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L’Association Française d’Histoire Économique (AFHé) propose deux nouvelles bourses

L’Association Française d’Histoire Économique (AFHé) a décidé lors de son dernier comité directeur de la création de deux bourses à destination des jeunes chercheuses et chercheurs.

Les deux bourses de l’Association Française d’Histoire Économique

  • La première, la bourse Pierre Léon, d’un montant de 800 €, sera attribuée à des doctorantes et doctorants, ou à des titulaires de thèses ne bénéficiant pas d’un poste dans l’enseignement supérieur, afin de financer leur participation à des congrès ou colloques à l’étranger. Deux bourses seront attribuées chaque année.
    Les candidatures doivent parvenir au secrétariat de l’AFHé pour le 15 octobre 2024 (1e session) ou le 15 mars 2025 (2e session), à l’adresse suivante : afhe.secretariat@gmail.com
  • la seconde, la bourse Ernest Labrousse, d’un montant de 1000 €, sera attribuée à des étudiantes et étudiants en M2 ou en doctorat, afin de financer une campagne de recherche en archives. Deux bourses seront attribuées chaque année. Les bénéficiaires d’une bourse Ernest Labrousse viendront présenter leur projet de recherche lors de l’Assemblée générale de l’AFHé du 6 décembre 2024. Leurs frais de déplacement éventuels seront pris en charge.
    Les candidatures doivent parvenir au secrétariat de l’AFHé pour le 15 octobre 2024, à l’adresse suivante : afhe.secretariat@gmail.com

Les conditions détaillées des candidatures sont disponibles, auprès de l’Association Française d’Histoire Économique, via les liens respectifs suivants :
Bourse Pierre Léoni
Bourse Ernest Labrousse

Poste d’ATER ouvert en Economie / Gestion de l’innovation à l’ULCO

Intitulé du poste : Poste dATER en Economie / Gestion de l’innovation
Les candidat(e)s devront obligatoirement candidater sur la base de
recrutement de l
ULCO (Université du Littoral Côte d’Opale) : https://recrutements-enseignants.extranet.univ-littoral.fr/ et faire parvenir impérativement les pièces demandées pour le 27/06/2024 à 16h00 (date d’envoi électronique faisant foi) à l’adresse mail suivante : recrutement.enseignant@univ-littoral.fr

Filières de formation concernées

Le / La candidat(e) retenu(e) s’impliquera dans la Licence 1, Licence 2 et Licence 3 « Economie Gestion » pour assurer des cours d’Economie à Dunkerque et à Boulogne-sur-Mer (cours : d’Atelier de Méthode, Introduction à l’analyse économique, Econométrie, management de projet, PPP, etc.).

La personne recrutée devra participer également aux enseignements de spécialités en Master, en particulier en Master SIDE (Stratégies d’innovation et dynamiques entrepreneuriales). Le /La candidat.e sera sollicité.e au sein de ce Master pour des cours de management de projets innovants (outils d’aide à la décision dans le cadre des projets innovants ; internationalisation des PME), l’économie de l’innovation et les nouveaux modèles économiques en lien avec l’économie circulaire et le développement durable.

Objectifs pédagogiques et besoins d’encadrement

Elle /il sera également chargé.e de l’appui à l’insertion professionnelle et de l’encadrement des étudiants dans le cadre des stages et de l’alternance ainsi que, dans le cadre du master Side, de l’organisation de journées sur les thèmes de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Une bonne capacité à enseigner en anglais est essentiel pour le/la candidate, dans le contexte du Certificat IDEA (Innovation Development and Entrepreneurial Awareness) associé notamment au master Side. La candidat(e) encadrera des mémoires en Licence 3 et de master.

Recherche

En matière de recherche, le/la candidat.e intègrera l’équipe ISI (Centre de Recherche sur l’Innovation et les Stratégies Industrielles, ULCO), dont les thèmes principaux sont l’économie de l’innovation et de l’entreprise (start-up, PME/PMI, grandes entreprises). Il/elle sera impliqué.e dans les programmes de recherche sur les thèmes de la valorisation de la recherche universitaire et du transfert de technologie, des stratégies d’innovation des entreprises (R&D, open innovation, agilité), dans le contexte de l’émergence de nouvelles trajectoires liées au développement durable (stratégie d’éco-innovation, économie circulaire et écologie industrielle) et de la réindustrialisation et de la décarbonation des territoires industriels. Il/elle sera aussi impliqué.e dans le développement de programmes de recherche nationaux et internationaux sur ces thèmes. Une maîtrise des techniques d’enquêtes quantitatives et qualitatives est souhaitée, ainsi qu’une capacité à réaliser la recherche en anglais.

n°327 – Démocratiser la gestion ou gérer la démocratie ?

Il y a quelques années (en 1996), peut-être un peu trop péremptoirement, un éditorial de direction et gestion des entreprises(1), le titre initial de notre revue, déclarait : Tout se gère. Quelques-uns des propos avaient alors mécontenté un économiste qui m’avait fait savoir qu’il résiliait son abonnement !

Et pourtant peut-on dire, près de vingt ans plus tard, que c’est bien la gestion qui, « du fait de son objectif, est la résolution de problèmes pratiques et précis » ? Car on le voit tous les jours, notamment avec ce mortifère New Public Management, sévir ce que j’appelais la maladie de la gestion : la gestionite(2). Il s’agit bien d’une « … maladie épidémique dont on ne se relève que très diminué… lorsque l’on s’en relève(3) ». Elle gangrène nos économies et nombre de nos organisations !

Mais, notre propos n’est pas seulement ici de gérer une structure si vaste soit-elle comme celle de l’Éducation nationale ou de la protection sociale, mais au moins dans notre deuxième assertion, d’envisager l’organisation même des pouvoirs publics qui régissent tout !

Notre problématique comporte donc au moins deux approches qui ne coïncident apparemment pas complètement.

Démocratiser la gestion. C’est par excellence, l’idéal de l’Économie Sociale et Solidaire. C’est aussi, et on le sait moins, celui de la « participation » au sens gaullien du terme. En 1948, dans un discours aujourd’hui hélas bien oublié, Charles de Gaulle énonçait ce programme. Pompidou et Giscard le torpillèrent en 1969, puis ce dernier l’enterra avec Chirac en 1974 qui trahissait ainsi le gaulliste, Jacques Chaban-Delmas aux élections présidentielles. « Oui ! » disait le Général, « nous voulons l’Association du travail, du capital, de la direction […], dans le cadre de l’entreprise […]. »

« Quelle forme prendra l’Association ? […] celle de contrats de société, passés sur pied d’égalité entre les divers éléments, […] mais, ceci posé, le contrat devra prévoir et régler la rémunération de chacun, […] en fonction du rendement collectif de l’entreprise constaté périodiquement par l’assemblée des participants(4). »

Et de poursuivre, « Nous voulons faire en sorte que les travailleurs valables deviennent des sociétaires, au lieu d’être des salariés. »

« Sociétaires », ce terme alors utilisé par Charles de Gaulle raisonne favorablement également à l’oreille d’un tenant de l’économie sociale et solidaire. Il s’utilise notamment dans les coopératives, les anciennes coopératives ouvrières (SCOP) devenues Sociétés Coopératives et Participatives ou caricatural lorsqu’une banque coopérative bien connue, le Crédit Mutuel, à chaque printemps, c’est-à-dire à l’approche des assemblées générales des caisses locales, inonde de publicités sur le rôle des sociétaires et du pouvoir qu’ils exercent dans les décisions de la banque dont ils sont théoriquement les propriétaires. Michel Abhervé tout comme Thomas Regazzola, ont dénoncé cette « captation abusive d’image » des grands groupes coopératifs qu’ils soient bancaires(6) ou agricoles(7).

Si même dans les formes d’organisation dont le principe initial : « un homme, une voix », la démocratie réelle laisse à désirer, alors a fortiori, cette dernière, ne peut guère espérer trouver sa place dans les sociétés de capitaux. On les appelle d’ailleurs par facilité : « les entreprises », alors que seule la possession du capital y donne le pouvoir, et encore ! Nous savons en effet que les actionnaires ne sont déjà pas égaux. Il existe des actions sans droit de vote et d’autres avec un vote double. De plus, tout cela ne dépend que de la bonne information(8) des (petits) actionnaires. Quant à des sociétés comme Stellantis, le siège étant à Amsterdam, le vote des actionnaires à Paris, notamment sur la rémunération du dirigeant, le fameux say on pay(9) est purement consultatif !

Cette information qui doit être égale pour tous s’exprime dans la connaissance des documents comptables. Hors, comme le fait remarquer Daniel Bachet : « adopter un langage comptable plutôt qu’un autre, c’est adopter une représentation de l’entreprise, de l’efficacité et des rapports de pouvoir » puisqu’il n’a pour finalité que « des bénéfices potentiels y compris grâce à une évaluation subjective sans référence au marché(10) ».

Donner un pouvoir aux salariés, comme le prônait la participation gaullienne, serait une priorité. Pour ce faire, il faut d’abord refonder le système d’information comptable pour éviter que les salariés ne soient conduits à s’aligner sur la seule logique financière favorable aux intérêts des détenteurs de capitaux comme le souligne encore Daniel Bachet(11).

Tout cela est bien actuel lorsque l’on prend conscience que la recherche immédiate du profit, si chère aux fonds de pension, est totalement contradictoire avec les enjeux écologiques planétaires, mais aussi régionaux. La fuite des compagnies d’assurance devant les catastrophes naturelles, déjà en France, coopératives de production, une fois dépouillées en 1978 de leur statut « ouvrier » de 1947, comme dans les (SCIC) Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif, créées en 2001 ! Un rapport du Sénat, lorsque ce dernier travaillait de manière sérieuse et ouverte, mérite d’être consulté à ce sujet(5).

Mais même dans cette forme, on est souvent très loin de la démocratie voulue. D’abord parce que la démocratie ordonne que chacune des parties prenantes ait le même degré d’information économique et qu’il est rare que les « sachants », ou soi-disant « sachants », partagent l’information ! Cela dévient démontre combien la réforme des retraites imposées au forceps par le Gouvernement macronien n’est pas seulement inique, mais totalement court-termiste. Elle offre à l’épargne privée assurantielle les retraites des catégories les plus aisées ! Une politique de gribouille là aussi terriblement dangereuse pour ces très mauvais gestionnaires qui sont aux affaires !

Gérer la démocratie semble bien alors s’imposer ! Oui, mais comment ? « Vaste programme ! » aurait répondu sans doute le Général ! Il est de bon ton en effet, de fustiger en France, la constitution de la Ve République en oubliant qu’elle n’est justement plus, et de loin, celle de ses fondateurs.

Depuis 1974, les réformes progressives ont visé à dénaturer la démocratie, parfois qualifiée par les plus hostiles de « plébiscitaire », pour imposer une forme devenue omnipotente : l’« État de droit ». Il ne se fonde pourtant que sur l’exacerbation de l’individualisme, « atomiste », dans sa conception libérale qui atteint son paroxysme dans la réforme sarkozyste, mais inspirée du socialiste Badinter avec la QPC (Question Prioritaire de Constitutionalité). Cette dernière fait ployer les votes démocratiques devant l’intérêt particulier au nom d’un principe supposé immanent, mais bien humain. La Cour de Justice de l’Union européenne ne juge pas autrement d’ailleurs en bafouant tous les votes des assemblées démocratiquement élues par les peuples au nom de ce fameux droit.

Or ne nous trompons pas, ce droit « immanent » n’est, comme tous les droits, qu’une opportunité du temps. Sans entrer dans un marxisme militant qui n’est pas nôtre, il suffit d’apprécier à l’aune des enjeux économiques et politiques, les décisions y compris récentes du Conseil constitutionnel. En effet, et cela accentué depuis la présidence de ce Conseil par J.-L. Debré, seul le droit de propriété a été considéré comme absolu. Cela s’est illustré notamment dans le cadre de la transmission des entreprises avec le possible droit de préemption par les salariés en cas de cession(12)(13). La Loi Hamon de 2014, même après les coupes effectuées par le cabinet du ministre de l’Économie Moscovici d’alors, prévoyait l’information « préalablement à la cession d’une entreprise afin de permettre aux salariés de présenter une offre ». Il ne restait pourtant plus que cette mesure, devenue croupion après l’élimination de riches propositions prévues dans le projet de la Loi Hamon auxquelles notre revue avait tenu à s’associer(14), y compris en étant auditionnée en commission au Sénat(15). Et bien même cela a été censuré à la suite d’une QPC, dès le 17 juillet 2015.La « liberté d’entreprise » sanctifiée l’emporte évidemment sur le droit des salariés ! « En l’absence d’homogénéité sociale, l’égalité formelle la plus radicale se transforme en l’inégalité la plus radicale et la démocratie formelle en dictature de la classe dominante(16). »

Il est évident encore que les réformes comme celles qui découlent des ordonnances Juppé obèrent depuis 1996, la démocratie paritaire voulue en 1945, privant les partenaires sociaux de gérer les budgets les plus importants de la société qui sont ceux de la protection sociale au profit de la bureaucratie étatique ! Et pourtant l’AGIC-ARRCO comme celle de l’UNEDIC montrent ô combien, que la gestion paritaire est saine et préserve l’intérêt des cotisants !

Il est manifeste également que la création de la LOLF, le 1er août 2001 qui annule l’ordonnance du 2 janvier 1959 pour les finances publiques, instaure une logique de performance parfaitement néo-libérale. La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) du sarkozyste-macronien Woerth a montré toutes ses limites et son effectivité destructrice pour l’appareil de l’État, et tout particulièrement dans les territoires. La révolte des « Gilets jaunes », comme celle du monde rural, relayée par nombre d’élus locaux et d’associations a montré cette générale déréliction !

Il est certain enfin que la réforme 2008, qui semble limiter l’usage du fameux article 49-3 à chaque session parlementaire, est en fait un magnifique leurre qui permet d’imposer toutes les mesures économiques et financières, même en l’absence de vote du Parlement. La meilleure illustration en a été la Réforme des retraites en 2023. Tout cela a été déclaré conforme à la Constitution par un tour de passe-passe qui montre toutes les limites du fameux « État de droit » ! C’est la réalisation que « toute idéologie doit pour se réaliser en tant qu’action politique et sociale, créer et utiliser des institutions et des techniques adaptées à ses principes(17) ». On pourrait ajouter une autre fourberie de cette réforme de 2008, puisque désormais les ministres qui quittent le Gouvernement retrouvent automatiquement leurs sièges de parlementaires alors que sous de Gaulle, au départ du Gouvernement, il fallait aux excellences repasser par la case élection. Un recul de la démocratie en catimini qui n’a rien à envier à la IVe de nos républiques.

Aussi, dire que ces pratiques sont celles de la Ve République est donc risible, injuste et preuve d’une inculture ou d’une rare mauvaise foi quand on se réfère, comme on l’a vu précédemment, aux intentions du premier Président qui ne s’accrocha pas à son fauteuil, lui, après un vote négatif !

Il faut donc revenir non pas aux institutions, mais bien à ceux qui les utilisent, les hommes et les femmes. Le gestionnaire a une vision pragmatique qui peut alors être utile devant cette transgression des institutions par des hommes et des femmes qui n’atteignent pas le pouvoir pour les raisons que l’on serait à bon droit d’attendre d’eux !

On peut imaginer quelques pistes simples :

  • Interdire aux hauts fonctionnaires de devenir des élus.
    Administrer nécessite le sens du service et la neutralité. Les allers-retours entre cabinets, Grands Corps ou Grandes entreprises est le signe d’une véritable cleptocratie. Comment peut-on imaginer qu’un ministre de la Santé, ayant précédemment gouverné une Agence Régionale de Santé(18), puis le cabinet de la Cheffe du Gouvernement, puisse redevenir Conseiller d’État et donc conseiller ou juger en toute impartialité ? Et ce n’est qu’un exemple ! Cette mesure existe déjà pour les militaires en activité et ne suscite pas de controverse.
  • On peut aussi ne valider les élections, et cela serait sain dans les collectivités territoriales, que lorsque les élus ont obtenu au moins la moitié des voix en comptant les électeurs inscrits.
    Cela éviterait sans aucun doute leur procès en illégitimité et la violence que cela suscite. Une « délégation spéciale(19) » sous l’autorité du Préfet est déjà prévue en cas de démission d’un conseil municipal. Paris sous toutes les Républiques et jusqu’en 1977, et cela au mieux de l’intérêt général, n’avait pas de maire ! Cela ne veut pas dire qu’il faille restreindre la démocratie locale, bien au contraire. Cela oblige à susciter une approbation majoritaire et à responsabiliser électeurs comme élus.

Il est certain enfin que quelques règles morales, faute d’être pratiquées à l’évidence par la caste kakistocratique qui est aux affaires depuis quelque temps, doivent être imposées. Ce n’est pas la présence d’ailleurs hypothétique des anciens présidents de la République qui fait honte au Conseil constitutionnel, mais sa composition de copinage éhontée. Un ministre en exercice ne devrait pas pouvoir quitter son maroquin pour y siéger…

ce fut le cas notamment de son actuel président, comme d’autres moins compétents en droit encore par la suite. On peut aussi imaginer que le fait d’avoir fait voter des lois ou pris des ordonnances notamment sur la Sécurité sociale, comme Juppé, empêchent de se prononcer sur la constitutionalité de la réforme des retraites, par une loi justement créée par ces textes et rendue accessible au 49-3 par une réforme constitutionnelle lorsque l’on était justement au Gouvernement.

Ce ne devrait pas être un problème de texte d’abord, mais un problème de respect de soi et des autres ! C’est donc d’abord le signe d’une absence totale de morale de ces hommes qui incarnent cette cacocratie que dénonce André Maïsseu(20).

Repenser l’État au XXIe siècle(21) est un sujet qui concerne tous les courants de pensée et nous sommes heureux de contribuer à faire partager les idées les plus variées sans les épouser obligatoirement (voir page 68). C’est cela le fondement d’un débat démocratique qui semble bien devenu caricatural et donc sectaire en maints endroits ! De même que les Anciens égorgeaient les porteurs de mauvaise nouvelle, comme en témoigne le célèbre tableau de Lecomte de Nouÿ(22), les modernes font des « réseaux sociaux », le bouc émissaire de tous les dérèglements. Un article hors dossier nous apporte les éléments pour comprendre qu’on peut aussi y trouver les raisons de la « formation de l’intention d’agir » (page 75).

Mais il n’appartient pas à un éditorial d’apporter les réponses.

Il doit juste introduire la réflexion.

Ainsi, notre revue a-t-elle tenu à s’ouvrir à une forme nouvelle de démocratie qui a bien du mal à émerger. C’est la démocratie de la santé.

Un premier colloque a été organisé en 2023, Démocratie en Santé et pouvoir d’agir des usagers en partenariat avec le Cnam-Paris. Il a rencontré un succès qui nous a étonné par le nombre des participants et des propositions d’intervention.

Mais, cela nous a confirmé dans l’idée que les gestionnaires avaient raison de s’intéresser à la démocratie.

Un deuxième colloque aura lieu en partenariat toujours avec le Cnam-Paris en y ajoutant nos amis québécois, le 13 juin 2024 en visioconférence. Son programme est déjà établi sur le thème du Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé(23) (page 5).

Mais en attendant cet événement, Sandra Bertezene qui dirige la chaire de « Gestion des services de santé » avait posé les bases épistémologiques du sujet(24). Elle a coordonné uncahier spécial des meilleurs articles en matière de sciences de gestion de l’édition 2023 qu’elle présente dans ce numéro (page 15).

Un ouvrage que nous coordonnerons, paraîtra en 2025, pour l’anniversaire des 60 ans de notre revue, La RSG. Il présentera les contributions retenues dans toutes les thématiques qui ne sont pas « gestionnaires » au sens strict. Cela permettra d’apporter un appareil complet de réflexion sur le droit des citoyens en matière de santé.

C’est dire qu’aussi bien pour démocratiser la gestion que pour gérer la démocratie, il y a vraiment du « pain sur la planche », si l’on me pardonne cette formule imagée et que nous sommes légitimes en sciences de gestion !


1. Philippe Naszályi (1996). Éditorial, Direction et gestion des entreprises, 159-160.

2. Philippe Naszályi (1995). « La gestionite », direction et gestion des entreprises, 155-156, 6-7. J’aurais sans doute été mieux inspiré d’écrire « gestionnite » !

3. Philippe Naszályi (2016). « Et si l’on faisait (enfin) appel à un gestionnaire ! », La Revue des Sciences de Gestion, 278-279, 1-2.

4. Plaidoyer pour l’association dans les entreprises, au Vélodrome d’hiver, le Général de Gaulle s’adresse aux délégués des groupes d’entreprises du R.P.F., 14 décembre

1948, https://fresques.ina.fr/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00319/plaidoyer-pour-l-association-dans-les-entreprises.html

5. « Les coopératives en France : un atout pour le redressement économique, un pilier de l’économie sociale et solidaire », Rapport d’information n° 707 (2011-2012), déposé le 25 juillet 2012. http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-707-notice.html

6. Michel Abhervé, (2015). « Les banques coopératives, des banques comme les autres ? », Revue Projet, 345, 73-79. https://www.cairn.info/revue-projet-2015-2-page-73.htm

7. Thomas Regazzola (2023). « Les grands groupes coopératifs agricoles français : une captation abusive d’image », https://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2023/06/15/les-grands-groupes-cooperatifs-agricoles-francais-une-captation-abusive-d-image-une-nouvelle-contribution-de-thomas-regazzola

8. Christoph van der Elst (2016). Empowering the audit committee and the auditor in related party transactions, https://research.tilburguniversity.edu/en/publications/empowering-the-audit-committee-and-the-auditor-in-related-party-t

9. Randall S. Thomas et Christoph Van der Elst (2015). « Say on Pay Around the World », Vanderbilt Law and Economics Research Paper 14-10, Washington University Law Review, 92, 653, https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2401761

10. Daniel Bachet (2020). « Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise », Accounting information system and corporate democracy. http://openscience.fr/IMG/pdf/iste_roisi20v1n1_4-2.pdf

11. Daniel Bachet (2020), op.cit.

12. Avec les équipes d’AP2e, menées par Sylvie Mayer, nous avions travaillé à préparer dans la Loi Hamon des articles prévoyant Une législation adaptée au rachat coopératif : https://www.humanite.fr/-/philippe-naszalyi/une-legislation-adaptee-au-rachat-cooperatif-est-une-innovation-creative, 25 juillet 2013.

13. Le projet de proposition de loi du collectif Ap2E : « Un droit de préemption pour les salariés, accession à la propriété économique et juridique par les salariés, à la cession et à la poursuite d’activité d’une entreprise » https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2013-1-page-77.htm, « L’actualité de la gestion. Universités – Grandes Écoles – Entreprises – Institutions… », La Revue des Sciences de Gestion, 2013/1-2, 259-260, 77-80. DOI : 10.3917/rsg.259.0077. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2013-1-page-77.htm

14. Philippe Naszályi, (2013). « Le lancinant problème de la transmission des entreprises… Des pistes innovantes pour maintenir l’emploi et l’activité économique : La transmission aux salariés… », La Revue des Sciences de Gestion, 2013/1-2, 259-260, 1-3. DOI : 10.3917/rsg.259.0001. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2013-1-page-1.htm

15. Proposition de loi facilitant la reprise d’entreprise sous forme de société coopérative de production, présentée par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris (enregistré à la Présidence du Sénat le 30 mai 2013), « L’actualité de la gestion. Universités – Grandes Écoles – Entreprises – Institutions… », La Revue des Sciences de Gestion, 2013/3-4, 261-262, 77-79. DOI : 10.3917/rsg.261.0077. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2013-3-page-77.htm

16. Karl Loewenstein (1953) « Die radikalste formale Gleichheit wird ohne soziale Homogenität zur radikalsten Ungleichheit und die Formaldemokratie zur Diktatur der herrschenden Klasse », (H. Heller, « Politische Demokratie und soziale Homogenität » (1928)), in GS II, p. 430.

17. « Les systèmes, les idéologies, les institutions politiques et le problème de leur diffusion », Revue française de science politique, 1953, 3-4, p. 677-698.

18. Philippe Naszályi (2020). « Gestion du Covid-19 : un modèle de Kakistocratie, où règnent les médiocres ! », Revue Politique et Parlementaire, https://www.revuepolitique.fr/gestion-du-covid-19-un-modele-de-kakistocratie-ou-regnent-les-mediocres/

19. Article L.2121-35 et 36 du Code général des collectivités territoriales (CGCT).

20. André Maïsseu (2020). « De la féodalité à la cacocratie » notamment tome III : Le Paradigme victorien « À la recherche des savoirs », les éditions Persée.

21. https://larsg.fr/la-revue-des-sciences-de-gestion/la-repenser-letat-au-xxie-siecle-debat-public-a-la-public-factory/

22. Jean Lecomte du Noüy, (1871), Les Porteurs de mauvaises nouvelles, 1871, Musée d’Orsay.

23. https://larsg.fr/la-revue-des-sciences-de-gestion/colloque-pouvoir-dagir-des-usagers-en-france-et-au-quebec-partage-de-connaissances-pour-une-plus-grande-democratie-en-sante/

24. Sandra Bertezene et Fatima Yatim (2023). « Quel cadre épistémologique pour la démocratie en santé ? », La Revue des Sciences de Gestion, 324, 11-26. https://www.cairn.info/revue–2023-5-page-11.htm

La Fédération Hospitalière de France dénonce un chantage de l’hôpital privé au détriment de l’hôpital public

« La Fédération Hospitalière de France (FHF) dénonce l’allocation de ressources exceptionnelles au profit du secteur privé commercial et demande la totale transparence sur le financement de ces mesures et des mesures supplémentaires pour l’hôpital public »

Depuis plusieurs semaines les représentants des cliniques privées menacent d’une fermeture totale de leurs établissements à compter du 3 juin, exigeant un soutien financier exceptionnel de l’État au détriment des budgets spécifiquement dédiés aux établissements publics. Aujourd’hui, les suites données à ce chantage créent un précédent inédit qui ne sera pas sans conséquences, et ce, dans un contexte de mobilisation nationale à la fois sur les enjeux de santé publique et à la veille des Jeux Olympiques et Paralympiques.

La FHF regrette une volte-face incompréhensible et injuste et demande des garanties fortes pour l’hôpital public

À la découverte de cet arbitrage financier, la FHF ne peut qu’exprimer sa forte inquiétude et demande la totale transparence sur le mécanisme et l’origine du financement de ces mesures.

La FHF demande avec la plus grande fermeté trois garanties :

  • Premièrement, la FHF demande la garantie que ce choix n’entrave en rien le financement des hôpitaux publics et de leurs missions ;
  • Deuxièmement, le budget voté par le Parlement à l’automne 2023 pour les établissements de santé n’étant pas augmenté, la FHF considère qu’il ne peut être que dépassé au regard de ces annonces. En conséquence, la FHF demande la garantie immédiate que la part du budget de l’hôpital public qui a été mise de côté en début d’année par le Gouvernement pour s’assurer contre un dépassement du budget public aux établissements publics et privés lui sera restituée intégralement en fin d’année, y compris en cas de dépassement de l’enveloppe des cliniques privées commerciales ;
  • Troisièmement, parce que tous les chiffres vérifiés attestent qu’en raison de leurs missions de service public, la situation budgétaire des CHU et des CH – avec un déficit de l’ordre de 1,7 milliard – est bien plus difficile que celles des cliniques, la FHF demande dès à présent des engagements clairs en matière de soutien à l’investissement et de couverture de l’inflation pour l’hôpital public. À ce stade, la FHF rappelle qu’un milliard d’euros manquent toujours au sein de l’ONDAM « établissements de santé » pour compenser l’inflation à l’hôpital public.

« La Repenser l’État au XXIe siècle » : débat public à la Public Factory

C’est le lundi 29 avril 2024 que la Public Factory – un lieu qui vise à créer des liens entre étudiants, chercheurs et acteurs publics – recevait lors d’une soirée de présentation et de discussion les auteurs de l’ouvrage « Repenser l’État au XXIe siècle. Libertaires et pensées critiques ».

Le débat public de « Repenser l’État au XXIe siècle »

Présentation des auteurs de l’ouvrage

Le débat public sur le livre du séminaire ETAPE Repenser l’État au XXIe siècle. Libertaires et pensées critiques aura rassemblé de gauche à droite sur le plateau :

  • Philippe Zittoun, directeur de recherche en science politique au LAET (Laboratoire Aménagement Economie Transport, UMR 5593, CNRS-Université Lyon 2-ENTPE) et secrétaire général de l’Association Internationale de Politique Publique (IPPA) ;
  • Irène Pereira, professeure des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’ Université de Rouen Normandie, philosophe, sociologue ;
  • Philippe Corcuff, co-auteur de l’ouvrage, et professeur des universités en science politique à Sciences Po Lyon et membre du CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux, Université Paris Cité/Université Sorbonne Nouvelle/CNRS, UMR 8070).

Un débat animé par Christian PAUL, comme coordonnateur de la Chaire Transformations de l’action publique. Christian Paul a exercé des responsabilités à tous les niveaux de l’action publique, dans les collectivités et au sein de l’Etat, comme ancien Ministre. Il a cofondé la 27e Région, laboratoire de transformation de l’action publique, qui a depuis plus de dix ans un rôle pionnier dans le domaine du design des politiques publiques et de l’innovation dans les territoires.

En présence et avec le soutien notamment de :

  • Martine Huyon, responsable de la Public Factory de Sciences Po Lyon ;
  • Jeanne Deveaux, chargée des partenariats et du mécénat – Fondation Sciences Po Lyon ;
  • Hélène Surrel, directrice de Sciences Po Lyon.

Ce livre collectif, réalisé par le séminaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Emancipation, co animé par Philippe Corcuff), procède à une actualisation des analyses de l’État, dans la confrontation avec des approches libertaires et des pensées critiques. L’ouvrage s’intéresse, entre autres, aux apports de Pierre Bourdieu et de Michel Foucault ainsi que des anthropologies politiques anarchistes de David Graeber et James C. Scott. Il explore aussi différents outils (décolonialisme, intersectionnalité, démocratie radicale…) et terrains (école, racismes, culture, économie sociale et solidaire…) contemporains.

La Banque de France et l’Union nationale des associations familiales (Unaf) signent un partenariat

L’Union nationale des associations familiales (Unaf) et la Banque de France ont renforcé ce lundi 6 mai 2024 leur coopération en faveur des personnes en difficulté financière.

De g. à d. : Mme Marie-Andrée Blanc, Présidente de l’Unaf, et M. Hervé Gonsard, Directeur général des Services à l’économie et du réseau de la Banque de France

Les représentants de l’Unaf et de la Banque de France ont procédé ce lundi 6 mai à la signature d’une convention de partenariat, pour une durée de trois ans, renouvelable. Ce partenariat vise à faire converger les actions de la Banque de France et du réseau UnafUdaf pour venir en aide aux personnes en difficulté financière, notamment en les orientant vers la procédure de surendettement, en les accompagnant tout au long de la procédure, et en les informant sur leurs droits et sur les dispositifs qui peuvent améliorer leur situation : droit au compte, plafonnement des frais d’incidents bancaires, accès à l’offre clientèle fragile, microcrédit personnel, Points conseil budget, etc.

De façon concrète, la Banque de France s’engage à proposer des formations aux salariés des Unions départementales des associations familiales (Udaf) et à orienter les personnes pouvant avoir besoin d’un accompagnement budgétaire vers les Udaf.

L’Unaf, de son côté, s’engage à inciter les Udaf à informer leurs bénéficiaires sur les dispositifs gérés par la Banque de France, à transmettre à la cellule alerte inclusion de la Banque de France les éléments relatifs à des situations individuelles en cas de difficultés constatées en matière d’identification d’une situation de fragilité financière ou d’application de frais bancaires ou encore à prendre part activement à la stratégie nationale EDUCFI.

« Je me réjouis de la signature de cette convention avec l’UNAF, qui vient formaliser un travail partenarial mené, depuis de nombreuses années, entre la Banque de France et l’UNAF, au niveau national comme sur le terrain. Avec cette convention de partenariat nous allons poursuivre et amplifier nos engagements respectifs, quotidiens, notamment en informant les personnes en difficultés financières et en mettant en œuvre, à leur profit, les dispositifs d’inclusion financière. »

Hervé Gonsard, Directeur général des Services à l’économie et du réseau.

« Ce partenariat va nous permettre de mieux accompagner encore les familles surendettées ou en situation d’exclusion bancaire. En cette période où des millions de ménages vivent avec des ressources faibles ou des budgets très contraints, il est essentiel de travailler ensemble. »

Marie-Andrée Blanc, Présidente de l’Unaf.

Les Udaf sont très impliquées dans la prévention et la lutte contre le surendettement.

Le surendettement est un sujet éminemment familial tant il peut avoir des conséquences sur l’ensemble du ménage. Ainsi, les représentants familiaux siègent dans 75 commissions de surendettement afin de défendre les intérêts des ménages surendettés. Dans leurs services, les Udaf accompagnent au quotidien les ménages rencontrant une difficulté financière au travers de leurs 230 Points conseils budget (PCB) et de leurs 40 services d’accompagnement au microcrédit personnel. Le réseau des Udaf est aussi le premier réseau associatif de services mandataires judiciaires à la protection des majeurs. La Banque de France, qui préside l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB) dont l’Unaf est membre, et les conseils départementaux d’inclusion financière (CDIF), assure la gestion de la procédure de surendettement, du droit au compte, des fichiers d’incidents de paiement, ainsi qu’une activité d’information générale du public sur les opérations et les pratiques bancaires et d’assurance (service Info Banque Assurance).

La Banque de France est joignable au 34 14, son numéro d’appel unique ; via ses unités présentes dans chaque département et via son site Internet https://www.banque-france.fr/fr

Isako : Cairn.info y prend une participation majoritaire

Shalev Vayness, ancien président et co-fondateur d’Isako, entreprise pionnière dans le domaine de la structuration et de l’enrichissement de documents, annonce avoir transmis ses parts à la société Cairn.info, plateforme dédiée à la diffusion des savoirs.

Cairn.info est un partenaire historique de Isako

« Cairn.info est un partenaire historique d’Isako. Son dynamisme et son exigence de qualité ont servi d’aiguillon à notre propre développement. Nous sommes enthousiastes à l’idée de ce rapprochement, qui va permettre à Isako de multiplier ses projets au service de l’édition, des bibliothèques et des archives », expliquent Frédéric Pierrat, directeur technique et co-fondateur, désormais en charge de la gestion quotidienne d’Isako, et Shalev Vayness.

« Depuis plus de 20 ans, nous avons pu mesurer la maîtrise technologique et le sens du service de l’équipe d’Isako », déclare Jean-Baptiste de Vathaire, co-fondateur de Cairn.info. « Avec le développement actuel des technologies d’intelligence artificielle, le coût et la qualité du traitement numérique dépendent de plus en plus de l’intégration optimale de ces technologies. Notre projet avec Isako, dont les efforts en recherche et développement ont été constants, s’inscrit parfaitement dans cette démarche ».

Thomas Parisot, co-directeur de Cairn.info, complète « Pour les services que propose Cairn.info à ses utilisateurs, ainsi qu’à ses partenaires éditeurs et bibliothécaires, ce rapprochement est gage de performance et d’innovation. A l’heure où notre développement s’accélère, notamment dans le monde francophone, le besoin de structurer et valoriser de larges corpus de publications est énorme. »

Créée en 2002, Isako est une entreprise qui dispose d’une technologie propriétaire d’analyse sémantique, de traitement automatique du langage et d’extraction intelligente de contenus. Isako réalise sur cette base des prestations de conversion dans des formats riches et divers : Word structuré, EPUB, XML, HTML, PDF Web et IAD, ALTO, METS, etc.

Une acquisition au service de la stratégie de développement de Cairn.info

L’essentiel des fonctionnalités proposées sur le portail Cairn.info concernent la version « en ligne » (HTML) des publications. Or, la version « en page » (PDF, feuilletage) regroupe 30 % des consultations les plus qualitatives, celles effectuées au sein des plus de 2.000 institutions abonnées dans 70 pays. C’est aussi celle qui rend compte de l’identité éditoriale d’une publication. Enrichir cette version, la sécuriser et la lier davantage à la version en ligne représentent sur le long terme un enjeu de fidélisation de nos utilisateurs. De nombreuses possibilités sont également ouvertes pour la synthèse vocale, l’accessibilité numérique des publications ou encore l’indexation multi-format.

Des synergies technologiques au service des éditeurs et des bibliothèques

Cairn.info et Isako s’adressent historiquement aux mêmes partenaires : les éditeurs et les bibliothèques. Les prestations réalisées par les équipes d’Isako gagneront en visibilité grâce au fort positionnement de Cairn.info dans le domaine des sciences humaines et sociales, mais aussi désormais des sciences et techniques, de la médecine et du droit. A l’heure où notre secteur fait face à de grands défis, comme la systématisation de l’accessibilité numérique du livre ou le développement de l’intelligence artificielle, cette alliance sera de nature à répondre à un besoin croissant à disposer de corpus riches et finement structurés.

Fondation de Wendel : une aide à la recherche (master 2 et doctorants)

Pour l’année universitaire 2024, la Fondation de Wendel renouvelle son programme de soutien à la recherche, destiné aux étudiants de Master 2 et aux doctorants dans les sciences humaines et sociales. Avec un intérêt prononcé pour les études historiques et économiques, les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle, Ce faisant, ce programme accorde une préférence aux projets utilisant des archives industrielles.

Ce qui est offert par la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants en Master 2, une aide de 1 500 € pour une année.
  • Pour les doctorants, une aide de 5 000 € par an, pouvant durer trois ans pour une candidature de première année.

Critères d’admissibilité

  • Candidature ouverte pour les étudiants de Master 2.
  • Candidature ouverte aux doctorants en première ou deuxième ou troisième année.

Dossier de candidature à constituer

  • Pour les étudiants de Master 2
    – Présentation du sujet de recherche, problématiques, sources envisagées et bibliographie provisoire.
    – Curriculum Vitae.
    – Avis du directeur de recherche.
    • Pour les doctorants
      – Présentation du projet de thèse, problématiques et sources à consulter.
      – Calendrier de réalisation.
      – Curriculum Vitae.
      – Avis du directeur de recherche.

        Dates clés

        Le dossier complet doit être soumis avant le 15 octobre 2024. Les dossiers doivent être envoyés exclusivement sous format électronique aux deux adresses suivantes :
        Académie François Bourdon : contact@afbourdon.com
        Fondation de Wendel : contacts@fondationwendel.eu

        Pour toute information complémentaire, contactez l’ACADEMIE FRANCOIS BOURDON, par téléphone, par mail ou sur le site Internet  : https://www.afbourdon.com/soutien-a-la-recherche/bourses-detude-de-la-fondation-wendel/

        Pacte mondial de l’ONU – Réseau France ; vers une transformation profonde des modèles d’affaires des entreprises

        Florent Menegaux, Président du Groupe Michelin depuis 2019 et à la tête de 132 000 collaborateurs, a dévoilé les nouvelles orientations stratégiques pour les six prochaines années du Pacte mondial de l’ONU – Réseau France. Il a mis en avant le rôle crucial de cette initiative volontaire à un moment où la réglementation sur la responsabilité sociétale des entreprises se renforce en Europe. L’initiative « Forward Faster », lancée à mi-parcours de l’Agenda 2030, vise à inciter les entreprises à prendre des actions concrètes autour de priorités telles que le salaire décent, l’égalité des sexes, le climat, l’eau et le financement des ODD.

        Croissance continue du Réseau France du Pacte mondial de l’ONU

        Avec 2 030 adhérents à la fin de 2023, dont 324 nouveaux, le réseau français du Pacte mondial de l’ONU connaît une expansion significative. Il a renforcé son offre de services et sa dynamique territoriale grâce à ses entreprises ambassadrices, proposant plus de 40 espaces d’échanges d’expertises à travers la France. De plus, le réseau a augmenté sa visibilité internationale en participant à plus de 20 événements de grande envergure, dont la COP28.

        Le rôle des entreprises dans un monde fragmenté

        L’Assemblée générale du Pacte a été suivie par une table ronde sur le rôle des entreprises dans un monde fragmenté. Parmi les participants figuraient Florent Menegaux, Estelle Brachlianoff (Directrice générale de Veolia), Philippe Dessertine (Professeur des Universités et Président du Comité 21), et Anne-Catherine Husson-Traore (Directrice générale de Novethic) en tant que modératrice. Les discussions ont porté sur les défis actuels des entreprises, leur rôle en temps de crise géopolitique et les leviers d’action disponibles, ainsi que la transformation des chaînes de valeur.

        Enjeux géopolitiques et perspectives

        Aujourd’hui, les entreprises doivent naviguer dans un contexte de forte instabilité géopolitique, avec des visions limitées à 3-5 ans. Florent Menegaux a souligné que le Pacte mondial de l’ONU offre des fondamentaux stables nécessaires à cette navigation. « Le Pacte mondial est un outil de transformation profonde de l’entreprise. Cette transformation est possible et nécessaire, car le monde évolue rapidement, » a-t-il déclaré.

        Le Pacte mondial de l’ONU – Réseau France, sous la direction de Florent Menegaux et avec le soutien des collaborateurs de Michelin, s’efforce de guider les entreprises dans une transition essentielle face aux défis actuels et futurs.

        L’Université d’Angers lance « UA Podcasts » : une nouvelle plateforme audio pour la communauté universitaire

        L’Université d’Angers (UA) vient de lancer « UA Podcasts », une nouvelle plateforme dédiée aux productions audio de sa communauté universitaire. Cette initiative rassemble des podcasts sur des thèmes variés tels que l’insertion professionnelle, la recherche, les conférences et l’histoire de l’établissement.

        Le podcast, un média en expansion

        Le podcast, un média en pleine expansion, connaît une croissance continue en nombre d’auditeurs et en temps d’écoute, surtout depuis la pandémie de Covid-19. Face à cette popularité grandissante, l’Université d’Angers a vu émerger de nombreuses séries de podcasts, créées par des étudiants, des enseignants-chercheurs et divers services de l’UA.

        Parmi les productions, le Service universitaire d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (Suio-Ip) propose des entretiens avec des experts en coaching et en ressources humaines, destinés à aider les futurs diplômés dans leur début de carrière. D’un autre style, les « Navettes sonores » explorent la francophonie avec des créations musicales originales de David Rousseau et du groupe amateur Le Labo sonore de l’UA.

        La plateforme UA Podcasts offre un point d’entrée unique pour ces contenus diversifiés. Les utilisateurs peuvent y accéder à des séries historiques marquant les 50 ans de l’établissement, à des conférences d’invités prestigieux, ainsi qu’à une sélection de « podcasts amis » traitant de l’actualité de l’UA ou en lien avec ses activités.

        Accessibilité et diffusion

        Avec une soixantaine de podcasts disponibles dès son lancement, UA Podcasts promet un enrichissement régulier de son contenu. L’accessibilité est une priorité, chaque podcast étant accompagné d’une transcription écrite des échanges audios. Hébergés sur le site de l’UA, les fichiers sont également accessibles sur des plateformes majeures comme Spotify et Deezer, assurant une large diffusion.

        UA Podcasts représente ainsi une nouvelle ressource précieuse pour la communauté universitaire angevine, facilitant l’accès à une riche diversité de contenus audio.

        Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises – Édition 2024

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins, a pour objectif de mettre en valeur les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par-delà, d’éclairer le monde des entreprises. Il concerne les thèses et mémoires d’habilitation à diriger des recherches (HDR) traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises du XIXe au XXIe siècle.

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises distingue un travail remarquable

        Tous les champs et types de recherche en histoire des entreprises sont couverts, qu’il s’agisse de monographies, d’histoires de branches, de produits ou de services, de biographies d’entrepreneurs ou d’histoires de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le Prix s’attache à distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury est composé de personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

        Un Prix est de 6 000 €

        Le montant du Prix est de 6 000 euros qui seront partagés de la manière suivante : 3 000 euros pour le lauréat et 3 000 euros d’aide à l’édition du manuscrit primé. Comme pour les années précédentes, le travail primé par le jury sera proposé pour publication dans la série « Entreprises » qui s’inscrit dans la collection « Perspectives historiques » des Presses Universitaires François Rabelais qui offrent un cadre éditorial aux manuscrits lauréats du Prix. Si le lauréat est déjà engagé auprès d’un autre éditeur lors de sa participation au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, la subvention de 3 000 euros pour l’édition devient caduque. Par ailleurs, le lauréat sera accompagné par un tuteur éditorial afin d’assurer le passage du travail primé à un ouvrage publiable.

        L’édition 2024 du Prix concerne les thèses et les mémoires inédits d’habilitation à diriger des recherches soutenus entre le 15 juillet 2023 et le 15 juillet 2024.

        Doté d’une forte culture entrepreneuriale, le Groupe Crédit Agricole est un partenaire de longue date des entreprises par le biais des Caisses régionales, de Crédit Agricole S.A. et de ses filiales, notamment Crédit Agricole CIB et LCL. Le Crédit Agricole souhaite donc promouvoir la recherche de haut niveau en histoire des entreprises grâce au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins et son partenaire, la revue Entreprises et Histoire.

        Pour participer au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, édition 2024

        Le dossier de candidature doit comporter les éléments suivants :

        • La thèse de doctorat ou le mémoire d’habilitation à diriger des recherches rédigé en français. Les thèses en cotutelle internationale sont admises. Dans le cas où la langue n’en serait pas le français, il est nécessaire d’y joindre le résumé long en français qu’exige la cotutelle.
        • Le rapport de soutenance (qui peut être transmis dans un second temps s’il n’est pas encore parvenu au candidat).
        • Une présentation d’une page maximum dans laquelle le candidat expliquera l’intérêt de publier son travail.

        Le dossier complet est à adresser à Pascal Pénot (pascal.penot@credit-agricolesa.fr), sous forme numérique de préférence, jusqu’au 16 juillet 2024.

        Au cas où ce travail serait également présenté à un autre prix, ou si un projet de publication est déjà en cours, il est nécessaire de l’indiquer.

        Colloque : Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé

        Appel à communication du colloque : « Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé »

        Le colloque aura lieu en ligne sur ZOOM
        le jeudi 13 juin de 14h00 à 18h30

        • 14h00-16h00 : plénière
        • 16h00-18h30 : ateliers

        La Revue des Sciences de Gestion, la chaire de Gestion des services de santé du Conservatoire National des Arts et Métiers et le laboratoire LIRSA (EA4603) proposent une nouvelle édition du colloque « Démocratie en Santé ». 

        Cette deuxième rencontre – qui fait suite à une première édition « Démocratie en santé et pouvoir d’agir en santé » en juin 2023 – réunira cette fois des spécialistes des pratiques québécoises et françaises, afin de mieux comprendre les apports et les limites des initiatives développées des deux côtés de l’Atlantique, mais également afin de partager les résultats d’expérimentations et de programmes de recherche impliquant des patients-partenaires.

        L’objectif reste de promouvoir une discussion interdisciplinaire et d’alimenter de nouvelles pistes de réflexion pour tous les acteurs de la démocratie en santé : usagers, professionnels, représentants des tutelles, chercheurs, etc.

        Cet appel à communications appelle des travaux, notamment sur :

        • le statut des patients-partenaires : du bénévolat au salariat ? Quels choix ? Pour quelles conséquences ?
        • accorder une place croissante aux proches dans le système de santé et les parcours de soins : quelles limites données par la règlementation ? Quels atouts pour les soins et l’accompagnement des personnes ? 
        • les patients-partenaires au sein des équipes de soignants : quels impacts sur l’organisation du travail, les rôle et les missions des professionnels ?
        • pouvoir d’agir des usagers : quel apprentissage organisationnel au sein des établissements ? Quelle gestion des connaissances au sein des équipes ?
        • démocratie en santé et pouvoir d’agir des usagers : où en est vraiment la transformation épistémique ?
        • pouvoir d’agir des professionnels : une attente forte de la part des équipes ? Une nécessité pour garantir le pouvoir d’agir des usagers ?
        • le pouvoir d’agir et la e-santé : le pouvoir d’agir est-il un levier d’expérimentation, d’adoption et de déploiement des outils de la e-santé ?

        Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

        Deux types d’article peuvent être proposés 

        • Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.
        • Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

        Modalités de soumission

        MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

        • Remise des résumés pour le colloque : 15 avril 2024
        • Retours aux auteurs : 2 mai 2024
        • Date limite des inscriptions au colloque : 15 mai 2024
        • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) :
        • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : juin 2025
        • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

        Adresse de contact : colloque@larsg.fr

        Comité d’organisation

        • Sandra BERTENEZE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
        • Jean-Désiré MBAYE, secrétaire général adjoint de la Rédaction de La Revue des Sciences de Gestion
        • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion.
        • Yves SOULABAIL, Professeur-Chercheur en gestion à l’ISTEC Business School – Paris, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales

        Droits des femmes 

        Pour la Journée internationale des droits des femmes, l’Université Lumière Lyon 2 offre une programmation scientifique et culturelle ouverte à tous, illustrant son engagement continu tout au long de l’année autour de trois thèmes.

        Engagement et médiation culturelle

        Enjeu central de l’université, la promotion des droits des femmes imprègne toutes ses missions. L’exposition « Liberté, égalité, sororité : femmes révolutionnaires en lutte (XVIIIe-XXIe siècle) », issue du master Genre, Littératures, Cultures, explore cette thématique du 4 au 8 mars. Destinée à voyager à travers la région et au-delà, elle met en lumière les revendications féminines à travers les âges.

        Programmation culturelle engagée

        Le service culturel propose le 5 mars la projection du film « Les hirondelles de Kaboul », éclairant la condition des femmes afghanes, et le 7 mars la pièce « Qu’y-a-t-il de pire qu’une femme ? ». Les associations étudiantes animent des stands et ateliers, tandis que le café de la Maison de l’étudiant.e organise une discussion sur l’endométriose.

        Recherche et sensibilisation

        Les enseignantes-chercheuses du pôle Genre partagent leurs recherches, comme Marianne Thivend avec sa conférence au musée Gadagne le 6 mars sur les femmes engagées à Lyon, et Cécile Favre lors des journées « Filles, maths et informatique ». En parallèle, une rencontre sur les stéréotypes de genre dans le milieu universitaire est prévue le 5 mars, accompagnée d’une exposition d’illustrations de Fanny Vella sur tous les campus jusqu’au 19 mars.

        ► Retrouver l’ensemble des événements proposés à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2024

        MINERVE, un programme de l’Université Lumière Lyon 2 pour donner une dimension internationale à sa licence

        Le Programme MINERVE de l’Université Lumière Lyon 2 propose aux étudiants de licence des cours en allemand, espagnol, italien et anglais, préparant une mobilité internationale. En trois ans, ils se spécialisent en droit, sciences sociales ou humanités, et obtiennent un diplôme mentionnant « Programme International MINERVE », ouvrant la voie à des carrières internationales.

        Un programme international pour les étudiants de licence

        Avec le Programme MINERVE, l’Université Lumière Lyon 2 offre à ses étudiants de licence l’opportunité de donner une dimension internationale à leurs études à Lyon. Ce parcours ambitieux propose des enseignements disciplinaires dans trois langues au choix : l’allemand, l’espagnol ou l’italien, tout en permettant d’approfondir les compétences en anglais. De plus, MINERVE prépare les étudiants à une mobilité d’études en Europe ou à l’international. 16 licences de l’université sont associées à ce programme.

        Fonctionnement du programme MINERVE

        MINERVE fonctionne comme une unité d’enseignement (UE) intégrée à la licence de l’étudiant. En première année, les cours portent sur la société, la culture et la langue du pays choisi. En deuxième et troisième années, selon leur parcours, les étudiants sont orientés vers l’une des filières du programme : droit, sciences sociales ou humanités. Les filières droit et sciences sociales sont disponibles dans les trois langues, tandis que la filière humanités, actuellement en italien, sera également accessible en espagnol à partir de la rentrée 2024. Les cours sont dispensés par des professeurs d’universités européennes partenaires. Le programme propose également des conférences en anglais sur l’actualité européenne et des projets journalistiques ou radiophoniques.

        Perspectives et avantages du programme

        À la fin de leur troisième année, les étudiants reçoivent un diplôme de licence mentionnant « Programme International MINERVE » et la langue choisie. Ils peuvent ensuite s’orienter vers des masters à vocation internationale, comme le master Études Européennes et Internationales ou le double master LEA Commerce international (en partenariat avec l’Université de Bergame) proposés par l’Université Lumière Lyon 2. Le Programme International MINERVE constitue un atout pour ceux qui aspirent à des carrières européennes et internationales.

        ► Plus d’informations sur le programme MINERVE
        ► L’équipe MINERVE est disponible tout au long de l’année pour répondre aux questions des étudiantes et étudiants : minerve@univ-lyon2.fr