Description
par Amira Lajmi et Gilles Paché
L’article examine la relation simultanée entre l’étendue des rapports sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la mise en œuvre de deux mécanismes de gouvernance retenus par les entreprises à orientation RSE : le premier interne (existence d’un comité RSE), et le second externe (recours à une assurance RSE). Sur la base d’un échantillon de sociétés françaises cotées du SBF120, les résultats de la recherche indiquent la présence d’une interaction entre reporting volontaire RSE, comité RSE et assurance RSE. De manière significative, les auteurs montrent d’une part, que, dans un contexte volontariste, le reporting RSE est mutuellement et positivement associé à la fois à l’existence d’un comité RSE et à la demande volontaire d’assurance RSE, d’autre part, que le comité RSE et l’assurance RSE sont mutuellement et négativement associés. Dans la mesure où ils jouent un rôle important dans l’amélioration de la promotion et de la gestion de la divulgation volontaire d’informations RSE par les entreprises, il semble que le comité RSE et l’assurance RSE puissent se substituer l’un à l’autre.
Mots clés : Reporting RSE, Vérification RSE, Comité RSE, Approche interactionniste.