Genre en mouvement : conflits, négociations et recompositions

Les mutations économiques, sociales et culturelles qui bouleversent l’ensemble des sociétés contemporaines donnent
lieu à une redéfinition des rôles, statuts et positions sociales des femmes et des hommes. Ce colloque entend interroger les asymétries communément admises et faire la lumière sur les
contreparties subies (conflits, violences, stratégies de contournements des normes sociales) lorsque les individus investissent des champs allant à l’encontre de l’ordre établi : quelles
transformations des rapports de genre ? Quelles recompositions des identités ? Quelles modalités de négociation de la place de l’individu ? Dans une perspective interdisciplinaire, il s’agit de
faire le point, à travers le prisme du genre, sur la variété des négociations individuelles et collectives du rapport aux normes sociales.

 

Colloque international

Université Paris Diderot

Du 30 septembre au 2 octobre 2009

 

Comité d’organisation : équipe du programme « femmagh »

·  Marie-Pierre ANGLADE (Architecture et sociologie, Université de Tours ; LAUA – École d’Architecture de Nantes)

·  Leïla BOUASRIA (Sociologie, Université Mohammed V, Rabat, Maroc)

·  Mériam CHEIKH (Anthropologie, aspirante FNRS – Université Libre de Bruxelles, Université de Provence).

·  Fanny DEBARRE (Ethnologie, Université Paris X Nanterre)

·  Véronique MANRY (Sociologie, LAMES, Aix-en-Provence ; Transverscité, Marseille)

·  Camille SCHMOLL (Géographie, Université Paris Diderot)

 

Le programme de recherche FEMMAGH (2007-2009), « Mobilités sociales des femmes au Maroc : conflits, négociations et nouveaux
rapports sociaux »
, s’inscrit dans le cadre du programme thématique en sciences humaines et sociales de l’A.N.R. « Conflits, guerre(s), violence ».

 

Comité scientifique

· 
Lila ABU LUGHOD (Anthropologie, Columbia University, New York)

·  Nadine CATTAN (Géographie, CNRS, Géographie-cités, Paris)

·  Eric FASSIN (Sociologie, ENS, Paris)

·  Gabriella GRIBAUDI (Histoire, Università degli Studi di Napoli Federico II, Naples)

·  Gabrielle HOUBRE (Histoire, ICT, Université Paris Diderot)

·  Azadeh KIAN-THIEBAUT (Sciences Politiques, CEDREF, Université Paris Diderot)

· 
Eleonore KOFMAN (Géographie, Middlesex University, Londres)

·  Michel PERALDI (Socio-anthropologie, Centre Jacques Berque, Rabat)

· 
Geraldine PRATT (Géographie, University of British Columbia, Vancouver)

·  Catherine QUIMINAL (Socio-anthropologie, CEDREF-URMIS, Université Paris Diderot)

·  Diane SINGERMAN (Sciences politiques, American University, Washington DC)

·  Christelle TARAUD (Histoire, Centre de Recherche en Histoire du XIXème siècle et Columbia University, Paris)

·  Mohamed TOZY (Sociologie politique, LAMES, Université de Provence, Aix-en Provence)

 

Thématique transversale du colloque

Les mutations économiques, sociales et culturelles qui bouleversent l’ensemble des sociétés contemporaines donnent lieu à une redéfinition des
rôles, statuts et positions sociales des femmes et des hommes. Cette réorganisation des rapports de genre oblige à repenser les cadres d’analyse du genre mais aussi l’agencement et la fabrique
des féminités et des masculinités.

Parmi les enjeux de la recherche sur cette question, on peut noter d’abord que les transformations des rapports de genre ne se produisent pas
nécessairement sous la forme d’une mobilité propre à résorber les inégalités entre les sexes. L’asymétrie de départ entre les hommes et les femmes, entre féminin et masculin, demeure souvent mais
connaît des changements et une redéfinition.

La recomposition des statuts et des identités sexuelles ne peut plus être pensée sous l’unique forme d’une évolution linéaire dans la mesure où
les déplacements qui s’opèrent par rapport aux normes ne se limitent pas à des remises en question définitives mais comportent des réinterprétations et des repositionnements par rapport à
celles-ci.

Enfin, de même que des femmes aux pratiques transgressives s’efforcent de réajuster et de réinvestir, ou de se conformer aux normes, certaines
composantes de la masculinité sont à comprendre comme des injonctions pouvant être vécues par les hommes, bien qu’en position dominante, comme problématiques. Ainsi, d’une part, des normes telles
que l’hétérosexualité et des valeurs telles que la virilité, souvent impensées et catégorisées comme dominantes et oppressantes pour les femmes, demandent à être réexaminées. D’autre part,
certaines pratiques de femmes envisagées en termes de subversion, de stratégies d’autonomie ou d’agency lorsqu’elles s’éloignent des normes, vont parfois être corrigées, rectifiées mais aussi
cachées, dissimulées par le secret et le mensonge. Ainsi, les femmes s’octroient une marge de manœuvre leur permettant de mettre entre parenthèses un renversement et de maintenir l’ordre, mais
aussi de résorber la charge agressive ressentie face à de tels renversements.

En bref, la norme nécessite une attention renouvelée qui ne la définisse pas seulement comme oppressante et en opposition à des pratiques et
représentations à contre-courant, mais qui prenne aussi en compte son utilisation dans les trajectoires et les réalisations des unes et des autres. En outre, la combinaison de différents
registres de normes génère des tensions et de possibles contradictions avec les représentations et les pratiques dans l’ensemble des champs sociaux.

Ces tensions peuvent se traduire par des conflits et des violences lorsque, de façon visible, certaines pratiques défont les rôles assignés aux
acteurs. En retour, des logiques de stratégies, de négociation et/ou de contournement naissent pour prévenir ou résoudre de tels conflits. Quand elles ont lieu, cependant, les violences
apparaissent bien souvent comme des tentatives de réaffirmer l’existence d’un seul « ordre des choses » face à des pratiques qui en dévient ostensiblement. La variété de nature de ces
violences sans cesse renouvelées – physiques, psychologiques, sociales et symboliques – complexifie par ailleurs leur étude qualitative.

Par ailleurs, l’enchevêtrement de ces divers univers de normes et de valeurs rend également inconfortables les aspirations des individus engagés
dans des « individualisations sous contrainte », c’est-à-dire des processus qui peuvent ressembler à une quête d’autonomie mais qui restent fortement orientés par une série de
contraintes et provoquent des souffrances.

 

Les communications autour des axes thématiques suivants seront particulièrement encouragées :

 

Axe 1 : Travail, sphère économique et marché de l’emploi

Si les femmes ont toujours occupé une fonction dans la sphère productive, celle-ci prend désormais une forme davantage contractualisée et
reconnue tant socialement qu’économiquement. La participation féminine au marché de l’emploi revêt des formes multiples (salariat, entrepreneuriat, activités informelles, travail précaire…) qui
recouvrent des situations contrastées et traduisent autant de stratégies d’autonomisation que de contraintes économiques et sociales qui doivent être analysées. La nouvelle segmentation des
activités économiques a pour corollaire une dérégulation et une dégradation du marché de travail. Cette évolution de la sphère productive et économique entraîne un renouvellement des stratégies
d’accès aux ressources qui se diversifient et déplacent les frontières entre les rôles masculins et féminins qui restent à redéfinir et à expliciter.

 

Axe 2 : Famille, solidarités et inégalités

Si la famille continue de jouer le rôle de garant socio-économique en tant que régulateur stable des solidarités et interconnaissances, elle
apparaît néanmoins aujourd’hui comme le lieu possible d’émergence d’inégalités fortes dans le sens où elle permet la construction de jugements stigmatisants vis-à-vis de l’individu-membre. En
effet, le constat d’un double mouvement à l’œuvre dans le rapport aux normes familiales semble propice au questionnement : la reconduction des normes sociales au sein de la famille
permettant sa survie matérielle dans un contexte économique de plus en plus incertain, ne s’avère pas incompatible avec les choix, par les membres de la famille, de trajectoires différentes
(transgressives ou conformes), qui en appellent à une multiplicité de référents culturels (transnationaux ou pas) et révèlent l’émergence d’aspirations individuelles. Si les écarts aux normes
mettent en péril les solidarités familiales, ils contribuent néanmoins à l’émergence de nouvelles stratégies de négociation qui tentent de sauvegarder les liens de sociabilités en les recomposant
sous de nouvelles formes. Il s’agit ici de s’interroger sur les conflits et violences inhérents à ces changements sociaux. Par ailleurs, les processus de mutation dans les sphères publique et
productive ne sont pas sans impact sur la sphère familiale. Il s’avère alors nécessaire de confronter différents regards sur les transformations des configurations familiales, notamment en
situations de rupture, et en particulier des rapports de genre et de génération au sein de la famille pour faire apparaître les processus de redéfinition des places et des rôles.

 

Axe 3 : Intimités et sexualités

Il convient de remarquer combien cette sphère semble souvent envisagée dans la limite de l’intimité des espaces privés. Or, il semble qu’en
l’articulant aux autres sphères sociales, nous puissions nous libérer des cadres dichotomiques classiques (privé vs public) et souligner l’importance influence des bouleversements
« extérieurs » en son sein. Articuler la réflexion sur l’intimité et la sexualité avec les autres thématiques proposés semblent, par conséquent, à même d’interroger les modes et sources
d’apprentissage qui façonnent la fabrique de la sexualité autant que les manières dont l’intimité s’agence et joue avec les dualismes qui la pensent : marges / centres ;  mais aussi avec le
secret, la mise en discours, etc.

 

Axe 4 : Marginalités et transgressions

Les recherches rendent plus souvent compte que par le passé des faits de marginalités sociales et de transgressions des normes concernant les
femmes : sans-abri, toxicomanies, prostitution, conduites agressives, bandes de rue, questionnement de la prévalence masculine de l’infraction délictueuse… autant de modes de vie et pratiques à
interroger à nouveau à l’aune de ce qu’il en coûte de braver les interdits. Dans ce sens, il s’avère nécessaire aujourd’hui de montrer dans quelle mesure le genre affecte l’irruption de pratiques
violentes dans des situations de transgression des normes sociales, sans pour autant présumer du lien entre violences et précarité socio-économique. Il s’agira donc ici de mettre en lumière moins
les formes de la marginalité sociale que les processus qui ont favorisé l’émergence de violences, ainsi que les modes de négociation féminins dans les tentatives de gérer les conflits et limiter
leurs effets. Les efforts de compréhension des pratiques transgressives masculines, de leur perception et de leur articulation avec le féminin viendront compléter le portrait du vécu des
situations marginales.

 

Axe 5 : Formes sociales et espaces des violences

La configuration des espaces permet les différences entre pratiques féminines et masculines. Questionner les modalités d’accès à l’espace a
ainsi pu révéler les dissymétries dans les vies quotidiennes, notamment autour des dichotomies privé / public, espaces diurnes / nocturnes, logement / espaces de
travail, etc. L’étude des processus différenciés de territorialisation en lien avec ces dichotomies et l’observation des pratiques socio-spatiales qui les sous-tendent peuvent-elles faire
apparaître des différences de nature des violences et conflits ? Au-delà de la question de l’envergure de l’investissement politique des habitants, les règlements de conflits à l’échelle
interpersonnelle laissent-ils présager la construction de solutions différentes selon les lieux ? Dans quelle mesure l’issue des conflits et l’émergence de violences liées à l’espace
sont-elles fonctions du genre ?

 

Axe 6 : Mobilités et circulations

Dans quelle mesure, les différentes formes et pratiques de mobilité spatiale (circulations, migrations, mobilités quotidiennes, etc.) sont-elles
révélatrices de particularités genrées ? Les transformations des mobilités féminines peuvent-elles être vecteurs de changement social ? Le cas des mobilités internationales pourra, entre autres,
faire l’objet de propositions de communications. Un migrant sur deux est une femme. Les migrations « autonomes » se généralisent, et les migrantes, qu’elles partent
« seules », en famille ou en couple, développent des projets individuels. Les motivations au départ des femmes doivent être interrogées dans leur singularité, à partir certes des
modalités d’insertion et d’investissement économiques, mais aussi des stratégies de promotion sociale et d’épanouissement personnel. La mobilité féminine, quelles que soient ses formes (autonome,
accompagnée ou forcée ; économique, politique, pour études, etc.), transforme également le rôle et la place des femmes et des hommes dans les sphères privée et publique. Il est donc nécessaire de
s’intéresser aux redéfinitions de normes et aux modalités de compensation de l’absence liée à la migration, à l’intensité des liens entretenus avec la famille mais aussi avec les communautés
migrantes, à la multiplicité des identités et des rôles produits par la mobilité, aux différentes pratiques de circulation et à l’impact de ces différents aspects sur les relations de
genre.

 

Axe 7 : Citoyenneté, participation et mobilisations politiques

Dans un contexte de mutations socio-économiques, la variété des aspirations contemporaines en matière de citoyenneté, de démocratie, de droit à
la ville, d’environnement, de droits sociaux… traduit la détresse de certaines réalités sociales (fragilité de l’emploi, mal-logement, discrimination, etc.). Ces mobilisations de la société
civile peuvent être observées sous l’angle des violences ressenties, dans le sens où ces nouveaux modes de mobilisation et de participation permettent l’émergence de nouveaux acteurs et le
renouvellement des objets de débat dans le champ politique. Dans une perspective comparatiste, les changements sociaux à l’œuvre dans les pratiques revendicatrices laissent-ils présasger une
influence genrée sur les modalités de gestion des conflits, ainsi que sur les violences qui en sont issues ?

 

Propositions de communications

Les résumés d’une page maximum (en français ou en anglais) devront parvenir au plus tard le 26 avril 2009 à l’adresse suivante femmagh@gmail.com accompagnés d’un court CV, sur le même fichier, mentionnant l’institution de rattachement, le statut, les
publications récentes relatives à la thématique du colloque et une adresse électronique valide.

Les textes de communications déminitives devront parvenir aux organisateurs avant le 13 septembre 2009, selon les modalités de
présentation communiquées ultérieurement.

 

Frais d’inscription

Les frais incluent les déjeuners et pause café.

Frais standard : 80 €

Pour les doctorants, post-doctorants et chercheurs non statutaires : 20 €

8e journée de recherche sur le e-marketing à la Sorbonne

Université de Paris I Panthéon Sorbonne

11 Septembre 2009

 

APPEL A COMMUNICATION

 

Avec le soutien de l’Association Française du Marketing (AFM) et de l’Association Information et Management (AIM), le
Pôle de Recherche Interdisciplinaire en Sciences du Management (PRISM) organise une journée de recherche sur le e-marketing.

Cette manifestation est l’occasion de s’interroger, d’une part, sur les spécificités comportementales de
l’utilisateur d’Internet et, d’autre part, sur la manière dont les entreprises s’y adaptent par une offre commerciale et technologique adéquate. En ce sens, cette journée de recherche se propose
d’appréhender le phénomène Internet de manière transversale en privilégiant les apports du marketing et des systèmes d’information.

Les papiers proposés peuvent prendre différentes formes : des états de l’art, des recherches en cours, des
résultats d’études empiriques. A titre indicatif, et sans qu’il s’agisse d’une liste exhaustive, il est envisageable de traiter les sujets suivants :

          Facteurs explicatifs du comportement de l’internaute

          Marketing stratégique et Internet

          Acquisition et traitement de l’information sur Internet

          Les nouvelles formes d’intermédiation électronique (agents intelligents, moteurs de recherche, etc.)

          L’interface homme – machine en commerce électronique

          Etudes de marché et Internet

          Design et e-marketing

          Conception virtuelle et e-marketing

          Internet et management du point de vente

          Internet et automatisation de la force de vente

          E-logistique

          Internet et pricing

          Etc.

 

Procédure d’évaluation des
papiers

 

Les communications soumises à cette journée de recherche devront respecter les normes de mise en page de la revue
Recherche et Applications en Marketing. Elles devront être adressées exclusivement par courrier électronique (format RTF) à Jean-François LEMOINE (jflemoine30@hotmail.com).

 

Chaque papier fera l’objet d’une évaluation anonyme par 2 lecteurs.

          Date limite de réception des communications :                              21 Juin 2009

          Retour des avis des lecteurs :                                              13 Juillet 2009

          Date limite de réception de la version finale de l’article :                6 Septembre 2009

 

Marketing

 

          Jean Claude ANDREANI (ESCP-EAP)

          Olivier BADOT (ESCP-EAP)

          Joël BREE (Université de Caen – ESC Rouen)

          Christophe BENAVENT (Université de Paris X Nanterre)

          Sylvain BIARDEAU (Université de Lyon III)

          Jacques BOULAY (ESSCA Angers)

          Jean-Louis CHANDON (Université Aix Marseille III)

          Jean-Marc DECAUDIN (Université de Toulouse – ESC Toulouse)

          Brigitte DE FAULTRIER (ESSCA Angers)

          Pierre-Louis DUBOIS (Université Paris II Assas)         

          Jean-Marc FERRANDI (Université de Nantes)

          Hervé FENNETEAU (Université de Montpellier)

          Marc FILSER (Université de Bourgogne)

          Jean-Philippe GALAN (Université de Toulouse)

          Claire GAUZENTE (Université de Poitiers)

          Jean-Claude GILARDI (Université de Nancy)

          Pierre GREGORY

          Francis GUILBERT (Université de Lille)

          Jean-Pierre HELFER (Audencia-Nantes)

          Patrick HETZEL

          Alain JOLIBERT (ESA Grenoble)

          Richard LADWEIN (Université de Lille)

          Jean-Marc LEHU (Université Paris I Panthéon Sorbonne)

          Jean-François LEMOINE (Université Paris I Panthéon Sorbonne – ESSCA Angers)

          Jean-Pierre MATHIEU (Audencia – Nantes)

          Jean-François NOTEBAERT (Université de Bourgogne)

          Jean-François TRINQUECOSTE (Université de Bordeaux)

          Bertrand URIEN (Université de Bretagne Occidentale)

          Eric VERNETTE (Université de Toulouse)

          Pierre VOLLE (Université Paris IX Dauphine)

          Monique ZOLLINGER (Université de Tours de Tours)

 

Systèmes d’information

 

          Jacky AKOKA (CNAM-Paris et INT)

          Serge BAILE (Université de Toulouse-ESC Toulouse)

          Bernard BALLAZ (ESA Grenoble)

          Dominique BRIOLAT (ESSEC-Paris)

          Ludovic LEBART (ENST Paris)

          Jean-Fabrice LEBRATY (Université de Nice)

          Moez LIMAYEM (City University of Hong Kong)

          Rolande MARCINIAK (Université Paris X Nanterre)

Frantz ROWE
(Université de Nantes)

Collège doctoral international

Collège Doctoral Méditerranéen

Mascara (Algérie)
20-27 juin 2009

Les étudiants qui sont déjà inscrits en thèse sont invités à venir s’inscrire au Collège Doctoral Méditerranéen qui se tiendra à l’Université de Mascara en Algérie en juin prochain.

Les étudiants des deux rives de la Méditerranée pourront confronter leurs recherches dans un cadre pluriculturel qui réunira des professeurs membres de diverses Ecole doctorales des deux rives. Les étudiants pourront se livrer pendant une semaine avec un travail quotidien assisté d’une équipe professorale à leur confrontation de leurs résultats. L’intérêt de cette rencontre est de faire progresser l’avancée des recherches dans un cadre stimulant, de tisser des liens durables entre les chercheurs pour préparer des collaborations scientifiques futures. Ces travaux s’achèveront par une découverte conviviale du pays.

Claude Albagli
Président de l’Institut CEDIMES

Abderrahmane Chenini
Doyen de la faculté de sciences Economiques et gestion

L’Institut CEDIMES et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Mustapha Stambouli de Mascara (Algérie) organisent leur premier collège doctoral international qui se veut une rencontre méditerranéenne de la recherche. Elle se réunira du 20 juin au 27 juin 2009 à Mascara. Les séminaires se dérouleront dans ce site historique de l’Oranie qu’est Mascara, ville d’eau par ailleurs. L’université qui vient d’être reconstruite offre des installations modernes, opérationnelles et confortables qui devraient satisfaire tous les participants. Une cérémonie d’ouverture à laquelle devraient participer de hautes personnalités du Ministère, des Universités et de la représentation diplomatique.

Le public ciblé

Ce séminaire est destiné aux étudiants qui préparent une thèse de doctorat en économie, en gestion, en Sciences de l’information ou en Sciences politiques. Il sera animé par des enseignants de diverses nationalités, mais une part importante viendra des Ecoles doctorales françaises. Une quinzaine d’enseignants participeront à cette formation tant pour des encadrements collectifs qu’individualisés. Des personnalités internationales composeront ce panel. La liste définitive des directeurs de recherche participant à cet encadrement sera communiquée à partir du 15 mars, une fois connues les orientations thématiques des étudiants inscrits afin de mieux répondre à leurs besoins.

Les objectifs de l’école doctorale

L’objectif de ce collège doctoral pour les étudiants est de leur apporter :

  • Un regard extérieur sur l’état d’avancement de leur travail de recherche.
  • Des outils méthodologiques pour conduire et approfondir leur réflexion.
  • Des conseils théoriques et de nouvelles orientations de recherche.
  • Des recommandations empiriques (techniques économétriques et statistiques, bases de données, logiciels de traitement de données).
  • Des références bibliographiques et documentaires.
  • Des méthodes d’exposés Power Point .
  • Des techniques de présentation de la thèse
  • Des expériences pour tester la formulation et les avancées de leur recherche

L’objectif de ce collège doctoral est de favoriser :

  • L’échange scientifique et intellectuel.
  • La diffusion du savoir.
  • L’ouverture sur des cultures différentes.
  • La rencontre avec de jeunes chercheurs dans la perspective de la mise en place de programmes de recherche communs.
  • La promotion de la direction, co-direction et cotutelle de thèses.

Les travaux seront réalisés en trois temps.

  • Des animations globales intéressant l’ensemble des étudiants
  • Des animations resserrées sur des thèmes en ateliers simultanés
  • Des suivis personnalisés

L’organisation

Les travaux seront menés sur cinq jours pleins.

Ils se décomposeront en séances globales qui concerneront l’ensemble de la cohorte. Des ateliers thématiques seront ensuite organisés pour resserrer davantage les discussions sur des aspects plus pointus dans les controverses théoriques abordées, enfin, un suivi personnalisé complètera ce dispositif.

Les étudiants seront amenés à présenter leurs travaux. Il ne s’agira pas alors de résumer l’ensemble de la recherche, mais de répondre à un questionnement utile qui permettra à l’étudiant de tester sa capacité à synthétiser sa pensée, à déterminer les controverses que porte son sujet, à évaluer les résultats attendus de l’orientation de sa recherche… Les méthodes pédagogiques seront très interactives pour permettre la meilleure progression possible.

Ils seront l’occasion pour les étudiants de rencontrer des spécialistes de leur discipline et d’avoir en plus des séminaires, de nombreuses opportunités de discussions avec ces intervenants dans un cadre qui veillera à associer la rigueur et la convivialité. La semaine s’achèvera par une journée et demie de détente découverte de l’Algérie et un partage interculturel euroméditerranéen et des rencontres avec des représentants de l’Afrique subsaharienne, de l’Amérique Latine ou de l’Asie.

Conditions d’inscription

Les étudiants doivent adresser à l’institut CEDIMES

Une fiche de candidature au séminaire doctoral comprenant l’exposé de la problématique de leur thèse.

Une fiche relatant les principaux éléments de votre sujet de thèse.

Une fiche d’inscription au CEDIMES, une photo et une cotisation 22 €

Les frais d’inscription à la formation doctorale sont de 75 € si celle-ci est effectuée avant le 15 mars 2009. Ils sont de 100 € après cette date.

La prise en charge s’effectue du bas de la passerelle de l’avion à la remontée dans l’avion. Elle comprend la navette de Oran à Mascara, l’hébergement et les repas ainsi que l’excursion.

Ne sont pas pris en charge les frais de transport aériens pour arriver jusqu’à Oran.

Un certificat d’inscriptions sera retourné à l’étudiant à l’adresse qu’il aura fournie. Ce certificat pourra éventuellement lui permettre d’obtenir auprès de son Ecole doctorale, un financement de son billet d’avion et un remboursement de ses frais d’inscription.

Procédure d’inscription

Les cotisations et les frais d’inscription doivent être retournés à l’adresse suivante avec la Fiche CEDIMES et la Fiche inscription au Collège Doctoral

INSTITUT CEDIMES
Collège Doctoral de Mascara
Campus du Jardin Tropical de Paris
Campus de la Mondialisation et du Développement Durable
45 bis Avenue de la Belle Gabrielle
94736 – Nogent/Marne.

la Fiche CEDIMES (ne pas oublier la photo) et la Fiche inscription doivent être également retournées par courriel à abdchenini@yahoo.fr pour Abderrahmane Chenini, Doyen de la Faculté de Mascara

jeancharlessida@yahoo.fr pour Jean-Charles Sida, Secrétaire Général de l’Institut CEDIMES

La fiche Thèse doit être adressée par courriel à danielabaronne@yahoo.fr pour Daniel Labaronne, Coordonnateur du Collège doctoral

Pour les étudiants Algériens
(en thèse en Algérie) les étudiants sont dispensés des frais d’inscription de 75 € qui sont directement pris en charge par l’organisation du Collège Doctoral. Les cotisations au CEDIMES seront directement versées à Mascara en Euros ou monnaie nationale.

Crise financière internationale

APPEL A COMMUNICATION

 

La Faculté des Sciences Economiques,

des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales

Université Abderrahmane Mira de Béjaïa (Algérie)

 

 

En partenariat avec :

Le Centre d’Etudes du Développement International et des Mouvements
Economiques et Sociaux (CEDIMES) Paris (France)

&

Le Laboratoire d’Economie et du Développement

(LABED)

Béjaïa (Algérie)

 

Organise un

 

COLLOQUE INTERNATIONAL

 

Portant sur le thème :

 

« Crise financière internationale,

Ralentissement économique mondial et

Effets sur les économies euro-maghrébines. »

 

 

Au Campus Universitaire d’Aboudaou

Route de Tichy – Béjaïa – Algérie

 

Samedi 10 & Dimanche 11 Octobre 2009


P
ROBLEMATIQUE :

 

La crise financière internationale qui frappe le monde depuis bientôt deux ans est présentée comme étant la plus
grave crise financière jamais vécue depuis la grande dépression économique de 1929. Elle a débuté aux Etats-Unis, en février 2007, avec la crise des crédits hypothécaires à risque (mortgage subprimes crisis), et s’est très vite propagée aux marchés financiers à travers les produits dérivés, conséquences de la titrisation des créances des
banques et des établissements de crédit. La titrisation est une technique financière par laquelle des créances traditionnellement illiquides et gardées par leurs détenteurs jusqu’à l’échéance
sont transformées en titres négociables et liquides. Cette transformation qui peut, par ailleurs, s’accompagner d’une restructuration et d’une reconfiguration constitue pour les banques (et tous
les établissements faisant du crédit) une opportunité de gérer de façon nouvelle leurs bilans et d’adapter leurs structures financières à leurs objectifs.

Ainsi, les créances sont cédées à des Fonds communs (Special Purpose
Vehicle
) qui sont des entités établies spécialement à l’effet de recevoir des titres de créances de la part d’établissements de crédit avant de les transformer en titres dérivés qui, après
évaluation par une agence de notation, seront placés auprès d’investisseurs. Cependant, l’opération de titrisation des créances et de vente des titres dérivés à des investisseurs institutionnels
s’est avérée, par la suite, être un facteur de propagation de la crise des subprimes aux marchés financiers.

De plus, comme ces titres avaient été restructurés et reconfigurés, et cédés seulement après rehaussement[1],
ils avaient obtenus la notation AAA de la part des agences de rating et avaient été assurés avec une bonne police. Mais, l’éclatement de la bulle
immobilière et la crise des subprimes qui s’en est suivie ont occasionné des pertes d’actifs considérables aux banques, aux compagnies d’assurance et
aux investisseurs institutionnels ainsi que l’effondrement des marchés financiers. Du fait de la globalisation financière, la crise financière s’est propagée à tous les continents.

Au total, trois grandes causes ont été à l’origine de la crise financière internationale : la trop grande prise
de risques de la part des banques dans l’octroi de crédits, le transfert et la diffusion des risques à travers les produits dérivés et le manque, voire l’absence, de transparence de la part des
banques, dissimulant des pratiques anormales.

Aujourd’hui, la crise financière internationale est en cours de se transformer en ralentissement économique mondial.
Selon le G20, réuni au sommet le 15 novembre 2008 à Washington, le taux de croissance de l’économie  mondiale passera de 3,7 % en 2008 à 2,2 % en
2009, celui des pays développés de 1,4 % en 2008 à – 0,3 % en 2009 et celui des pays émergents de 6,6 % en 2008 à 5,1 % en 2009. Pour y faire face, le Groupe des 20 préconise des mesures
immédiates consistant en la relance économique mondiale par la politique budgétaire et par la baisse des taux d’intérêt directeurs des banques centrales. Le G20 définit également cinq champs de
réflexion sur lesquels doivent plancher les ministres des finances du Groupe et remettre leurs propositions d’ici au 31 mars 2009, à savoir la revue des aspects de la régulation qui exacerbent
les crises, l’harmonisation des normes comptables, la transparence des marchés des produits dérivés, la révision de la rémunération des dirigeants des banques et, enfin, la réforme des
institutions financières internationales.

Dès lors, le problème est alors de savoir si ces mesures annoncées et celles déjà prises suffiront à endiguer la
crise financière internationale et éviter qu’elle ne se transforme en récession économique mondiale grave. Le problème est aussi d’évaluer toutes les conséquences de cette crise financière
internationale sur les économies réelles.

En substance, après avoir présenté la genèse et l’évolution de la crise financière internationale et apprécié les
traitements préconisés par la communauté internationale pour la surmonter et prévenir une récession économique mondiale grave, la réflexion devrait aussi porter sur l’analyse des conséquences
possibles, en termes d’effets macroéconomiques et sectoriels, sur les économies euro-maghérbines.

C’est dans ce cadre que la Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales
(FSEGC) de Béjaïa, en partenariat avec le Centre d’Etudes du Développement International et des Mouvements Economiques et Sociaux (CEDIMES) de Paris et le Laboratoire d’Economie et du
Développement (LABED) de Béjaïa, organise un colloque international portant sur le thème : « Crise financière internationale, Ralentissement
économique mondial et Effets sur les économies euro-maghrébines
 » les Samedi 10 et Dimanche 11 octobre 2009 à l’Université Abderrahmane Mira
de Béjaïa.

 

OBJECTIFS :

 

Les principaux objectifs de cette rencontre internationale sont :

– Comprendre la genèse, l’évolution et la portée de la crise financière internationale

– Evaluer les conséquences de la crise financière internationale sur les économies réelles, notamment
euro-maghrébines

– Commenter les mesures et politiques préconisées pour endiguer la crise et en prévenir d’autres

– Contribuer à la réflexion sur les voies et moyens de surmonter la crise financière internationale et sur les
possibilités d’en éviter d’autres de cette ampleur

 

THEMES :

 

Les principaux thèmes proposés à la réflexion sont :

– Genèse et évolution de la crise des crédits hypothécaires à risque (Subprimes)

– Rôle de la titrisation dans le transfert et la diffusion des risques aux marchés de produits dérivés

– Implication de la finance globale dans l’extension de la crise

Stratégies des acteurs (banques, établissements de crédit,  investisseurs
institutionnels, autorités de régulation, Etats, agences de notation, centres offshore et paradis fiscaux, etc.) et leur responsabilité dans la
crise

– Mesures et politiques adoptées par la communauté internationale pour endiguer la crise et en prévenir d’autres
(régulation, règlementation prudentielle, normes comptables, rôle de l’Etat, réforme des institutions financières internationales, etc.)

– Qualité de la régulation et développement économique

– Mondialisation et concurrence entre pays en développement

– Globalisation et crise : le Maghreb sera-t-il concerné par la délocalisation de l’industrie
européenne ?

– Marché et Etat : rapport et dynamique pour les pays maghrébins

– Effets comparés de la crise sur les économies développées et sur les économies émergentes

– Conséquences de la crise sur les économies maghrébines

– Algérie : quelle résilience face à la dégradation de l’économie mondiale ?

 

COMITE SCIENTIFIQUE :

 

Président du Comité : Yaïci Farid (Université de Béjaïa)

Vice-présidents : Albagli Claude (U. Paris, France) & Kherbachi
Hamid (U. de Béjaïa)

          Achouche Mohamed (U. Béjaïa, Algérie)

          Aït
Habouche Madjid (U. Oran, Algérie)

          Arib Fatima (U. Marrakech, Maroc)

          Bendiabdellah Abdeslam (U. Tlemcen, Algérie)

          Boukhezer Aomar (INC, Alger)

          Bienaymé Alain (U. Paris, France)

          Boumendjel Saïd (U. Annaba, Algérie)

          Brunet
Ferran (U. Barcelonne, Espagne)

          Chenini Abderrahmane (U. Mascara, Algérie)

          Cucui
Ion (Université de Targoviste, Roumanie)

          Derbal
Abdelkader (U. Oran, Algérie)

          Gassab
Maher (U. Tunis, Tunisie)

          Hemal Ali (U. Batna, Algérie)

          Kechidi Mohamed (U. Toulouse, France)

          Koleva
Petia (U. Nantes, France)

          Labaronne Daniel (U. Bordeaux, France)

          Meghari Abderrahmane (U. Boumerdes, Algérie)

          Morin
François (U. Toulouse, France)

          Negreponti-Delivanis Maria (U. Tessalonique, Grèce)

          Popescu Delia (U. Targoviste, Roumanie)

          Stegaroiu Ion (U. Targoviste, Roumanie)

          Toumi
Salah (U. Alger, Algérie)

          Touzani Mourad (U. Tunis, Tunisie)

          Tugen
Kamil (U. Izmir, Turquie)

          Zakane
Ahmed (ENSSEA, ex-INPS, Alger, Algérie)

          Ziky Mustapha (U. Marrakech, Maroc)

 

COMITE D’ORGANISATION :

 

Présidents d’honneur : Merabet Djoudi, Recteur, & Yaïci Farid,
Doyen, U. Béjaïa

Président du Comité : Achouche Mohamed

Vice-présidents : Adjaoud Farid & Oukaci Kamel

          Amad
Mourad

          Azamoum Saïd

          Bellache Jugurtha

          Bouaïfel Farouk

          Bouda
Adel

          Ghanem
Lyes

          Ifourah Hocine

          Kabyl
Kamal

          Lalali
Rachid

          Meziani Mustapha

          Sellami Khaled

          Tarmoul Rabah

ECHEANCIER :

 

20 Janvier 2009

Appel à communication

31 Mars 2009

Réception des propositions (résumé en une page maximum)

30 Avril 2009

Avis du Comité Scientifique et envoi des instructions aux
auteurs

31 Juillet 2009

Réception des contributions finales

10 & 11 Octobre 2009

Tenue du Colloque

31 Décembre 2009

Réception des contributions définitives retenues pour
l’édition

Janvier 2010

Accord et remarques du Comité Scientifique pour la
publication

2010

Publication

 

 

CONTACTS :

 

Secrétariat du
Colloque :

 

          Oukaci Kamel, Vice-doyen chargé de la
post-graduation, de la recherche et des relations extérieures

          Lalali Rachid, Chef de département
adjoint des sciences économiques

          Titouche Rosa, Assistante

 

 

Siège :

 

Faculté des Sciences
Economiques,

des Sciences de Gestion et
des Sciences Commerciales

Adresse :
Université Abderrahmane Mira
de Béjaïa

Campus d’Aboudaou – Route de
Tichy – 06000 Béjaïa – Algérie
Téléphone : +213.34.22.16.22
Fax :
+213.34.22.16.24

E-mail : decanat.fsegc@yahoo.fr

 

 

Réponses à envoyer par e-mail à l’une des deux adresses
suivantes :

 

            collobeja@yahoo.fr

 

            collobeja@hotmail.com

 

 

 

 

 

Fiche de participation

(par communicant)

Date limite d’envoi :
31 Mars 2009

 

COLLOQUE INTERNATIONAL

 

Béjaïa

Samedi 10 & Dimanche 11 Octobre 2009

 

 

Nom :……………………………………………………………………………………………

Prénom :…………………………………………………………………………………………

Établissement :…………………………………………………………………………………

Discipline :………………………………………………………………………………………

Grade :………………………………………………………………………………………….

Fonction :……………………………………………………………………………………….

Adresse professionnelle
:
………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………..

Tél. :…………………………………………….Fax :
…………………………………………

E-mail :………………………………………………………………………………………….

Souhaite présenter une
communication portant sur le thème :

……………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………..

Résumé ci-joint :
(
une page au
maximum
)

Mots-clés : (cinq au maximum) .………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

 

Date et signature :


[1] Le rehaussement est une opération par laquelle un établissement financier spécialisé, appelé rehausseur (monoliner), apporte sa garantie à un organisme qui émet des emprunts (vend des titres) sur les marchés financiers.

œuvre économique et historique de SISMONDI

APPEL A CONTRIBUTIONS

 

Sous les auspices du Centre de Recherche Historique, il se tiendra le vendredi 26 juin 2009, à Paris, une journée d’étude
consacrée à l’œuvre économique et historique de SISMONDI. Toute personne désireuse d’y présenter une contribution est cordialement invitée à se faire connaître auprès d’Alain Guéry, C.R.H. , 54
boulevard Raspail, 75006 Paris, ou guery@ehess.fr. Il lui suffit d’indiquer le titre de la communication projetée en l’accompagnant d’une courte page de présentation. Les propositions sont reçues
jusqu’au 31 mars.

Le Centre de Recherche Historique est un laboratoire du CNRS, fonctionnant dans le cadre de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales, et qui se compose de plusieurs équipes thématiques. Sous la responsabilité d’Alain Guéry, directeur de recherche au CNRS, l’équipe « Don, Monnaie, Prélèvement » compte une
dizaine d’économistes et d’historiens qui ont précédemment travaillé sur les œuvres de Simmel, Commons, Montchrestien et Cantillon.

L’actualité invite à réévaluer l’apport du premier grand penseur hétérodoxe de l’économie politique, son approche socio-historique
de l’analyse économique, sa critique théorique de l’équilibre des marchés, sa conception de l’économie comme science morale et politique posant que la richesse des nations ne va pas sans un
partage équitable.

Pour cette journée Sismondi, les organisateurs ont déjà prévu d’animer des séances autour de certains thèmes tels que :
l’impôt, la population, le bonheur, le progrès économique ou la rente foncière. Ces thèmes ne sont pas réservés, ils ne sont pas davantage exclusifs ; toute contribution est la bienvenue. Le
programme définitif de la journée sera établi le 31 mai, et les contributions écrites parvenues à cette date seront communiquées par voie électronique à toutes les personnes désireuses de
participer. Les inscriptions sont dès maintenant ouvertes auprès d’Alain Guéry.

Le présent appel à contribution se double d’un appel à expertise pour celles et ceux qui accepteraient de présenter un rapport
oral sur l’une des contributions enregistrées.

Les frais
éventuels de transport et d’hébergement seront à la charge des intervenants.

Journées d’histoire industrielle : Transports, territoires et société

3es Journées d’histoire industrielle des 26 et 27 novembre 2009 consacrées au thème Transports, territoires et société
(XIXe-XXIe siècles)

 

Le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT, EA 3436), de l’Université de Haute-Alsace (UHA), et le laboratoire de
Recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS, EA 3897), de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), organisent chaque année depuis 2007 les
Journées d’histoire industrielle qui se déroulent sur les deux sites de Mulhouse et de Sevenans (près de Belfort).

 

Les journées d’histoire industrielle

(Belfort – Mulhouse)

 

 

Conseil scientifique : Jean-Claude Daumas (Université de Franche-Comté), Michel Hau (Université Marc Bloch, Strasbourg), Pierre Lamard (Université de
Technologie de Belfort-Montbéliard), Nicolas Stoskopf (Université de Haute-Alsace), Laurent Tissot (Université de Neuchâtel).

 

 

Transports, territoires et société
(XIXe-XXIe siècles)

26 et 27 novembre 2009

 

L’apparition des grands marchés, l’accroissement des échanges internationaux, le développement des concentrations urbaines à forte
densité… mais également la prise en compte de paramètres écologiques donnent de plus en plus d’importance aux questions liées aux transports. S’il faut du point de vue économique privilégier
vitesse et volume, il s’agit également dans le même temps de répondre à de nouvelles aspirations sociétales et citoyennes.

De nouvelles solutions émergent soit par l’offre (ex : bicyclette éclectique) soit par les usages (ex : covoiturage),
mais les stratégies proposées puisent aussi dans le passé pour tendre vers de nouvelles modernités, le retour du tramway en étant l’exemple symbolique. Parallèlement, dans le domaine des
transports terrestres, les constructeurs s’engagent dans des technologies de plus en plus sophistiquées et intriquées, à la recherche de réponses innovantes.

Mais paradoxalement à l’heure de l’unification des marchés et de la montée en puissance des réseaux, jamais la variété des choix
opérés n’a été aussi riche. Que ce soit à l’échelle des états ou des collectivités publiques, les options retenues de type technique ou structurel, ajoutent à la complexité d’un système de
régulation efficient.

Pour autant depuis la fin du XVIIIe siècle, la question des échanges et des déplacements n’a cessé de prendre de
l’importance, s’inscrivant en constante au cœur des enjeux de nos sociétés contemporaines. Pour examiner, les relations entre modes de transport, territoire et société, trois angles d’approche
sont proposés :

 

– Comment les choix techniques s’opèrent-ils ? Les modalités décisionnelles puis de mise en œuvre d’un nouveau mode de transport ou d’une grande infrastructure restent d’une lecture complexe. Les limites du système
technique, les volontés institutionnelles, les facultés de résistance ou d’influence des groupes de pression, les formes de représentation collective face au changement sont autant de paramètres
(matériels ou immatériels) à prendre en compte dans un processus d’émergence ou de sa mise en sommeil. A partir de cas concrets, on pourra s’interroger sur la réalité de prise en compte du poids
de chacun de ces facteurs. Sont-ils perçus avec le même degré d’importance et d’acuité au cours du temps ? Sommes-nous en mesure de constater des inflexions quant aux rapports de force depuis la
révolution industrielle?

 

– Les logiques comportementales révèlent-elles de grandes tendances ?
Le phénomène d’innovation induit souvent de nouveaux modes de fonctionnement qui infléchissent le système technique en place. Les modes et les usages sont
conditionnés par toute une série de critères relevant de l’économie (coûts, tarifs, effets de réseau…), du confort et de la facilité d’utilisation, aujourd’hui de l’impact sur l’équilibre
écologique… Les attitudes ne cessent d’osciller entre le primat de l’intérêt privé et le sens de l’intérêt collectif. Dans ce cadre, quels sont les effets des concurrences modales entre ces deux
typologies comportementales ? A contrario, les problématiques d’inter modalité modifient-elles les rapports de force ?

 

– Quels sont les impacts sur les territoires ? Il s’agit là de mesurer les conséquences du changement non seulement sur le territoire et l’organisation de l’espace mais aussi sur les formes socio-économiques générées par
de nouvelles infrastructures ou de nouveaux modes de vie, les interactions conditionnant bien souvent les évolutions respectives. Les différents types de transport agissent-ils de la même manière
sur la dimension territoriale ? A l’inverse, l’élargissement des territoires économiques remet-il en cause les modalités de transport d’un espace d’activités ? Les transports depuis le
XIXe siècle jusqu’à l’heure de la mondialisation ont-ils toujours les mêmes effets structurants sur le territoire ?

 

Le choix de cette thématique de recherche nous est suggéré par le 130e anniversaire de la construction de l’usine SACM
de Belfort en 1879, aujourd’hui usine Alstom où sont construites les motrices des TGV.

 

Pierre Lamard, professeur à l’UTBM

Nicolas Stoskopf, professeur à l’UHA, directeur du CRESAT

 

 

Merci d’envoyer vos propositions sous forme d’un résumé d’une demi page d’ici le 15 juin 2009 à
nicolas.stoskopf@uha.fr et/ou pierre.lamard@utbm.fr

 

Grand Prix de la Réflexion Impertinente sur l’Innovation


Sous le Haut Patronage

du Ministre de l’Enseignement supérieur

et de la Recherche

 

Appel à communications sur l’innovation en relation avec le développement durable,
l’entrepreneuriat, le développement des territoires et les services.

 

Le Cercle des Entrepreneurs du Futur, créé en 2003, poursuit trois principaux objectifs : contribuer à
la société de la connaissance, soutenir l’entrepreneuriat et les initiatives locales de développement, mutualiser les bonnes pratiques et les échanges d’expérience entre ses membres.

Depuis 2005, le Cercle des Entrepreneurs du Futur est piloté par le CNE (Centre national de l’entrepreneuriat), un institut du
CNAM, appuyé plus particulièrement par cinq membres bienfaiteurs : Epita, la FNTP, la fédération Syntec, Cap Gemini et l’UIMM. Il comprend une cinquantaine de membres, dont d’autres membres
bienfaiteurs : Adecco, le BIPE, la CGPME, Colas, la DGAC, ERDF, France Télécom, Monceau Assurances, Quick, Randstad-Vedior, la SNCF, Schneider Electric, Sopra Group et Soparind
Bongrain.

Depuis 2007, les membres du Cercle ont pris la décision de lancer, à l’attention des chercheurs, des
consultants ou des professionnels, un appel à communications sur des thèmes émergents et controversés. Ce troisième prix est centré sur l’innovation en relation avec le développement durable,
l’entrepreneuriat, le développement des territoires et les services.

Ces thèmes constituent autant de questions majeures ou de problématiques-clés dont des exemples sont
fournis en annexe. Ils sont regroupés en quatre catégories : développement durable, entrepreneuriat, développement des territoires, services. Dans chacune de ces catégories, le Cercle des
Entrepreneurs du Futur décernera un prix d’un montant de 5 000 euros et d’éventuelles mentions spéciales. Les réponses pourront être individuelles ou collectives. Elles devront privilégier le
côté inductif et pertinent du raisonnement et ne pas hésiter à remettre en cause les idées dominantes en faisant preuve d’impertinence intellectuelle.

Elles seront évaluées par un jury présidé par le Recteur Christian Forestier, administrateur général
du Cnam.

Les autres membres permanents du jury sont : Jean-Pierre Alix (conseiller à la Présidence, CNRS), Marie-Hélène Aubry (conseiller auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche), Gilbert Azoulay (directeur délégué, AEF), le professeur Rémi Barré (directeur de la prospective, ministère de la Recherche) ; Jean-Claude Bouly (directeur du CNE-Cnam) ; Stéphane
Cordobes (conseiller à la DIACT) ; le professeur Pierre Chapuy (Cnam) ; le Recteur Gérard-François Dumont (professeur à la Sorbonne) ; le professeur Philippe Durance (Cnam) ; Yves Farge (Académie
des technologies) ; le professeur Michel Godet (Cnam, animateur du Cercle) ; Michel Griffon (directeur général adjoint de l’Agence nationale de la recherche) ; Alain Lebaube (journaliste) ;
Jacqueline Le Courtier (Directeur Général de l’Agence Nationale de la Recherche) ; André Letowski (APCE) ; Jacques Marseille (Le Point) ; Marc Mousli (Lipsor) ; Jacques Theys (directeur du Centre
de prospective, ministère de l’Équipement) ; Franck Vidal (directeur d’Advancia).

Pour évaluer certaines réponses, le jury pourra s’appuyer sur les avis d’un groupe d’experts composé
de représentants des entreprises membres du Cercle ainsi que de personnes qualifiées extérieures au Cercle et sollicitées ponctuellement.

Les membres du jury sont désignés de manière intuitu personae et ne peuvent donc se faire
représenter, ni répondre personnellement à l’appel. Ils s’abstiendront de participer à l’évaluation spécifique d’une réponse impliquant éventuellement tel ou tel membre de leur
organisation.

Une large publicité est envisagée pour la diffusion de cet appel et des réponses primées.

 

Détails de l’appel à communications

Lancement le 25 mars 2009

Réponses pour le 28 septembre 2009

Remise des prix le 25 novembre 2009

 

Les propositions de communication peuvent être relatives à des travaux empiriques (description de cas
d’étude, d’intervention ou de recherche), expérimentaux (relatant des expériences de terrain) ou théoriques (réflexions sur des notions ou des questions clés, etc.) en relation avec les thèmes
proposés et n’ayant pas encore fait l’objet d’une publication.

La communication devra indiquer la catégorie dans laquelle s’inscrit sa réponse. Elle devra comprendre
entre 6 000 signes minimum et 30 000 signes maximum (espaces compris), soit de 3 à 15 pages environ au format A4. Chaque auteur devra impérativement joindre un CV, ainsi qu’un résumé de sa
communication (3 000 signes maximum, espaces compris). Les manuscrits et autres documents fournis ne seront pas restitués aux candidats. Les auteurs primés s’engagent à renoncer à leurs droits
d’auteur, de diffusion, etc., au bénéfice du Cercle des Entrepreneurs du Futur.

Dans chaque catégorie, une communication pourra être distinguée par le jury et recevoir un prix de 5
000 euros. Le jury se donnera également la possibilité de distinguer, dans chaque catégorie, une à deux communications supplémentaires par une mention spéciale et une attribution de 2 500 euros
par mention.

Les communications distinguées seront publiées dans la collection «Impertinences» de la Documentation
Française et ultérieurement mises en ligne sur le site du Cercle des Entrepreneurs du Futur.

 

Conditions d’éligibilité

Pour être éligibles, les communications doivent satisfaire les conditions suivantes :

• les candidats doivent s’engager à autoriser la publication de leur communication, sous toutes formes
;

• les réponses doivent être rédigées en français ;

• les réponses doivent être adressées sous forme électronique et sous forme papier, impérativement
identiques. Elles doivent avoir été soumises dans les délais, au format demandé, et être complètes (tous les éléments demandés doivent être fournis) ;

• les candidats ne doivent pas être membres du jury.

 

Critères d’évaluation

Les communications seront notamment évaluées à partir des critères spécifiques suivants :

• caractère novateur, ambitieux et impertinent ;

• pertinence méthodologique ;

• caractère inductif du raisonnement ;

• utilité opérationnelle, possibilité de mise en oeuvre.

 

Procédure de sélection

Le jury désigne en son sein, pour chaque communication éligible, deux rapporteurs

chargés de l’évaluation. Si ces rapporteurs le jugent utiles, ils sollicitent un ou plusieurs membres
du groupe d’experts pour fournir un avis qualifié sur la communication proposée.

Lors d’une première séance du jury, après audition des évaluations faites par les rapporteurs, le jury
vote pour établir la liste des communications retenues pour chaque catégorie.

Lors d’une seconde réunion, le jury vote, parmi les communications retenues pour chaque catégorie,
pour déterminer la communication primée et les éventuelles mentions spéciales.

Les votes du jury seront effectués à la majorité qualifiée des membres présents. En cas d’ex-æquo, la
voix du Président du jury sera prépondérante.

 

Pour nous contacter :

cne@cne-cnam.fr

www.cne-cnam.fr

 

Les propositions de communication individuelles et collectives sont à envoyer sous forme électronique
au plus tard le lundi 28 septembre 2008 à l’adresse suivante : entrepreneursdufutur@cne-cnam.fr ; et sous forme papier par voie postale au plus tard le 28 septembre 2008, en 5 exemplaires, le
cachet de la poste faisant foi, à l’adresse suivante :

A l’attention de Sylvane Lanieu

CNE-Cnam

6, rue du Docteur Heydenreich

CS 65228

54052 Nancy Cedex

 

Pour
tous renseignements complémentaires : entrepreneursdufutur@cne-cnam.fr

Colloque Mobilisation des structures productives et institutionnelles

CEDIMES – MALI

FSEG, Campus Universitaire de Badalabougou              

BP 276

Tél. (00 223) 20 23 70 41 ou 70 44

Fax : (00 223) 20 23 70 31

Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr

 

 

XIXe COLLOQUE FÉDÉRATEUR du CEDIMES

26-28 octobre 2009

BAMAKO (Mali)

 

MOBILISATION DES STRUCTURES PRODUCTIVES ET INSTITUTIONNELLES ET DÉPASSEMENT DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT (OMD)

Organisé par l’Université de Bamako (Mali)

en partenariat avec le réseau CEDIMES

du Cameroun, du Congo et de Madagascar
et l’Institut CEDIMES (Paris)
France

APPEL À COMMUNICATION

CONTEXTE

L’engagement pour une stratégie d’éradication de la pauvreté de masse et de ses différentes manifestations dans les pays du Sud et notamment dans les sociétés africaines risque de subir les conséquences néfastes de la crise financière actuelle. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visent à rendre effective une amélioration des niveaux de vie dans les pays pauvres. Le sommet des Nations Unies tenu en 2000 en a fixé les objectifs pour 2015.

La crise financière mondiale actuelle risque de poser quelques problèmes aux OMD en matière de collecte et de coordination des programmes d’aide destinés au développement et à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sud. La problématique des OMD pose la question du développement institutionnel de façon large c’est-à-dire intégrant les institutions, les faits et leurs résultats. Les structures privées et publiques, la réforme de l’Etat et de ses administrations, les processus de décentralisation et d’appui aux collectivités territoriales décentralisées composent les aspects multiformes de ces engagements. La réussite des OMD ne se fera pas sans un environnement favorable aux acteurs privés, mais également sans le recours à un cadre institutionnel pertinent. Certains agents économiques voient dans les OMD une opération parachutée de l’extérieur alors que d’autres se méfient de l’intérêt nouveau des organisations internationales pour les questions de pauvreté, d’exclusion, de participation sociale et de citoyenneté. Mais les perspectives ont été définies.

Le secteur privé est généralement l’acteur le mieux placé pour mobiliser l’innovation et la croissance. Il est également source de revenus pour les populations aussi bien urbaines que rurales. Il constitue un gisement de compétences en matière d’organisation et de gestion, susceptibles d’améliorer l’efficacité économique dans son ensemble. Les pays devraient donc faire appel au secteur privé en complément à l’action des pouvoirs publics pour atteindre leurs objectifs. Mais les ressources de l’Etat et du secteur privé ne sont pas parvenues en Afrique à constituer une organisation productive cohérente avec les besoins croissants du continent. Les Objectifs du Millénaire font donc référence à l’aide pour qu’ils puissent se concrétiser. Or cette aide peine à se mobiliser et la crise ne facilite pas les choses. Remarquons simplement que les transferts vers les pays du Sud des travailleurs émigrés s’élèvent pour les pays du Tiers Monde à quelque 300 milliards de dollars pendant que l’aide internationale plafonne au tiers de cette somme. La gouvernance des ressources doit donc devenir un facteur important pour améliorer le contexte social afin de gérer au mieux les ressources.

Aussi la concrétisation de ces OMD apparaît comme une préoccupation majeure à laquelle le réseau CEDIMES entend consacrer une réflexion sous la forme d’un colloque fédérateur co-organisé par des universités du Nord et du Sud, en relation étroite avec les acteurs de terrain, les ONG, les entreprises publiques et privées, les administrations et les collectivités décentralisées etc.

PROBLEMATIQUE

Une des mesures pratiques à prendre pour concrétiser les OMD en Afrique est de repérer les acteurs qui sont
susceptibles de jouer un rôle moteur. Il devient urgent de doter les pays en infrastructures, d’établir des politiques de facilitation du commerce, d’améliorer la gouvernance….Ces mesures
correctement réalisées permettront aux structures privées de mieux fonctionner et d’atteindre les buts qui leur sont assignés. Actuellement près de 35 pays connaissent une crise énergétique
caractérisée par des interruptions fréquentes de l’approvisionnement. Les coûts des télécommunications restent encore élevés et les frais d’approche ne vont pas dans le sens de la compétitivité
de ces économies à l’heure de la mondialisation. Même si l’importance des infrastructures est admise en Afrique, les investissements restent de loin insuffisants, pour encourager et fluidifier
l’action des entreprises. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont loin de jouer le rôle qu’on attend d’eux dans une économie globalisée.

 

Les programmes de développement des pays en Afrique restent entravés par un financement à la fois insuffisant et
imprévisible et ne comprennent pas de description détaillée de toute la gamme des politiques et des dépenses d’appui public nécessaire pour assurer une croissance économique soutenue. Ne
faudrait-il pas traduire les OMD en programmes intégrés sur le terrain et ainsi permettre aux Etats africains de renforcer leurs stratégies de développement ?

 

Les objectifs du développement se succèdent depuis près de cinq décennies avec des résultats gravement insuffisants.
Plusieurs questions relevant des mécanismes nécessitent d’être posées :

– Comment peut-on expliquer les échecs des stratégies et comment certaines réussites peuvent éclairer les
stratégies ?

– Comment les arbitrages entre le monde rural et le monde urbain éclairent une bonne part des
résultats ?

– Pourquoi les ressources minières et énergétiques se sont substituées aux autres ressources productives au lieu de
s’y ajouter ?

– Pourquoi la troisième révolution agricole de l’Afrique Noire après celle du manioc au XVIème siècle et celle des
cultures de rente à l’extrême fin du XIXème, n’a-t-elle pas eu lieu, alors que l’explosion démographique appelait avec urgence une augmentation de l’offre vivrière ?

– Pourquoi l’accumulation des ressources obtenues par les produits pétroliers n’a pas conduit à une sensible
amélioration du niveau de vie et des équipements productifs ?

– En quoi la transformation de l’environnement international et les mutations sociales africaines renouvellent la
problématique du développement ?

– Que reste t-il du foisonnement théorique des politiques de développement des années soixante et
soixante-dix ?

– Quels peuvent être les enseignements des expériences menées dans d’autres zones géographiques ?

– Comment la géostratégie se modifie-t-elle entre l’Afrique et l’Europe et comment les échanges économiques et
financiers accompagnent cette évolution ?

– Quels espoirs nourrit l’arrivée chinoise sur le continent et forme-t-elle un nouveau cadre de relation
internationale qui ferme la page européenne ?

– Comment se caractérise la pauvreté en Afrique et quelle est son évolution récente en milieu rural et
urbain ?

– Que représente l’implication de l’Afrique dans la mondialisation si l’on se réfère à son commerce et à son
endettement ?

 

COMITE SCIENTIFIQUE 

Président : Issa
sacko (Bamako),

Co-présidents :
Claude albagli (Paris XII), Alain bienayme (Paris IX)

Membres : Claude
bekolo (Douala), Antoine camara (Bamako), Abderrahman Chenini (Mascara, Algérie), Ion Cucui (Targoviste, Roumanie), Maria DelivanisNegreponti (Thessaloniques Grèce), Hervé diata
(Brazzaville Congo), Narcisse fièvre (Quisqueya, Haïti), Jean Pierre gern (Neuchâtel, Suisse), Driss
guerraoui (Rabat, Maroc), Vinko Kandija (Rijeka, Croatie), Sahondra rajeminson (Antananarivo, Madagascar), Claudine ratsimbazafi (Antananarivo, Madagascar), Elisabeth Du
Reau (Paris III Sorbonne Nouvelle, France),Alain redslob (Paris II Panthéon-Assas, France), Xavier
richet (Paris III Sorbonne-Nouvelle, France), Abdrahamane sanogo (
FSEG/UB), Lansina sidibé (IUG/UB), Ion Stegaroiu (Targoviste, Roumanie), Modibo Traore (FSEG/UB), O. P. Kante (FSEG/UB), Amadou Keita (FSJP), Roger tsafack nanfosso (Yaoundé II, Cameroun).

 

COMITE D’ORGANISATION

Président : Issa
sacko (Bamako),

Co-président :
Claude n’kodia (Institut cedimes), Jean-Charles sida
(Institut cedimes).

Membres : Amina
(
FSEG/UB), Mamadou bathily (FSEG/UB), Claude bekolo (Douala, Cameroun), Aoua diallo (FSEG/UB), Mbaye diakité (FLASH),
Moussa doumbo (
FSEG/UB), Théophile dzaka (Brazzaville, Congo), Narcisse fièvre (Haïti), A. C. Kaba (FSEG/UB), Salimou keita (FSEG/ UB), Etienne Koulakoumouna (IGDE Brazzaville, Congo), Laïe-Lee nandkissori(Université Paris XII), Abraham n’kodia
(
FSEG/UB), Matthieu
parmantier (Université Paris XII), gabriel gizzi
(Université Paris XII), ludivine harbonnier (Université Paris XII), Babakar soumaré (
FSEG/UB), Anna traoré (FSEG/ UB), Moumine traoré (FSEG/ UB), A. B. Samassekou (FSEG/UB), Issa Sidibe (FSEG/UB).

 

FORME DES CONTRIBUTIONS

Les communications doivent être présentées en format Microsoft Word sur papier A4, tenir en 15 pages incluant les
notes bibliographiques, les schémas et les tableaux. On utilisera l’interligne simple avec une police. Times New Roman, corps 12 points (attribut normal pour le texte, attribut gras pour les
titres et sous-titres), marges haute, basse, droite et gauche de 2,5 cm. Les références bibliographiques sont rappelées en fin de document. Dans le corps du texte les noms des auteurs référencés
sont mis entre parenthèses et suivis de l’année d’édition.

Deux pages (en plus de 15 mentionnées plus haut) précèdent la communication écrite proprement dite : la
première rappelle le titre, les noms, statuts et coordonnées complètes du ou des auteurs et un résumé de la communication. La seconde reprend les mêmes éléments à l’exception des noms, statuts et
coordonnées des auteurs (respect du processus d’évaluation anonyme). Les 15 pages suivantes, dont la première porte le numéro 1 (numérotation des pages au centre du bas de page), représentent la
communication. Celle-ci comprend.

 

Dates importantes et informations Les projets de communication devront être adressés par courriel ou fax au secrétariat
du colloque au plus tard le 30 juin 2009 et les textes définitifs avant le 10
septembre 2009.

Pour toute autre information, contacter le secrétariat du colloque.

 

CEDIMES-MALI

BP 276

Tél. : (00 223) 20 23 70 44 ou 70 41 Fax :
(00 223) 20 23 70 31

Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr

 

INSTITUT CEDIMES

45 bis, Avenue de la Belle Gabrielle

94736 Nogent sur Marne Cedex, France

Tél : 01.43.94.72.42

Courriel :
contact@cedimes.org

15e Journées d’histoire de la comptabilité et du management

Université Paris-Dauphine

25 & 26 mars 2010

 

Les Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management constituent, depuis leur première édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui
souhaitent donner une perspective historique aux problèmes de gestion. Elles rassemblent des chercheurs en gestion, mais aussi des historiens, des sociologues, des juristes et des économistes.
L’esprit originel de ces Journées demeure car le passé a encore beaucoup à nous apprendre sur les pratiques actuelles.

Nous souhaitons prolonger la tradition pluridisciplinaire de ces journées. Comme chaque année toutes les communications s’intéressant à
l’histoire de la gestion seront les bienvenues. Nous voudrions néanmoins proposer un thème qui pourrait renforcer la cohérence de nos échanges lors ces journées :

La structuration de l’économie et de la société par les dispositifs de gestion

 

Ce thème vise à étudier la façon dont les dispositifs de gestion s’imposent à l’ensemble de la société : entreprises bien sûr mais aussi Etat,
organismes publiques, associations, etc. Il incite à s’interroger sur les interactions entre le champ politique et celui de la gestion. La façon dont les dispositifs de gestion, ou bien les
normes comptables, agissent sur le champ politique et réciproquement, l’influence du politique sur ces dispositifs et sur ces normes est au cœur de la problématique.

Le concept de dispositifs de gestion est entendu au sens large : des outils comptables et financiers aux techniques des ressources humaines, de
la stratégie ou du marketing. Plus généralement, il inclut également tout système de mesure, de quantification ou de comparaison.

 

Nous souhaitons aussi, au travers de ce thème, élargir les réflexions traditionnelles des Journées d’Histoire :

– à des périodes moins souvent étudiées en histoire de la gestion, comme l’Antiquité, la période médiévale et l’époque moderne ;

– à des approches croisées entre la gestion, l’histoire et le politique qui permettent une relecture de la chronologie traditionnelle de
l’histoire de la gestion et – ou de l’histoire politique et qui proposent des grilles de lecture originales ;

– au point de vue de chercheurs d’autres disciplines (sociologie, sciences politiques, anthropologie, etc.).

 

Informations à retenir

 

Date limite de soumission : 15 janvier 2010 (texte ou résumé détaillé de 3 à 5 pages précisant la problématique, les sources et les résultats) –
avec titre

Date de réponse des réviseurs : 31 janvier 2010

Les communications sont à soumettre à l’adresse suivante : jhcm15@gmail.com

Nombre maximum de signes d’une communication : 70 000 signes

 

Un tutorat des thèses d’histoire de la comptabilité et du management sera organisé pour les doctorants intéressés.

Nous vous demandons un document d’une dizaine de pages maximum indiquant :

 

– le champ de votre recherche

– votre problématique (ou des pistes)

– vos références théoriques (le cas échéant)

– votre démarche méthodologique

– vos premiers résultats (éventuellement)

– les références bibliographiques essentielles

 

Programme prévisionnel :

 

Jeudi 26 mars 2010 : 9h-17h

Jeudi 26 mars 2010 au soir : repas de gala

Vendredi 27 mars 2010 : 8h30-17h

 

Pour toute question supplémentaire, vous pouvez contacter :

 

Didier Bensadon (didier.bensadon@laposte.net)

Karine Fabre (karinefab@hotmail.com)

Pierre Labardin (pierre.labardin@laposte.net)

Anne Pezet (anne.pezet@dauphine.fr)

Réseau PGV : Conférence sur les défis du développement durable

XV° Conférence Scientifique Internationale du Réseau PGV

Bratislava, 10-11 septembre 2009

 

Les défis du développement durable : politiques industrielles et commerciales dans l’Union Européenne

Conférence organisée par

Le Réseau des Pays du Groupe de Vysegrad (PGV)

La Faculté de Commerce de l’Université Economique de Bratislava (UEB)

L’Université Pierre Mendès France de Grenoble (GREG-
IUT2)

 

Avec la participation de l’Université d’Economie de Sofia

Conférence organisée pour le 40e anniversaire de la Faculté de Commerce

Comité d’organisation

 

Pr. Claude Martin

Pr. Jaroslav Kita 

Responsables pour le Réseau PGV

Slovaquie                   

Jaroslav Kita Professeur à l’Université Economique de Bratislava

Doyen de la Faculté de Commerce

Dolnozemska cesta 1, 852 35 Bratislava 5, Slovaquie

tél. (421-2).62.41.06.01, fax (421-2).62. 41 22.58

kita@dec.euba.sk

France 

Claude Martin, Président du Réseau PGV, Directeur du GREG

GREG-IUT 2, Place Doyen Gosse, 38 031 Grenoble Cedex France

tél. (33) 04.76.28.45.89. fax (33) 04.76.28.45.21.

Claude.Martin@iut2.upmf-grenoble.fr

 

Titre    

Les défis du développement durable : politiques industrielles et commerciales dans l’Union
Européenne

Objectifs de la conférence

Les élargissements successifs de l’Union européenne ont créé une situation nouvelle dont la portée ne se limite pas à l’ouverture des
frontières ou à l’investissement direct étranger mais se traduit par un rapprochement économique, éthique et écologique des sociétés, rapprochement porté par la culture, l’éducation, la science
et la technologie.  L’Union européenne considérée comme un espace qui élabore une réponse à un nouvel ordre économique mondial n’est pas à l’abri
des secousses d’une mondialisation de plus en plus désordonnée qui a fait basculer une bonne partie de la planète dans l’économie de marché et dans un libéralisme incontrôlé et incontrôlable.
L’impact mondial de la crise bancaire et financière qui a commencé en 2007 aux Etats-Unis illustre bien l’étendue et la rapidité de propagation de cette onde de choc. Pour la grande Europe d’aujourd’hui, les enjeux et les risques du développement ne sont pas seulement liés aux potentiels d’échanges. Ils concernent aussi les questions de
valeurs, de démocratie, de risques majeurs et de sécurité, celles de l’aptitude des Etats, des sociétés, des territoires et des organisations à prendre la mesure de leurs responsabilités, à
repenser leur mode de gouvernance et de dialogue social et politique.
L’UE 27 a défini des objectifs de coopération économique et commerciale, elle a développé la valeur client et la
valeur de l’offre. Parallèlement, elle a défini des objectifs de développement durable, de cohésion sociale et de diminution de la pauvreté, objectifs qu’il sera difficile de maintenir à terme
si le modèle social ne s’appuie pas sur des valeurs communes de justice et de participation active des citoyens. C’est pourquoi nous avons décidé que la 15ième conférence du Réseau
PGV serait consacrée aux défis du développement durable ainsi qu’aux moyens mis en œuvre à travers les politiques industrielles et commerciales des pays de l’Union.

Les axes principaux seront les suivants :

 

1. L’Union européenne en mutation : nouvelles géographies, nouveaux enjeux et nouveaux risques économiques et commerciaux

2. Développement durable, éthique et mondialisation

3. Management international et interculturel en Europe. Responsabilités et enjeux des nouvelles formes de gouvernance

 

Appel à communication

Les propositions de communication doivent parvenir à l’adresse de l’université d’accueil et du coordinateur du réseau sous forme d’un résumé
de 20 lignes max, au plus tard le 31 janvier 2009.

Les articles normalisés seront demandés pour le 30 avril 2009.  Le Comité Scientifique
International se réunira les 28 et 29 mai 2009 à Burgas, en Bulgarie pour sélectionner les communications et élaborer le programme de la Conférence. Aucune proposition ne sera acceptée après
cette date.

Les langues officielles de la Conférence sont le Français et le Slovaque.

La langue anglaise est acceptée pour les non-francophones.

 

Axes de réflexion

 

Thème 1. L’Union européenne en mutation : nouvelles géographies, nouveaux enjeux et nouveaux risques économiques et commerciaux

L’élargissement de l’Europe est, en soi, un véritable défi pour les 27 pays membres car il s’insère dans un contexte économique de libéralisme
et de mondialisation des échanges où les frontières et les règles du commerce international évoluent constamment. En ouvrant le champ concurrentiel à la fois aux marchés et aux facteurs de
production, la mondialisation fait, de la valeur de l’offre, une arme décisive. La géographie de l’Union à 27 est une source de dialogues et d’échanges mais aussi de principes qui tendent à
mieux réguler un système international au niveau de ses frontières, de ses échanges économiques et de sa sécurité, de ses valeurs démocratiques, face à un monde en crise où les risques
monétaires et financiers sont devenus des risques majeurs au même titre que les risques naturels.

 

Thème 2. Développement durable, éthique et mondialisation

Dans une époque de graves problèmes globaux, le dialogue, l’éthique, le développement durable, se conjuguent au progrès social général et
peuvent diminuer les risques de crise et la dégradation de l’environnement. La performance socio-économique des organisations prend de plus en plus d’importance à travers les démarches de
développement durable et deviendra, à terme, un avantage concurrentiel.

La question de la pauvreté se décline dans un contexte mondial d’économie de marché dont aucune société moderne ne peut se passer. L’enjeu
véritable n’est pas d’abolir le marché mais de le transformer et de le doter de règles éthiques et morales respectueuses des problèmes écologiques, éthiques et humains.

L’idéal de la société nouvelle et solidaire dans laquelle toute personne aura sa place et participera à la vie collective précède la naissance
du mouvement social qui cherche à transformer la mondialisation libérale.

 

Thème 3. Management international et interculturel en Europe. Responsabilités et enjeux des nouvelles
formes de gouvernance.  

De nouveaux questionnements émergent dans le management des entreprises : la diversité, l’intégration, la gouvernance. La responsabilité
sociale des organisations est un facteur de développement cohérent des économies et un outil pour la construction d’une position concurrentielle. La valeur client est un avantage concurrentiel
majeur. La diversité culturelle tend à devenir la règle dans les organisations multinationales. Elle s’impose dans les systèmes d’éducation par le biais de la mobilité étudiante. Le capital
humain représente la ressource la plus importante car il conditionne les potentiels d’innovation, l’adaptation et l’évolution. Toute perte ou tout retard dans l’investissement en capital humain
entraîne des coûts importants. Dans le secteur commercial et des services, les organisations qui ont à pourvoir des postes de managers sont multiculturelles et orientées vers des tâches
nouvelles qui exigent des aptitudes interpersonnelles et interculturelles, assimilées au profil féminin mais peu de femmes occupent des positions managériales.

Appel à contribution : Les révoltes fiscales

Appel à contributions

 

Colloque international

Ecole des hautes études en sciences sociales, 21-22 octobre 2010

 

Les révoltes fiscales en Europe, aux États-Unis et dans les empires coloniaux (fin du XVIIIe siècle – fin du XXe siècle)

 

 

Alors que les soulèvements antifiscaux de l’époque moderne ont depuis longtemps retenu l’attention des historiens soucieux de
comprendre le processus de construction de l’État moderne et les fondements politiques et sociaux de l’absolutisme, les révoltes fiscales de l’ère contemporaine, pourtant nombreuses, n’ont guère
suscité l’intérêt des chercheurs au-delà de quelques études monographiques exemplaires sur tel ou tel épisode de contestation. Pourtant, de la révolte des treize colonies anglaises d’Amérique
contre les taxes de la Couronne britannique dans les années 1770 àla révolte des contribuables californiens dans les années 1970, en passant par la résistance aux 45 centimes dans la France de la
Seconde République, les révoltes paysannes dans l’Empire ottoman du XIXe siècle ou les protestations des sujets indigènes de l’Empire britannique en Inde et en Afrique, les mobilisations
collectives contre l’impôt ont rythmé l’histoire politique, sociale et économique des États, des empires et des mouvements d’indépendance à l’époque contemporaine. Loin de s’apparenter à une
survivance archaïque ou à un répertoire d’action collective en voie de décomposition, la révolte antifiscale appartient de plain-pied à l’histoire de la modernité politique, de la démocratie et
de l’État-providence. Nullement cantonnée aux régions les plus reculées ou aux seules couches sociales paysannes, la protestation antifiscale a fait l’objet d’appropriations nombreuses, variées
et polysémiques, de la part de groupes sociaux favorisés, d’ouvriers politisés, de paysans révolutionnaires ou de peuples colonisés anti-impérialistes.

Organisé par le Centre d’études nord-américaines de l’EHESS et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine de l’ENS, ce
colloque propose de mener pour la première fois une étude d’ensemble des révoltes fiscales, comprises dans un sens large comme toute mobilisation collective impliquant, en discours ou en
pratique, le refus temporaire ou permanent de payer l’impôt à l’autorité qui le réclame. Cette définition ne préjuge ni du type d’impôt contesté (impôts directs, indirects, droits d’accise,
redevances), ni des formes de la protestation (pétitions, manifestations, agressions contre les agents collecteurs de l’impôt, renvoi des feuilles d’impôt), ni des motivations ultimes des acteurs
(refus d’un impôt particulier, instrumentalisation de l’antifiscalisme à des fins autres, subversives ou révolutionnaires, souci de limiter la « pression fiscale ») mais suppose a minima une
action collective : le refus individuel de payer l’impôt n’entre donc pas dans la définition de la « révolte fiscale », sauf s’il est mis au service d’une cause politique qui le transcende (comme
dans le cas du refus de l’impôt par volonté de désobéissance civile). Souvent présentés comme l’émanation d’individus isolés, les refus de l’impôt s’insèrent pourtant dans le tissu social par le
biais d’organisations professionnelles, d’associations ou de ligues.

 

L’intérêt scientifique du colloque consiste à dépasser plusieurs clivages qui obscurcissent l’originalité de la révolte fiscale
comme modalité de l’action collective :

 

– le recours à une approche comparée permet de sortir de l’illusion selon laquelle il existerait des traditions nationales, voire
locales, spécifiques et foncièrement différentes. Bien au contraire, il paraît utile d’analyser les similitudes de formes, de contextes et de finalités des révoltes fiscales en Europe, aux
États-Unis et dans les empires coloniaux et de comprendre comment se déroulent les circulations, les emprunts ou les hybridations entre des groupes contestataires en apparence très divers. C’est
à cette condition que l’histoire de l’impôt peut s’affranchir du cadre de l’État-nation et s’inscrire dans une histoire globale du pouvoir d’extraction fiscale et de ses contestations.

 

– le décloisonnement géographique s’accompagne d’une diversification des regards portés sur les phénomènes de révolte fiscale, en
faisant appel à la fois à l’histoire des idées politiques (importance du thème du consentement à l’impôt ou du droit à la résistance), à l’analyse des comportements économiques, à la sociologie
des mobilisations collectives, à l’étude des représentations sociales (imaginaire de l’antifiscalisme, etc.). La restitution de ces diverses dimensions doit notamment permettre d’écarter les
modèles, autrefois prégnants, qui liaient la contestation antifiscale à des facteurs psychologiques, y voyant la manifestation désespérée de couches sociales en voie de déclassement social ou
économique. À ce titre, il est intéressant de s’interroger sur la manière dont a évolué la politisation de la révolte fiscale, tantôt défendue par des acteurs politiques et sociaux de gauche,
pacifistes, anticolonialistes, anarchistes, tantôt prônée par des mouvements de droite, réactionnaires ou libertariens.

 

– la longue période retenue, de même que l’ouverture géographique, vise à dépasser des coupures chronologiques insatisfaisantes,
associant par exemple la révolte fiscale aux formes « pré-politiques » de contestation de l’époque moderne et ses manifestations tout au long du XIXe et du XXe siècle à des résurgences de
pratiques anciennes condamnées par l’histoire et l’affirmation de la souveraineté des États-nations. Ainsi pourra-t-on comprendre beaucoup plus finement les processus complexes d’étatisation des
sociétés, de mises en place et de contestations des outils redistributifs, et de négociation sociale entre les élites, les classes moyennes et les classes populaires.

 

 

Les propositions de contributions devront être adressées par courrier électronique avant le 30 novembre 2009 aux organisateurs du
colloque. D’une longueur maximale de 500 mots, elles comprendront un titre, une présentation du terrain étudié, de la méthode et des hypothèses soulevées.
Elles seront accompagnées d’un bref curriculum vitae de l’auteur (deux pages maximum incluant les travaux les plus
significatifs).

 

Le comité d’organisation sélectionnera les propositions retenues au cours du mois de décembre 2009 et donnera sa réponse au mois
de janvier 2010. Les auteurs participant au colloque devront ensuite envoyer une première version écrite de leur contribution au 1er octobre 2010. Le colloque se tiendra les 21 et 22 octobre 2010
à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. La publication d’un volume collectif issu des travaux du colloque est prévue pour 2011.

 

Contacts :

 

Romain Huret, maître de conférences (Lyon 2 – IUF),

CENA-EHESS : huret@ehess.fr

 

Nicolas Delalande, ATER (Collège de France),

IHMC-ENS : nicolas.delalande@yahoo.fr

35th Economic and Business Historical Society

Conférence internationale « 35th Economic and Business Historical Society (EBHS) Conference »

de Braga au Portugal les 27-29 mai 2010

La société de cherche souhaite activement pour cette conférence des articles et projets liés à tous les aspects historiques du commerce et de l’économie. La société est composée de plus d’une centaine de membres en Amérique du Nord et ailleurs. Son objectif est d’offrir à ses membres et aux participants à ses conférences une plateforme pour des échanges intellectuels dans un groupe multidisciplinaire, dans une ambiance collégiale et conviviale.

Maria Cristina Moreira
President of EBHS 2010
Professora do Departamento de Economia

EEG – Universidade do Minho

Campus de Gualtar
4710-057 Braga – Portugal

Tel: +351 253 604569
Fax: +351 253 601380

mcristina@eeg.uminho.pt

Itinérances au long cours, itinérances des profondeurs

Colloque scientifique international

La Grave, du 15 au 17 janvier 2010

Réseau Sportsnature.org

Dans la continuité du colloque que nous avons organisé et de l’ouvrage que nous avons publié autour du thème de l’itinérance (site sportsnature.org), nous souhaitons poursuivre la réflexion sur la question des relations de l’itinérance avec des immersions longues dans la nature. Dans la perspective d’une mutation sociétale, il nous semble important d’observer la place qu’occupent aujourd’hui ces pratiques et les relations avec la nature que celles-ci sous-tendent. En effet, à une époque marquée par un catastrophisme ambiant, relatif à la destruction des écosystèmes et par la valorisation d’une nature aménagée et domestiquée, le statut de ces itinérances interpelle.
Faut-il les voir comme un prolongement des pratiques prométhéennes où il s’agit d’aller toujours plus loin dans la conquête des derniers espaces sauvages? Sont-elles l’expression d’une fuite de
la société et des affres du monde ? Peuvent-elles se concevoir comme des épreuves initiatiques ? Sont-elles marquées par la volonté de s’immerger dans la diversité du monde à la recherche d’expériences récréatives esthétiques et mystiques ? Où peut-on les saisir comme l’annonce d’un mode de vie itinérant recherché par nos  contemporains ? Sans doute, toutes ses explications peuvent
se combiner ou s’opposer en fonction du projet des itinérants.

Mais au-delà de toutes ces bonnes raisons, peut-on saisir l’émergence d’itinérances qui viennent recomposer la forme historique de celles-ci ? Les approches sur le tourisme durable, l’alpinisme et le post-tourisme ont été l’occasion d’envisager d’autres rapports au voyage. De même, si la vision classique de l’itinérance se conçoit dans le cadre d’un séjour touristique à l’étranger, on observe la volonté de développer des itinérances des profondeurs à proximité de son domicile.
Enfin, si la montagne ne présente plus d’ailleurs exploratoire pour les conquérants de l’inutile, différents aventuriers et gens de l’ordinaire investissent ces lieux et proposent des parcours inédits pour redonner de la profondeur à ces territoires. On peut sans doute observer la vitalité de ces pratiques qui participent à repenser les liens entre l’ici et l’ailleurs, la ville et la nature, le familier et l’altérité, le propre et le sale, le travail et le loisir, le banal et l’exotique, le masculin et le féminin… L’époque est marquée par une réflexion sur les mobilités légitimes et responsables dans le cadre des déplacements professionnels ou d’agréments. On s’interroge aussi sur le sens du voyage et sur la valeur du tourisme dans nos sociétés en mouvement et en crise. Dans ce contexte, les itinérances au long cours sont peut-être une occasion pour ré-inventer un rapport à la société qui ne valorise pas la vitesse, la domination, la consommation, les paradis artificiels, la nature technologisée… Tous ces individus qui « larguent les amarres » et partent pour une semaine, six mois, deux ans et plus, à pied, à cheval ou à vélo, sur mer ou dans les montagnes, sont-ils des marginaux, des esthètes, des prophètes, des aventuriers, des touristes, des excursionnistes ou des gens qui s’engagent dans l’ordinaire itinérant ? Sommes-nous en train de repenser le rapport à la nature dans la manière de créer des échanges avec les habitants, la faune et la flore, la terre et les eaux, le vent et le rocher ? L’éco-itinérance est-elle une appellation dans l’air du temps pour faire différent tout en faisant la même chose que les itinérances classiques ? Les expéditions polaires, maritimes ou himalayennes sous l’apparence de l’exotisme ne sont-elles pas aujourd’hui d’une banalité aventurière ou d’un classicisme culturel ? La nature est-elle simplement pensée et vécue comme un palliatif au stress urbain et à la routine du quotidien ou sommes-nous dans le cadre des itinérances des profondeurs en présence d’individus qui investissent différemment la nature et perçoivent autrement sa place dans nos
sociétés en errance ?

Sur un plan logistique et pratique se pose la question des procédures engagées pour s’engager dans l’itinérance des profondeurs. En effet, la constitution des itinéraires, la définition du concept et du projet, l’approche de la sécurité, les types de transport, les liens avec les autres (livres, téléphone, internet,…) ou encore le choix du matériel ne sont pas des opérations et des pratiques qui vont de soi. Sans aucun doute, toute cette activité nécessite de développer des
compétences pour organiser cette immersion longue dans la nature en référence à des styles itinérants, à des principes organisationnels particuliers, à des habitudes vécues ou à des orientations expérientielles désirées. De même, l’itinérant lors de ces déplacements s’inscrit dans un quotidien où la vie s’organise autour des hébergements, des rencontres, d’échanges avec les membres du
collectif, des repas et des multiples petites tâches qui ponctuent le rythme des journées. Une organisation du temps itinérant se construit qu’il semble intéressant d’expertiser pour mieux
comprendre comment les identités contemporaines peuvent trouver dans ces pratiques une manière de repenser la vie en société. La lecture que les professionnels, les scientifiques, les aventuriers
et les experts en ingénierie itinérante portent sur ces sujets apparaît fondamentale pour améliorer la connaissance de ces pratiques en situation.

Les sciences sociales dans le cadre de ce colloque peuvent nous aider à comprendre ces pratiques et à produire d’autres cadres de lecture que ceux issus des récits de course et de voyage permettant d’aborder autrement le rapport à la nature des profondeurs. L’enjeu n’est pas seulement de s’inscrire dans une analyse des formes d’excellence sportive en nature (pour atteindre le sommet, faire une performance, battre un record,..) mais d’étudier aussi la pratique de ceux qui envisagent l’itinérance comme une occasion d’une rencontre avec différentes dimensions politiques, culturelles, sociales et écologiques de la nature ou comme mode de vie.

L’orientation théorique proposée (sociologie du sensible, approche ethnographique, anthropologie
cognitive, géographie culturelle, économie du voyage…) et le choix des objets d’étude (pratiques alternatives ou atypiques, récits de voyage, immersion dans un groupe, territoire itinérant,…)
sont autant d’ouverture pour apporter des connaissances précises sur ces objets.

Organisateur

Réseau sportsnature.org

Laboratoire Territoires, UMR PACTE

Agence TOP’02

Contexte

Ce colloque s’intègre aux 7° rencontres expéditions qui ont lieu chaque année à la Grave. Vous pouvez consulter le site et le programme à l’adresse suivante :http://www.rencontres-expes.com/. Vous trouverez aussi des adresses d’hébergement.

L’inscription au colloque et aux 7° rencontres expéditions est gratuite !

Comité scientifique

AMY Bernard

ANDREU Bernard

DEBARBIEUX Bernard

BESSY Olivier

BOURDEAU Philippe

BOUTROY Eric

CORNELOUP Jean

GRIFFET Jean

HOIBIAN Olivier

LE BRETON David

MAJASTRE Olivier

MAO Pascal

MICHEL Franck

OTTOGALLI Cécile

RASPAUD Michel

RAVENEAU Gilles

SIROST Olivier

VACHER Luc

 

Comité d’organisation

BERTHELOT Libéra

CORNELOUP jean

FALGON François

LANGENBACH Marc

MAO Pascal

MARTIN Niels

OBIN Olivier

 

Lieu du colloque

La Grave (05)

 

Publication des communications

Ouvrage collectif sportsnature.org

 

Proposition de communication

Cette rencontre, selon les principes du réseau sportsnature, souhaite associer les chercheurs et les
professionnels à la production et à la diffusion de connaissances. Contrairement à la vision classique d’un colloque scientifique, nous pensons que la connaissance professionnelle attachée au
vécu de pratiques de terrain doit avoir sa place dans la réflexion portée sur un sujet. Nous encourageons donc les professionnels à soumettre une proposition de communication sur leur pratique et
leur conception de l’itinérance telles qu’ils la fabriquent concrètement et la vivent dans le quotidien de l’action. Ces éclairages professionnels viendront alimenter les échanges avec les
universitaires qui accepteront de venir échanger et dialoguer au sein des ateliers.

 

Éléments de calendrier

Date limite d’envoi de votre proposition de communication : 15 septembre 2009

Evaluation des propositions par le comité scientifique : 1° octobre 2009

 

Format des propositions de communication

Les propositions de communication seront présentées en langue française, et soumises via
Internet, en deux formats de fichier (word et rtf), à l’adresse suivante : j.corneloup@libertysurf.fr; elles devront

respecter les normes suivantes :

– Les fichiers porteront le nom du ou des communicants (exemple : Durand-Pons.doc)

– Les textes ne devront pas dépasser les 5 000 signes ou caractères (espaces compris) et
devront

comporter au maximum une carte ou figure.

– Police : de préférence classique, du type Times, corps 12, interligne 1,5.

– Mise en forme de type classique

– La présentation du texte se fera dans l’ordre suivant :

– Prénom en minuscule, nom de l’auteur en majuscule

– Organisme ou entreprise de rattachement, avec adresse complète et mél

– Titre en majuscules.

– Texte présentant en 5000 signes le contenu de la communication envisagée


En une ligne, les mots-clés de votre communication (en fin de texte)

Appel pour le Colloque International de l’Association Charles Gide

Appel à communication
Paris – 27 au 27 mai 2010

 

Le PHARE (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) organise à Paris du 27 au 29 mai 2010 le colloque international
bisannuel de l’Association Charles Gide pour l’Étude de la Pensée Économique (ACGEPE). Celui-ci sera consacré aux institutions dans la pensée économique, mais accueillera également des
communications d’histoire de la pensée économique sur d’autres sujets.

La réflexion sur les institutions va de pair avec la compréhension du monde économique, des routines organisationnelles aux crises, de la transaction à
l’intervention publique. L’histoire de la pensée permet de souligner que toutes les théories économiques, et pas seulement celles qui s’en réclament explicitement, intègrent les institutions dans
leur raisonnement. En effet, simples règles du jeu ou encastrées dans l’économie, choisies ou spontanées, juridiques ou informelles, les institutions sont nécessaires à la coordination entre les
agents.

 

Les propositions de communications portant sur le thème du colloque s’inscrivent dans un ou plusieurs des axes
suivants :

 

1. L’histoire des théories faisant des institutions un objet de l’analyse économique. Il peut s’agir de l’étude de
courants particuliers (par exemple, la nouvelle économie institutionnelle : théorie des coûts de transaction, les courants Droit et Economie et Public Choice), de concepts (l’action dans
l’institution, l’efficience, la justice, l’évolution…) ou de méthodes.

 

2. L’histoire des théories ayant l’institution parmi ses outils d’analyse, telles que les théories institutionnelles
de l’économie (l’ancien institutionnalisme américain, les écoles historiques allemandes, les courants classiques, marxistes, keynésiens et autrichiens, l’économie des conventions, la théorie de
la régulation, la nouvelle histoire économique…).

Cette fois, l’analyse économique est modifiée pour incorporer les institutions et leurs évolutions, ce qui peut être
justifié par des travaux d’épistémologie économique. Cet axe inclut également toutes les controverses et tous les cas où la prise en compte des institutions a une incidence sur l’analyse des
variables économiques (notamment les prix, l’emploi, la crise, la politique économique, la gestion du risque).

 

3. L’histoire de l’analyse d’institutions spécifiques de l’économie, en ce qu’elle permet d’identifier le rôle des
pratiques économiques dans la formation de l’analyse des institutions. On pense ici aux institutions monétaires et financières, juridiques, internationales, à l’entreprise, à l’organisation des
marchés, aux institutions économiques des transitions et du développement. Cet axe concerne ainsi l’apport de l’histoire des institutions à l’histoire de la pensée économique (par exemple, la
pensée monétaire s’est développée à l’occasion de débats politiques sur les institutions financières). Dans ce cadre, un accent particulier peut être mis sur l’histoire des institutions de la
profession économique (écoles de pensée, sociétés savantes, etc.).

 

Par ailleurs, le XIIIe colloque Charles Gide inaugure le principe des sessions ouvertes hors thème.

 

Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé d’environ 500 mots et préciseront si elles
portent ou non sur le thème du colloque, doivent être envoyées avant le 27 novembre 2009 à : colloquegide2010@univ-paris1.fr

Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 18 décembre 2009 et les textes des
communications devront être envoyés avant le 23 avril 2010.

 

Pour toute information relative au colloque : http://colloquegide2010.univ-paris1.fr ou écrivez à colloquegide2010@univ-paris1.fr

 

Comite scientifique : Richard Aréna (Université de Nice Sophia Antipolis), Laure Bazzoli (Université Lumière Lyon 2),
Alain Béraud (Université de Cergy Pontoise), Elodie Bertrand (Université du Littoral Côte d’Opale), Alain Clément (Triangle et Université de Tours), Jérôme de Boyer des Roches (Université Paris
Dauphine), Ghislain Deleplace (Université Paris Vincennes – Saint Denis), Véronique Dutraive (Université Lumière Lyon 2), Gilbert Faccarello (Université Paris Panthéon-Assas), Pierre Garrouste
(Université Lumière Lyon 2), Geoffrey Hodgson (University of Hertfordshire), Albert Jolink (University of Amsterdam, Erasmus University), Jan Keppler (Université Paris Dauphine), Mathias Klaes
(Keele University), Stéphane Longuet (Université de Picardie Jules Verne), Steven Medema (University of Colorado at Denver), Claude Ménard (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Arnaud Orain
(Université de Bretagne Occidentale), Eyüp Özveren (Middle East Technical University), Malcolm Rutherford (University of Victoria), Nathalie Sigot (Université Paris Vincennes – Saint Denis),
Philippe Steiner (Université Paris Sorbonne).

 

Comite d’organisation : Cinla Akdere (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Elodie Bertrand (Université du Littoral
Côte d’Opale), Jérôme de Boyer des Roches (Université Paris Dauphine), Jean Dellemotte (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Rebeca Gomez Betancourt (Université Paris Panthéon-Sorbonne), André
Lapidus (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Catherine Martin (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Arnaud Orain (Université de Bretagne Occidentale), Nicolas Rieucau (Université Paris Vincennes
– Saint Denis), Régis Servant (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Nathalie Sigot (Université Paris Vincennes – Saint Denis), Benoît Walraevens (Université Paris Panthéon-Sorbonne).

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