement durable (5 milliards d’euros) et le numérique (4,5 milliards d’euros).

Ces crédits feront l’objet d’un versement à des organismes gestionnaires dans le cadre d’une
gouvernance spécifiquement mise en place. Le pilotage et le suivi de l’exécution des investissements d’avenir seront confiés à un Commissaire général à
l’investissement,
sous l’autorité du Premier ministre. Un comité de surveillance, placé sous la coprésidence de MM. Alain JUPPE et Michel ROCARD, sera chargé de l’évaluation des
investissements. 

Pour neutraliser l’impact de la charge d’intérêt en 2010 de l’emprunt national qui sera levé sur les
marchés pour financer les investissements d’avenir (22 milliards d’euros compte tenu de 13 milliards d’euros de remboursements des établissements
bancaires), 500 millions d’euros de crédits sont annulés sur les budgets des ministères.

L’ouverture des crédits nécessaires au financement des investissements d’avenir se traduit par une
augmentation du déficit budgétaire de 35 milliards d’euros en 2010. L’incidence sur le déficit public au sens du traité de Maastricht sera en revanche beaucoup plus limitée (de 2 à 2,5
milliards d’euros en 2010 – c’est-à-dire de l’ordre de 0,1% du PIB). Ce résultat s’explique par la part majoritaire que constituent les investissements donnant lieu à la constitution d’actifs
(plus de 60% de dotations en capital non consomptibles, de prêts et de prises de participation). Les autres dépenses feront l’objet de paiements étalés dans la durée au fur et à mesure du rythme
de sélection des projets.

 

2.         L’amélioration des prévisions de recettes permet de limiter à 149,2 milliards d’euros le déficit budgétaire
attendu en 2010.

 

Les prévisions de recettes fiscales sont revues à la hausse de 2,1 milliards d’euros dans le projet de loi,
sous l’effet de trois facteurs principaux :

 

          la traduction de la censure de certaines dispositions de la loi de finances initiale par le Conseil
constitutionnel (-2,2 milliards d’euros) : le projet de loi tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel pour mettre en
cohérence les prévisions de recettes avec la législation aujourd’hui applicable, sans préjudice de futures dispositions correctrices (en particulier sur la
taxe carbone) ; 

          la prise en compte des données de l’exécution budgétaire en 2009 et la révision des prévisions de
croissance pour 2010  (+3,6 milliards d’euros) ;

          la régularisation de la situation des évadés fiscaux (+700 millions d’euros)

 

Le produit des recettes non fiscales s’améliore de 1 milliard d’euros compte tenu de l’encaissement d’une recette
exceptionnelle faisant suite à un jugement des juridictions communautaires.

Le projet de loi de finances rectificative prévoit par ailleurs de moderniser le dispositif d’exonération de charges
sociales pour l’emploi des travailleurs occasionnels et des demandeurs d’emploi dans le secteur agricole, conformément aux annonces faites par le Président de la République le 27 octobre 2009 à
Poligny (Jura). Le coût de cette réforme est intégralement compensé par des annulations de crédits supplémentaires sur les budgets des ministères.

Au total, le déficit budgétaire ressortant du projet de loi de finances
rectificative est de 149,2 milliards
d’euros (+31,9 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiale).

Le déficit public au sens du Traité de Maastricht est par ailleurs revu à 8,2% du PIB pour
2010. Cette
amélioration par rapport à la dernière prévision (8,5%) s’explique avant tout par des
perspectives de croissance plus favorables, tout en tenant compte de l’incidence du financement des investissements d’avenir, dont le coût serait
limité à environ 0,1% du PIB en 2010.

 

3.         Un système de taxation exceptionnel des bonus est mis en place.

 

La crise financière a démontré la nécessité de renforcer les garanties offertes aux
épargnants et aux déposants et d’encadrer les pratiques en matière de rémunération des professionnels des marchés financiers (les « traders »).

Le projet de loi prévoit d’instituer une taxe égale à 50% du montant des bonus qui seraient
versés au titre de 2009, au-delà d’un seuil individuel de 27 500 €.

270 millions d’euros seront affectés sur le produit de cette taxe au fonds de garantie des
dépôts, afin de renforcer la protection des épargnants et déposants.

2010 : à quoi s’attendent les professionnels de la finance ?

Alors que les marchés financiers ont rebondi en 2009, eFinancialCareers.fr, le site international leader d’offres
d’emploi dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance, a mené une enquête auprès des professionnels de la finance français pour savoir comment ils envisagent 2010 en termes de
perspectives économiques et d’emploi.

Tandis que près de la moitié (45%) des professionnels interrogés pense que l’économie française se stabilisera en
2010, un peu moins d’un tiers est moins optimiste : 18% pensent que « l’économie française va légèrement se contracter » et près de 13% prévoient une « récession durable ». En revanche, près d’un
quart des personnes interrogées s’attend à ce que l’économie française connaisse une « certaine croissance » ou à ce qu’elle soit « très performante » sur les douze prochains mois.

Selon les résultats de l’étude menée par eFinancialCareers.fr, la majorité des professionnels qui tablent sur une
stabilisation de l’économie française en 2010 pense que la croissance des pays émergents et les signes de reprise de l’économie américaine risquent de ne pas être suffisants pour permettre aux
économies européennes de se redresser. Les professionnels qui prédisent une « récession durable » s’inquiètent de l’évolution de l’économie mondiale, la moitié d’entre eux estimant que les
Etats-Unis et l’Europe ne sont pas à l’abri d’un déclin économique en 2010.

Les moins optimistes s’inquiètent également de l’efficacité du plan de relance lancé par le président Nicolas
Sarkozy il y a un an : près d’un tiers des professionnels de la finance qui pensent que l’économie française « va légèrement se contracter » et 40% de ceux qui prévoient une « récession durable »
s’interrogent sur la capacité de ce plan à assurer la croissance de l’économie française en 2010.

D’autre part, la majorité (60%) des personnes interrogées qui s’attendent à une évolution positive de l’économie
française en 2010 justifie son optimisme par la croissance économique chinoise et les signes d’amélioration de l’économie américaine.

La majorité des professionnels de la finance français questionnés par eFinancialCareers.fr s’inquiète du « Grand
Emprunt » qui sera lancé en 2010 : 31% se disent « très inquiets » et pensent que cet emprunt risque d’accentuer le déficit public de la France, tandis que 35% se déclarent « un peu
inquiets ».

Les résultats de l’enquête eFinancialCareers.fr suggèrent également une stabilisation générale au sein des sociétés.
Lorsqu’ils sont interrogés sur l’évolution des effectifs de leur entreprise en 2010, 42% des professionnels estiment que le nombre d’employés restera le même. Cependant, un tiers est plus
pessimiste et s’attend à une réduction d’effectif.

Même tendance en termes de rémunération puisque 44% des professionnels interrogés pensent que leur rémunération en
2009 (bonus inclus) sera identique à celle de 2008. Un tiers s’attend cependant à une hausse et 23% appréhendent une baisse.

Face à ces prévisions empreintes de stabilité, il est peu surprenant de constater que les deux tiers des
professionnels interrogés ne sont « pas inquiets » quant à la sécurité de leur emploi pour 2010. A titre de comparaison, des enquêtes menées en décembre 2009 par eFinancialCareers.com et
eFinancialCareers.de ont révélé que près de la moitié des professionnels de la finance britanniques interrogés et 71% des professionnels allemands ne s’inquiétaient pas pour la sécurité de leur
poste. En France, parmi les professionnels soucieux de la sécurité de leur emploi, un tiers n’envisage aucune action à court terme. Parmi les deux tiers désireux de trouver un nouvel emploi, 64%
recherchent une opportunité dans l’industrie financière en France, 18% dans l’industrie financière mais à l’étranger, et 18% dans un autre secteur que celui de la finance.

Selon John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.fr, « Cette enquête montre que malgré l’évolution de
l’économie mondiale et les premiers signes de stabilisation, les professionnels de la finance français abordent prudemment 2010. Il est intéressant de noter qu’ils demeurent cependant
relativement confiants quant à la sécurité de leur emploi. »

 

Méthodologie

L’enquête d’eFinancialCareers.fr a été réalisée en ligne entre le 16 décembre 2009 et le 4 janvier 2010 auprès de 557
professionnels de la finance français. Parmi les professionnels en poste interrogés, 29% travaillent pour une banque de réseau / commerciale, 26% pour une société de services financiers, 17% pour
une boutique corporate finance, 17% pour une société de gestion d’actifs, 4% pour une société de Bourse, 4% pour une société d’analyse financière, 3% pour une société de gestion alternative. Plus
d’un quart des personnes interrogées bénéficient d’une expérience de plus de dix ans dans le secteur financier.

 

www.eFinancialCareers.fr

Remise du Prix National de l’Œnotourisme

Le Prix National de l’Œnotourisme, créé par le Ministre en charge de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme et de la Consommation, récompense des démarches innovantes valorisant le patrimoine viticole par le tourisme. Cette première édition a fait l’objet d’une importante mobilisation sur l’ensemble du territoire avec près de 260 dossiers de candidature reçus.

Hervé NOVELLI,Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, remettra,  en présence de Paul DUBRULE, Président du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme, le 27 janvier prochain, au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, les prix nationaux et présentera le cahier des charges du Label de l’œnotourisme visant à promouvoir des destinations proposant une offre de produits touristiques cohérente autour de la vigne, notamment pour de courts séjours. Il lancera l’appel à candidatures, les premières destinations devant être labélisées dès la saison touristique 2010.

Année record pour de nombreux professionnels de la finance américains

Une enquête menée par eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière sur les secteurs de la finance,
de la banque et de l’assurance révèle que quasiment tous les professionnels de Wall Street recevront un bonus au titre de l’année 2009. Pour ceux dont le bonus est supérieur à celui de l’an
passé, le montant sera deux fois plus élevé.

Considérant les résultats financiers enregistrés par les sociétés de Wall Street, il est peu surprenant de constater
que 92% des professionnels de la finance interrogés par eFinancialCareers.com se sont vus accorder un bonus au titre de l’année 2009. Ce pourcentage dépasse sensiblement celui relevé l’an dernier
(79%) par eFinancialCareers.com au cours d’une enquête similaire.

Deux tiers des professionnels ayant reçu un bonus l’an passé et cette année ont perçu un bonus d’un montant
supérieur ou égal à celui de l’année précédente. Près de la moitié d’entre eux (46%) a reçu un bonus plus important. En moyenne, les bonus de ces professionnels ont plus que doublé par rapport à
l’an passé, tandis que pour ceux qui ont gagné moins que l’an dernier (31%), leur bonus a été réduit de moitié.

Selon John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, « Les bonus 2009 de Wall Street illustrent un
système de rémunération fondé sur la performance. Dans l’agitation ambiante, une structure de rémunération basée sur la performance de la société et de l’individu s’est mise en place. Il
appartiendra au tiers des professionnels de la finance recevant moins cette année de juger si leur niveau de rémunération est plus ou moins mérité. S’ils estiment que non, la situation devrait
les inciter à rechercher ailleurs, les opportunités se multipliant. »

Les secteurs de Wall Street qui enregistrent les plus hauts bonus sont la banque d’affaires, le ‘private equity’ /
‘venture capital’, la gestion de fonds / ‘hedge funds’, le ‘trading’, et les marchés taux.

Les professionnels sell-side bénéficient d’une augmentation plus importante que les professionnels buy-side, mais ces derniers gagnent plus en moyenne. Cette
disparité peut expliquer les différents niveaux de satisfaction relevés. Près de la moitié (47%) des professionnels sell-side sont satisfaits de leur rémunération tandis que 37% sont mécontents.
Les professionnels buy-side rassemblent autant de satisfaits que de mécontents : 42% de chaque côté.

Près de 4 professionnels sur 10 (39%) indiquent qu’une augmentation de la part de leur bonus versée en actions
n’influencerait pas leur décision de quitter leur poste actuel. Cependant, ceux dont les bonus sont supérieurs à 100 000 dollars (70 000 euros) pensent que ce type de changement de structure de
rémunération aurait des conséquences sur leur volonté de rester, surtout si la part versée en actions venait à égaler celle en versée en cash.

 

 

Méthodologie

Cette
enquête d’eFinancialCareers a été réalisée en ligne entre le 4 et le 13 janvier 2010 auprès de 850 professionnels de la finance américains inscrits sur le site eFinancialCareers.com. Les
utilisateurs pris en compte dans les résultats de l’enquête ont indiqué que leur bonus 2009 leur avait été annoncé et qu’ils étaient actuellement en poste.

Eric WOERTH, ministre du Budget, s’est entretenu avec Hans-Rudolf MERZ

Eric WOERTH, ministre du Budget, s’est entretenu avec
Hans-Rudolf MERZ, ministre suisse des Finances, en marge du Forum économique mondial de Davos

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la
Réforme de l’Etat, s’est entretenu avec le ministre suisse des Finances, Hans-Rudolf MERZ, mercredi 27 janvier, en marge du Forum économique mondial (WEF) de Davos.

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont souligné que des progrès notables ont été accomplis
dans le cadre du groupe de travail mis en place par les deux pays pour préciser les conditions d’application de l’avenant à la convention fiscale bilatérale signé le 27 août. Le principe d’une
nouvelle réunion du groupe de travail a été acté, afin de parvenir, dans les meilleurs délais, à un accord sur ses conditions d’application.

Par ailleurs, la France a indiqué aux autorités suisses que, conformément aux règles en vigueur en
France, des contrôles fiscaux seront conduits à l’encontre des contribuables français figurant sur la liste HSBC. La France n’utilisera pas ces données dans le cadre de l’entraide administrative
entre les deux pays. « Dès lors que nous détenons d’ores et déjà l’information, il n’est pas nécessaire de recourir aux procédures d’échange entre la France et la Suisse », a en effet déclaré Eric
WOERTH.

Le ministre du Budget a également indiqué que la France transmettra aux pays qui sollicitent
officiellement les autorités françaises, dans la cadre d’accords bilatéraux, les informations de la liste HSBC les concernant. Les autorités suisses seront alors informées de cette
transmission.

Appel à candidatures pour l’attribution du label de l’œnotourisme

Hervé NOVELLI a lancé l’appel à candidatures pour l’attribution du label de l’œnotourisme et présidé à la remise des premiers Prix Nationaux de
l’Œnotourisme

 

La création de ce prix et la mise œuvre du Label National constituent les projets prioritaires du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme,
installé le 3 Mars 2009 par le Ministre en charge de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, sous la présidence de Paul DUBRULE.

Hervé NOVELLI a présenté le cahier des charges définitif du « Label Œnotourisme » et a lancé l’appel à candidature dans l’objectif de délivrer les
premiers labels dès la saison touristique 2010.

Le label doit permettre à la fois :

1. d’améliorer la lisibilité de l’offre qui reste difficile d’accès compte tenu de la multiplicité des appellations ;

2. de développer la fréquentation et la consommation touristique grâce à ce facteur d’attractivité ;

3. de développer le débouché tourisme pour la filière viticole. 

Hervé NOVELLI a présidé la cérémonie du premier Prix National de l’Œnotourisme qui, pour sa première édition, a suscité un grand intérêt de la part des
professionnels, en mobilisant 260 candidats à travers toute la France. Ce Prix distingue des démarches exemplaires contribuant à la promotion de l’œnotourisme. Il s’adresse à tous les acteurs du monde du vin, du tourisme et du patrimoine vitivinicoles et a pour objectif de récompenser quatre initiatives simples et
rapidement transférables dans les catégories suivantes :

          La mise en valeur touristique d’un caveau ou d’un site viticole

          L’hébergement ou la restauration dans le vignoble

          La mise en réseau de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques (patrimoine, sites naturels, produits
d’agrotourisme…)

          La  promotion d’un produit œnotouristique (par un évènement, avec une agence de voyage, sur
Internet …)

 

Les Prix Nationaux de l’Œnotourisme 2009 ont été remis à :

          la maison Cazes à Rivesaltes, dans la catégorie : la mise en
valeur d’un caveau ou d’un site viticole ;

          la Maison & la Table d’Olivier Leflaive à Puligny-Montrachet, dans
la catégorie : l’hébergement ou la restauration dans le vignoble ;

          la Route des Vins du Jura, dans la catégorie : la mise en réseau
de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques ;

          Et
le Syndicat des Vignerons d’Alsace a reçu des « Encouragements » du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme pour la réalisation du
« pique-nique chez le Vigneron indépendant » dans la catégorie : la  promotion d’un produit œnotouristique.

 

Des Pionniers de l’Œnotourisme ont également été récompensés pour cette première
édition :

          La famille Duboeuf
pour la réalisation de l’œnoparc  « le Hameau Duboeuf »

          La famille Cazes
pour la réalisation du Village de Bages

          La famille Cathiard
pour la réalisation des Sources de Caudalie

          La famille Maire
pour la réalisation de « la Finette » – La Taverne d’Arbois

Succès du Challenge « Administration 2020 » auprès des étudiants

Eric WOERTH,
ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, se félicite du succès du
Challenge
« Administration 2020 » lancé au mois de novembre 2009.

Dans le cadre de cette compétition, plusieurs établissements préparant aux
carrières publiques mais aussi des universités et des écoles de commerce et d’ingénieurs, ont souhaité défendre un projet d’administration qui soit à la fois plus simple, plus efficace et plus
autonome.

A ce jour, 85 équipes se sont inscrites et plus de 200 étudiants
se sont mobilisés pour imaginer l’Administration de demain.

La diversité et la qualité des candidatures révèlent un véritable
engouement des jeunes générations pour les défis du service public.

A terme, 3 à 5 équipes seront sélectionnées pour participer à la finale
qui aura lieu au mois de mars à Bercy, en présence d’Eric WOERTH.

 

Plus
d’informations sur le site
www.administration2020.fr.

Eric WOERTH défend le dispositif de mobilité des fonctionnaires

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction
publique et de la Réforme de l’Etat, précise que le projet de décret relatif à la réorientation professionnelle qui sera présenté le 11 février 2010 au Conseil supérieur de la Fonction publique
de l’Etat :

– est pris en application de l’article 7 de la loi du 3 août 2009
relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction publique ;

– vise non pas à licencier des fonctionnaires mais à leur permettre
de conserver un emploi correspondant à leur grade, lorsque leur poste a été supprimé dans le cadre d’une réorganisation.

Le fonctionnaire dont le poste est susceptible d’être supprimé
définira désormais au préalable avec l’administration un projet personnalisé d’évolution professionnelle. Il bénéficiera, dans ce cadre, d’un accès prioritaire aux actions d’orientation, de
formation, d’évaluation et de validation des acquis de l’expérience professionnelle. Ce suivi sera individualisé. Le fonctionnaire continuera naturellement à percevoir son traitement indiciaire
mais aussi à toucher ses primes.

Durant cette période de réorientation professionnelle,
l’administration sera tenue de proposer au fonctionnaire concerné trois offres d’emploi, devant obligatoirement tenir compte du niveau de compétences et d’expérience de l’agent, mais également de
sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel. Le fonctionnaire sera tenu d’accepter l’une de ces trois offres. Dans le cas contraire, l’administration pourra placer le
fonctionnaire en disponibilité d’office ou le mettre à la retraite d’office.

Eric WOERTH rappelle que la possibilité de licencier des
fonctionnaires placés en disponibilité et ayant refusé des offres d’emplois a été introduite dans le statut de la Fonction publique en 1984 par le Gouvernement de Pierre MAUROY. Le ministre de la
Fonction Publique de l’époque, Anicet LE PORS, avait en effet considéré qu’un fonctionnaire qui refuse de nombreuses propositions de poste rompt de fait son engagement vis-à-vis du service
public.

Le ministre rappelle également que le dispositif envisagé n’est
applicable qu’à la Fonction publique de l’Etat, car la Fonction publique territoriale s’est dotée depuis 1994 d’un dispositif similaire. L’article 97 du statut des fonctionnaires territoriaux
prévoit en effet, depuis cette date, qu’un emploi peut être supprimé par la collectivité territoriale. Dans ce cas, le fonctionnaire est pris en charge par son centre de gestion, il ne perçoit
que son traitement indiciaire. Après trois refus d’offres d’emplois correspondant à son grade, mais ne tenant pas compte de son lieu de résidence et de ses contraintes familiales, il est
licencié. Ce dispositif, loin d’avoir été supprimé, a été renforcé et consolidé à l’initiative du Parlement lors de l’examen de la loi du 3 août 2009 relative à la mobilité. Toutefois,
l’expérience montre que la mise en œuvre de ce dispositif dans la Fonction publique territoriale n’a jamais donné lieu aux dérives mises en avant par les opposants à la loi sur la
mobilité.

L’objectif
du Gouvernement est bien de faire en sorte que les réformes indispensables que l’administration doit conduire se fassent dans le respect des droits des fonctionnaires, à commencer par celui
consistant à leur proposer des postes correspondant à leur profil, mais aussi d’un principe de responsabilité : la mobilité est une garantie fondamentale mais aussi un devoir dans une Fonction
publique de carrière.

Troisième édition du Forum NETEXPLORATEUR

les 4 & 5 février 2010 au Sénat

Explorer le monde numérique

 

Le développement de l’internet mobile, l’enrichissement des applications multimédias, l’essor de la
dématérialisation et l’explosion des réseaux sociaux ouvrent chaque jour de nouveaux espaces à la créativité et à l’esprit d’entreprise. Le FORUM NETEXPLORATEUR est dans  l’œil du cyclone de l’économie numérique. Sa 3e édition dédiée aux usages émergents du numérique se tiendra les jeudi 4 et vendredi 5 février 2010 au Sénat.

Plus de 600 décideurs économiques, politiques et médias rencontreront les innovateurs les plus prometteurs de l’Internet, lauréats internationaux du palmarès
NETEXPLORATEUR.

 

La synthèse des usages émergents de l’Internet dans le monde 

Avec un réseau de 200 capteurs internationaux, l’observatoire NETEXPLORATEUR détecte ceux qui feront l’économie
numérique de demain (le phénomène Twitter dès 2008 avec son fondateur Jack Dorsey). Le rôle du Forum est également d’anticiper l’impact du numérique dans l’économie réelle (Wizzit, l’application
de l’Internet mobile au service d’une banque citoyenne en 2009).

Issus du palmarès NETEXPLORATEUR 100, les 10 NETEXPLORATEURS de l’année viendront d’Afrique du Sud, de Chine, des
Etats-Unis, de France, d’Israël, du Kenya, des Pays-Bas et de Suède. Pendant deux jours, ces initiateurs de nouveaux usages accompagnés d’experts internationaux de l’Internet présenteront les
plus prometteuses des innovations numériques mondiales. Ils donneront les clés de compréhension pour accompagner les entreprises et institutions françaises dans la révolution numérique.

 

Les nouvelles tendances du numérique

Réalisée à partir de ce palmarès, l’étude « NetexploraTrend » sera dévoilée dès l’introduction du Forum.
Pilotée par le sociologue Bernard Cathelat, elle met en perspective les cinq grandes tendances des innovations de l’année : nouveaux modèles économiques, nouveaux modes de collaboration, nouveaux
styles de consommation…

 

Le programme du Forum s’articule autour de quatre demi journées thématiques:

« Consommation et communication  » pour les enjeux marketing et communication

 « Green Tech et société
numérique »
pour les enjeux liés à la responsabilité de l’entreprise (développement durable et
responsabilité sociale)

« Technologie et innovation numérique » pour les enjeux liés à l’innovation et aux Systèmes d’information

« Capital humain et management dans l’entreprise numérique
»
destinée aux enjeux management et ressources humaines.

 

Le Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010 sera dévoilé lors de la clôture du Forum

Le 5 février par les fondateurs de l’Observatoire et du Forum NETEXPLORATEUR, Martine
Bidegain et Thierry Happe.

 

www.netexplorateur.org

Traité de l’artisanat et de la petite entreprise

Une information de Cédric Perrin

IDHE – Paris Ouest Nanterre

http://mondesenmouvements.e-monsite.com

 

Pour la première fois un ouvrage d’ampleur, à vocation économique, consacre à l’Artisanat et à la Petite Entreprise.
Une quarantaine de chercheurs et de professionnels ont uni leurs efforts pour rassembler de façon ordonnée les connaissances spécifiques à l’Artisanat et à la Petite Entreprise. Référentiel pour
le praticien de I’accompagnement des entreprises, ce traité s’adresse également au dirigeant soucieux de l’avenir de son entreprise, à I’étudiant pour accéder, en un seul volume, a un savoir
multiple et au chercheur pour disposer d’une source d’information pertinente et stimulante.

 

COMPRENDRE L ‘Artisanat et la PE sont constitues avant tout, de femmes et d’hommes, formant une composante fondamentale du lien social, base de la stabilité de
notre société. L’analyse de ce qu’ils représentent aujourd’hui, de l’évolution de leur statut, de la permanence du rôle des différents pouvoirs en place, de la question posée d’une véritable
politique économique, amène Ie lecteur à mieux comprendre le paysage institutionnel actuel. L’histoire politique de I’artisanat ne peut ignorer I’histoire économique et la place du chef
d’entreprise dans le mouvement d’idées. Comprendre ce mécanisme d’interférences permet véritablement d’entrer dans la vie de I’entreprise artisanale et de la petite entreprise.

 

COMPRENDRE et APPRENDRE Quel est le cycle de vie de l’entreprise ? Comment naît-elle et Comment se transmet-elle ?
Quelles sont les compétences nécessaires pour être « patron » d’une entreprise artisanale ou d’une PE ? Que signifie, pour celles-ci la croissance ? Comment le chef d’entreprise aborde-t-il son
marche ? De quel arsenal fiscal, comptable et juridique dispose-t-il ? C’est à ces questions et à bien d’autres que ce Traite apporte des réponses pragmatiques souvent élaborées avec des chefs
d’entreprises, en les replaçant dans un contexte structurel et opérant.

 

COMPRENDRE, APPRENDRE et ENTREPRENDRE… L’artisan proactif peut devenir particulièrement innovant et incontournable
sur son marche. Comment s’y prend-t-il ? Comment peut-il devenir un acteur dynamique d’un processus d’intelligence économique? Comment peut-il s’inscrire dans le système de la protection
industrielle ? Quels sont ces mécanismes et possibilités d’ascension sociale sur lesquels reposent les générations futures ?

Ce sont là quelques uns des thèmes détaillés dans ce Traité en 7 livres, ouvrage de référence et outil de
travail.

 

Editions
educaweb – 59 €
Sophie
Boutillier, Michel David et Claude Fournier (dir.), Traité de l’artisanat et de la petite entreprise, Paris, Educaweb, 2009, 652 p.

Décès du Professeur Jacques Austruy

Nous reproduisons en intégralité un courrier de Claude ALBAGLI concernant Jacques Austruy.

Chers amis,

Alors que je m’apprêtais à vous adresser ce calendrier et ces annonces de publication, j’ai le regret de devoir vous annoncer le décès du Professeur Jacques Austruy dans sa quatre-vingtième année. Il repose au cimetière du Père Lachaise. Le Professeur Jacques Austruy avait créé, en 1972, le premier CEDIMES au sein de l’université Paris II Panthéon-Assas avec le regretté professeur Luc Bourcier de Carbon et le professeur Christian Labrousse.

C’est vingt ans plus tard que l’Institut CEDIMES voit le jour, pour constituer une fédération de centres CEDIMES à travers le monde. Jacques Austruy en avait assuré la présidence d’Honneur.

Jacques Austruy avait publié son ouvrage fondateur « Le scandale du développement » en 1967. Sa réflexion s’était poursuivie avec « le Prince et le Patron », « l’Islam face au Développement », « La chenille et le papillon ». Nous avions repris une édition du « scandale du développement » et de « l’Islam face au développement » et avions été marqués par la pertinence et la modernité de sa pensée dans l’analyse du développement de nombreuses années plus tard, alors que, dans cette discipline, nombreux sont les ouvrages saisis par une obsolescence rapide.

Au sein de l’Université, il a formé des générations d’étudiants issus de toutes les régions du monde, essaimant avec bonheur la pertinence de ses analyses. C’est avec une vivacité d’esprit peu commune, un maniement du trait d’esprit redoutable, un sens de la formule quasi spontanée qu’il jetait son regard sur le monde. Par les chemins de traverses il nous faisait découvrir des éclairages inédits et féconds. Il fut un accoucheur de jeunes chercheurs et s’enorgueillissait du nombre de thèses qu’il avait encadrées.

Le réseau qui a accueilli près de 1500 membres répartis sur une quarantaine de pays, ressent avec une profonde douleur cette disparition. L’institut CEDIMES est orphelin. Mais, c’est assurément un père spirituel que nous continuerons à honorer dans nos mémoires. Nous avions organisé un colloque en « Hommage au professeur Austruy » pour bénéficier de son vivant de sa réflexion et de sa présence. Nous prendrons cette année, une initiative scientifique pour saluer et honorer sa mémoire. Nos pensées vont aussi à sa famille dans ces jours de douleurs et de deuil.

Claude ALBAGLI
Président de l’Institut CEDIMES

MANIFESTATIONS CEDIMES 2010

TURQUIE – IZMIR

CEDIMES-TURQUIE

L’Europe et la Turquie

10 mai 2010

France – PARIS

CEDIMES-Paris XII

La métropolisation

17-18 mai 2010

FRANCE

Partenariat ATM

Le développement durable

2-4 juin 2010

ALBANIE – DURRES

CEDIMES-ALBANIE

L’Europe et les pays d’Europe du Sud

11-13 Juin 2010

LETTONIE – RIGA

CEDIMES-LETTONIE

La question du travail dans l’Union européenne

7-10 octobre 2010

FRANCE – PARIS

CEDIMES-FRANCE

Copenhague, un an après

5 Novembre 2010

CANADA – QUEBEC

INSTITUT CEDIMES

Les pays émergents

8-10 Novembre 2010

MAROC – DAKLHLA

Partenariat

Intelligence territoriale et développement régional par l’entreprise

12-14 novembre 2010

LAYAR : Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010

Le Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010 est attribué à Claire Boonstra, co-fondatrice de Layar, le premier navigateur mobile de réalité augmentée.
Layar fait partie du Palmarès NETEXPLORATEUR 2010 : 11 pionniers des innovations mondiales numériques les plus prometteuses, présentés lors de la 3e édition du Forum NETEXPLORATEUR les 4 et
5 février 2010 au Sénat. Une cérémonie officielle de remise du prix se tiendra le vendredi 5 février.

 

Disponible sur Android et sur iPhone, Layar, 1er navigateur mobile de réalité augmentée, rend accessible des contenus et des données
en surimpression sur la vue offerte par l’objectif du téléphone. Conçu aux Pays-Bas, Layar est une plateforme technologique « open platform » qui bénéficie du support de nombreux
développeurs à travers le monde, permettant l’émergence d’un « écosystème » d’applications. L’une des premières applications de réalité augmentée sur Layar se trouve dans le domaine de
l’immobilier en France : vous recherchez un appartement, vous vous promenez dans la rue, téléphone en main, un immeuble vous plaît, apparaissent sur votre écran les annonces immobilières qui
lui correspondent. D’autres applications permettent de visualiser une future construction sur un chantier en cours, ou de voir la ville comme elle était il y a plusieurs siècles.

Thierry Happeprécise : « La présence importante de projets liés à la
réalité augmentée, pas moins de trois innovations récompensées cette année, matérialise une nouvelle révolution du monde digital. L’internet se diffuse dans le réel pour s’y fondre. Cette absence
de frontière est une nouvelle tendance dégagée par notre Observatoire : le Spray World[1]. L’accès à la réalité augmentée en open source proposé par Layar, en laisse présager un développement rapide. »
, co-fondateur du Forum
NETEXPLORATEUR

Le Forum NETEXPLORATEUR est devenu un rendez-vous annuel incontournable des
décideurs –  politiques, économiques et médias – pour comprendre les enjeux du numérique. Avec 600 participants, 50 institutions et entreprises et 26 pays représentés, 11 lauréats et
l’analyse de 100 usages émergeants mondiaux cette 3ème édition s’inscrit dans une forte dynamique de croissance propre au numérique.

 

www.netexplorateur.org


[1] Le « Spray World » est
une des 5 tendances identifiées par le sociologue B. Cathelat et ses équipes dans l’étude Nexexploratrend 2010 pour expliquer les impacts sociétaux de l’évolution de la culture numérique. Le
« Spray World » est le scénario de l’écosystème techno-social dans lequel nous allons vivre, non seulement dans les pays riches mais aussi dans les pays émergents où les NTIC
mobiles se développent à plus grande vitesse. Cette tendance est portée par des évolutions technologiques : les commandes naturelles, la miniaturisation et les convergences
technologiques sur des appareils mobiles miniaturisés (tendance « TechConvergence Nomade »), la programmation des objets quotidiens (« Web 3.0 »), la délocalisation
des mémoires et de software sur le net (« Cloud Computing ») et des innovations de software, comme « la réalité augmentée ».

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