Manutan conclut un mécénat avec ESCP Business School

Répondant à un objectif de conquête et d’accompagnement de nouveaux talents pour préparer son avenir, Manutan, leader européen du e-commerce spécialisé dans la distribution BtoB, conclut un mécénat avec ESCP Business School et la Fondation ESCP.

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Manutan et ESCP Business School, une collaboration à succès

Manutan et ESCP avaient déjà initié un premier rapprochement : de mai à décembre 2019, Manutan a été accompagnée notamment par ESCP pour valoriser les « Leaders of tomorrow », un programme de 20 mois conçu pour le développement des talents internes. Ce programme, dont certains modules ont été co-construits avec et co-pilotés par ESCP, visait à challenger collectivement et individuellement des collaborateurs en leur confiant un projet de direction générale. L’école est ainsi intervenue à l’occasion du kick-off dans ses locaux pour soutenir le contenu pédagogique et a organisé la « learning expedition » à ESCP Berlin avec les 20 talents du programme. 

Désormais, c’est sous l’égide de la Fondation ESCP, que la collaboration s’inscrit. Parmi la centaine d’électifs proposés aux étudiants du programme « Grande Ecole » du MiM (Master in Management), figure le cours « Design Thinking ». Un cours de 30h dont la promotion 2020 lancée le 15 janvier l’est désormais avec le soutien de Manutan.

Ce cours est porté par le Département Entrepreneuriat de ESCP et l’Institut Jean-Baptiste Say.

Pour le Professeur Rober Sheldon, co-coordinateur de ce cours avec Anna Glaser, «le Design Thinking est une méthode d’innovation qui s’inscrit dans l’action. Quoi de plus naturel d’associer une entreprise à ce cours pour offrir à nos étudiants de formidables terrains d’apprentissage. Je me réjouis de ce partenariat avec Manutan dont la culture entrepreneuriale sera riche d’enseignement.»

L’ensemble de la promotion, composée de 82 étudiants de 16 nationalités différentes, est divisé en 14 groupes. Les étudiants travailleront, en appliquant la méthode de Design Thinking, sur différents business cases proposés par Manutan. Ces business cases, incarnés par les membres de la Direction Générale de Manutan et de ses filiales européennes, auront pour thématiques :

  • L’entreprenariat : créer de nouvelles opportunités de business pour Manutan ;
  • Le développement ou l’amélioration des produits ou services existants ;
  • L’optimisation des organisations internes.

Les étudiants rencontrent les équipes de Manutan

Le 15 janvier dernier, les 82 étudiants ont rencontré les équipes Manutan pour le lancement de la promotion ! Ils ont également visité le siège européen du Groupe à Gonesse, le 29 janvier dernier afin de découvrir les métiers et les expertises. Ce fut également l’occasion d’échanger avec les porteurs des business cases et de récolter un maximum d’informations pour nourrir leurs projets.

« Ce partenariat avec ESCP représente une réelle opportunité d’expérimentation qui va nous permettre de faire connaître Manutan, de challenger les projets de l’entreprise par des jeunes, et d’identifier de potentiels talents pour l’entreprise », commente Edouard Michel, Directeur RH & Université du groupe Manutan.

Le 25 mars, date de fin de la promotion, chaque groupe pitchera son projet avec, à la clé, deux prix : « Best project » et « Design thinking Excellence ».

Manutan, étant en recherche constante de leaders et de talents, souhaite être en contact avec des jeunes qui vont pouvoir apporter des manières innovantes de fonctionner, challenger certains aspects du business, proposer de nouvelles opportunités, etc.

« ESCP a 200 ans d’existence et possède déjà de nombreux partenaires de renom : des très grandes entreprises aux start-ups. Il est rare de croiser cette voix intermédiaire que représente Manutan, à savoir l’ETI qui a l’agilité d’une PME, donnant le pouvoir de mettre en œuvre des projets de grande envergure ! Nous avons construit une relation solide avec l’école, avec comme but prochain d’intégrer l’écosystème de ESCP, dont le BDE, afin de leur permettre de relayer nos offres d’emplois ! » ajoute Edouard Michel.

Ces jeunes talents connaissent désormais Manutan et pourront s’ils le souhaitent dans un avenir proche rejoindre l’ETI pour des postes en CDI, CDD, alternance ou encore des stages en France et en Europe

YouTube : entre formation, information et désinformation

Appel à contributions pour un dossier de COMMUNICATION, Revue du département d’information et de communication de l’Université Laval, volume 38/2 sur le thème : “YOUTUBE : ENTRE FORMATION, INFORMATION ET DÉSINFORMATION”. Numéro thématique coordonné par Philippe VIALLON (Université de Strasbourg), Elizabeth GARDÈRE (Université de Bordeaux) et Cécile DOLBEAU-BANDIN (Université de Caen-Normandie).

Parmi les médias sociaux, YouTube occupe une place prédominante dans l’espace public comme dans la sphère privée numériques (Lange, 2007). Trois raisons peuvent expliquer cette importance. Tout d’abord, la force de l’image a souvent été décriée dans l’histoire, depuis Platon jusqu’à Debray (1994), pourtant elle séduit les individus par sa force de re-présentation (Bougnoux, 1994), par sa capacité à raconter des histoires, par son lien supposé ou réel avec la réalité (Denouël et Granjon, 2010). Le deuxième motif réside dans la démocratisation de la production et de la diffusion de l’image, qu’elle soit fixe ou animée. L’histoire (Didi-Huberman, 1990) relate une utilisation rare et réservée aux élites des différentes formes d’image. Désormais, la très grande majorité du public dispose de logiciels permettant de produire des images et films de qualité, avec le soutien de didacticiels de formation en ligne et de les diffuser à un public mondial. La troisième raison vient de la position de leader incontesté de YouTube au sein des plateformes de vidéos, grâce entre autres à son propriétaire Google, qui, avec son moteur de recherche, ramène régulièrement les internautes vers la plateforme via des recueils de données qui profilent l’internaute.

Si cela peut enfermer dans le « système Google » (Viallon et Trestini, 2019), les chiffres donnés sur le site de YouTube attestent qu’en 2019, 500 heures de vidéo ont été déposées chaque minute sur le site. Ce sont donc plus de 262 millions d’heures de vidéo qui alimentent la plateforme en 2019. Il ne faut pas oublier la production des années précédentes où les chiffres étaient déjà très élevés et la tendance ne semble pas vouloir s’inverser, voire tend à s’accentuer[1].

L’intérêt d’étudier YouTube est que l’émission d’informations outrepasse tous les groupes sociaux : de la multinationale qui véhicule son image de marque et son placement de produits, voire pour faire sa promotion commerciale, en passant par le YouTubeur (terme générique) ou aussi vidéaste qui grâce à la plateforme, acquière une notoriété relative, certaine, mais éphémère permettant de propager des fake news ou infox pour déstabiliser le camp adverse ou d’agir sur l’opinion publique.

Un tel outil au service des médias ne peut que produire des usages qui nécessitent des recherches, des études quantitatives et qualitatives, analyse de discours. On voit l’intérêt de lier les deux concepts d’information et de communication d’un point de vue épistémologique. La question de recherche de ce numéro sera articulée autour de cette masse d’informations polymorphes apportée par YouTube.

  • Ce surplus d’informations ne tue-t-il pas l’information ?
  • Si la liberté d’expression peut bénéficier du média, les risques de désinformation ne sont-ils pas plus forts ?
  • Si l’image animée est agréable et facile pour tous, est-elle le bon outil pour développer la démocratie et lutter contre les nombreuses formes de discriminations ?

La formation et l’accès à l’information sont autant de fossés à combler pour réduire les écarts. Par ailleurs, ce numéro se veut interdisciplinaire, car seule une approche systémique peut rendre compte de la complexité, au sens où l’entend Morin (Atias et Le Moigne, 1984) et des enjeux : la technique, l’économie, le droit, le politique, le social, le pédagogique (Karsanti 2019) et le médiatique sont complètement interdépendants.

Ce numéro s’articule autour de trois approches.

  1. Analyse de la plateforme : son histoire, sa technique, son économie, sa gestion pratique, ses acteurs, les aspects juridiques qu’elle soulève, sa place dans l’environnement Google, son articulation avec l’ensemble des médias sociaux, les questions qu’elle pose au système éducatif, sa psychologie (Covington, Adams, Sargin, 2016), son bilan CO2.
  2. Études des différents utilisateurs et la relation entre médiation et usages (Jeanneret, 2009). D’une part, ce sont les émetteurs dont la variété va d’individus isolés qui ont une pratique de loisir à des structures professionnelles aux moyens conséquents et des enjeux forts (Bento da Silva, 2019) ; d’autre part, les usagers sont tout aussi différents et ont des pratiques qui ont été encore peu étudiées. Les deux approches sont réunies dans une perspective de culture participative (Burgess et Green, 2013), qui associe création et répétition (les mêmes) (Shifman, 2012).
  3. Étude de cas, notamment à l’international : ils apporteront des éclairages sur le rôle de la plateforme quant aux élections, l’enseignement (éducation aux médias et au numérique), au traitement des sujets d’actualité : environnement, inclusion, violences, genre.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ATIAS, C., Le Moigne C. (1984), Edgar Morin. Science et conscience de la complexité, Librairie de l’Université

BOUGNOUX, Daniel (1994), La crise de la représentation, Paris : La documentation française.

BURGESS, J., GREEN, J. (2009), Youtube. Online video and participatory culture, Polity Press.

COVINGTON, P., ADAMS, J., SARGIN E, (2016). Deep Neural Networks for YouTube Recommendations. In Proceedings of the 10th ACM Conference on Recommender Systems (RecSys ’16). ACM, New York, NY, USA, 191-198. 

DEBRAY, Regis (1994), Vie et mort de l’image, Gallimard.

DENOUËL J., GRANJON F. (2010). Exposition de soi et reconnaissance de singularités subjectives sur les sites de réseaux sociaux. Sociologie 2010(1): 25-43.

JAÉRCIO Bento da Silva, L’empowerment féminin noir sur YouTube en France, Terminal [En ligne], 125-126|2019, mis en ligne le 01 décembre 2019, consulté le 15 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/terminal/5453; DOI : 10.4000/terminal.5453

DIDI-HUBERMANN, G (1990), Devant l’image, Editions de minuit.

JEANNERET, Yves (2009), La relation entre médiation et usage dans les recherches en information-communication en France, RECIIS – Elect. J. Commun. Inf. Innov. Health. Rio de Janeiro, v.3, n.3, Sep., 2009, https://pdfs.semanticscholar.org/d982/b2dd75e548886cba6de6f686531b0132d2a3.pdf Page consultée le 15 novembre 2019.

KARSENTI, T. (Ed.). (2019). Le numérique en éducation : Pour développer des compétences. Québec : Presses de l’Université du Québec. Retrieved from www.jstor.org/stable/j.ctvjhzrtg

LANGE, P. G. (2007) Publicly Private and Privately Public: Social Networking on YouTube, Journal of Computer-Mediated Communication, 13(1): 361–380.

LESNES, C., YouTube, 10 ans de vie et de vidéosLe Monde, 15-02-2015, collection Le monde (Paris. 1944), N°21798, p.8 du cahier Eco.

PLATON, (1950), La République, in Platon, Tome 1, Gallimard, La Pléiade 1950,

SHIFMAN, L., (2012). An anatomy of a YouTube meme. New Media & Society, 14(2): 187–203.

TANGUY, Gilles. Youtube : le site qui enterre la télé de papa. Capital, 01-06-2012, collection Capital (Paris.1991), N°249, p.38-42.

VIALLON, Philippe, Trestini, M., (2019), Communication numérique, communication paradoxale ? Paris : L’Harmattan.

WARDLE, C. (2018), Lessons for Reporting in an Age of Disinformation, www.medium.com, Page consultée le 12 novembre 2019.

Soumission d’une proposition d’article

Les propositions d’article doivent compter entre 1 200 à 1 500 mots (bibliographie non comprise). Elles présenteront le titre, la problématique, la méthodologie, incluant la base empirique utilisée, et les principaux résultats.

La proposition doit être anonyme. L’auteur indiquera ses nom, institution d’appartenance et coordonnées directement dans le courriel.

Merci d’envoyer vos propositions par courrier électronique aux trois coordinateurs :

La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par courriel.

Calendrier

9 mars 2020 Appel aux contributions

8 juin 2020 Date limite d’envoi des propositions d’articles. Les propositions seront évaluées par le comité scientifique en regard de leur pertinence pour le dossier thématique et de leur qualité scientifique.

29 juin 2020 Notification d’acceptation ou de refus

28 septembre 2020 Les auteurs acceptés envoient leurs articles complets directement à la revue Communication : revue.communication@com.ulaval.ca. La longueur de l’article final, si la proposition est retenue, sera de 40 000 à 60 000 signes, espaces non comprises (ceci inclut les notes mais exclut la bibliographie). Prière d’appliquer les consignes rédactionnelles de la revue http://journals.openedition.org/communication/6159

Chaque article sera évalué en double aveugle par un comité de lecture indépendant. Le comité de coordination en consultation avec l’équipe éditoriale de la revue Communication décidera, à la lumière des évaluations, de l’acceptation en l’état, de la demande de modifications ou du rejet.

14 décembre 2020 Retour aux auteurs sur l’article

22 mars 2021 Remise de la nouvelle version de l’article directement à la revue Communication : revue.communication@com.ulaval.ca. Le comité de coordination vérifiera si les modifications apportées répondent aux recommandations du comité de lecture indépendant.

12 avril 2021 Retour aux auteurs sur la nouvelle version

Été 2021 Révision linguistique et retour aux auteurs pour validation et autorisation à publier.

Automne 2021 Publication

Comité scientifique

Mohamed BENDAHAN (Université Mohammed V, Rabat), Evelyne BROUDOUX (Cnam de Paris), Vincent BULLICH (Université de Grenoble-Alpes), Dominique CARDON (Sciences Pô-paris), Emmanuelle CHEVRY-PEBAYLE (Université de Strasbourg), Benoît CORDELIER (Université du Québec à Montréal), Da Silva JAÉRCIO BENTO (Université Paris 2 Panthéon-Assas), Patrice DE LA BROISE (Université de Lille), Jean-Claude DOMENGET (Université Bourgogne Franche-Comté), Adela DRAGAN (Université du Bas-Danube, Roumanie), Thomas HELLER (Université de Lille) Rolf KAILUWEIT (Université de Düsseldorf), Alain KIYINDOU (Université de Bordeaux), Anne LENOBLE-BART (Université de Bordeaux), Marc LITS (Université de Louvain-la-Neuve), Vincent LIQUETTE (Université de Bordeaux), Aissa MERAH (Université de Béjaia, Algérie), Vincent MEYER (Université de Nice), Ibrahim MOUICHE (Université de Yaoundé 2), Laurent MORILLON (Université des Antilles), Nicolas PÉLISSIER (Université de Nice-Sophia-Antipolis), Jérémy PICOT (Université de Strasbourg), Serge PROULX (Université du Québec à Montréal), Catherine ROTH (Université de Haute-Alsace), Yeny SERRANO (Université de Strasbourg), Carsten WILHELM (Université de Haute-Alsace).


[1] Source : BDM, 2019

La nuit d’initiation à la création d’entreprise de l’École des Ponts ParisTech

Dans la nuit du 27 au 28 février, une soixantaine d’étudiants issus de 21 établissements différents seront réunis à l’École des Ponts ParisTech pour la 6e édition de « Une Nuit Pour Entreprendre » dès le 27 février 2020 à partir de 18h45 à Champs sur Marne . Créé par l’école des Ponts ParisTech, cet événement a pour objectif d’encourager les élèves à développer leur esprit entrepreneurial à travers un challenge : s’associer en petits groupes pour élaborer en une nuit seulement un projet innovant qui sera ensuite présenté à un jury au petit matin.

Ecole des Ponts ParisTech

Ouvert aux élèves de l’École des Ponts ParisTech, le concours s’adresse aussi à des étudiants issus d’autres établissements d’enseignement supérieur (les écoles du réseau ParisTech, HEC Paris, ENS…).

Cette année, les élèves seront mobilisés de 19h à 9h30 le lendemain matin, et seront entourés, tout au long du processus, d’experts prêts à les encadrer et les conseiller. Au petit matin, ils présenteront leur projet à un jury composé de membres de l’École des Ponts ParisTech et d’entrepreneurs.

L’équipe dont le projet aura le plus séduit le jury recevra la somme de 1000 € de la part de la Fondation des Ponts, et les équipes en 2e et 3e places recevront des cadeaux remis par deux entreprises soutiens de l’événement (RATP Group et Safran).

Programme de la soirée :
18h45 : accueil à l’École des Ponts ParisTech (accès)
19h15 : conférence d’ouverture – Antoine Jomier, co-fondateur et CEO d’Incepto
20h00 : atelier de lancement des projets
21h00 – 6h30 : travail collaboratif encadré par des coachs
7h00 – 9h30 : présentation des projets devant le jury et remise des prix

21 établissements sont concernés par ce concours

HEC Paris, École Polytechnique, École Normale Supérieure, Université Gustave Eiffel, MINES ParisTech, Université Paris-Est Créteil (UPEC), AgroParisTech, Institut Villebon Georges Charpak, Chimie ParisTech, École Pratique des Hautes Études, École nationale des Chartes, Penninghen, Arts et Métiers Paris, Télécom Paris, ENSAE Paris, CentraleSupélec, ENSTA ParisTech, Institut d’optique Graduate School, ESPCI Paris, Université Paris-Dauphine, École nationale supérieure des Arts Décoratifs.

La Revue Management & Innovation (RM&I) : 1re Revue Marocaine en Sciences de Gestion indexée sur Cairn

La Revue Management & Innovation (RM&I) est une revue scientifique internationale qui a pour objectif de publier sous forme électronique et papier des articles scientifiques de recherche en Sciences de Gestion avec des approches épistémologiques et méthodologiques innovantes.

La Revue Management & Innovation (RM&I)

La Revue Management & Innovation couvre l’ensemble des champs des Sciences de Gestion sans en privilégier aucun. De même, toutes les démarches scientifiques sont acceptées pourvu qu’elles soient rigoureuses.

Nous publions des articles de chercheurs venant de divers horizons, en français essentiellement sans nous interdire de publier des textes en langues anglaise ou arabe.

Les articles publiés dans RM&I doivent être conceptuellement rigoureux mais être écrits de façon à être accessibles aux lecteurs avertis mais non-spécialistes de telle discipline ou de telle méthode de recherche, et mettre fortement l’accent sur les implications managériales du sujet traité.

La revue met l’accent sur des thématiques développées dans les pays émergents et en s’appuyant sur des contextes empiriques peu explorés.

RM&I fonctionne selon les critères désormais bien établis des revues scientifiques internationales : lecture préalable des soumissions par les deux rédacteurs, si la soumission entre bien dans les exigences de la revue, évaluation en double aveugle par des pairs choisis au sein d’un comité scientifique par le comité de rédaction. Nous essayons de respecter des délais raisonnables pour gérer le process d’évaluation et, dans tous les cas, nous nous efforçons d’avoir une attitude bienveillante.

Outre les chercheurs qui proposent spontanément des articles, nous cherchons à valoriser les travaux de recherche des Écoles doctorales, des structures de recherche à travers leurs thèmes d’étude. Nous souhaitons que ces structures soient mieux connues et reconnues par la Communauté académique.

Nous publions, comme beaucoup de nos grands confrères, 2 sortes de numéros :

  • Des numéros comprenant des articles et un cahier spécial cordonné (avec toujours la même rigueur académique) en général par le responsable d’une structure de recherche.
  • Des numéros spéciaux, complètement dédiés à un thème fort. Souvent ces numéros spéciaux suivent le déroulement d’une manifestation au cours de laquelle les meilleures communications sont sélectionnées. Dans ces numéros spéciaux, il nous arrive de laisser certains responsables d’entreprise s’exprimer pour modestement entamer un dialogue entre nos deux univers.

L’ambition est de publier 2 à 4 numéros par année. La fréquence de publication est tributaire de la richesse des soumissions.

Nous pensons qu’avec la multiplication des centres des études doctorales et l’augmentation importante des enseignants chercheurs en sciences de gestion dans les pays émergents (notamment au Maghreb et en Afrique subsaharienne) il existe un potentiel suffisant pour permettre à une revue de qualité en sciences de gestion de trouver son lectorat et ses contributeurs.

De plus, il est nécessaire et socialement responsable de faciliter la valorisation de travaux scientifiques de qualité qui prennent les pays émergents et leurs organisations comme terrain de recherche.

RM&I est une revue créée par les Éditions Management & Innovation, une société privée de droit marocain.

Comité de Rédaction de La Revue Management & Innovation

La rédaction est assurée par 2 professeurs universitaires marocains (Pr. Chafik BENTALEB, université de Marrakech & Pr. Mohammed Amine BALAMBO, université de Kenitra) avec le soutien d’un conseiller scientifique (Pr. Jacques IGALENS, université de Toulouse).

Membres du comité de lecture

ProfesseurInstitution d’affiliation
1ALAMI Fatima ZohraUniversité de Casablanca
2ALLALI BrahimESCA – Casablanca
3BALAMBO Mohamed AmineUniversité de Kénitra
4BAZIN YoannUniversité de Normandie
5BENABID MohamedRédacteur en chef l’Economiste
6BENNIS BENNANI YasminaPES, FSJES Casablanca
7BENSALEM El MostafaUniversité de Marrakech
8BERBOU LahoucineUniversité de Settat
9BESSEYRE DES HORTS Charles-HenriHEC Paris
10BONNET DanielUniversité de Lyon
11BOTTI LaurentUniversité de Perpignan
12BREE JoëlUniversité de Normandie
13CHAKORUniversité de Rabat
14CHERKAOUI AdilUniversité de Casablanca
15DIALLO Mbaye FallUniversité de Lille
16EL KHAYAT MustaphaUniversité Mohammedia
17FRIMOUSSE SoufyaneUniversité de Corse
18HOUSSAINI AbdellahUniversité de Kenitra
19IBENRISSOUL AbdelmajidUniversité de Casablanca
20KHALID ChafikUniversité de Tanger
21KOMAT AbdellatifUniversité de Casablanca
22LEGER-JARNIOU CatherineUniversité Paris-Dauphine
23LOUITRI AbdenbiUniversité de Marrakech
24M’RABET RachidGroupe ISCAE Casablanca
25MEYSSONNIER FrançoisUniversité de Nantes
26OUMLIL RachidUniversité de Agadir
27PERETTI Jean-MarieESSEC Business School
28PEYPOCH NicolasUniversité de Perpignan
29PRIME NathalieESCP Europe
30RIGAR MohamedUniversité de Marrakech
31SAHIB EDDINE AbdelhakUniversité de El Jadida
32SAHRAOUI DohaUniversité de Marrakech
33SAID YoussefUniversité de Casablanca
34SAMUEL KarineUniversité de Grenoble Alpes
35SCOUARNEC AlineUniversité de Normandie
36THEVENET MauriceESSEC Business School
37TOUCHELAY BeatriceUniversité de Lille

Le programme des “Chantiers d’histoire administrative”

Le programme des “Chantiers d’histoire administrative” est en ligne : <http://e-ruiz.com/seminaire-ehess-2020/>.  Comme chaque année depuis 2017, il est composé de plusieurs séances qui auront lieu le vendredi de 14h à 17h, et se tiendra à l’EHESS (105 boulevard Raspail, Paris VIe).

cité administrative de Lille
  • S04 · 6 mars 2020 | Déréguler l’économie, administrer la concurrence | avec Lola Avril (Institut universitaire européen) et Sébastien Billows (INRA)
  • S05 · 20 mars 2020 | Regards sur quelques évolutions récentes de la fonction publique | avec Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’UFSE-CGT et Pierre Laberrondo, rédacteur en chef d’Acteurs publics
  • S06 · 3 avril 2020 | Moderniser l’État, administrer le numérique | avec Marie Alauzen (CSI-MinesParisTech) et Anne Bellon (Université Paris 1 – CESSP/SENSE – Orange Labs)
  • S07 · 15 mai 2020 | Table-ronde à Sciences Po (la salle sera précisée ultérieurement) : L’État (se) pense-t-il encore ? Administration, politique et sciences sociales | Introduction et discussion par Olivier Borraz (Sciences Po, CSO) et Émilien Ruiz (Sciences Po, CHSP). Interventions de Marc Olivier Baruch (EHESS), Christine Musselin (Sciences Po, CSO) et Christophe Prochasson (EHESS)
  • S08 · 29 mai 2020 | Le métier de préfet | Rencontre avec le préfet Michel Delpuech, interrogé par Pierre-André Peyvel et Marc Olivier Baruch

Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) est en place

La Revue des Sciences de Gestion est très heureuse de vous faire savoir qu’un mois après sa création le 2 décembre 2019, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a tenu sa première réunion de travail le 14 janvier dernier.

Le Conseil d’administration a procédé à l’élection du Bureau, dont les membres sont :

  • Président (public), Patrick Eveno
  • Vice-présidente (éditeurs), Kathleen Grosset
  • Vice-président (journalistes), Jérôme Bouvier
  • Secrétaire (public), Manola Gardez
  • Secrétaire adjoint (éditeurs), Boris Bizic
  • Secrétaire adjointe (journalistes), Dominique Pradalié
  • Trésorier (éditeurs), Thierry Borde
  • Trésorier adjoint (public), Bernard Angaud
  • Trésorier adjoint (journalistes), Jennifer Deschamps

Le CDJM dispose d’un site internet cdjm.org sur lequel le public peut d’ores et déjà le saisir sur toutes les questions de déontologie journalistique qu’il souhaite voir examiner.

Le CDJM est une association totalement indépendante, tripartite (trois collèges, public, journalistes et éditeurs).

Le CDJM n’est ni un conseil de l’ordre, ni un « tribunal de la pensée », il se prononce sur les seules questions de respect de la déontologie journalistique, mais en aucun cas sur les questions qui relèvent de la liberté éditoriale de chaque média.

La France est ainsi le 18e pays de l’Union Européenne à se doter d’un tel outil de médiation entre les journalistes, les éditeurs et leurs publics au service de la qualité de l’information.

INSEEC U. : la nouvelle équipe à la direction du groupe

Catherine Lespine, Présidente Directeur Général du Groupe INSEEC U. a pris la décision de quitter sa fonction pour des raisons personnelles. Entrée dans le groupe à Bordeaux en 1986 comme jeune professeur, elle en avait repris les rênes en février 2003 au départ de son fondateur. Depuis cette date, elle s’est attachée à construire le groupe pour en faire un des leaders français de l’enseignement supérieur privé, elle devient aujourd’hui « Senior advisor » du groupe INSEEC U.

Françoise Gri, présidente du Conseil de surveillance, assurera la présidence par intérim. Elle aura à ses côtés José Milano, actuel Directeur Général Délégué, qui devient Directeur Général du Groupe INSEEC U. ; Eric Keff, aujourd’hui Directeur Administratif et Financier, prenant quant à lui, le poste de Directeur Général Délégué.

Cette nouvelle gouvernance, conforme à la stratégie de succession décidée avec Catherine Lespine et le Conseil de Surveillance, reprend le flambeau pour réussir une nouvelle étape du développement du groupe.

« Après une formidable aventure professionnelle et humaine de plus de 30 ans, je me réjouis sincèrement de céder les rênes à Françoise Gri et à José Milano – que je connais depuis longtemps -, et dont je sais l’attachement à la réussite de nos élèves, de notre communauté et de notre groupe. Je remercie le Conseil de surveillance d’avoir mis en place à mes côtés cette stratégie de succession. En tant que Senior advisor d’INSEEC U., je reste très mobilisée pour servir les ambitions et le rayonnement du groupe. »

Catherine Lespine

Françoise Gri, présidente par intérim du groupe INSEEC U.

Diplômée de l’École nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble, Françoise Gri a dirigé plusieurs entreprises dans le monde des services. Présidente-Directrice générale d’IBM France, puis Présidente de Manpower France et Europe du Sud, Directrice Générale du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, elle est aujourd’hui administratrice indépendante de Crédit agricole SA, Edenred et WNS. Au-delà de son expérience managériale et internationale, elle dispose d’une expertise dans les domaines de l’informatique et de la responsabilité sociale de l’entreprise et s’implique depuis de nombreuses années sur les problématiques de l’éducation et de l’employabilité. Françoise Gri a publié 2 ouvrages ; « Women Power, Femme et patron 2012 » ; « Plaidoyer pour un emploi responsable 2010 ».

José Milano comme Directeur Général du Groupe INSEEC U.

Diplômé de l’École Normale Supérieure de Cachan en économie et gestion en 1993, José Milano est titulaire du DEA de sociologie des organisations de Sciences po Paris, d’un DEA de droit international et d’un Magistère de droit des activités économiques de l’université Paris 1.

José Milano débute sa carrière au sein du groupe AXA, où il a été notamment Chief Learning Officer du groupe, Directeur des relations sociales et du développement d’Axa France et COO et DRH d’AXA Group Solutions. Il devient ensuite Directeur des affaires sociales de la Fédération Française de l’Assurance, et rejoint Kedge Business School dont il deviendra Directeur Général.

Eric Keff comme Directeur Général Délégué

Diplômé de l’Ecole Supérieure Commerce de Paris, Eric KEFF a démarré sa carrière dans l’audit financier chez PriceWaterhouse et à l’audit interne opérationnel chez Thomson Multimedia. Il a ensuite rejoint le groupe d’emballage Crown Holdings où il a exercé des fonctions de Directeur Financier de business unit et de division. Suite au rachat d’une partie des activités de Crown Holdings par un fonds d’investissement, il devient CFO de la société nouvellement créée (Global Closure Systems). Ensuite, il rejoint Carambar & Co (agroalimentaire) en tant que CFO.

« Morale, religion, rapports de gestion et autonomie de l’acteur »

Appel à communication pour les sessions « sociologie de la gestion » du congrès AISLF de Tunis (6-10 juillet 2020). Le GT17 rassemble des sociologues de tous les continents qui travaillent dans des écoles de gestion ou sur les pratiques et les outils de gestion. Il vise à partager leurs expériences tout en se posant la question d’une pratique sociologique pour et sur les gestionnaires. Nous appelons ici gestionnaires, les personnes qui orientent l’activité des organisations sans les posséder, ni n’en être le numéro un. Ces personnes doivent mobiliser leurs subordonnés et leurs collaborateurs, ce qui implique qu’ils assument les décisions qu’ils prennent ou transmettent.

Le constat est que les cadres sociaux de la production moderne ont profondément changé, et que nos analyses du fonctionnement des entreprises ont été pensées pour des formes sociales quasi révolues. Nous préférons les termes de systèmes de production ou de chaines de valeur, car ils prennent en compte l’ensemble des rapports sociaux qui aboutissent à la production d’un bien ou d’un service donné. Les gestionnaires sont bien ceux qui ont à transformer ses rapports sociaux en action productive. La question de la place de la morale ou de la religion dans le travail productif n’est pas récente, elle est même à la source de la discipline sociologique par les débats entre Max Weber, qui voyait sa propre religion comme la plus efficiente dans le cadre capitaliste, et son élève puis collègue, Joseph Schumpeter, qui se posait plutôt la question de morales adaptées aux fonctions patronales.

Ces débats sont certainement à reprendre aujourd’hui où nous voyons des cadres ayant à composer avec des morales ou éthiques d’entreprise, imposées par le sommet, ou plus ou moins négociées avec la base, et des positions religieuses et morales de subordonnés qui peuvent heurter la vision managériale de la manière dont doivent se comporter les membres de leur organisation, voire, et cela a donné lieu à des conflits sans fin, la manière dont ils ou elles doivent être vêtues. L’adhésion de plus en plus d’acteurs au développement durable et à la responsabilité sociétale des entreprises, ou à la gestion des risques, poussent les acteurs productifs à se positionner sur cette question qui touche au cœur même de la morale et de la religion, puisqu’il s’agit de se projeter dans l’au-delà de nos vies.

Même si les discours moralisateurs semblent envahir le champ de la littérature gestionnaire, force est de constater qu’en pratique on n’observe guère d’adoucissement des modes gestionnaires. Nous voyons ressurgir des modes hypertayloriens dans lesquels les technologies modernes s’efforcent à réduire les subordonnés à une exécution robotisée que Taylor lui-même n’aurait pas osé rêver. Des rythmes de travail trop élevés, des expositions à des risques pourtant connus, des pratiques de harcèlement et d’épuisement systématique semble d’autant plus faciles à mettre en place que les statuts protecteurs reculent au profit de situations dans lesquelles une soi-disant liberté est payée par un système de contraintes difficile à imposer à des salariés protégés par les droits du travail, de plus en plus oubliés.

Une organisation, entité non pensante, peut-elle se présenter comme morale ? On voit des entités économiques ou étatiques, ou dites associatives, se présenter comme une morale en action. On voit aussi des modes managériales se présenter comme l’expression d’une morale, alors qu’elles ne sont qu’une forme d’organisation et de domination. Parler de morale au sein d’organisations met en problème le rapport de l’organisation avec l’individu, ses choix et convictions ultimes.

Le GT17 accepte les propositions présentant une réflexion théorique touchant, au moins partiellement, à la problématique de cet appel, et surtout présentant de manière descriptive des cas dans lesquels ou des gestionnaires sont confrontés à des questions de sociologie. Il donne une grande place aux enquêtes faisant avancer la recherche scientifique sur des question touchant la mobilisation de personnes salariées, subordonnées, ou dépendantes en vue d’une production dont il importe de déterminer vers quoi et par qui elle est dirigée.

Propositions : Les propositions doivent être soumises uniquement en ligne, dans votre espace personnel sur le site : https://congres2020.aislf.org/pages/32-aac.php?group=GT17. Si ce n’est déjà fait, vous devez créer votre espace personnel sur https://congres2020.aislf.org/pages/cep02.php

Les propositions soumises sont limitées à 200 signes pour le titre et 1 500 signes pour le résumé (espaces compris). S’il y a lieu, il est possible de mentionner des co-auteurs (leur présence n’est pas requise pour la présentation). Chaque congressiste peut déposer deux propositions au maximum. Les propositions doivent être déposées avant le 15 janvier 2020. Au-delà de cette date, cette partie du site sera fermée et il ne sera plus possible de proposer des communications.

Évaluation : Les propositions sont évaluées par les responsables du GT. En cas d’acceptation par le groupe indiqué en premier choix, l’acceptation est transmise par courriel à l’auteur principal uniquement. En cas de refus, la proposition est présentée au groupe mentionné en second choix, qui peut l’accepter selon les mêmes règles. En cas de second refus, la procédure prévoit un arbitrage de l’AISLF avant réponse définitive.

Délais pour les abstracts : 15 janvier 2020 pour la mise en ligne.

Sessions : Afin de faciliter la discussion entre auteurs, la division en sessions se fera au vu des réponses.

Comité scientifique : Daniel MERCURE, président d’honneur de l’AISLF, professeur titulaire de sociologie à l’Université de Laval à Montréal ; Florence PINOT, enseignante-chercheur à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (France) ; Francisco PUCCI, enseignant-chercheur de l’Universidad de la Republica (Montevideo, Uruguay) ; Frédéric RICHARD, enseignant-chercher à l’Ecole Supérieure de Commerce de Saint-Etienne (France) ; Xavier RICHET, Professeur de sciences économiques, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 ; Jean RUFFIER, chercheur au CNRS (Lyon, France) ; Marcos SUPERVIELLE, professeur de l’Universidad de la Republica (Montevideo, Uruguay) ; Pierre TRIPIER, sociologue, Paris ; Jorge WALTER, enseignant-chercheur à l’Universidad de San–Andres (Buenos-Aires, Argentine) ; ZHAO Wei, chercheur à l’université SUN Yatsen (Canton, Chine).

Comité d’organisation : Jean RUFFIER

Pour toute information supplémentaire s’adresser à jean.ruffier@univ-lyon3.fr

Collectif Handicaps : 47 associations s’unissent

47 associations représentantes des personnes en situation de handicap et de leurs familles s’unissent à travers un collectif inter-associatif : le Collectif Handicaps. Association de loi 1901, ce nouveau collectif a pour objectifs de porter la voix, les revendications et les besoins des personnes en situation de handicap et de leurs aidants, de défendre leurs droits auprès des décideurs politiques et de militer pour une société inclusive, solidaire, juste et équitable.

Collectif Handicaps

Collectif Handicaps : « Nous représentons 12 millions de personnes en situation de handicap et 11 millions d’aidants »

Depuis 1982, les associations représentantes des personnes en situation de handicap[1] et de leurs familles ont milité collectivement, de façon informelle, à travers un Comité d’entente. Ensemble, elles sont parvenues à promouvoir et défendre les droits des personnes. Mais aujourd’hui, au regard du contexte actuel de transformation de la société, leur mobilisation doit être plus forte, plus visible et plus engagée. Ces 47 associations s’unissent au sein du Collectif Handicaps.

Collectif Handicaps, une voix à faire entendre… c’est la raison d’être de cette nouvelle association. Grâce à un travail de concertation entre les associations membres, le Collectif Handicaps devient LE porte-parole des personnes en situation de handicap et l’acteur expert et militant pouvant peser sur les politiques publiques du handicap. Un seul collectif pour révéler les singularités de ces millions de personnes en situation de handicap aux besoins divers, y compris des personnes les plus vulnérables et les plus fragiles.

« Nous sommes opérationnels dès aujourd’hui »

L’agenda 2020 du Collectif Handicaps s’annonce très chargé. Conférence nationale du handicap à mi-mandat du président Emmanuel Macron, concertation autour du revenu universel d’activité, réforme des retraites, projet de loi grand âge et autonomie… autant de sujets qui vont mobiliser jour après jour les associations membres du Collectif Handicaps.

Un des premiers combats : le Collectif Handicaps affirme sa position de refuser toute « fusion – absorption » de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) dans le revenu universel d’activité (RUA) pensé en référence à la valeur travail. Sous prétexte de simplification administrative, les allocataires de l’AAH seraient pénalisés. Une aberration quand on sait que deux allocataires de l’AAH sur 10 seulement ont accès à une activité professionnelle et que la totalité des allocataires ont un taux d’incapacité reconnu par les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées). Une telle évolution amènerait à « détruire » l’AAH, droit fondamental acquis depuis 1975.

Le Collectif Handicaps vient de transmettre au gouvernement et aux parlementaires des propositions d’amendements au projet de loi de réforme des retraites afin par exemple de faciliter la retraite progressive pour les travailleurs handicapés, d’adapter le coefficient d’ajustement pour les personnes handicapées et les aidants ou bien encore de majorer les points, en particulier pour les aidants ou les jeunes handicapés.

Lors de la conférence nationale du handicap, ce collectif citoyen attend des engagements forts des pouvoirs publics, notamment au sujet de la compensation ou encore du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

La composition du Collectif Handicaps

Le Collectif Handicaps est une association de loi 1901 avec, à ce jour, 47 associations membres dont 12 composent le Comité exécutif. Conformément aux statuts du Collectif Handicaps, l’Assemblée générale qui s’est tenue le vendredi 17 janvier a élu Arnaud de Broca, président de l’association.

Les 47 associations membres du Collectif Handicaps

AFEH ; AFM-Téléthon ; Alliance Maladies Rares ; ANCC ; ANECAMPS ; AIRe ; ANPEA ; ANPEDA ; ANPSA ; APF France handicap ; ASBH ; Autisme France ; Bucodes France ; CESAP ; CFHE ; CFPSAA ; CHEOPS ; CLAPEAHA ; Droit au Savoir ; Eucrea France ; Entraide Universitaire ; FAGERH ; Fédération APAJH ; Fédération Générale des PEP ; FFAIMC ; FFDys ; Fédération Française Sésame Autisme ; FISAF ; FNAF ; FNATH ; FNASEPH ; France Acouphènes ; GIHP National ; GPF ; Hyper Supers – TDAH France ; LADAPT ; Mutuelle Intégrance ; Santé Mentale France ; UNAPH ; TRISOMIE 21 France ; UNAFAM ; UNAFTC, Unanimes ; UNAPEI ; UNIOPSS ; Vaincre la Mucoviscidose.

Le Compte personnel de Formation (CPF) est-il un échec ?

Selon les données fournies par la DARES cette semaine, de 2015 à 2018, près de 900 000 formations ont été suivies par les salariés du secteur privé dans le cadre du compte personnel de formation (CPF), entré en vigueur le 1er janvier 2015. La mobilisation du CPF par les salariés du privé s’est accrue en 2018 avec près de 383 000 entrées en formation contre 272 000 en 2017, soit une hausse de 41% en un an. En 2018, 1,7% des salariés du privé se sont formés en mobilisant leur CPF. Dans le même temps, le nombre de formations des demandeurs d’emploi mobilisant leur CPF s’est stabilisé, avec un taux de recours de 2,1%.

La grande majorité des salariés suivent des formations courtes

Plus de la moitié des salariés du privé mobilisant leur CPF sont âgés de 25 à 44 ans. Deux tiers sont employés ou cadres. Quel que soit leur niveau de formation initial, la grande majorité des salariés du privé suivent des formations courtes préparant à des certifications en langues, en informatique ou dans le domaine des transports. Dans les deux tiers des cas, les heures disponibles sur le CPF permettent de financer en totalité la formation suivie.

Les salariés du privé mobilisant leur CPF afin d’obtenir un diplôme ou une qualification suivent des formations plus longues. Ils bénéficient, le plus souvent, d’un financement complémentaire, les heures accumulées sur leur CPF étant inférieures à la durée de la formation. Dans plus d’un cas sur dix, ils participent directement au financement de leur formation.

La “formation pour tous” qu’ils disaient !

Contrairement à ce qui avait été largement diffusé, cette réforme ne touche qu’un nombre très modeste de salariés du privé. En 2018, le taux de recours au CPF atteint seulement 1,7% chez les salariés du secteur privé. Les hommes accèdent presque autant que les femmes à la formation au titre du CPF (1,6% contre 1,8%). Les cadres et les professions intellectuelles supérieures y recourent plus fréquemment que les autres catégories socioprofessionnelles (2,7% contre 2,3% pour les employés, 1,1% pour les professions intermédiaires et 1,0 % pour les ouvriers), et cet écart tend à s’accroître.

Dans ce contexte, la durée des formations suivies par les salariés dans le cadre du CPF diminue et passe de 117 heures en moyenne en 2015 à 88 heures en 2018.

A n’en pas douter, il faut donc plus de 50 ans pour former au moins une fois toute la population des professionnels à cette vitesse… On comprends facilement le raisonnement du gouvernement qui souhaite à ce point allonger les carrières professionnelles afin de permettre à chacun d’accéder à ce progrès social ! Ce que l’on n’avait pas compris… c’est que LA formation tout au long de la vie professinonelle… signifiait qu’il n’y en aurait qu’une…

Les chiffres en image

ENSAE accueille SICSS-Paris : une école d’été en sciences sociales computationnelles

Déclinaison française du Summer Institute in Computational Social Sciences (SICSS) initié en 2017 à Duke et à Princeton University, SICSS-Paris rassemblera 20 à 25 jeunes chercheuses et chercheurs en sciences sociales (économie, droit, géographie, histoire, science politique, sociologie…), du 23 juin au 2 juillet prochain,intéressé·e·s à développer leurs compétences et leurs collaborations dans le domaine des méthodes computationnelles.

L’ENSAE reçoit le SICSS

Collecter de données depuis internet, nettoyer et augmenter une base de données, extraire de l’information depuis un corpus textuel, analyser les réseaux sociaux, mais aussi réaliser des expérimentations en ligne, mettre en place une collaboration de masses voire pratiquer de la « citizen science » … : depuis un peu plus d’une décennie, les possibilités de recherche augmentée par ordinateur se sont multipliées. L’objectif de cette école d’été est de proposer une formation à ces méthodes numériques, mais aussi d’offrir une réflexion sur l’apport et les limites de ces (plus ou moins) nouvelles approches pour mener des recherches en sciences sociales. Les cours magistraux alterneront avec des applications pratiques, et des travaux collaboratifs. En fin de journée, des invité·e·s extérieur·e·s viendront présenter leur recherche et échanger avec les participant·e·s.

L’école d’été en sciences sociales computationnelles aura lieu à l’ENSAE, sur le plateau de Saclay au sud de Paris. L’école d’été est entièrement gratuite, l’hébergement (en chambre individuelle) et la plupart des repas sont pris en charge par l’organisation. Une prise en charge des frais de déplacement est aussi possible, si le département d’origine (ou l’employeur) n’est pas en mesure de l’assurer.

L’objectif de SICSS

L’école est prioritairement destinée aux jeunes chercheuses et chercheurs (master avancés, en thèse ou ayant soutenu depuis quelques années seulement), ainsi qu’aux personnes qui sont amené·e·s à travailler activement avec des données numériques sur des problématiques de sciences sociales. La participation se fait sans restriction de discipline ou de pays d’origine. L’objectif de SICSS est en effet de permettre les rencontres entre personnes d’horizons disciplinaires, intellectuels et professionnels variés.

Les informations relatives au programme, au processus de candidature ou à la localisation sont disponibles à cette adresse (https://compsocialscience.github.io/summer-institute/2020/paris/). Le site est en anglais, mais les cours seront principalement dispensés en français.

Les candidatures sont à déposer le 20 mars 2020 au plus tard. La décision relative à la sélection sera communiquée début avril.

Pour toute question : sicssparis@gmail.com

L’école d’été SICSS-Paris est rendue possible par le financement de l’ENSAE, de la Russell Sage Fundation, du CREST, et du Labex ECODEC.

École d’été SICSS — PARIS: Summer Institute in Computational Social Sciences
23 juin — 2 juillet 2020
ENSAE — Plateau de Saclay

La Fondation Franco-Britannique de Sillery recherche deux stagiaires

OFFRE DE STAGES /RECHERCHE La Fondation Franco-Britannique de Sillery recherche deux étudiant(e)s pour un stage long (à définir) afin de développer une action de recherche sur le thème ” de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap mental et/ou psychique et/ou d’exclusion. Cette fondation centenaire s’est forgée une identité sociale, médico sociale et professionnelle dont le cœur de métier est l’accompagnement des personnes en situation de handicap (adolescents, jeunes adultes et adultes). L’objectif pose dans le cadre de cette réflexion transversale est de pouvoir recenser et analyser les diverses expériences et actions d’insertion professionnelle, menées, ces dernières années, auprès des personnes accompagnées au quotidien par les personnels des 12 établissements ou services dont cinq ESAT et une entreprise adaptée. Toutes les demandes de précisions et/ou les candidatures (modalités souples et adaptables) sont à adresser à Monsieur Jean-Claude PROUHEZE, courriel : prouheze.jean-christophe@ffbs-sillery.com

Campagne concours Chercheur-e-s INRAE 2020

INRAE, Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement est né le 1er janvier 2020. Il est issu de la fusion entre l’INRA, Institut national de la recherche agronomique et IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.

INRAE recrute

INRAE est un organisme public de recherche scientifique finalisée, réunissant 12 000 agents sur l’ensemble du territoire national. Premier institut de recherche européen pour les sciences de l’animal et du végétal, ses recherches concernent les questions liées à l’agriculture, à l’alimentation et à la sécurité des aliments, à l’environnement et à la gestion des territoires, avec un accent tout particulier en faveur du développement durable.

INRAE recrute 45 chercheurs (H/F) par voie de concours pour renforcer ses équipes. Ces recrutements sont ouverts aux candidats titulaires de doctorat (ou équivalent) dans des disciplines scientifiques très variées telles que : Agronomie, sylviculture et zootechnie • Automatique et systèmes • Biologie cellulaire • Biologie de la reproduction et du développement • Biologie des organismes • Biologie moléculaire • Écologie • Économie • Ecophysiologie végétale • Entomologie • Génétique • Génie des procédés • Génomique et autres approches omiques • GéosciencesHistoire • Informatique et intelligence artificielle • Ingénierie génétique, biotechnologies • Mathématiques • Nutrition • Recherche opérationnelle et aide à la décision • Sciences du comportement • Sociologie.

L’inscription est ouverture jusqu’au 5 mars 2020.

Toutes les informations utiles pour candidater (profils, guide du candidat, dossier de candidature) sont disponibles sur le site Web de INRAE : https://jobs.inrae.fr/concours/concours-charges-recherche-classe-normale-h/f

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