Lieurade, journaliste, a interviewé Philippe Gattet, directeur d’études Xerfi-Precepta.

Prix Techniques, entreprises et société industrielle attribué par l’Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers
Appel à candidature
Ce prix annuel concerne les travaux à caractère historique de l’ensemble des champs disciplinaires des Sciences Humaines et Sociales. Il porte sur les techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle à l’époque contemporaine. Il est divisé en deux catégories. La première dotée d’un prix unique de 1500 euros couronne un ouvrage, le manuscrit original d’une HDR ou une thèse publié ou soutenu entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013.
La seconde catégorie spéciale « jeunes chercheurs » récompense, avec son prix unique de 750 euros, un mémoire ayant été soutenu entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013.
Pour s’inscrire le candidat doit envoyer, à l’Académie François Bourdon, son écrit en deux exemplaires en version papier, ou en un fichier PDF avant le 31 janvier 2014 accompagné de son curriculum vitae en version électronique.
(Pour les écrits envoyés sous format papier, un seul exemplaire sera restitué au candidat.)
Adresse d’envoi des écrits :
Kharaba.afb@wanadoo.fr
Académie François Bourdon
Cour du Manège-Château de la Verrerie
BP 60031
71201 Le Creusot Cedex
Ivan Kharaba
Directeur
Académie François Bourdon
Cour du Manège-Château de la Verrerie
BP 60031
71201 Le Creusot Cedex
Tél. : 03 85 80 81 51
www.afbourdon.com
Communiqué intersyndical de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Selon une information que nous avons reçu à la rédaction : « Le désengagement de l’Etat se traduit par de nombreux gels et suppressions de postes dans les universités et les organismes.
Toutes les catégories de personnels sont concernées, enseignants-chercheurs, chercheurs, bibliothécaires, ingénieurs, techniciens, administratifs. De nombreux contrats de CDD ne sont pas
renouvelés, malgré les besoins. Le gouvernement sacrifie l’avenir des jeunes qui ne pourront plus postuler aux postes supprimés ou gelés. Les témoignages sur les difficultés budgétaires qui
remontent de toutes les universités mettent notamment en question le passage aux Responsabilités et Compétences Elargies et les Partenariats Public/Privé. Certains établissements n’échappent
qu’in extremis à une situation de cessation de paiement. Partout, au motif de sauver les formations, les seuils d’encadrement des étudiants sont relevés, on fait pression sur les collègues pour
effectuer gratuitement des heures complémentaires ou transformer les heures de cours en heures de TD, on recherche les économies d’échelle dans tous les secteurs. Les étudiants en sont les
premières victimes.
Dans les organismes, avec un budget recherche pour 2014 annoncé encore une fois en baisse, on ne renouvelle au
mieux qu’une partie des départs. Certains comme l’IRSTEA annoncent une année 2014 sans aucun recrutement, l’IRD prévoit seulement 8 postes au concours chercheurs et aucun en ITA, et le CEA un
plan de réduction du nombre de personnels. Tous évoquent des années 2015 et 2016 catastrophiques.
Dans ce contexte de pénurie, les cas de souffrance au travail se multiplient. La mise en place de la loi Fioraso et des communautés d’universités et d’établissements, souvent accompagnée de
fusions d’universités, menées au pas de charge, conduiront à des réorganisations et des regroupements de services qui risquent d’aggraver encore les conditions de travail et réduire l’emploi
C’est dans ce contexte aussi que se préparent des modifications statutaires qui maintiennent la possibilité de modulation des services pour les enseignants-chercheurs. Dans ces conditions, le
Service public d’Enseignement supérieur et de Recherche n’a plus les moyens d’assurer la qualité de ses missions, au service du plus grand nombre.
En outre, avec le gel du point d’indice depuis 3 ans et le nombre de promotions en baisse, le pouvoir d’achat des personnels titulaires et précaires régresse et nombre d’entre eux, notamment les
catégories C et B, sont en voie de paupérisation. La précarité n’est nullement résorbée et peut atteindre 30 à 40 % de l’effectif de certains laboratoires et services.
Il est urgent que la gestion des personnels et de la masse salariale de l’enseignement supérieur revienne au niveau ministériel et que de véritables augmentations des budgets récurrents soient
consenties Cela implique notamment de revenir en profondeur sur la logique du Crédit d’Impôt Recherche, véritable niche fiscale, qui sert aujourd’hui surtout à financer des intérêts privés par
des stratégies de contournement fiscal, avant que de servir l’intérêt général. Une telle mesure permettrait de dégager des recettes budgétaires à même de financer le service public et son
développement.
Il est temps de réagir !
Les organisations soussignées s’adressent solennellement au gouvernement pour qu’il donne immédiatement aux établissements les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.
Les organisations soussignées s’opposent aux mesures d’austérité mises en ½uvre dans les établissements et appellent les personnels des universités et des organismes de recherche à intervenir
collectivement pour s’opposer à toutes les mesures d’austérité budgétaire qui seront présentées dans les conseils d’administration qui vont se tenir ces prochains jours. Assemblées Générales,
rassemblements, pétitions, motions, refus de vote ou vote contre les budgets, journées « fac morte ou université en lutte », information à la presse et au public … . Les formes d’action sont
multiples et doivent être décidées localement.
Au-delà des initiatives locales indispensables, les organisations appellent à une journée nationale d’action et de grève dans les établissements, laboratoires, formations et services
:
– contre
l’austérité : pas de suppression d’emplois et arrêt des gels de postes, pour un abondement de la masse salariale permettant de couvrir toutes les dépenses de personnel et des crédits récurrents
permettant le fonctionnement des universités et des organismes de recherche,
– retour à une gestion nationale et ministérielle des personnels et de la masse salariale des établissements d’enseignement
supérieur,
– pour
l’amélioration du pouvoir d’achat de tous et le développement de l’emploi. Il faut notamment la création d’un nombre de postes suffisants pour qu’une réelle possibilité d’intégration soit offerte
aux personnels précaires,
– pour revenir sur les réformes de l’ESR mises en ½uvre depuis 2005 ( loi Pacte pour la Recherche, loi sur les Libertés et les
Responsabilités des Universités, loi du 22 juillet 2013 relative à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche….) ,
Le jeudi 12 décembre 2013 : Manifestation à Paris en direction du MESR et en régions en direction des
préfectures ou des rectorats et des délégations d’organismes »
Les organisations signataires
:
CGT (SNTRS, INRA, FERC-Sup), FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP), UNSA (SNPTES, SUP-recherche),
Solidaires (SUD-Recherche-EPST, SUD-Education), FO (SNPREES)
L’Union européenne et les États-Unis ont ouvert les négociations d’un Traité transatlantique sur le commerce et
l’investissement. La Commission européenne est chargée de mener ces négociations selon un mandat donné par le Conseil des ministres des pays membres de l’UE en charge du Commerce extérieur. Ce
mandat n’est connu que grâce à des fuites, et les négociations se déroulent dans le secret. Tant dans leur déroulé que dans leurs objectifs, ces négociations présentent un caractère
antidémocratique.
Ainsi, selon le mandat de la commission européenne, les négociations visent la mise en place d’une nouvelle instance juridique internationale devant laquelle un État pourrait attaquer un autre
État, mais aussi et surtout devant laquelle une entreprise pourrait directement attaquer un État, par exemple quand ce dernier aurait mis en place des mesures pouvant réduire ses profits. Les
entreprises et les États seraient ici mis sur un pied d’égalité.
Le mandat général est d’accroître la liberté des échanges marchands et des investissements, de poursuivre la marchandisation des services, et de renforcer le pouvoir des entreprises
multinationales. La pression exercée par l’affrontement économique international entre les territoires (Europe, États membres, régions) serait alors intensifiée. La sauvegarde de l’environnement
serait encore davantage fragilisée. L’ensemble des pays européens, l’ensemble des secteurs d’activités, l’ensemble des salariés seraient concernés. Si bien que ce projet de traité présente un
potentiel important de mobilisation unitaire paneuropéenne, comme le montre la multiplication des organisations qui se mobilisent et des collectifs nationaux qui se constituent en Europe.
La recherche et l’enseignement supérieur seraient particulièrement impactés par la signature d’un tel traité. En effet, déjà aujourd’hui la liberté des échanges marchands et financiers est en
cause dans l’importance démesurée accordée à la défense de la compétitivité de l’UE, de ses États membres et de ses régions, avec en conséquence une focalisation de plus en plus grande de la
recherche et de l’enseignement supérieur sur les besoins immédiats d’innovation et de formation professionnelle des entreprises. Avec le traité transatlantique, cette situation serait encore
aggravée. De plus, une extension et un renforcement des droits de propriété intellectuelle, et de leur entière commercialisation, accompagneraient la marchandisation de la recherche, ainsi que
celle de l’enseignement supérieur, notamment dans son développement en ligne avec en particulier de plus en plus d’enseignants internationaux, sans contrat ni statut, vendant leur production aux
établissements publics et privés.
Pour toutes ces raisons, le SNESUP s’engage pour l’interruption de ces négociations et pour l’ouverture d’un débat public et citoyen sur les relations économiques, financières et scientifiques
internationales de l’Europe. Le SNESUP, en propre, avec la FSU et dans les cadres unitaires national, européen et transatlantique, s’engage dans une campagne d’informations, débats et
mobilisations.
L’AFEP se félicite de l’avancée envisagée par le gouvernement à travers le « décontingentement » de la nouvelle voie de recrutement des Professeurs et l’encourage à aller plus loin !
L’association française d’économie politique (AFEP)
se félicite que le contingentement du nombre de postes à la nouvelle voie pour le recrutement des professeurs d’Université ait été abandonné dans le cadre du nouveau projet de décret du gouvernement. La nouvelle voie est une voie de droit commun, semblable à celle qui existe dans quasiment toutes les disciplines scientifiques en France. Elle permet à des Maîtres de Conférences, titulaires d’une habilitation à diriger des recherches et qualifiés par le CNU, de postuler à des postes de Professeurs ouverts par les universités. L’abandon du contingentement du nombre de ces postes (par rapport au nombre de postes mis au concours de l’agrégation) permettra enfin d’aligner les disciplines concernées (droit, économie, gestion et sciences politiques) sur l’ensemble des autres disciplines universitaires. Elle donnera également une indispensable latitude aux universités pour construire leurs politiques pédagogiques et scientifiques, tout en garantissant la qualité des candidatures à travers le filtre du CNU. L’AFEP encourage le gouvernement à aller plus loin dans cette direction en supprimant définitivement l’agrégation et en créant une nouvelle section du CNU « Économie et société ». La demande de nouvelle section du CNU est aujourd’hui soutenue par près de 300
enseignants-chercheurs qui ont signé un engagement à la rejoindre. Elle est également soutenue par des ministres et parlementaires dont Messieurs Hamon (Ministre de l’économie sociale et
solidaire et de la consommation) et Cazeneuve (Ministre du Budget). Cette nouvelle section constituerait un outil essentiel pour préserver le pluralisme en économie, menacé à court
terme si aucune décision n’est prise en ce sens. Elle permettrait de favoriser l’interdisciplinarité et d’animer le débat scientifique. Le gouvernement est sur la bonne voie, celle d’une promotion du pluralisme ; il reste encore à ne pas s’arrêter en chemin pour répondre à l’urgence et poser les conditions d’un vrai renouvellement de la recherche et de l’enseignement en économie.
L’AFEP (Association Française d’Économie Politique) est une association composée majoritairement d’économistes, mais également de sociologues, historiens, géographes… s’intéressant à l’économie en tant qu’objet. Créée en 2009, l’association compte aujourd’hui près de 600 membres et compte de nombreux soutiens parmi la communauté scientifique mondiale.
Président de l’AFEP : André Orléan, Directeur de recherches au CNRS (orlean@pse.ens.fr)
Association Française d’Économie Politique – 9 rue des Bouchers – 59 800 Lille
www.assoeconomiepolitique.org
secretariat.afep@googlemail.com
Avec le soutien de La Revue des Sciences de Gestion
Le FPI a été créé pendant l’été 2014 et a engagé des premières actions en partenariat avec l’ANRT, notamment un
dîner-débat au Sénat, sous la présidence du Sénateur Berson, avec des personnalités du monde de la recherche, tant publique que privée. Notre site,
http://www.politiques-innovation.org, commence à publier des études du monde entier.
Le Bureau provisoire se réunit tous les mois, le lundi matin à 8h (prochain le 3 février), et définit
progressivement les axes de développement et les manifestations.
Le programme de l’année à venir est précisé dans le document ci-joint et se cale sur notre ambition fondatrice :
« L’ambition du FPI est de compléter les études de haut niveau (rapports, programmes, lois…), qui se succèdent depuis plusieurs décennies, sans réussir à relancer l’Innovation en France,
par une activité d’information et d’élaboration de consensus. Notre projet est de créer un lieu (virtuel, évidemment) où chaque citoyen peut trouver de l’information sur ce qui se fait de mieux
dans le monde en matière de politiques publiques d’innovation et peut en débattre. C’est un besoin urgent pour faire émerger un consensus fort au niveau de l’opinion, sur le minimum à atteindre
puis à maintenir dans le temps, quelles que soient les majorités politiques du moment. Ce forum lancé dès le mois de mai 2013, s’inscrit dans les recommandation du Rapport Beylat – Tambourin sur
le Recherche (mars 2013), mais aussi dans la ligne du rapport Lauvergeon d’octobre 2013.
Pour continuer d’avancer, nous avons besoin de votre soutien actif, à la fois financier (les petits ruisseaux des adhésions constitueront le véritable socle de notre solidité) et pratique
(prise en charge de commissions ou autre contribution d’organisation).
Patrice Noailles (mob. 336 07 43 16 92) et Laurent Guyot-Sionnest (mob. 336 74 19 91 33)
Co-Fondateurs du FORUM des Politiques publiques d’Innovation
Adresser la correspondance à :
FPI C/O Laurent Guyot-Sionnest
10, rue Simon Le Franc
75004 Paris
Conférence organisée par ABG, dans le cadre du Club Cursus&Insertion de l’AEF, qui se tiendra le vendredi 31 janvier prochain à
Paris.
« Le docteur n’est-il qu’un chercheur ? », de 9 h à 11 h (Université Paris Descartes – 12 rue de l’Ecole de Médecine, 75006 Paris)
Accès gratuit sur inscription préalable (nombre limité de places)
Conférence destinée à un public de professionnels des mondes académique (enseignement supérieur et recherche), institutionnel et socio-économique (PME, ETI, TPE, grands groupes, collectivités
territoriales…).
Mélanie Ribas, Ph.D.
Directrice adjointe
ABG-L’intelli’agence
+33 (0)1 42 74 47 13
ABG-Intelli’agence
Information reprise d’une communication SNESUP : “Intervenant à
l’Institut de Science et d’Ingénierie Supramoléculaires de Strasbourg, à l’occasion de son déplacement à Strasbourg sur le thème de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), le président
de la République a dessiné des perspectives à court terme.
Au-delà du choix symbolique de la ville de Strasbourg, de sa dimension européenne, de la qualité scientifique des
recherches de l’Université de Strasbourg, la recomposition territoriale est au centre du discours de F. Hollande. Au détour d’une interpellation des élus de la région Alsace, le président a
révélé l’un des pans de la prochaine loi de décentralisation. Les universités, la recherche pourraient prochainement faire explicitement partie des « domaines de compétences directes »
des Régions. Mettant au centre de son dispositif les métropoles, comme maillons nécessaires au développement économique, indissociable de la formation et de la recherche, il choisit d’accélérer
la restructuration tant des territoires que de l’université et de la recherche publique.
Si l’enseignement supérieur et la recherche sont présentés comme épargnés dans les 50Md€ de coupes budgétaires dans les services publics « pour aider les entreprises », on peut craindre
que ces annonces creusent des inégalités à la fois entre les établissements et également entre les territoires, inégalités qu’il conviendrait au contraire de réduire d’urgence.
En précisant le lancement du deuxième plan d’investissement d’avenir, et une pléthore de nouveaux appels à projets soumis à un jury international, le président de la République se réapproprie une
méthode, initiée par le gouvernement précédent, et vivement rejetée par la communauté scientifique. Elle a créé de profondes fractures au sein des établissements, des équipes et des personnels.
En distinguant les établissements à « dimension mondiale » de ceux « de taille régionale », il remet en selle le modèle d’un ESR à deux vitesses. Le maintien du Crédit Impôt
Recherche « élargi », toujours plus attractif pour les entreprises, dont le contrôle est perçu comme « tatillon », continue de priver le Service Public d’ESR des ressources
dont il a besoin.
« L’excellence attire l’excellence » dit le président de la République : que dire du devenir de ceux –très majoritaires- qui ne seront pas retenus, de ces collèges universitaires
dont on tait le nom, de leurs liens avec la recherche…
Au centre de cette intervention, l’attractivité (internationale, de chercheurs, d’étudiants…) est omniprésente. « Tout ne se résume pas à la taille [des structures] ». Malgré les
précautions d’usage, la masse critique figure désormais comme un enjeu incontournable. La recomposition sous forme de COMUE ou d’établissements fusionnés dotés d’antennes sous tutelle, pouvant
contractualiser directement avec l’Etat voit son calendrier accéléré. « En juillet 2014, tout doit être prêt». Comment, dans de telles conditions, les acteurs de l’ESR, pourraient ils se
consacrer sereinement à leurs missions ? Comment croire un seul instant aux « ressources sécurisées dans le temps » quand les universités sont frappées par l’austérité et que
s’annoncerait une année blanche pour l’emploi scientifique au CNRS? Et enfin, comment croire, avec de tels calendriers, à une volonté de concertation, à l’heure où le suffrage indirect est par
ailleurs poussé un peu partout ?
L’obligation de concentration inscrite dans la loi ESR est concrétisée par la carotte du plan d’investissement d’avenir et le bâton de la
« relégation » en collège universitaire, selon un plan de restructuration qui oublie le maillage territorial des formations. Formations que d’ailleurs le président a souverainement
ignorées, ne prononçant « enseignement supérieur » qu’une fois en fin de discours. Il est par ailleurs frappant de noter que ce discours s’est déroulé dans une université qui, toute
excellente, internationale et fusionnée qu’elle soit, se trouve dans une situation budgétaire fort précaire. Après le vote difficile de son budget (avec un mois de retard), le rectorat a exigé
une réduction de 20% en 2014 des budgets de ses composantes, services et laboratoires. Nous saurons rappeler que le Service Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche nécessite vraiment un
changement de politique, de paradigme et de discours.”
Cet appel à candidatures s’adresse aux directeurs de thèse et aux jeunes docteurs
Dans le cadre du programme de recherche mis en place en 1997 avec le concours des associations scientifiques, la FNEGE reconduit le volet relatif à la distinction des meilleurs travaux doctoraux. Comme l’an passé il est prévu l’attribution d’un prix pour chacune des associations, un prix pour la meilleure thèse transversale et un prix pour publication. Pour la première année, un prix de la meilleure thèse en Management International est mis en place. Le lauréat recevra un prix d’un montant de 1500 euros.
Qui peut candidater ?
Pour l’ensemble de ces Prix, les thèses éligibles devront avoir été soutenues entre janvier 2012 et décembre 2013, dans un établissement français. Les jeunes docteurs de nationalité étrangère peuvent participer à cette sélection. Seules les thèses en langue française sont admises.
Comment candidater ?
Le dépôt des candidatures s’opère exclusivement par voie électronique et ce jusqu’au 2 mars 2014 inclus. Les candidats doivent adresser :
– 1 exemplaire de la thèse
– Les deux pré-rapports à la soutenance
– Le rapport de soutenance
Les documents sont à adresser à :atlas_theses@bruno-amann.fr
Un comité scientifique indépendant procèdera à la sélection de la meilleure thèse. Le lauréat sera annoncé lors de la conférence annuelle d’Aix-Marseille, 19, 20 et 21 Mai 2014.
L’Atelier Innovation de Forum ATENA vous invite à ses travaux, le mardi 4 mars de 18h à 20h+, sur
le thème “Principe d’innovation : quelle définition, sur quels fondements“
L’affirmation d’un principe d’innovation, première étape d’un consensus politique sur l’innovation
?
L’OPECST (office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques), a confirmé son intention de
tenir, le jeudi 5 juin 2014, à l’Assemblée Nationale, une journée d’audition d’un panel de personnalités sur ce sujet, dont Mme Lauvergeon sera tête de liste.
Le Forum sur les Politiques Publiques d’Innovation (FPI, créé à l’initiative de la Commission Innovation du Forum
Atena) a été retenu pour contribuer à l’organisation de cette journée puis à la rédaction du rapport et des recommandations qui en découleront.
A long terme, cela peut conduire à une proposition de loi qui vienne équilibrer le principe de précaution. A tout
le moins, cela ouvre la route à une charte de l’innovation qui pourrait servir de base à un consensus politique sur l’innovation.
Quel serait un bon Principe d’Innovation ? Quels en seraient les fondements? Quelle en serait la charte
fondatrice ? Voulez vous contribuer à cette réflexion ?
Patrice Noailles |
Laurent Guyot-Sionnest |
Restaurant “Le Coup d’Etat”
164 Rue Saint Honoré
75001 Paris
Moyens d’accès :
– Métro : l.1 (Louvre-Rivoli)
Inscription
L’accès est libre, sur inscription préalable. Merci de vous inscrire directement en ligne ou par retour de mail (en précisant vos coordonnées).
Pour tout renseignement : deleguefa@forumatena.org
Le Conseil général du Val d’Oise mène une politique volontariste en matière de développement économique qui vise à soutenir le
développement de nos entreprises, et en particulier les petites et moyennes entreprises (PME-PMI) et ainsi la création d’emplois pour les valdoisiens.
Les axes principaux de cette politique sont :
– le soutien à l’innovation de nos PME-PMI
– le soutien à la création
d’entreprises et en particulier à l’entrepreneuriat innovant
– ainsi qu’une action forte en matière d’attractivité
économique au plan national et international
L’innovation est en effet le principal facteur de compétitivité et de développement des entreprises et du
territoire. C’est pourquoi le département a investi près de 7 millions d’euros ces huit dernières années pour soutenir les projets d’innovation des entreprises et acteurs académiques valdoisiens
dans le cadre des pôles de compétitivité.
En outre, en décembre 2011, le Conseil général à décidé de déployer une action renforcée de soutien à
l’innovation et à la recherche et développement de nos PME-PMI, se matérialisant notamment par la mise en oeuvre d’une deuxième phase de Val d’Oise Technopole, qui permet de structurer et
d’animer l’écosystème de l’innovation valdoisien, de rapprocher les PME des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Dans la continuité du travail engagé ces dernières années, il est proposé de lancer à compter du 3 mars
2014 deux nouveaux appels à projets : « Val d’Oise Amorcage » et « Val d’Oise Innovation Industrielle ». Le premier est destiné à soutenir l’entrepreneuriat innovant et le
second à soutenir les projets d’innovation industrielle des PME et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) valdoisiennes.
Ces appels à projets ont pour objectifs de :
– soutenir la croissance du tissu industriel et des emplois,
–
favoriser l’ancrage sur le département de projets à fort potentiel,
– renforcer l’attractivité économique du Val
d’Oise
Grâce à ces deux appels à projets, le Conseil général met tout en oeuvre pour la réussite des entreprises
du territoire valdoisien.
Val d’Oise amorçage
Pourquoi ?
200
entreprises innovantes sont créées chaque année dans le val d’Oise. Mais la création d’une entreprise et son incubation sont des périodes sensibles. Pour la soutenir, le Conseil général met en
place un nouveau dispositif de financement et d’accompagnement, Val d’Oise amorçage.
Pour qui ?
Val
d’Oise Amorçage pourra soutenir des projets dès la phase de pré-incubation, c’est-à-dire avant la création, mais aussi dans les premières années qui suivent la création de l’entreprise avec
également une aide spécifique pour la réalisation de prototypes, une étape indispensable avant la commercialisation d’un produit. Les entreprises doivent être hébergées dans un incubateur ou une
pépinière labellisés par le Département.
Pour quel type de projet ?
L es projets d’innovation menés par les porteurs de projets en phase de pré-incubation (ante-création), jusqu’à 15000 € de subvention : l’aide
est destinée à soutenir les porteurs de projets (personnes physiques) qui souhaitent évaluer l’opportunité de créer une entreprise.
-> L’objectif est de les aider à maturer leur projet et à en valider le concept sur les plans technique, économique et juridique
;
-> Les projets innovants des entreprises de moins de deux ans hébergées en incubateur ou en pépinière (post création), jusqu’à 30000 € de
subvention : l’aide est destinée à soutenir les jeunes entreprises cherchant à transformer un concept ou une idée de projet en un véritable projet d’innovation en soutenant les travaux permettant
de valider sa faisabilité ;
-> Les projets de réalisation de prototypes de leur produit ou service
menés par les jeunes entreprises valdoisiennes en pépinière, jusqu’à 30000 € de subvention.
Comment ?
L’appel
à projets Val d’Oise amorçage est ouvert à compter du 3 mars et jusqu’au 31 décembre 2014. Les dossiers sont déposés auprès du Conseil général qui les instruit avec l’appui de BPI France, du
centre francilien de l’innovation et de l’ACCET Val d’Oise Technopole. La sélection des projets sera effectuée par un comité d’experts présidé par le Conseil général. L’enveloppe annuelle est de 200000 € pour 2014, permettant de soutenir une quinzaine de projets d’entreprises.
Un million d’euros pour l’innovation industrielle
Pourquoi ?
Le
Conseil général lance un appel à projets, doté d’un million d’euros, pour financer les projets d’innovation des petites
et moyennes entreprises, en soutenant leurs dépenses de R & D (Recherche et Développement). Cette démarche doit permettre la création d’emplois à haute valeur ajoutée dans nos
entreprises.
L’appel à projets vise à favoriser les collaborations entre entreprises et établissements
d’enseignement supérieur ; le pôle supérieur valdoisien compte actuellement plus de 25 000 étudiants et 35 laboratoires
de recherche.
Pour qui ?
Il
concerne les filières identifiées comme prioritaires dans les CDT (contrats de développement territorial) du Grand Paris : l’intelligence embarquée, les bio-industries, les nouveaux matériaux, la
création numérique…
Il correspond aux marchés de la mobilité durable (aéronautique, automobile, logistique), de la
cosmétique-santé, du numérique et télécoms, de la sécurité, du tourisme, des énergies durables et éco-industries.
Comment ?
L’appel
à projets est ouvert à compter du 3 mars et jusqu’au 16 juin 2014. Les dossiers sont déposés auprès du Conseil général qui les instruit avec l’appui de ses partenaires dont les pôles de
compétitivité concernés. La sélection des projets sera effectuée par un comité d’experts, présidé par le Conseil
général. L’enveloppe est de 1000000 € pour 2014.
Conseil général du Val d’Oise
2
avenue du Parc
CS 20201 CERGY
95032 Cergy-Pontoise Cedex
Dans le prolongement du succès de la « JNI 2013 » qui réunissait pour sa 1re édition en mars 2013, près de 3000 participants dans 12 grandes villes de France, la Journée Nationale de l’Ingénieur 2014 s’articule autour du thèmeEntreprendre ». Elle se déroulera dans 28
villes de France avec des conférences, colloques, table ronde et ateliers, où interviendront des entrepreneurs, des ingénieurs, des innovateurs et des personnalités de premier plan qui yleur expérience et leur témoignage Ces manifestations sont organisées en partenariat avec des entreprises et des organismes de dimension nationale, avec la participation locale desfrançaises, des écoles d’ingénieurs et des associations de diplômés.
Les objectifs de la Journée Nationale de l’Ingénieur sont :
– de souligner aux yeux de tous l’importance pour notre pays de la profession d’ingénieur, moteur de l’innovation, de l’industrie et de la
compétitivité,
– d’encourager les ingénieurs à s’engager dans la voie de l’innovation et de l’entrepreneuriat,
– de mettre en lumière le métier d’ingénieur en le valorisant aux yeux du grand public et des décideurs pour susciter des vocations et générer de l‘employabilité,
– de renforcer chez les ingénieurs le sentiment d’appartenance
à un corps professionnel engagé dans la reconstruction économique du pays et participant à sa vie publique,
– de renforcer les associations d’anciens élèves et leur rôle de faciliteur social en les rapprochant de leurs écoles.
Les intervenants illustreront à l’aide de témoignages et de retour d’expériences vécues sur le terrain, comment et pourquoi ils ont
innové, et quelle place tient l’innovation dans leur appréhension des responsabilités. Un accent particulier sera mis sur l’échange entre intervenants et participants, avec un système de questions en direct par SMS et Tweet, qui s’afficheront tout au long des débats.
PROGRAMME
08h30 : ACCUEIL
09h00 : Ouverture de la Journée Nationale de l’Ingénieur 2014
par Julien ROITMAN, Président d’IESF
LECON INAUGURALEde Xavier FONTANET, Président d’Honneur d’ESSILOR*
INGENIEUR? INNOVATEUR? ENTREPRENEUR? «DEVENEZ STRATEGE EN 3H»
(Retransmis en direct sur Internet)
12h00 :
L’INNOVATION, CLE DU REDRESSEMENT FRANÇAIS Fleur PELLERIN, Ministre des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique
12h30 : DEJEUNER LIBRE
13h45:
SESSION PLENIERE
Allocution de bienvenue et ouverture de la session par Claudie HAIGNERÉ, Présidente d’UNIVERSCIENCE
Introduction au thème « Innover, Entreprendre
»
Julien ROITMAN, Président d’IESF
14h15 : Table ronde : « SAVOIR PRENDRE DES RISQUES »
Animée par Agnès BRICARD, Présidente de Femmes Administrateurs
Intervenants : Nicolas DUFOURCQ, Directeur Général, BPI France
Pierre GANDEL, Directeur
Général, MMT Denis GARDIN, Senior Vice Président, CT Office, AIRBUS Group
Pascale SOURISSE, Directeur Général, Dvlpt International, THALES Group
15h30: 3
ATELIERS EN PARALLELE
Atelier 1 : « INNOVATION ET RECHERCHE : QUI ENTRAÎNE QUI ? »
Animé par Marie-Odile MONCHICOURT, Journaliste à France Info
Intervenants : Sylvain ALLANO, Directeur Scientifique, Groupe PSA
Gérald FAFET, Directeur Général, SAINT-GOBAIN Recherche
Bernard SCHERRER, Délégué Innovation, EDF
Cécile THARAUD, Directeur Général, INSERM Transfert
Atelier 2 : « INNOVATION ET TRADITION : COMPATIBLES ? »
Animé par Valentine FERRÉOL, Présidente du G9+
Intervenants : Héloïse DELIQUIET, Avocat associé, Directeur IP/IT, Groupe
FIDAL
Delphine DESGURSE, Directeur Innovation Numérique, LA
POSTE François LEFEBVRE, Directeur Général,
PONTICELLI Pierre SCHANNE, Chef Mission Innovation Participative, Ministère de la Défense
Atelier 3 : « BOOSTER L’INNOVATION : COMMENT FAIRE ? »
Animé par Denis JACQUET, Président de Parrainer la croissance Intervenants : Nathalie BOULANGER, Directeur Innovation, ORANGE Didier GODART, Directeur Innovation, SAFRAN Yves LAPIERRE, Directeur Général, INPI
Jean-Pierre LE GOFF, Président,
CIRANOE
SESSION PLENIERE
17h00 : Table ronde : « REGARD SUR LES PAYS INNOVANTS »
Animée par l’Ambassadeur Jean-Daniel TORDJMAN, Conseiller du CEA-Tech
Intervenants : François BARRAULT, Président de l’IDATE, Président FDB Partners
Lawrence CANNON, Ambassadeur du Canada en
France Dr David HARARI, Chairman of Tactical Robotics
Ltd David-Pierre JALICON, Président FKCCI, Architecte
DPLG/GEO, DPJ&Partners Ltd
18h15:
Conclusion de la Journée Nationale de I’Ingénieur 2014
Julien ROITMAN, Président d’IESF
18h30:
INTERVENTION DE CLÔTURE
Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement
productif
Amorçage de la Semaine de I’Industrie
19h00:
Annonce de la Journée Nationale de I’Ingénieur 2015
Cocktail de clôture
PLAN D’ACCES
Accès : Paris
périphérique nord, sortie “Porte de la Villette”
Il existe 1 Parking à proximité : Parc-autos
payant, entrée quai de la Charente et boulevard Macdonald
Taxi Parisien : 01.45.85.44.44
Gare les
plus proches :
Gare du Nord et Gare de l’Est
Accessible depuis : la station
de métro : Ligne 7 (Porte de la Villette) ou
(Corentin Cariou)
Tramway T3b (Pte de Vincennes – Pte de la Chapelle)
Les lignes d’autobus les plus proches donnant accès : Lignes : 139, 150, 152, station
“Porte de la Villette”
IESF – Organe représentatif de la profession
Reconnu d’Utilité Publique depuis 1860
7, rue Lamennais
75008 Paris
Tél. 01 44 13 66 73
Audition ouverte à
la presse
sur la gestion des
programmes d’investissements d’avenir
relevant de la mission
Recherche et enseignement supérieur
Mardi 8 avril
2014
La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la
commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, présidée par M. Alain Claeys (SRC, Vienne) et M. Olivier Carré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions sur le
thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur. Les rapporteurs sur ce sujet sont M.
Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).
La mission entendra, mardi
8 avril 2014, en présence des journalistes :
Mme Pascale
Briand, directrice générale de
l’Agence nationale de recherche (ANR).
Mission
d’évaluation et de contrôle (MEC)
La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire,
présidée par M. Alain Claeys (SRC, Vienne) et M. OlivierCarré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions ouvertes à la presse sur le thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur.
Les rapporteurs sur ce sujet sont M. Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).
La mission entendra mardi
22 avril 2014 :
A 15 heures : M. Bernard BIGOT,
administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA)
A 16 heures : M. Jean-Charles HOURCADE,
directeur général de France Brevets