Appel à Com. ISEG Group – ISERAM Colloque international : Le désordre : une vertu créatrice ?

Appel à communications
Le
désordre : une vertu créatrice ?

L’entreprise du XXIe siècle repose sur de nouveaux fondamentaux. Elle apparaît porteuse de germes de désordre qui
pourraient bien remettre en cause les routines organisationnelles et la vision du monde, héritées du siècle précédent. À sa décharge, il faut souligner qu’elle est entrée dans le nouveau siècle
en ayant à gérer une situation paradoxale. Alors que la révolution numérique l’avait dotée de capacités exceptionnelles de traitement de l’information, et que le tournant managérial lui avait
enseigné les mérites du projet, du matriciel, du tableau de bord prospectif, du 360°, du leadership, etc., elle se retrouve désormais à l’intérieur d’une situation de crise, facteur d’anomie, où
la perte de références se conjugue à l’épuisement des solutions héritées des modèles de gouvernance du siècle passé. Elle subit les conditions d’un environnement peu familier aux effets
multiples, issu d’une crise mondiale qui affaiblit et divise les États, menace d’éclatement le système bancaire, et surtout, tend à remettre en cause les grands équilibres et compromis sociaux du
siècle passé. Dans le même temps, l’entreprise ne fait pas que subir, elle peut construire un nouvel environnement, à l’image des modèles d’affaires mis en oeuvre par Apple, Amazon, Free,
Sarenza, etc
. Dans ces conditions, certains débats perdent du sens, comme celui sur l’entreprise et la mondialisation. La mondialisation ne constitue plus l’opportunité à saisir absolument,
ou bien, à l’inverse, la contrainte radicalement infranchissable, elle joue d’abord le rôle d’un dispositif aléatoire ou continu de transmission des fluctuations, qui accélère et amplifie la
diffusion des effets anomiques de la crise avec lesquels l’entreprise doit en permanence composer.

Si certains débats perdent du sens, d’autres gagnent en pertinence, en explorant des questions que les rationalités
procédurales des entrepreneurs du nouveau siècle font émerger, lorsque les impératifs d’agilité et de résilience face à la crise exigent d’explorer des formes d’organisation originales et des
stratégies inédites. De nombreux phénomènes se combinent pour ouvrir une telle perspective. En témoignent notamment l’expansion irrésistible des réseaux sociaux, remettant en cause les liens
verticaux classiques, tant à l’intérieur des organisations que dans la société ; le développement continu de technologies qui confèrent du pouvoir à des unités de plus en plus décentralisées,
s’affranchissant des frontières nationales ; la réévaluation du périmètre traditionnel des entreprises et de leurs stratégies d’innovation et de financement ; ou encore, la transformation du rôle
de l’État, qui se veut de plus en plus un « État-stratège », cherchant à créer des procédures nouvelles pour compenser la réduction du pouvoir de régulation et de stabilisation des instruments
macro-économiques classiques. La conjugaison de ces phénomènes conduit à l’émergence d’organisations et au développement de comportements qui s’écartent des sentiers battus, dérogent aux règles
établies et acceptées antérieurement par le plus grand nombre, et pourraient bien dessiner les orientations possibles du paradigme entrepreneurial du nouveau siècle.

Ces organisations, ces comportements, constitués de manière intentionnelle, en s’écartant des normes sociales et des
routines organisationnelles, éclairent les angles morts de la régulation, de la délibération et de la prise de décision. À ce titre, ces phénomènes interpellent les pouvoirs publics, les
entreprises, les chercheurs et de nombreux acteurs de la société civile. Faut-il s’en défier, comme les ferments d’une remise en cause de la stabilité et de la pérennité de l’ordre social et de
l’économie d’entreprise, et face à l’anomie léguée par la crise, tenter de renforcer le respect de la règle comme fondement de la régulation et de l’équilibre ? À cette vision d’un environnement
normatif et 
prescriptif, n’est-il pas opportun au contraire d’opposer la pertinence des
enseignements d’un Joseph Schumpeter, pour qui l’innovation technique, économique et sociale ne pouvait surgir que d’une « destruction créatrice », où le nouveau devait transgresser les règles de
l’ancien pour parvenir à éclore ? Ou encore, saisir les phénomènes concernés comme des instruments de résilience sociale ou organisationnelle au sens de Karl Weick et/ou des tenants de l’écologie
des populations ? Les termes du débat semblent bien apparaître comme une relation entre fermeture et ouverture du système de représentations, répondant elle-même à une dialectique de l’ordre et
du désordre.

Ces réflexions conduisent à de nouveaux champs d’investigation. Elles concernent, par exemple, la
nature de la rationalité qui conduit à la prise de décision ; et où la transgression des normes, mais aussi l’erreur et l’échec deviennent des situations procédurales à l’intérieur desquelles
s’initient en négatif de nouvelles formes d’apprentissage. Elles s’inscrivent aussi au coeur des conditions de création et de diffusion de l’innovation, où les avantages de l’ouverture
apparaissent bien supérieurs aux risques liés à la propriété intellectuelle, comme le montrent les travaux sur l’open innovation. Elles intéressent également les nouveaux comportements
qui remettent en cause les statuts classiques du producteur et du consommateur, à l’image de l’intervention de l’amateur (pro-am) dans une économie de la contribution qui met en valeur
l’expertise du consommateur pour en faire un co-producteur de biens, de services et de signifiants collectifs. En témoignent les fonctions du patient-expert, du « lanceur d’alertes », de
l’entrepreneur de l’économie sociale, ou encore, des artisans du micro-crédit et des monnaies locales. Un autre champ d’investigation de cette dialectique entre ordre et désordre est constitué
par les créations d’activités dont s’accompagnent les opportunités de la décentralisation de l’État, et qui peuvent se traduire par deux phénomènes contradictoires : d’un côté, d’importants
effets de concurrence et d’éviction entre territoires, en complète contradiction avec la rationalité d’un schéma national d’aménagement harmonisé ; de l’autre, la mise en valeur d’avantages
comparatifs, facteurs de différentiation, qui contribuent à consolider l’ancrage territorial des entreprises sur des secteurs spécifiques, avec une forte complémentarité des rôles entre
entrepreneurs et collectivités pour assurer l’organisation de l’activité.

Ce colloque se donne pour objet de reprendre la question du désordre comme une vertu créatrice de
l’entreprise du XXIe siècle. La problématique est par nature multidimensionnelle. Elle se situe au carrefour de plusieurs disciplines, notamment les sciences économiques, les sciences de gestion,
la sociologie, les sciences juridiques et les sciences politiques. De même, différents champs d’investigation pourront être explorés, et la liste proposée ici n’est nullement limitative.

Axe 1 – La primauté de la règle

– Le désordre, comme affectant les normes établies, dans l’entreprise, dans l’économie et la
société

– Le désordre, comme source d’asymétrie d’information, de fausse information ou de manipulation
d’information (clients/consommateurs, concurrents, fournisseurs, organismes de régulation, etc.)

– Le désordre, comme conduisant à des comportements de non-respect des lois (contre-façon,
malversation, piratage, propriété intellectuelle, trafic d’influence, etc.)

– Le désordre, comme source d’activités illégales, criminelles

– Le désordre, comme source de pressions politiques (lobbying par exemple)

– Le désordre, comme source de mauvaise gouvernance

– Le désordre, comme source d’inéquité dans l’entreprise

Axe 2 – L’exigence de désordre

– Le désordre, comme fondement de l’économie entrepreneuriale (nouveaux business models,
nouvelles activités et/ou niches, nouvelles approches marketing, etc.)

– Le désordre, comme source de changements stratégiques

– Le désordre, comme source d’innovation organisationnelle

– Le désordre, comme source d’innovation managériale (acceptation de l’erreur, de l’échec, de la
transgression des règles, de la co-production des normes, etc.)

– Le désordre, comme source d’innovation sociale, dans les comportements des acteurs : pro-ams,
contributeurs, patients-experts, lanceurs d’alertes, entrepreneurs de l’économie sociale, nouveaux consommateurs, etc.

– Le désordre, comme source de pouvoirs horizontaux (réseaux sociaux, internes et externes)

– Le désordre, comme association de la société civile à la prise de décision (populations locales,
ONG, économistes atterrés, rebelles du marché)

– Le désordre, comme source d’innovations financières

– Le désordre, comme source d’innovation monétaire : monnaies parallèles, monnaies locales,
micro-crédit, crédit municipal

Axe 3 – La règle et le désordre, une réconciliation envisageable
?

– Réseaux d’entrepreneurs, création d’activité et territoires

– Le rôle des territoires dans la constitution de pôles d’innovation

– Les conditions contrastées de l’ancrage territorial des firmes

– Les industries de territoire, services collectifs et industries créatives

– Les partenaires sociaux, les ressources humaines et les conditions du consensus dans
l’entreprise

– Le rôle du management interculturel, comme médiation entre les objectifs économiques de l’entreprise
et la complexité des milieux d’affaires à l’étranger

– La politique financière de l’entreprise face à l’instabilité des marchés : contraintes de
financement et exigences de valorisation des actifs

– L’économie sociale et solidaire, entre marché et bien collectif

– Le rôle des monnaies parallèles et des financements parallèles

– L’économie informelle, au Sud et au Nord

– Les business cycles, depuis Schumpeter 4

Comité scientifique

Boualem Aliouat, Université de Nice

Alain Amintas, Université de Rennes 2, CIAPHS

Gilles Antier, IAURIF et IEP de Rennes

Olivier Babeau, Université Paris 8

Amina Bécheur, Université de Marne-la-Vallée

Danielle Benezech, Université de Rennes 1, CREM

Faouzi Bensebaa, Université Paris 8, ISEG Group

Philippe Béraud, Télécom Bretagne et CIAPHS, Université de Rennes 2

Annie Blandin, Télécom Bretagne et CEDRE/IODE, Université de Rennes 1

Rolande Borrelly, Université de Grenoble 3, ISMEA

Michel Capron, Université Paris-Est-Créteil

Didier Chabaud, Université d’Avignon

Viviane du Castel, ISEG Group

Franck Cormerais, Université de Bordeaux 3, MICA

Pablo Diaz, Institut d’Etudes Politiques de Rennes, CIAPHS, ISMEA

Pierre Guidicelli, Université Paris 1

Marc Humbert, Université de Rennes 1, CIAPHS

Thierry Isckia, Télécom Paris

Adrienne Jablanczy, ISEG Group

Joan Le Goff, Université de Tours

Laurent Loty, CNRS

Ababacar Mbengue, Université de Reims

Karim Messeghem, Université de Montpellier

Pierre Musso, Télécom Paristech et Université de Rennes 2

Jean-Louis Perrault, Université de Rennes 1, CIAPHS, ISMEA

Yvon Pesqueux, CNAM Paris

José Filipe Pinto, Université Lusophone de Lisbonne

Pierre Salama, Université de Paris XIII

Ali Smida, Université Paris 13

Adelino Torres, Université Technique de Lisbonne 5

Comité d’organisation

Faouzi Bensebaa, Philippe Béraud, Viviane du Castel, Adrienne Jablanczy.

Les projets de communication de deux pages maximum, bibliographie comprise, devront être envoyés avant
le 30 décembre 2012 au secrétariat du colloque : viviane.du-castel-suel@iseg.fr La réponse du comité scientifique parviendra aux auteurs au plus tard le 15 janvier 2013.

Le colloque se déroulera à la Maison de l’Europe, à Paris, le jeudi 11 avril 2013. Ce colloque bénéficie de la
collaboration du CIAPHS, laboratoire de recherche de l’Université de Rennes 2, et de l’ISMEA, Fondation François Perroux et de La Revue des Sciences de Gestion.

Appel à com : Conférence annuelle de la Chaire Banque Populaire en microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne

4e Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance ITEM 4

Inclusion financière : Leçons croisées entre le Sud et le Nord

Le Comptoir Général, 80 quai de Jemmapes, 75010 Paris, France
11-12 avril 2013

La 4e Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance (ITEM4) sera organisée par la Chaire Banque Populaire en Microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne les 11 et 12 avril 2013 à Paris,
France.

La conférence réunira des participants professionnels et issus du monde académique, qui travaillent sur l’inclusion financière dans les pays développés et en voie de développement. Les participants tenteront d’identifier quelles leçons le Nord peut tirer du Sud et inversement. D’autres thèmes relatifs à la microfinance seront discutés en parallèle et en sessions plénières.

La conférence acceptera des contributions en cours de processus de publication dans les revues partenaires de l’événement ITEM 4 aussi bien que dans d’autres revues. Les conférenciers recevront une notification si leurs travaux peuvent faire l’objet d’une publication dans un des journaux indiqués ci-dessous.

Des sessions parallèles se tiendront en anglais et en français.

KEYNOTE SPEAKER:

Dr. Jean-Michel Servet, Professeur d’études du développement à
l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID) à Genève.

SOUMISSION ET REVUE DES CONTRIBUTIONS:

La date limite de soumission des contributions a été étendue au 15 février 2013. Les communications seront reviewées anonymement et les auteurs recevront une notification de décision au plus tôt. Les contributions devront être envoyées à microfinancechair@escdijon.eu. Nous invitons également tous les
volontaires à devenir discutants et présidents de session.

SUJETS RECOMMANDÉS

Voici des exemples, non limités, de sujets traités durant les sessions :

Gestion des coûts en Microfinance

·        Coûts de transaction en microfinance

·        Coûts sociaux de la microfinance

·        Gestion des coûts opérationnels en microfinance

·        Gestion des coûts stratégiques en microfinance

·        Innovation et gestion des coûts en microfinance

·        L’utilisation de la technologie pour réduire les coûts de la microfinance

o      MIS (SaaS , cloud computing)

o      Financement en ligne

o      Mobile banking

Management de la performance en Microfinance

·        Performance économique et besoin de soutenabilité financière (indépendance vis-à-vis des donateurs)

·        Performance sociale des Institutions de Microfinance

·        Difficultés des mesures de la double bottom line pour la  microfinance

·        Conceptualisations en performance totale ou performance globale pour la microfinance

·        Co-création et besoin d’alliances pour améliorer la performance de la microfinance

Microfinance entre État et Marché

·        Impact des politiques publiques sur le développement de la microfinance

·        Outils publics d’inclusion financière

·        Impact des initiatives privées sur le développement de la microfinance

·        Outils privés d’inclusion financière

·        Question de la réglementation des acteurs de la microfinance

o      Réglementation spéciale contre absence de règlementation dans le secteur de la microfinance

o      Réglementation spéciale  du secteur de l’économie sociale et solidaire

o      Impacts de la règlementation

·        Microfinance: cœur de la mission sociale des acteurs économiques

·        Approches “Welfaristes” et institutionnelles de la microfinance

Microfinance comme outil de réduction des inégalités

·        Emancipation des femmes grâce à la microfinance

·        Développement du Social Business

·        Microcrédit professionnel contre microcrédit personnel

·        La microfinance peut-elle demeurer un outil social malgré ses dérives capitalistes?

·        La microfinance comme outil de cohésion sociale

·        L’année internationale des Nations Unies pour la Coopération en matière d’eau

Numéros spéciaux :

Cinq revues (trois anglophones et deux francophones) ont planifié des numéros spéciaux consacrés à la conférence ITEM 4 : la revue
Cost Management (avec Arvind Ashta, titulaire de la Chaire Banque Populaire Chair en Microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne, comme éditeur invité), la revue Strategic Change, la revue International Journal of Technology and Human Interactions, La Revue des Sciences de Gestion (LaRSG) (avec Laurence Attuel-Mendès, comme éditrice invitée) et la revue EurOrient (avec Djamchid Assadi comme éditeur invité). Lors de l’envoi de vos
communications, merci d’indiquer à quel journal vous destinez vos travaux pour une éventuelle publication.

Comité académique

Dr. Azizah ABDULLAH, Lecturer, Universiti Teknologi Mara, Malaysia
Dr. Arvind ASHTA, Professor (Finance), Holder of the Banque Populaire Chair in Microfinance, Burgundy School of Business, France
Dr. Djamchid ASSADI, Professor (Marketing and New Media), Burgundy School of Business, France
Dr. Laurence ATTUEL-MENDES, Professor (Law), Burgundy School of Business, France
Dr. Charles VINCENT, Professor and Principal Research, CENTRUM
Cat
òlica Graduate School of Business, PUCP, PeruDr. Mawuli COUCHORO, Faculty of Economics and Management, Université de Lomé, Togo
Prof. Louis DE KOKER, Chair of Law, Deakin University, Australia
Prof. Karl DAYSON, Deputy Head of Humanities, Languages and Social Sciences School, University of Salford, UK
Dr. Glòria Estapé DUBREUIL, Professor, Universitat Autònoma de Barcelona, Spain
Dr-HDR Pascal Glémain, ESSCA CeRESS and CIAPHS Rennes 2 Ueb, France
Dr. V. GOPAL, Dean (Academics) and Professor of finance, IMT Nagpur, India
Dr. Abdelillah HAMDOUCH, Professor, Polytechnic School – University François Rabelais of Tours, France
Dr. Samanthala HETTIHEWA, University of Ballarat, Australia
Dr. Marek HUDON, Professor (Microfinance), Université Libre de Bruxelles, Director CERMi, Belgium
Dr. Fredj JAWADI, Professor (Economics), University of Evry, France
Dr. Frank LENTZ, Researcher (IT), Burgundy School of Business, France
M. Onafowokan OLUYOMBO, Coordinator, Banking and Finance, Redeemer’s University, Nigeria
Dr. Philipp OTTO, Researcher, European University Viadrina, Germany
Dr. Yvon PESQUEUX, CNAM, LIPSOR, France
Dr. Pritam SINGH, Director, Postgraduate Programme in International Management and International Relations, Oxford Brookes
University, UK
Dr. Dimitri UZUNIDIS, Université of Greece, Université Littoral, France and University of Seattle, USA
Dr. Chris WRIGHT, Business School, Faculty of the Professions, University of Adelaide, Australia

 

Comité professionnel

Dr. Mostaq AHMMED, Managing Director, Green Housing and Energy ltd., Bangladesh

M. Mikhail CHERKAS, Director, Business Development CIS, Central and Eastern Asia, Microfinance Strategy sarl, Switzerland

M. Puspadhar DAS, Head of IT division, Asomi Finance Pvt Ltd, India

M. Ryan EDWARDS, Adviser, Australian Public Service, Australia

M. Saleh KHAN, Manager, advisory services, MF sector, PWC, Luxembourg

Ms. Maria Jesus MARIÑO GOMEZ, Microfinance Consultant, Spain

Dr. Nzilu MUSYOKI, Director Marketing, Brand Kenya Board, Kenya

Ms. Marianne NOWAK, Consultant: Transaction Advisory Services – Financial Services, New York, USA

M. Krishna NYAPATI, Managing Director, Microsense Software Pvt Ltd, India

M. Paul SHARMAN, Editor in Chief, Cost Management, Canada

Ms. Isabelle ZIGLIARA, Partnership and sponsorphip, Fédération Nationale des Banques Populaires, France

Comité d’organisation de la conférence au Groupe ESC Dijon Bourgogne

Dr. Stéphan BOURCIEU, Professeur (Stratégie), Directeur Général (Président du comité)

Mrs. Marie-José ALBERT-BATT, Directeur des Relations Internationales

Mrs. Isabelle DEMAY, Directeur Entreprises et Carrières

Mrs. Christine MARTIN, Directeur de la Communication

Dr. Sophie REBOUD, Professeur (Innovation) et Directeur de la Recherche

Dr. Arvind ASHTA, Professeur (Finance), Titulaire de la Chaire en Microfinance

Dr. Djamchid ASSADI, Professeur (Marketing et nouveaux média)

Dr. Laurence ATTUEL-MENDES, Professeur (Droit)

M. Vitalie BUMACOV, Chercheur associé

M. Hayyan ALIA, Chercheur assistant

M.Yves LEGRAND, Webmaster

Appel de La Revue Internationale d’Intelligence Economique (R2IE) : « Systèmes d’aide à la décision et Big Data »

La Revue Internationale d’Intelligence Economique (R2IE), éditée par Lavoisier, a le plaisir de vous transmettre son dernier appel à communication sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data ».
L’appel vise à recenser les derniers développements en sciences humaines (droit, économie, gestion, etc.) relatifs à l’impact du Big Data sur le management stratégique des organisations et la protection des données personnelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche transversal et indépendant visant à établir un dialogue fertile entre le monde de la recherche et celui des décideurs ou experts confrontés à cette problématique sur le terrain.
Vous trouverez sur www.revue-r2ie.com la version complète de l’appel à communication. La date limite de dépôt des intentions de contribution sous forme d’abstract détaillé est fixée au 15 mars 2013.
N’hésitez pas à diffuser ce document auprès des chercheurs de votre organisme ou département de recherche. L’ensemble des informations complémentaires sont disponibles sur le site web de la revue  www.revue-r2ie.com

Romain Zerbib
Secrétaire Général Adjoint de la R2IE
redaction.r2ie@gmail.com

revue-r2ie.com

Ve Symposium International : transformations de la gestion et des organisations publiques

L’Appel à contribution à l’ADIMAP et au Symposium international « Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques » sous le thème de « La gestion stratégique des administrations publiques à l’aune des objectifs et résultats de performance publique », est à présent mis en ligne.

Pour plus d’information sur cet événement, qui se déroulera au CRP Henri Tudor à Luxembourg le 21 et 22 novembre 2013, je vous invite à consulter le site du Symposium : www.tudor.lu/symposium2013

Information que LaRSG reçoit de Bachir Mazouz www.enap.ca

Colloque GeCSO à Nancy du 5 au 7 juin 2013

Le colloque GeCSO (Gestion des Connaissances, Société et Organisations) se tiendra cette année à Nancy du 5 au 7 juin 2013 avec comme thématique : « La génération des connaissances dans
l’activité au sein des organisations ».
Ce colloque porté par l’association AGeCSO est un espace de dialogue stimulant et productif entre différentes disciplines : sciences
sociales dont le management ; l’ergonomie ; sciences de l’ingénieur et de l’informatique ; sciences de l’information et de la communication, cognitique, …
Cette année, un effort tout particulier sera fait en vue de la diffusion des papiers présentés.
Un nouvel agenda est proposé pour vous permettre de déposer une communication (Nouvelle date limite : le 11 mars)

Appel à com. de r2ie sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data »

La Revue Internationale d’Intelligence Economique (R2IE), éditée par Lavoisier, présente son dernier appel à
communication sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data ». L’appel vise à recenser les derniers développements en sciences humaines (droit, économie, gestion, etc.)
relatifs à l’impact du Big Data sur le management stratégique des organisations mais également la protection des données personnelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de
recherche transversal et indépendant visant à établir un dialogue fertile entre le monde de la recherche et celui des décideurs ou experts confrontés à cette problématique sur le terrain.

Sur www.revue-r2ie.com la version complète de l’appel à
communication. La date limite de dépôt des intentions de contribution sous forme d’abstract détaillé est fixée au 15 mars 2013.

Romain Zerbib
Secrétaire Général
Adjoint de la R2IE
redaction.r2ie@gmail.com

veille mag

Les réseaux dans le temps et l’espace (19 septembre 2013, Paris)

Deuxième journée d’étude du groupe fmr (flux, matrices, réseaux)

Journée organisée avec le soutien de l’École d’ingénieurs de la ville de Paris, 75018 Paris

Présentation de la journée

Les dimensions spatiale et temporelle des réseaux font l’objet d’un intérêt croissant de la part de multiples
chercheurs et ce depuis une période assez récente. Synthétiser les travaux nombreux et très divers sur ces questions se heurte toutefois au cloisonnement disciplinaire et thématique caractérisant
l’analyse de réseau en général. L’objectif de cette journée est donc de rassembler des points de vue divers sur la question du temps et de l’espace dans les réseaux, aussi bien du point de vue
des sciences humaines que des sciences de la nature. Quels sont les concepts, méthodes, et outils utilisés pour rendre compte de l’évolution d’un réseau dans le temps et de son intégration à
l’espace, et comment ceux-ci peuvent-ils ou doivent-ils être transposés d’une discipline et/ou d’une thématique à une autre ? Un meilleur dialogue entre chercheurs aux spécialités différentes
peut-il faire progresser les travaux respectifs, susciter de nouvelles collaborations ?

Du point de vue spatial, l’émergence récente du concept de spatial network est à juste titre emblématique
d’un intérêt croissant pour la spatialité des réseaux tant en sociologie qu’en sciences physiques. Le rôle et l’influence de l’espace sur l’organisation du réseau restent pourtant peu explicites
dans de nombreuses études. Souvent défini comme contrainte en termes de friction ou de coût, l’espace se trouve intégré la plupart du temps via des mesures simples telles que les
coordonnées géographiques des sommets et la distance euclidienne. Il serait utile d’intégrer d’autres types de distances (distance perçue par exemple) et de paramètres (frontières,
caractéristiques des territoires) dans les modèles et mesures existants.

Du point de vue temporel, les recherches sont très diverses et comprennent notamment l’analyse de réseaux à des
époques anciennes, la description des propriétés d’un réseau à différents moments de son évolution, la propagation d’un flux sur le réseau, l’étude des graphes dynamiques, la modélisation et la
simulation, etc. On peut notamment se poser la question du rôle de l’espace dans l’évolution d’un réseau ainsi que de l’influence de cette évolution sur l’espace. Y a-t-il des trajectoires
d’évolution récurrentes d’un réseau à un autre, comment s’expliquent-elles ? Un certain nombre de questions se posent, en effet, quant à la mesure, la description, l’explication, l’exploration et
la visualisation des évolutions.

Il s’agira moins pour cette journée de proposer des réponses définitives que d’ouvrir des pistes de réflexion afin
d’enrichir la compréhension des faits étudiés et d’autoriser les transferts de méthode. La journée n’impose aucune limite disciplinaire ou thématique aux contributions. Quelques pistes sont à
envisager même si la liste ci-dessous est loin d’être exhaustive :

distance physique, distance sociale

frontières et territorialités des réseaux

complexité et émergence dans les réseaux

proximité et communautés / clusters

graphes dynamiques, modélisation, simulation, modèles agents

Les propositions de communication seront évaluées par le comité scientifique. En cas d’acceptation, un texte long
(10 à 12 pages) est impérativement attendu pour le 15 août 2013. L’ensemble des textes sera édité dans la collection Hal-Shs du groupe fmr. Des consignes précises de mise en forme seront envoyées
aux auteur-e-s retenu-e-s. Nous encourageons vivement les doctorant-e-s et jeunes docteur-e-s à participer à cette journée.

Comité scientifique et d’organisation : Françoise Bahoken, Laurent Beauguitte, Matthieu Drevelle, César Ducruet,
Serge Lhomme et Marion Maisonobe.


Dates importantes

15 avril : envoi des propositions (1 page maximum) à groupe_fmr@yahoo.fr

Début mai : notification aux auteur-e-s

15 août : envoi des textes complets (10 à 12 pages)

15 Septembre: date limite d’inscription

Courant octobre 2013: édition des actes de la journée d’étude


Consignes pour le résumé

Merci d’indiquer précisément titre, mots-clés (3 à 5), nom, prénom, affiliation et mails du ou des auteur-e-s.
Étant donné le format demandé, trois à quatre références bibliographiques nous semblent un nombre suffisant.


–> Consulter le programme de la première journée d’études : Réseaux sociaux,
réseaux spatiaux, réseaux complexes. Eléments pour un dialogue.

Les enjeux de la santé au travail : regards et approches psychanalytiques

APPEL À CONTRIBUTION

Colloque Psychanalyse, Management et Organisations
Les enjeux de la santé au travail : regards et approches psychanalytiques

Les 15 et 16 novembre 2013 à Neuchâtel, Suisse

Organisé par :
ESCP Europe Université de Fribourg HEG Arc MinesParisTech
Domaine sociologie IMSI – Institut du Management CGS – Centre de gestion
Politiques sociales et et des systèmes d’information scientifique
Travail social

Avec le soutien de :
SSPsa ARPAG EFPP Suisse romande AGRH
Société suisse de psychanalyse Association romande pour European Federation Association francophone de la psychothérapie
analytique for psychoanalytic gestion des ressources humaines de groupe psychotherapy
 

Appel à contribution :
L’organisation contemporaine du travail peut engendrer des dysfonctionnements dont l’impact humain de plus en plus préoccupant (aliénation, épuisement,
harcèlement, absentéisme, invalidité, suicide…) alerte tant les responsables et collaborateurs d’entreprise que les professionnels de la santé, les autorités sanitaires et l’opinion publique.
L’échange interdisciplinaire et la recherche de modèles pertinents de compréhension paraît plus que jamais nécessaire, à la fois sur le terrain et en amont, dans la formation des cadres et des
intervenants externes.
Les tendances dans l’enseignement et dans les pratiques du management depuis quatre décennies ont eu tendance à
favoriser presque exclusivement les approches béhavioristes, sans doute de par la capacité de ces dernières à adapter rapidement les individus à l’organisation du travail. Il est à cet égard
remarquable que les principaux manuels de gestion se réfèrent très peu à l’épistémologie analytique pour appréhender les dynamiques humaines dans les organisations.(
1) Pourtant, les approches comportementales permettent moins que jamais de rendre compte des
réalités concrètes des entreprises et autres organisations, soumises à des tensions et des contradictions inédites, et de la réalité du vécu des individus qui y
travaillent.
Les approches psychanalytiques offrent des modèles de compréhension alternatifs qui font actuellement l’objet d’un
intérêt renouvelé. Elles se sont développées durant la seconde moitié du siècle dernier, tant dans une tradition anglo-américaine que latine, notamment francophone. Relativement à la première
sphère, pensons aux approches de « socioanalyse » émanant du Tavistock Institute en Grande-Bretagne ou à celles de « psychodynamique du leadership » émanant de la Harvard Business School aux
États-Unis, par exemple. Et relativement à la seconde, mentionnons les approches de « psychanalyse groupale », de « socio-psychanalyse » ou encore de « psychosociologie d’inspiration analytique »
appliquées aux organisations, sans oublier d’autres courants féconds aussi divers que la « psychodynamique du travail » ou la « socianalyse institutionnelle ».
La relative ignorance mutuelle entre, d’une part les sciences de gestion et les sciences sociales et, d’autre part les approches analytiques, nous apparaît
préjudiciable à une époque où dirigeants et managers semblent démunis face aux enjeux de santé dans les univers professionnels où la prise en compte des phénomènes contingents et interpersonnels,
conscients et inconscients, contradictoires et ambivalents est nécessaire pour prendre en compte la subjectivité au travail. L’épistémologie freudienne ou post-freudienne qui sous-tend ces
approches pourrait être mieux à même de rendre compte de l’engagement subjectif des individus requis, ou mis à mal, par les nouvelles formes d’organisation. Au-delà des enjeux de compétence, le
fait que le travail suppose aujourd’hui un fort investissement personnel oblige à comprendre les déterminants subjectifs et souvent inconscients de cet investissement. Simultanément et
paradoxalement, la tentative d’encadrer l’engagement personnel presque exclusivement par une rationalité opératoire peut renvoyer les individus à une solitude où leur dynamique subjective n’est
plus prise en compte. De plus, les difficultés à interpréter les problèmes rencontrés dans les tentatives de transformation des rôles organisationnels (notamment les recherches de polyvalence)
poussent également à mobiliser un cadre d’analyse faisant une place aux phénomènes subjectifs, dans leur interaction avec les enjeux de compétence et de jeux d’acteurs.
Ce colloque invite les chercheur∙e∙s lié∙e∙s au monde du travail et des organisations comme les chercheur∙e∙s-praticien∙ne∙s de la psychanalyse à affronter
les questions en lien avec les enjeux de la santé au travail à deux niveaux : celui de la compréhension et celui de l’action.
– En
quoi les approches analytiques, toute diversité prise en compte – Freud, Lacan, Klein, Bion, Winnicott, etc. –, permettent-elles de comprendre ou non les enjeux de la santé au travail ? Et quels
en sont les avantages et les limites ?
– De quelle manière peuvent-elles nourrir les enjeux de la santé au travail, autrement dit, en
quoi seraient-elles fécondes et utiles pour orienter et structurer les modes d’action ? Ou à l’inverse, pourquoi ne le seraient-elles pas ?
Deux entrées sont ainsi favorisées pour articuler l’organisation et la santé au travail. On s’intéressera tout autant aux démarches qui partent des modèles
de la psychanalyse pour montrer leur pertinence et leurs limites face aux réalités vécues dans les entreprises et organisations, voire aboutir à des modes de prises en compte des questions
concrètes, qu’aux démarches qui partent d’enjeux de santé, à travers par exemple les modèles de prévention, pour évaluer l’intérêt de l’utilisation des concepts psychanalytiques au regard des
enjeux professionnels.

Communications attendues :
Les
communications attendues devront articuler réflexion conceptuelle et expérience concrète, qu’il s’agisse de constructions théoriques illustrées par des exemples concrets ou des réflexions
développées à partir d’expériences de terrain.
Les propositions de communication d’une à deux pages A4 au maximum (350 à 700 mots)
sont à adresser d’ici le 15 avril 2013 à l’adresse suivante: pmo@he-arc.ch; les réponses seront données dans les trois semaines qui suivent. Les textes définitifs des communications, représentant
au plus 40 000 caractères, devront être adressés d’ici au 30 septembre 2013.
Une publication est prévue dans le cadre d’un ouvrage
collectif. Certaines communications sélectionnées seront publiées dans une revue classée.

Comités

Deux comités sont mis sur pied.

Comité scientifique :
Frédérique Alexandre-Bailly (ESCP Europe), Gilles Arnaud (ESCP
Europe), Yvan Barel (Université de Nantes), Jacqueline Barus-Michel (Université de Paris 7), Emmanuel Castille (CMO, Membre de l’Association Lacanienne Internationale), Laurent Chaine
(Psychiatre, Psychanalyste IPRP), Jean-François Chanlat (Université de Paris IX-Dauphine), Carine Chemin (Reims Management School), Nicolas de Coulon (Psychanalyste SSPsa), Cédric Dalmasso (CGS,
MinesParisTech), Maryse Dubouloy (ESSEC), Marie-Anne Dujarier (Université La Sorbonne Nouvelle Paris 3), Pascal Fugier (Université Paris Diderot & Université de Lille 3), Achille Grosvernier
(Heg Arc), Alain Max Guénette (Heg Arc),
Douja El Amouri (Université Catholique
de l’Ouest), Frédéric Garcias (CGS, Mines-Paris-Tech), Laure Kloetzer (Université de Genève), Dominique Lhuillier (CNAM), Annick Houel (Université de Lyon 2), Sophie Le Garrec (Université de
Fribourg), Luc Michel (Université de Lausanne), Lucie Noury (CGS, MinesParisTech), Seiji Ouchida (FGV Fondation Gétulio Vargas), Stéphanie Palazzi (Psychiatre, Psychanalyste IPRP), Thomas
Périlleux (Université Catholique de Louvain), Marie Pezé (Réseau de consultations souffrance et travail), Hugues Poltier (Université de Lausanne), Elena Pulcini (Université de Florence), Benoît
Raveleau (Université Catholique de l’Ouest, Angers), Bernard Reith (Psychanalyste, SSPsa), Angélique del Rey (Philosophe), Marie Santiago (Université de Lausanne), Philippe Saielli (Université de
Valenciennes, Psychanalyste), Florian Sala (Psychanalyste), Jean-Claude Sardas (CGS, MinesParisTech), Ben Solca (Psychanalyste, SSPsa), Laerte Snelvar (USPI – Université de Sao Paulo), Ken
Starkey (University of Nottingham), Sophie Swaton (Université de Lausanne), Bénédicte Vidaillet (Université de Lille 1), Christophe Vignon (Euromed), Jean-Pierre Waber (Psychanalyste SSPsa),
Nicole Zangrando (HEdS Arc–HES-SO), Philippe Zawieja (CRC, Mines Paris Tech).

Comité d’organisation :
Frédérique Alexandre-Bailly (ESCP Europe), Gilles Arnaud (ESCP
Europe), Cédric Dalmasso (CGS, MinesParisTech), Maryse Dubouloy (ESSEC), Frédéric Favre (HEG Arc, HES-SO), Achille Grosvernier (HEG Arc, HES-SO), Alain Max Guénette (HEG Arc, HES-SO), Sophie Le
Garrec (Université de Fribourg), Nataša Maksimović (HEG Arc, HES-SO), Bernard Reith (Psychanalyste SSPsa), Jean-Claude Sardas (CGS, MinesParisTech), Jean-Pierre Waber (Psychanalyste SSPsa),
Nicole Zangrando (Haute école de Santé Arc–HES-SO).

Fonctionnement des comités :
Des membres du comité
scientifique faisant également partie du comité d’organisation se chargeront, collectivement, d’évaluer les propositions de communications, les acceptant ou non. Il sera fait appel aux membres du
comité scientifique avec l’aide éventuelle de concours externes pour évaluer (en double aveugle) les textes définitifs pour une publication dans une revue classée et, ou dans un ouvrage
collectif.

 

1. Parmi les exceptions, notons les ouvrages de Jean-François Chanlat (1990) et
d’Alexandre-Bailly et collègues 
(2004).
2. Pour des vues synthétiques de ces courants, on renvoie notamment aux ouvrages de Gérard Mendel (2002) et de Gilles Arnaud (2004).

Appel à communication : Florence Frontier Research in Economic and Social History (FRESH) Meeting

Appel à communication pour un « FRESH meeting » (Frontier Research In Economic and Social History) qui se tiendra à
l’Institut Universitaire Européen à Florence, le 6 décembre prochain, avec pour thème « la pratique de l’interdisciplinarité en histoire économique contemporaine ».

“An Interdisciplinary Perspective on Modern Economic History”

Date and Venue: December 6, 2013 @ Sala Del Capitolo (Badia Fiesolana)
Hosting Institution: European University Institute (Department of History and Civilization)
Keynote Speaker: Giovanni Vecchi (University of Rome Tor Vergata and World Bank)
Local Organizers: Gabriele Cappelli, Alexis Frédéric Drach, Rémi Gilardin, Alfredo Mazzamauro
FRESH Organizers: Rowena Gray, Paul Sharp and Jacob Weisdorf

FRESH meetings are well known for enabling researchers in social and
economic history to present early-stage and unpublished research to a friendly audience of peers. The Florence FRESH Meeting hosted by the European University Institute aims to bridge different
perspectives on modern economic history. In particular, the workshop welcomes participants whose work is developed across disciplinary and departmental borders, in order to enhance on-going
research and benefit from the exchange of ideas and criticisms that such a meeting is likely to foster.

Proposals from any field and branch of modern economic history (roughly
from 1800 to the present day) are welcomed – as well as papers from other disciplines that are developed in a historical perspective. Accepted papers will receive 30 minutes each: 15 / 20 for
presentation and 10 / 15 for discussion. Please note that the presentation time may vary according to the number of participants.

A participation fee of 70 Euros must be paid on acceptance of submission.
The organizers will offer refreshments, lunch and dinner – but travel and hotel expenses must be covered by the participants themselves. Further information on bookings and how to get to the
venue will be provided to the participants. For more information on the EUI please visit
www.eui.eu.

How to Apply

Prospective speakers should send a one-page (500 words) abstract and a CV
to Gabriele Cappelli (
gabriele.cappelli@eui.eu) no later than July 7,
2013. Notification of acceptance will be given by the end of July 2013.

Would you like to organize a FRESH meeting?

FRESH meetings have no permanent venue but take place at any institution
around the world where there is an interest in having the FRESH meeting. Hosting institutions will be asked to provide a venue, including electronic equipment, and lunch and dinner for the
meeting participants (usually 10 – 15 persons). If you would like to organize a FRESH meeting at your institution, please contact the meeting organizers (contact details on the FRESH
website:
www.sdu.dk/ivoe/fresh).

Would you like to keep updated on FRESH activities?

There are two ways to sign up for updates on our activities. You can either
‘like’ FRESH on our Facebook page (
www.facebook.com/freshmeetings), or you can
subscribe to eh.news at
eh.net.

http://www.eui.eu/Projects/THINK/Images/logos/eui.png

RESSOURCES HUMAINES, TERRITOIRES, FORMATIONS SUPÉRIEURES

colloque licence gestion des ressources humaines iut saint omer /dunkErque ulco
Saint Omer France les 29 et 30 novembre 2014

La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et l’appréhension de ses données et invite à une réflexion
pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international. Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des parcours professionnels, les
changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté le marché du travail. Cela n’est pas sans conséquences sur l’entreprise elle-même dans son organisation
interne spécialement en matière de ressources humaines mais aussi dans son rapport avec les territoires dans lesquels elle évolue.

La crise du modèle taylorien-fordien a provoqué (et a été provoquée par) des flux
d’innovation et des changements, quelquefois profonds, souvent irréversibles, tant dans les domaines de la technologie, que dans ceux de l’organisation des entreprises, des activités des
individus, du contenu des territoires. Ceci induit d’importantes conséquences en matière de ressources humaines et ouvre des défis aux formations universitaires correspondantes, ainsi qu’aux
responsables des territoires qu’il s’agisse des politiques des administrations des associations des usagers et de toutes les parties prenantes.

La gestion harmonieuse des relations sociales va devenir un enjeu important pour
toutes les entreprises ; dans les PME, mais aussi dans les entreprises de plus grandes tailles qui devront assumer entre autres :

– le recrutement du personnel et la gestion des compétences dans le cadre de la
mobilité interne et externe au niveau local, national à l’échelle européenne, voire mondiale ;

– la gestion des rémunérations en période de modulation multiple mais aussi
les adaptations qu’implique le passage d’une forte croissance à une croissance faible voire nulle;

– l’application de la législation de l’hygiène et de la sécurité,

– la gestion de la formation permanente des salariés.

– l’intégration des entreprises dans les territoires

Pour l’entreprise le territoire a toujours été et devient encore plus un élément
à prendre en compte dans ses stratégies globales et aussi dans sa politique de ressources humaines.

Il peut s’agir d’une PME locale bien intégrée dans son territoire tant pour sa
production que pour sa clientèle et qui, connaissant bien son secteur d’implantation et de diffusion pourra chercher à optimiser cette situation en favorisant autant que possible des recrutements
locaux.

A l’inverse nous pouvons être confrontés à des entreprises de très grandes
dimensions pour lesquels la notion de territoire se décline à l’échelle régionale, nationale, européenne, voire mondiale, et pour lesquelles la gestion des ressources humaines se réglera d’abord
en termes de de mobilité géographiques de salariés les autres aspects ayant un caractère relativement secondaire.

Le territoire pour l’entreprise c’est aussi parfois celui où elle a été implanté depuis parfois fort
longtemps et que des changements dans l’économie en général et dans la stratégie de l’entreprise en particulier l’amène à déserter fermant des usines qui avaient été longtemps de gros pourvoyeurs
d’emploi à cet échelon créant alors un besoin de reconversion de bassin d’emploi dans lesquels elle sera plus ou moins partie prenante

Le territoire c’est aussi l’effacement des modèles traditionnels de frontières géographique avec de
nouvelles méthode de travail telles que le télé travail qui efface les distance et remet en cause la notion de collectivité de travail telle qu’elle a été forgée au 19 e et 20 e siècle obligeant
les responsables de ressources humaines à faire preuve d’imagination dans leur gestion

Le territoire c’est aussi la prise en compte par l’entreprise de nombreux acteurs locaux, politiques
associatifs syndicats ou autres…

Ceci pose bien des questions aux responsables d’entreprises qui savent bien que de plus en plus souvent une
entreprise performante passe par une gestion des ressources humaines performante et qui sera d’autant plus performante qu’elle sera harmonieuse d’autant plus que l’on sait que pour l’entreprise
l’inverse peut s’avérer très couteux.

Ces défis qui se posent à l’entreprise et aux responsables des territoires dans lesquelles elle évolue pose
de nombreuses questions aux universitaires responsables des formations supérieures dans le domaine des ressources humaines.

La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et
l’appréhension de ses données et invite à une réflexion pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international.

Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des
parcours professionnels les changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté les différentes transitions sur l’activité professionnelle et le marché du travail
lui-même, et les formes de travail de gestion de l’entreprise et la problématique du rapport entre l’entreprise et le territoire.

Un grand nombre de politiques publiques ont été mises en œuvre au niveau
européen, national ou local pour essayer de donner des réponses à ces questions. Il existe aussi des initiatives privées.

D’un point de vue théorique, il est possible de renouveler largement les
réflexions sur les trajectoires et les activités professionnelles, les stratégies des entreprises et celles des acteurs locaux. Il s’agit par exemple de la prise en compte des interactions
sociales, du comportement d’embauche des entreprises et de la recherche d’emploi des salariés de l’intégration de la dimension spatiale.

Afin de faire une synthèse des derniers développements, et de chercher des
réponses à ces nouveaux défis, l’ULCO, spécialement la licence gestion des ressources humaines de l’IUT Saint-Omer / Dunkerque avec le concours des autres formations (licence gestion touristique
et hôtelière, G.I.M.) organisent les : 29 et 30 novembre 2013 un colloque sur le thème

« ressources humaines, territoires,
formations supérieures »

L’objectif de ce colloque est de croiser les apports théoriques et empiriques des
chercheurs relevant des sciences humaines et sociales, mais aussi des autres disciplines scientifiques, de les confronter aux réflexions d’hommes terrain : responsables d’entreprises mais
aussi acteurs des territoires. Au cours de ces deux journées, des moments seront réservés aux échanges entre les chercheurs et les experts d’institutions nationales, internationales ou locales et
les praticiens, responsables et/ou acteurs de l’entreprise. Des tables rondes seront organisées afin que les expériences, les dispositifs de politiques publiques, les expériences privées et les
outils puissent être partagé, faisant ainsi émerger les nouveaux enjeux auxquels les entreprises, les territoires et l’université sont confrontés.

 

Conditions de soumission

Le colloque rassemblera des chercheurs de différentes disciplines sur le thème
ressources humaines, territoires, formations supérieures. 
Des
communications, empiriques et théoriques, portant sur les différents aspects des
ressources
humaines, territoires, formations supérieures
aussi bien que sur les carrières en général et leurs déterminants (genre,
santé, éducation, situation géographique, mobilité, stratégies locales ou régionales des entreprises origines sociales,…) sont attendues.
Une attention particulière sera portée à l’évaluation des politiques publiques menées ces dernières années.
Des communications sur les retours d’expériences privées et sur les aspects internationaux seront aussi les bienvenues.

Les propositions de communication pourront s’inscrire dans le thème général du
marché du travail appréhendé à travers les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

1. Mobilités territoriales et migration des salariés
2. Stratégies des entreprise au regard des territoires
3. Réseaux, interactions sociales, entreprises acteurs politiques et syndicaux autres acteurs
4. Méthodologie de l’évaluation des politiques publiques et privées
5. Crises et trajectoires
6. Réformes de la législation du travail et efficacité du marché du travail prise en compte du  territoire par la législation
7. Inégalités et marché du travail (genre, spatiale, ethnique, …)
8. Carrières internes et externes et organisation du travail
9. Disparités territoriales et marché du travail et de l’emploi
10. Marché du travail et chômage, emploi, inactivité
11. Capital humain, employabilité, formation, éducation
13. Compétitivité des entreprises ou des salariés

14. contextes sociaux et culturels des territoires

15. Les niveaux de territoire (politiques publiques d’éducation, le territoire vécu des acteurs sociaux, le territoire «
rêvés » ou « stigmatisés ».

16. Politiques éducatives territorialisées

17. Acteurs et territoires de l’orientation

18. Trajectoires scolaires et territoires

 

Les propositions de communication qui feront l’objet d’une publication
consisteront en un article achevé, en français ou en anglais, avec un résumé
dans l’autre langue ou un projet d’article d’une page minimum indiquant le titre de la proposition, le thème
de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s) appliquée(s), le terrain d’études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés ainsi que le nom, l’affiliation des auteurs et
leur adresse e-mail.

Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes :

  • iutgaco@univ-littoral.fr
  • marc_richevaux@yahoo.fr

avant le 15 septembre 2013

 

Comité scientifique 

  • Natalia Avilova, Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk
    (Russie)
  • Irina Baïkova Professeur université de saint Petersburg (Russie)
  • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
    du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
    (France)
  • Jean-Bernard Boyabe, maître de conférences en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Valerius Ciuca, professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE
  • Pilar Munuera, Profesora Titular
    de la Facultad de Trabajo Social Universidad Complutense de Madrid
  • Joël Geest professeur université du littoral côte d’opale chef du département génie industriel et maintenance
  • Andreî Golobodorenko, Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)
  • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Alexandru Jivan, professeur d’économie, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
  • Patrick Leroy Maître de conférences HDR Université de Bretagne occidentale Brest (France)
  • Brigitte Lestrade professeur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université
    Cergy-Pontoise (France)
  • Evguenia Madeleine maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Cyril Nyieck Doctorant en Administration Publique à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble Directeur Exécutif de l’Institut
    pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC) (Cameroun)
  • Maria Orlov présidente de l’institut des sciences administratives de la république de Moldavie
  • Mireille Poirier, Maître de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)
  • Anca Alexandra Purcarea, PhD. Professeur, Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
  • Marc Richevaux, Maître de conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Bruno Roussel Chargé de Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion Professionnelle des Doctorants. Université
    Paul Sabatier Toulouse (France)
  • Doina Corina Serban, PhD. Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
  • Toader Tudorel Doyen de la faculté de droit Universite de Iasi (Roumanie)
  • Dan Top Vice-doyen Faculté de droit Université Targoviste (Roumanie)
  • Crina Verga université Mihaïl Kogalniceanu Iasi (Roumanie)
  • Jeanne-Marie Wailly, docteur en droit, chef du département GACO Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Comité d’organisation

  • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
    du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
    (France)
  • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Séverine Bouteiller Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France) chef du
    département gaco iut saint omer dunkerque
  • Stany Lardeur Université du littoral côte d’opale (France)
  • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jeanne-Marie Wailly, docteur en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Les Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, aujourd’hui Journées d’Histoire du
Management et des Organisations
, constituent depuis leur première édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la gestion. Elles
rassemblent des gestionnaires, historiens, juristes, sociologues et économistes.

Comme chaque année, toutes les propositions de communications sont les bienvenues, mais nous souhaitons
néanmoins proposer un axe de réflexion. Ainsi, l’Association pour l’Histoire du Management et des Organisations, l’Institut de Recherche en Gestion (IRG, université Paris-Est) et l’université
Paris-Est – Marne-la-Vallée, avec le soutien de l’Association Francophone de Comptabilité, lancent cet appel à communication sur le thème de l’Innovation.

A la rencontre de la technologie, des besoins de l’utilisateur et des contraintes du marché, l’innovation touche
toutes les fonctions de l’entreprise. On distingue ainsi traditionnellement quatre types d’innovations : innovation de produit, de procédé, marketing ou organisationnelle.

Au cours de ces 19e Journées d’Histoire du Management et des Organisations, nous souhaitons aborder
l’innovation dans son épaisseur historique et en contexte, en envisageant dans leur diversité les pratiques innovantes.

Nous suggérons ici certaines approches :

étudier les pratiques
de conception, s’intéressant aux mécanismes cognitifs et organisationnels en jeu dans la créativité et l’innovation

proposer une approche
des milieux innovants, des réseaux et des transactions que génèrent les collectifs de l’innovation

questionner les
modèles et outils de gestion de l’innovation, dans leur dimension historique

analyser les modalités
de la légitimation, de l’appropriation et de la diffusion de l’innovation

étudier les
institutions de l’innovation, à travers notamment le rôle des brevets

décrire les marchés
émergents de l’innovation, et mettre en évidence les outils permettant de les approcher

Enfin, la thématique
de l’innovation pose la question de la résistance des acteurs au changement.

Dans la continuité des précédentes Journées, sont attendues des communications à caractère historique couvrant
les domaines de la comptabilité, du management ainsi que ceux de la stratégie, du nouveau management public, du marketing, de la finance…

Comme chaque année, toutes les propositions de communication intégrant une dimension historique sont
bienvenues.
 

Tutorat de thèses / Atelier méthodologique
Cette journée est ouverte à tous les participants.

Les Journées d’Histoire débuteront par un atelier doctoral organisé le 26 mars, comprenant un tutorat de thèses
d’histoire du management et des organisations, et, l’après-midi, un atelier méthodologique portant sur « L’Ecriture de l’Histoire », par Patrick Fridenson.

Les doctorants souhaitant présenter leurs recherches à l’occasion de cet atelier devront fournir un document
d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème, questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, les
premiers résultats (le cas échéant), leurs principales références bibliographiques.

Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer.


Dates à retenir

Date limite de soumission des textes des communications (30 000 signes minimum – 70 000 signes maximum) :
15 décembre 2013

Décision du comité de lecture : 19 janvier 2014

Version définitive des textes : 9 février 2014


Les propositions devront être envoyées en français ou anglais accompagnées d’un résumé en français et anglais à l’adresse suivante : jhmo@univ-mlv.fr

Chaque proposition de communication fera l’objet d’une lecture anonyme.


Contact
: jhmo@univ-mlv.fr

Site internet : https://sites.google.com/site/jhmo2014/home

Comité scientifique :
Amina Bécheur
Eugénie Briot
Ludovic Cailluet
Pierre Labardin
Eve Lamendour
Yannick Lemarchand
Michel du Moutier
Marc Nikitin
Muriel Petit
Eric Pezet
Nicolas Praquin
Pierre Prétou
Béatrice Touchelay
Catherine Vuillermot

Comité d’organisation :

Marianne Abramovici

Eugénie Briot

Cécile Fonrouge

Cédric Poivret
Mathias
Szpirglas

 


Appel à projets « services et contenus numériques innovants pour les apprentissages fondamentaux à l’Ecole » dans le secteur de l’e-Education

Vincent PEILLON, ministre de l’Education nationale, Fleur PELLERIN, ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique et Louis GALLOIS,
commissaire général à l’investissement, annoncent aujourd’hui le lancement d’un appel à projets dans le cadre du développement des usages, services et contenus numériques innovants dans le champ
éducatif.

Cet appel à projets «Services et contenus numériques innovants pour les apprentissages fondamentaux à l‘Ecole» s’inscrit dans
le cadre du soutien des investissements en faveur de l’innovation de procédé et d’organisation dans les services et contenus d’une part, et de la recherche et au développement (R&D) qui
inspire les nouveaux usages du numérique d’autre part.

Dans une société où le numérique bouleverse les modes d’accès aux savoirs, les modes de travail et les rapports sociaux, l’Ecole doit être actrice des évolutions
pour accompagner tous les élèves dans leurs apprentissages « avec le numérique », « par le numérique » et « au numérique ». Il ne s’agit pas seulement de mettre l’École à l’heure du numérique,
mais plus encore de poursuivre les efforts déjà initiés et de se saisir du numérique pour refonder l’École.

Le développement généralisé du numérique est à même de faire évoluer et progresser l’efficacité de notre système éducatif dans la prise en charge des élèves, mais
aussi dans son fonctionnement et son ouverture. Le numérique offre la possibilité d’adapter la formation aux parcours individuels, au niveau de connaissance et au rythme d’apprentissage de
chacun, et cela en particulier dès l’école primaire et les premières années du collège. Cette formation enrichie permet ainsi la familiarisation des élèves avec le numérique, leur donnant une
compétence clé pour s’insérer dans une société exploitant les technologies de l’information et de la communication de manière extensive.

Conformément aux priorités définies lors du lancement de la stratégie numérique par le ministre de l’éducation nationale en décembre 2012, cet appel à projets
concerne tout particulièrement les apprentissages fondamentaux dans l’enseignement primaire et dans leur articulation avec le début du collège (lire écrire, compter, apprendre une langue
étrangère à caractère universel, utiliser les technologies de l’information et de la communication).

Au-delà de la mobilisation des enseignants, des chercheurs et des collectivités territoriales, l’entrée de l’École dans l’ère du numérique doit aussi être propice à
l’essor d’une filière numérique française compétitive dans la création de contenus numériques et d’e-services pédagogiques de haute qualité technologique. Cet appel à projets s’inscrit donc dans
une démarche collective d’innovation technologique, économique, sociale et pédagogique. Il constitue enfin une étape de la mise en oeuvre de la feuille de route du numérique du Gouvernement, dont
un des trois axes vise à faire du numérique une chance pour la jeunesse.

La gestion de cette action, pour laquelle une quinzaine de projets pourront être soutenus pour un montant total indicatif d’aide de dix
millions d’euros.
Elle est confiée au Fonds pour la société numérique (FSN) qui est géré par la Caisse des Dépôts, en son nom et pour le compte de l’État.

L’appel à projets sera clos le 30 septembre 2013 à 12h.
Pour télécharger l’appel à projets :


http://investissement-avenir.gouvernement.fr

http://cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com

http://www.education.gouv.fr/investissements-avenir-appel-projets-e-education

 

http://www.dgcis.fr/appels-projets

XVe Colloque international de l’Association Charles Gide pour l’étude de la pensée économique

Lyon, Jeudi 22, Vendredi 23 et Samedi 24 mai 2014

LES ECONOMISTES ET LE POUVOIR

APPEL À COMMUNICATIONS

(Date limite de soumission des propositions : 30 septembre 2013)

Le XVe Colloque international de l’Association Charles Gide pour l’Etude de la Pensée Economique (ACGEPE) se tiendra à l’Université
Lumière-Lyon 2, du 22 au 24 mai 2014. Cette manifestation est organisée par le laboratoire TRIANGLE (UMR n° 5206 du CNRS).

Ce colloque international propose des sessions sur un thème spécifique : « Les économistes et le pouvoir ». Il accueille
également des communications portant sur l’ensemble des thèmes relevant de l’histoire de la pensée économique.

« Practical men, who believe themselves to be quite exempt from any intellectual influences, are usually the slaves of some defunct economist ».

John Maynard Keynes, 1936.

La crise financière et économique actuelle, parce qu’elle interroge à la fois la nature du savoir produit par la science économique
d’aujourd’hui et les pratiques des économistes — en tant qu’experts, conseillers, voire membres de gouvernements dit technocratiques — incite les économistes à redoubler de réflexivité sur leur
influence et leur responsabilité. C’est plus précisément la relation des économistes au pouvoir politique au cours de l’histoire que nous souhaiterions voir étudiée dans ces sessions thématiques.
Les propositions de communications pourront par exemple aborder les trois niveaux suivants :

Savoir économique et pouvoir : quelle réflexivité des économistes ? Décrite alternativement comme « science de gouvernement »,
science de l’affectation des ressources rares à des fins alternatives laissées à la libre appréciation des gouvernants, science pure, science morale, la science économique doit-elle ou peut-elle
être « neutre », pour reprendre l’adjectif choisi par Lionel Robbins en 1932 ? Comment peut-elle se décliner en savoirs purs ou autonomes, et en savoirs pratiques, dans la conduite de politiques
économiques ou de réformes sociales ? Comment composer, en tant qu’économiste, avec l’éventuelle performativité des énoncés de la théorie économique ? Outre les positions épistémologiques de
chacun, peut-on identifier des périodes historiques de « crise » méthodologique ou épistémologique, faisant écho à nos interrogations actuelles ?

Les économistes du pouvoir. Il s’agit d’aborder ici le rôle explicite des économistes auprès ou au sein du pouvoir politique. Notons
tout d’abord les fonctions institutionnelles de plusieurs économistes en tant que « conseillers du Prince », de François Quesnay et ses disciples aux bâtisseurs de plans au cours des
XIXe et XXe siècles ou aux experts contemporains au sein d’organismes d’études, de conseils économiques. Notons ensuite les fonctions de parlementaires exercées par certains
(Ricardo à la Chambre des communes par exemple), ou les fonctions de ministres endossées par d’autres (Turgot, Schumpeter, etc.). Notons enfin le rôle des économistes dans divers think
tanks,
groupes de pression engagés au service de partis politiques. Ces différentes fonctions ont-elles fait progresser la théorie économique ?

Le pouvoir politique des idées économiques. Au-delà des engagements politiques éventuels, quel fut l’usage politique des théories ou
des savoirs économiques ? La théorie peut-elle devenir un instrument politique ? Les économistes sont-ils responsables de ces usages ? Plus largement, avec l’idée de performativité de la science
économique, les politologues et les sociologues ont renouvelé l’interrogation sur le rôle des économistes dans l’action sur le réel, ou proposé des analyses nuancées des modalités de circulation
du savoir. Les sessions thématiques du colloque pourront ainsi également être consacrées à la difficulté des pouvoirs publics à considérer l’expertise économique.

Les propositions de communications prendront la forme d’un résumé d’environ 500 mots. Elles devront être déposées au
plus tard le 30
septembre 2013.

Les communications retenues devront nous être envoyées, sous leur forme définitive, pour le 30 avril 2014.

Des propositions de sessions complètes sont également les bienvenues : elles doivent le cas échéant comporter un titre, un résumé de chacune des
propositions de communications, et indiquer le nom des présidents de session.

Un ensemble de papiers présentés à ce colloque sera sélectionné pour publication dans le numéro spécial d’une revue à comité de lecture.

Contact : gide2014@sciencesconf.org

 

http://gide2014.sciencesconf.org/conference/gide2014/pages/75665254_charlesgide.jpg

Les Banques centrales dans la Grande Guerre, Colloque historique international, Banque de France, Paris, 13 et 14 novembre 2014

Colloque historique international, Banque de France, Paris,13 et 14 novembre 2014
Coordination scientifique : O. Feiertag et M. Margairaz

La Première Guerre mondiale constitue une césure importante dans l’histoire des banques centrales comme dans l’histoire globale des économies et des sociétés.

Elle transforme radicalement la place et le rôle des banques nationales d’émission, comme on les appelait encore à la veille de 1914, au sein des États et des systèmes monétaires et financiers. Elle marque une étape importante dans le processus historique d’émergence des banques centrales proprement dites.

La guerre totale concerne en effet les banques centrales, dans les pays belligérants comme dans une mesure qui reste à préciser dans les pays neutres, à travers trois phénomènes historiques majeurs :
– les conditions du financement de la guerre que ce soit au moyen des avances directes de l’institut d’émission au Trésor, à travers sa participation au placement des émissions publiques ou encore de son rôle accru dans le financement direct ou indirect de l’économie.
– Les modalités de l’émission fiduciaire et plus généralement de la création monétaire, sous le triple effet de l’augmentation rapide de la masse monétaire, de la multiplication des petites coupures et de l’accroissement de la monnaie scripturale (virement et chèques).
– La nationalisation des règlements internationaux : contrôle et « politique » des changes, négociation des crédits internationaux, naissance de la coopération monétaire internationale.

L’examen des conditions historiques de cette mutation est au centre du colloque : comment les différentes banques d’émission, dans les pays belligérants comme dans les pays restés neutres, ont été profondément transformées par la Première Guerre mondiale, accélérant leur mutation en banques véritablement centrales ? Et à l’inverse, on se demandera aussi dans quelle mesure les banques centrales ont été partie prenante du jeu d’acteurs de la guerre et ont pu peser, dans un sens ou dans un autre, sur l’évolution du conflit. La période prise en considération concerne la guerre proprement dite entre 1914 et 1918, mais prendra également en compte, en amont, les évolutions qui ont précédé et souvent préparé l’entrée des banques centrales en guerre, et en aval, les conséquences immédiates de la guerre pour les banques centrales, au moins jusqu’à la conférence de Bruxelles de 1920.

Ainsi comprise, cette question se décompose en quatre directions principales de recherche :
– 1. Dans quelle mesure la guerre a-t-elle modifié la place et les missions des banques d’émission au sein des structures des États, singulièrement vis-à-vis des Trésoreries nationales ?
– 2. Comment a évolué le rôle des banques centrales au sein des systèmes monétaires et financiers, notamment par rapport aux banques commerciales ? Quelles conséquences a eu cette évolution sur l’organisation et la gouvernance des banques centrales elles-mêmes ?
– 3. Comment la guerre a contribué à faire évoluer  ’internationalisation des activités des banques centrales, notamment à travers le développement de formes
nouvelles de coopération monétaire et financières internationales ?
– 4. Dans quelle proportion la guerre a contribué à renouveler la doctrine et les normes du central banking et, au-delà, la théorie monétaire et financière ?

Les propositions de contribution s’efforceront de prendre en compte certains aspects de ce questionnement, sur la base de la bibliographie existante et de sources historiques originales, en particulier d’archives primaires et/ou publiées.

Modalités pratiques de l’appel à contributions :

Langues de travail : Français et Anglais

Les projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une quinzaines de lignes, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 30 septembre 2013 à : 1069-historique-ut@banque-france.fr

Le résultat de l’évaluation scientifique des propositions de contribution par le conseil scientifique de la Mission historique de la Banque de France sera connu le 30 octobre 2013

Les contributeurs retenus s’engagent à fournir avant le 15 septembre 2014 le texte de leur intervention d’un volume d’environ 40 000 signes espaces compris, en français ou en anglais.

La Mission historique de la Banque de France prendra en charge le financement des déplacements à Paris pour le colloque et l’hébergement des contributeurs pendant la durée du colloque.

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion