Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Taxation des bonus au Royaume-Uni : quel impact ?

eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière dans les secteurs de la finance, de la banque et de l’assurance, a mené une enquête sur les bonus reçus
au titre de l’exercice 2009 par les professionnels de la finance basés au Royaume-Uni.

L’enquête révèle que 57% d’entre eux ont reçu un bonus 2009 supérieur à celui de 2008. Cette augmentation est conséquente puisque pour ces derniers, le bonus a plus
que doublé. Face à de tels chiffres, il semble que les tentatives du gouvernement britannique pour limiter les bonus cette année ont eu un faible impact.

La majorité des professionnels anglo-saxons interrogés pense que la taxation des bonus n’a pas eu d’impact sur le
montant de leur rémunération variable. Cependant, 19% sont persuadés que leur entreprise a pris des mesures pour éviter la taxation des bonus. Parmi celles les plus citées : l’augmentation des
salaires avant la mise en place du système de taxation.

L’enquête d’eFinancialCareers.com révèle également que les nombreuses taxes en vigueur en Grande-Bretagne (y compris
la taxe sur les bonus) pourraient inciter 41% des professionnels de la City interrogés à chercher du travail à l’étranger. « Ce pourcentage traduit l’inquiétude des professionnels de la finance
britanniques face à la multiplication des taxes. Une fuite des talents serait une réelle menace pour la City », commente John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com.

 

Méthodologie

L’enquête
d’eFinancialCareers.com a été réalisée en ligne entre le 18 janvier et le 5 février 2010 auprès de 694 professionnels de la finance basés au Royaume-Uni. Les utilisateurs pris en compte dans les
résultats de l’enquête ont indiqué que leur bonus 2009 leur avait été annoncé et qu’ils étaient actuellement en poste.

Evolution du nombre d’emplois au 4e trimestre 2009

L’estimation provisoire de l’emploi salarié marchand au quatrième trimestre 2009, publiée le 12
février 2010 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), indique une décélération prononcée des destructions d’emplois au cours du dernier trimestre de 2009
(-56 500). Cette estimation, qui doit être considérée avec prudence, confirme la tendance à un ralentissement des destructions d’emplois amorcée dès le second trimestre 2009 (respectivement
-93 500 et -76 100 emplois au second et au troisième trimestre 2009).

Christine LAGARDE, Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, et Laurent WAUQUIEZ,
secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, estiment que l’évolution du nombre d’emplois au quatrième trimestre 2009 constitue un signe encourageant, bien qu’insuffisant, de l’évolution de la situation
sur le marché de l’emploi. Le fléchissement des destructions d’emplois au cours du dernier trimestre 2009 est cohérent avec la progression limitée du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle
emploi sur la même période.

Christine LAGARDE et Laurent WAUQUIEZ vont continuer la mise en œuvre résolue et effective sur le
terrain, au plus près de nos concitoyens, des dispositifs et mesures en faveur de l’emploi tout au long de l’année 2010. Ces mesures ont bénéficié à 1,7 million de Français depuis le
1er janvier 2009. Christine LAGARDE et Laurent WAUQUIEZ considèrent qu’avec le plan de relance, elles ont permis de sensiblement infléchir la tendance observée au début de 2009 et de
faire mieux que les prévisions.

BearingPoint s’engage auprès des étudiants avec une bourse de 15 000 €

BearingPoint, leader du business consulting, met à disposition dans le cadre de la quatrième édition du concours « be.project », la somme de 15 000 euros pour soutenir une initiative d’étudiants autour d’un projet d’intérêt général, porteur de sens.

A travers cette bourse « be.project », BearingPoint souhaite encourager les étudiants de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs à mettre en œuvre les valeurs fortes du cabinet que sont l’engagement, la culture du résultat et la capacité à travailler en équipe.

Ce montant de dotation – l’un des plus importants en France – marque l’engagement de BearingPoint auprès des étudiants : financer des projets d’envergure et nouer ainsi avec eux des relations sur le long terme.

Le concours annuel be.project est né de la passion de BearingPoint pour son métier : le conseil en management et en technologie. Bien au-delà d’un simple financement, BearingPoint accompagne durant un an les étudiants dans la préparation et la réalisation de leur projet.

Olivier Chatin, Président de BearingPoint France et Benelux déclare : « les 3 premières éditions du concours be.project ont révélé le talent exceptionnel des étudiants de l’EM Lyon, d’HEC et de l’Essec depuis la naissance de leur idée jusqu’à sa réalisation finale. Cette quatrième édition est l’occasion pour une nouvelle équipe de mener à son terme, avec BearingPoint, un projet ambitieux et généreux qui leur ressemble ».

Les nombreux projets reçus en 2009 (30 équipes candidates), en 2008 (34 équipes candidates) et en 2007 (29 équipes candidates) montrent l’intérêt que portent les étudiants à be.project.

Une équipe de l’ESSEC s’est vu attribuer la bourse 2009 pour leur projet de chirurgie mini-invasive pour tous « Ulysse 3D ».

En 2008, la bourse be.project a été attribuée à une équipe d’étudiants d’HEC pour leur projet humanitaire de construction d’un centre de renutrition au Burkina Faso.

La bourse be.project 2007 avait été attribuée à deux étudiants de l’EM LYON pour leur projet de bande dessinée ludo-éducative « Lucy et Valentin créent leur entreprise ».

Concrètement, be.project prend la forme d’un concours, par équipe de 2 à 10 personnes maximum, ouvert à tous les étudiants des écoles EM Lyon, ESSEC, ESCP Europe, HEC, École des Mines de Paris, École Centrale de Paris, École Nationale des Ponts et Chaussées, SUPELEC, École Polytechnique, Ecole Nationale Supérieure des Télécoms de Paris, Sciences Po Paris.

Pour l’année 2010, les inscriptions sont ouvertes du 8 janvier au 12 mars 2010. Le 15 mars 2010, la présélection de

projets d’équipe sera effectuée pour permettre à leurs participants de remettre leur dossier complet avant le 12 avril. Le 14 avril aura lieu la sélection des finalistes. Puis du 3 au 5 mai 2010 se déroulera le grand oral de ces projets devant un jury pour n’en retenir qu’un seul. L’équipe gagnante, qui sera récompensée le 6 mai 2010, s’engage à réaliser son projet dans l’année qui suit sa sélection.

BearingPoint sélectionnera les projets en s’attachant particulièrement aux critères suivants :

La qualité de l’idée : l’innovation et le changement entrepris, l’éthique de la démarche, la notion de générosité ou de partage.

Le courage de l’équipe : la notion d’initiative et l’intensité de l’engagement.

La capacité à délivrer les résultats promis : le réalisme et le pragmatisme démontrés, l’atteinte de premiers résultats tangibles, la qualité du travail en
équipe.

De génération en génération aux Editions Raisons d’Agir

Céline Bessière

De génération en génération

Arrangements de famille dans les entreprises viticoles de Cognac

Paris, éditions Raisons d’Agir, janvier 2010

 

Impossible aujourd’hui de soutenir la thèse de la disparition des entreprises familiales dans le capitalisme contemporain : implantées sur tous les continents, les
entreprises familiales représentent plus des trois quarts des entreprises enregistrées dans le monde et contribuent aux deux tiers de la production totale chaque année. Dans le secteur agricole
en France, elles sont massivement prédominantes.

C’est alors tout à la fois un métier, un statut de chef d’entreprise indépendante, un patrimoine, un lieu de travail
et de résidence qui sont transmis de génération en génération.

L’école républicaine promeut le mérite individuel. La société salariale fait du travail un accomplissement
personnel. Et, désormais, la famille serait davantage centrée sur les relations affectives plutôt que sur la transmission de patrimoines. Dans ces conditions, comment comprendre que des jeunes
gens reprennent une entreprise familiale? Est-ce une charge ou une chance? À contre-courant des analyses qui n’en finissent pas d’annoncer la fin des paysans, ce livre propose une enquête de
terrain sur les transformations des entreprises viticoles de la région de Cognac, au début des années 2000. Céline Bessière, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine, a enquêté
pendant huit années auprès de jeunes viticulteurs et viticultrices, mais aussi de leurs parents, leurs grands-parents, leurs compagnes (ou compagnons), leurs frères et soeurs. En poussant la
porte des exploitations, on mesure l’imbrication des rapports économiques et familiaux ainsi que les tensions entre les aspirations personnelles des individus, leurs appuis et leurs devoirs
familiaux.

Contribution à une sociologie économique de la famille et de la reproduction sociale, ce livre montre comment, dans
les exploitations de Cognac et bien au-delà, se fabriquent des entrepreneurs qui sont aussi des héritiers .

 

Céline BESSIERE

Paris-Dauphine/ IRISES

Equipe ETT du Centre Maurice Halbwachs

48, bd Jourdan

75014 Paris

01 43 13 62 23.

celine.bessiere@ens.fr

LAYAR : Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010

Le Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010 est attribué à Claire Boonstra, co-fondatrice de Layar, le premier navigateur mobile de réalité augmentée.
Layar fait partie du Palmarès NETEXPLORATEUR 2010 : 11 pionniers des innovations mondiales numériques les plus prometteuses, présentés lors de la 3e édition du Forum NETEXPLORATEUR les 4 et
5 février 2010 au Sénat. Une cérémonie officielle de remise du prix se tiendra le vendredi 5 février.

 

Disponible sur Android et sur iPhone, Layar, 1er navigateur mobile de réalité augmentée, rend accessible des contenus et des données
en surimpression sur la vue offerte par l’objectif du téléphone. Conçu aux Pays-Bas, Layar est une plateforme technologique « open platform » qui bénéficie du support de nombreux
développeurs à travers le monde, permettant l’émergence d’un « écosystème » d’applications. L’une des premières applications de réalité augmentée sur Layar se trouve dans le domaine de
l’immobilier en France : vous recherchez un appartement, vous vous promenez dans la rue, téléphone en main, un immeuble vous plaît, apparaissent sur votre écran les annonces immobilières qui
lui correspondent. D’autres applications permettent de visualiser une future construction sur un chantier en cours, ou de voir la ville comme elle était il y a plusieurs siècles.

Thierry Happeprécise : « La présence importante de projets liés à la
réalité augmentée, pas moins de trois innovations récompensées cette année, matérialise une nouvelle révolution du monde digital. L’internet se diffuse dans le réel pour s’y fondre. Cette absence
de frontière est une nouvelle tendance dégagée par notre Observatoire : le Spray World[1]. L’accès à la réalité augmentée en open source proposé par Layar, en laisse présager un développement rapide. »
, co-fondateur du Forum
NETEXPLORATEUR

Le Forum NETEXPLORATEUR est devenu un rendez-vous annuel incontournable des
décideurs –  politiques, économiques et médias – pour comprendre les enjeux du numérique. Avec 600 participants, 50 institutions et entreprises et 26 pays représentés, 11 lauréats et
l’analyse de 100 usages émergeants mondiaux cette 3ème édition s’inscrit dans une forte dynamique de croissance propre au numérique.

 

www.netexplorateur.org


[1] Le « Spray World » est
une des 5 tendances identifiées par le sociologue B. Cathelat et ses équipes dans l’étude Nexexploratrend 2010 pour expliquer les impacts sociétaux de l’évolution de la culture numérique. Le
« Spray World » est le scénario de l’écosystème techno-social dans lequel nous allons vivre, non seulement dans les pays riches mais aussi dans les pays émergents où les NTIC
mobiles se développent à plus grande vitesse. Cette tendance est portée par des évolutions technologiques : les commandes naturelles, la miniaturisation et les convergences
technologiques sur des appareils mobiles miniaturisés (tendance « TechConvergence Nomade »), la programmation des objets quotidiens (« Web 3.0 »), la délocalisation
des mémoires et de software sur le net (« Cloud Computing ») et des innovations de software, comme « la réalité augmentée ».

Décès du Professeur Jacques Austruy

Nous reproduisons en intégralité un courrier de Claude ALBAGLI concernant Jacques Austruy.

Chers amis,

Alors que je m’apprêtais à vous adresser ce calendrier et ces annonces de publication, j’ai le regret de devoir vous annoncer le décès du Professeur Jacques Austruy dans sa quatre-vingtième année. Il repose au cimetière du Père Lachaise. Le Professeur Jacques Austruy avait créé, en 1972, le premier CEDIMES au sein de l’université Paris II Panthéon-Assas avec le regretté professeur Luc Bourcier de Carbon et le professeur Christian Labrousse.

C’est vingt ans plus tard que l’Institut CEDIMES voit le jour, pour constituer une fédération de centres CEDIMES à travers le monde. Jacques Austruy en avait assuré la présidence d’Honneur.

Jacques Austruy avait publié son ouvrage fondateur « Le scandale du développement » en 1967. Sa réflexion s’était poursuivie avec « le Prince et le Patron », « l’Islam face au Développement », « La chenille et le papillon ». Nous avions repris une édition du « scandale du développement » et de « l’Islam face au développement » et avions été marqués par la pertinence et la modernité de sa pensée dans l’analyse du développement de nombreuses années plus tard, alors que, dans cette discipline, nombreux sont les ouvrages saisis par une obsolescence rapide.

Au sein de l’Université, il a formé des générations d’étudiants issus de toutes les régions du monde, essaimant avec bonheur la pertinence de ses analyses. C’est avec une vivacité d’esprit peu commune, un maniement du trait d’esprit redoutable, un sens de la formule quasi spontanée qu’il jetait son regard sur le monde. Par les chemins de traverses il nous faisait découvrir des éclairages inédits et féconds. Il fut un accoucheur de jeunes chercheurs et s’enorgueillissait du nombre de thèses qu’il avait encadrées.

Le réseau qui a accueilli près de 1500 membres répartis sur une quarantaine de pays, ressent avec une profonde douleur cette disparition. L’institut CEDIMES est orphelin. Mais, c’est assurément un père spirituel que nous continuerons à honorer dans nos mémoires. Nous avions organisé un colloque en « Hommage au professeur Austruy » pour bénéficier de son vivant de sa réflexion et de sa présence. Nous prendrons cette année, une initiative scientifique pour saluer et honorer sa mémoire. Nos pensées vont aussi à sa famille dans ces jours de douleurs et de deuil.

Claude ALBAGLI
Président de l’Institut CEDIMES

MANIFESTATIONS CEDIMES 2010

TURQUIE – IZMIR

CEDIMES-TURQUIE

L’Europe et la Turquie

10 mai 2010

France – PARIS

CEDIMES-Paris XII

La métropolisation

17-18 mai 2010

FRANCE

Partenariat ATM

Le développement durable

2-4 juin 2010

ALBANIE – DURRES

CEDIMES-ALBANIE

L’Europe et les pays d’Europe du Sud

11-13 Juin 2010

LETTONIE – RIGA

CEDIMES-LETTONIE

La question du travail dans l’Union européenne

7-10 octobre 2010

FRANCE – PARIS

CEDIMES-FRANCE

Copenhague, un an après

5 Novembre 2010

CANADA – QUEBEC

INSTITUT CEDIMES

Les pays émergents

8-10 Novembre 2010

MAROC – DAKLHLA

Partenariat

Intelligence territoriale et développement régional par l’entreprise

12-14 novembre 2010

Traité de l’artisanat et de la petite entreprise

Une information de Cédric Perrin

IDHE – Paris Ouest Nanterre

http://mondesenmouvements.e-monsite.com

 

Pour la première fois un ouvrage d’ampleur, à vocation économique, consacre à l’Artisanat et à la Petite Entreprise.
Une quarantaine de chercheurs et de professionnels ont uni leurs efforts pour rassembler de façon ordonnée les connaissances spécifiques à l’Artisanat et à la Petite Entreprise. Référentiel pour
le praticien de I’accompagnement des entreprises, ce traité s’adresse également au dirigeant soucieux de l’avenir de son entreprise, à I’étudiant pour accéder, en un seul volume, a un savoir
multiple et au chercheur pour disposer d’une source d’information pertinente et stimulante.

 

COMPRENDRE L ‘Artisanat et la PE sont constitues avant tout, de femmes et d’hommes, formant une composante fondamentale du lien social, base de la stabilité de
notre société. L’analyse de ce qu’ils représentent aujourd’hui, de l’évolution de leur statut, de la permanence du rôle des différents pouvoirs en place, de la question posée d’une véritable
politique économique, amène Ie lecteur à mieux comprendre le paysage institutionnel actuel. L’histoire politique de I’artisanat ne peut ignorer I’histoire économique et la place du chef
d’entreprise dans le mouvement d’idées. Comprendre ce mécanisme d’interférences permet véritablement d’entrer dans la vie de I’entreprise artisanale et de la petite entreprise.

 

COMPRENDRE et APPRENDRE Quel est le cycle de vie de l’entreprise ? Comment naît-elle et Comment se transmet-elle ?
Quelles sont les compétences nécessaires pour être « patron » d’une entreprise artisanale ou d’une PE ? Que signifie, pour celles-ci la croissance ? Comment le chef d’entreprise aborde-t-il son
marche ? De quel arsenal fiscal, comptable et juridique dispose-t-il ? C’est à ces questions et à bien d’autres que ce Traite apporte des réponses pragmatiques souvent élaborées avec des chefs
d’entreprises, en les replaçant dans un contexte structurel et opérant.

 

COMPRENDRE, APPRENDRE et ENTREPRENDRE… L’artisan proactif peut devenir particulièrement innovant et incontournable
sur son marche. Comment s’y prend-t-il ? Comment peut-il devenir un acteur dynamique d’un processus d’intelligence économique? Comment peut-il s’inscrire dans le système de la protection
industrielle ? Quels sont ces mécanismes et possibilités d’ascension sociale sur lesquels reposent les générations futures ?

Ce sont là quelques uns des thèmes détaillés dans ce Traité en 7 livres, ouvrage de référence et outil de
travail.

 

Editions
educaweb – 59 €
Sophie
Boutillier, Michel David et Claude Fournier (dir.), Traité de l’artisanat et de la petite entreprise, Paris, Educaweb, 2009, 652 p.

Lancement de la Chaire AXA/HEC Paris pour les Sciences de la décision

Le Fonds AXA pour la Recherche et HEC Paris annoncent la création
d’une Chaire pour les Sciences de la Décision
. Cette Chaire est une chaire permanente,
portée par le Professeur israélien Itzhak Gilboa, Professeur au Département Economie et Sciences de la Décision à HEC
Paris
.

Cette nouvelle Chaire a pour objectif de
contribuer à
une meilleure compréhension de la manière dont sont prises les décisions et à une
meilleure
appréhension des mécanismes de prise de décision, compte tenu des limites cognitives et des contraintes psychologiques des individus. Elle explorera également les liens entre une prise
de décision effective et
un leadership performant.

« La vie est faite de prises de décisions, la plupart d’entre elles
ayant des conséquences in
attendues », explique le titulaire de
la Chaire,
le Professeur Itzhak Gilboa. « Lorsque nous décidons, à titre individuel ou au nom de notre organisation, de souscrire une assurance, de suivre un traitement médical, ou de lutter contre le réchauffement climatique, nous prenons des décisions sans avoir véritablement conscience de ce
qui se passera par la suite ».

Cette chaire a pour vocation
de soutenir aussi bien la recherche académique que des ateliers et conférences réunissant des chercheurs de différentes disciplines. Elle
permettra à HEC Paris de compléter ses
capacités de
recherche en sciences de la décision
, renforçant ainsi la
formation d
e ses étudiants au leadership.

 

A propos du Fonds AXA pour la Recherche

Créé en 2008, le Fonds AXA pour la Recherche soutient les recherches favorisant la compréhension et la prévention
des risques pesant sur l’environnement, la vie humaine et nos sociétés. Initiative majeure et innovante en matière de mécénat scientifique en Europe, il dispose d’un budget quinquennal de 100
millions d’euros. Au 31 mai 2010, il a engagé 36 millions d’euros et attribué des financements à 154 projets de recherche, conduits dans 15 pays par des chercheurs de 36 nationalités
différentes.

Les financements sont attribués sur décision du Conseil scientifique présidé par Ezra Suleiman et composé de membres
du monde académique (Pascale Cossart, Sir Brian Hoskins, Daniel Laurent, Hélène Rey, José Scheinkman, James Vaupel), de Nicolas Chanut (Président-Directeur général d’EXANE) et de représentants du
Groupe AXA (Eric Chaney, Shu Khoo, Nick Lane, Jean-Christophe Menioux, Gaëlle Olivier, Véronique Weill). Le Conseil travaille grâce à l’appui d’une équipe opérationnelle dirigée par Anne-Juliette
Hermant.

Les
informations relatives au Fonds AXA pour la Recherche, et notamment la présentation des véhicules de financement et des modalités de sélection, ainsi que les biographies des membres du Conseil
scientifique, sont disponibles sur le site Internet www.axa-research.org.

Une grande école de création de la mode

Christian Estrosi, Ministre chargé de l’Industrie,
installera le groupe de travail sur la grande école de création de la mode le mardi 29 juin 2010, à 9h à Bercy en présence notamment des représentants
des écoles :

Ateliers Chardon–Savard, l’Ecole de la Chambre syndicale de la
couture parisienne, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Essa‑Duperré, Esmod, le
Studio Berçot, l’Institut Français de la Mode, l’ENSCI, ENSAAMA-Ecole Olivier de Serre, Parsons Paris…

Les secteurs de la mode, du luxe et des industries créatives recouvrent des enjeux stratégiques pour nos industries, pour notre
pays, pour notre économie. Ces secteurs représentent un capital savoir-faire à préserver et à développer. L’image de Paris, capitale de la mode et de la création, contribue pour beaucoup au
succès des marques, grandes maisons et jeunes créateurs.

Les écoles de mode qui forment aujourd’hui les créateurs de demain sont reconnues pour la qualité de leur enseignement, mais ne
bénéficient pas de la visibilité internationale de certaines écoles étrangères comme la Saint-Martins School à Londres ou l’Ecole de la Cambre à Bruxelles.

Christian
ESTROSI, Ministre chargé de l’Industrie, veut établir un plan d’action concret avec les écoles françaises, et en particulier parisiennes, autour de deux grands objectifs visant l’amélioration de
leur rayonnement international : leur mise en  réseau et le partage de certaines fonctions et actions d’une part, l’amélioration de l’offre de formation et l’homogénéisation des cursus
et diplômes de l’autre.

Autonomie immobilière des universités : gageure ou défi surmontable ?

Les conclusions du rapport sera présenté le mercredi 23 juin 2010 à 15 heures au Sénat.


Avec l’accès à l’autonomie, les universités se sont incontestablement inscrites dans une démarche vertueuse de meilleure prise en main de leur avenir.

Certaines demandent à franchir l’étape suivante, facultative, consistant à devenir propriétaires du
patrimoine immobilier que l’Etat met à leur disposition.

A travers leur rapport de contrôle, MM. Philippe Adnot et Jean-Léonce Dupont souhaitent, tout d’abord, dresser le constat de la situation
paradoxale du patrimoine immobilier universitaire, qui s’avère handicapante pour les universités : ce patrimoine est considérable mais les importants moyens que l’Etat lui consacre n’ont
empêché ni sa dégradation ni sa gestion souvent peu optimale.

Dans ce contexte, le passage d’un « Etat propriétaire » à des « universités propriétaires » constitue à la fois une
nécessité et une opportunité à saisir pour conforter l’autonomie des établissements dans un domaine stratégique pour la bonne conduite de leurs projets et le renforcement de leur
attractivité.

Néanmoins, les sénateurs sont préoccupés par :

– l’extrême complexité du paysage, largement liée à la multiplication des canaux de financement de l’immobilier universitaire ;

– la persistance de nombreuses incertitudes quant aux modalités de la dévolution du patrimoine concerné.

C’est pourquoi, ils esquisseront les conditions du succès de cette démarche : pour eux, seuls le respect d’engagements réciproques et
clarifiés entre Etat et universités, et le renforcement d’une confiance mutuelle, permettront que la dévolution du patrimoine immobilier soit une réelle opportunité pour les
établissements.

Séminaire interdisciplinaire ESSEC : L’Afrique du Sud en 2010

Le 22e Séminaire interdisciplinaire de recherche et d’échanges sur la négociation (SIRENE) aura lieu jeudi 1er juillet de 15h à 18h à l’ESSEC
(Cergy, « Le Club »), sur le thème « L’Afrique du Sud en 2010 ». Y participeront :

– le professeur Barney Jordaan (Université de Stellenbosch), « Doing Business
in South Africa: the Socio-economic, Legal and Political Environment » ;

– Laëtitia Bucaille (Université de Bordeaux 2 et CERI), « Reconciliation in
South Africa, Twenty Years Later ».

 

Le séminaire est ouvert à tous ; il se déroulera en anglais et les vuvuzelas seront laissées au vestiaire. Merci de
vous inscrire auprès d’Audrey Lolic (lolic@essec.fr).

 

Aurélien Colson.

Professeur associé, ESSEC Business School

Directeur d’ESSEC IRENE

Institut de recherche et d’enseignement sur la négociation

www.essec-irene.com

 

 

Rencontre entre professionnels de l’audit et enseignants-chercheurs

Euromed Management
organise la 2e Journée de Recherche

sur la Qualité de
l’Audit
mardi 22 juin 2010

 

Pourquoi organiser une « Journée de
recherche sur la Qualité de l’Audit » ?

En effet, la qualité de l’audit, l’une des préoccupations des commissaires aux comptes,
des dirigeants, des actionnaires, des banquiers, des clients des fournisseurs  et des pouvoirs publics 
notamment a toujours été appréhendée sous l’angle de l’indépendance et de la compétence de l’auditeur. Et pourtant, la mise en cause des auditeurs prend de plus en plus d’ampleur. Les attentes
des utilisateurs des états financiers (dans le cas du commissariat aux comptes) ou des administrateurs et actionnaires (dans le cas de l’audit interne et des missions contractuelles d’audit)
apparaissent parfois incompatibles avec la réalité du travail d’audit et des processus mis en oeuvre. De ces points de vue, existe aujourd’hui un besoin grandissant de jugement sur les phénomènes
complexes dont la traduction comptable est malaisée ou ambiguë. Par conséquent, la qualité de l’audit ne peut plus être appréhendée uniquement à travers l’indépendance et la compétence. De même
la crise financière de surpris par son ampleur car les normes se sont révélées inopérantes entre elles et dans le domaine de la certification des comptes,
l’auditeur est confronté à plusieurs sources de normes. Cette tétra normalisation a une incidence sur la qualité de l’audit.
2008 a

L’enjeu de cette 2e journée homologuée par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes au titre de journée de
formation  est de réunir enfin, professionnels et enseignants-chercheurs de l’audit pour débattre de toutes les problématiques liées à la qualité de
l’audit rapportées à des cas réels et par conséquent liées à la mise en oeuvre du jugement de l’auditeur dans un environnement très normalisé.

Cette journée vise aussi à appréhender les spécificités culturelles inhérentes à l’exercice
des missions d’audit dans des environnements institutionnels différents de ceux de la France et des Etats-Unis. C’est ainsi que nous aborderons les spécificités de la qualité de l’audit dans les
pays du pourtour méditerranéen  avec la collaboration de professionnels issus de différents pays.

 

Un rendez-vous privilégié pour les professionnels de l’audit et les
enseignants-chercheurs

Après une première journée à Rouen le 25 juin 2009, co-organisée par Rouen Business
School (ex ESC Rouen) et l’Université de Franche-Comté, cette deuxième journée de recherche est organisée à Marseille par Euromed Management le 22 juin prochain. Lancée à l’initiative d’Eustache
Ebondo, professeur associé à Euromed Management, cette 2ème journée de réflexion portera particulièrement, au cœur de débats, le jugement de l’auditeur  en d’autres termes «comment concilier le jugement de l’auditeur et la normalisations » et les enjeux des normes. Il s’agit là d’une occasion  unique de partager savoir et savoir-faire entre professionnels de l’audit et  enseignants-chercheurs.

 

Programme

 

Matinée

 

« Qualité de l’audit, le jugement de
l’auditeur »

9h30-11h30 – Communications

Benoît Pigé :
Professeur des Universités en Sciences de Gestion –Université de Franche-Comté

Patrick Iweins :
Expert comptable, commissaire aux comptes, Associé cabinet Advolis

William Di Ciccio :
Expert comptable, commissaire aux comptes, associé Deloitte

Vincent Gros :
Expert comptable, commissaire aux comptes, associé Deloitte (ou en tant que complément
de la communication de Di Ciccio)

 

11h30-12h30 – Table ronde

« Comment concilier le jugement de
l’auditeur et la normalisation »,
animée par Benoît Pigé

Alexandre
Bizaillon :
Expert comptable, commissaire aux comptes, Président
de la CRCC PACA et Bastia

Jean-Claude
Capuono
 : Expert Comptable, commissaire aux comptes.

Louis Vaurs :
Délégué Général de l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes
(IFACI)

Bernard Belletante :
Directeur général Euromed- Management, Administrateur de sociétés Cotées

 

Après-midi

 

« Qualité de l’audit,
les enjeux des normes »

14h-16h30
– Communications

Eustache Ebondo :
Professeur associé Euromed Management

Stéphanie
Thiery-Dubuisson :
Maître de Conférences Université
Paris-Dauphine

Makram Chemangui :
Professeur associé Audencia (Nantes)

Riadh Manita :
Professeur Associé Rouen Business School

 

16h30-17h30 – Table ronde

« Les spécificités de la qualité de
l’audit dans les pays du pourtour méditerranéen et le rôle du jugement personnel et d‘objectivité »,
animée par Eustache Ebondo

Riad Abdulraouf:
Université de Nantes Atlantique

Ferçal Derbel :
Président d’honneur de l’Ordre des Experts Comptables Tunisiens

Hédi Noubigh :
Professeur IHEC Cartage (Tunisie)

Jérôme Magnan :
Expert comptable, commissaire aux comptes, Associé Ernst &Young

Pierre-Laurent
Soubra :
Expert comptable, commissaire aux comptes, Associé KPMG

Vincent Thyssen :
Expert comptable, commissaire aux comptes, Associé PricewaterHouseCoopers

 


Pour plus d’informations : http://www.euromed-management.com/fr/recherchequaliteaudit

« la quinzaine de l’auto-entrepreneur » du 15 au 30 juin 2010

Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services et de la Consommation
lance la quinzaine de l’auto-entrepreneur. A l’heure où près de 500 000 Français ont choisi de devenir auto-entrepreneur, Hervé NOVELLI souhaite mettre ces entrepreneurs à l’honneur et
saluer leur dynamisme à l’occasion de  plusieurs manifestations :

 

– 14 juin – «  Le Rendez-vous de la rue des auto-entrepreneurs » organisé par l’Union des auto-entrepreneurs

Hervé NOVELLI interviendra à 14h30 à la journée d’information publique organisée par l’Union des auto-entrepreneurs et la Mairie du
15ème arrondissement,  rue des entrepreneurs (Angle rue des entrepreneurs et place Violet 75015 Paris)

 

– 15 juin à 9h – Ouverture du salon Planète PME « Inventons la PME de demain »

Hervé NOVELLI ouvrira à 9h30 la 8e édition du salon. Il inaugurera un espace dédié à l’auto-entrepreneur qui permettra aux visiteurs
de découvrir le régime, d’échanger avec des auto-entrepreneurs expérimentés et de bénéficier de conseils pratiques pour développer leur activité. Il interviendra à 15h30 lors de la séance
plénière « S’engager, Grandir. Le monde bouge. Les PME aussi » (Palais des Congrès, 75017 Paris)

 

– 21 juin – Réunion des réseaux d’accompagnent des auto-entrepreneurs

Hervé NOVELLI réunira les acteurs de l’accompagnement des entrepreneurs pour faire le point sur la mise en place des mesures destinées à aider
les auto-entrepreneurs aux différents stades d’évolution de leur activité (à l’Agence Pour la Création d’Entreprise – APCE)

 

– 22 juin – Colloque organisé par la fondation pour l’innovation politique « l’auto-entrepreneur : le statut de la
liberté »

Pour la 1ère fois en France, des intellectuels, des économistes, des sociologues de premier plan réfléchiront ensemble aux impacts économique,
social et culturel du régime de l’auto-entrepreneur. Hervé NOVELLI ouvrira le colloque à 9h30 (Espace Cambon, 46 rue Cambon, 75001 Paris).

 

– 23 juin – Table ronde
avec des auto-entrepreneurs du secteur numérique avec Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique à la Cantine-Silicon
Sentier (Galerie Montmartre, Passage des Panoramas, 75002 Paris)