Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Première Ecole d’Eté Européenne sur l’Economie Solidaire

C’est dans le cadre de la première école d’été européenne sur l’économie solidaire qu’est posée la question : peut-on promouvoir un agenda commun pour l’économie solidaire en Europe ?

4 – 8 septembre 2017, CES-Lisboa (Picoas Plaza, Rua Viriato – 13, Lojas 117/118)

Applications ouvertes jusqu’au 20 avril 2017

Organisation : Centre d’Études Sociales de l’Université de Coimbra

L’économie solidaire couvre un large éventail d’initiatives et d’organisations qui cherchent à établir des relations économiques et sociales fondées sur des intérêts communs, l’entraide et la participation démocratique.

Pour l’économie solidaire dans le monde entier

Le fait qu’elle constitue une réalité émergente dans le monde entier nous amène à cerner en particulier les points communs et les différences entre les modalités que l’économie solidaire a pris en Europe et sur d’autres continents, afin de mettre en évidence la multiplicité et la diversité de ces expériences et, en même temps, réfléchir sur la possibilité de construire un programme de dialogue entre les chercheurs et les militants de différents pays, visant à une plus grande visibilité de l’économie solidaire. Cette École d’Été bénéficie d’un important soutien des partenaires nationaux (ISCTE, Réseau Portugais d’Économie Solidaire, Association des Études Économiques de l’Atlantique) et internationaux (RIPESS – Économie Solidaire en Europe, Collège d’Études Mondiales de Paris).

 

l'économie solidaire CES-Lisboa

DFCG : livre blanc sur les meilleures pratiques de pilotage des Services Publics

La DFCG identifie et publie dans son livre blanc les meilleures des pratiques en matière de dispositif de pilotage de la performance dans les organisations publiques.

La performance des services publics est un sujet récurrent, dans le débat public pour la DFCG

Au-delà des annonces politiques, cette question concerne les professionnels de la performance publique : les dirigeants et managers des organismes publics et les responsables des fonctions finance-gestion du secteur public.
A la tête d’administrations centrales ou déconcentrées, de collectivités locales, d’hôpitaux ou d’établissements publics, ils doivent mettre en place les méthodes, les processus, les indicateurs, la culture qui permettent d’orienter l’action publique vers davantage de performance.

Avec son groupe «Services Publics», la DFCG a mené une étude rassemblant les meilleures pratiques, les exemples concrets de ce qui se pratique en matière de dispositif de pilotage de la performance dans les organisations publiques pour repérer et en promouvoir pour transposition, les outils et pratiques qui participent à installer une culture du pilotage de la performance de la dépense publique.

“Nous avons rencontré une dizaine de responsables de fonctions de gestion dans des organismes publics qui nous ont présenté leur propre expérience,” explique Philippe Baron, Vice-Président du groupe «Services Publics» de la DFCG et pilote de cette étude.” Nous en présentons ici la synthèse en dégageant les points forts de ces pratiques, mais également les aspects plus délicats sur lesquels il est possible de s’améliorer.”

Association de référence de tous les professionnels de la finance, la DFCG a pour mission et ambition d’enrichir professionnellement ses membres par l’échange d’idées et d’expériences et d’intervenir sur les problématiques financières et comptables.

“Notre étude n’a pas pour objet de confronter gestion publique et gestion privée ” souligne Emmanuel Millard, Président du groupe «Services Publics» de la DFCG et Directeur financier, des achats et des affaires juridiques et du contrôle interne d’Universcience ; “elle vise à montrer que ces objectifs de performance publique peuvent être atteints.”

Mettre en œuvre : une question de volonté politique

Véritable état des lieux du pilotage de la performance dans les services publics, ce Livre Blanc apporte un certain nombre de propositions qui permettront d’améliorer significativement l’efficacité de notre dépense publique.

Philippe Audouin, Président de la DFCG, souligne que si “ les méthodes sont désormais identifiées, il reste le plus difficile : leur mise en œuvre, qui ne relève plus de notre expertise, mais de volonté politique.”

Les contributeurs

Télécharger Le Livre Blanc

LE GROUPE DE TRAVAIL
Outre Emmanuel  Millard et Philippe Baron, ont apporté leur expertise et leur expérience au Livre Blanc :
– Véronique Fouque, Chef du bureau de la performance de la dépense publique et de la fonction financière, Ministère de l’Economie et des Finances
– Esther Veaux, directrice des affaires financières, Museum National d’histoire naturelle
– Michel Monier, Directeur Général Adjoint, UNEDIC

Avec les témoignages de

  • Yannick Wendling, Directeur de l’audit, du contrôle interne et de la gestion des risques, Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
  • Guillaume Robert, Directeur Financier; François Desgardin, Directeur de la comptabilité; Dominique Frentz, sous-directeur Budget; Gaël Hilleret, chef du service partenariat et affaires transversales, Mairie de Paris
  • Laurianne Cruzol, adjointe au DAF; Emmanuel Berthenaud, responsable budget; Florence Gerard, responsable mission qualité; Cyrille Funes, mission qualité, INSERM
  • Mathias Emmerich, Directeur délégué Performance et sécurité, SNCF
  • M. Seillan, Directeur Financier, CNES
  • Monsieur Michaël Ohier, Directeur général Adjoint, en charge du réseau. Anciennement Directeur de la Performance, Pôle Emploi
  • Mme Veaux, Directrice des Affaires Financières, Museum National d’Histoire Naturelle
  • Commissaire général Thierry Levrier, Directeur Général Adjoint, Economat des Armées
  • Amélie Verdier, Secrétaire Générale, AP-HP

Le Livre Blanc est préfacé par Jacques Rapoport, Inspecteur général des Finances Ministère de l’Economie et des Finances. Ancien Président de RFF et de SNCF RESEAU et Président délégué de SNCF.

DFCG

 

Le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS

Le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire vient d’adopter le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS ainsi qu’un rapport Égalité Femmes-Hommes

Dans le cadre des missions confiées à cette instance par la loi de 2014 relative à l’ESS, le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS) a élaboré deux rapports qu’il a adoptés ce jour.Le premier, un « guide définissant les conditions d’amélioration continue des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS » a déjà été présenté lors du CSESS de juin dernier. Il a depuis fait l’objet d’une phase d’expérimentation de la part de quelques entreprises volontaires.

Pour la Commission « gouvernance » qui a produit ce rapport, l’objectif était de travailler entre familles de l’ESS à développer un cadre global souple, profitable au changement d’échelle des entreprises de l’ESS.

A travers ce guide dédié aux entreprises de l’ESS, il s’agit donc de valoriser les bonnes pratiques existantes au sein de ces organisations, sous forme de « soft law », définie par les acteurs eux-mêmes, dans leur propre intérêt.

Le guide des bonnes pratiques a été pensé pour instiller l’idée que, dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire, les valeurs et les pratiques devaient être en progrès constant.

Par ailleurs, l’article 4-V de la loi sur l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014 prévoit que le CSESS est chargé d’établir, tous les trois ans, un rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS et de formuler des propositions pour :

  • assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’ESS, en permettant notamment une meilleure articulation entre la vie personnelle et professionnelle des salarié(e)s
  • favoriser l’accès des femmes à tous les postes de responsabilité, de dirigeant(e)s salarié(e)s comme de dirigeant(e) s élu(e)s ;
  • assurer la parité entre les femmes et les hommes dans toutes les instances élues des entreprises de l’ESS.

Aussi, 11 propositions ont été formulées par la Commission « Egalité Femmes-Hommes »  dont la première consiste à satisfaire l’objectif d’une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les instances dirigeantes élues des entreprises de l’ESS, égale au moins à 40% des sièges attribués à chaque sexe.L’ensemble de ces propositions concernent à la fois les modes et pratiques de gouvernance de l’ESS, l’égalité dans l’emploi et les métiers, la création d’entreprises et initiatives au féminin, et enfin, les moyens qui peuvent être envisagés pour rassembler, soutenir et dynamiser les ressources existantes pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS.

À l’ordre du jour également, un projet d’avis sur le sujet de l’« Écosystème de l’innovation sociale », l’occasion de travailler à la caractérisation de l’innovation sociale.

En effet, si une définition en est donnée dans la loi, elle est difficilement intégrée dans les indicateurs : « C’est un domaine sur lequel il est pourtant essentiel de bénéficier d’un référentiel communément admis, voire partagé au niveau européen » selon la secrétaire d’État Martine PINVILLE. La prochaine réunion du Conseil supérieur en avril prochain sera l’occasion cette fois de travailler à la stratégie de développement de l’ESS, confiée là encore par la loi, aux soins du CSESS.

Indexer les répertoires des Ponts et chaussées

Les registres des avis rendus par le Conseil général des ponts et chaussées et ses sections sont le reflet de la politique de l’aménagement du territoire. Ils concernent toutes les décisions des Ponts et Chaussées, relatives aux infrastructures des transports (ponts, routes, voies navigables, ports et chemins de fer) et à la gestion des zones humides et des irrigations, sur l’ensemble du territoire français. Pour y accéder, des tables et répertoires ont été constitués de 1814 à 1965.

Les Archives nationales, en partenariat avec le comité d’histoire du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM), l’École nationale des ponts et chaussées et l’association Rails et histoire, mettent en oeuvre le projet collaboratif des Ponts et Chaussées consistant en un relevé des informations contenues dans ces tables et répertoires, afin d’en permettre un accès par le moteur de recherche de la salle des inventaires virtuelle accessible sur internet. La participation des contributeurs permettra d’accéder à cette source.

Pour en savoir plus : http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/

84% des jeunes diplômés envisagent leur avenir professionnel en France

Deloitte dévoile aujourd’hui les résultats de son baromètre de « L’humeur des jeunes diplômés » en partenariat avec OpinionWay. Cette sixième édition dresse un état des lieux du marché de l’emploi des jeunes dans une année fortement politique.

  • 77% (contre 70% fin 2015) des jeunes diplômés sont actuellement en poste. Score le plus élevé depuis 2012
  • 59% des jeunes en recherche d’emploi déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne
  • Le délai pour trouver un emploi n’a jamais été aussi court : 8 semaines (près d’un tiers ont trouvé en moins de 15 jours)
  • 41% des jeunes diplômés ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel
  • Les jeunes en quête d’expatriation souhaiteraient plutôt travailler en Europe (67%) qu’en Amérique du Nord (52%)
  • Startup, Gafa, CAC 40 n’ont pas la cote : 53% plébiscitent la PME/ETI
  • 1 jeune sur 2 (48%) envisage de créer sa propre entreprise
  • Plus de trois jeunes sur quatre (75%) estiment être trop souvent absents dans la campagne pour l’élection présidentielle

Les jeunes diplômés et la recherche d’emploi : le réseau comme principal levier

L’embellie de la situation professionnelle des jeunes diplômés se poursuit pour la troisième année consécutive : 77% des diplômés depuis moins de 3 ans sont en poste dans une entreprise, soit une hausse de 7 points en un an. Ce chiffre atteint son plus haut niveau depuis 2012. Les jeunes diplômés en poste sont en grande majorité en CDI (70%, en hausse de 2 points) et à temps plein (84%).

Dans ce contexte favorable à l’emploi, les jeunes non employés aujourd’hui croient de plus en plus en la possibilité de remédier à cette situation à moyen terme : 59% d’entre eux déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne, soit une hausse de 8 points en deux ans.

Néanmoins, une fracture se creuse entre les jeunes diplômés ayant trouvé un emploi et ceux toujours en recherche. Alors que les jeunes en poste ont en moyenne décroché leur emploi actuel en 8 semaines, ceux en recherche d’emploi ont largement dépassé ce délai (plus de 5 mois), soulignant leur difficulté à s’extraire de ce chômage qui perdure et à franchir le cap de l’embauche.

À l’évidence, le réseau, qu’il soit personnel ou professionnel, est une des clés pour trouver un emploi plus rapidement : 41% d’entre eux déclarent qu’ils ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel, au bouche à oreille (23%), à leur réseau professionnel en étant recrutés à la fin de leur stage ou de leur alternance (18%).

 « Le taux d’emploi des jeunes est le plus fort depuis l’existence de ce baromètre. On constate un retour de l’embellie et de la confiance sur le marché de l’emploi des jeunes diplômés. En matière de recrutement, malgré la diversité de l’offre, c’est le réseau personnel, un moyen traditionnel et informel, qui fonctionne le mieux auprès des jeunes pour trouver un emploi. La finesse de l’intuition humaine et de la confiance l’emportent sur la technologie », commente Sami Rahal, Associé DRH de Deloitte France.

Leur entreprise idéale : une ETI ou une PME en France, offrant autonomie et flexibilité

Dans un contexte d’incertitude, l’expatriation séduit moins tandis que la France gagne en attractivité : 84% des jeunes diplômés voient leur avenir en France. Ceux qui envisagent de partir le voient avec une durée déterminée (67%) dans un périmètre européen proche de la France : 67% (+11 points) en Europe vs 52% en Amérique du Nord.

Les jeunes diplômés expriment de fortes attentes vis-à-vis de l’entreprise qui doit entamer sa mutation en matière d’organisation du travail. Ils plébiscitent la flexibilité des horaires (87%) et le choix des missions (78%), montrant ainsi leur souhait de pouvoir évoluer dans un environnement de travail où la confiance et l’autonomie sont favorisées. En outre, l’entreprise doit leur proposer des services permettant la convivialité comme le restaurant d’entreprise (68%) et la cafétéria (69%) en priorité.

 « La manière de travailler dans les entreprises se transforme, progressivement poussée par l’arrivée des nouvelles générations exprimant des attentes fortes à leur égard. Le détachement physique, que ce soit chez soi ou dans un espace professionnel prévu à cet effet, est apprécié mais ne représente pas un enjeu majeur. Sceller une relation de confiance entre employeur et salarié en privilégiant une plus grande autonomie est aujourd’hui au cœur des préoccupations des jeunes diplômés », analyse Géraldine Segond, Associée DRH adjointe chez Deloitte France.

À l’image de leurs attentes vis-à-vis de l’entreprise, les jeunes préfèrent travailler dans une ETI (29%) ou une PME (24%) plutôt que dans une entreprise du CAC 40 (11%), une start-up (10%) ou un des GAFA (5%).

Près d’un jeune sur deux (48%) a comme projet de créer un jour sa propre entreprise.

Les jeunes, grands absents de la campagne présidentielle de 2017

75% des jeunes ont le sentiment d’être trop souvent absents des discours des candidats à l’élection présidentielle. Pourtant, ils attendent des mesures fortes concernant l’emploi. Plus qu’une réforme de l’éducation, ils attendent des actions au niveau de l’entreprise : favoriser les premiers contrats à l’emploi, soutenir l’embauche des jeunes, une baisse des charges en faveur de l’emploi.

jeunes diplômés

Le CETA est-il constitutionnel ?

Cinq députés déposent une « Saisine du Conseil constitutionnel sur la compatibilité du CETA avec la Constitution française ».

Question de constitutionnalité du CETA

L’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG ou CETA en anglais) est un ensemble imposant et hétérogène de textes. C’est un accord dit de « nouvelle génération », qui va bien au-delà des traités de libre-échange classiques et des accords bilatéraux d’investissement.

En effet, d’une part, il accentue encore la libéralisation des échanges commerciaux entre le Canada et les États membres de l’Union, et d’autre part il introduit un mécanisme d’arbitrage entre investisseurs et États visant la suppression des mesures – lois, règlements, pratiques nationales – réputées faire obstacles aux investissements des entreprises « du Canada » dans les Etats membres de l’Union et réciproquement.

Ce tribunal, même public, menace les normes sociales et environnementales commandées par le progrès.  Le Traité emporte ainsi clairement un transfert de souveraineté des États, dépassant celui auquel ils ont consenti au profit de l’Union. En outre, les conditions d’exercice des pouvoirs que les Etats membres ont transféré à l’Union européenne sur la base des traités européens risquent d’être significativement bouleversées.

L’impact de ce Traité sur tous les niveaux de l’ordre juridique national et européen ainsi que la volonté affichée de la Commission européenne de conclure au nom des Etats membres – sans un consentement réellement démocratique  – ce traité de « nouvelle génération », conduisent les députés soussignés, au nombre de 106 à ce jour, à demander au Conseil constitutionnel de réaliser un examen détaillé de la compatibilité de ces nouvelles stipulations avec la Constitution.

Liste des députés :

  • Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-de-Dôme
  • Jean-Noël Carpentier, député radical du Val d’Oise
  • Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l’Indre
  • André Chassaigne, député front de gauche du Puy-de-Dôme
  • Suzanne Tallard, députée socialiste de Charente-Maritime

CETA

Michel Leclerc propose un plan de hausse du pouvoir d’achat par le plein-emploi

C’est à l’occasion de l’émission Flash Talk sur France Ô du 11 février à 19h15, reprise sur la chaîne parlementaire LCP le 12 février à 18h40, que Michel Leclerc – le plus jeune frère d’Edouard Leclerc – a décidé de lancer son appel à l’attention de tous les candidats à la présidentielle 2017 que l’on peut résumer en 6 points essentiels :

  • Augmenter le pouvoir d’achat
    de 31 à 33% de pourvoir d’achat en +
    et +10% pour les retraites
  • Supprimer les cotisations sur les salaires
    100% de charges patronales en –
    pour tous les employeurs
  • Relancer la croissance
    +6,0% dès 2017
    +6,5% pour 2018
  • Créer 4 millions d’emplois
    en 2 ans par la relance
    économique intérieure et extérieure
  • Baisser les prix d’achat
    de 10 à 20 % pour les consommateurs
    et pour faciliter les exportations
  • Relancer les grands travaux
    +500.000 logements par an
    +500 collèges techniques…

Michel Leclerc souhaite ainsi que la hausse du pouvoir d’achat puisse éradiquer le chômage en France. Il s’agit maintenant que les candidats à la présidence de la République se saisissent de ce plan massif de relance – appelé T.R.E.S. – pour que puisse être augmenté le pouvoir d’achat en France à hauteur de 34%. Explication de son appel.

Michel Leclerc favorable à la TVA sociale sous condition

Son propos est simple : il souhaite que puisse être enfin mis en oeuvre aujourd’hui la réflexion issue des échanges entre Charles de Gaulle et Édouard Leclerc le fondateur des centres distributeurs. Ce plan, d’une simplicité étonnante, est ainsi applicable par les candidats à l’élection présidentielle dès le lendemain des résultats du scrutin. De quoi s’agit-il ? Pour le découvrir, un site a été mis en place présentant les détails du plan : www.TVAsociale.fr

Découvrir le plan T.R.E.S.

Michel Leclerc

 

Portrait statistique des principales conventions collectives de branche en 2014

Fin 2014, 15,3 millions de salariés sont couverts par 712 conventions collectives de branche (hors branches agricoles) regroupées en 466 conventions collectives agrégées, précise une étude de la DARES.

La situation des conventions collectives de branche

La taille de ces branches est très variable : les 65 conventions agrégées les plus grosses concentrent 74 % de salariés alors que la centaine des conventions les plus petites couvre moins de 0,2 % de salariés.
Les caractéristiques des salariés et des emplois couverts, relativement stables d’une année sur l’autre, varient fortement selon les branches. Ces différences s’expliquent par la diversité des métiers exercés. La part des femmes et celle des salariés de moins de 30 ans sont ainsi très différentes selon les branches, de même que les taux de CDD et de temps partiel.
Dans l’ensemble des conventions collectives de branche, le salaire net moyen d’un équivalent temps plein (EQTP) est de 2 240 euros par mois en 2014. Les écarts salariaux entre branches sont à rapprocher des différences de profils des salariés. À catégorie socioprofessionnelle donnée, les écarts de salaire moyen par branche restent toutefois marqués, en particulier pour les cadres.
Le salaire net mensuel d’une femme en EQTP est en moyenne inférieur de 19 % à celui d’un homme. En 2014, cet écart diminue dans 82 % des branches de 50 000 salariés ou plus mais il reste supérieur à 25 % dans 8 branches. Cet écart salarial est le plus élevé chez les cadres (20 %) et le plus faible chez les employés (7 %).

conventions collectives de branche DARES étude

LaRSG arrive sur Twitter

LaRSG arrive enfin sur Twitter… Et oui, il y a toujours du neuf au sein de La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises. Du neuf pour aider à développer la recherche en gestion francophone, du neuf pour diffuser les auteurs qui font confiance à notre publication.

LaRSG sur les réseaux sociaux dont Twitter

Nous mettons toujours à disposition sur notre site internet les titres des articles que nous diffuserons dans nos prochains numéros.

LaRSG la revue des sciences de gestion

Romain Zerbib, le Rédacteur en Chef adjoint de La RSG

Romain Zerbib, le Rédacteur en Chef adjoint de La Revue des Sciences de Gestion (La RSG).

Résumé du parcours de Romain Zerbib

Romain ZerbibDocteur en sciences de gestion, Romain ZERBIB est enseignant-chercheur au Lara/ICD BS et chercheur associé au CEREGE. Responsable pédagogique de l’académie du Commandement à HEC Paris, il est également directeur de la revue Management & Data Science (MDS) et rédacteur en chef adjoint de La Revue des Sciences de Gestion (La RSG).

Matières enseignées
Stratégie, du Management, Marketing.

Axes de recherche
Les recherches actuelles de Romain ZERBIB se concentrent essentiellement sur les mécanismes de diffusion et d’adoption des outils de gestion au sein des entreprises.

Extrait de son dernier article publié dans la Harvard Business Review France (numéro hiver 2016)

Comment faire d’une théorie inefficace un phénomène de mode en entreprise ?

Nous avons déjà tous assisté à un séminaire, une réunion où nombre de dirigeants employaient le même champ lexical et s’appuyaient sur un même outil, une même logique, émanant généralement d’une firme ou d’un pays affichant une insolente croissance. Et quelques mois plus tard… plus rien. La solution miracle semblait déjà remplacée par une autre formule idoine et son cortège d’histoires incroyables. Les managers suivent aussi des modes et ont parfois, en la matière, des comportements peu rationnels.

Quels mécanismes sous-jacents induisent une telle uniformisation ? Sommes-nous de zélés suiveurs, soumis à une insidieuse industrie du prêt-à-penser ? Si oui, comment procèdent au juste les architectes en question pour imposer leurs normes sur le marché ?

Un cas d’école d’abord : en 1972, soit deux ans après le lancement officiel de la matrice de portefeuille (qui est une représentation graphique des différents domaines d’activités stratégiques de l’entreprise dans le but d’évaluer sa compétitivité et d’en déduire une stratégie), 100 multinationales américaines en avaient adopté une. Et, six ans plus tard, 75% des firmes du fameux classement Fortune 500 emboîteront le pas. Moult études ont pourtant démontré que les entreprises ayant eu recours aux matrices ont obtenu de moins bons résultats que les autres. Et il ne s’agit ici nullement d’un cas isolé : depuis un siècle environ, de multiples pratiques se sont succédées à intervalles plus ou moins réguliers pour venir orienter – de façon significative – les pratiques de gestion des firmes du monde en entier.

Nombre de chercheurs se sont en conséquence interrogés sur les motifs d’un tel phénomène. Une première explication suggère que les managers adoptent une pratique car elle permet de répondre le plus simplement et efficacement possible aux contraintes techniques auxquelles ils sont confrontés. Royston Greenwood et Bob Hinings observent toutefois que cette explication n’est guère satisfaisante dans la mesure où elle ne permet pas de comprendre pourquoi un grand nombre de managers adoptent de façon quasi simultanée la même pratique, alors qu’ils appartiennent à des secteurs d’activités différents, soumis à des logiques distinctes et des cycles économiques particuliers.

La théorie néo-institutionnelle et la théorie des modes managériales constituent néanmoins deux angles d’analyse en mesure de dénouer cette intrigue à travers la mise en évidence de 5 facteurs explicatifs. Ils supposent que les managers – en partie à cause de la pression normative qu’ils subissent – convoiteraient en priorité les pratiques étant présentées, au sein du discours promotionnel, comme étant simples, modernes, efficaces et rationnelles. Les motifs d’un tel comportement sont schématiquement déclinés ci-dessous […]

Lire la suite de l’article en suivant ce lien.

Un impôt sur les Sociétés (IS) confiscatoire pour les PME ?

Le Conseil des Prélèvements Obligatoires (CPO) dans un rapport publié le 12 janvier 2017, propose rien de moins que la suppression du taux réduit d’IS – le fameux impôt sur les Sociétés – à 15% sur les 38.120 premiers euros de bénéfice des PME réalisant moins de 7,63 M€ de CA.

Un impôt sur les Sociétés réformé ?

Selon un communiqué de la CPME : “L’écart de 4 points d’imposition entre PME et Grands Groupes, ces derniers étant “implicitement” taxés à 23,5% contre 27,8 % pour les petites entreprises, est donc jugé normal et légitime. C’est d’ailleurs bien connu les PME ont plus de facilité que les grands groupes, ce qui se retrouve dans le taux de défaillance des entreprises.

Et le CPO d’ajouter que le taux de marge des PME est comparable à celui des grandes entreprises et leur rentabilité financière plus importante. Nul doute qu’ils seront contents de l’apprendre, le sentiment prédominant et la réalité étant exactement inverses.

Il serait par ailleurs malséant de rappeler les stratégies d’optimisation fiscale de certaines grandes multinationales comme UBER qui esquivent le paiement de l’impôt sur le territoire français alors même qu’elles livrent une concurrence acharnée à ces privilégiées de petites entreprises, et ce sans avoir à respecter les mêmes contraintes.

La suggestion du CPO s’inscrit fort heureusement à l’exact opposé du mouvement de baisse progressive de l’IS engagé dans la dernière Loi de Finances.

Précisons enfin que supprimer le taux réduit d’IS reviendrait à augmenter l’Impôt sur les Sociétés de près de la moitié des entreprises assujetties. Les plus petites.

Décidément les conseilleurs ne sont pas les payeurs.”

 

Impôt sur les Sociétés CPME

La mobilité étudiante internationale sujet de préoccupation pour la France

Les chiffres 2014 UNESCO de la mobilité étudiante internationale, publiés il y a un mois, montrent des évolutions importantes dans le monde et préoccupantes pour la France.

La mobilité étudiante bouge…

Au cours des 15 dernières années, le nombre d’étudiants en mobilité internationale a doublé pour atteindre 4,3 millions, soit un rythme deux fois plus rapide que celui de l’augmentation pourtant marquée de la population étudiante mondiale.

Dans ce contexte, la France a attiré 310 000 étudiants étrangers en 2015 (source MENESR).

Mais, selon l’Unesco, en 2014, la France devient 4e pays d’accueil des étudiants en mobilité et 1er pays non anglophone, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Certes, cela fait suite à un changement du périmètre des effectifs pris en compte par l’Unesco. Mais alors que la mobilité étudiante mondiale a progressé de +23% entre 2009 et 2014, la France a progressé deux fois moins rapidement (+11,2%).

Ses concurrents directs parmi les destinations majeures enregistrent pour la plupart des hausses plus rapides, notamment les pays anglo-saxons : le Canada (+75%), qui passe au 7e rang des pays d’accueil; les Etats-Unis (+27%) et le Royaume-Uni (+16%), qui se confortent en tête des destinations. Par ailleurs, les Pays-Bas passent du 24e au 12e rang avec 199% de croissance.

D’autres pays en partie francophones comme la Belgique (+64%) ou la Suisse (+42%) se distinguent par leur dynamique.

La progression est encore plus spectaculaire sur des pays auparavant moins attractifs, mais qui développent ainsi rapidement leur influence régionale.

Sur 5 ans :

  • La Russiedevient 5e pays d’accueil devant l’Allemagne et le Japon, avec 65 % de croissance.
  • La Chinedevient 9e pays d’accueil avec près de 80 % de croissance.
  • L’Arabie Saoudite passe du 27eau 11e rang des pays d’accueil, par sa politique de bourses d’études islamiques (+260 %, plus forte croissance enregistrée par l’Unesco sur 5 ans).
  • La Turquie passe du 25eau 17e rang, en enregistrant une croissance de +120% d’étudiants internationaux.

Ces quatre pays ont clairement choisi pour cible la formation d’étudiants étrangers dans le cadre d’une nouvelle stratégie d’influence, sur une zone géographique ou un groupe de populations:

  • L’Arabie saoudite fait une entrée en force sur le continent africain, chaque année plus marquée, attirant les étudiant(e)s avec des bourses islamiques : 33 727 étudiants africains accueillis en 2014 contre 2 447 en 2009 (x 16!) représentent 50% de la mobilité entrante dans le pays contre 19% auparavant. Sont particulièrement concernés, dans l’ordre : le Nigéria, la Mauritanie, le Mali, l’Erythrée, la Somalie, le Kenya et le Tchad.
  • La Russie porte l’essentiel de ses efforts sur les membres de la CEI. Le nombre des étudiants de cette zone accueillis dans le pays a progressé de 80% en 5 ans et ils représentent désormais 77% des étudiants étrangers en mobilité entrante contre 59% auparavant.
  • La Chine ne diffuse aucune information sur la provenance de ses étudiants en mobilité entrante, mais la mobilité africaine vers ce pays serait en augmentation, dans la suite logique du développement des instituts Confucius en Afrique destinés à développer l’apprentissage du chinois, et de l’implantation économique du pays sur ce continent (achat de terres agricoles, de mines, investissements industriels…).
  • La très forte augmentation de la mobilité entrante en Turquie repose essentiellement sur des étudiants d’Asie centrale et du Moyen-Orient (76%). Les pays majeurs pour la Turquie sont dans l’ordre le Turkménistan, l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Afghanistan, la Syrie et l’Iraq.

La France continue donc à attirer chaque année un peu plus d’étudiants étrangers : 310 000 étudiants en 2015 (source MENESR).

Parmi les autres chiffres à noter en France :

Depuis 2006, sur la totalité des étudiants inscrits à l’université, y compris les étudiants français, les inscriptions en Doctorat ont diminué de 13%. Les inscriptions de doctorants internationaux ont diminué de 4,4% depuis 2011.

La croissance du nombre d’étudiants étrangers se fait dans les grandes écoles (+ 27 % en 5 ans) alors que les effectifs restent stables à l’université (+3 %).

La première zone d’origine des étudiants étrangers en mobilité en France est l’Afrique du nord (23%), suivie de l’Afrique subsaharienne (20%). Le Maroc, la Chine et l’Algérie restent les trois premiers pays d’origine.

Les luttes d’influences, voire de vision du monde, se traduisent dorénavant dans le domaine de l’attractivité universitaire et de la course aux cerveaux. Or, par rapport aux autres puissances mondiales (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine) qui renforcent leurs positions, et aux puissances régionales (Russie, Arabie Saoudite, Turquie) qui jouent désormais dans la cour des grands, la France perd du terrain. C’est particulièrement le cas en Afrique, où la France voit son attractivité diminuer tout en restant le premier pays de destination des étudiants du continent.

mobilité étudiante

La CGPME devient la CPME

La CGPME change de nom et devient la CPME, la Confédération des PME. Un nom plus direct et une nouvelle identité visuelle qui affirme les valeurs de l’organisation.

La CGPME tourne une page. L’organisation patronale des TPE et PME françaises créée en 1944 se dote d’un nouveau nom plus simple, qui revendique son héritage. Et amorce son changement d’identité visuelle avec un nouveau logotype.

Organisation patronale interprofessionnelle nationale, la CPME défend avec énergie les TPE-PME de tous les secteurs de l’économie. Elle rassemble 125 unions territoriales en métropole, en Outre-mer et près de 200 fédérations et syndicats de métiers.

Elu en 2015 Président de la Confédération, François Asselin a fait approuver une feuille de route stratégique dont les quatre objectifs à horizon 2020 sont :
– Encourager la prise de risque au sein des TPE-PME
– Agir pour un environnement économique et social favorable
– Etre le moteur de l’innovation et du développement responsable
– Favoriser un dialogue social serein et non contraint, dans l’entreprise.
L’organisation déploie une communication proactive, qui fait peau neuve, afin de développer la visibilité de la CPME et promouvoir l’image des petites et moyennes entreprises.

Pourquoi la CPME

François Asselin explique que les PME : « ce sont des patrons qui dirigent directement leur entreprise avec liberté et esprit d’initiative, qui risquent leur propre patrimoine. Ils sont en contact avec tous les salariés, d’où une éthique et une solidarité très fortes. »

Ainsi, la CPME affiche un nouveau logotype qui porte ses valeurs :
– Les valeurs humaines, le lien à l’œuvre dans les TPE-PME, symbolisés par l’enchevêtrement des lettres et les formes courbes, évocatrices de convivialité.
– La proximité, évoquée par les caractères minuscules.
– La rigueur, la fiabilité de l’organisation, avec les caractères droits.
– La couleur rouge symbolise le dynamisme, la combativité.
– La créativité de ces entreprises, représentée par la police de création du logo.
– La CPME est l’institution des PME françaises, avec les couleurs bleu blanc rouge.

Nouveau nom, nouvelle identité visuelle, la CPME se donne un nouvel élan à l’aube d’une année cruciale où elle compte bien placer les préoccupations des PME au cœur de l’élection présidentielle.

http://www.cpme.fr/

CPME

Le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes réalise plus de 40 millions d’euros

Le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes : en 2016, la SEMEC franchit pour la première fois la barre symbolique des 40 millions d’euros.

Le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes passe un nouveau record

La Société d’Economie Mixte pour les Evénements Cannois (SEMEC), a tenu son Conseil d’Administration au Palais des Festivals et des Congrès. Claire-Anne REIX, Présidente, et Didier VESCOVI, Directeur Général, ont annoncé le bilan prévisionnel de 2016, faisant état d’un chiffre d’affaires qui dépassera, pour la première fois de l’histoire de la SEMEC, la barre des 40 millions d’Euros. Plus important que l’année 2011 (dernier record enregistré du fait de l’accueil du G20), ce chiffre d’affaires est d’autant plus remarquable que le secteur touristique a été lourdement impacté en France cette année encore et que les tarifs du Palais des Festivals et des Congrès étaient gelés depuis trois ans. « Cette réussite illustre la parfaite interaction entre toutes les parties prenantes, que ce soit les équipes du Palais des Festivals, celles de la Ville et tous les socio-professionnels qui se sont unis et ont fait preuve d’un remarquable dynamisme pour que Cannes reste gagnante face à la concurrence », précise Claire-Anne Reix. 

Ce succès repose notamment sur trois leviers :

  • L’arrivée d’un nouveau client : Le Groupe Comexposium pour le salon TRUSTECH dont les chiffres de fréquentation de la première édition à Cannes sont, malgré le contexte, très prometteurs : 12 586 participants provenant de 125 pays*
  • Le développement des événements historiques organisés par les clients fidèles comme Reed Midem (+6 % de croissance) et le Cannes Lions qui connaît une évolution spectaculaire et dont un nouvel accord de collaboration a été signé pour 10 ans avec la Mairie de Cannes et le Palais des Festivals et des Congrès, le 16 juin dernier.
  • La prise en compte de la Sécurité conformément au mandat du Maire de Cannes, avec la
    mise en œuvre d’actions concertées avec la Ville en terme de mesures concrètes, d’audits et d’exercices de terrain, ces derniers menés conjointement avec le Préfet des Alpes Maritimes.

« Cette solide activité a permis de diminuer les participations de la Mairie au budget de la société d’exploitation du Palais qui, rappelons-le, est désormais complètement désendettée. La SEMEC affiche une très bonne santé financière et confirme sa place de leader juste après Paris, dans l’accueil des événements professionnels » conclut David Lisnard, Maire de Cannes, qui s’est particulièrement impliqué dans la promotion de sa ville  auprès des organisateurs de salons et congrès.

L’année 2017 offre de bonnes perspectives et la SEMEC compte bien renforcer son positionnement  grâce à un niveau élevé de l’activité commerciale et au lancement de la transformation digitale du Palais des Festivals et des Congrès.

* Chiffre communiqué par Trustech

Palais des Festivals et des Congrès de Cannes