Nouvelles frontières matérielles et symboliques des systèmes de santé
COLLOQUE CONJOINT
Les nouvelles frontières matérielles et
symboliques des systèmes de santé
8e Colloque de l’A2ID et 5e
Conférence ISRICH
Paris les 5 et 6 mai 2011
Après sept colloques organisés à :
– Caen (1998) « Les décisions sous contraintes » ;
– Troyes (2000) « Décisions individuelles et décisions collectives » ;
– Paris (2003) « La décision entre son amont et son aval » ;
– Bordeaux (2005) « Décision : mesures et évaluations » ;
– Tozeur – Tunisie (2006) « Irrationalité et décision » ;
– Caen (2009) « Éthique, Risque et Décision (ERD) » ;
– Paris (2010) « Sustainability of Health Care Systems under Demographic Change »
Après quatre colloques organisés par l’ISRICH
– Budapest, Hongrie (2007)
– Saint Petersbourg, Russie (2008)
– Manchester, Uk (2009)
– Paris, France (2010)
L’Association Internationale Interdisciplinaire de la Décision -A2ID poursuit l’approfondissement de la notion de Décision. Ce 8e
colloque se penche sur les nouvelles frontières matérielles et symboliques des systèmes de santé et ses implications au niveau individuel, organisationnel ou sociétal (choix sociaux).
Ce 8e colloque est organisé avec le concours de :
– International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems – ISRICH
– European Business School, Paris
– Université de Caen Basse Normandie (UCBN).
– Université de Paris 13
– Pôle Risques, MRSH UCBN.
– Centre d’Études et de Recherche sur les Risques et Vulnérabilités (CERReV EA 3918).
– CEPN – CNRS, Université de Paris 13
– Journal of Social Management / Revue Européenne des Sciences Sociales et du Management / Zeitschrift für Sozialmanagement
– CR2S-Management, IGS, Paris
– Institut Européen des Affaires (IEA), Paris
– Institut Européen du Management Social (IEMS), Paris.
Appel à communications :
Le changement dans le secteur de la santé peut prendre plusieurs formes. D’une part, il y a désormais le sentiment de destinées communes qui
impose de voir les systèmes de santé au-delà des frontières nationales. Mais cette émergence de gouvernance mondiale en matière de santé ne doit pas occulter la concurrence quotidienne des États
sur le même problème. Quelles sont les bases politiques et symboliques pour instaurer cette gouvernance ?
D’autre part, on constate que certains pays ou régions se spécialisent dans un secteur de la santé engendrant le « tourisme médical ». Quelles
conséquences peut-on en attendre sur les systèmes de santé ? Va-t-on se diriger vers plus de coopération ou vers plus de compétition ? Comment se positionnent les
entreprises de soins, de tourisme, etc. impliquées dans ce nouveau paysage du secteur de la santé ?
Du fait de ces tendances émergentes, les frontières symboliques du soin se transforment-elles à leur tour ? Le soin ne relève plus
seulement du curatif et du préventif mais aussi de la notion de bien-être.
L’une des conséquences les plus visibles de cette évolution est le rapprochement des secteurs du tourisme et de la santé ce qui
interroge désormais sur la spécificité de chacun des secteurs. Peut-on encore envisager les problèmes de santé de la même manière ?
Quels sont les impacts de ces modifications sur les professions de la santé et les patients ?
Les principaux thèmes mis à l’étude sont :
1- Quelles conséquences attendre de la nouvelle donne mondiale en matière de santé ? Va-t-on vers l’émergence d’une coopération
mondiale ou vers plus de compétition ?
2- Quelles conséquences attendre de la spécialisation de territoires ou des régions sur un des secteurs de la santé ?
3- Quelles sont les nouvelles frontières symboliques du soin et son impact sur les patients et les professions de la santé, ou sur
les pratiques du soin elles-mêmes ?
Site Web du Colloque :
Les informations sur le déroulement du colloque seront disponibles à l’adresse Internet suivante : http://www.a2id.org/
Comité scientifique :
• Président : Ali Smida, A2ID, CR2S-Management, CEPN-CNRS, Université de Paris 13, PRES Paris-Cité-Sorbonne, France.
Rajat Acharyya, titulaire de la chaire du département économie, Jadavpur, Calcutta, India.
• Bernard Cadet, A2ID, CR2S-Management, Université de Caen – Basse Normandie, France.
• Martina Eckardt, Université Andrássy de Budapest, Hongrie.
• Thomas Grebel, Université d’Iéna, Allemagne.
• Alina Gomez, A2ID, CR2S-Management, Université Javeriana Cali, Colombie.
• Henk Hadders,
Univnersity of Gronigen, The Netherlands.
• Sarah-Anne Muñoz,
UHI, Inverness, United Kingdom.
• Stefan Okruch,
Université Andrássy de Budapest, Hongrie.
• Bertrand Pauget, Professeur, EBS Paris, France.
Comité d’organisation (liste non exhaustive) :
• Président : Bertrand Pauget, European Business School, Paris, France,
• Ali Smida, A2ID, CR2S-Management, CEPN-CNRS, Université de Paris 13, PRES Paris-Cité-Sorbonne, France.
• Alina Gomez, A2ID, CR2S-Management, Université Javeriana Cali, Colombie.
• Ahmed Dammak, Groupe Esc Troyes, France
Dates à Retenir :
Les textes de communication (20 pages maximum, police 12, interligne 1, Times New Roman) en anglais ou en français doivent être
adressées simultanément à Ali Smida (alismida@aol.com) et à Bertrand Pauget (bertrandpauget@ebs-paris.com)
Date limite pour la soumission des articles complets : 31 mars 2011.
Retour des avis du comité de lecture : 15 avril 2011
Les langues de soumissions sont l’anglais et le français.
Les droits d’inscription et de participation :
• 180 euros (cent quatre vingt euros) pour toute inscription avant le 1er mai 2011. Sauf pour les étudiants & doctorants (voir la fiche
d’inscription).
• 200 euros (deux cents euros) pour toute inscription à partir du 1er mai 2011.
Ces droits incluent : les
pauses café et les repas du 5 et 6mai 2011, la soirée de gala du 5 mai au soir.
Langages, cultures et construction du sens
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE LA CONFERENCE DES GRANDES ECOLES ET DU CHAPITRE DES ECOLES DE MANAGEMENT
Appel à communication
Dans un contexte de mondialisation de l’économie, les entreprises sont devenues des systèmes hautement complexes. De plus en plus, les acteurs de ces organisations,
surtout pour les plus grandes et les plus internationales d’entre elles, sont confrontés à la nécessité de situer leur propre action au sein de situations complexes et de donner du sens à
celles-ci.
Quelle est leur capacité à agir non seulement comme individus, mais aussi collectivement, comme membres d’une
équipe, de comprendre les environnements et les stratégies dans lesquels ils sont impliqués, d’y trouver leurs propres repères et de mettre leur
expérience professionnelle en perspective ? Quel rôle joue le langage (et pas seulement la langue) dans les groupes multiculturels et
multilingues ? En quoi la langue de travail sert-elle à permettre la communication du groupe et à garantir sa cohésion ? Comment
préparons-nous nos étudiants au-delà de la simple maîtrise du code linguistique à faire face aux défis de l’entreprise du XXIe siècle, dont la tâche va consister de plus en plus à
transformer ses gains de productivité en innovation ? Quel est le rôle « humain », quelles seront les qualités professionnelles requises du manager de demain dans ce contexte
hautement difficile.
Nous vous proposons de revisiter la formation des managers dans cette perspective de construction (collective) du
sens à donner à l’action collective dans l’entreprise, bien sûr , mais aussi à notre action pédagogique et à la formation de nos élèves, pour
promouvoir une approche intégrée de la dimension internationale du curriculum des Business Schools.
Mise en page des communications :
Format du traitement de texte Word pour PC
Titre Times New Roman 12 majuscules
gras
Nom de l’auteur Times New Roman 10 minuscules
gras italique
Nom de l’institution de rattachement Times New Roman 10 majuscules
gras
Corps de texte Times New Roman 12
Les propositions sous forme d’abstract (maximum 500 mots) devront parvenir à Philippe
Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 15 décembre 2010.
Les communications sous leur forme définitive devront être envoyées à Philippe Lecomte
(p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 25 février 2011 en vue de la publication des Actes de ce colloque.
Le consommateur (malin?!) face à la crise
Fabrice Clochard, Dominique Desjeux et Stéphane Gouin proposent un ouvrage collectif qui a pour objectif de porter
un regard sur les consommateurs à la recherche de « bonnes affaires » et/ou en quête d’économies.
Soldes, ventes privées, achats d’occasion, enchères en ligne, discount et services low cost, dispositifs de
déstockage, de troc, de partage, de location ; usage plus ou moins intensif de cartes de fidélité et de coupons de réduction ; pratiques de renoncement, de détournement d’objets, récupération,
glanage sur les marchés, autoproductions, « fabrications maison », téléchargement, économie d’énergie… Force est de constater que le consommateur a l’embarras du choix et dispose de toute une
artillerie de techniques et dispositifs pour devenir – peut-être un jour – le désormais célèbre « consommateur malin ».
Colloque « heurs et malheurs du capitalisme »
Arnaud Diemer, l’UBP Clermont-Ferrand, nous fait savoir que le programme du colloque « heurs et malheurs du capitalisme » qui se
déroulera le vendredi 4 février 2011 à l’Université Blaise Pascal (IUFM) de Clermont – Ferrand est disponible.
Cette journée s’inscrit dans le cadre de l’interdisciplinarité (histoire, sociologie, économie). http://www.oeconomia.net
« Heurs et malheurs du capitalisme ? »
IUFM Auvergne, 36 avenue Jean Jaurès, 63400 Chamalières
Grand Amphi, vendredi 4 février 2011
Organisateurs : Borodak Daniela, Diemer Arnaud, Dozolme Sylvie
I. PROGRAMME PREVISIONNEL
8 h 15 – 8 h 45 : Accueil
8 h 45 : Ouverture du colloque, Directeur IUFM, Directeur Blaise Pascal, Directeur ESC
Sylvie Dozolme, UBP Clermont – Daniela Borodak (ESC – Clermont Ferrand)
9 h 00 : Conférence inaugurale : Paul Jorion, Chroniqueur au Monde
Atelier 1 : Le capitalisme au prisme de l’histoire de la pensée et des faits économiques
Présidence : Jérôme Lallement, Université Descartes Paris V
10 h 00 – 10 h 25 :
« La richesse des Nations » : Une très violente attaque contre la société commerciale et l’accumulation du capital », Daniel Diatkine, Université Paris XII, PHARE.
10 h 25 – 10 h 50 :
« Les origines du capitalisme et l’histoire globale », Philippe Norel, Université de Poitiers.
10 h 50 – 11 h 15 :
« Les études empiriques menées sur les cycles longs depuis le début des années 1980: quels enseignements ?», Eric
Bosserelle, Université de Reims-Champagne-Ardenne.
11 h 15 – 11h 40 : Questions de la salle
Poster 1 : « L’entrepreneur capitaliste est-il un fils des lumières ? », Philippe Massot Bordenave, Université de
Toulouse.
Poster 2 : « Le capitalisme de Schumpeter est-il d’actualité ? », Asma Boutouizera, Yasmine Khenniche, Université
Bourgogne.
11 h 45 – 13 h 00 : repas
Atelier 2 : Formes et expressions du capitalisme
Présidence : Olivier Bruand, (Université Blaise Pascal)
13 h 00 – 13 h 25 :
« Du féodalisme au capitalisme, une interprétation marxiste : les travaux du marxisme analytique », Fabien Tarrit,
Université de Reims.
13 h 25 – 13 h 50 :
« Capitalisme, libéralisme, individualisme : le trio infernal ? », Michel Herland, Université de
Martinique.
13 h 50 – 14 h 15 :
« Les heurs du capitalisme », Jacques Brasseul, Université de Toulon
14 h 15 – 14 h 40 :
« Le passage du capitalisme de long terme au capitalisme de court terme », Catherine Vuillermot, Université de Franche
Comté, Besançon.
14 h 40 – 15 h 00 : Questions de la salle
Poster 1 : « Photographie du capitalisme : pouvoir et entrepreneur dans la pensée germanophone des années 1900 »,
Christel Vivel, Doctorant, Université Catholique de Lyon.
Poster 2 : « La nouvelle jeunesse du terme capitalisme dans l’espace médiatique français », Michaël Béchir Ayari, IEP
Aix en Provence.
15 h 00 – 15 h 25 : PAUSE CAFE
Atelier 3 : La diversité du capitalisme
Présidence : Patrick Plane (Université Clermont 1, Directeur du CERDI)
15 h 25 – 15 h 50 :
« Unité ou pluralité du capitalisme contemporain » Jérôme Maucourant, Université Jean Monnet, Saint
Etienne
15 h 50 – 16 h 15 :
« Le modèle allemand dans l’intégration européenne », Remi Colliat, Yann
Echinard, Université de Grenoble
16 h 15 – 16 h 40 :
« Que nous dit la chine sur le capitalisme en 2010 », Monique Selim,
Bernard Hours, IRD
16 h 40 – 17 h 05
« Hypothèse de déconnexion et le processus de développement », Thierry Amougou, université de Louvain
17 h 05 – 17 h 30 : Questions de la salle
Poster 1 : « Diversité des systèmes fiscaux européens, construction d’une typologie pour une analyse institutionnelle »,
Rémi Colliat, Université de Grenoble
Poster 2 : «
Diversité du capitalisme et modèle socioéconomique européen », Arnaud Diemer, Université Blaise Pascal – IUFM Auvergne.
Journées 2011 de l’Asso. Charles Gide : Etude de la Pensée économique
Appel à communication
Les Journées 2011 de l’Association Charles Gide pour l’Etude de la Pensée économique auront lieu à l’Université
Toulouse 1, Capitole (France), 16-17 Juin 2011.
Justice et économie : doctrines anciennes et théories modernes
“I would argue that the nature of modern economics has been substantially
impoverished by the distance that has grown between economics and ethics”. Amartya Sen, On Ethics and Economics, 1987, p. 7.
Voilà plus de vingt ans que A. Sen faisait le constat selon lequel la pensée économique a essayé de développer son
autonomie épistémologique en s’émancipant de l’autorité de l’éthique. Cependant les économistes reconnaissent de plus en plus que la dimension positive de la théorie économique n’exclut pas
nécessairement la dimension normative et qu’une des conditions du progrès des connaissances économiques réside dans une recherche interdisciplinaire pour inventer de nouveaux modes de
complémentarité entre ces deux dimensions.
Le thème de la “justice” peut être abordé sous différents angles, par exemple :
– Mise en perspective historique des théories de la justice
– La question de la justice dans les différents courants économiques et politiques (libéralisme(s), socialisme(s)…
– Justice, échange, troc et monnaie
– Justice distributive et justice commutative
– Le “juste” et le “bon” dans la pensée économique
– La justice dans la théorie du bien être
– Histoire des théories du choix social
– Le débat équité égalité
– Économie publique et économie normative
– Justice et théorie des jeux
– Justice et développement durable
– Justice et éducation…
Les auteurs sont priés d’envoyer un résumé de 300 mots pour un article, ou 500 mots pour une session avant le 28
février 2011 à alain.alcouffe@univ-tlse1.fr. ou en suivant les procédures indiquées fin janvier 2011 sur le site de la conférence (toulouse‐justice‐2011.fr).
Comité scientifique : Amartya Sen, Prix Nobel 1998, Alain Alcouffe (Toulouse 1), Maurice Baslé (Rennes 1), Arnaud
Berthoud (Lille 1), Annie Cot (Paris 1), Alain Clément (Tours), Michel de Vroey (Louvain), Arnaud Diemer (Clermont Ferrand), Ragip Ege (Strasbourg), Michel Herland (Martinique), Serge‐Christophe
Kolm (EHESS), Patrick Mardellat (Lille), Emma Rothschild (Harvard and Cambridge), Bertram Schefold (Université de Francfort), Julian Wells (Kingston University).
Comité local : Hugues Kenfack, Vice Président du Conseil Scientifique, UT1, Alain Alcouffe (UT1), Emmanuelle Auriol,
(UT1), Philippe Jeannin (UPS), Jean Michel Plassard (UT1 1), Jacques Prades (UTM).
Adresse mail des journées : christian.reina@univ-tlse1.fr
Adresse
postale : Alain Alcouffe, Université Toulouse 1, 2 rue du doyen Gabriel Marty, F-31042 Toulouse CEDEX 09
14e Colloque Etienne Thil 2011 à Roubaix
L’appel à communication est désormais disponible sur : http://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr/2011/01/14e-colloque-etienne-thil-roubaix/
Journée de management du tourisme
DISNEYLAND PARIS, VENDREDI 10 JUIN 2011
APPEL A COMMUNICATIONS
POSITIONNEMENT DE LA JOURNEE
Avec près d’un milliard de clients, l’industrie du tourisme est leader au sein des activités de services dans le monde. Elle représente
aujourd’hui 12% du PIB mondial, avec un volume d’activité de plus de 850 milliards de dollars en 2009 (OMT, 2010). Le développement du secteur est favorisé par l’accroissement d’un certain nombre
de facteurs économiques (accroissement du revenu moyen et du temps libre), technologiques (démocratisation du transport aérien, développement des TIC et émergence de nouveaux canaux de
distribution) ou le développement des infrastructures. Parallèlement, la multiplication des producteurs de services touristiques, tant au niveau local qu’au niveau international (apparition de
nouvelles offres touristiques – tourisme médical, tourisme d’aventure, etc.), contribue à accroître les exigences des consommateurs. L’articulation des activités de création de valeur autour des pratiques touristiques avec les considérations solidaires, équitables et responsables (tourisme comme outil de lutte contre la pauvreté ou de réduction des inégalités), confère au tourisme une
dimension à la fois politique et sociétale. Ces évolutions expliquent que les problématiques auxquelles doivent faire face les différents acteurs du tourisme sont nombreuses et complexes, et
nécessitent de renouveler les cadres d’analyse autour de l’émergence de nouvelles pratiques managériales au sein des communautés touristiques.
Poursuivant les réflexions entamées lors des Journées de Recherche sur le Tourisme de 2008 et 2009 à La Rochelle,
l’objectif de cette journée est de faire un état des lieux de la recherche en matière de tourisme. Elle permettra par ailleurs aux universitaires et aux professionnels travaillant dans le domaine, de se retrouver pour échanger idées, expériences et bonnes pratiques. L’originalité de cette journée réside dans l’organisation d’ateliers de discussion entre chercheurs et professionnels, à l’issue des interventions académiques.
Cette journée s’organise autour de trois thématiques principales :
· Marketing/Communication – Finance/Gestion/Economie – Management/Innovation/Ressources Humaines
Ces thématiques concernent le secteur touristique au sens large (tourisme, loisirs, hospitalité et événementiel). La variété des approches est de mise tant du point de vue théorique que du point de vue méthodologique. Cette journée offre l’opportunité d’explorer plus avant des contributions autour des thèmes suivants, sans que cette liste ne soit exhaustive :
Marketing/Communication
- Attentes et pratiques de consommation de produits et/ou services touristiques (authenticité, imaginaires
touristiques… dans le choix des destinations, des produits et/ou services touristiques) ; Nouvelles tendances de commercialisation de produits et/ou services touristiques et nouveaux
modèles d’affaires des acteurs du tourisme (médias sociaux, e-tourisme, etc.) ; Impacts du web 2.0 sur le marketing relationnel en tourisme ; Consommation expérientielle en tourisme
(valeur de consommation, design et production d’expérience, expérience extraordinaire, divertissements expérientiels communautaires, etc.) ; Marketing management des activités touristiques
(segmentation des clientèles touristiques, stratégies de marques, yield management, stratégies de positionnement, marketing-mix, etc.) ; Marketing management des destinations
touristiques ; Qualité, image, fidélisation, normes et labellisation en tourisme ; Responsabilité sociale en marketing du tourisme (équité, éthique, durabilité) ; e-Réputation
(image de marque, bouche-à-oreille électronique, outils d’évaluation, etc.)
Finance/Gestion/Economie
- Pratiques d’optimisation des coûts et de politiques tarifaires dans le secteur aérien ; Clusters touristiques
et décisions publiques ; Gouvernance publique et financements locaux des infrastructures touristiques ; Stratégies d’alliance dans le secteur de l’hôtellerie et/ou du transport ;
Investissement socialement responsable (ISR) et activités touristiques ; Phénomène des alliances aériennes ; Tourisme et développement dans les pays émergents ; Offre de services
touristiques et redistribution de richesses.
Management/Innovation/Ressources Humaines
- Innovation dans les produits et/ou services touristiques ; Innovation organisationnelle dans les entreprises
touristiques ; Avenir des acteurs touristiques (avenir des agences de voyages et compagnies aériennes traditionnelles, etc. face à la montée en puissance de l’e-tourisme) ;
Compétences et métiers du tourisme ; Formation continue ; Spécificités des RH dans le secteur du tourisme ; Supply Chain Management en tourisme ; Responsabilité sociale et
management du tourisme ; Management des organisations de destinations touristiques ; Compétition, coopétition et coopération dans le secteur du tourisme.
COMITE SCIENTIFIQUE
Rachid AMIROU, Université de Perpignan Via Domitia, France ;
Chantal AMMI, TELECOM Ecole de Management, France ; Philippe BACHIMON, Université d’Avignon, France ; Isabelle BARTH, Ecole de Management Strasbourg, France ; François BEDARD,
Université du Québec à Montréal, Canada ; Marc BIDAN, Université de Nantes, France ; Michel BONNEAU, Université d’Angers, France ; Joël BREE, Université de Caen, France ;
Jean-Marie BRETON, Université des Antilles et de la Guyane, France ; François COURVOISIER, Université de Neuchâtel, Suisse ; Jean-Michel DECROLY, Université Libre de Bruxelles,
Belgique ; Frédéric DIMANCHE, SKEMA Business School, Nice Sophia Antipolis, France ; Philippe DUHAMEL, Université d’Angers, France ; Michel FELIX, Université Charles-de-Gaulle Lille 3,
France ; Patrick GABRIEL, Université de Rennes 2, France ; Jean-François LEMOINE, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France ; Isabelle SUEUR, Université de La Rochelle,
France ; François TAGLIONI, Université de La Réunion, France ; Roy TOFFOLI, Université du Québec à Montréal, Canada ; Jean-François TRINQUECOSTE, Université Montesquieu – Bordeaux
IV, France ; Philippe VIOLIER, Université d’Angers, France
PUBLICATION
Toutes les communications seront publiées sur le site de la journée. Les meilleures communications feront l’objet
d’une sélection pour publication dans un ouvrage collectif et dans un numéro spécial d’une revue classée par l’AERES, après révision des textes.
PROCEDURE DE SOUMISSION
Le format de soumission des communications en texte intégral doit respecter les instructions suivantes (à demander
aux organisateurs). Les communications en texte intégral peuvent être écrites en français ou en anglais et doivent être envoyées avant le 18 MARS 2011, par courrier électronique uniquement à Tan VO THANH : vothanht@esc-larochelle.fr
Aucune communication soumise après la date limite ne sera évaluée.
PROCEDURE D’EVALUATION
Les communications feront l’objet d’une évaluation anonyme par deux lecteurs minimum et la réponse aux auteurs sera
donnée le 18 AVRIL 2011.
DATES-CLES
Le 18 mars 2011 : Date limite de soumission des communications en texte intégral – Le 18 avril 2011 : Retour des évaluations – Le 29 avril 2011 :
Remise des textes définitifs – Le 10 mai 2011 : Acceptation des communications – Le 25 mai 2011 : Date limite d’inscription à la journée – Le 10 juin 2011 : Journée de Management du Tourisme
Le règlement doit être effectué en euros, net de toutes charges bancaires. Les frais d’hébergement et de transport
sont à la charge des participants.
Toute annulation devra se faire par écrit et nous parvenir avant le 25 MAI 2011. Une somme de 30 € sera prélevée pour les frais de
dossier. Après cette date, les factures non acquittées resteront exigibles. Le règlement de l’inscription pourra être effectué par chèque, virement ou bon de commande à l’ordre du Groupe Sup de
Co La Rochelle.
COMITE D’ORGANISATION
Guillaume BIOT-PAQUEROT, Groupe Sup de Co La Rochelle, France – Victor GERVASONI, Groupe Sup de Co La Rochelle,
France – Marina KCHOUK, Groupe Sup de Co La Rochelle, France – Tan VO THANH, Groupe Sup de Co La Rochelle, France
Contact : Marina KCHOUK kchoukm@esc-larochelle.fr et Tan VO
THANH vothanht@esc-larochelle.fr
Groupe Sup de Co La Rochelle – 102, rue de Coureilles – Les Minimes – 17024 La Rochelle – Cedex 1 France –
Tél. : +33 (0)5 16 19 62 72 ou +33 (0)5 46 51 77 00
Lieu de la journée : Disney’s Hotel Newport Bay Club – DISNEYLAND PARIS – Marne-la-Vallée, France
Evolutions des modèles d’affaires de la sphère financière
« Evolutions des modèles d’affaires de la sphère
financière : pour quelles performances ? »
Appel à communication
Du 9 au 13 mai 2011, l’Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s (Québec)
accueilleront le 79e congrès de l’Association francophone pour le savoir. C’est dans le cadre enchanteur de la région de Sherbrooke que des milliers de chercheurs de toute la Francophonie se
réuniront pour réfléchir, discuter et apprendre en français sous le thème Curiosité, diversité, responsabilité.
Le GIREFφ, Groupe
international de recherche en éthique financière et fiduciaire, est un réseau international de recherche académique et professionnelle. Créé par Andrée De Serres, professeure à l’École des
sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal et Michel Roux, ancien doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion à l’Université Paris 13, le GIREFφ a pour but de faire avancer la recherche reliée à l’évaluation de la performance fiduciaire des organisations
(www.giref.uqam.ca).
Dans ce contexte, le GIREF se devait d’être présent au 79e Congrès de l’ACFAS et il vous
propose de participer à son colloque (colloque ACFAS n° 461), du mardi 10 mai 2010 à Sherbrooke (date à confirmer et lieu à préciser), sur le thème : « Evolutions des modèles d’affaires de la sphère financière : pour quelles
performances ? ». Le colloque se veut un rassemblement de chercheurs,
enseignants, étudiants et praticiens intéressés à étudier au moyen d’une approche
multidisciplinaire l’évolution des divers types d’institutions financières. Les propositions peuvent porter sur l’analyse de la performance globale et la durabilité de l’institution financière en
regard de l’un ou de plusieurs des facteurs suivants :
· La diversité des structures juridiques : société à capital actions, coopérative ou mutuelle, fonds
d’investissements, organisme à but non lucratif, etc.
· Les lignes de métiers : banque de détail ; activités de
marché ; banque commerciale (financement, fusions et acquisitions d’entreprise ; financement immobilier et d’infrastructures) ; paiements et règlements ; fonctions
d’agent ; gestion d’actifs; courtage de détail; assurances, micro finance ; etc.
· Le modèle d’affaires de l’organisation : banque universelle ou spécialisée, de petite ou grande taille; champ
d’activités régional, national, international ; mondial; conception, distribution et/ou vente de produits ou services financiers ; etc.
· L’efficacité des processus de gestion des risques opérationnels traditionnels (incluant les risques financiers, de
crédit, de contrepartie et les risques juridiques) et des processus de gestion des risques de réputation et des risques ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance).
· L’évaluation de la performance financière traditionnelle de l’organisation.
· La mesure et l’impact de la performance fiduciaire et extra financière (sociétale, environnementale, etc.) de
l’organisation sur sa performance financière et sur sa durabilité.
Nous vous invitons à nous adresser, dans un premier temps, votre proposition de communication sur un
document d’une page comportant le titre de votre sujet, les mots clé, un résumé d’une vingtaine de lignes et vos coordonnées, et ce pour le 31
janvier 2011. Elle sera évaluée par notre comité d’évaluation.
Pour les propositions retenues, vous aurez jusqu’au 30 avril 2011 pour nous transmettre le texte
définitif de votre communication.
Votre proposition de communication est à adresser à :
– Madame la Professeure Andrée de Serres : deserres.andree@uqam.ca
– Ou à Michel Roux : michel.roux@univ-paris13.fr
Si votre proposition est retenue, vous devrez vous inscrire au 79e Congrès de l’ACFAS pour
pouvoir présenter votre communication au Colloque du GIREFφ.
Nous comptons vivement sur votre participation et restons à votre entière disposition pour toute
information complémentaire.
Coordonnées des organisateurs
Montréal :
Andrée De Serres, LL.L, MBA, Ph.D.
Codirectrice du Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire (GIREFφ)
Professeur titulaire, Département Stratégie, responsabilité sociale et environnementale
École des sciences de gestion, Université du Québec à Montréal (ESG UQAM )
315 est rue Ste-Catherine, local R-3715
Montréal (Québec)
Canada H2X 3X2
Téléphone : (514) 987-3000, poste 1966 #
Télécopieur : (514) 987-3084
Adresse électronique : deserres.andree@uqam.ca
Paris :
Michel Roux, Ph.D.
Codirecteur
du Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire (GIREFφ)
Ancien Doyen de la faculté des Sciences économiques et de Gestion, Université Paris 13,
Directeur du Service des Activités Industrielles et Commerciales de l’Université,
Directeur de l’IUP (Banque, Assurance)
Université Paris 13
93430 Villetaneuse
France
Téléphone : 33 0(1) 49 40 33 18
Télécopie : 33 0(1) 49 40 33 34
Adresse électronique : michel.roux@univ-paris13.fr
Pour toutes informations sur les modalités pratiques du 79e Congrès de l’ACFAS, merci de
consulter le site :
congres@acfas.ca
ou http://www.acfas.ca/congres/2011/pages/appel.html
5e séminaire d’études du groupe GEM
09 – 11 mars
2011
IESEG School of management
3, rue de la Digue
59000 Lille
France
Tél : 03 20 54 58 92
Langages, cultures et construction du sens
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE LA CONFERENCE DES GRANDES
ECOLES ET DU CHAPITRE DES ECOLES DE MANAGEMENT
Appel à communication
Dans un contexte de mondialisation de l’économie, les entreprises sont devenues des systèmes hautement complexes. De
plus en plus, les acteurs de ces organisations, surtout pour les plus grandes et les plus internationales d’entre elles, sont confrontés à la nécessité de situer leur propre action au sein de
situations complexes et de donner du sens à celles-ci.
Quelle est leur capacité à agir non seulement comme individus, mais aussi collectivement, comme membres d’une
équipe, de comprendre les environnements et les stratégies dans lesquels ils sont impliqués, d’y trouver leurs propres repères et de mettre leur
expérience professionnelle en perspective ? Quel rôle joue le langage (et pas seulement la langue) dans les groupes multiculturels et
multilingues ? En quoi la langue de travail sert-elle à permettre la communication du groupe et à garantir sa cohésion ? Comment
préparons-nous nos étudiants au-delà de la simple maîtrise du code linguistique à faire face aux défis de l’entreprise du XXIème siècle, dont la tâche va consister de plus en plus à
transformer ses gains de productivité en innovation ? Quel est le rôle « humain », quelles seront les qualités professionnelles requises du manager de demain dans ce contexte
hautement difficile.
Nous vous proposons de revisiter la formation des managers dans cette perspective de construction (collective) du
sens à donner à l’action collective dans l’entreprise, bien sûr , mais aussi à notre action pédagogique et à la formation de nos élèves, pour
promouvoir une approche intégrée de la dimension internationale du curriculum des Business Schools.
Mise en page des communications :
Les propositions sous forme d’abstract (maximum 500 mots) devront parvenir à Philippe Lecomte
(p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 30 janvier
2011.
Les communications sous leur forme définitive devront être envoyées à Philippe Lecomte
(p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 25
février 2011 en vue de la publication des Actes de ce colloque.
Merci pour vos contributions que nous espérons nombreuses.
Philippe Lecomte Bodhan Pawlyszyn
Responsable de GEM à l’UPLEGESS Responsable du département langues et cultures,
IESEG
p.lecomte@esc-toulouse.fr b.pawlyszyn@ieseg.fr
Date limite d’envoi de l’abstract 30 janvier 2011
Date limite d’envoi de la communication 25 février 2011
Date limite
d’inscription au colloque 15 février 2011
1re Journée sur la Recherche en Comptabilité, Contrôle et Audit
(JORCA-2011)
Laboratoire de recherche en Entreprenariat
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales
Kenitra Juillet 2011
Sous le thème :
La recherche francophone en Comptabilité, Contrôle et Audit : Bilan et
perspectives.
Manifestation soutenue par :
A. Positionnement de la journée
Le Professeur Maurice Allais, prix Nobel d’Economie, lors d’une conférence récente donnée devant l’Académie des Sciences Morales et Politiques, affirmait que » la
vocation de l’enseignement supérieur est la recherche car sans recherche, l’enseignement s’étiole et meurt ». Pour beaucoup, la question de l’évaluation de la production des universités a émergé à
travers les résultats du « palmarès de Shanghai ». Il semble que la mondialisation et la globalisation de l’enseignement supérieur ont imposé à nos
gouvernements, à nos universités et à nos universitaires les impératifs de l’évaluation, nouvel avatar du « nouveau management public » (Rey, 2007).
Or, concernant les sciences sociales et humaines, Cherkaoui en 2007 a établit pour la première fois au Maroc un « état des lieux » de la configuration de la
recherche et des chercheurs au Maroc en sciences sociales, prolongeant le bilan réalisé en 2002 sur les sciences exactes (Waast, 2002)
Par contre concernant les sciences de gestion, aucune recherche n’a été effectuée à ce jour sur l’état des lieux de
la recherche et particulièrement dans le champ de la Management Contrôle de gestion et Audit.
De ce fait le choix du thème « La recherche francophone en Comptabilité, Contrôle et Audit : Bilan et
perspectives » pour la première journée de la recherche en CCA, vise essentiellement à dresser dans un premier temps le bilan de la recherche francophone en Comptabilité, Contrôle et Audit. Et dans un deuxième temps, de déceler les nouvelles tendances de la recherche au niveau internationale.
B. Comité d’organisation
Le Comité d’organisation de la première Journée sur la recherche en Comptabilité, Contrôle et Audit
est composé des enseignants chercheurs membres du laboratoire de recherche en Entreprenariat
ACHOUR Fatima Zahra,Université IBN TOUFAIL Kenitra – AHSINA Khalifa,
Université IBN TOUFAIL Kenitra – ASSALIH Hicham, Université IBN TOUFAIL Kenitra – BADDIH Hindo, Université IBN TOUFAIL Kenitra – BARMAKI Loubna, Université IBN TOUFAIL Kenitra -BENAMER Mounia,
Université IBN TOUFAIL Kenitra – BENSBAHOU Aziz, Université IBN TOUFAIL Kenitra – BERJAOUI Abdelmoumen, Université IBN TOUFAIL Kenitra – CHERKAOUI Mounia, Université IBN TOUFAIL Kenitra – DAOUI
Driss, Université IBN TOUFAIL Kenitra – ERRAMI Youssef, Université IBN TOUFAIL Kenitra – GUELZIM Souad, Université IBN TOUFAIL Kenitra – MANSOURI Zahra, Université IBN TOUFAIL Kenitra – OMARI
ALAOUI L.ZHOR, Université IBN TOUFAIL Kenitra – TORRA Mohamed, Université IBN TOUFAIL Kenitra
C. Comité Scientifique
Ce comité est composé des professeurs chercheurs ci-dessous :
M. Mohammed BOUSSETA, Université IBN TOUFAIL Kentra – M. Mohammed ABOUCH, Université Mohammed-V-Agdal – Mohammed Ezznati, Université
IBN TOUFAIL Kentra – M. Mohammed EL HADDAD, Université Mohammed-V-Agdal – M. Ahmed ZEKRI, Université Mohammed-V-Agdal – M. MOHAMMED
RACHID SBIHI, Université Mohammed-V-Agdal – M. Abdellah HOUSSAIN, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès – M Michel GERVAIS, Université de Rennes 1 – M Maurice GOSSELIN, Université Laval,
Ecole de comptabilité – M Pierre GENSSE, UNIVERSITÉ DE TOULON ET DU VAR – M. Jean-François A. VERN, Université Saint-Esprit de Kaslik, Mont-Liban – M. ZIADI Jameleddine, FSEG Sfax – M. Abdellatif
CHAKOR, Université Mohammed-V-Agdal Souissi – Mohammed ABOU EL JAOUAD, Université MOHAMMEDIA – M. ABDELGHANI BENDRIOUCH, ISCAE –
M. Ahmed GRAR, Université Cadi Ayyad-Marrakech – M. Mohamed HEMMI, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès
D. Thèmes des Communications
Afin de répondre à la problématique de posée plus haut, la Journée de « La recherche francophone en Comptabilité Contrôle et Audit : Bilan et perspectives » souhaite réunir des travaux académiques et professionnels ayant en commun une réflexion sur
la recherche en CCA. Ainsi, le comité scientifique privilégiera les communications traitant des thèmes suivants :
· L’histoire de la recherche francophone dans la discipline CCA – Méthodologies de
recherche utilisée dans la discipline CCA – Nouvelles problématiques émergentes dans le champ de la recherche en CCA – La productivité académique (le
facteur H) – La mise en œuvre des outils de la CCA – Evolution de la fonction Comptabilité, Contrôle et Audit – Innovations en matière Comptabilité,
Contrôle et Audit – Comptabilité, Contrôle et Audit et la théorie de la firme – La notion
de performance dans la discipline CCA – Les modèles de management utilisé par la firme marocaine – Comptabilité, Contrôle et Audit et entreprises publiques – Etc.
E. Instructions aux auteurs
La formulation et soumission des intentions et des thèmes de communications doivent être envoyées : avant le 4
Avril 2011. Présentées en une demi-page, ces intentions de communications devront contenir :
–
Une identification du participant
–
Le thème
–
Le Résumé en français et en anglais
–
Les mots clés.
1.
La Communication Numérique demain ?
La Communication Numérique demain ?
Quels métiers, Quelles compétences, Quels managements, Quelles organisations du travail et quelles formations ?
le 18 mai 2011 à l’ESSEC à La Défense
APPEL A COMMUNICATIONS
Face aux évolutions technologiques, les professionnels de la communication sont en train de vivre de grandes mutations qui rendent peu visibles les réalités actuelles et surtout à venir des métiers dits du numérique.
L’internet et les technologies de l’information modifient radicalement les activités des métiers de la publicité et de la communication. Dans la pratique, une même personne peut exercer simultanément plusieurs métiers. Ainsi, l’auteur d’un projet peut être en même temps le scénariste et le concepteur de l’œuvre. Le concepteur graphique peut également être le directeur artistique ou un infographiste. Ou encore, le rôle de modérateur-animateur multimédia peut aussi être confié à un webmaster ou à un community manager. Cependant, les entreprises peinent parfois à trouver dans ces domaines les compétences qui leur sont nécessaires pour se développer. Les métiers de la communication numérique et le management des organisations évoluent très vite et le regard prospectif sur ces mutations, ruptures, signaux faibles semble indispensable pour éclairer l’action présente des acteurs du secteur.
De plus, la communication numérique vient de plus en plus bouleverser les réalités professionnelles de toutes les fonctions : finances, marketing, logistique, RH, etc. Lors de ce colloque, nous pourrons débattre des impacts, des enjeux, de la communication numérique sur ces fonctions et métiers. Suite à une étude de prospective des métiers de la communication numérique, ce colloque permettra également d’en présenter les résultats mais également de réunir chercheurs et praticiens qui s’intéressent à l’impact du numérique sur la Communication en général.
Nous serons particulièrement attentifs aux travaux de recherche interdisciplinaires ou aux notes de praticiens sur les thèmes suivants :
Les métiers et les compétences de la communication numérique – Les tendances d’évolution de la communication numérique – Les organisations du travail et le numérique – Les formations en communication numérique – Les stratégies numériques – Les enjeux de la communication numérique – Les avancées technologies – La création et le numérique ? – La sécurité numérique et l’intelligence économique – Evolution des pratiques RH 2.0 – Nouveaux comportements au travail et communication numérique – Approche et comparaison internationale de la communication numérique – Emergence de nouvelles fonctions professionnelles et intégration dans la gamme des métiers – Les processus créatifs mobilisés
(hybridations, créations, filiations, transformations…) – Les stratégies d’acteurs utilisées pour forger leurs missions et leurs représentations sociales – L’investissement symbolique dans les nouveaux métiers, les médiations et représentations qui en découlent – L’émergence de nouveaux métiers et leurs impacts en termes de création d’entreprise – Etc.
Les meilleures communications feront l’objet de publications dans la revue Management&Avenir, revue classée CNRS, AERES et ESSEC et d’un ouvrage aux éditions EMS.
Comité Scientifique
Sous la direction scientifique de
Luc Boyer (Université Paris Dauphine), Aline
Scouarnec (Université de Caen (Nimec), ESSEC)
Maria-Mercanti Guérin (Cnam) et Sébastien
Payre (Université de Caen, Nimec)
Olivier Badot – ESCP Europe, IAE de Caen, Nimec, Christine Balagué – Institut Telecom – TEM, Isabelle Barth – Ecole
de Management de Strasbourg, HuManiS, Bertrand Belvaux – Université Paris II Panthéon Assas, Largepa, Christophe Benavent – Université de Paris Ouest Nanterre la Défense, Ceros, Florence Benoit-Moreau – Université de Paris Dauphine, DRM, Michèle Bergadaà – Université de Genève, Suisse, Marc Bonnet – Université Jean Moulin Lyon 3, Iseor, Frank Bournois – Université de Paris II, Ciffop, Joël Brée – Université de Caen, Nimec, Rouen Business School, Etienne Candel – Université de Paris IV Sorbonne, Celsa, Aude d’Andria – Université d’Evry-Val-d’Essonne, Eva Delacroix – Université de Paris Dauphine, DRM, Christine De Valck – HECParis, Pierre-Louis Dubois – Université de Paris II, Ciffop, Jean-Yves Duyck – Université de La Rochelle, Marc Filser – Université de Bourgogne, Laurent Flores – Université Paris II Panthéon Assas, Largepa, Matthew Fraser – AmericanUniversity of Paris, Stéphanie Hérault – Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Prism, Valérie Jeanne-Perrier – Université de Paris IV Celsa Paris-Sorbonne, Gripic, Julien Levy – HECParis, Maria Mercanti-Guérin – Cnam Paris, Jean-François Lemoine – Université de Paris I, Valérie Patrin-Leclère – Université de Paris IV Celsa Paris-Sorbonne, Gripic, Laure Poulain – Gobelins, Philippe Robert-Demontrond – Université de Rennes 1, Monika Siejka – Institut International du Multimédia, Sébastien Payre – Université de Caen, Nimec, François Silva – ESCEM,Cnam
Paris,MauriceThévenet – Cnam Paris, ESSEC
Calendrier et adresse de contact :
Toute communication est à adresser
à : comnumerique2011@prospectivedesmetiers.com
Remise des intentions : 25 février 2011
1 page de présentation du projet de communication
Acceptation des intentions : 1°mars 2011
Remise des communications : 30 mars 2011
Texte de 15 pages maximum aux normes de Management&Avenir
Retour des évaluateurs : 20 avril 2011
Recommandations aux auteurs pour les communications des chercheurs
Les communications auront une longueur maximum de 12 à 15 pages (maximum), en simple interligne. Les manuscrits comportent un bref résumé en français et en anglais de 400 signes maximum, ainsi que les mots-clés pour chaque résumé (titre également traduit).
Le nom de l’auteur et sa courte présentation, son appartenance institutionnelle, son e-mail et l’adresse complète doivent figurer uniquement en page de garde. Les articles ne doivent pas comporter d’annexes : tableaux, schémas, images et autres ajouts (en noir et blanc) sont insérés dans le texte. Les parties suivent une numérotation simple : 1., 1.1., 1.1.1., etc.
Titre : times 18 en gras
Nom de l’auteur : times 14 en gras
Résumé et Abstract en gras en 16, puis contenu en times 12
Titre 1. : Times 14 en gras
Titres 1.1. : Times 12 en gras
Conclusion : Times 14 en gras
Bibliographie : Times 14 en gras, puis contenu en times 12, suivant le modèle suivant :
Ouvrage : nom de l’auteur et initiale du prénom, date de publication, Titre de l’ouvrage, Editeur, Lieu d’édition, (exemple : Mintzberg H. (1994), Grandeur et décadence de la planification stratégique, Dunod, Paris).
Article : nom de l’auteur et initiale du prénom, date de publication « Titre de l’article », Titre de la revue, Vol. x, No. x, p. x-y, date de publication (exemple : Koenig G. (1996), « Karl E. Weick », Revue française de gestion, No. 108, p. 57-70, mars-avril-mai).
Les titres, intertitres, « chapeaux » et textes en exergue sont de la responsabilité du comité scientifique
qui se réserve le droit de modifier ceux qui sont proposés par l’auteur.
Recommandations aux auteurs pour les notes des praticiens
Les notes des praticiens auront une longueur de 3 à 10 pages présentant une expérience terrain et suivront les mêmes règles de mise en forme que les communications de chercheurs.
Information sur les sites ou blog :
http://www.metiers-publicite.fr
Histoire des régulations environnementales
Histoire des régulations environnementales
Paris, 14 juin 2011
Appel à communications
Le Réseau thématique pluridisciplinaire CNRS (INEE et INSHS) « Histoire de l’environnement » organise, en 2011,
une série de quatre journées d’études. Après une première journée tenue à Arras en mars sur le thème « Usages et Pratiques de l’environnement », une seconde journée se tiendra à Paris le 14 juin
sur le sujet « Histoire des régulations environnementales ». La suivante se tiendra à Grenoble, en octobre, et sera consacrée à l’histoire des vulnérabilités. Le présent document présente les
intentions des organisateurs de la journée « Régulations » et lance un appel à communications. Ces journées sont ouvertes aux chercheurs de toutes disciplines de sciences humaines et sociales ou
de sciences de l’environnement intéressés. Si l’on en croit les analystes des politiques publiques, la
régulation environnementale effectuée par le biais de normes issues d’une action réglementaire serait entrée en crise à la fin du XXe siècle, pour des raisons diverses : insuffisance des
connaissances dont disposent les pouvoirs publics, incapacité à faire respecter les règlements établis, faible efficacité aussi bien environnementale qu’économique, contestation et infractions
par les intéressés, incapacité à stimuler les solutions reposant sur l’innovation… Ce type de régulation laisserait de plus en plus souvent la place à une régulation par les « instruments
économiques » tels que les écotaxes, les droits à polluer etc., ou par des formes de « régulation négociée » appelées aussi « gouvernementalité coopérative », dans lesquelles des accords
volontaires sont conclus entre parties prenantes. Cette forme de régulation serait en fait, selon le sociologue Pierre Lascoumes, bien plus ancienne, mais elle se serait autrefois passée de façon
plus discrète, en raison de ce qu’elle s’oppose au droit régalien de décider et de contraindre. Cette forme a aussi été contestée comme étant par nature favorable aux industriels, plus aptes à
détourner les accords négociés à leur profit, et comme constituant un recul par rapport aux formes juridiques. L’objectif de la journée d’étude proposée ici n’est pas de trancher ce débat mais
d’y apporter une contribution historienne en montrant comment a fonctionné par le passé la régulation des questions environnementales. Nous chercherons donc à « rendre leur histoire » à ces
différentes formes de régulation— si tant est que toutes ces formes en aient une —, ou à d’autres formes si d’autres s’avèrent avoir existé. La période contemporaine sera probablement la plus
concernée dans la mesure où l’industrialisation a provoqué une inflation juridique du droit sous toutes ses formes, mais nous n’excluons pas a priori les contributions qui porteraient
sur les siècles antérieurs. Nous souhaitons ne préjuger ni de l’ancienneté respective des diverses formes de régulation, ni de l’existence d’autres formes qui ne seraient plus appliquées
aujourd’hui, car il nous semble que nous ne savons encore que peu de choses sur le sujet.
Les communications pourront porter sur les aspects suivants (mais la liste n’est pas limitative) :
– Quels types de régulation environnementale rencontre-t-on dans l’histoire, et à quels propos, et pour réguler quoi
? des ressources ? des milieux ? des agents économiques ? des polluants ? des risques ?
– Comment ces régulations sont-elles apparues, comment ont-elles mises
sur pied, à l’initiative de qui (de quels groupes sociaux ?) et pour répondre à quel souci, protéger quels intérêts, faire face à quelle(s) évolution(s) ? Entraient-elles en contradiction avec
des modes de régulation existant antérieurement ? En cas de norme scientifique ou technique, à qui, à quels experts, la rédaction de ces normes était-elle confiée ? Quelle était la nature de
cette norme ?
– Comment fonctionnaient-elles ? Comportaient-elles des objectifs précis, voire chiffrés ? des calendriers, des «
obligations de résultat » ? Quel était leur cadre juridique, législatif, réglementaire ? Les acteurs étaient-ils bien identifiés, les responsabilités bien définies ? Quels types de savoirs
étaient mis en oeuvre ? Donnaient-elles lieu à des controverses scientifiques ou techniques ? Étaient-elles le lieu de production de nouveaux savoirs ?
– Quels dispositifs étaient prévus en cas d’infraction ? Quelles sanctions ?
– Que montre, a posteriori, l’analyse de leur fonctionnement ? Ouvraient-elles la porte à des pratiques de
lobbying, de jeux d’influence ? Au profit de qui ou de quoi fonctionnaient-elles en réalité ? Étaient-elles efficaces sur le plan environnemental, économique, social et pourquoi ?
Des propositions de communications portant sur des pays autres que la France ou comparant des systèmes de régulation
mis en oeuvre dans des régimes juridiques différents (pays de Common Law, de droit écrit…) seraient particulièrement bienvenues. Responsables scientifiques de la journée
: Michel LETTE, maître de conférences au CDHTE/CNAM Geneviève MASSARD-GUILBAUD, directrice d’études à l’EHESS Les propositions devront parvenir par email aux deux
organisateurs avant le 9 avril. Michel Letté : michel.lette@cnam.fr ; Geneviève Massard-Guilbaud :
massard@ehess.fr Elles ne dépasseront pas une page. Elles mentionneront aussi précisément que
possible le sujet de la communication proposée, les grandes lignes de son contenu et conclusions, ainsi que les sources mises en oeuvre. L’auteur se présentera succinctement et mentionnera une ou
deux de ses publications récentes. Conformément à l’esprit qui guide l’action du RTP, les propositions de chercheurs de toutes les disciplines, qu’elles relèvent des Sciences humaines et sociales
ou des Sciences de l’environnement, sont les bienvenues à la seule condition qu’elles traitent effectivement d’histoire. Une réponse sera donnée à chaque proposition avant fin avril. La journée
d’étude se déroulera à Paris, le 14 juin 2011, et sera ouverte à toute personne intéressée. Les déplacements des intervenants seront pris en charge. Le lieu et les modalités pratiques seront
précisés ultérieurement.
Pour plus d’information sur le RTP Histoire de l’environnement, consulter http://www.cnrs.fr/inee/recherche/actionsincitatives-RTP-histoire_environnement.htm ou http://www.cnrs.fr/inshs/recherche/RTP%20Environnement/presentation.htm
michel Letté
Enseignant-chercheur en histoire des techniques
Cdhte-Cnam Paris – 75141 Paris cedex 03
33 (0)1
53 01 80 15
Le développement durable vu par les économistes
APPEL A COMMUNICATION
« Le Développement durable vu par les économistes : débats et controverses »
Université Blaise Pascal – IUFM Auvergne
Les 15 et 16 décembre 2011
Les organisateurs du colloque souhaiteraient faire le point sur les apports des économistes à la question du
développement durable tout en permettant à leurs contradicteurs (écologistes, environnementalistes, historiens, géographes, sociologues, philosophes…) de mettre en lumière les principaux points
d’achoppement et/ou de contradictions dans leurs approches.
En effet, depuis le rapport Our Common Futur des Nations Unies (World Commission on Environment and Development,
WCED, 1987), plus connu sous le nom de rapport Brundtland, le développement est dit durable s’il « répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire
les leurs ». Cette définition a très vite soulevé la plus vive inquiétude parmi la communauté des écologistes et des environnementalistes (Jansson, 1988 ; Daly, 1990). D’une part, elle ne
précisait pas quel type de développement fallait-il rechercher (Dilworth, 1994). D’autre part, l’idée même de développement était étroitement liée à un certain niveau de croissance. Les membres
de la Commission, en la personne de son secrétaire général Jim MacNeill, encourageaient même les Etats à rechercher cette croissance : « what we called the growth imperative. The world’s economy must grow and grow fast if it is to meet the needs and aspirations of
present and future generations. The Commission estimated that a five to ten-fold increase in economic activity would be needed over the next half century just to raise consumption in developing
countries to more equitable levels. En energy use alone would have to increase by a factor of eight, just to bring developing countries, with their present populations, up to the level now
prevailing in the industrial world. I could cite similar factors for food, water, shelter, and the other essentials of life “(MacNeill 1989, p. 18). Par la suite, le développement durable a été appréhendé au moyen de trois sphères (économie, sociale, environnementale)
articulées autour des composantes suivantes : équité sociale, efficacité économique et préservation de l’environnement.
En l’espace de quelques années, la problématique du développement
durable s’est immiscée dans les débats au point de susciter une importante littérature et de faire l’objet de nombreuses controverses. Les économistes se sont saisis de cette question et ont
cherché à apporter, à leur manière, un éclairage sur le concept.
Le colloque sera divisé en sept ateliers :
– Le premier atelier cherchera à revenir sur la représentation du développement durable sous la forme des trois
sphères (économique, sociale et environnementale). Métaphore inventée par le monde industriel, la représentation des trois sphères pose clairement la question de la synergie entre satisfaction
des besoins, prise en compte des contraintes environnementales et valeurs sociétales. Comment parvenir à une telle synergie alors que les trois sphères n’ont pas le même statut ? Quels problèmes
et difficultés soulèvent cet idéal-type ? Doit-on redéfinir la matrice conceptuelle ? Réexaminer les frontières des différentes sciences ? Développer des points de convergence ou de confluence
?
– Le deuxième atelier privilégiera les antécédents intellectuels, parfois anciens, s’inscrivant dans la pensée
écologique et dans la pensée économique. Ainsi l’histoire de la pensée économique et écologique, mais également l’épistémologie, seront mobilisés pour expliquer l’évolution du concept de
développement durable. Comment les premiers économistes ont-ils intégré la question environnementale, la question sociale ? Se sont-ils tournés vers les autres sciences ? Ont-ils eu des contacts
avec des écologistes, des environnementalistes ? Quelle vision du monde ont-ils proposée ?
– Le troisième atelier s’interrogera sur le degré de pertinence des différents courants théoriques vis-à-vis de la
question du développement durable. Autrement dit, comment les corpus théoriques tels que la théorie néoclassique, la théorie de la régulation, l’institutionnalisme, l’économie écologique,
l’écologie industrielle, l’écologie politique… ont cherché à intégrer, avec plus ou moins de réussite, cette référence nouvelle ? Est-ce que la dissociation entre les approches dites de
durabilité faible (issues du courant néoclassique avec une possible substituabilité des facteurs de production) et celles relevant de la durabilité forte (l’environnement y apparaît comme une
variable spécifique) est pertinente ? N’assiste t’on pas à un déplacement des débats au niveau des projets politiques, les uns ne renonçant pas à toute idée de croissance économique dès lors que
les contraintes de reproduction de l’environnement sont prises en compte, les autres proposant la décroissance pour les pays industrialisés ?
– Le quatrième atelier mettra en relation les différents champs du développement durable avec ce que l’on a coutume
d’appeler la boîte à outils des économistes. Les débats relatifs au réchauffement climatique, à la biodiversité, à la pollution ont amené les économistes à s’emparer de la question
environnementale et à préconiser la mise en place d’une taxe, le développement des marchés de droits à polluer, la comptabilisation des flux de matières et d’énergie dans des matrices
input-output, la dématérialisation du capitalisme, l’essor de l’innovation et de la technologie, l’évaluation du prix de la biodiversité… Remèdes dont il conviendra de cerner les tenants et les
aboutissants. Comment minimiser les dégâts dans un monde écologique de moins en moins durable ? Quelles stratégies de transition ?
– Le cinquième atelier abordera la question du développement durable dans le cas des pays en développement et en
transition. Il portera plus précisément sur les enjeux environnementaux et le traitement des questions sociales. La gestion des ressources naturelles renvoie à la préoccupation croissante de la
désertification, de la dégradation des terres, de la déforestation, de l’urbanisation, ou encore de l’accès à l’eau. Les questions sociales traduisent des phénomènes de migrations, d’inégalités,
voire d’exclusion.
– Le sixième atelier reviendra sur la perception très contrastée des différents acteurs vis-à-vis des débats
économiques. Les entreprises, les institutions nationales et internationales, les ONG, les associations… se sont tour à tour appropriées le concept de développement durable, dégageant ainsi des
positions très modérées ou très radicales. Cet atelier cherchera à répondre à plusieurs questions : que signifie le développement durable pour ces acteurs ? Comment expliquer leur engagement ?
Quel niveau de crédibilité faut-il lui donner ?
– Le septième atelier abordera la question de l’éducation au développement durable. En effet, les problématiques
issues du développement durable posent des difficultés redoutables (pluralité des domaines scientifiques, gestion des questions vives, place du politique…). Le choix des termes « éducation au
développement durable» montre à lui seul que les appellations ne sont pas neutres, elles nous amènent à dépasser le strict cadre de l’instruction et de l’enseignement/apprentissage de contenus
disciplinaires, pour tenter de clarifier le vocabulaire, s’interroger sur le poids et le sens de l’apprentissage de « bonnes pratiques » dans le cadre scolaire et non scolaire. Il s’agira ici de
débusquer certains « allant de soi » qui pourraient contribuer à instrumentaliser l’EDD et, tout en s’appuyant sur les avancées les plus récentes sur la question, de contribuer à caractériser les
objets de l’EDD et les situations d’enseignement/apprentissage liées.
Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé
d’environ 600 mots, doivent être envoyées avant le 15 juin 2011 à : diemera@aol.com. Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 30 juin 2011.
Comité d’organisation :
Arnaud Diemer (Université Blaise Pascal-IUFM Auvergne, PHARE) ; Sylvie Dozolme (Université Blaise Pascal-IUFM
Auvergne) ; Corinne Marlot (Université Blaise Pascal, IUFM Auvergne, PAEDI) ; Brigitte Morand (Université Blaise Pascal, IUFM Auvergne, PAEDI) ; Didier Mulnet (Université Blaise Pascal-IUFM
Auvergne).
Comité scientifique :
Amanar Akhabbar (Université de Lausanne), Yves Alpe (Université d’Aix Marseille), Catherine Aubertin (IRD), Eric
Berr (Université de Montesquieu, Bordeaux IV), Pascal Bridel (Université de Lausanne), Beat Bürgenmeier (Université de Genève), Pascale Combe-Motel (Université d’Auvergne), Annie Cot (Université
Paris I), Anne-Marie Crétieneau (Université de Poitiers), Suren Erkman (Université de Lausanne), Patrick d’Humières (Company 21), Arnaud Diemer (Université Clermont-Ferrand), Sylvie Ferrari
(Université de Montesquieu, Bordeaux IV), Jean-Marie Harribey (Université Montesquieu, Bordeaux IV), Blandine Laperche (Université de Dunkerque), Alain Legardez (Université Aix-Marseille),
Marie-Antoinette Maupertuis (Université de Corté), Nicolas Postel (Université de Lille 1), Jean Simonneaux (ENFA, Toulouse), Emmanuelle Raynaud (Université Aix-Marseille III), Gilles Rotillon
(Université Paris X – Nanterre), Franck Dominique Vivien (Université de Reims-Champagne-Ardenne), Yvette Veyret (Université Paris X – Nanterre), Bertrand Zuindeau (Université de Lille 1).
Le
colloque se déroulera les jeudi 15 et vendredi 16 décembre 2011 à l’IUFM d’Auvergne, 36 avenue Jean Jaurès, 63400 Chamalières, tél : 04.73.31.72.71 ou 06.72.25.04.75. Toute information relative
au colloque sera progressivement mise sur le site : http://www.oeconomia.net/colloques.htm. Ce colloque est soutenu par le laboratoire PHARE,
l’Association Charles Gide pour la Pensée Economique (ACGPE), l’Association Oeconomia et le Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI). L’ensemble des textes sélectionnés pour le colloque fera
l’objet d’une publication collective. Certains papiers, en lien étroit avec la ligne éditoriale des Cahiers d’économie de l’innovation ou du Journal Of Innovation Economics, pourront également
faire l’objet d’une publication.