9e Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion… »

Conçu et déployé dans le but de stimuler les échanges entre chercheurs, praticiens et consultants des affaires publiques de pays d’expression française, le 9e Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques » sera consacré à « La gestion de la participation citoyenne à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions dans les administrations et les organisations de l’État ».

Programme du Symposium International

A cette occasion, l’Atelier doctoral international de recherche en Management et Stratégie des organisations publiques (ADIMAP) sera aussi tenu afin d’encourager et d’orienter des approches innovantes en gestion des administrations publiques et organisations de l’État.

Ces deux événements scientifiques auront lieu à Tunis, les 1er et 2 mars 2018.

L’ESSECT et le laboratoire LARIME – Université de Tunis
En collaboration avec l’Association ARDES – ESSECT
L’IHEC Carthage et le laboratoire ECSTRA – Université de Carthage

Les textes issus des meilleures communications au Symposium et à l’ADIMAP 2018 seront proposés à des revues savantes d’expression française opérant à l’échelle internationale, pour une publication éventuelle dans des Dossiers thématiques.

THÈME ET AXES DE RÉFLEXION

Pour cette 9e édition du Symposium, nous vous invitons à explorer la « Gestion de la participation citoyenne à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions dans les administrations et les organisations de l’État ».

La participation citoyenne à la gestion des affaires publiques est un vieil idéal auquel aspirent depuis toujours les démocraties du monde entier. Mais ce n’est qu’en 1969 qu’un cadre conceptuel  a été tenté par Sherry Arnstein, représenté sous forme d’une échelle à huit barreaux, chacun des barreaux symbolisant un niveau de participation, ou de non-participation, des citoyens. Ces niveaux allant de la manipulation politique au contrôle citoyen. Les mouvements de revendication sociale dans les pays occidentaux, depuis la fin des années 1960, ont également favorisé l’expansion des expériences et des dispositifs en matière de participation citoyenne.

Depuis une vingtaine d’années, la participation citoyenne a ainsi fini par s’imposer aux  organisations publiques comme un vecteur d’une démocratie participative (Rowe et Frewer, 2004 ; Schlossberg et Shuford, 2005 ; Donzelot et Epstein, 2006 ; Talpin, 2008 ; Blatrix, 2009 ; Blondiaux et Fourniau, 2011 ; Bacqué et Sintomer, 2013) qui se place en complément des mécanismes de prise de décision plus traditionnels de la démocratie représentative (Patten, 2001 ; Laforest et Phillips, 2007). Dans ce cadre, la participation citoyenne permet de relever trois défis : associer les compétences et les connaissances des citoyens aux décisions, dispositifs et démarches publics afin de les moderniser et les rendre plus efficaces, renforcer les liens entre les citoyens en les amenant à participer à la construction de leur environnement proche et développer leur sens civique afin de légitimer les actions et les décisions publiques (Bacqué, Rey et Sintomer, 2005).

La participation citoyenne s’insère, en conséquence, au cœur des processus de décision publique. Elle prend la forme de dispositifs participatifs très variés : jurys citoyens, sondages délibératifs, rencontres publiques, questionnaires en ligne, controverse, forum hybride, prospective stratégique… En fait, l’éventail des formes de participation s’est fortement élargi au cours des dernières années.  Stewart (2007) a recensé pas moins de 26 formes distinctes possibles de participation citoyenne. A cette diversité, il faut également souligner l’arrivée du numérique qui n’est pas sans transformer les rapports entre pouvoirs publics et citoyens notamment en matière de transparence et d’éthique des affaires publiques, questionnant par là-même tant les valeurs qui caractérisent les organisations et l’action publique (Emery, Giauque, 2005) que les structures d’offres en services publics (Bartoli et al. 2011) et les réalités quotidiennes des acteurs (De Vaujany et al., 2016).  Cette hétérogénéité des pratiques fait par ailleurs écho à la pluralité des concepts mobilisés dans ce champ (participation / consultation / concertation / négociation) et au débat visant à en stabiliser le sens (Barbier et Larrue, 2011).

Toutefois, malgré l’enthousiasme qu’elles soulèvent, les investigations empiriques à propos des formes de participation citoyenne se heurtent à plusieurs écueils. En effet, le risque que certains groupes de citoyens soient surreprésentés ou sous-représentés remet en cause la finalité démocratique de la démarche. De même, en raison de la complexité et de la fragmentation de l’univers des politiques publiques, les citoyens organisés et mobilisés ont davantage de chance de se constituer et d’être reconnus en tant qu’acteurs légitimes des politiques publiques (Bherer, 2011). Le citoyen ordinaire se retrouverait, quant à lui, cantonné le plus souvent à un « savoir d’usage » qui ne lui octroie, en réalité, qu’un faible impact sur les politiques publiques.

En réalité, cette nouvelle forme de gouvernance partagée, qui laisse s’exprimer les demandes sociales dans le cadre d’une co-production des politiques publiques entre élus, administrateurs publics et citoyens, nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes de coordination. Ces mécanismes devraient permettre de réconcilier les différents « intérêts collectifs » issus des différents groupes de citoyens engagés dans les processus de participation citoyenne mis en place (Lévesque, 2004).

Par ailleurs, après des décennies de recherche, l’effet des différents dispositifs de participation citoyenne sur les organisations publiques demeure incertain. Ainsi, qu’en est-il de l’imputabilité lorsqu’à l’implication des élus et des administrateurs publics s’ajoutent celle des citoyens ? (Lévesque, 2007). En outre, si la participation citoyenne améliore l’acceptation sociale des politiques publiques, garantit-elle leur efficacité ? Et qu’en est-il de la performance des organisations publiques où ces politiques ont cours ? Dans ce cadre, certains chercheurs ont démontré que les dispositifs de participation citoyenne contribuent davantage à l’apprentissage des acteurs déjà en place et à redéfinir leurs relations (Bherer, 2011) alors que d’autres (Barbier et Larrue, 2011) expliquent l’impact relativement faible des protocoles participatifs du fait de l’encastrement de ces dispositifs dans des systèmes plus complexes et des temporalités plus longues.

Le thème de la participation citoyenne mérite donc davantage d’investigations quant à l’impact de ses différents dispositifs sur les organisations publiques, leur gestion et leurs résultats. Auraient également besoin d’être davantage interrogés les conditions de mise en place des pratiques relatives à la participation citoyenne ainsi que les rôles octroyés à chacune des parties prenantes engagées.

Les organisateurs de l’édition 2018 du Symposium et de l’ADIMAP entendent réunir des chercheurs en sciences de gestion ayant développé des approches à la fois réalistes et constructives consacrées aux concepts, méthodes ou dispositifs de la participation citoyenne à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions au sein des administrations publiques et des organisations de l’État. Cette nouvelle édition du Symposium privilégiera donc des approches conceptuelles renouvelées, des méthodologies innovantes et des résultats de recherches récentes qui permettent d’identifier, de comprendre et de penser la participation citoyenne à la prise de décision dans les administrations et les organisations de la sphère étatique.

Dans cette perspective, les communications proposées pourront contribuer à éclairer les questions suivantes qui ne sont toutefois ni exhaustives ni limitatives :

  • Axe 1 : Les approches de la PC
    La participation citoyenne regroupe des réalités très diverses qui vont d’approches minimalistes basées sur des dispositifs de consultation restreinte à des approches complexes d’auto-gestion citoyenne. La détermination de ces approches dépend des participants (citoyens volontaires, tirage au sort, recrutement ciblé, etc.), des enjeux de la participation pour les participants eux-mêmes (intérêt direct ou indirect), de la manière dont ils participent (spectateur, expression spontanée des préférences, délibération et discussion raisonnée, etc.), de la portée de la participation (sujet large ou ciblé), de la fréquence de la participation, etc. (Fung, 2003, 2006).
    Certaines approches seraient-elles plus efficaces que d’autres ? Le choix changerait-il  en fonction du contexte administratif (bureaucratique, NMP) , du domaine d’activité (urbanisme, social, environnemental, santé, éducation, etc.), des enjeux (locaux, régionaux, nationaux), …
  • Axe 2 : Les processus de la PC
    La participation citoyenne combine la dimension décisionnelle incarnée par les élus à la dimension technique assurée par les administrateurs publics et à la dimension d’usage des citoyens. Mais comment agencer ces différentes logiques afin de dépasser les risques de l’enlisement des processus de décision publique dans les plaintes et les doléances citoyennes ? Comment favoriser des processus de participation citoyenne constructifs, qui gardent cependant une dose de conflictualité nécessaire à la production d’un savoir utile et sans qui l’on tomberait dans un lissage stérile des discours ?
    Le point de départ de ces processus est également à explorer. En effet, quand faut-il plutôt privilégier une circulation de l’information du gouvernement vers la population (communication publique) et quand opter pour une information qui circule de la population vers le gouvernement (consultation publique) (Gauvin et al.  (2006) et Rowe et Frewer (2005) et qu’en-est-il des autres processus qui se situent entre ces deux extrêmes ?
  • Axe 3 : Les pratiques de la PC
    La participation des citoyens à la construction des politiques publiques est devenue un véritable impératif pour les gouvernants, et ce, quelle que soit l’échelle, nationale, régionale ou locale. Le concept en lui-même est cependant très flou. Le type de participation varie sensiblement selon le type de dispositif mis en œuvre : du sondage d’opinion, à la concertation, au référendum ou au débat public, le périmètre diffère, tout comme souvent l’intention initiale des décideurs. Pour autant, ces formes participatives restent purement acclamatives (Habermas, 1988). Elles s’inscrivent dans un paradigme de la décision publique où l’expression de quelques-uns est présentée comme l’expression de la volonté de tous (Ricoeur, 1966). Ces dispositifs ont ainsi souvent montré leur incapacité à satisfaire aux nouvelles exigences démocratiques et certains auteurs affirment même qu’ils constituent des dispositifs rudimentaires d’interaction avec la société et servent plus la décision politique que la décision publique (Durance, 2010).
    Le monde nouveau qui s’ouvre à nous pose donc un enjeu majeur : faire basculer la décision politique vers la décision publique, c’est-à-dire passer d’un monde dans lequel prime le souci de construire une décision rationnelle, basée principalement sur la science et l’expertise et qui s’impose à tous par le haut, à un monde dans lequel la bonne décision n’est pas obligatoirement la plus rationnelle, mais une décision appropriée, parce que co-construite avec les acteurs concernés dans une relation d’équivalence.
    Opérer ce basculement nécessite d’abord de revoir le modèle dans lequel s’inscrivent les relations entre puissance publique et changement social (Durance, 2015). Ensuite, ce basculement peut être favorisé par des dispositifs spécifiques, différents de ceux précédemment cités, qui recherchent spécifiquement la co-construction des décisions publiques. Quelques dispositifs types semblent émerger dans les pratiques publiques : la controverse, le forum hybride (Callon et al., 2001), la prospective stratégique (Durance, 2014), etc.
    Cet axe de réflexion vise principalement à identifier et à évaluer ce type de dispositifs. Quels sont-ils ? Quels types de citoyens visent-ils ? Comment les citoyens sont-ils associés à la décision publique ? Comment ces dispositifs sont-ils mis en œuvre ? Dans quels contextes ? Avec quels objectifs ? Quels résultats ont-ils produits ?
  • Axe 4 : Les acteurs et les parties prenantes à la PC
    De par l’introduction d’une gouvernance partagée, la participation citoyenne favorise la multiplication des parties prenantes dans la gestion des affaires publiques, ce qui permet un partage des savoirs, une réduction des clivages entre les experts et le public (Ouimet, 1989) et une influence et un pouvoir plus grands octroyés aux acteurs de la société civile.
    Cependant, certains chercheurs comme Nez (2012) ont observé que les citoyens sont cantonnés à un savoir d’usage, tiré de leur proximité avec les problèmes traités, alors qu’ils pourraient agir plus profondément avec une véritable expertise associative. Ce qui passerait, d’une part, par une formation des citoyens et un travail sur le développement d’un engagement civique plus fort et, d’autre part, sur de nouvelles fonctions et compétences professionnelles en matière de facilitation, de négociation, de médiation et de travail en réseau pour les fonctionnaires engagés dans des dispositifs de participation citoyenne (Bacqué et Gauthier, 2011).
    Dans ce cadre, il serait intéressant d’étudier comment les agents publics s’adaptent à l’irruption des citoyens ordinaires dans la conduite courante des politiques dont ils ont la charge (Bherer, 2011), certains chercheurs ayant mis en évidence la résistance des agents publics face aux approches participatives de par la complexité, la longueur et la transparence que cela demande (Birck, 2011).
    La question de la sur-représentation des classes sociales dominantes mérite également d’être approfondie ainsi que d’une manière plus générale le type et la nature des groupements citoyens engagés dans les processus de participation (citoyens ordinaires, experts, associations, syndicats, etc.) et leur effet sur les processus mis en place.
  • Axe 5 : La PC à l’épreuve de l’approche par les performances
    S’il est généralement admis que les mécanismes de participation citoyenne favorisent une plus grande acceptabilité sociale des politiques publiques, il est plus difficile de démontrer leur effet sur la performance des organisations publiques qu’elles investissent. En effet, si certains chercheurs (Ouimet, 1989) montrent que certaines pratiques de participation citoyenne peuvent être une source de perfectionnement des outils d’analyse et des processus de planification, que les programmes basés sur l’information donnée par les citoyens sont plus efficaces (Bherer, 2011), d’autres reconnaissent que l’introduction de l’expertise citoyenne déstabilise les schémas de prise de décision classiques (Birck, 2011) et que les procédures participatives se caractérisent par une faible effectivité (Blondiaux et Fourniau, 2011).
    En outre, les dispositifs d’imputabilité mis en place dans les organisations publiques à la faveur d’un management par les performances, et qui ont pour objectif de garantir la transparence et la légitimité de ces organisations (Power, 1994, 1997), sont souvent maniés par des experts mais parlent peu au citoyen. Ce dernier est parfois non initié aux logiques comptables ou d’évaluation.
    Dès lors la question de la pertinence de la mise en œuvre de ces dispositifs et de leur communication auprès des citoyens peut se poser. Ces informations contribuent elles à éclairer les citoyens sur la performance de l’organisation publique ? Comment cela se manifeste-t-il ?
    La confiance des citoyens envers les organisations publiques est-elle renforcée par la mise en œuvre de certifications en particulier et de l’imputabilité plus largement ? Les citoyens mobilisent-ils ces informations lorsqu’ils participent à la gestion des organisations d’Etat ? Existe-t-il d’autres supports utilisés par le citoyen qui contribuent à renforcer sa confiance envers l’administration publique et les autres organisations de l’État ?
  • Axe 6 : La participation citoyenne à l’épreuve de la transition numérique
    A une époque de doute et de remise en question quant à la légitimité de la démocratie représentative, de nouvelles initiatives populaires fleurissent notamment sur les réseaux sociaux pour encourager l’essor d’une démocratie directe, en accordant un espace de parole et de débat aux citoyens en dehors des périodes électorales, sans le filtre des corps intermédiaires et des institutions. Comme en témoignent les pétitions en ligne contre des textes de loi, l’agora citoyenne sur Internet pour susciter un débat à l’assemblée nationale, ou le principe de ratification de lois ou des décrets d’application par référendum populaire, les Technologies de l’Information et de la Communication (numérique) contribuent à impliquer en temps réel le citoyen dans la conception et l’évaluation des politiques publiques. Ces constats permettent de soulever néanmoins des questions sur l’évolution de l’action publique à l’ère du tout numérique : Est-il possible de préserver l’intérêt général au cœur des politiques publiques, sur le long terme, en soumettant à la démocratie d’opinion, fortement soutenue par les technologies de l’information et des communications, la moindre décision des élus ? Est-ce qu’il n’y a pas un risque d’instrumentaliser les politiques publiques par des jeux d’influence et de lobbying en provenance des réseaux sociaux ? Est-ce que la démocratie directe qui s’exerce dans des réseaux avec les citoyens les plus actifs, est plus représentative des enjeux publics que la démocratie représentative soumise au suffrage universel ?  Est-il possible d’imaginer des processus transversaux de concertation et de décision entre citoyens, sans changer la dimension verticale de l’exercice du pouvoir ? (Assens et Phanuel, 2000, Assens, 2016).
  • Axe 7 : La PC à l’épreuve des évolutions de la gestion et de la dynamique des valeurs publiques
    La participation citoyenne introduit de nouvelles valeurs dans le champ de l’administration publique. En effet, aux valeurs normatives des experts de la fonction publique se rajoutent celles, plus réalistes, des citoyens (Wagle, 2000), remettant ainsi en cause la rationalité instrumentale qui caractérise la vision de l’expertise dans le modèle traditionnel d’administration publique (Bherer, 2011). On parle à cet effet de co-design, de co-production et plus généralement de gouvernance élargie de l’action publique. Toutes ces approches visent, d’une certaine manière, à mieux intégrer le point de vue des parties prenantes externes à l’administration, et de bénéficier ainsi, d’une légitimité accrue, de feedbacks et de suggestions destinés à améliorer les prestations publiques existantes et d’en susciter de nouvelles.
    Seulement, comment les organisations publiques peuvent développer leurs capacités afin d’assurer la production de cette nouvelle valeur publique  (Atkinson, Fulton, & Kim, 2014; Bryson, Crosby, & Bloomberg, 2014; Giauque & Emery 2016; Osborne & Brown, 2011) ? Comment développer leur agilité organisationnelle afin de répondre de manière efficace aux besoins très évolutifs de leurs publics-cibles et de parvenir à intégrer, sous différentes formes, leurs parties prenantes à toutes les phases de l’action publique, depuis la conception jusqu’à l’amélioration.
    Les enjeux révélés par les débats sur la PC interpellent et mobilisent tous les spécialistes de la gestion et de l’analyse de l’action publique.

Nous sollicitons donc vos contributions pour ce 9e Symposium consacré à la PC.

REFERENCES SELECTIVES

Arnstein S. (1969), A ladder of citizen participation, Journal of the American Planning association, 35 (4), pp. 216-224.

Assens C. & Phanuel D. (2000), La gestion des réseaux de citoyenneté locale, Les cahiers du numérique, Hermès Science Publications, 1(1), pp. 191-202

Assens C. (2016), Réseaux sociaux : tous ego ? libre ou otage du regard des autres, Editions De Boeck.

Atkinson M.M., Fulton M. & Kim B. (2014), Why do governments use pay for performance? Contrasting theories and interview evidence. Canadian Public Administration, 57(3), 436-458.

Bacqué M.-H. & Sintomer Y. (2013), « Gestion de proximité et démocratie participative : les nouveaux paradigmes de l’action publique ? », in Bajolet E., Rennes J-M. & Mattéi M-F. (ed), Quatre ans de recherche urbaine 2001-2004. Volume I : Action concertée incitative Ville. Ministère de la Recherche, Tours, Presses universitaires François-Rabelais (Perspectives Villes et Territoires), pp. 221‑225.

Bacqué M.-H., Rey H. & Sintomer Y. (dir.) (2005), Gestion de proximité et démocratie participative : une perspective comparative, Paris, La Découverte (Collection Recherches).

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Blondiaux L. & Fourniau J.-M. (2011), Un bilan des recherches sur la participation du public en démocratie : beaucoup de bruit pour rien ?, Participations, 1(1), pp. 8‑35.

Bryson J. M., Crosby B. C. & Bloomberg L. (2014), Public Value Governance: Moving beyond Traditional Public Administration and the New Public Management, Public Administration Review, 74(4), 445-456.

Callon M., Lascoumes P. & Barthe Y. (2001), Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil.

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Habermas, J. (1988), L’espace public, Payot.

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Power M. & Laughlin R. (1992), Critical Theory and Accountingin Alveson, N.and Wilmott, H. (Eds.), Critical Management Studies, pp. 113-135, Sage, London.

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Rowe G. & Frewer L. (2005), A Typology of Public Engagement Mechanisms, Science, Technology, & Human Values, 30 (2), p. 251-290.

Rowe G. & Frewer L.J. (2004), Evaluating Public-Participation Exercises: A Research Agenda, Science, Technology & Human Values, 29(4), pp. 512‑556.

Schlossberg M. & Shuford E. (2005), Delineating “public” and “participation” in PPGIS, URISA Journal, 16(2), pp. 15‑26.

Talpin J. (2008), Pour une approche processuelle de l’engagement participatif : Les mécanismes de construction de la compétence civique au sein d’institutions de démocratie participative, Politique et Sociétés, 27(3), pp. 133-164.

Wagle U. (2000), The policy Science of Democracy: The Issues of Methodology and Citizen Participation, Policy Sciences, 33 (2), p. 207-223.

Auditoire visé

La promotion d’une culture d’échange et de débats entre universitaires, praticiens et consultants des affaires publiques ainsi que le transfert des connaissances élaborées de manière scientifique vers les organisations du bien commun, de l’intérêt général et du service public sont particulièrement visés par les organisateurs du Symposium.

Par conséquent, les conférenciers et panélistes qui seront retenus pour la 9e Édition du Symposium s’adresseront à des dirigeants publics, des hauts fonctionnaires et des professionnels de l’administration publique, des doctorants et des chercheurs‐enseignants intéressés ou œuvrant à l’élaboration des politiques et/ou au management des affaires publiques à l’échelle des pays d’expression française.

Format des projets de communication et dates importantes

Langue officielle du Symposium : Français

Projet de communication : Les auteurs sont invités à décrire de manière la plus claire possible la problématique, le cadre théorique ou conceptuel, les résultats de recherche ou l’étude de cas à étayer ultérieurement et les références sélectives en appui à leur projet de communication (1 500 mots).

Date limite de réception des projets de communication (1 500 mots) 18 septembre 2017

Réponse du Comité d’organisation aux auteurs 16 octobre 2017

Confirmation des auteurs (engagement de participation) 20 novembre 2017

Remise des présentations aux organisateurs en format Powerpoint 11 décembre 2017

Date du 9e Symposium et de l’ADIMAP 1er et 2 mars 2018

Lieu de la tenue du Symposium et de l’ADIMAP : Tunis (adresse à préciser ultérieurement).

Les projets doctoraux destinés à l’ADIMAP : dates importantes

Date limite de réception des projets de communication 20 novembre 2017
Réponse du Comité d’organisation aux doctorants 18 décembre 2017
Confirmation des doctorants et remise des présentations PPT aux organisateurs 15 janvier 2018
Date de l’ADIMAP 2 mars 2018

Formats des textes destinés à la revue associée au Symposium

Les articles doivent être déposés pour le 21 mai 2018 sur le site internet de la revue Management International en mentionnant dans la lettre d’accompagnement le titre du dossier thématique. Ils devront respecter les consignes éditoriales de la revue. Tous les manuscrits feront l’objet d’une évaluation selon les principes, règles et pratiques du « double aveugle».

Inscriptions au 9e Symposium et à l’ADIMAP 2018 : Disponible en ligne à partir du 28 novembre 2017

Correspondance

A : Anissa BEN HASSINE

ESSECT – Université de Tunis

Présidente 9ème Symposium

Tel. : 00216 28 24 12 97

benhassineanissa@gmail.com

Cc : Bachir MAZOUZ

ENAP – Université du Québec

Président-Fondateur/Symposium-ADIMAP

Tel : + 1 514 849 39 89

bachir.mazouz@enap.ca

Cc. Olfa ZERIBI

IHEC Carthage – Université de Carthage

Ministère de l’Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique

zeribi.olfa@gmail.com

Comité scientifique restreint du 9e symposium

  • Christophe Assens, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France.
  • Bernard AUGE, Université de Montpellier, France.
  • Pierre-Jean BARLATIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Zeineb BEN AMMAR MAMLOUK, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Anissa Ben Hassine, Présidente du 9ème symposium, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Karim Ben Kahla, ESC Tunis, Tunisie.
  • Owen BOUKAMEL, IDHEAP, Université de Lausanne, Suisse.
    Alain BOUVIER, Université de Sherbrooke, Québec, Canada.
  • David CARASSUS, Université de Pau, France.
  • Camille Chamard, IAE Pau-Bayonne, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France.
  • Yves CHAPPOZ, Université Jean Moulin, Lyon 3, France.
  • Véronique CHANUT, CIFFOP, Paris 2, France
  • Philippe DURANCE, CNAM, France.
  • Yves Emery, IDHEAP Lausanne, Suisse.
  • Youssef ERRAMI, Université de Pau, France.
  • Rémi FABBRI, La Croix-Rouge Luxembourgeoise, Luxembourg.
  • Robert Fouchet, Université Aix-Marseille 3, France.
  • Marie GALLAIS, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Irène GEORGESCU, Université de Montpellier, France.
  • Marcel GUENOUN, IGPDE et Université Aix-Marseille, France.
  • David HURON, Université Nice Sophia Antipolis, France.
  • Norbert LEBRUMENT, Université d’Auvergne, France.
  • Robert Le DUFF, Université de Caen, France.
  • Bachir Mazouz, ENAP – Réseau de l’université du Québec, Canada.
  • Bertrand MEUNIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Claude Rochet, IMPGT-Université Paul Cézanne, France.
  • Anne Rousseau, UCL, Belgique.
  • Chiraz SAIDANI, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Philippe VALOGGIA, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Olfa ZERIBI, IHEC Carthage, Université de Carthage, Tunisie.
  • Riadh ZGHAL, Université de Sfax, Tunisie.

Comité d’organisation

  • Rafla HEFAIEDH, Présidente du Comité d’organisation
  • ESSECT, Université de Tunis, Tunisie – rafla.hefaiedh@gmail.com
  • Sihem LAARIF, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Selima KRIAA, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Amira DAHMANI, ISCC Bizerte, Université de Carthage, Tunisie.
  • Bochra ZAIER, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Chehla LAID, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Souhir GHRIBI, Faculté des Sciences, Université de Gafsa, Tunisie.
  • Menel BEN MLOUKA, ISLAI Béjà, Université de Jendouba, Tunisie.
  • Khouloud Senda BENNANI, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Safa FESSI, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Mohamed Marouène FASSATOUI, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Safa FARAH, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Wafa GAIG, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Chaima SIELA, Université de Tunis El Manar, Tunisie.

Comité scientifique permanent du Symposium et de l’ADIMAP

  • Bernard AUGE, ISEM-Université Montpellier, France
  • Boualem ALIOUAT, Université Nice Sophia Antipolis, France
  • Habib BENBAYER, Université d’Oran 1, Algérie
  • Christophe Assens, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France
  • Olivier Babeau, Paris-Dauphine, France
  • Pierre-Jean BARLATIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg
  • Corinne Baujard, Université D’Evry, France
  • Anissa Ben Hassine, Université de Tunis, Tunisie
  • Karim Ben Kahla, ESC Tunis, Tunisie
  • Geert Bouckaert, Instituut voor de Overheid, Public Management Institute, Belgique
  • Jacques Bourgault, ENAP et UQAM, Université du Québec, Canada
  • Yves Boisvert, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Michel Boyer, IAE Université de La Réunion, La Réunion, France
  • David Carassus, IAE-Université de Pau et des Pays de l’Adour, France
  • Camille Chamard, IAE Pau-Bayonne, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France
  • Véronique Chanut, Université Paris 2, France
  • Hervé Chomienne, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France
  • Pascal Corbel, Université Paris-Sud, France
  • Jean-Louis Denis, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Céline Desmarais, HEIG du canton de Vaud, Suisse
  • Philippe Durance, CNAM et Institut des Futurs souhaitables, École Management & Société, France
  • Alain Eraly, Université Libre de Bruxelles, Belgique
  • Yves Emery, IDHEAP Lausanne, Suisse
  • Rémi Fabbri, Croix Rouge Luxembourgeoise et Membre associé au Cerefige, Luxembourg
  • Muriel de Fabrègues, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2
  • Christophe Favoreu, ESC-Toulouse, France
  • Isabelle Fortier, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Robert Fouchet, Université Aix-Marseille 3, France
  • Marie GALLAIS, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Irène GEORGESCU, ISEM-Université de Montpellier, France
  • David Giauque, Institut d’études politiques et internationales, Université de Lausanne, Suisse
  • Martin Goyette, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Marcel GUENOUN, IGPDE, France
  • Stéphane Guerard, Université Lille2, France
  • Taïeb Hafsi, HEC Montréal, Canada
  • Mohamed HARAKAT, GLOBAL GOVERNANCE CENTER et REMA, Maroc
  • David Huron, IAE-Université Nice-Sophia Antipolis, France
  • Frédéric Kletz, École des Mines Paris-Tech, France
  • Daniel Labaronne, Université Montesquieu Bordeaux IV, France
  • Romain Lauffer, HEC Paris, France
  • Norbert LEBRUMENT, Université d’Auvergne, France
  • Robert Le DUFF, Université de Caen, France
  • Lilly Lemay, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada.
  • Alain-Charles Martinet, Université Lyon 3, France
  • Christophe Maurel, Université Le Mans, France
  • Ababacar MBENGUE, Université de Reims Champagne-Ardenne et SAM, France
  • Frédéric MARTY, CNRS, Université de Nice, France
  • Bachir Mazouz, ENAP-Université du Québec, Président-Fondateur du Symposium et de l’ADIMAP, Canada
  • Bertrand MEUNIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg
  • Pierre-Xavier MESCHI, IAE Aix Graduate School of Management – Aix Marseille Université, France
  • Gérald Naro, Université de Montpellier, France
  • Hadj NEKKA, université d’Angers, France
  • Gérald Orange, IAE-Université de Rouen, France
  • Philippe Pailot, IAE-Université de Lille 1 et Skema, France
  • Thierry Pauchant, HEC Montréal, Canada
  • François Pichault, HEC Liège, Belgique
  • Jean-Luc Pissaloux, Université de Bourgogne, France
  • Christelle Perrin, Université de Versailles à St-Quentin, France
  • Marie-Claude Prémont, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Claude Rochet, IMPGT-Université Paul Cézanne, France
  • Jacques Rojot, Université Panthéon-Assas Paris 2
  • Anne Rousseau, UCL, Belgique
  • Christian Rouillard, Université d’Ottawa, Canada
  • Guy Solle, IAE de Metz, France
  • Frederic Teulon, Pôle universitaire de Léonard de Vinci, France
  • Philippe VALOGGIA, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg
  • Alexandre VERNHET, ISEM-Université de Montpellier, France
  • Philippe Very, EDHEC, France
  • Olfa Zeribi, IHEC Carthage, Tunisie

ISG : la grande école de commerce célèbre ses 50 ans le 1er juin 2017

A l’occasion de ses 50 ans, l’école ISG présentera le livre « Et si demain… », préfacé par Jacques Attali. 50 idées et projets originaux pour changer le monde racontés par des Anciens de l’ISG.

50 ans pour  c’est ISG c’est l’âge de raison

L’ouvrage préfacé par Jacques Attali, président de la fondation Positive Planet, donne le ton « 50 ans, c’est l’âge de la raison, de la maturité, d’une nouvelle vie. C’est le moment où l’on réfléchit. À ce qu’était le monde un demi-siècle plus tôt, pour mieux comprendre ce qu’il pourrait devenir dans un demi-siècle. À la place qu’on y occupera et à celle qu’on aura préparée pour nos enfants. L’ISG, comme toute grande école, doit faire cet examen de conscience et cette projection dans l’avenir. Beaucoup d’étudiants de la première promotion sont encore actifs, et beaucoup de ceux de la promotion à venir le seront encore en 2067. »
Parmi les 50 contributions à l’ouvrage, on retrouve de nombreuses personnalités : Marine Chevalier, Christian Courtin-Clarins, Alain Crozier, Isabelle Edessa, Anne-Sophie Pic, Frank Tapiro… qui ont su et savent encore faire avancer leur secteur et notre monde.
Plusieurs représentants participeront à la soirée des 50 ans de l’ISG qui se déroulera sur la péniche Le Pavillon Seine, Port Debilly, dans le 16e à Paris, le 1er juin 2017 à partir de 19h30.

ISG

n°284 – « Que personne, parce qu’il est jeune, ne tarde à philosopher… »

« Que personne, parce qu’il est jeune, ne tarde à philosopher, ni, parce qu’il est vieux, ne se lasse de philosopher  »

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

« L’animal homo sapiens aurait cessé d’exister, s’il n’avait pas créé en même temps, à travers je ne sais quel processus, probablement une sorte de processus de sélection néo-darwinienne, quelque chose de radicalement nouveau dans tout le domaine naturel et biologique, à savoir la société et les institutions. Et l’institution impose à la psyché la reconnaissance d’une réalité commune à tous, régulée, n’obéissant pas simplement aux désirs de la psyché[1].

Comme toutes les sciences qui s’intéressent aux communautés humaines, la gestion (ou le management) n’est pas exempte de s’interroger sur son propre construit social et ses valeurs. Tout comme « l’homo economicus », cher aux néo-libéraux est un mythe, hélas toujours révéré par quelques idiots utiles parfois encore proches du pouvoir, il existe bien une mythologie ou des postulats en management comme James G. March [2] l’a fort bien démontré dans son excellente métaphore avec le Don Quichotte.

Dans ses enseignements, il démontre bien que le manageur ne peut pas, et loin de là, se contenter d’apprendre les techniques de gestion. Il doit se confronter aux questions fondamentales de l’existence, et celles-ci sont mieux abordées dans les grandes œuvres de la littérature que dans les manuels de gestion. Ainsi, la lecture de Guerre et Paix et de Don Quichotte permet-elle de développer une capacité d’appréciation critique qui complète les techniques.

Comme dans toute organisation politique, les cadres dirigeants rencontrent des dilemmes moraux liés au pouvoir, des questions d’équilibre entre la vie privée et les devoirs publics, entre l’habileté et l’innocence, entre la diversité et l’intégration, entre l’ambiguïté et la cohérence, entre l’expression de la sexualité et son contrôle. Ils doivent considérer les moyens d’encourager l’exploration d’idées déviantes souvent mauvaises et presque toujours inefficaces à court terme, mais qui permettent à l’organisation de s’adapter à un environnement changeant et de surmonter les crises.

Face à l’hostilité du monde et à l’insignifiance de leurs actions, les manageurs que nous montre James G. March ne sont pas mus par l’espoir de conséquences favorables et de récompenses mais par les plaisirs quotidiens de l’action qui leur permet de découvrir, d’affirmer et de faire partager une identité et une interprétation du monde enthousiasmantes [3].

C’est aussi la pensée d’un philosophe contemporain François Jullien lorsqu’il constate que « l’efficacité est d’autant plus grande qu’elle est discrète. Le sage transforme le monde parce qu’il laisse émaner de sa personnalité, de jour en jour, de proche en proche, sans avoir à se faire valoir ni à se poser en exemple [4] ».

Les 10 et 11 mai 2016 se tenait à Metz, le 4e Congrès Philosophie(s) du Management à l’ESM-IAE sur le thème « Management et philosophies de l’Antiquité ».

Parce que notre revue est curieuse de tout ce qui concerne les sciences de gestion et cela depuis plus de 52 ans, nous avons tout naturellement répondu très favorablement aux organisateurs et accepté de publier dans nos colonnes les meilleures communications.

Le Comité scientifique du colloque et nos évaluateurs, rappelons que seule de toutes les revues, nous procédons à 3 évaluations dont au moins une par un spécialiste qui n’est pas hexagonal, ont retenu 7 des 75 communications qui ont été présentées…

Qui dira plus sélectif dans ce monde du classement où la légitimité des institutions qui s’autorisent à classer les autres est plus qu’à démontrer… et il n’y a pas que Shanghai !

Pour introduire ce numéro spécial enchâssé dans La RSG, et en partenariat avec notre consœur la RIPCO [5], nous avons confié à Baptiste Rappin le soin de l’orchestrer.

Pour commencer, nous avons souhaité intégrer trois articles initiaux à cette thématique :

  • une réflexion très actuelle sur « reconnaissance de la propriété intellectuelle des enseignants-chercheurs » se complète
  • d’une étude de « l’impact de l’acculturation sur le changement de matérialisme » et s’achève
  • par une analyse éthique sur les déterminants de la communication responsable sur internet… pour les entreprises françaises.

Défendre une autre idée de la publication en management et son excellence, la vraie, pas celle de la bibliométrie et quelqu’autre re-construction du gigantisme de l’Armée rouge au nom de l’insertion dans des classements bidons, est bien notre « génome » !

Empruntons encore au philosophe et sinologue qu’est François Jullien, la morale de ce numéro lorsqu’il répondait à une question de journaliste : « « D’autre part, « défendre », je l’ai dit, s’entend de façon active. Y compris sur des points qui paraîtront minimes : le subjonctif, la classe de philosophie et le latin. On a abandonné le latin et le grec par paresse et complaisance idéologique. Pourtant, il y a là une ressource essentielle, qu’on a expérimentée aussi en banlieue. L’épreuve de philosophie au bac me paraît aussi ressource. Non au nom d’une singularité française mais parce qu’apprendre à disserter, en envisageant le pour et le contre, forme à la citoyenneté. Une ressource n’a pas besoin d’être vantée, elle se mesure au profit que l’on peut en tirer. »

Décidément, avec Aristote, nous pouvons conclure « s’il ne faut pas philosopher, il faut encore philosopher [6] ».

______________________

* Épicure, Lettre à Ménécée (122) : Μήτε νέος τις ὢν μελλέτω φιλοσοφεῖν͵ μήτε γέρων ὑπάρχων κοπιάτω φιλοσοφῶν. ; Ἐπίκουρος ; ΕΠΙΣΤΟΛΗ ΠΡΟΣ ΜΕΝΟΙΚΕΑ.

[1] Cornélius Catosriadis (1986), Les carrefours du labyrinthe II, Le Seuil, 1986, p 40

[2] James G. March. (1999), Les mythes du management », Gérer et comprendre, n°57, p. 4-12.

[3] Thierry Weil (2004), Le leadership dans les organisations : Un cours de James March, préface de JC Thoenig, Les presses de l’Ecole des Mines de Paris

[4] François Jullien, (1992), La Propension des Choses, Paris, Le Seuil, 320 pages

[5] Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels

[6] [pour démontrer qu’il ne faut pas philosopher]. Protreptique, Frag. 2 Ross

La Fondation de Wendel lance une aide pour des étudiants de master 2 ou doctorat

La Fondation de Wendel propose des aides à la recherche pour des étudiants de Master 2 ou pour des doctorants dans l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales. Les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement les sociétés industrielles à l’époque contemporaine. Ces aides sont mises en œuvre par l’Académie François Bourdon.

Le montant du soutien de la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants de Master 2, l’aide est fixée à 1 500 euros, limitée à une année.
  • Pour les étudiants en Doctorat, l’aide est fixée à 5 000 euros par an, au maximum pendant trois années pour une candidature de première année. Les candidats peuvent se présenter pour la seconde ou la troisième année.

Comment procéder ?

  • Les dossiers de candidature en Master 2 comportent une présentation du sujet de recherche, ses problématiques, les sources envisagées et la bibliographie provisoire ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.
  • Les dossiers de candidature en Doctorat comportent une présentation du projet de thèse avec ses problématiques et les sources à consulter ; un calendrier de réalisation ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.

Les dossiers de candidature peuvent être envoyés jusqu’au 30 septembre 2017 à l’Académie François Bourdon, avec copie à la Fondation de Wendel exclusivement sous format électronique aux adresses suivantes : afbourdon@wanadoo.fr et contacts@fondationwendel.eu

Pour tous renseignements, contacter l’Académie François Bourdon

Fondation reconnue d’utilité publique par décret du 28 février 2005
Siège social : 89, rue Taitbout -75009 Paris
Tél. 01 45 26 79 29
Fax 01 45 96 00 07
contacts@fondationwendel.eu

Fondation de Wendel

Prix FNEGE 2017 : Libérer la compétitivité de Jérôme Barthélemy

L’ouvrage Libérer la compétitivité de Jérôme Barthélemy a remporté le Prix du meilleur ouvrage en management dans la catégorie Essai. C’est un prix très prestigieux décerné par la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises).

Jérôme Barthélemy présente son ouvrage

Jérôme Barthélemy Libérer la compétitivité

Chapitre 1 : Il n’y a pas de recette du succès
Chapitre 2 : Les ingrédients du succès
Chapitre 3 : Les règles du jeu : en tenir compte ou pas ?
Chapitre 4 : Le management aujourd’hui… et demain
Chapitre 5 : Des tentations auxquelles il faut résister
Chapitre 6 : Des pièges dans lesquels il ne faut pas tomber
Chapitre 7 : Ceux que les entreprises devraient moins écouter
Chapitre 8 : Péparer l’avenir… tout en s’occupant du présent
Chapitre 9 : Le paradoxe des grandes entreprises et de l’innovation
Chapitre 10 : Rester au sommet

L’ISTEC ouvre une nouvelle VAE pour les professionnels de l’immobilier

ISTEC vient de signer un partenariat avec Le Bon Agent, un réseau national de mandataires immobiliers[1] et développe avec une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Il s’agit de permettre à tous les négociateurs, quel que soit leur statut, d’obtenir un diplôme de grade Master : Stratégies et Carrières Immobilières.

ISTEC construit les fondations d’une nouvelle VAE

Pour Géraldine ERNST, Directrice des Relations Entreprises de l’ISTEC : « À tout âge, la VAE permet de booster sa carrière et de faire reconnaitre son expérience professionnelle grâce à un diplôme. Obtenir une VAE à l’ISTEC, c’est favoriser et développer son employabilité, aussi intégrer et bénéficier du réseau des anciens. Cette VAE Stratégies et Carrières Immobilières correspond à une réelle demande des professionnels de l’immobilier. Désormais, pour intégrer un grand groupe ou créer une agence, il est indispensable de se former au Management, au Marketing et au Commercial. Depuis janvier 2017, l’ISTEC propose également une VAE Management Opérationnel et Stratégique des Équipes, preuve que l’établissement est toujours à l’écoute des besoins des entreprises ».

Transformer son expérience en diplôme

La VAE consiste à obtenir un diplôme ou un titre certifié par l’État[2], grâce aux compétences acquises dans sa vie professionnelle. Un titre obtenu par la VAE est de même valeur qu’un titre obtenu par une formation classique. Évidemment, un diplôme ou un titre certifié par l’État est un facteur d’employabilité et de sécurité professionnelle.

En 6 à 9 mois, le salarié justifiant d’une expérience minimale de 3 ans dans le domaine de l’immobilier peut réaliser une VAE Stratégies et Carrières Immobilières : pour cela, il doit passer un entretien de présentation de son parcours, un entretien de motivation, et une évaluation de ses compétences par rapport aux compétences visées du diplôme. Une des valeurs ajoutées de cette VAE consiste à réaliser un mémoire professionnel pour développer les capacités du candidat, suivi d’une soutenance orale devant un jury de professionnels.

À l’ISTEC ont lieu les cours de Management, Stratégie Commerciale et Marketing de l’immobilier. Les cours de Droit et les autres enseignements sont assurés par le fondateur du réseau Le Bon Agent, Claude-Olivier BONNET, expert du secteur avec plus de 15 ans d’expérience.

À l’issue de la formation, le négociateur obtient le diplôme Stratégies et Carrières Immobilières de l’ISTEC (Master – Niveau Bac +5). Le diplômé obtient aussi la carte professionnelle de transaction (carte T), indispensable pour exercer le métier d’agent immobilier.


[1] Ensemble d’agents commerciaux en immobilier qui vont conduire des négociations entre vendeurs et acheteurs d’un bien immobilier

[2] Bac+5 Visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et délivrant le Grade Master – Homologué Niveau I (niveau de qualification le plus élevé) au RNCP – Répertoire National des Certifications Professionnelles.

l'ISTEC istec paris

IONIS Education Group annonce son internationalisation

IONIS Education Group, le leader de l’enseignement supérieur privé en France, annonce son internationalisation via l’ouverture de 8 campus urbains en Europe à l’horizon 2019 et de campus à Barcelone, Berlin, Bruxelles et Genève dès 2017.

IONIS Education Group s’ouvre sur le monde entier

À l’occasion de son point presse du 25 avril 2017, Marc Sellam, PDG, Fabrice Bardèche, vice-président exécutif, ainsi que Marc Drillech, DG, viennent ensemble d’annoncer l’internationalisation de IONIS Education Group avec une première phase de développement en Europe.

Créé par Marc Sellam en 1980, le Groupe IONIS compte aujourd’hui près de 25 000 étudiants, plus de 65 000 diplômés et 23 écoles et entités. Il est actuellement présent dans 12 villes de France, à la tête de campus urbains pluridisciplinaires qui favorisent à la fois les projets innovants et la culture transversale.

Le Groupe, à travers ses écoles, a depuis longtemps misé sur l’ouverture à l’international. Plus de 300 partenariats avec des universités et institutions dans le monde sont proposés aux étudiants pour effectuer leur semestre à l’étranger. En France, au sein des différentes écoles, des parcours à destination d’étudiants internationaux (BBA, MBA et modules spécifiques) ont été conçus.

2017-2020 : découvrez les nouvelles frontières du Groupe IONIS

L’implantation à l’international est un objectif stratégique étudié depuis longtemps. Il s’agit d’ouvrir, dans un premier temps en Europe, des « campus urbains IONIS » qui proposeront des programmes, généraux ou spécifiques, de certaines écoles du Groupe.

Ces ouvertures suivront les mêmes principes que ceux qui guident le Groupe en France : des campus au cœur de la ville et de la vie, au service des écoles et des entités, permettant aux étudiants issus de différents domaines de se rencontrer, d’apprendre et de vivre ensemble.

1. À la rentrée 2017, quatre campus seront ouverts en Europe

  • À Barcelone, au cœur de la ville, un campus inauguré localement courant mars 2017 est destiné à recevoir Epitech qui proposera son programme en 5 ans, la Coding Academy pour la formation continue, par la suite l’ISG et certains de ses programmes.
  • À Berlin, dans la partie Est de la ville donc en plein quartier des start-up, le campus recevra Epitech et l’intégralité de son offre.
  • À Bruxelles, rue Royale, proche des grandes écoles et des universités, le campus recevra Epitech puis certains programmes de l’ISG. Il est également prévu d’y ouvrir une antenne pour les bachelors de l’ISEFAC.
  • À Genève, au centre de la ville, le « campus urbain IONIS » recevra dans un premier temps l’ISG Programs Luxury Management.

2. À la rentrée 2018, deux autres campus compléteront le dispositif européen du Groupe.

Deux villes sont actuellement à l’étude : Amsterdam et Dublin.

3. À la rentrée 2019, avec deux nouveaux campus, le dispositif général du Groupe IONIS sera finalisé. Epitech sera ainsi présente dans 15 villes en France et dans huit villes en Europe.

4. Une implantation à New-York envisagée

Depuis plusieurs mois, en complément de ce travail de fond visant à assurer au Groupe IONIS une sérieuse implantation européenne, un plan a été mis en place afin de permettre la création d’un « campus urbain IONIS » à New-York. Même si le Groupe est conscient qu’une telle démarche demande du temps, cette installation n’en demeure pas moins une priorité majeure.

Ces décisions forment le cadre général du développement international du Groupe IONIS pour les trois prochaines années. Cependant, le Groupe ne s’interdira évidemment pas de saisir des opportunités qui se présenteront, en particulier en Chine, en Afrique et en Amérique du Sud.

IONIS Education Group

7e Prix Léonard de Vinci

Lors d’une cérémonie exceptionnelle à Vienne, le jeudi 22 juin 2017, une entreprise familiale autrichienne mondialement connue recevra le prestigieux Prix Léonard de Vinci. Le lauréat sera primé pour sa capacité exceptionnelle à transmettre de génération en génération un savoir-faire, des traditions et des valeurs culturelles, à l’image de Léonard de Vinci, qui s’inscrivait dans la tradition de maître à élève.

Le Prix Léonard de Vinci a été créé par le Château du Clos Lucé et l’association les Hénokiens dont l’ambition est de promouvoir l’entrepreneuriat familial comme un modèle de croissance dynamique et durable, à l’image des valeurs de ses fondateurs.  Sa vocation est d’évaluer et de reconnaître dans la famille et la société l’importance des valeurs culturelles, des savoir-faire et des techniques particulières qui constituent un « patrimoine immatériel et vivant », gage indispensable de pérennité et de longévité. Seules les entreprises familiales ayant fait preuve de flexibilité et d’adaptabilité ont pu traverser les décennies et résister aux crises.

5 critères pour le lauréat du prestigieux Prix Léonard de Vinci

  • Le gérant actuel de l’entreprise familiale doit appartenir au moins à la 3e génération, et réaliser un chiffre d’affaires minimum de 3M€.  Les dirigeants propriétaires sont les actionnaires majoritaires, seuls, ou avec des membres de leur famille.
  • L’entreprise qui peut prétendre recevoir le Prix doit mettre en avant les valeurs fondamentales nécessaires à la réussite pour s’inscrire dans le temps d’une manière pérenne, par son histoire, sa tradition ou son positionnement sur le marché.
  • Critères importants : l’éthique familiale à travers les valeurs et l’exemplarité du fondateur, la charte familiale, la culture de l’entreprise, son engagement sociétal, sa capacité d’adaptation à son marché et son respect de l’environnement.
  • Les principes de fidélité et d’engagement de l’entreprise envers des valeurs culturelles et humaines, de savoir-faire et de technologies particulières constituant un patrimoine immatériel et vivant sont également pris en compte.
  • Enfin, un dirigeant soucieux de transmettre à son successeur une vision personnelle et originale du métier, peut prétendre être lauréat du Prix, conjointement avec  sa capacité de créer et d’innover pour rester compétitif en apportant une valeur ajoutée dans un monde qui change.

Tradition, modernité et beaucoup d’allure – le Lauréat du Prix Léonard de Vinci 2017

Après des lauréats  français, italien, allemand, japonais et néerlandais, quelle entreprise autrichienne sera couronnée comme Lauréate du Prix Léonard de Vinci en 2017 ? La cérémonie se déroulera le 22 juin 2017 dans le Palais Liechtenstein, joyau baroque de la ville impériale. La capitale autrichienne incarne, tout comme le Lauréat 2017, à la fois une tradition riche, une modernité surprenante et une allure folle. Le trophée, une création unique du joaillier parisien Mellerio dits Meller, sera décerné solennellement par l’ancien Président autrichien, Heinz Fischer, en présence d’ambassadeurs et de nombreuses personnalités.

A propos du Prix Léonard de Vinci – les Hénokiens – Le Clos Lucé

Créé en 2011 par l’association Les Hénokiens et le Château du Clos Lucé, le Prix Léonard de Vinci récompense pour la septième fois cette année une entreprise familiale qui ne cesse de se réinventer et qui transmet son savoir-faire, constituant ainsi un « patrimoine immatériel et vivant », gage indispensable de pérennité, à l’image de l’artiste et inventeur qui a donné son nom au Prix. Le Prix  a honoré dans le passé des entreprises familiales prestigieuses de 5 pays : Salvatore Ferragamo et Bracco (Italie), Daher (France), Otto Bock Healthcare (Allemagne), Kai (Japon) et Van Oord (Pays-Bas). Le trophée Léonard de Vinci a été créé par Mellerio dits Meller, un des membres des Hénokiens.

Les Hénokiens–Créée en France en 1981, l’association les Hénokiens regroupe des entreprises familiales et bicentenaires du monde entier. Les descendants des fondateurs sont jusqu’à aujourd’hui toujours propriétaires ou majoritaires des 47 entreprises-membres dans 9 pays. L’association poursuit l’objectif de promouvoir, à travers  ses membres et les valeurs qu’ils incarnent, le concept d’entreprise familiale alternative aux multinationales. http://www.henokiens.com

Le Château du Clos Lucé – Situé à Amboise, le Château du Clos Lucé est la demeure où Léonard de Vinci a passé les trois dernières années de sa vie à l’invitation de François 1er. Propriétaire des lieux depuis 1854, la famille Saint Bris a ouvert au public la demeure et le Parc Léonard de Vinci depuis 1954 pour faire découvrir l’héritage, la mémoire et l’œuvre de l’artiste. En 2017 le Château du Clos Lucé propose une programmation culturelle très haute en couleur pour célébrer la présence du peintre, ingénieur, architecte et organisateur de fêtes, il y a tout juste 500 ans.
http://www.vinci-closluce.com/fr

Jean Miot s’est éteint ce mardi 18 avril

Figure de la presse, Jean Miot s’est éteint dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 avril dans son Berry natal, à l’âge de 77 ans.

Une cérémonie se tiendra vendredi 21 avril à 15h30 en l’église Saint Justin de Levallois-Perret.

Nous lèverons un verre à sa mémoire à L’Opportun, 62 Boulevard Edgar Quinet – 75014 Paris.

L’inhumation se déroulera dans l’intimité familiale.

Jean Miot
Jean Miot

Mélissa BOUDES lauréate de la bourse de recherche 2017 de l’ARIMHE

L’Association pour la Recherche Interdisciplinaire sur le Management des Entreprises (ARIMHE), au travers de son comité scientifique de la bourse de recherche a retenu pour 2017 le projet de Mélissa BOUDES intitulé « Innovation sociale et transformation du travail ». En plus de la qualité scientifique du projet, l’objet de recherche est en phase avec la vocation de l’association.

Nos félicitations à Mélissa BOUDES

La Revue des Sciences de Gestion est d’autant plus heureuse d’annoncer cette bourse de recherche que Mélissa BOUDES vient de publier un article dans  le n°269-270  intitulé Repenser le travail à l’intersection des ordres institutionnels. Le cas des coopératives d’activités et d’emploi.

Mélissa BOUDES ARIMHE

ARIMHE

La remise officielle de la bourse par Pierre Louart, le Président de l’ARIMHE, se fera le 23 novembre à Paris à l’occasion du colloque annuel de l’ARIMHE.

Les candidatures pour la bourse de recherche 2018 seront ouvertes du 26 février au 23 mars 2018.

Pour plus de précisions : cliquez ici

ARIMHE RIMHE

Workshop Encadrement Doctoral : conclusions et propositions

Le recueil des propositions du Workshop sur l’Encadrement Doctoral 2016 contient des recommandations pour l’ensemble des acteurs du doctorat en France afin d’améliorer la qualité de la recherche doctorale.

Adoc Mètis, l’ANDès (Association Nationale des Docteurs) et la CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) diffusent librement sur internet le recueil des propositions issues du Workshop sur l’Encadrement Doctoral (WED).

Des propositions pour tous les acteurs de l’encadrement doctoral

Des quatorze ateliers participatifs organisés lors d’un workshop dédié à l’encadrement doctoral est issu un recueil diffusé librement sur internet : http://www.adoc-metis.com/recherche/wed2016/.

Il contient des propositions à destination des différents acteurs de l’encadrement doctoral  (encadrant·e·s, écoles doctorales et collèges doctoraux, établissements, ministères, HCERES, bailleurs de fonds).

Le Workshop sur l’Encadrement Doctoral a regroupé 50 participant·e·s de statuts variés (directeur·e·s d’ED, représentant·e·s d’entreprises, associations de jeunes chercheur·e·s, personnels administratifs, encadrant·e·s) les 1er et 2 septembre 2016 à Nancy, dans les locaux de l’Université de Lorraine.

Un outil pour accompagner les dernières évolutions réglementaires du doctorat

Les besoins en matière d’encadrement doctoral ont constitué une des thématiques des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2012 portées en particulier par les associations de doctorant·e·s. Le nouvel arrêté sur le doctorat, publié le 25 mai 2016, a apporté des changements notoires qui ont créé débat dans la communauté de la recherche, en particulier sur l’encadrement (comités individuel de suivi du doctorat, portfolios, absence de participation du directeur ou de la directrice doctorale dans la délibération du jury). Les ateliers du WED 2016 ont permis de réféchir à des modalités pratiques pour l’application de ces nouvelles dispositions.

Le recueil des propositions fournit également une réponse à l’actuel manque de formation à l’encadrement pour les personnels de recherche . L’obtention de l’habilitation à diriger des recherches ne prévoit pas de formation en la matière et, en France, peu d’établissements ou organismes ont mis en place des dispositifs dédiés. Quelques retours d’expérience d’établissements pilotes, ainsi que ceux tirés d’autres pays, ont permis de suggérer diverses pistes et de signaler certains écueils à éviter.

Doctoral CJC

Doctoral andès

Les ingénieurs qui lisent les bilans appel pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

« Les ingénieurs qui lisent les bilans » : Savoirs techniques et gestionnaires au prisme de la comptabilité industrielle (1850-1950) pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

Marco Bertilorenzi (DISSGEA, Université de Padoue) et Ferruccio Ricciardi (CNRS, Lise-Cnam)

Date de soumission de vos propositions : 15 juin 2017

Argumentaire

Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, dans une économie industrielle en pleine évolution, les missions des ingénieurs (notamment dans des secteurs comme la sidérurgie ou l’industrie minière) s’orientent de plus en plus vers la rationalisation du processus productif au niveau des approvisionnements, dans l’écoulement des produits et dans la mobilisation du capital humain. Ce n’est pas un hasard si, au tournant du XXe siècle, ce sont deux ingénieurs, Frederick Winslow Taylor et Henri Fayol, qui forgent le cœur conceptuel de la nouvelle « science de l’organisation » : la gestion des hommes s’inscrit en parallèle à la gestion des ressources, en alliant la capacité d’administrer les affaires courantes à la capacité de faire des prévisions et d’agir par anticipation. Ces nouveaux savoirs gestionnaires – encore flous et peu formalisés –, sont équipés de techniques et d’outils : courbes de Gantt, fiches de description des postes de travail, organigrammes, etc. Parmi ces outils, la comptabilité industrielle tient une place fondamentale du fait de sa capacité à servir à la fois le pilotage de l’entreprise et la gestion du personnel. Les besoins organisationnels de la grande entreprise vont main dans la main avec la nécessité de connaître et maîtriser les coûts, en sachant les anticiper, et contribuer, de cette façon, à la programmation de la production et des investissements. Les ingénieurs, en France comme à l’étranger, deviennent ainsi des figures centrales accompagnant la transformation gestionnaire des entreprises. Ce numéro des Cahiers d’Histoire du Cnam vise à recueillir des contributions portant sur les liens entre ingénieurs et comptabilité industrielle dans la phase de développement de la grande entreprise industrielle (années 1850-1950).

Plusieurs études ont désormais montré dans quelle mesure était pessimiste, voire erroné, le constat de l’historien Sidney Pollard selon lequel les prodromes de la « comptabilité de gestion » (management accounting) se situeraient au début du XXe siècle, lorsque commencent à se diffuser les principes de l’organisation scientifique du travail. En effet, les premières formes de comptabilité des coûts apparaissent avant le milieu du XIXe siècle au Royaume-Uni, en France et dans d’autres pays industrialisés. En témoignent l’analyse des pratiques comptables développées dans certains ateliers de production (notamment dans les secteurs de la métallurgie et des mines), alors même qu’on retrouve des éléments systématisés de réflexion – dans des manuels et traités spécialisés – au cours des décennies suivantes. Des auteurs comme les français Adolphe Guibault et Eugène Léauthey ou les britanniques Emile Garke et Jan M. Fells, par exemple, deviennent rapidement des « classiques » en la matière. Leurs ouvrages (et parfois même les traductions respectives) circulent dans les milieux des techniciens de la production. Ces derniers s’emparent des techniques d’analyse des coûts car ils recouvrent des enjeux à la fois organisationnels et professionnels.

Mesurer « combien ça coûte » revient en effet à évaluer comment chaque unité productive (ce qu’on appelle aujourd’hui « centres de coût ») contribue à la formation du coût de production et permet aussi d’exercer un contrôle majeur sur les hommes qui en sont responsables. Dans la nouvelle corporate economy qui s’affirme entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où on assiste au développement du modèle de la grande entreprise, à son intégration verticale et horizontale et à la diffusion capillaire des méthodes d’innovation technologique, les ingénieurs commencent progressivement à dépasser leur simple tâche technique. Ils intègrent les bureaux de méthodes, spécialisés dans le calcul des coûts, et portent leur attention sur la dimension économique des coûts, en soulignant par exemple l’importance d’une proportion correcte entre frais de maintenance et valeur des machines ou la nécessité d’une répartition adéquate des frais généraux.

Apparaissent alors des éléments d’un conflit potentiel entre comptables et ingénieurs, le monopole du contrôle des coûts étant au cœur d’une « bataille juridictionnelle » au sein non seulement des entreprises, mais aussi du champ professionnel de la gestion qui est alors en train de se constituer. La maîtrise des détails techniques entre dans les enjeux liés à la création de la valeur et au contrôle des coûts en même temps que des nouvelles opportunités techniques sont ouvertes par l’organisation de l’innovation dans la grande entreprise. De cette appropriation du prix de revient par les ingénieurs découle l’inscription de la comptabilité industrielle parmi les outils privilégiés d’une gestion rationnelle des entreprises ainsi que la reconfiguration des fonctions mêmes de l’ingénieur au sein de celles-ci (et plus largement dans l’espace du conseil à l’entreprise). Ce phénomène apparemment marginal soulève plusieurs questions auxquelles l’histoire des techniques et des entreprises n’a su répondre que partiellement, et que ce dossier envisage d’approfondir à travers aussi bien des études empiriques originales que des études critiques sur la littérature managériale disponible.

Nous souhaitons mettre en avant des contributions qui viseraient à répondre à ces questions (liste non exhaustive) pour la période concernée, à savoir entre les années 1850 et 1950 :

  • Comment la rationalité technique des ingénieurs alimente-t-elle et façonne-t-elle la rationalité gestionnaire des administrateurs ?
  • Quelle est la place de la comptabilité industrielle dans la formation des ingénieurs et techniciens voués à la gestion des affaires d’entreprise ? A partir de quand et dans quels types de formations (écoles généralistes, formations complémentaires, etc.) la comptabilité industrielle est-elle enseignée ?
  • Est-ce que le Cnam a joué un rôle particulier dans la genèse et la légitimation des savoirs comptables de l’ingénieur ?
  • Comment les traditions comptables « nationales » influent-elles sur l’appréhension et le développement des techniques d’analyse des coûts ? Peut-on à cet égard esquisser des éléments de comparaison internationale ?
  • Quels sont les effets de circulation et d’hybridation de savoirs et techniques entre domaines, branches et aussi territoires ?
  • Comment le processus d’innovation technique a-t-il influé sur le processus d’approbation de la rationalité gestionnaire ? Avec quel processus de légitimation ?
  • Comment les techniques de contrôle des coûts participent-elles à la reconfiguration des enjeux professionnels et organisationnels au sein des entreprises ? Comment l’ingénieur-technicien s’est-il mué en organisateur-dirigeant en s’appuyant sur la maîtrise des coûts ?
  • Comment, en bref, les ingénieurs parviennent-ils à modifier le champ professionnel pour développer de véritables compétences gestionnaires qui deviendront par la suite des éléments constitutifs d’un socle cognitif commun, celui des managers ?

Calendrier

Envoyer aux coordinateurs du numéro (marco.bertilorenzi@unipd.it; ferruccio.ricciardi@cnam.fr), une proposition d’article d’une page pour le 15 juin 2017. Les auteurs sont informés des propositions retenues courant Juillet 2017. Les articles complets sont à renvoyer pour le 15 décembre 2017 (article de synthèse – 25 000 à 45000 signes, ou article long – 45 000 à 75 000 signes). La publication du dossier est prévue pour 2018.

Bibliographie de référence

Abbott A. (1988), The System of Profession. An Essay on the Division of Expert Labor, Chicago, University of Chicago Press.

Bensadon D., Praquin N., Touchelay B. (dir.) (2016), Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, Lilles, Presses universitaires de Septentrion.

Bertilorenzi M., Passaqui J.-P., Garçon A.-F. (dir.) (2016), Entre technique et gestion. Une histoire des « Ingénieurs civils des mines » (XIXe-XXe siècles), Paris, Presses des Mines.

Burlaud A., Simon C.J. (2013), Le contrôle de gestion, Paris, La Découverte.

Fleishman R.K., Tyson T.N. (1993), « Cost accounting during the industrial revolution: the present state of historical knowledge », Economic history review, vol. XLVI, n° 3, pp. 503-517.

Kaplan R.S., Johnson H.T. (1987), Relevance Lost. The Rise and Fall of Management Accounting, Boston, Harvard Business School Press.

Hopper T., Amstrong P. (1991), « Cost accounting, controlling labour and the rise of conglomerates », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 405-438.

Lefebvre P. (2003), L’invention de la grande entreprise. Travail, hiérarchie, marché. France, fin XVIIIe-début XXe siècle, Paris, PUF.

Loft A. (1986), « Towards a critical understanding of accounting: the case of cost accounting in the UK, 1914-1925 », Accounting, Organization & Society, vol. 11, n° 2, pp. 137-169.

McKenna C.D. (2006), The World’s Newest Profession. Management Consulting in the Twentieth Century, Cambridge, Cambridge University Press.

Miller P., Hopper T., Lauglin R. (1991), « The new accounting history: an introduction », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 395-493.

Pezet A. (2009), « The history of the French Tableau de bord (1885-1975): evidence from the archives », Accounting, Business & Financial History, vol. 19, n° 2, pp. 103-125.

Pollard S. (1965), The Genesis of Modern Management. A Study of Industrial Revolution in Great Britain, Cambridge, Harvard University Press.

Zimnovitch H. (1996), « L’émergence des coûts standard aux États-Unis : 1830-1930. Pourquoi ? Quel enseignement pour la France ? », Entreprise et Histoire, n° 13, pp. 27-52.

 

Déclaration des devoirs et des droits des journalistes de Munich

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics. La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.

Déclaration des devoirs

Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

  • respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
  • défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
  • publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
  • ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
  • s’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
  • rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
  • garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
  • s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
  • ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
  • refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction. Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

Déclaration des droits

  • Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
  • Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
  • Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
  • L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
  • En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Munich, 1971

journalistes

Journée de recherche 23 mai 2017 : « Entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux »

Journée de recherche 23 mai 2017. Dans le cadre du numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat « Entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux »

Entrepreneuriat créatif

La journée de recherche organisée dans le cadre du 3e Forum Entreprendre dans la Culture a pour objectif de réunir la communauté de chercheurs travaillant sur le thème de l’entrepreneuriat créatif et culturel en Europe. Elle s’appuie sur l’appel à contributions lancé par la Revue de l’Entrepreneuriat autour d’un numéro spécial dédié à « L’entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux ».

L’inscription à cette journée est gratuite. Inscription obligatoire

Ouverture des inscriptions à partir du 6 avril 2017 sur le site : http://jdrfedlc2017.sciencesconf.org/

Pour toute information, contact avec les rédactrices invitées du numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat :

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Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion