6e séminaire d’études du groupe GEM – La question du langage et de la communication dans le management international

28 – 30 mars 2012

ESSEC Business School

Avenue Bernard Hirsch B.P. 50105
95021 Cergy-Pontoise Cedex
France

Tel : +33 (0)1 34 43 30 00 end_of_the_skype_highlighting

La question du langage et de la communication dans le management international : un défi pour les hommes et les organisations

Appel à communication

Dans un éditorial récent de la revue académique, Management & avenir (Revue Management & Avenir, n° 31, Janvier 2010), Luc Boyer
évoquait les deux dimensions du management. La dimension scientifique, celle des sciences de l’organisation, et la dimension humaine dans l’aspect gestion des Hommes, défini par Peter Drucker
comme la « transformation en performance de l’effort humain ». Si l’entreprise et les institutions éducatives ont mis en valeur le premier aspect, il y a aujourd’hui une prise de conscience accrue du facteur humain au sein des organisations, à savoir la gestion des Hommes, de leurs talents, de leur épanouissement personnel et de leur efficacité professionnelle, à l’heure où la carrière joue plus que jamais un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’individu.

Au sein même des écoles de management, où l’épanouissement personnel des étudiants est une composante importante du projet éducatif, la question de la revalorisation des Sciences humaines et sociales dans la formation au management surgit à la faveur des crises des modèles économiques et éthiques dominants. Replacer l’Homme au cœur du projet éducatif en intégrant l’apport scientifique des SHS constitue donc un défi pour les organismes de formation dont nous faisons partie.

Dans le mouvement caractérisé par les approches subjectivistes de la recherche en management, la langue, outil de représentation du monde et de communication, est au cœur des démarches qui placent l’Homme au centre des travaux de recherche. Tout un courant de recherche autour de l’individu et du rôle du langage dans l’organisation s’est développé, notamment en France (Chanlat, 1990; Girin, 1995; 2001; Usunier, 1987; 1990). La compréhension du facteur humain dans les organisations appelle la fertilisation croisée des disciplines des sciences humaines, telles que la linguistique, la psychologie cognitive et sociale, la sociologie des organisations, la psychanalyse, l’anthropologie et l’ethnologie pour tenter de comprendre (dans les deux sens d’intelligibilité et d’inclusion) l’Homme au sein de l’organisation.

Les travaux menés dans les milieux professionnels sur des problématiques où il est question de langage et de langue, montrent la complexité des mutations qui caractérisent les environnements professionnels souvent devenus multilingues et multiculturels et ils soulèvent bien d’autres questions telles que le management à distance, les technologies de l’information et de la communication, la ou les langue(s) d’entreprise, le management de la connaissance et son transfert entre le siège de l’entreprise et les filiales, la communication interculturelle dans l’entreprise mondialisée. Les programmes innovants dans la formation au management soulignent l’importance des approches multidisciplinaires.

Comme le relevaient déjà Mintzberg en 1973, ou encore Rebecca Marschan Piekkari et al. dans un article de 1997 au titreéloquent (Marschan, R., Welch, D., & Welch, L. (1997).Language: « The forgotten factor in multinational management ». European Management Journal, 15(5), 591-598.), ces activités langagières, qui sont au cœur des pratiques quotidiennes des managers, sont peu ou pas convoqués dans les sciences de gestion. Une étude, menée sur 1128 articles publiés entre 2002 et 2010 dans des revues classées dans la liste de référence de la section 37 du CNRS « Economie et gestion » (soit 71% de taux de couverture), montre que les questions inhérentes aux langues sont peu abordées et semble ainsi confirmer que depuis 1997 les académiques des Ecoles de Management françaises négligent cet aspect du management. Les langues seraient-elles ainsi toujours le “forgotten factor in multinational management” ?

Ce colloque s’adresse donc à toutes les disciplines du management ayant une sensibilité particulière pour les questions d’interaction langagière et culturelle au sein des entreprises multinationales /multiculturelles et a pour but de faire le point sur les avancées de la recherche en ce domaine, en appelant au dialogue interdisciplinaire
et à l’échange entre chercheurs, praticiens de la formation et acteurs de l’entreprise. Les communications théoriques et/ou pratiques les plus variées, couvrant les questions suivantes seront
particulièrement appréciées :

Quelle contribution de la linguistique appliquée à la recherche en management?

Quelle contribution de la recherche en communication interculturelle pour améliorer la communication interne au sein des entreprises
multinationales ?

Que nous apprend l’ethnologie sur le dialogue entre les cultures nationales des maisons mères et des filiales des grands groupes?

Quels sont les derniers enseignements de la psychologie sociale et de la sociologie des organisations pour la compréhension des organisations
multiculturelles?

Comment comprendre et réguler la part de l’affectivité et de l’émotionnel dans les interactions au sein d’un groupe multiculturel?

Quels sont les apports de l’analyse du discours pour comprendre la culture des organisations?

Quel est l’impact des NTIC sur la communication virtuelle des équipes multilingues et multiculturelles?

Quelle contribution de la traductologie et de l’interprétariat dans la compréhension des problèmes de communication en milieu
interculturel?

Comment relever le défi linguistique et sémantique posé aux organisations qui consiste à diffuser des concepts n’existant pas dans une culture
donnée? Par exemple, comment faire passer des éléments de l’identité d’entreprise tels que le développement durable et la RSE dans des filiales internationales aux cultures très éloignées?

Quelle orientation donner aux objectifs et aux contenus pédagogiques dans un enseignement rénové des langues et des cultures au sein des Ecoles
de management?

De l’innovation en matière de formation aux contextes interculturels de l’entreprise mondialisée.

Quelle place pour les études de rhétorique, les théories de la narration dans la recherche et la formation au management?

Quel est le rôle du récit dans les organisations ? Dans quelle mesure le rôle du langage en tant que dimension ontologique de l’individu peut-il
remettre en question l’approche socio-constructiviste.

Comment les grands groupes définissent-ils leur choix entre une communication unilingue ou multilingue?

Dans quelle mesure les grands groupes gèrent-ils le facteur langue dans l’entreprise?

Comment s’articule la communication formelle et informelle dans l’entreprise multinationale?

Comment la question des langues et du langage est-elle traitée dans la littérature managériale française et internationale? Quel est l’état de l’art depuis la fin des années 90?

Les propositions de communication sous forme d’abstract en français ou en anglais (maximum 500 mots), accompagné de mots-clé, devront parvenir à Philippe Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 15 octobre 2011.

Les communications définitives en français ou en anglais peuvent être de deux formes :

Communication longue (6000-8000 mots)

Communication courte, étude de cas, revue de littérature (4000-6000 mots)

Les premières versions des communications devront être envoyées à Philippe Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr ) au format Word avant le 10 janvier 2012, les communications définitives pour le 15 février
2012 en vue de la publication des Actes de ce colloque.

Les meilleurs articles seront publiés dans un cahier spécial de la revue Management & Avenir.

Guide de mise en page

Mise en page des communications :
Format du traitement de texte Word pour PC
Titre : Times New Roman, 18, majuscules, gras
Nom de l’auteur: Times New Roman, 14, minuscules, gras
Nom de l’institution de rattachement: Times New Roman, 10, majuscule, gras
Corps de texte: Times New Roman, 12

Guide de mise en page pour publication dans Management & Avenir :

Planning

Abstract (500 words) : 15 Octobre 2011

Acceptation notifiée aux auteurs: 15 Novembre 2011

Première version de l’article: 10 janvier 2012

Rapport du comité de lecture: 25 Janvier 2012

Communication définitive: 15 février 2012

Comité scientifique

Annick Bourguignon ESSEC Business School

David Boje NMSU New Mexico

Denis Lemaître ENSTA

Eric Cornuel EFMD

Hanne Norreklit Aarhus School of Business

Jacques Igalens Toulouse Business School

Jean-François Chanlat Université Paris Dauphine

Luc Boyer Université Paris Dauphine; Management & Avenir

Ludovic Bot ENSTA

Mette Zolner Kopenhagen Business School

Olivier Fourcadet ESSEC Business School

Pierre-Louis Dubois FNEGE

Stefanie Stadler Nanyang Technological University, Singapore

Susan Schneider Université de Genève

Thierry Sibieude ESSEC Business School

Yvon Pesqueux CNAM Paris

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone

COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISE PAR LE CREC/CERVEPAS/CREW (EA 4399) SORBONNE NOUVELLE UNIVERSITÉ PARIS III – UFR DU MONDE ANGLOPHONE

APPEL A CONTRIBUTIONS

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone : une analyse de la crise actuelle dans une perspective historique

13-14 avril 2012

La crise financière a vu les pouvoirs publics intervenir massivement dans les économies nationales. Leurs actions ont pris des formes varies : injection de
liquidités dans les marchés financiers, recapitalisation des banques et même parfois la nationalisation de fait d’institutions en faillite. Pourtant, malgré cette intervention importante des
gouvernements dans le domaine de la finance privée, qui a pour l’instant prévenu l’effondrement du système bancaire international, les institutions financières privées sont restées étonnamment
libres de poursuivre leurs affaires comme si de rien n’était. Les appels nombreux à une nouvelle régulation de la finance n’ont pas été suivis par les mesures fondamentales qui pourraient mettre
fin aux pratiques financières à risque qui ont mené à la crise. De fait, une fois sauvés lors du premier épisode de la crise financière et économique actuelle, les banques et marchés de capitaux
ont conservé leur capacité à s’imposer aux autorités publiques qui étaient venues à leur secours, voire à exercer un chantage à leur égard. L’objectif de cette conférence est d’étudier la façon
dont les banques et le secteur financier des pays anglophones (qui comprennent deux des plus importants centres financiers du monde) ont pu échapper au contrôle des gouvernements et par extension
au contrôle démocratique. Comment la finance a-t-elle échappé à l’intervention après avoir été si dépendante des gouvernements pour assurer sa survie ? Les réponses à cette question ne se
trouvent pas seulement dans le traitement immédiat de la crise. Elles doivent assurément être recherchées dans la montée du néo-libéralisme dans le secteur financier mondial depuis la disparition
du système de Bretton Woods au début des années 1970. Pendant plus d’une génération, la dérégulation des marchés, financiers en particulier, a été au coeur des décisions économiques dans le monde
anglophone et au-delà. Plus généralement, la liberté économique et l’indépendance vis-à-vis des gouvernements ont caractérisé la finance au Royaume-Uni et aux Etats- Unis depuis la révolution
industrielle. On peut affirmer que la démocratie dans ces pays n’a jamais vraiment contrôlé le capital. Dans cette conférence, on tentera donc d’analyser l’échec de la démocratie à contrôler la
finance dans une perspective historique et d’identifier les différences et les similarités qui existent dans la relation finance/gouvernement dans le monde anglophone, sachant que l’impact de la
crise actuelle n’a pas été le même dans ces différents pays. La crise a été catastrophique en Irlande et a gravement compromis les perspectives économiques des Etats-Unis et du Royaume- Uni. A
l’inverse son impact a été moins marqué en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande, grâce à des pratiques bancaires plus prudentielles avant la crise.

Les propositions de communications (200-250 mots) et un court CV (5-7 lignes) sont à envoyer avant le 15 décembre 2011 à Nicholas
Sowels (nicholas.sowels@univ-paris1.fr).

14e Prix d’histoire François Bourdon Techniques, entreprises et société industrielle

attribué par l’Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers

Appel à candidature

Ce prix annuel concerne l’ensemble des champs disciplinaires des Sciences Humaines et Sociales. Il porte sur les
techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle à l’époque contemporaine. Il est divisé en deux catégories. La première dotée d’un prix unique de 1500 euros couronne un
ouvrage, le manuscrit original d’une HDR ou une thèse publié ou soutenu entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

La seconde catégorie spéciale « jeunes chercheurs » récompense, avec son prix unique de 750 euros, un mémoire ayant été soutenu
entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

Pour s’inscrire le candidat doit envoyer, à l’Académie François Bourdon, son écrit en deux exemplaires en version papier, ou en un fichier PDF
avant le 31 janvier 2012 accompagné de son curriculum vitae en version électronique.

(Pour les écrits envoyés sous format papier, un seul exemplaire sera restitué au candidat.)


Adresse d’envoi des écrits : Kharaba.afb@wanadoo.fr

Académie François Bourdon

Cour du Manège-Château de la Verrerie

BP 60031

71201 Le Creusot Cedex

Ivan Kharaba

Directeur


Académie François Bourdon

Cour du Manège-Château de la Verrerie

BP 60031

71201 Le Creusot Cedex

Tél. : 03 85 80 81 51 Fax : 03 85 80 80 84

www.afbourdon.com

APPEL ESCEM « Dynamiques territoriales et économie sociale »

ESCEM Campus de Tours de l’ESCEM

1 rue Léo Delibes 37 U00 Tours

Les 22 et 23 mars 2012, à Tours (dans les locaux de l’ESCEM) : premières rencontres sur les dynamiques territoriales et l’économie sociale. Les communications pourront aborder les thèmes suivants :

  • L’économie sociale : représentations et mesures
  • Les territoires et les actions solidaires
  • Logique économique et logique sociale dans les organisations
  • Essaimage des principes solidaires
  • La formation et la recherche autour de ces questions
  • L’entrepreneuriat social et les territoires

Prix Jacques Tymen de l’Association d’Économie Sociale

Dans le cadre des XXXIIe Journées de l’Association d’Économie Sociale

À Aix-en-Provence, les jeudi 13 et vendredi 14 septembre 2012

organisées par le LEST-CNRS UMR 6123

Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme

L’Association d’Économie Sociale décernera au cours de son colloque annuel, qui se tiendra à Aix-en-Provence les 13 et 14 septembre 2012, le prix Jacques Tymen. Ce prix récompensera les meilleurs travaux individuels, de type universitaire, non encore publiés, soutenus entre le 1er janvier 2011 et le 1er avril 2012, de jeunes chercheurs oeuvrant dans le champ de l’économie sociale (emploi, revenus, travail, protection sociale, santé, éducation et formation, culture, logement, famille, pauvreté, …).

Un prix de 1400 € récompensera une thèse ou un travail équivalent.

Un prix de 700 € récompensera un mémoire de M2 recherche (DEA) ou équivalent.

Les travaux proposés au concours doivent être adressés en deux exemplaires (les thèses devant être accompagnées du rapport de
soutenance) à :

Secrétariat Axe Institutions, UG2

Prix Jacques Tymen

Maison des Sciences Economiques

106-112, boulevard de l’Hôpital

75647 Paris Cedex 13

Date limite de réception : lundi 26 mars 2012

29es Journées d’Economie Monétaire et Bancaire

Nantes, Jeudi 28 et vendredi 29 juin 2012

Appel à communications

Les 29es journées d’économie monétaire et bancaire, organisées par le GDRE auront lieu à
l’Université de Nantes, les 28 et 29 Juin 2012. Elles porteront sur les
thèmes suivants :

1.      Politique monétaire

2.      Politique budgétaire et politique monétaire, financement des retraites

3.      Théorie monétaire ; demande de monnaie et prix

4.      Stabilité et risques bancaires, réglementation prudentielle

5.      Concurrence, fusions et coûts bancaires ; taux d’intérêts

6.      Gouvernance et financement des entreprises non financières

7.      Crédit, prix d´actifs et cycles économiques

8.      Systèmes financiers, micro finance, croissance et développement économique

9.      Taux de change et politique monétaire en économie ouverte

10.  Taux de change, échanges commerciaux et flux de capitaux

11.   Système monétaire international et crises financières

12.   Finance de marché, finance comportementale, gestion de portefeuille, marchés des assurances

13.   Histoire monétaire et financière

Des articles complets, rédigés en français ou en
anglais, accompagnés d’un résumé en première page, peuvent être soumis à partir du 15 décembre 2011 et avant le 25 février 2012 au soir sous la forme d’un téléchargement (format .pdf ou .doc :

Le co-auteur soumettant l’article cochera en ligne un seul thème pour son article parmi les 13 thèmes cités ci-dessus. Les autres formes de soumissions ne seront pas prises en compte.

Les décisions du comité scientifique coordonnées par Raphaëlle
Bellando 
et Jean-Bernard Chatelain (co-directeurs du GDRE) et Adrian Pop et Nicolas Rautureau  (responsables du comité local) seront données fin avril par courriel.

http://www.gdresymposium.eu

4e Conférence scientifique internationale d’EMES sur l’entreprise sociale

Le Réseau européen de recherche EMES, en partenariat avec le Centre d’Economie Sociale à HEC – Université de
Liège
, vous invite à la 4e Conférence scientifique internationale d’EMES sur l’entreprise sociale

1-4 juillet 2013, Université de Liège (Belgique)

Informations relatives à la conférence

Dans une perspective résolument mondiale et interdisciplinaire, cette conférence débattra de l’entreprise sociale et de l’entrepreneuriat social, en confrontant les approches qui se sont développées au cours des deux dernières décennies et dont la diversité va croissant.

Autour de l’entreprise sociale et l’entrepreneuriat social, la conférence fera dialoguer les courants de recherche liés au tiers-secteur (secteur non-profit, économie sociale, économie solidaire, ESS) et les communautés de chercheurs qui se forment sur des thèmes émergents tels que l’innovation sociale, l’évaluation de l’impact
social, les organisations hybrides, le social franchising et la venture philanthropy, parmi d’autres.

Pour son 20e anniversaire, le Centre d’Economie Sociale accueillera la conférence, au sein de HEC – Ecole de Gestion de l’Université de Liège, dans une ville millénaire, en plein cœur de l’Europe.

L’appel à communications sera lancé le 30 avril 2012.

La réunion plénière du Département des marchés financiers (DMF)

Claude CAZES , Président de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes

présente

La réunion plénière du
Département des marchés financiers (DMF)

Le mercredi 2 mai 2012
Pavillon Cambon-Capucines

Le projet de réforme européen du secteur de l’audit, proposé par Michel Barnier, Commissaire européen en charge du
Marché intérieur et des Services, actuellement en discussion au Parlement européen, sera l’un des thèmes central de ce colloque qui réunit chaque année les commissaires aux comptes du Département
des marchés financiers (mandats cotés et entités d’intérêt public), que préside Gérard Trémolière, afin d’échanger sur les sujets d’actualité liés à ce secteur.

A cette occasion, Claude Cazes analysera avec Jean-Pierre Letartre, Président d’Ernst and Young, les projets de
textes européens qui font suite aux propositions présentées par la Commission européenne en novembre 2011.

Les participants seront ensuite invités à débattre, lors d’une table ronde animée par, Jean-Marc Vittori,
éditorialiste des Echos, sur les principaux axes du projet. A cette table ronde, seront notamment présents Michel Prada, co-président du Conseil sur la réglementation financière globale et
Christian Schricke, délégué général de l’ANSA et représentant du MEDEF.

Seront également présents à cette réunion, Christine Thin, Présidente du H3C et Laurent Vallée, Directeur des
Affaires civiles et du Sceau au Ministère de la Justice qui clôturera les travaux.

À propos du Département des marchés financiers (DMF)

Créé en 2001, et conforté par la Loi de sécurité financière de 2003, le DMF,appelé département APE jusqu’en 2009 rassemble, au sein de la CNCC, les cabinets auditant ou souhaitant auditer des sociétés cotées sur un marché réglementé. Ses
activités contribuent à une meilleure perception du rôle et de la mission des auditeurs auprès des entreprises, des investisseurs, de la place financière et des autorités de marché. Il traite,
par ailleurs, des spécificités des mandats d’entreprises dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou offerts au public sur Alternext.

PROGRAMME
Département des marchés financiers (DMF)
Réunion plénière – Mercredi 2 mai 2012
Pavillon Cambon-Capucines – 46, rue Cambon – 75001 Paris

8h30 Accueil – Café

9h00 – 9h15 Ouverture – Claude Cazes, Président de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes (CNCC)

9h15 – 9h45 Rapport d’activité du Département– Gérard Trémolière, Président du DMF

9h45 – 10h45 Analyse des projets de textes européens

Claude Cazes, Président de la CNCC et Jean-Pierre Letartre, Président d’Ernst & Young France.

10h45 – 11h15 Pause

11h15 – 12h15 Table ronde animée par Jean-Marc Vittori, éditorialiste des Echos

avec la participation de 5 panelistes :

– Michel Prada, co-président du Conseil sur la réglementation financière globale

– Christian Schricke, Délégué général de l’ANSA

– Sylvie Matherat, Adjointe du directeur général des opérations à la Banque de France

– Jean-Pierre Menanteau, ancien PDG d’AVIVA France et consultant chez Deloitte

12H15 – 12H45 Clôture

– Christine Thin, Présidente du H3C

– Laurent Vallée, Directeur des affaires civiles et du sceau


12H45 Cocktail déjeunatoire

Journées d’Histoire de la comptabilité et du management de mars 2013

Les prochaines Journées d’Histoire de la comptabilité et du management auront lieu à
La Rochelle les 27, 28 et 29 mars 2013.

Ces Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management constituent, depuis leur première
édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la gestion. Elles rassemblent des gestionnaires, historiens, juristes, sociologues et
économistes.

Pour la 18e édition, l’axe de réflexion proposé porte sur le thème : La magie du chiffre.
Quantification, normes et croyance.

Preuve d’efficacité, affirmation de la scientificité de la démarche, outil de distanciation, argument rhétorique,
dans la doctrine taylorienne le chiffre relève de multiples usages et stratégies. Par l’approche historique, il nous semble opportun de nous interroger sur les finalités et usages du chiffre par
les praticiens et les théoriciens de la gestion.

Nous invitons à des communications permettant par l’approche historique de questionner l’hégémonie de la
quantification dans divers domaines, de l’évaluation politique (du sondage aux indicateurs d’appréciation des politiques publiques) à la recherche en gestion et en économie. Le développement de
la statistique administrative au XIXe siècle a des prémisses que l’on peut chercher pour la France chez Condorcet par exemple. L’obsession pour le chiffre dans la gouvernance publique
et privée ne relève-t-elle pas d’un régime de croyance dont l’histoire et la critique peuvent encore être faites ?

Des indicateurs chiffrés garants de l’efficience des politiques publiques à la dénomination des normes de qualité
(iso 9001, 14001, etc.), le chiffre apparaît autant comme un instrument d’objectivation (notamment comptable) que comme un procédé de la rhétorique managériale. La norme comptable ou autre
contribue à poser un référentiel fondé sur la mesure quantifiée des critères que l’on entend évaluer. Ce faisant, elle est susceptible de faire écran à la réalité tangible de ce qui est mesuré et
elle n’est pas indemne de ce qui nous semble relever du régime de la croyance. Code, le chiffre est non seulement un langage inaccessible aux non initiés, il est aussi susceptible de porter une
dimension mystique si l’on se réfère à la vertu accordée au nombre d’or dans l’exégèse pythagoricienne ou franc-maçonne. Luca Pacioli, crédité du premier exposé de la méthode de la comptabilité
en partie double en 1494 est lui-même l’auteur d’un traité sur la Divine Proportion dont on retrouve des éléments dans le Modulor, unité de mesure créée par Le Corbusier (1948).

L’histoire des entreprises offre des exemples nombreux de cette mystique du chiffre, du krach de l’Union générale
au rôle du cabinet Arthur Anderson auprès d’Enron. Autre exemple de ces phénomènes dans l’histoire récente, le guide Parker établit une évaluation des vins selon une grille de notation
extrêmement précise dont l’ultime mesure est le goût d’un individu, Robert M. Parker.

Dans la continuité des précédentes Journées, sont attendues des communications à caractère historique couvrant les
domaines de la comptabilité, du management ainsi que ceux de la stratégie, du nouveau management public, du marketing, de la communication en particulier financière. Sont bien sûr attendues des
recherches en histoire des religions quand la foi n’exclut pas sa mesure.

Comme chaque année, toutes les propositions de communication intégrant une dimension historique sont
bienvenues.

Tutorat de thèses

Les Journées d’Histoire vont débuter par un atelier doctoral comprenant un tutorat de thèses d’histoire de la
gestion et des séminaires méthodologiques organisés le 27 mars. Les doctorants intéressés devront fournir un document d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème,
questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, les premiers résultats (le cas échéant), leurs principales références
bibliographiques.

Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer.

Dates à retenir

Date limite de soumission des textes des communications : 15 décembre 2012

Décision du comité de lecture : 19 janvier 2013

Version définitive des textes : 9 février 2013

Les propositions (60.000 signes au plus) devront être envoyées en français ou anglais accompagnées d’un résumé en
français et anglais à l’adresse suivante : jhcm2013@univ-lr.fr

Chaque proposition de communication fera l’objet d’une lecture anonyme.

Contact

: jhcm2013@univ-lr.fr

Coopération et formes d’organisation sociale

Pour ses 10 ans, et dans le cadre de « 2012 : Année internationale des coopératives » (ONU), PEKEA co-organise avec le CIAPHS (Université de Rennes 2), et en coopération avec l’ISMEA et l’Institut Veblen, un congrès sur le thème Coopération et formes d’organisation sociale, les 13 et 14 décembre 2012 à Rennes, France.

Ce congrès, en français, invite à envisager les 4 blocs de savoir portés par PEKEA à l’aune de la question de la coopération et à construire ensemble des cadres analytiques, conceptuels et opérationnels permettant de concevoir une société où se développeraient « tout l’Homme et tous les hommes » (F.Perroux)

Pour y participer et apporter votre contribution aux débats, vous trouverez les informations sur l’appel à participation comprenant la présentation de ce congrès et les informations utiles téléchargeable prochainement sur le site internet de Pekea : www.pekea-fr.org.

Tifenn LECLERCQ
Responsable Administrative PEKEA
PEKEA Administrative Officer

______________________________

PEKEA 110 rue de la Poterie, 35 200 Rennes, France
tél: +33(0)2 99 86 17 35, fax: +33(0)2 99 86 17 35

Appel de la Revue Management et Gouvernance

N° spécial : Management et
Gouvernance. Date de parution prévue : septembre 2013.

Le commerce à travers les pays européens :
pratiques, souhaits, tendances, comparaisons et similitudes

Autrefois considéré comme une
« cible marketing » à atteindre et à équiper d’un produit, le client (consommateur final ou professionnels sur la chaîne commerciale) a changé de comportement. Il est aujourd’hui,
informé grâce à internet, sa vision est ouverte sur le monde, il est en relation avec des communautés via les media sociaux. Ses capacités à communiquer partout et sur des supports de plus en
plus variés (de l’ordinateur au mobile en passant par la tablette, de chez lui, au bureau…) lui permettent de donner son avis et de ce fait, constituent un pouvoir face aux entreprises ainsi que
de suivre des tendances sociologiques, humaines, ou politiques. Le consommateur final attend de ses achats de véritables expériences qui lui permettront d’être étonné, enthousiasmé, déçu,
intéressé, prescripteur pour recommander la même expérience que lui. Ces modes d’accès aux produits interrogent sur la manière d’animer les canaux de vente, et d’agir dans les politiques
commerciales sur le « cross chanel ». En remontant la filière de l’achat des produits, ces modes d’achat, d’usage et de recommandations interrogent là aussi l’achat en B to B (Business
to Business) pour les entreprises situées du producteur, fabricant jusqu’au point de vente en contact avec le client. Les ventes ne sont pas seulement transactionnelles (achat du produit), mais
sont devenues plus relationnelles (conseil sur le produit, sur la manière de l’individualiser, sur les conseils et la personnalisation des solutions). Les clients (B to C) comme en B to B sont
engagés vis-à-vis de la société, des valeurs, se regroupent en communautés et expriment un contre-pouvoir face aux propositions faites par les marques ou les entreprises fournisseurs de
produits.

Ce numéro sur le commerce en
Europe veut être, d’une part, évocateur des tendances et pratiques du commerce (achat, vente) dans les pays européens, mais aussi un numéro dans lequel les comparaisons entre pays européens ou
dans le monde sont incitées.

Les articles seront rédigés en
Times New Roman 12, interligne 1,5 et se limiteront à une quinzaine de pages, bibliographie comprise.

Les critères d’appréciation
des articles se feront sur la
nouveauté apportée par l’étude mentionnée qui fait l’objet de cette publication, les références vis-à-vis du champ scientifique visé, la démonstration de l’apport de l’étude par rapport au champ
de la connaissance du marketing et du commerce.

Les thèmes abordés peuvent être
(sans obligation de s’y restreindre) :

* Le comportement des
consommateurs :
D’une cible marketing, le statut du consommateur a changé (technologie, information, exigences, fait entendre sa voix, préoccupations éthiques, sociétales, ou
économiques), le consommateur s’exprime et donne un avis. Etudes, observations des achats, critères de sélection des produits, influence des marques dans ses achats que ces derniers soient des
achats contrôlés ou plus irrationnels, analyse des différences entre ce que le consommateur dit et ce qu’il fait…autant d’éléments qui permettront de mieux comprendre le comportement du
consommateur européen.

* Le marketing
générationnel
 : loin de la segmentation démographique, ces approches se fondent davantage sur l’année de naissance que sur l’âge. L’identification et le ciblage de générations
particulières cette approche permet de suivre les cohortes de la même génération à travers le temps réunissant
des individus qui partagent les mêmes centres d’intérêts avec sensiblement le même âge. Les marques
ont intégré cette catégorisation introduite dans les années 90 pour évoluer depuis les enfants jusqu’aux seniors, elles sont ainsi vigilantes quant à leur réputation et les valeurs qu’elles
véhiculent. Le client européen vit-il lui aussi dans une vision « transgénérationnelle » ? Que dire des marchés et des produits associés à ces différenciations, en
Europe ?

* Les communautés et l’approche relationnelle : Internet met en relation le monde entier, véritable outil de rassemblement de communautés sur la
base de valeurs, d’engagements, d’éthique ou encore de pratiques. Le client peut s’exprimer, s’informer, connaître, reconnaître et demande aussi à être interpellé dans sa relation entre humains
lors de ses acquisitions. L’achat devient réellement une expérience d’achat que chaque client souhaite positive, heureuse et qui amène de la valeur ajoutée dans le quotidien. Ces nouvelles
approches invitent les entreprises à reconsidérer leurs points de vente, à inventer de nouvelles manières de vivre avec leurs clients et surtout faire appel à une fidélité mutuelle non plus par
le prix mais par des services individualisés. Le client européen (B to C ou B to B), réagit-il à ces nouvelles incitations à l’achat, réactions et tendances à long terme ?

* La crise économique, source de changements : La crise économique
est non seulement européenne mais mondiale et incite à reconsidérer les priorités d’achat, les modes de consommation des produits. En est-il de même pour tous les secteurs ? Comment le web
interfère-t-il dans ces achats, qu’en est-il de l’accès aux produits via la logistique ? face aux regroupements d’individus, qu’en est-il des achats groupés dont la tendance est à la
croissance ? Quel pourrait être le sort des produits « authentiques » ou « engagés » ? Les européens sont-il sensibles au « societing » ou marketing
« moral » ? L’entreprise qui se présente aux clients, utilise-t-elle les outils adaptés pour communiquer et se rendre indispensable auprès d’eux ?

* Donner du sens à …A l’heure où la société vit à l’heure de la rationalité et de l’individualisme, qu’en est-il des croyances, de la religion, de
la spiritualité et du surnaturel pour donner du sens à la vie de chacun ? Les clients cherchent du sens à leurs achats, à leurs engagements et donnent du sens de la même manière à leurs
implications (la cuisine est devenue un art en plus d’être sous l’emprise des diététiciens, des valeurs familiales perpétuées et d’une manière généreuse de communiquer…). De l’engagement à la
résistance, quels sont les procédés, les idées en jeu, quelles manières de communiquer avec ces clients qui demandent du respect et que les acteurs du marché évitent de « manipuler »
dans leurs achats. Le désir de santé reste un moteur important pour l’ensemble des clients que les entreprises intègrent avec plus ou moins de bonheur, peut-on parler d’une tendance
européenne ? Comment se manifeste-t-elle dans les pays ? Quelles pratiques et quels messages ?

* Contacts et envois :

Merci d’envoyer le titre et 10 lignes du résumé de votre proposition avant le 30 septembre 2012, à :

Ghislaine.pellat@iut2.upmf-grenoble.fr

Mobile : 00 33 6 08 24 67 27

Proposition à renvoyer avant le 30 décembre 2012 à :
Ghislaine PELLAT
Revue Management et Gouvernance : IUT2, 2 Place Doyen Gosse, 38000
Grenoble

APPEL Les activités professionnelles et le marché du travail

Risques et formes de
travail à travers les nouvelles technologies

Appel
:

  • IUT GACO
  • Licence professionnelle
    assistants gestionnaires de ressources humaines
  • Licence professionnelle
    gestion touristique et hôtelière
  • DUT GACO
  • licence génie industriel
    et maintenance

Colloque du jeudi 29
novembre et vendredi 30 novembre 2012

Lieu Saint Omer
France

LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ET LE
MARCHÉ DU TRAVAIL

Appel à
communications

La crise actuelle, est-elle
si récente bouscule le marché du travail et l’appréhension de ses données et invite à une réflexion pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international. Les réformes
juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des parcours professionnels les changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté les
différentes transitions sur l’activité professionnelle et le marché du travail lui-même, d’ailleurs sachant que le travail n’est pas une marchandise (Art 1 convention fondatrice de l’OIT) est-il
véritablement pertinent de parler de marché du travail (de la formation à l’emploi, du chômage à l’emploi, d’emploi à emploi, de l’emploi à la retraite, …) au cours des dernières années. Afin
de favoriser, de structurer ou d’orienter ces transitions, un grand nombre de politiques publiques ont été mises en œuvre au niveau européen, national ou local. Il existe aussi des initiatives
privées.

D’un point de vue
théorique, il est possible de renouveler largement les réflexions sur les trajectoires et les activités professionnelles. Il s’agit par exemple de la prise en compte des interactions sociales, du
comportement d’embauche des entreprises et de la recherche d’emploi des salariés de l’intégration de la dimension spatiale ou encore des projections de population active basées sur la
micro-simulation, certains sont mêmes tentés de renouveler la définition du contrat de travail pourtant ancrée dans le droit social depuis le 19e siècle..

Des informations
statistiques ont parfois enrichies une double dimension entreprise/salarié qui permet alors de contrôler les effets spécifiques de l’offre et de la demande de travail.

Afin de faire une synthèse
des derniers développements, l’ULCO spécialement la licence gestion des ressources humaines de l’iut saint omer/dunkerque avec le concours des autres formations (licence gestion touristique et
hôtelière, G.I.M.) organisent les 29 et 30 novembre 2012 un colloque sur le thème  » les activités professionnelles et le marché du travail ».

L’objectif de ce colloque
est de croiser les apports théoriques et empiriques des chercheurs relevant des Sciences Humaines et Sociales, mais aussi des autres disciplines scientifiques.

Au cours de ces deux
journées, des moments seront réservés aux échanges entre les chercheurs et les experts d’institutions nationales, internationales ou locales. Des tables rondes seront organisées afin que les
expériences, les dispositifs de politiques publiques, les expériences privées et les outils puissent être partagé, faisant ainsi émerger les nouveaux enjeux auxquels les activités
professionnelles et le marché du travail sont confrontés.

Propositions de
communications

Le colloque rassemblera des
chercheurs de différentes disciplines sur le thème des activités professionnelles et du marché de l’emploi ainsi que ces différentes déclinaisons possibles et souhaitables.

Des communications,
empiriques et théoriques, portant sur les différents aspects des activités professionnelles et du marché du travail (de la formation à l’emploi, du chômage à l’emploi, de l’emploi à l’emploi, de
l’emploi à la retraite) aussi bien que sur les carrières en général et leurs déterminants (genre, santé, éducation, situation géographique, origines sociales,…) sont attendues. Une
attention particulière sera portée à l’évaluation des politiques publiques menées ces dernières années. Des communications sur les retours d’expériences privées et sur les aspects internationaux
seront aussi les bienvenues

Les propositions de
communication pourront s’inscrire dans le thème général du marché du travail appréhendé à travers les thèmes suivants: liste non exhaustive

 

1. Activités
professionnelles, conditions de travail et santé

2. Mobilités
territoriales et migration

3. Réseaux,
interactions sociales

4. Méthodologie de
l’évaluation des politiques publiques et privées

5. Crises et
trajectoires

6. Réformes de la
législation du travail et efficacité du marché du travail

7. Inégalités et
marché du travail (genre, spatiale, ethnique, …)

8. Carrières
internes et organisation du travail

9. Disparités
territoriales et marché du travail et de l’emploi

10. marché du
travail et chômage, emploi, inactivité

11. Capital humain,
employabilité, formation, éducation

12. Trajectoires
alternatives (salariés / non-salariés ; privé / public ;
 marchand / non-marchand)

13. activités
professionnelles et compétitivité des entreprises ou des salariés

14. aspects
juridiques

Les propositions de
communication qui feront l’objet d’une publication pour laquelle les auteurs recevront ultérieurement les indications nécessaires consisteront en un article achevé, en français ou en anglais,
avec un résumé dans l’autre langue ou un projet d’article d’une page minimum indiquant le titre de la proposition, le thème de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s)
appliquée(s), le terrain d’études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés ainsi que le nom, l’affiliation des auteurs et leur adresse e-mail.

Les propositions devront
être envoyées avant le 15 octobre 2012

aux adresses
suivantes : 
iutgaco@univ-littoral.fr  marc_richevaux@yahoo.fr



COMITE SCIENTIFIQUE
   
                                                       
                                

  • Natalia AVILOVA,
    Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk (Russie)
  • Irina Baïkova Professeur
    université de saint Petersburg (Russie)
  • Mohamed BELKADIR
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Hédi BENRABAH, Maître de
    conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jean-Bernard BOYABE,
    maître de conférences en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Valerius CIUCA,
    professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE
  • Philippe ENCLOS, Maître
    de conférences en droit, Université Lille 2 Droit et Santé (France)
  • Joël GEEST professeur
    université du littoral côte d’opale chef du département génie industriel et maintenance
  • Andreî GOLOBODORENKO,
    Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)
  • Eric HAEUW responsable de
    la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Alexandru JIVAN,
    professeur d’économie, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
  • Patrick LEROY Maître de
    conférences HDR Université de Bretagne occidentale Brest (France)
  • Brigitte LESTRADE
    professeur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université Cergy-Pontoise (France)
  • Evguenia MADELEINE maître
    de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Brice-Arsène MANKOU,
    docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire MOULOUNGHI
    Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Cyril NYIECK Doctorant en
    Administration Publique à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble Directeur Exécutif de l’Institut pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC (Cameroun)
  • Maria ORLOV présidente de
    l’institut des sciences administratives de la république de Moldavie
  • Mireille POIRIER, Maître
    de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)
  • Anca Alexandra PURCAREA,
    PhD. Professeur, Université Polytechnique de Bucarest, (Roumanie)
  • Marc RICHEVAUX, Maître de
    conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Bruno ROUSSEL Chargé de
    Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion Professionnelle des Doctorants. Université Paul Sabatier Toulouse (France)
  • Doina Corina SERBAN, PhD.
    Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest, (Roumanie)
  • Dan TOP Vice-doyen
    Faculté de droit Université Targoviste (Roumanie)

·      Tudorel TOADER Juge à la Cour Constitutionnelle de la Roumanie Prof. Univ. Dr

  • Crina VERGA université
    Mihaïl Kogalniceanu Iasi (Roumanie)
  • Elena VIKTOROVA,
    Professeur, Université de l’économie et des services Saint-Pétersbourg (Russie)
  • Jeanne-Marie WAILLY,
    docteur en droit, chef du département GACO Université du Littoral Côte d’Opale (France).

 

comité
d’organisation
 

  • Hédi BENRABAH, Maître de
    conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Mohamed BELKADIR
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Séverine BOUTEILLER
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Eric HAEUW responsable de
    la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France) chef du département gaco iut saint omer dunkerque
  • Stany LARDEUR Université
    du littoral côte d’opale (France)
  • Brice-Arsène MANKOU,
    docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire MOULOUNGHI
    Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Marc RICHEVAUX, Maître de
    conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Françoise VANDENBERGHE,
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jeanne-Marie WAILLY,
    docteur en economie, Université du Littoral Côte d’Opale (France).

    Appel à communication pour le 25e colloque de l’ADDES

    L’économie sociale dans le mouvement des idées
    Paris – 22 octobre 2013

    « Nous sommes convaincus qu’on exagère grandement
    la force des intérêts constitués, par rapport à l’empire
    qu’acquièrent progressivement les idées. »
    J.M. KEYNES, 1936, Théorie Générale

    Depuis sa première manifestation en 1983, l’ADDES a principalement centré son activité scientifique sur la collecte de données sur l’économie sociale, sur la rigueur des méthodologies suivies, sur leur articulation avec la Comptabilité Nationale et sur leur intégration au sein du système statistique français. Des progrès sensibles ont été réalisés dans ce sens. Par la suite, son champ d’analyse s’est progressivement étendu aux diverses sciences humaines et sociales, notamment à l’histoire, pour développer les connaissances scientifiques sur l’économie sociale.

    A l’occasion de son trentième anniversaire, l’ADDES souhaite, lors de son 25e colloque, faire le point sur la doctrine et les discours qui ont fait et qui continuent à construire et animer aujourd’hui l’économie sociale.

    Un objet de réflexion critique pour l’Économie sociale

    En forçant le trait, on pourrait dire que l’économie sociale (et avant elle le mouvement coopératif), n’existe que par ce que l’on en dit, et par ce que l’on en écrit. S’il ne s’imposait pas, à son propos, de discours utopique fédérateur, à tout le moins d’appel récurrent à lui conférer un pouvoir de transformation sociale, elle se réduirait vite à une collection disparate d’unités économiques dont le secteur d’activité resterait, pour chacune d’entre elles, le seul et unique
    déterminant.

    L’absence d’un consensus sur la pertinence d’un concept d’économie sociale au plan international, les tendances réductrices ou transverses des approches alternatives utilisées (Tiers secteur, Nonprofit Sector, Volontary Sector, économie solidaire, etc.) et plus récemment l’émergence de l’entrepreneuriat social rendent encore plus nécessaires l’approfondissement et l’actualisation des fondements qui spécifient l’identité propre aux entreprises de l’économie sociale.

    On le voit bien : dès lors que leurs liens identitaires collectifs se distendent, les grands groupes coopératifs ou mutualistes prennent une posture qui réduit, banalise ou passe sous silence leurs principes particuliers de gouvernance ; et lorsque, car cela arrive aussi, elles les conservent et les entretiennent, ceux-ci sont intégrés à la « culture d’entreprise » et n’ont pas toujours une portée externe.

    À l’inverse, que ces mêmes liens se raffermissent comme on a pu l’observer au cours des deux dernières décennies, et chaque unité constituante se déclarera porteuse d’une parcelle de l’utopie commune. Pour autant, la vitalité de ce sentiment d’appartenance a besoin, pour se consolider, de fondements doctrinaux clarifiés et de mises en œuvre concrètes pour donner non seulement une identité visible à ses membres mais également une représentation de l’économie sociale favorisant sa reconnaissance, son observation et son analyse en tant que telle. Pour éviter un caractère exclusivement formel et un écart aux pratiques réelles qui décrédibilise, il est clair qu’une interaction entre les savoirs des responsables en charge de l’économie sociale et les travaux conceptuels et empiriques menées par le monde de la recherche est indispensable sur des questions aussi cruciales. L’ADDES, grâce à sa culture particulière depuis longtemps mise à l’épreuve au sein de son comité scientifique, pense être en mesure d’apporter une contribution à ces débats. Tel est l’objectif poursuivi par ce colloque qui en constitue une étape.

    Il est donc légitime de faire, du discours sur l’économie sociale, des représentations qu’elle suscite, de la place qu’elle occupe dans le mouvement des idées, un objet d’étude en soi. Cependant une approche trop statique, qui en resterait à l’histoire et à l’analyse des termes employés et des références utilisées dans les résolutions des congrès, les éditoriaux des revues, les opinions émises par des observateurs extérieurs, ou les jugements des penseurs et des politologues, n’atteindrait qu’une faible partie de son but. C’est au contraire dans une approche dynamique, passant des faits aux idées puis des idées aux faits, que l’on saisira toute la portée structurante du « discours » et qu’il deviendra possible d’affiner les concepts pertinents pour consolider les analyses scientifiques.

    Importance donc à donner aux faits, c’est à dire aux pratiques et à leur observation; à cela il nous faut ajouter, conformément à la vocation de l’ADDES, une attention particulière aux faits représentatifs, corroborés par des pratiques spécifiques statistiquement significatives.

    Un objet d’étude au croisement des idées et des faits

    Les registres dans lesquels s’inscrivent les interactions mutuelles entre faits et idées concernant l’économie sociale peuvent être regroupés en quatre grandes catégories non exlusives :

    L’utopie,
    qui vise à une transformation significative de la société à travers un projet globalisant, mis à l’épreuve dans des expériences alternatives de type phalanstérien. Si l’on a souvent associé la genèse de l’économie sociale aux différents « socialismes utopiques » d’il y a bientôt deux siècles, il convient également de revisiter les dernières décennies et d’évaluer le « besoin d’utopies nouvelles » qui semble poindre de nos jours.

    L’exemplarité, dans un contexte – géographique ou historique – particulier qui permet dans certains cas la reproduction d’innovations sociales réussies, parfois sur une large échelle, jusqu’à créer de toutes pièces de vastes pans de nos économies. Les banques coopératives, entre autres, sont nées de l’action quasi missionnaire de quelques précurseurs convaincus. Mondragon est dans le même cas. De tels scénarios sont-ils encore envisageables de nos jours ? Et sinon, qu’est-ce qui peut en tenir lieu ?

    La reconnaissance, c’est à dire la pleine intégration de l’économie sociale dans une société ouverte à toutes les formes d’entreprendre : elle en devient « normale », c’est à dire que tout le monde reconnaît sa légitimité et ses spécificités, et les accepte comme chose naturelle. C’est sa revendication actuelle. Elle y gagne en sécurité
    ; mais elle renonce de ce fait à son côté utopique, comme à son côté héroïque.

    L’instrumentation, qui vise à la réduire au rang de simple moyen d’action, soit au service des politiques publiques, soit à celui du
    capitalisme libéral (terme employé ici faute de mieux). Elle y perd une grande partie de son autonomie, et se voit alors le plus souvent affectée à des missions de secours, de réhabilitation, de prise en charge de populations dépourvues des « capabilitités » leur permettant de s’insérer dans le train d’enfer de la compétition.

    Le terme de banalisation, qui est généralement utilisé pour désigner l’effacement des caractères spécifiques de l’économie sociale et l’alignement de celle-ci sur les modes de fonctionnement de l’économie capitaliste ou de l’économie publique, ouvre peut-être sur une cinquième catégorie d’interactions entre faits et discours. On utilise aussi, pour exprimer le même phénomène, le concept d’isomorphisme institutionnel.

    Si la banalisation peut avoir une origine interne dans l’évolution même des pratiques, elle apparaît surtout comme transversale aux deux dernières catégories, reconnaissance et instrumentation. Elle accompagne dans certains cas l’une, ou l’autre; mais on ne peut sans doute pas affirmer qu’elle mène obligatoirement vers l’une, ou vers l’autre. D’autre part, il peut y avoir reconnaissance ou instrumentation sans qu’il y ait banalisation.

    Cette classification laisse de côté certains discours plus négatifs sur l’économie sociale. En général, ils proviennent  de l’extérieur, et ne sont pas toujours assis sur des faits. Cependant, qu’il s’agisse d’une hostilité déclarée, de la négation de l’idée même d’économie sociale ou d’une simple méconnaissance pouvant conduire à des erreurs de compréhension, il y a là aussi matière à des travaux stimulants plus critiques qui peuvent trouver leur place dans la réflexion envisagée.

    Dans diverses circonstances, l’économie sociale a subi des dissensions, des déchirements ; elle s’est  aussi montrée rétive à l’intégration d’organisations pourtant proches, pouvant aller parfois jusqu’au sectarisme ; elle n’a pas toujours su correctement répondre aux attaques ; enfin, à côté de ses succès, elle a connu aussi des échecs, des dérives, des crises, des défaillances d’entreprises, tous événements qui ont eu des incidences sur les discours et les représentations, et laissé des traces dans les comportements.

    Un appel à communication très ouvert

    En choisissant cet ensemble de thématiques pour son colloque 2013, l’ADDES a bien conscience de sortir quelque peu des limites de son rôle traditionnel de promotion de la connaissance quantitative de l’économie sociale. Elle s’ouvre également à toute une variété de disciplines qui sont utiles pour une réflexion approfondie croisant les angles d’analyse : histoire, science politique, sociologie, sciences du langage et de la communication, etc. C’est pourquoi il est utile de mettre en place des garde-fous permettant de conserver au cœur de la problématique du colloque l’articulation des faits et des pratiques avec les idées et les doctrines. Dans le choix des communications retenues, le comité scientifique de l’ADDES attachera une grande importance à la qualité de la documentation recueillie : celle-ci devra être à la fois pertinente, exhaustive, présentée avec objectivité, et convenablement contextualisée.

    Par ailleurs, le comité scientifique privilégiera les enjeux actuels, surtout s’ils mettent plusieurs pays ou plusieurs expériences en parallèle, ce qui n’exclut en rien de plonger ses racines dans l’Histoire profonde, même ancienne, dès lors que c’est pour en dégager des paradigmes à valeur permanente.

    L’ADDES attend donc des propositions de communications originales, portées par des chercheurs ou par des acteurs et s’appuyant sur des disciplines variées (économie, sciences de gestion, sciences politiques, histoire, sciences de la communication, sociologie, etc.) et visant à illustrer, à clarifier et à mettre en débat la place effective qu’occupe l’Économie sociale dans la société contemporaine et ses apports dans le mouvement général des idées.

    En pratique :

    Adressez  votre réponse sous format électronique avant le 20 octobre 2012 à  Véronique LAROSEE, déléguée générale de l’ADDES (addes@coopanet.com), à partir du document ci-dessous.

    Une réponse sera donnée avant la fin du mois de novembre aux auteurs. Conformément à son habitude, le comité scientifique de l’ADDES invitera les communicants retenus à présenter l’état de leurs travaux à l’occasion d’une ou de deux de ses séances au premier semestre 2013 afin d’échanger sur leur contenu, d’articuler les différentes communications et de préparer l’organisation du colloque. Les articles devront être écrits en français, comprendre un résumé en français et en anglais et une bibliographie.

    Les communications retenues feront l’objet d’une publication dans la Revue internationale de l’économie sociale  (RECMA).

    La fiscalité des entreprises au XXe siècle

    Didier Bensadon, Université Paris-Dauphine
    Nicolas Praquin, Université Paris-Sud
    Béatrice Touchelay, Université Lille Nord de France (Lille 3)
    Philippe Verheyde, Université Paris VIII-Saint Denis

     Vous invitent à
    proposer une contribution à la 3e journée d’étude
    « Histoire, Entreprises et Gestion – HEG
    »

    consacrée à
    « La
    fiscalité des entreprises au XXe siècle »
    et organisée à
    l’
    Université Paris-Sud (Sceaux) le vendredi 7 juin 2013

    Le groupe de travail « Histoire, Entreprises et Gestion » mêlant historiens et chercheurs en sciences de gestion organise
    chaque année un cycle de journées d’études autour d’un thème central.

    La première journée, organisée à l’Université Paris VIII-Saint-Denis en juin 2011, sur le thème : «
    Comptabilités d’entreprises et Histoire XIX-XXe siècles : objets, pratiques et enjeux », a été
    l’occasion pour des historiens, des juristes, des sociologues et des spécialistes de sciences de gestion d’examiner
    la manière dont la comptabilité et la gestion se sont imposées au
    sein des organisations privées. La deuxième journée consacrée à « L’argent des entreprises » s’est déroulée à l’Université Lille 3 le 8 juin 2012 ; elle a montré le rôle et les utilisations des
    sources de financement, son impact sur la gestion en période d’abondance ou de carence, et plus généralement la façon dont il pouvait déterminer – ou pas – la reddition des comptes et la
    production d’information financière tant pour les entreprises que pour leurs partenaires privés.

    Nous souhaitons prolonger ces réflexions et ces échanges sur les réalités et les interprétations du concept d’entreprise,
    appréhendée à la fois comme une construction et un vécu, comme un objet d’histoire et comme un système d’organisation inscrit dans le temps et dans l’espace en élargissant cette année la
    réflexion à leurs relations avec l’Etat. Nous cherchons à susciter une réflexion collective auprès des chercheurs confirmés, mais également auprès des doctorants et des professionnels des
    sciences humaines et sociales qui s’intéressent à l’entreprise comme acteur économique, social et politique, voire culturel.

    Le thème de la troisième journée que nous proposons porte sur « les entreprises et la fiscalité ». Cette thématique nous parait particulièrement propice à une approche mêlant tant les échelles spatiales que temporelles et s’appuyant sur des sources et des fonds d’archives
    diversifiés. Il s’agira ici de mêler les réflexions des spécialistes en sciences de gestion, des historiens, des juristes, voire des sociologues et des économistes pour évaluer les réactions des
    entreprises aux profondes réformes de la fiscalité introduites depuis le début du XXe siècle en France : création de l’impôt sur le revenu en 1914, puis de l’impôt cédulaire sur les bénéfices en
    1917 et, plus généralement de toutes les différentes formes de taxation opérées au cours du siècle. La question de l’organisation du contrôle fiscal construit par l’administration, souvent
    combattu par les contribuables ou les parlementaires, constitue également un axe d’approche à retenir.

    Cette thématique peut être déclinée en quatre niveaux :

    Celui du système d’informations comptables
    : comment la fiscalité a-t-elle pu modeler et façonner les règles comptables tout au long du XXe siècle ? Comment vers la fin du XXe siècle, l’évolution de
    l’environnement économique et financier a pu délier le lien qui associait comptabilité et fiscalité ? Les approches historiques comparatives sont particulièrement bienvenues dans ce cadre dans la
    mesure où elles permettent d’éclairer la singularité du système français.

    Celui de l’entreprise elle-même : comment les entreprises s’adaptent-elles à ces changements qui les obligent à déclarer leurs revenus et à nouer des relations régulières et directes avec les agents du
    fisc ? Quel est l’impact de cette fiscalité directe sur leur gestion ?

    Celui de l’entreprise confrontée à l’Etat fiscal
    : dans quelle mesure ces évolutions transforment-elles les relations entre les entreprises et l’Etat ? La généralisation tardive de la normalisation
    comptable et la persistance du forfait sont-elles le signe de résistances de la part des entreprises ? Comment l’entreprise aborde-t-elle ses relations avec les agents du fisc ? Quels sont les
    rôles des comptables ou des conseillers fiscaux ? Comment les contentieux permettent-ils d’éclairer les relations que les entreprises entretiennent avec le fisc ?

    Celui de l’Etat, de l’administration fiscale et ses
    agents
    : comment s’adaptent-ils à ces transformations ? De quels moyens disposent-ils (formation des agents à la comptabilité,
    répression des fraudes, etc.) ? Quelle est leur efficacité ? Dans quelle mesure, comment et quand l’amélioration des contrôles des comptabilités des entreprises atténue-t-elle la fraude
    ?

    Les propositions de communications avec titre (1 page) et un court CV sont à envoyer pour le 31 décembre 2012 à Nicolas
    Praquin (nicolas.praquin@u-psud.fr) en indiquant dans le sujet du mail : « 3e
    journée HEG » ; une notification d’acceptation ou de refus sera adressée courant janvier 2013.

    Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion