La crise, 3 ans après : quels enseignements ?

Dans un rapport du Conseil d’Analyse Economique (avril 2008), Christian de Boissieu rappelait
que la crise financière des subprimes, qui a éclaté en août 2007, était loin d’être achevée. Elle touchait l’essentiel du système bancaire et financier, et pas seulement les crédits
hypothécaires accordés aux ménages américains risqués. Elle soulevait par la même occasion de redoutables interrogations sur les avantages et les inconvénients des procédures de titrisation, sur
le rôle des innovations financières dans le transfert des risques et donc leur traçabilité, sur le contrôle interne des risques et l’organisation même des systèmes de contrôle prudentiel et de
supervision bancaire, sur le dispositif général de régulation bancaire et financière… Les années 2008 et 2009 ont confirmé l’ampleur (risque systémique) et les conséquences dévastatrices de cette
crise. Si de nombreuses propositions (application de certaines normes comptables, définition de standards internationaux de liquidité, transparence des modèles et de la méthodologie des agences
de notation, renforcement de la coordination des régulateurs nationaux..) ont très tôt été formulées, les regards sont aujourd’hui tournés vers un enchaînement – crise financière, crise
économique, crise sociale (auquel s’ajouterait une crise écologique) – bien connu des économistes. La théorie des cycles est ainsi mobilisée par un grand nombre de conjoncturistes afin de scruter
l’horizon à la recherche de signes encourageants pour l’avenir.

Il est toujours difficile de tirer les leçons d’une crise, surtout lorsque la phase de reprise n’est
pas complètement installée. Toutefois nous souhaiterions tirer quelques enseignements de cette période troublée en privilégiant un ou plusieurs des axes suivants :

– Une lecture des crises à travers l’Histoire de la pensée économique et de l’Histoire de l’analyse
économique. De nombreux auteurs (Walras, Fisher, Schumpeter…) ont ainsi apporté leur contribution à la compréhension des crises. Une comparaison des différentes crises ayant jalonné l’Histoire
(1929, 1974, 1980, 1992…) trouverait sa place ici.

– Une analyse de la crise à partir des modèles et des théories économiques. Le caractère exceptionnel
de la crise des subprimes a fragilisé la plupart des modèles macroéconomiques, rendant toute prévision périlleuse.

– Les effets de la crise n’étant pas les mêmes pour tous les pays, une analyse des différents modèles
du capitalisme (modèle français, allemand, espagnol, anglo-saxon, chinois…) face à la crise serait particulièrement appréciée.

– Si le système financier est au coeur de la crise actuelle, beaucoup insistent aujourd’hui sur les
conséquences sociales de cette crise (vague de délocalisation et de restructuration des entreprises, licenciements massifs…) ainsi que sur les nouveaux modèles à mettre en oeuvre (place de
l’écologie, logique de décroissance…).

Ce colloque privilégiera les approches pluridisciplinaires. Les apports de la sociologie, de
l’histoire, de l’économie… doivent nous permettre de proposer différents regards sur la crise actuelle.

Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé d’environ 600 mots, doivent
être envoyées avant le 15 novembre 2009 à :
diemera@aol.com. Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 30 novembre 2009 et les textes des
communications devront être envoyés avant le 31 janvier 2010.

 

Comité Scientifique : Maurice Allais (Prix Nobel de Sciences Economiques), Roberto Baranzini (Université de Lausanne), Robert Boyer
(ENS Jourdan), Elie Cohen (Sciences Po, CAE), Olivier Dard (Université de Metz), Jérôme de Boyer (Université Paris Dauphine),Roger Guesnerie (Collège de France), Marie-Christine Toczek-Capelle
(Université Blaise Pascal), Jérôme Lallement (Université Descartes, Paris V), Sylviane Jeanneney-Guillaumont (Université d’Auvergne).

 

Comité d’organisation : Arnaud Diemer (Université de Clermont-Ferrand), Sylvie Dozolme (Université de Clermont-Ferrand).

Le Colloque se déroulera le 9 février 2010 à l’IUFM d’Auvergne, 36 avenue Jean Jaurès, 63400
Chamalières, tél : 0473317271 ou 0672250475

Pour
toute information relative au colloque :

http://www.oeconomia.net/colloques.htm

La mobilisation de savoirs dans des espaces intermédiaires

de l’action publique

Colloque du laboratoire junior MOSAP

En partenariat avec l’ANR MOSARE

Lyon, 27 et 28 janvier 2010

 

Propositions à remettre avant le 30 septembre 2009

 

En septembre 2007 a été créé à Lyon, sous la tutelle de l’ENS-LSH, un laboratoire junior autour du thème de la
mobilisation des savoirs dans l’action publique. Egalement soutenu par l’IEP de Lyon et par le laboratoire Triangle (UMR 5206), son objectif était de rassembler des doctorants provenant de
différentes disciplines des sciences sociales pour élaborer un projet collectif en leur permettant, notamment par l’intermédiaire d’un séminaire, d’interagir avec des chercheurs plus
expérimentés, spécialistes de ces problématiques. Ce séminaire arrivera à son terme à la fin de l’année 2009 (cf. le site internet du groupe : http://triangle.ens-lsh.fr/spip.php?rubrique241). Un
colloque se tiendra à Lyon, en janvier 2010, pour venir solder les deux années d’activités du laboratoire junior. Les différentes réflexions qui ont accompagné les séances successives ont fait
émerger un questionnement plus recentré sur les individus et les institutions non décisionnels de l’action publique. Enquêter sur ces acteurs, permet d’envisager l’émergence d’espaces
intermédiaires où se jouent des interactions savoir / pouvoir. Ce sont ces espaces qui constitueront le cœur de la problématique du colloque.

La question fondamentale posée dans le cadre de l’ensemble du projet de ce laboratoire junior (séminaire et
colloque) est celle de la mobilisation des savoirs dans l’action publique. La mobilisation de savoirs, dans une acception assez souple, est entendue comme une activation de contenus de
connaissances pris comme déjà constitués (par des formations, des institutions ou par la pratique). L’action publique est également entendue au sens large, en englobant les différents acteurs qui
participent directement, ou qui se donnent comme objectif d’influer sur le processus de décision publique (local, national ou transnational). Une telle définition permet de réunir des
gouvernants, mais également toute une série d’acteurs dont le rôle est moins précisément délimité : conseillers, experts, universitaires, militants, associations, syndicats, groupes de pression,
chambres de commerce, partis politiques, intellectuels, artistes. Ce colloque est l’occasion de porter une attention toute particulière à ces acteurs « non traditionnels », à ces individus qui ne
sont pas directement « aux manettes » de l’action publique. Les intervenants sont invités à réfléchir à l’émergence d’espaces d’interaction

spécifiques entre savoir et pouvoir, à ce qu’on pourrait appeler des espaces intermédiaires de l’action publique.
Ces espaces intermédiaires où se rencontrent des acteurs aux statuts divers et où émergent de nouveaux savoirs qui délimitent de nouveaux horizons d’action publique sont aussi variés que des
clubs, des think tanks, des chambres de commerce, des conseils de quartier, mais aussi des lieux de formation (partisane, syndicale).

Ces exemples, parmi d’autres, invitent les futurs communicants à penser des processus, liés à la question des
savoirs, qui ont lieu dans ces espaces intermédiaires : importation, traduction, circulation, réappropriation, qualification, compétition, politisation, légitimation,
institutionnalisation.

La problématique du colloque placera les savoirs mobilisés au cœur des débats, en étudiant comment des contenus de
connaissance, tant théoriques que pratiques, sont intégrés plus ou moins rationnellement au débat pour venir influer sur l’action publique.

Les deux années de séminaire ont permis de dégager toute une série de questions, regroupées ici au sein de trois
grands axes (les propositions de communication pourront s’inscrire dans un ou plusieurs d’entre eux).

La question des savoirs : les savoirs, savoir-faire, pratiques, idées, sont au cœur du questionnement de ce
colloque. Une partie importante des papiers proposés devra donc s’attacher à décrire avec précision les savoirs mobilisés. Plusieurs dimensions sont envisageables : quels types de savoirs entrent
en jeu (de savoirs liés à la pratique quotidienne jusqu’à des corpus idéologiques très formalisés), quel est leur objectif initial (il ne s’agit pas forcément de savoirs pensés pour agir sur
l’action publique), comment peut-on les saisir et les identifier, sur quelles légitimités s’appuient-ils ?

Les acteurs qui portent ces savoirs : la deuxième piste de réflexion proposée est celle de ces acteurs qui, sans
être des dirigeants publics, participent plus ou moins directement à la prise de décision publique. Si comme nous l’avons dit plus haut, une telle acception renvoie à une diversité et à une
hétérogénéité d’individus et de groupes d’individus, le colloque sera l’occasion de se pencher un peu plus en détail sur ces acteurs qui sont au cœur du processus de mobilisation de savoirs. On
pense ici à des agents comme des syndicats, des lobbyistes, des intellectuels, des think tanks, des cinéastes ou des experts.

L’impact de ces savoirs : la troisième entrée envisagée est donc celle de l’influence de la mobilisation de ces
savoirs sur le processus de décision publique.

Autrement dit, il s’agira ici de voir dans quelle mesure la mobilisation de savoirs par un groupe spécifique joue
(ou ne joue pas) sur l’action publique. Est-ce que le discours d’intellectuels qui s’engagent pèse sur la décision ? Est-ce que la diffusion d’une doctrine économique néoclassique pèse sur la
décision ? Est-ce que les bricolages permanents de militants d’une association de riverains pèsent sur la décision ?

 

L’ensemble des communications retenues devra répondre à trois exigences.

* Une enquête de terrain fournie. Celle-ci pourra s’appuyer sur différents types de matériaux (entretiens,
observations, archives, questionnaires) et se focaliser sur des échelles historiques et spatiales diverses. Le terrain sur lequel s’établit la démonstration devra être présent de manière
explicite dans la communication écrite et dans l’intervention orale.

* Une dimension méthodologique forte. Le colloque étant issu d’un laboratoire junior conduit par des doctorants, qui
proviennent de surcroît de disciplines différentes, une attention toute particulière sera portée aux dimensions méthodologiques, à l’arrière-cuisine de la recherche. La question du « repérage »
des savoirs mobilisés en constitue un exemple type.

* Une temporalité bien délimitée. Les communications pourront être centrées sur des terrains contemporains, mais
également autour d’enquêtes historiques. Ces dernières permettront d’envisager un espace de dialogue important (par exemple sous forme de table ronde spécifique) avec les travaux menés au sein de
l’ANR MOSARE.

 

La publication des actes du colloque est prévue par les organisateurs. Les propositions de communication ne pourront
dépasser 3000 signes (espaces compris).

Elles devront inclure les coordonnées du candidat (nom, prénom, institution de rattachement) et la proposition de
communication en tant que telle (sans oublier de préciser le terrain mobilisé). Ce document (format Word) devra être envoyé à l’adresse suivante : mosap@gmail.com

 

Calendrier

30 septembre 2009 : date limite de remise des propositions de communications

25 octobre 2009 : sélection des communications

13 janvier 2010 : remise de la version écrite des communications (35 000 signes maximum)

pour mise en ligne et lecture par les rapporteurs27 et 28 janvier 2010 : Colloque à Lyon (ENS-LSH et IEP de Lyon)
 

 

Comité d’organisation

Camilo Argibay (TRIANGLE – Université Lumière Lyon II) camilo.argibay@univ-lyon2.fr

Simon Hupfel (TRIANGLE – ENS-LSH) simon.hupfel@ens-lsh.fr

 

Comité scientifique

François Buton (CR, CURAPP, Amiens)

Aisling Healy (MDC, LEST, Université de Provence, Aix-en-Provence)

Frédéric Lebaron (Pr. CURAPP, Université de Picardie, Amiens)

Gwenola Le Naour (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Claire Lemercier (CR, IHMC, Paris)

Hélène Michel (Pr. PRISME, IEP de Strasbourg)

Igor Moullier (MDC, LARHRA, ENS LSH, Lyon)

Renaud Payre (Pr. TRIANGLE, Université Lyon II)

Gilles Pollet (Pr. TRIANGLE, IEP de Lyon)

Cécile
Robert (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Les organisations patronales en Europe aux XIXe-XXe siècles

Ce programme de recherche espère apporter des éclairages à un domaine de recherche jusqu’à présent peu exploré.
Certes des juristes dès la fin du XIXe siècle, plus récemment les politistes, les économistes et les sociologues ont analysé des aspects particuliers de cette question, sociabilité des élites,
groupes de pression, action collective des élites économiques, etc. Les historiens se sont intéressés à l’histoire de l’entreprise, des politiques économiques et des institutions économiques. Des
études internationales ont été menées sur la représentation patronale, sur les pratiques de gestion de main-d’œuvre. Mais l’étude historique des organisations patronales, de plus dans une
perspective comparative au niveau européen, reste un champ encore relativement vierge, mis à part quelques recherches récentes. Dans certains pays comme la Belgique et les Pays-Bas, le champ de
recherche est mieux développé, mais souvent très ciblé chronologiquement et géographiquement.

 

Synthétiquement pour l’ensemble du programme, nous nous poserons les questions suivantes :

– Les cultures syndicales patronales dominantes sont-elles nationales ? Tendent-elles à s’internationaliser ? La
question est similaire pour les autres formes de structuration des intérêts patronaux, chambres consulaires, associations diverses. Ces cultures sont-elles structurées par métier ? N’y a-t-il pas
des branches où les cultures transnationales prévalent, par exemple les mines, la sidérurgie ou les services ?

– Pourquoi, quand et comment les patrons s’organisent-ils ? Quelles sont les sources de leur action ?

– Quelles sont les fonctions de ces organisations ? comment évoluent-elles ?

– Quels rapports entretiennent les organisations avec leur environnement politique, local, national et européen
?

– Quel type de rapports s’est construit avec les autres organisations collectives ?

 

Ce programme se déclinera en 1 journée d’études (2010) et 4 colloques qui s’échelonneront de 2011 à 2014.

Nous débuterons en juin 2010 par un inventaire des sources existantes et de l’historiographie tout en nous
interrogeant sur ce qu’on entend par organisation patronale, ce que recouvre le vocabulaire employé nationalement, sur les écueils des traductions.

 

Programme des 4 colloques :

– 2011 : Genèse, morphologies, temporalités des organisations patronales en Europe

– 2012 : Organisations patronales et régulation des marchés

– 2013 : Les organisations patronales et les institutions nationales et européennes

– 2014 : Les organisations patronales et les autres organisations collectives (syndicats, partis)

 

Organismes associés :

CRESC – Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

LARHA ­ laboratoire de recherche historique en Rhône-Alpes UMR 5190

 

Comité scientifique

 

Allemagne :

Peter Hertner, Martin Luther Universität Halle-Wittenberg

 

Autriche :

Franz Traxler, Université de Vienne

 

Belgique :

Suzy Pasleau, Université de Liège

Dirk Luyten, Université de Gand, CEGES (Bruxelles)

 

Espagne :

Antonio Miguel Bernal, Université de Séville

 

France :

Jean-Claude Daumas, Université de Besançon

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Olivier Dard, Université de Metz

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, Directrice de Recherches CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Hélène Michel, Université de Strasbourg

Jean-Marie Pernot, IRES

Gilles Richard, IEP Rennes

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Pierre Vernus, Université de Lyon II

 

Italie :

Paolo Tedeschi, Université de Milan-Bicocca

 

R-U :

Francesca Carnevali , Université de Birmingham

Arthur Mac Ivor, Université de Strathclyde, Glasgow (en attente de confirmation)

Alan McKinlay, University of St Andrews, Scotland

 

Suisse :

Hans Ulrich Jost, Université de Lausanne

Laurent Tissot, Université de Neuchâtel (en attente de confirmation)

 

 

Première journée d’études ­ Vendredi 11 Juin 2010

Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse

 

Appel à communications

 

Les organisations patronales en Europe : bilans sémantique, historiographique et archivistique

 

– Réflexion sur la sémantique : qu’entend-on par organisations patronales ? Quel est le vocabulaire utilisé par les
patrons, par les autres acteurs sociaux, mais aussi par l’ensemble des sciences sociales pour désigner le/les groupe/s « patronal/ux » et les organisations de défense de ses/leurs intérêts ?
L’objectif est de cerner l’objet du projet de recherche en France et dans les principaux pays européens.

– État de la question au niveau archivistique et historiographique dans chacun des pays européens. Nous espérons
mobiliser les archivistes pour un inventaire des sources.

 

* Sources archivistiques :

 

– recensement des fonds d’archives : par exemple en France àpartir de la base BORA à compléter par une enquête
auprès des archives départementales ou des archives de France car tous les départements n’ont pas renseigné BORA ;

– état des publications (comptes rendus d’assemblées générales, journaux, annuaires etc. ) dans les diverses
bibliothèques.

 

* Bilan historiographique en France et surtout à l’étranger. Place du champ dans les principaux domaines de
recherche.

 

A l’issue de cette phase il devrait être possible de présenter un état de la question, des sources disponibles en
France et en Europe, de démontrer en quoi les thématiques des 4 colloques prévus sont novatrices, de définir quelles seront les productions du projet. Ceci dans la perspective de demande de
financement ANR, programme européen ou autre.

 

Organisation :

Département d’histoire ­ Centre de recherche Espaces, sociétés, culture

(CRESC), Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

 

Comité d’organisation :

Elodie Béthoux, École Normale Supérieure de Cachan

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Informations pratiques :

 

Proposition de communication :

Nous souhaitons une proposition de communication en fichier attaché en format RTF : 500 mots maximum, sans notes,
références bibliographiques comprises (5 au plus). Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition. Informations à fournir dans le corps du message : nom, prénom,
institution de rattachement, pays, discipline, adresse électronique.

Merci de joindre un court CV (1 page maximum).

Date limite d’envoi : 15 novembre 2009

Notification d’acceptation : 1er mars 2010

Adresses d’envoi : danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Langues de la journée d’études : français et anglais

 

Lieu : Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse, située au nord de Paris, accessible par
le train en 15 minutes environ à partir de la gare du Nord.

 

Pour toute information concernant cette journée d’études, contactez : Danièle Fraboulet, danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Ce Michelin qui nous est Chaire

Michelin et le Groupe ESC Clermont ont signé aujourd’hui un accord de partenariat dans le cadre de la Chaire Développement Commercial créée en juin dernier. Michelin est ainsi la première grande entreprise à s’associer à la chaire de l’école.

Concrètement, il s’agit d’un partenariat de « recherche – intervention » par lequel le manufacturier et l’école échangeront leur expertise et entreprendront des actions concrètes sur de nombreux thèmes relatifs à la vente : organisation et administration des ventes, gestion de la relation client, management commercial notamment.

La première action consistera à donner une étude de cas aux étudiants de l’école : « Analyse des méthodes commerciales de la division poids lourd de Michelin en Europe ».

Ce partenariat constitue un nouveau renforcement des relations historiques de Michelin et de l’ESC. Il s’inscrit aussi dans la politique de Michelin de nouer des partenariats qualitatifs avec des écoles ciblées, de les accompagner dans la formation de leurs étudiants, de présenter l’entreprise aux jeunes et de leur proposer des stages et des emplois.

Pascal Brassier, enseignant titulaire de la Chaire, explique : « Lieu de coopération entre Ecole et Entreprise, une chaire d’entreprises vise à développer une expertise d’enseignement et de recherche sur des thématiques définies en partenariat avec les entreprises. Ce qui caractérise celle du Groupe ESC Clermont, c’est l’alchimie ‘recherche-intervention’. Le chantier que l’on ouvre avec Michelin nous permettra d’approfondir les facteurs de performance commerciale sur plusieurs centaines de commerciaux basés en Europe. Une manne pour nous, chercheurs ; l’opportunité pour l’entreprise d’appliquer simultanément des outils ciblés de formation et de management commercial ».

Stéphane Roy, Directeur des Compétences Marketing & Ventes Michelin, commente : « Les besoins et les comportements d’achat des clients évoluent et se diversifient. Les offres du Groupe Michelin s’adaptent en conséquence et deviennent plus sophistiquées.

L’enjeu des équipes commerciales est de décoder les stratégies, les attentes, les circuits de décision des clients afin de les accompagner par des propositions pertinentes dont la valeur est clairement perceptible. […] ».

Avis de Yves Soulabail : « Il est vrai qu’a prendre un tel vocabulaire, concernant ces gens que l’on dénomme « client », on puisse comprendre le besoin de se pencher sur l’affaire… Un moyen sans
doute de redorer
une image par ailleurs écornée. »

ISRICH

Appel à communication

4e Conférence & numéro spécial du “journal of social management”

Paris, France

13-14 Mai 2010

La question de la survie des systèmes de santé en Occident est une question aussi cruciale que complexe. Comment en effet faire face à l’augmentation prévisible de la demande en soin du au vieillissement de la population avec des moyens financiers égaux ou inférieurs ?

Ce phénomène- connu également sous le nom de « Papy Crash »- a déjà des impacts perceptibles sur les organisations du système de santé et ses personnels. Le thème principal de la 4e conférence ISRICH est la question de la continuité et de la durabilité eu égard au changement démographique. Dès lors la notion de progrès est-elle encore pertinente pour qualifier les systèmes de santé ? Quelles sont les solutions économiques possibles face au papy crash ? Devrait-il y avoir plus de compétition ou de régulation entre les différents acteurs ? En quoi l’innovation peut-t-elle contribuer à la continuité des soins ?

La question de la continuité des soins renvoie à celle du développement durable de la santé. Cette notion a-t-elle un sens dans ce secteur et si oui quels sont les instruments permettant de la mesurer ?

Les thèmes de la conférence sont :

– Comment les changements démographiques affectent les systèmes de santé et le travail des professionnels de santé ?

– Comment les nouvelles innovations et savoirs atteignent-ils le
patient et comment cela modifie-t-il la continuité des soins ?

– Que signifie le développement durable dans le secteur de la
santé ?

– Quel impact cela a-t-il sur la mesure, la performance et
l’efficacité des organisations et du travail des professionnels de santé ?

Les contributions de toutes disciplines sont les
bienvenues
Procédure de soumission :

La participation à la conférence est basée sur un abstract étendu (environ 1000 mots) incluant les théories, la méthodologie, les données et les résultats attendus.

Le résumé devra inclure de manière concise le nom de l’auteur, ainsi que ses coordonnées. Il
devra être envoyé à bertrandpauget@ebs-paris.com avant le 31
mars 2010.

L’article complet devra être envoyé le 2 mai 2010. L’envoi de l’article complet conditionne l’acceptation finale à la conférence.

Les meilleurs papiers seront sélectionnés pour un numéro spécial de la revue ‘journal of social management’. Une réécriture spécifique pourra être demandée aux auteurs.

Toute communication devra être soumise en anglais.

Date à retenir

31 mars 2010 : Deadline pour les abstracts étendus à Bertrand Pauget (bertrandpauget@ebs-paris.com)

15 avril, 2010 :   Notification de rejet ou d’acceptation des papiers à la conférence

2 mai 2010 :      Papier complet à envoyer. Début du processus de reviewing pour le numéro spécial de la revue ‘journal of social management’

04 mai, 2010 :   Deadline pour l’enregistrement et le paiement des frais de participation à la conférence

The International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems (ISRICH)est une initiative de chercheurs de différentes disciplines et pays. Notre intérêt principal est de comprendre et d’améliorer l’évolution du système de santé.

Comité scientifique
ISRICH (liste non exhaustive) :

Martina Eckardt, Andrássy University Budapest, Hungary

Thomas Grebel, University of Jena, Germany

Stefan Okruch, Andrássy University Budapest, Hungary

Bertrand Pauget, EBS Paris, France

 

Comité d’organisation

A2ID (Association Internationale Interdisciplinaire de la Décision)

Ali SMIDA, Professeur, Université de Paris 13, France

Bernard CADET, Professeur émérite, Université de Caen – Basse
Normandie, France

Alina GOMEZ, Senior Professor, Université Javeriana de Cali,
Colombia.

EBS Paris

Bertrand PAUGET, Professeur, EBS Paris, France

Marc Lenglet, Professeur assistant, EBS Paris, France

Frais de participation :

Les frais de participation sont de 180 euros. Ils incluent les pauses, les déjeuners du 13 & 14 mai ainsi que la participation à la soirée de gala du 13 mai au soir. Les doctorants peuvent demander une déduction à hauteur de 50 % en écrivant une lettre au comité scientifique justifiant de leur condition.

Les frais de participation sont à régler avant le 4 mai prochain à c/o Stefan Okruch- ISRICH

IBAN: DE43 6309 0100 0079 7400 14

BIC: ULMVDE66

Grand emprunt : quel pilotage et impact sur la croissance ?

ATELIER EXCEPTIONNEL DE DEBUT D’ANNEE au CAPE (Grand Palais) le vendredi 29 janvier 2010 sur le thème : « Grand emprunt : quel pilotage et impact sur la croissance ? »

22 milliards seront levés en 2010 sur les marchés financiers, sur les 35 milliards d’euros du grand emprunt destiné à l’innovation, la recherche et la formation. Comment assurer le pilotage de ces dépenses ? Quelles procédures d’évaluation mettre en place ?

Intervenants :

Benoît COEURE
directeur général adjoint DGTPE
commission Juppé/Rocard

et

Philippe BOUYOUX
IGF – Rapporteur

Animé par
Françoise CROUIGNEAU
Chroniques La Tribune – Présidente de l’AJEF

de 13h30 à 15h00  au CAPE

Centre d’accueil de la Presse étrangère – Grand Palais

CAPE – Perron Alexandre III – Entrée Cours la Reine – 75008 Paris

Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT, EA 3436), de l’Université de Haute-Alsace (UHA), et le laboratoire de
Recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS, EA 3897), de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), organisent chaque année les Journées
d’histoire industrielle qui se déroulent sur les deux sites de Mulhouse et de Sevenans (près de Belfort).

Ceci est donc un appel à communications pour les 4ès Journées d’histoire industrielle des 18 et 19
novembre 2010 consacrées au thème Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Merci d’envoyer vos propositions et celles de vos doctorants sous forme d’un résumé d’une demi page d’ici le 15 juin
2010 à nicolas.stoskopf@uha.fr et/ou pierre.lamard@utbm.fr

Les actes seront publiés dans la collection « Histoire industrielle et société », dirigée par Pierre Lamard et Nicolas Stoskopf aux Editions
Picard.

 

Les journées d’histoire industrielle

(Belfort – Mulhouse)

 

Conseil scientifique : Jean-Claude Daumas (Institut universitaire de France, Université de Franche-Comté), Michel Hau (Institut
universitaire de France, Université de Strasbourg), Bernard Jacqué (Université de Haute-Alsace), Pierre Lamard (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard), Nicolas Stoskopf (Université de
Haute-Alsace), Laurent Tissot (Université de Neuchâtel).

 

Art & industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

18-19 novembre 2010

 

Art & industrie : un tel rapprochement sentait le soufre au XIXe siècle !
Nombreux furent ceux qui, à la suite de Ruskin et Morris, nièrent tout lien possible entre les deux. La mécanisation et la fabrication en grande série n’étaient-elles pas antinomiques avec le
geste de l’artiste, le talent ou le génie, l’unicité de l’œuvre d’art ? Aujourd’hui, cette opposition nous paraît totalement démodée. De la promotion du produit industriel en objet d’art,
Roland Barthes donne une illustration, et en même temps une définition parfaite, lorsqu’il voit dans la DS 19 « l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques »,
c’est-à-dire « une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un
objet parfaitement magique » (Mythologies). Comment l’art a-t-il  investi l’industrie au point de
se rendre indispensable à la réussite commerciale d’un produit ? Répondre à cette question permet en réalité de revisiter une grande partie de l’histoire manufacturière puis industrielle
depuis le XVIIIe siècle.

 

Trois approches seront privilégiées :

D’une part, on s’intéressera à la façon dont la dimension artistique a résisté à la mécanisation dans
le secteur des arts appliqués, comme l’indiennage, le papier peint, la céramique, le verre, l’orfèvrerie ou l’ébénisterie, et inversement on analysera comment la recherche du beau a conquis
d’autres fabrications dès lors que l’on quittait le registre des produits de première nécessité et qu’il fallait séduire une clientèle exigeante. On retrouve des préoccupations analogues dans
l’architecture industrielle, dans la publicité ou dans l’emballage. Il y a lieu d’établir des chronologies, d’interroger les causalités et de décrire les processus qui ont conduit à ces
évolutions.

L’industrie a émancipé l’art des canons esthétiques traditionnels : elle a progressivement créé
des formes libérées des contraintes de l’ornement, faisant entrer l’art dans la modernité. Ainsi, l’architecte Adolf Loos proclame en 1907 que « l’ornement est un crime ». Dans le
développement des bureaux de style, des agences d’esthétique industrielle et finalement du design, il faut faire la part des innovations technologiques, notamment dans le domaine des matériaux,
des exigences de fonctionnalité et des recherches formelles. L’artiste n’est-il pas alors contraint de s’effacer devant un cahier des charges castrateur ? A contrario, l’idée selon laquelle la forme suivrait la fonction n’est-elle pas trop facilement et communément admise ? Des études de cas devraient
permettre de préciser ces différentes interrogations jusqu’au concept de « design démocratique » cher à Philippe Stark.

Enfin, se posent les question plus concrètes de l’évolution du statut du créateur, dans ou en dehors
de l’entreprise, anonyme ou identifié, et de la protection des œuvres. Les pratiques inventives tangentes à l’acte artistique amènent à réfléchir sur la notion des compétences, donc à l’évolution
des formations, à leur pluralité et aux itinéraires respectifs (architecte, ingénieur, artiste…). L’apparition de disciplines récentes (ergonomie, cognition, écologie…) comme de nouvelles
techniques (laser, réalité virtuelle ou augmentée, holographie…) ne modifie-t-elle pas aussi bien les conditions de création que les structures dans lesquelles s’épanouissent les grands courants
contemporains ? Il s’agira par incidence de porter aussi un regard sur les nouveaux métiers (graphiste, styliste, analyste de style, anthropotechnicien…) ainsi que sur les préoccupations
industrielles en émergence comme le packaging.

 

Bernard Jacqué, maître de conférences à l’UHA

Pierre Lamard, professeur à l’UTBM

Nicolas Stoskopf, professeur à l’UHA, directeur du CRESAT

De la Mer du Nord à la Méditerranée…

Colloque international

 

De la Mer du Nord à la Méditerranée, les services de transport maritime et ses acteurs au cours de la période
moderne

 

Université de Bretagne Occidentale – Brest

14 – 15 octobre 2010

 

Coordination : Pierrick Pourchasse (Université de Brest – CRBC), Werner Scheltjens (ENS Lyon – Université de
Groningen)

 

Appel à communication

 

L’armement maritime est reconnu pour avoir été un moteur de la croissance économique en Europe occidentale et une force majeure dans le premier mouvement de
globalisation qui se développe au cours de la période moderne. Une large historiographie s’est intéressée aux circuits commerciaux, aux produits d’importation et d’exportation, aux réseaux
négociants et à l’incidence de ces facteurs sur le développement économique des États impliqués dans les activités maritimes. Par contre, alors que le développement des trafics a été largement
étudié, le fonctionnement de l’armement lui-même l’a beaucoup moins été. De très nombreux aspects de la structure opérationnelle des transports restent encore à découvrir. La conception
traditionnelle d’une organisation très flexible des routes maritimes, selon les opportunités les plus profitables aux navires, ne fonctionne pas toujours à l’exemple de l’activité la flotte
hollandaise dans le golfe de Finlande au XVIIIe siècle. De plus, les trajectoires des individus impliqués dans l’organisation des activités d’armement et de transport sont essentielles pour
comprendre la structure et l’évolution de systèmes mis en place. De nombreux champs de recherche restent à défricher pour obtenir une image plus précise du fonctionnement de l’armement maritime
au cours de la période moderne.

 

Ce colloque donnera l’opportunité de collecter la connaissance existante sur le sujet et de discuter sur un certain
nombre de thèmes se rapportant à la structure opérationnelle de l’armement maritime au cours de la période moderne. Quelques champs de recherche peuvent être envisagés :

 

1) L’analyse comparative du fonctionnement de l’armement maritime en Europe au cours de la période moderne. Est-ce
que les pratiques sont les mêmes entre les diverses zones d’armement maritime ? Quelles en sont les caractéristiques ? Est-ce qu’une évolution peut-être constatée ? Quel est le rôle joué par les
ports d’attache et les ports de commandement dans l’adaptation des armements aux particularités locales ? Est-ce que les moyens techniques différent selon les systèmes mis en place ?

 

2) L’organisation des trafics. Comment s’organisent les relations complexes entre commissionnaires, commettants,
armateurs, capitaines ? Est ce que cette relation a des conséquences sur l’organisation spatiale des trafics ? Comment les acteurs collectent et gèrent l’information, élément essentiel pour une
bonne profitabilité des trafics ?

 

3) Les régions prestataires de services. Quelques régions européennes développent d’intenses activités maritimes
alors que d’autres ne le font pas. Quelles logiques spatiales et quels facteurs expliquent ce choix ?

Comment expliquer la polarisation qu’exercent certains ports ? Comment se structure l’espace autour de ces pôles
d’activité ? De nombreux sujets peuvent être liés à ce thème : coûts de transport, relations avec la construction navale, dynamique du marché du travail…

 

Les propositions de communication sont à envoyer, avant le 7 mai 2010, par courrier électronique à Werner Scheltjens
(Werner.Scheltjens@ens-lsh.fr) ou Pierrick Pourchasse (pierrick.pourchasse@univ-brest.fr).
Rédigées en français ou en anglais, elles comporteront un titre et un résumé d’une quinzaine de lignes et devront être accompagnées de renseignements sur l’auteur (titre, fonction, établissement
d’exercice, e-mail, n° de téléphone et adresse professionnelle). Une réponse sera donnée par le comité exécutif après avis du Conseil scientifique pour le 21 mai 2010. Les langues de
communication du colloque seront le français et l’anglais. Les frais de  transport et de logement seront pris en charge par les organisateurs.

 

Comité scientifique

 

Silvia Marzagalli, Professeur, Université de Nice

Pierrick Pourchasse, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Brest

Werner
Scheltjens, post-doctorant, Ecole Normale Supérieure de Lyon

XVIe Journées d’histoire de la comptabilité et du management

Appel à communication

Nantes, Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin

23 – 25 mars 2011

 

PERCEPTIONS, REPRESENTATIONS ET MESURES DU PROFIT

 

Le propos sera de questionner le profit en ce qu’il constitue l’un des déterminants du comportement de
l’entrepreneur, individu ou collectif d’acteurs ; et ce, quelles qu’en soient l’origine, la nature, l’explication, la justification ou encore la destination et le mode d’appropriation.
Gestionnaires, historiens, sociologues, économistes, juristes et autres spécialistes des sciences humaines et sociales, qui souhaiteraient s’associer à ces Journées, sont conviés à s’interroger
sur ce que l’entrepreneur — négociant, banquier, industriel ou encore financier d’Ancien Régime — perçoit du profit, ex ante ou ex post. Comment se forment ces perceptions, quelles informations
utilise et privilégie le décideur, sur quels instruments d’observation, de mesure et de prévision appuie-t-il son jugement ?

Comment cette perception et les représentations qui en découlent interviennent-elles dans son action, dans
l’élaboration et la mise en œuvre de ses stratégies, leur éventuelle adaptation et/ou l’apparition de stratégies émergentes.

On accordera une attention particulière au discours tenu par cet entrepreneur, en quelques circonstances que ce
soit. Depuis les propos confiés à un journal intime — un livre de raison — jusqu’à ceux qui sont adressés aux actionnaires, en passant par les notes internes ou la correspondance, sans oublier la
traduction qu’en livre le narratif comptable. Mais si le penser et l’agir de l’entrepreneur sont au cœur de la problématique, tous les autres regards portés sur le profit peuvent être
questionnés, dès lors qu’ils sont susceptibles d’influencer ce penser et cet agir. Il en va ainsi des discours tenus et véhiculés dans le cadre des diverses institutions qui forment son
environnement social et culturel — par exemple la religion, le droit, la politique, la littérature ou l’art — ou, plus près de l’objet, des propos de ceux qui se donnent pour but de contribuer à
sa formation ou de le conseiller.

A l’instar des éditions précédentes, des propositions de communications ne s’inscrivant pas dans la thématique des
Journées mais examinant des problématiques gestionnaires, dans le cadre d’une démarche historique, seront également les bienvenues. La nouveauté et l’originalité des apports seront ici
privilégiées.

Placées sous l’égide de l’Association francophone de comptabilité, les Journées 2011 sont organisées par le
Laboratoire d’économie et de management de Nantes-Atlantique (LEMNA – EA 4272), en association avec les chercheurs impliqués dans le projet MARPROF – Comptes et profits marchands d’Europe et
d’Amérique 1750-1815 (ANR-08- BLAN-0329-03). Elles bénéficient de l’aide technique de la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin.

 

Dates à retenir :

 

15 novembre 2010 : date limite de soumission des textes des communications, de préférence complets. Rédigés en
français ou en anglais, ils comporteront des résumés dans les deux langues et seront adressés par courrier électronique à :

 

Annie Busson

Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin

5 allée Jacques-Berque,

BP 12105

44021 Nantes cedex 1

jhcm@univ-nantes.fr

 

Les auteurs seront avisés de la décision du comité de lecture au plus tard le 15 janvier 2011. Les versions
définitives des textes retenus devront être remises avant le 28 février 2011.

Une fois acceptée et, sauf demande contraire des auteurs, la communication sera publiée sur le site internet des
XVIe Journées.

Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais, une traduction simultanée sera mise en
place.

Comité d’organisation : Yannick Lemarchand, Pierre Gervais, Natacha Coquery, Laure Pineau-Defois, Cheryl McWatters,
Nicolas Antheaume, Marie Catalo, Paulette Robic.

 

23 mars 2011

 

ATELIER DOCTORAL PLURIDISCIPLINAIRE

Histoire des savoirs et pratiques de gestion

La journée du 23 mars sera consacrée à un atelier doctoral qui offrira à des doctorants, en deuxième ou troisième
année de préparation de thèse, la possibilité de présenter un état de leurs travaux devant un auditoire pluridisciplinaire.

Les doctorants intéressés sont invités à faire parvenir à l’adresse ci-dessous, pour le 15 décembre 2010, un dossier
de candidature comprenant un bref CV ainsi qu’une note de présentation de leur projet de thèse, d’environ 25 000 signes (espaces compris).

La propriété intellectuelle contre l’innovation ? Promesses et limites

La première conférence du cycle des « Matinales » de FIDES (Forum sur les institutions, le droit, l’économie et la société), association créée pour catalyser les
initiatives communes des juristes et des économistes de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, portera sur le thème : « La propriété intellectuelle contre l’innovation ? Promesses et
limites des Modèles Ouverts d’Innovation. » En présence des Professeurs Paul David (Economiste, Stanford) et Michel Vivant (Juriste, Sciences-Po Paris), et se déroulera le mercredi 9 juin 2010 de
8 h.30 à 10 h.00 (accueil dès 8 h 00) au Cercle France-Amériques 9, avenue Franklin Roosevelt 75008 – Paris

 

Entrée
libre mais inscription nécessaire auprès de michele.dreyfus@u-paris10.fr ou à aed@u-paris10.fr

Conférence Comptabilités d’entreprises et Histoire XIXe – XXe siècles

Histoire, Entreprise &
Gestion

 

 

Groupe de travail piloté
par

 

Didier Bensadon, université
Paris-Dauphine

Nicolas Praquin, université
Paris-Sud

Béatrice Touchelay,
université Paris-Est

Philippe Verheyde, université
Paris VIII

 

Dans la continuité des travaux menés ces dernières années autour de la Genèse de la décision, les organisateurs souhaitent poursuivre leur coopération, élargir les perspectives de
recherche sur de nouveaux objets et ouvrir de nouvelles pistes de réflexion. Un cycle de quatre journées d’études est ainsi programmé pour les prochaines années, chacune abordant une thématique
spécifique.

Il s’agit de s’interroger sur l’entreprise comme institution et système d’organisation inscrit dans le temps et dans
l’espace, et dont la raison d’être conduit à l’avènement d’une science de gestion. Les hypothèses que nous souhaitons développer visent à promouvoir une réflexion sur l’entreprise considérée
comme objet d’histoire, c’est-à-dire un construit et un vécu où la gestion joue un rôle structurant majeur.

Qu’est-ce qu’une entreprise ? Comment évolue-t-elle ? De quelle manière la gestion devient-elle une
composante essentielle de son fonctionnement ? Quelles demandes ou contraintes exogènes et/ou endogènes influencent ses structures ? Quels sont les modalités et les enjeux des
interventions des multiples acteurs, partenaires et interlocuteurs de l’entreprise lorsqu’ils poussent au développement et à l’application de normes comptables ?  

La démarche pluridisciplinaire engagée entre historiens et gestionnaires nécessite d’être étendue à d’autres
disciplines. Les contributions d’économistes, de juristes et de sociologues sont particulièrement souhaitées de manière à enrichir ces échanges déjà féconds.

 

1re Journée d’études

Université de Paris 8

 

Comptabilités d’entreprises et Histoire XIXe – XXe siècles :

objets, pratiques et enjeux

 

Juin 2011

 

Le premier thème retenu consiste à s’interroger sur les comptabilités d’entreprises. Cette journée vise à mieux
cerner comment la comptabilité constitue l’une des composantes majeures de l’entreprise.   

Trois pistes de réflexion seront abordées.

1.      
L’objet comptable : il est sans doute pertinent de penser que la séquence 1940-1945 marque une coupure entre
une période caractérisée par l’absence de normes et de réglementations et le second vingtième siècle où s’élaborent et s’imposent peu à peu des conventions comptables, pour aboutir aux normes
comptables internationales. L’histoire, la gestion ou le droit notamment peuvent-elles permettre de mieux comprendre ces évolutions ? Y a-t-il des inflexions particulières liées à des
contextes ou à des innovations ? Dans quelle mesure des hommes ou des femmes  ont-ils pu contribuer à ces changements ? Que traduit et que
signifie l’absence de comptabilité ? Peut-on parler d’entreprise sans comptabilité et comment en parler ?

2.      
Les pratiques comptables : celles-ci résultent en premier lieu de la manière dont les hommes ou les femmes –
qui deviennent des professionnels de la comptabilité et s’imposent à l’entreprise – exercent leur mission. Quelle est leur formation ? De quels outils et de quels relais institutionnels ou
non disposent-ils ? Quelles sont les influences majeures, nationales et étrangères, qui participent à l’élaboration d’une « science comptable » ? Est-ce que cette
« science comptable » en formation conduit à des changements dans les formes d’organisation de l’entreprise ou, inversement, n’est-ce pas plutôt les mutations de l’entreprise qui
aboutissent à des innovations comptables ?

3.      
Les enjeux de la comptabilité : Pour qui et pourquoi la comptabilité des entreprises se développe-t-elle ?
Comment expliquer les résistances qu’elle suscite et de quelles manières sont-elles dépassées ? Comment déterminer la part respective des cinq principaux champs socio-économiques qui
structurent les pratiques et favorisent leur diffusion homogène : la pression fiscale et le rôle de l’Etat ; le système bancaire qui assure le financement ou la trésorerie ; les
actionnaires intéressés aux gains en dividendes ou en capital; le grand public et la diffusion de l’information économique ; enfin et peut-être surtout la direction de l’entreprise qui
souhaite optimiser la gestion.

            Ces
quelques réflexions et pistes de recherches ne visent pas l’exhaustivité ; toutes propositions centrées sur la problématique générale de la journée d’études seront les bienvenues.

 

**

*

Les propositions de communications avec titre (3 pages maximum) et un court CV sont à envoyer à

Béatrice Touchelay : beatrice.touchelay@free.fr

Pour le 30 novembre 2010

La réponse du comité de sélection sera envoyée courant janvier 2011

Appel : Emploi des seniors et réformes des retraites

IUT GACO

Licence professionnelle assistants gestionnaires de ressources humaines

Appel  à Communication

Colloque du jeudi 2 décembre 2010

Emploi des seniors et réformes des retraites

(Une fausse solution à un vrai problème ?)

Dans presque toutes les sociétés en Europe le maintien en activité
professionnelle des salariés seniors est présentée comme une préoccupation majeure, la panacée au problème de la survie des systèmes de retraites par répartition et un acte de solidarité entre
générations. L’allongement de la durée de vie, allié à une démographie basse, induit un déséquilibre profond entre actifs et retraités. Les déficits des comptes sociaux, encore qu’ils soient peut
être moins important et moins inéluctables que ce que l’on en dit, en attestent. Une réflexion de même nature relative à l’augmentation des dépenses de santé liées à l’augmentation de la durée de la vie mériterai aussi d’être menée de manière approfondie. Or le prolongement de l’activité professionnelle se heurte à de nombreux obstacles, dont l’attitude réticente des employeurs, privés, dont certains ne semblent pas être sortie d’une culture de non paiement du travail héritée du 19 e siècle, ou publics, à l’égard des seniors. Un bilan de la situation est à faire, des problèmes sont soulevés et des solutions sont à  trouver, sans oublier un questionnement fondamental trop souvent éclipsé : la réduction de la durée de
la  vie de travail que permet l’augmentation de la productivité ne serait- telle pas la marque du progrès social ?

Éléments non exhaustifs de problématique.

Plusieurs questions se posent :

1. Finalités du système de retraites : Nous vivons plus longtemps, devons-nous donc travailler plus longtemps ?

2. Augmenter la durée d’activité,  Finalités réelles des propositions relative à l’emploi des seniors

3. Emploi des seniors : retraites et politiques de l’emploi

4.  Âge idéal de la retraite,  augmentation de la durée de vie de travail et pénibilité

5. La charge du coût du financement des retraites

6. Efficacité ou inefficacité des aides à l’emploi pour les seniors et les
autres

7. Quels acteurs pour quelles réformes ? 

8. Les autres champs d’interrogations sont possibles …

Toutes les disciplines du droit et des sciences humaines et sociales
sont potentiellement interpellées par ces problématiques.

Toutes les méthodologies sont recevables : analyses de textes, de
jurisprudence, enquêtes, études quantitatives, etc.

Les analyses comparées, les études de dispositifs étrangers
(particulièrement européens) seront particulièrement appréciées.

Les propositions de communication,

rédigées en français et accompagnée d’un bref résumé en anglais, ne devront pas dépasser une page (maximum 5000 signes), en
fonte Times New Roman 12, et seront fournies sous forme de fichier numérique de traitement de texte courant (extension « rtf », « doc », « odt »). Joindre un CV scientifique.

Date limite de réception : 10 novembre 2010.

Renseignements  et Adresses d’envoi

Marc Richevaux : marc.richevaux@univ-littoral.fr
ou marc_richevaux@yahoo.fr    ou  +33 671834725

Adresse postale: IUT GACO, Centre Universitaire Descartes, avenue Descartes, BP 99, 62968 Longuenesse Cedex

Secrétariat: iutgaco@univ-littoral.fr  et + 33 321388740

Les actes du colloque feront l’objet d’une publication : des instructions seront fournies ultérieurement à cette fin.

Modalités pratiques

Lieu :
Centre Universitaire Descartes, avenue Descartes, 62219 LONGUENESSE  (arrondissement de Saint-Omer)

Date et horaire: jeudi 2 décembre 2009, 9h – 17h

Comité scientifique :

Natalia  AVILOVA, Professeur,  Université technique d’État de Koursk (Russie)

Brice-Arsène MANKOU,Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Jean-Bernard BOYABE, maître de conférences en droit, Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Valerius CIUCA, professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au
TPI-CJCE

Philippe ENCLOS, maître de conférences en droit, Université Lille 2 Droit et Santé (France)

Andreî GOLOBODORENKO, Vice-recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)

Alexandru JIVAN, professeur de droit, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)

Mireille POIRIER, maître de conférences en droit, Université Montesquieu Bordeaux IV (France)

Marc RICHEVAUX, maître de conférences en droit, Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Ludmila Sukhorukova, Université de Koursk (Russie)

Dan TOP, maître de conférences, Vice doyen de la faculté de droit, Université de Targoviste (Roumanie)

Elena VIKTOROVA, Professeur, Université de Saint-Pétersbourg (Russie)

Jeanne-Marie WAILLY, docteur en droit, professeur certifié, Université du Littoral Côte d’Opale
(France).

 

Comité d’organisation

Brice-Arsène MANKOU

Eric HAUEW

Marc RICHEVAUX, Maître de Conférences en droit privé

Françoise VANDENBERGHE,

Jeanne Marie WAILLY

Université
du Littoral Côte d’Opale (France)  


Journée d’étude Comptabilités d’entreprises et Histoire XIXe – XXe siècles

Histoire, Entreprise & Gestion

Groupe de travail piloté par

– Didier Bensadon, université Paris-Dauphine

– Nicolas Praquin, université Paris-Sud

– Béatrice Touchelay, université Paris-Est

– Philippe Verheyde, université Paris VIII

Dans la continuité des travaux menés ces dernières années autour de la Genèse de la décision, les organisateurs
souhaitent poursuivre leur coopération, élargir les perspectives de recherche sur de nouveaux objets et ouvrir de nouvelles pistes de réflexion. Un cycle de quatre journées d’études est ainsi
programmé pour les prochaines années, chacune abordant une thématique spécifique.

Il s’agit de s’interroger sur l’entreprise comme institution et système d’organisation inscrit dans le temps et dans
l’espace, et dont la raison d’être conduit à l’avènement d’une science de gestion. Les hypothèses que nous souhaitons développer visent à promouvoir une réflexion sur l’entreprise considérée
comme objet d’histoire, c’est-à-dire un construit et un vécu où la gestion joue un rôle structurant majeur.

Qu’est-ce qu’une entreprise ? Comment évolue-t-elle ? De quelle manière la gestion devient-elle une composante
essentielle de son fonctionnement ? Quelles demandes ou contraintes exogènes et/ou endogènes influencent ses structures ? Quels sont les modalités et les enjeux des interventions des multiples
acteurs, partenaires et interlocuteurs de l’entreprise lorsqu’ils poussent au développement et à l’application de normes comptables ?

La démarche pluridisciplinaire engagée entre historiens et gestionnaires nécessite d’être étendue à d’autres
disciplines. Les contributions d’économistes, de juristes et de sociologues sont particulièrement souhaitées de manière à enrichir ces échanges déjà féconds.

 

1re Journée d’études

Université de Paris 8

Comptabilités d’entreprises et Histoire XIXe – XXe siècles : objets, pratiques et enjeux

Juin 2011

Le premier thème retenu consiste à s’interroger sur les comptabilités d’entreprises. Cette journée vise à mieux
cerner comment la comptabilité constitue l’une des composantes majeures de l’entreprise.

 

Trois pistes de réflexion seront abordées.

1. L’objet comptable : il est sans doute pertinent de penser que la séquence 1940-1945 marque une coupure entre une
période caractérisée par l’absence de normes et de réglementations et le second vingtième siècle où s’élaborent et s’imposent peu à peu des conventions comptables, pour aboutir aux normes
comptables internationales. L’histoire, la gestion ou le droit notamment peuvent-elles permettre de mieux comprendre ces évolutions ? Y a-t-il des inflexions particulières liées à des contextes
ou à des innovations ? Dans quelle mesure des hommes ou des femmes ont-ils pu contribuer à ces changements ? Que traduit et que signifie l’absence de comptabilité ? Peut-on parler d’entreprise
sans comptabilité et comment en parler ?

2. Les pratiques comptables : celles-ci résultent en premier lieu de la manière dont les hommes ou les femmes – qui
deviennent des professionnels de la comptabilité et s’imposent à l’entreprise – exercent leur mission. Quelle est leur formation ? De quels outils et de quels relais institutionnels ou non
disposent-ils ? Quelles sont les influences majeures, nationales et étrangères, qui participent à l’élaboration d’une « science comptable » ? Est-ce que cette « science comptable » en formation
conduit à des changements dans les formes d’organisation de l’entreprise ou, inversement, n’est-ce pas plutôt les mutations de l’entreprise qui aboutissent à des innovations comptables ?

3. Les enjeux de la comptabilité : Pour qui et pourquoi la comptabilité des entreprises se développe-t-elle ?
Comment expliquer les résistances qu’elle suscite et de quelles manières sont-elles dépassées ? Comment déterminer la part respective des cinq principaux champs socio-économiques qui structurent
les pratiques et favorisent leur diffusion homogène : la pression fiscale et le rôle de l’Etat ; le système bancaire qui assure le financement ou la trésorerie ; les actionnaires intéressés aux
gains en dividendes ou en capital; le grand public et la diffusion de l’information économique ; enfin et peut-être surtout la direction de l’entreprise qui souhaite optimiser la gestion.

 

Ces quelques réflexions et pistes de recherches ne visent pas l’exhaustivité ; toutes propositions centrées sur la
problématique générale de la journée d’études seront les bienvenues.

 

Les propositions de communications avec titre (3 pages maximum) et un court CV sont à envoyer à Béatrice Touchelay :
beatrice.touchelay@free.fr

Pour le 30 novembre 2010

La réponse du comité de sélection sera envoyée courant janvier 2011

Conférence internationale de recherche en économie sociale

NOUVELLE DATE LIMITE pour rentrer une proposition : 10 novembre 2010

Un appel à contributions (en français, anglais et espagnol) est
disponible pour la 3e Conférence internationale de recherche en économie sociale que le CIRIEC organise à Valladolid les 6, 7 et 8 avril 2011 autour du thème « L’économie sociale :
pilier d’un nouveau modèle de développement économique durable »
.

contact : Christine Dussart

Annals of Public and Cooperative Economics

International Scientific Commission « Social & Cooperative
Economy »

CIRIEC

Université de Liège au Sart-Tilman,

Bât B33, bte6

B-4000 Liège

Belgium

tél: 0032-4-366-27-82

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