Description
par Audrey Becuwe, Hela Chebbi et Philippe Pasquet
La majorité des travaux s’intéressant au développement durable témoigne de la difficulté pour les entreprises d’atteindre conjointement des objectifs de performance économiques et basés sur des critères durables. Cet article a pour objectif de montrer que cette situation provient de la nécessité d’intégrer les attentes des parties prenantes de l’entreprise compte tenu des modes de gouvernance classiques. L’étude approfondie du cas Enercoop – via une approche qualitative – démontre que le mode particulier de gouvernance propre à la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) permet de réconcilier des objectifs perçus comme peu convergents, et contribuer à créer de la valeur pour toutes les parties prenantes. Un accent particulier sera mis sur le rôle du réseau de liens forts dans ce cadre.
Mots-clés : SCIC, entrepreneuriat, référentiel financier, référentiel durable, réseau de liens.