Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Nous apprenons la mort tragique de Robert Paturel

Nous apprenons avec une grande tristesse la mort tragique de Robert Paturel, dans un accident impliquant une voiture à Arras. Un collègue et d’un auteur de La Revue des Sciences de Gestion

Professeur des universités à la carrière brillante. L’homme allait avoir 70 ans en juillet.

Nos pensées vont à son épouse Martine Paturel qui confesse dans la presse locale “qu’elle va avoir besoin de beaucoup de temps pour se considérer veuve. La disparition de son époux Robert, écrasé par une voiture dans des conditions dramatiques, ce vendredi à Arras, laisse déjà un grand vide en elle.”

Robert Paturel Martine Paturel

Économiste des politiques agricoles (H/F)

Vous êtes attiré(e) par la dimension internationale du développement, par la recherche. Le Cirad recrute un(e) économiste pour renforcer ses capacités d’analyse des politiques agricoles pour l’aide à la décision en Afrique Sub-saharienne dans un contexte d’élargissement des objectifs assignés à l’agriculture : création d’emploi, croissance inclusive, développement territorial, (en plus des objectifs plus conventionnels de sécurité alimentaire, compétitivité, durabilité) afin de répondre aux défis d’une population rurale en croissance continue pour les prochaines décennies.

Référence à rappeler : 2525 Date de publication : 27/01/2017
  Date de clôture : 27/03/2017
Type de contrat : CDI Date de prise de fonction : 2ème trimestre 2017

Descriptif du poste

Au sein de l’unité Acteurs Ressources et Territoires dans le Développement (60 chercheurs dont 25 du Cirad), vous aurez pour mission de confronter le contenu des politiques agricoles avec les processus de transformation des économies rurales africaines afin de mettre en exergue les blocages qui limitent les effets attendus de ces politiques et d’alimenter le débat sur les orientations de politique agricole au sein des administrations nationales, régionales et des institutions de développement bi- et multilatérales.
Cette mise en perspective des dynamiques rurales et des objectifs de politiques agricoles reposera sur une solide capacité d’analyse des processus de transformation des économies rurales à l’échelle des ménages ruraux et des méso-systèmes (territoires, filières) par une maîtrise de méthodes quantitatives et qualitatives.
Vous serez en mesure : 1/de mobiliser ces résultats pour débattre sur, et critiquer les référentiels qui fondent les politiques agricoles (y compris les outils et modèles à partir desquels ces politiques sont conçues) et leur articulation avec les objectifs de développement durable et les trajectoires de transformation structurelle à l’échelle macro-économique, 2/de concevoir des projets de recherche et de répondre aux demandes d’expertises au sein d’une équipe multidisciplinaire comprenant des économistes, géographes, sociologues et politistes.

Lieu d’affectation

France – Montpellier (un à deux ans) puis Afrique subsaharienne

A noter que l’affectation dans des pays du sud est une forme privilégiée de la recherche au Cirad. Après une première affectation à Montpellier, d’autres affectations en France ou à l’étranger seront envisagées.

Profil souhaité

  • Thèse de doctorat en économie – économie rurale ou économie du développement
  • Maîtrise des outils d’analyse quantitative pour le traitement et l’analyse des données
  • Une expérience dans l’implication et éventuellement le montage d’au moins un projet de recherche dans un pays en voie de développement en lien avec des enjeux de politiques agricoles
  • Une première expérience d’interactions avec des entités nationales de formulation de politique agricole et/ou de travail dans un organisme de développement bi ou multilatéral serait un plus
  • Aptitude à travailler en équipes pluridisciplinaires
  • Capacité à s’adapter à des situations culturelles variées.
  • Capacité rédactionnelle avérée et capacité à travailler en langue anglaise (écrite et orale) exigée

Contraintes du poste

  • Mobilité nécessaire pour une affectation dans un pays d’Afrique de l’ouest et du centre à moyen terme
  • Travail prolongé sur écran
  • Missions en milieux tropicaux

emploi cirad économiste politiques agricoles

D’adhérent à responsable syndical, quelles évolutions dans l’engagement des salariés syndiqués ?

En 2013, 11 % des salariés âgés de 18 à 65 ans déclarent adhérer à une organisation syndicale, 30 % d’entre eux participent régulièrement aux activités de leur syndicat, alors qu’un peu plus de 50 % n’y ont jamais pris part ou très rarement.

Qui sont les syndiqués ?

Les syndiqués les plus engagés sont plus âgés, moins diplômés et plus souvent ouvriers, que la moyenne des salariés adhérents. En dépit d’un taux de syndicalisation moins élevé que dans la fonction publique, les syndiqués du secteur marchand sont en proportion plus engagés.

Les salariés syndiqués participent plus souvent aux élections professionnelles et aux conflits du travail. Cette plus grande implication dans des causes collectives dépasse les limites de l’entreprise. Ils déclarent plus souvent être membres d’associations caritatives, de défense des droits et intérêts communs, de protection de l’environnement ou de partis politiques. Ils participent plus fréquemment à des activités bénévoles.

Entre 1983 et 2013, la part des adhérents qui participe régulièrement aux activités syndicales a sensiblement diminué dans un contexte de repli de la syndicalisation et l’adhésion intervient de plus en plus tardivement au cours de la carrière. Cette moindre attractivité pour l’engagement syndical va de pair avec un fort recul de l’adhésion à d’autres associations qui marquent un engagement citoyen. Pour autant, les syndicats de salariés comptent plus d’adhérents que la plupart des autres organisations.

Détail de l’étude Dares

syndiqués

Déficit commercial record : la France doit davantage s’appuyer sur ses PME dixit la CPME

En janvier 2017, le commerce extérieur a atteint un niveau record de déficit commercial sur un seul mois à -7,9 Mds €. L’appareil exportateur français est de plus en plus concentré sur quelques grandes entreprises. Moins de 125.000 entreprises françaises ont exporté en 2016 dont plus de 20.000 sont des primo exportateurs, et ce chiffre est en baisse par rapport à l’année précédente. Il est impératif d’inverser cette tendance avec de vrais projets. La question de la compétitivité des PME françaises se pose et ce au-delà des coûts, en termes de positionnement et de montée en gamme.

Il s’agit là d’un enjeu majeur pour les années à venir

En 2016, la CPME a organisé des missions en Iran, Russie, Tunisie, Maroc. En 2017 elle accompagnera des chefs d’entreprise en Côte d’Ivoire, en Iran, au Vietnam, au Portugal pour nouer des contacts et faire découvrir aux PME les opportunités d’affaires. Mais cela ne saurait suffire.

Aussi la Confédération des PME dans ses 89 propositions pour les TPE/PME, adressées aux candidats à la Présidence de la République, préconise des mesures pour encourager les entreprises à se tourner vers l’export mais aussi pour renforcer celles qui produisent en France. Fonds propres des PME, baisse du coût du travail, allègement de la fiscalité, des normes et règles administratives, réciprocité des relations commerciales, sont notamment au menu pour agir à court et moyen terme.

Le déficit commercial n’est pas inéluctable

Proposition N°10 : Ramener l’Impôt sur les Sociétés (IS) à 25%, taux moyen en Europe. Le Royaume Uni a ainsi diminué son taux d’IS de 15 points en 7 ans. Au-delà du handicap que cela constitue pour nos entreprises, le taux d’IS est un des points clés de l’attractivité fiscale d’un territoire.

Proposition N°11 : Instaurer un taux réduit d’IS pour la fraction des résultats réintégrés au capital des PME pour favoriser, par effet de levier, le financement et donc l’investissement.

Proposition N°14 : Inciter les PME à se tourner vers l’export en élargissant le champ du crédit impôt export aux salaires des salariés dédiés à l’export.

Proposition N°15 : Mettre en place sur le modèle du Crédit Impôt Recherche (CIR) un Crédit Impôt Production (CIP) pour soutenir les entreprises qui maintiennent ou montent des chaines de production en France.

Proposition N°38 : Ouvrir des “exonérations administratives” lorsqu’un projet français est concurrencé par un produit étranger non soumis aux obligations en vigueur dans notre pays.

Proposition N°44 : Fusionner les allègements de cotisations patronales existants en un dispositif unique remplaçant tout à la fois la réduction générale Fillon, le CICE et les allègements du Pacte de Responsabilité. En lieu et place les cotisations patronales partant de 0 au niveau du SMIC seraient progressives jusqu’à 3,5 SMIC.

Proposition N°60 : Instaurer un principe de réciprocité dans les relations commerciales de l’Union Européenne. Les entreprises appartenant à des pays dont les marchés sont restreints ou fermés aux entreprises européennes ne doivent pas pouvoir accéder librement aux marchés européens.

Proposition N°61 : Veiller au respect de la réglementation communautaire de la part des entreprises des pays tiers qui interviennent sur le marché intérieur. Combattre ce dumping réglementaire n’est pas simplement une question d’équité. Il y va aussi de la sécurité des consommateurs.

Pour lutter contre le déficit commercial, Michel Leclerc lance également un appel aux candidats à la présidentielle.

Déficit commercial CPME

Santé mentale et travail

Les formations sanitaires et sociales de l’Université d’Évry Val d’Essonne (LP service à la personne et DEUST Travail social) participent comme chaque année, aux semaines nationales d’information sur la santé mentale (SISM) en organisant une journée sur le thème 2017 : « Santé mentale et travail ».

Cette manifestation gratuite et ouverte à tout public se tient à l’Université d’Évry (91) le 16 mars 2017 de 9h à 17h

Elle se tient en partenariat la MGEN et l’UNAFAM

Cette journée se décompose en deux parties :

  • Le matin : deux tables animées par des acteurs du handicap et de la santé mentale
  • L’après-midi : un spectacle de théâtre interactif

Pour tout contact : Philippe Naszályi, philippe.naszalyi@univ-evry.fr – 0614253916

à propos de

Les formations sanitaires et sociales de l’Université d’Evry

Le DEUST travail social est une formation généraliste qui permet de trouver un emploi immédiat ou aide à une poursuite d’études souvent en LP.

La formation à la médiation et la préparation au Certificat National de Compétences (CNC) de délégué aux prestations familiales sont inclus dans ce diplôme, et renforcent la professionnalisation pour offrir des débouchés en liaison avec ce secteur du travail social qui est multiforme par ces acteurs et par les structures qui emploient.

Les deux parcours spécialisent les diplômés autour de deux axes :

  • médiation urbaine et sociale qui correspond plus aux profils de l’apprentissage en collectivité locale et associations ;
  • médiation éducative et sportive qui correspond à la demande de plus en plus importante de contrats en milieu scolaire pour des postes d’éducateur en école, collège et de plus en plus en internat, avec des publics souvent difficile

La LP Service à la Personne Cette formation est unique en France par la complémentarité des 3 pôles d’enseignement : droit et gestion, appréhension des pathologies et santé, et management et création de structures. Les trois pôles de formation permettent d’accomplir trois familles de métiers :

1/ Métiers de Tuteur, Curateur, Délégué aux prestations familiales. La LP MAP permet en plus, de valider dans le cursus, selon les conditions prévues à cet effet, les 3 certificats nationaux de compétence (CNC) de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MAJ et MJPM) et de délégué aux prestations familiales (DPF).

2/ Le référent d’intervention et de coordination soit dans le cadre environnant le patient, soit dans celui d’un service dans un organisme ou un établissement.

3/ Le management des équipes et des hommes dans les structures de l’Aide à la Personne : http://deust.hautetfort.com/fiches-diplomes-en-alternance/

Les SISM : semaines nationales d’information sur la santé mentale

Les SISM sont un moment privilégié pour réaliser des actions de promotion de la santé mentale. Ces semaines sont l’occasion de construire des projets en partenariat et de parler de la santé mentale avec l’ensemble de la population.

Les cinq objectifs des SISM

  1. SENSIBILISER le public aux questions de Santé mentale.
  2. INFORMER, à partir du thème annuel, sur les différentes approches de la Santé mentale.
  3. RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale.
  4. AIDER au développement des réseaux de solidarité, de réflexion et de soin en santé mentale.
  5. FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité.

Santé mentale

Première Ecole d’Eté Européenne sur l’Economie Solidaire

C’est dans le cadre de la première école d’été européenne sur l’économie solidaire qu’est posée la question : peut-on promouvoir un agenda commun pour l’économie solidaire en Europe ?

4 – 8 septembre 2017, CES-Lisboa (Picoas Plaza, Rua Viriato – 13, Lojas 117/118)

Applications ouvertes jusqu’au 20 avril 2017

Organisation : Centre d’Études Sociales de l’Université de Coimbra

L’économie solidaire couvre un large éventail d’initiatives et d’organisations qui cherchent à établir des relations économiques et sociales fondées sur des intérêts communs, l’entraide et la participation démocratique.

Pour l’économie solidaire dans le monde entier

Le fait qu’elle constitue une réalité émergente dans le monde entier nous amène à cerner en particulier les points communs et les différences entre les modalités que l’économie solidaire a pris en Europe et sur d’autres continents, afin de mettre en évidence la multiplicité et la diversité de ces expériences et, en même temps, réfléchir sur la possibilité de construire un programme de dialogue entre les chercheurs et les militants de différents pays, visant à une plus grande visibilité de l’économie solidaire. Cette École d’Été bénéficie d’un important soutien des partenaires nationaux (ISCTE, Réseau Portugais d’Économie Solidaire, Association des Études Économiques de l’Atlantique) et internationaux (RIPESS – Économie Solidaire en Europe, Collège d’Études Mondiales de Paris).

 

l'économie solidaire CES-Lisboa

DFCG : livre blanc sur les meilleures pratiques de pilotage des Services Publics

La DFCG identifie et publie dans son livre blanc les meilleures des pratiques en matière de dispositif de pilotage de la performance dans les organisations publiques.

La performance des services publics est un sujet récurrent, dans le débat public pour la DFCG

Au-delà des annonces politiques, cette question concerne les professionnels de la performance publique : les dirigeants et managers des organismes publics et les responsables des fonctions finance-gestion du secteur public.
A la tête d’administrations centrales ou déconcentrées, de collectivités locales, d’hôpitaux ou d’établissements publics, ils doivent mettre en place les méthodes, les processus, les indicateurs, la culture qui permettent d’orienter l’action publique vers davantage de performance.

Avec son groupe «Services Publics», la DFCG a mené une étude rassemblant les meilleures pratiques, les exemples concrets de ce qui se pratique en matière de dispositif de pilotage de la performance dans les organisations publiques pour repérer et en promouvoir pour transposition, les outils et pratiques qui participent à installer une culture du pilotage de la performance de la dépense publique.

“Nous avons rencontré une dizaine de responsables de fonctions de gestion dans des organismes publics qui nous ont présenté leur propre expérience,” explique Philippe Baron, Vice-Président du groupe «Services Publics» de la DFCG et pilote de cette étude.” Nous en présentons ici la synthèse en dégageant les points forts de ces pratiques, mais également les aspects plus délicats sur lesquels il est possible de s’améliorer.”

Association de référence de tous les professionnels de la finance, la DFCG a pour mission et ambition d’enrichir professionnellement ses membres par l’échange d’idées et d’expériences et d’intervenir sur les problématiques financières et comptables.

“Notre étude n’a pas pour objet de confronter gestion publique et gestion privée ” souligne Emmanuel Millard, Président du groupe «Services Publics» de la DFCG et Directeur financier, des achats et des affaires juridiques et du contrôle interne d’Universcience ; “elle vise à montrer que ces objectifs de performance publique peuvent être atteints.”

Mettre en œuvre : une question de volonté politique

Véritable état des lieux du pilotage de la performance dans les services publics, ce Livre Blanc apporte un certain nombre de propositions qui permettront d’améliorer significativement l’efficacité de notre dépense publique.

Philippe Audouin, Président de la DFCG, souligne que si “ les méthodes sont désormais identifiées, il reste le plus difficile : leur mise en œuvre, qui ne relève plus de notre expertise, mais de volonté politique.”

Les contributeurs

Télécharger Le Livre Blanc

LE GROUPE DE TRAVAIL
Outre Emmanuel  Millard et Philippe Baron, ont apporté leur expertise et leur expérience au Livre Blanc :
– Véronique Fouque, Chef du bureau de la performance de la dépense publique et de la fonction financière, Ministère de l’Economie et des Finances
– Esther Veaux, directrice des affaires financières, Museum National d’histoire naturelle
– Michel Monier, Directeur Général Adjoint, UNEDIC

Avec les témoignages de

  • Yannick Wendling, Directeur de l’audit, du contrôle interne et de la gestion des risques, Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
  • Guillaume Robert, Directeur Financier; François Desgardin, Directeur de la comptabilité; Dominique Frentz, sous-directeur Budget; Gaël Hilleret, chef du service partenariat et affaires transversales, Mairie de Paris
  • Laurianne Cruzol, adjointe au DAF; Emmanuel Berthenaud, responsable budget; Florence Gerard, responsable mission qualité; Cyrille Funes, mission qualité, INSERM
  • Mathias Emmerich, Directeur délégué Performance et sécurité, SNCF
  • M. Seillan, Directeur Financier, CNES
  • Monsieur Michaël Ohier, Directeur général Adjoint, en charge du réseau. Anciennement Directeur de la Performance, Pôle Emploi
  • Mme Veaux, Directrice des Affaires Financières, Museum National d’Histoire Naturelle
  • Commissaire général Thierry Levrier, Directeur Général Adjoint, Economat des Armées
  • Amélie Verdier, Secrétaire Générale, AP-HP

Le Livre Blanc est préfacé par Jacques Rapoport, Inspecteur général des Finances Ministère de l’Economie et des Finances. Ancien Président de RFF et de SNCF RESEAU et Président délégué de SNCF.

DFCG

 

Le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS

Le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire vient d’adopter le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS ainsi qu’un rapport Égalité Femmes-Hommes

Dans le cadre des missions confiées à cette instance par la loi de 2014 relative à l’ESS, le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS) a élaboré deux rapports qu’il a adoptés ce jour.Le premier, un « guide définissant les conditions d’amélioration continue des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS » a déjà été présenté lors du CSESS de juin dernier. Il a depuis fait l’objet d’une phase d’expérimentation de la part de quelques entreprises volontaires.

Pour la Commission « gouvernance » qui a produit ce rapport, l’objectif était de travailler entre familles de l’ESS à développer un cadre global souple, profitable au changement d’échelle des entreprises de l’ESS.

A travers ce guide dédié aux entreprises de l’ESS, il s’agit donc de valoriser les bonnes pratiques existantes au sein de ces organisations, sous forme de « soft law », définie par les acteurs eux-mêmes, dans leur propre intérêt.

Le guide des bonnes pratiques a été pensé pour instiller l’idée que, dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire, les valeurs et les pratiques devaient être en progrès constant.

Par ailleurs, l’article 4-V de la loi sur l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014 prévoit que le CSESS est chargé d’établir, tous les trois ans, un rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS et de formuler des propositions pour :

  • assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’ESS, en permettant notamment une meilleure articulation entre la vie personnelle et professionnelle des salarié(e)s
  • favoriser l’accès des femmes à tous les postes de responsabilité, de dirigeant(e)s salarié(e)s comme de dirigeant(e) s élu(e)s ;
  • assurer la parité entre les femmes et les hommes dans toutes les instances élues des entreprises de l’ESS.

Aussi, 11 propositions ont été formulées par la Commission « Egalité Femmes-Hommes »  dont la première consiste à satisfaire l’objectif d’une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les instances dirigeantes élues des entreprises de l’ESS, égale au moins à 40% des sièges attribués à chaque sexe.L’ensemble de ces propositions concernent à la fois les modes et pratiques de gouvernance de l’ESS, l’égalité dans l’emploi et les métiers, la création d’entreprises et initiatives au féminin, et enfin, les moyens qui peuvent être envisagés pour rassembler, soutenir et dynamiser les ressources existantes pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS.

À l’ordre du jour également, un projet d’avis sur le sujet de l’« Écosystème de l’innovation sociale », l’occasion de travailler à la caractérisation de l’innovation sociale.

En effet, si une définition en est donnée dans la loi, elle est difficilement intégrée dans les indicateurs : « C’est un domaine sur lequel il est pourtant essentiel de bénéficier d’un référentiel communément admis, voire partagé au niveau européen » selon la secrétaire d’État Martine PINVILLE. La prochaine réunion du Conseil supérieur en avril prochain sera l’occasion cette fois de travailler à la stratégie de développement de l’ESS, confiée là encore par la loi, aux soins du CSESS.

Indexer les répertoires des Ponts et chaussées

Les registres des avis rendus par le Conseil général des ponts et chaussées et ses sections sont le reflet de la politique de l’aménagement du territoire. Ils concernent toutes les décisions des Ponts et Chaussées, relatives aux infrastructures des transports (ponts, routes, voies navigables, ports et chemins de fer) et à la gestion des zones humides et des irrigations, sur l’ensemble du territoire français. Pour y accéder, des tables et répertoires ont été constitués de 1814 à 1965.

Les Archives nationales, en partenariat avec le comité d’histoire du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM), l’École nationale des ponts et chaussées et l’association Rails et histoire, mettent en oeuvre le projet collaboratif des Ponts et Chaussées consistant en un relevé des informations contenues dans ces tables et répertoires, afin d’en permettre un accès par le moteur de recherche de la salle des inventaires virtuelle accessible sur internet. La participation des contributeurs permettra d’accéder à cette source.

Pour en savoir plus : http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/

84% des jeunes diplômés envisagent leur avenir professionnel en France

Deloitte dévoile aujourd’hui les résultats de son baromètre de « L’humeur des jeunes diplômés » en partenariat avec OpinionWay. Cette sixième édition dresse un état des lieux du marché de l’emploi des jeunes dans une année fortement politique.

  • 77% (contre 70% fin 2015) des jeunes diplômés sont actuellement en poste. Score le plus élevé depuis 2012
  • 59% des jeunes en recherche d’emploi déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne
  • Le délai pour trouver un emploi n’a jamais été aussi court : 8 semaines (près d’un tiers ont trouvé en moins de 15 jours)
  • 41% des jeunes diplômés ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel
  • Les jeunes en quête d’expatriation souhaiteraient plutôt travailler en Europe (67%) qu’en Amérique du Nord (52%)
  • Startup, Gafa, CAC 40 n’ont pas la cote : 53% plébiscitent la PME/ETI
  • 1 jeune sur 2 (48%) envisage de créer sa propre entreprise
  • Plus de trois jeunes sur quatre (75%) estiment être trop souvent absents dans la campagne pour l’élection présidentielle

Les jeunes diplômés et la recherche d’emploi : le réseau comme principal levier

L’embellie de la situation professionnelle des jeunes diplômés se poursuit pour la troisième année consécutive : 77% des diplômés depuis moins de 3 ans sont en poste dans une entreprise, soit une hausse de 7 points en un an. Ce chiffre atteint son plus haut niveau depuis 2012. Les jeunes diplômés en poste sont en grande majorité en CDI (70%, en hausse de 2 points) et à temps plein (84%).

Dans ce contexte favorable à l’emploi, les jeunes non employés aujourd’hui croient de plus en plus en la possibilité de remédier à cette situation à moyen terme : 59% d’entre eux déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne, soit une hausse de 8 points en deux ans.

Néanmoins, une fracture se creuse entre les jeunes diplômés ayant trouvé un emploi et ceux toujours en recherche. Alors que les jeunes en poste ont en moyenne décroché leur emploi actuel en 8 semaines, ceux en recherche d’emploi ont largement dépassé ce délai (plus de 5 mois), soulignant leur difficulté à s’extraire de ce chômage qui perdure et à franchir le cap de l’embauche.

À l’évidence, le réseau, qu’il soit personnel ou professionnel, est une des clés pour trouver un emploi plus rapidement : 41% d’entre eux déclarent qu’ils ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel, au bouche à oreille (23%), à leur réseau professionnel en étant recrutés à la fin de leur stage ou de leur alternance (18%).

 « Le taux d’emploi des jeunes est le plus fort depuis l’existence de ce baromètre. On constate un retour de l’embellie et de la confiance sur le marché de l’emploi des jeunes diplômés. En matière de recrutement, malgré la diversité de l’offre, c’est le réseau personnel, un moyen traditionnel et informel, qui fonctionne le mieux auprès des jeunes pour trouver un emploi. La finesse de l’intuition humaine et de la confiance l’emportent sur la technologie », commente Sami Rahal, Associé DRH de Deloitte France.

Leur entreprise idéale : une ETI ou une PME en France, offrant autonomie et flexibilité

Dans un contexte d’incertitude, l’expatriation séduit moins tandis que la France gagne en attractivité : 84% des jeunes diplômés voient leur avenir en France. Ceux qui envisagent de partir le voient avec une durée déterminée (67%) dans un périmètre européen proche de la France : 67% (+11 points) en Europe vs 52% en Amérique du Nord.

Les jeunes diplômés expriment de fortes attentes vis-à-vis de l’entreprise qui doit entamer sa mutation en matière d’organisation du travail. Ils plébiscitent la flexibilité des horaires (87%) et le choix des missions (78%), montrant ainsi leur souhait de pouvoir évoluer dans un environnement de travail où la confiance et l’autonomie sont favorisées. En outre, l’entreprise doit leur proposer des services permettant la convivialité comme le restaurant d’entreprise (68%) et la cafétéria (69%) en priorité.

 « La manière de travailler dans les entreprises se transforme, progressivement poussée par l’arrivée des nouvelles générations exprimant des attentes fortes à leur égard. Le détachement physique, que ce soit chez soi ou dans un espace professionnel prévu à cet effet, est apprécié mais ne représente pas un enjeu majeur. Sceller une relation de confiance entre employeur et salarié en privilégiant une plus grande autonomie est aujourd’hui au cœur des préoccupations des jeunes diplômés », analyse Géraldine Segond, Associée DRH adjointe chez Deloitte France.

À l’image de leurs attentes vis-à-vis de l’entreprise, les jeunes préfèrent travailler dans une ETI (29%) ou une PME (24%) plutôt que dans une entreprise du CAC 40 (11%), une start-up (10%) ou un des GAFA (5%).

Près d’un jeune sur deux (48%) a comme projet de créer un jour sa propre entreprise.

Les jeunes, grands absents de la campagne présidentielle de 2017

75% des jeunes ont le sentiment d’être trop souvent absents des discours des candidats à l’élection présidentielle. Pourtant, ils attendent des mesures fortes concernant l’emploi. Plus qu’une réforme de l’éducation, ils attendent des actions au niveau de l’entreprise : favoriser les premiers contrats à l’emploi, soutenir l’embauche des jeunes, une baisse des charges en faveur de l’emploi.

jeunes diplômés

Le CETA est-il constitutionnel ?

Cinq députés déposent une « Saisine du Conseil constitutionnel sur la compatibilité du CETA avec la Constitution française ».

Question de constitutionnalité du CETA

L’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG ou CETA en anglais) est un ensemble imposant et hétérogène de textes. C’est un accord dit de « nouvelle génération », qui va bien au-delà des traités de libre-échange classiques et des accords bilatéraux d’investissement.

En effet, d’une part, il accentue encore la libéralisation des échanges commerciaux entre le Canada et les États membres de l’Union, et d’autre part il introduit un mécanisme d’arbitrage entre investisseurs et États visant la suppression des mesures – lois, règlements, pratiques nationales – réputées faire obstacles aux investissements des entreprises « du Canada » dans les Etats membres de l’Union et réciproquement.

Ce tribunal, même public, menace les normes sociales et environnementales commandées par le progrès.  Le Traité emporte ainsi clairement un transfert de souveraineté des États, dépassant celui auquel ils ont consenti au profit de l’Union. En outre, les conditions d’exercice des pouvoirs que les Etats membres ont transféré à l’Union européenne sur la base des traités européens risquent d’être significativement bouleversées.

L’impact de ce Traité sur tous les niveaux de l’ordre juridique national et européen ainsi que la volonté affichée de la Commission européenne de conclure au nom des Etats membres – sans un consentement réellement démocratique  – ce traité de « nouvelle génération », conduisent les députés soussignés, au nombre de 106 à ce jour, à demander au Conseil constitutionnel de réaliser un examen détaillé de la compatibilité de ces nouvelles stipulations avec la Constitution.

Liste des députés :

  • Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-de-Dôme
  • Jean-Noël Carpentier, député radical du Val d’Oise
  • Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l’Indre
  • André Chassaigne, député front de gauche du Puy-de-Dôme
  • Suzanne Tallard, députée socialiste de Charente-Maritime

CETA

Michel Leclerc propose un plan de hausse du pouvoir d’achat par le plein-emploi

C’est à l’occasion de l’émission Flash Talk sur France Ô du 11 février à 19h15, reprise sur la chaîne parlementaire LCP le 12 février à 18h40, que Michel Leclerc – le plus jeune frère d’Edouard Leclerc – a décidé de lancer son appel à l’attention de tous les candidats à la présidentielle 2017 que l’on peut résumer en 6 points essentiels :

  • Augmenter le pouvoir d’achat
    de 31 à 33% de pourvoir d’achat en +
    et +10% pour les retraites
  • Supprimer les cotisations sur les salaires
    100% de charges patronales en –
    pour tous les employeurs
  • Relancer la croissance
    +6,0% dès 2017
    +6,5% pour 2018
  • Créer 4 millions d’emplois
    en 2 ans par la relance
    économique intérieure et extérieure
  • Baisser les prix d’achat
    de 10 à 20 % pour les consommateurs
    et pour faciliter les exportations
  • Relancer les grands travaux
    +500.000 logements par an
    +500 collèges techniques…

Michel Leclerc souhaite ainsi que la hausse du pouvoir d’achat puisse éradiquer le chômage en France. Il s’agit maintenant que les candidats à la présidence de la République se saisissent de ce plan massif de relance – appelé T.R.E.S. – pour que puisse être augmenté le pouvoir d’achat en France à hauteur de 34%. Explication de son appel.

Michel Leclerc favorable à la TVA sociale sous condition

Son propos est simple : il souhaite que puisse être enfin mis en oeuvre aujourd’hui la réflexion issue des échanges entre Charles de Gaulle et Édouard Leclerc le fondateur des centres distributeurs. Ce plan, d’une simplicité étonnante, est ainsi applicable par les candidats à l’élection présidentielle dès le lendemain des résultats du scrutin. De quoi s’agit-il ? Pour le découvrir, un site a été mis en place présentant les détails du plan : www.TVAsociale.fr

Découvrir le plan T.R.E.S.

Michel Leclerc

 

Portrait statistique des principales conventions collectives de branche en 2014

Fin 2014, 15,3 millions de salariés sont couverts par 712 conventions collectives de branche (hors branches agricoles) regroupées en 466 conventions collectives agrégées, précise une étude de la DARES.

La situation des conventions collectives de branche

La taille de ces branches est très variable : les 65 conventions agrégées les plus grosses concentrent 74 % de salariés alors que la centaine des conventions les plus petites couvre moins de 0,2 % de salariés.
Les caractéristiques des salariés et des emplois couverts, relativement stables d’une année sur l’autre, varient fortement selon les branches. Ces différences s’expliquent par la diversité des métiers exercés. La part des femmes et celle des salariés de moins de 30 ans sont ainsi très différentes selon les branches, de même que les taux de CDD et de temps partiel.
Dans l’ensemble des conventions collectives de branche, le salaire net moyen d’un équivalent temps plein (EQTP) est de 2 240 euros par mois en 2014. Les écarts salariaux entre branches sont à rapprocher des différences de profils des salariés. À catégorie socioprofessionnelle donnée, les écarts de salaire moyen par branche restent toutefois marqués, en particulier pour les cadres.
Le salaire net mensuel d’une femme en EQTP est en moyenne inférieur de 19 % à celui d’un homme. En 2014, cet écart diminue dans 82 % des branches de 50 000 salariés ou plus mais il reste supérieur à 25 % dans 8 branches. Cet écart salarial est le plus élevé chez les cadres (20 %) et le plus faible chez les employés (7 %).

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