Casablanca régresse à la cinquième place des villes francophones d’Afrique

Plus grande ville du Maghreb et autrefois première d’Afrique francophone, Casablanca viendrait d’être dépassée par Douala, deuxième ville du Cameroun, et se classerait désormais à la cinquième position des principales villes francophones du continent. Une évolution qui traduit la montée en puissance de l’Afrique francophone subsaharienne, où émergent de grandes et modernes métropoles.

Selon les dernières projections de l’ONU en matière de démographie urbaine, publiées en 2019, la population de Douala atteindrait 3,9 millions d’habitants début 2022, et aurait donc dépassé celle de Casablanca, qui s’établirait à 3,8 millions. Ainsi, cette dernière serait désormais la cinquième plus grande ville francophone d’Afrique, derrière Kinshasa (15,3 millions), Abidjan (5,4), Yaoundé (4,3) et maintenant Douala. Il convient là de préciser que les données et comparaisons de l’ONU portent sur la population des agglomérations, et non sur celle des aires urbaines (ni sur celles des villes dans leurs limites administratives, parfois assez réduites). En effet, et alors que la notion d’agglomération (ou unité urbaine) repose uniquement sur un critère géographique, à savoir la continuité du bâti, la notion d’aire urbaine repose sur un double critère, géographique et économique, en tenant compte d’un certain nombre de localités voisines d’une métropole, dont elles sont économiquement très dépendantes, mais dont elles demeurent « physiquement » séparées par des terres – encore – inoccupées. Ainsi, la population d’une aire urbaine peut donc, dans certains cas, dépasser assez largement celle de l’agglomération principale.

La montée en puissance démographique des villes francophones subsahariennes…

Le nouveau recul de Casablanca illustre la montée en puissance des métropoles francophones d’Afrique subsaharienne, qui occupent désormais huit des dix premières places du classement des villes francophones d’Afrique (et sept des dix premières au niveau mondial, où l’on retrouve également Paris et Montréal, respectivement peuplées de 11,1 et 4,3 millions d’habitants). Un classement qui demeure largement dominé par Kinshasa, et dans lequel la deuxième métropole maghrébine, Alger (ville arabo-berbéro-francophone, à l’instar de Casablanca) n’occupe désormais que la 9e position, avec 2,8 millions d’habitants. À titre de comparaison, se sont non moins de sept des dix premières places du classement qui étaient occupées par des villes du seul Maghreb en 1950, à savoir Casablanca (première, avec 0,6 million d’habitants), Alger (2e), Tunis (3e), Oran (4e), Marrakech (6e), Fès (9e) et Rabat (10e). Et selon les projections de l’ONU, Casablanca ne serait plus que l’unique représentante du Maghreb dans le top 10 du classement en 2035, tout en n’arrivant qu’à la dixième position (4,7 millions d’habitants, très loin derrière Kinshasa, qui dépasserait les 25 millions).

… et l’émergence d’importants et modernes pôles économiques

Mais cet essor démographique s’accompagne également d’une modernisation rapide et d’une montée en puissance économique. Les grandes métropoles francophones subsahariennes sont des chantiers à ciel ouvert, où se multiplient les grands travaux d’infrastructure (routes, ponts, électrification, assainissement…), comme à Abidjan et Dakar qui connaissent une modernisation à grande vitesse. Ainsi, la plus grande ville ivoirienne, où les travaux du tramway ont été récemment lancés, en août dernier, et où l’une des premières opérations de greffe de foie d’Afrique subsaharienne vient d’être réalisée, en décembre dernier, connaît un véritable boom en sa qualité de capitale économique de la Côte d’Ivoire, qui n’est autre que le pays le plus dynamique du continent, en tenant compte à la fois des taux de croissance économique et du niveau de richesse déjà atteint.

En effet, et avec une croissance annuelle de 7,3% en moyenne sur la période de dix années allant de 2012 à 2021, et un PIB par habitant de 2.326 dollars début 2021 (selon les dernières données disponibles de la Banque mondiale), la Côte d’Ivoire a non seulement réussi l’exploit de devenir le pays le plus riche d’Afrique de l’Ouest continentale (en dépassant le Nigeria, dont la production pétrolière est environ 50 fois supérieure, et le Ghana, dont les productions pétrolière et aurifère sont, elles aussi, considérablement supérieures), mais elle est également devenue le premier – et encore le seul – pays africain disposant d’une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d’Amérique latine, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant atteignait 1 905 dollars (hors États de moins de 1,5 million d’habitants, majoritairement insulaires et ne pouvant être pris en compte pour de pertinentes comparaisons). Ainsi, et grâce à ce dynamisme, le poids économique de la ville d’Abidjan aurait récemment dépassé celui de Casablanca, qui avait d’ailleurs déjà été démographiquement devancée au début des années 2000.

Quant à Dakar, peuplée de 3,3 millions d’habitants, celle-ci profite également du développement rapide du Sénégal, deuxième ou troisième pays le plus dynamique d’Afrique, au coude-à-coude avec le Kenya (avec une croissance annuelle de 5,2% en moyenne sur la décennie 2012-2021, et un PIB par habitant de 1.472 dollars début 2021, un des niveaux les plus élevés d’Afrique subsaharienne, hors pays pétroliers), et qui devrait lui aussi bientôt dépasser la Nigeria en richesse par habitant, à l’instar du Kenya et du Cameroun. La capitale sénégalaise se modernise à vive allure, comme l’illustre l’inauguration récente, en décembre dernier, du train le plus rapide d’Afrique de l’Ouest (un train régional), pouvant atteindre la vitesse de 160 km/h et dépassant ainsi légèrement celui qui avait été mis en service au Nigeria, en 2016 (et présenté, à tort, par nombre de médias comme un train à grande vitesse, ou TGV, alors que le seul véritable train de ce genre, selon les standards internationaux, circule au Maroc depuis 2018, et peut atteindre 320 km/h).

Par ailleurs, la ville de Dakar, qui vient également de consolider son rang de pôle majeur de la médecine en Afrique, avec la signature d’un accord, en juillet 2021, avec des pays et institutions de l’Union européenne, les États-Unis et la Banque mondiale, portant sur la construction d’une usine de production de vaccins destinés au continent (contre le covid-19 et des maladies endémiques), devrait très prochainement connaître une nouvelle accélération de sa croissance économique avec le démarrage, prévu courant 2023, de la production pétrolière en mer. À moyen terme, le pôle économique que représente la capitale sénégalaise pourrait donc dépasser, à son tour, celui de Casablanca, qui devrait déjà être démographiquement dépassée vers 2030.

Mais la montée en puissance économique d’Abidjan et de Dakar, ainsi que des autres grandes métropoles francophones d’Afrique subsaharienne, devrait également s’accompagner d’une politique visant à favoriser l’émergence de grandes entreprises capables de se projeter au-delà des frontières nationales, et d’assurer à leur pays une présence et une influence économiques à l’échelle au moins continentale. Sur ce point, le chemin est encore long pour rattraper cet autre pays francophone qu’est le Maroc, deuxième investisseur africain sur le continent et qui devrait assez prochainement occuper la première place, en devançant l’Afrique du Sud (en grave déclin économique, avec un taux de croissance annuel de seulement 0,8% en moyenne sur la décennie 2012-2021, et, de surcroît, assez largement inférieur à la croissance démographique du pays, estimée à 1,4% en moyenne sur cette même période).

Pour les présidentielles : les experts-comptables formulent 100 propositions concrètes pour la France

Les experts-comptables formulent 100 propositions concrètes pour une France plus forte, juste et compétitive.

Les experts-comptables formulent 100 propositions !

À moins de trois mois de l’élection présidentielle, les experts-comptables de France assument un choix qui résonne désormais comme une évidence : « se mêler de ce qui les regarde ».

Au programme :

  • Faciliter la vie des entrepreneurs ;
  • Accompagner les TPE/PME vers les enjeux sociétaux, écologiques et digitaux ;
  • Pérenniser le modèle social français ;
  • Moderniser la vie démocratique : le regard des experts-comptables élus ;
  • Dynamiser nos territoires ultra-marins.

Ces 100 propositions seront soumises à tous les candidats à l’élection présidentielle, quelle que soit leur couleur politique. Elles sont une contribution concrète au nécessaire débat.

Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer… voici la mission de l’ordre national des experts-comptables !

Lionel Canesi
Président de l’Ordre national des experts-comptables
Présidentielle expert

Appel à candidatures pour les allocations de thèse du Ministère des Armées – Edition 2022

Nous vous informons que le Ministère des Armées attribue au titre de l’année 2022 jusqu’à trois allocations de thèse en histoire militaire (le montant de l’allocation est de 10 000 euros).

Ces allocations sont ouvertes à tout candidat inscrit en thèse au moment du dépôt de dossier de candidature, à l’exception des doctorants bénéficiant d’un contrat doctoral tel que défini par le décret n°2016-1173 du 29 août 2016 modifiant le décret n°2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d’enseignement supérieur ou de recherche.

Les dossiers de candidature soumis seront évalués et sélectionnés selon les critères suivants :

  • la valeur scientifique du projet de thèse ;
  • l’intérêt de la recherche pour le ministère des Armées ;
  • la valeur du candidat ;
  • la valeur du laboratoire d’accueil et la qualité de l’encadrement.

Peuvent faire acte de candidature :

  • tout doctorant, sans distinction de nationalité, inscrit dans une université française et rattaché à un laboratoire français ;
  • tout doctorant de nationalité française dans une université étrangère.

Les dossiers de candidature (document en pièce jointe) sont soumis au conseil scientifique de la recherche historique de la défense (CSRHD) qui décide de l’attribution de ces allocations.

L’allocation est attribuée pour une durée d’un an.

Elle peut être renouvelée deux fois, sur demande explicite du candidat.

ATTENTION : Le renouvellement n’étant pas automatique, le candidat doit établir chaque année un nouveau dossier de candidature comprenant un état des travaux effectués depuis sa précédente demande ; ce dossier est soumis une nouvelle fois au CSRHD qui appréciera l’évolution du travail du candidat.

Après acceptation par le CSRHD, une convention d’allocation de thèse est adressée par le ministère des Armées à chaque bénéficiaire de l’allocation.

Date limite du dépôt des candidatures : vendredi 18 mars 2022 (23h59)

Contacts :

n°311 – Renouveler la pensée en sciences de gestion

Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Voilà bien un titre court et énigmatique pour l’éditorial du deuxième Telle est l’ambition que se propose de traiter une théorie d’auteurs – 21 pour 8 articles – qui apporte la diversité culturelle de la pensée francophone à laquelle nous consacrons une tribune et des informations particulières (page 27). Cette théorie de chercheurs comme toujours dans notre revue, n’exprime évidemment pas une recherche désincarnée ou théorique à l’excès.

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Ouvrir tout grand les fenêtres nous a paru salutaire

L’enfermement qui guette la science de gestion dans notre pays n’est pas seulement dû aux différents confinements imposés au prétexte d’un prétendu souci de la santé. Il se vit chaque jour par la soumission que tentent d’imposer les différentes autorités pour se conformer aux dogmes économiques. Ce qui se passe dans la recherche française aujourd’hui est la simple et triste reproduction de ce qu’ont vécu les universitaires américains constate pour le déplorer, Fabrice Rousselot, directeur de The Conversation[1].

Plus encore, nous rejoignons ainsi en cela la dénonciation de Roland Gori qui remarque que dans nos sociétés de contrôle, l’information est devenue le moyen de surveiller, de normaliser et de donner des ordres aux populations, au point que les individus se trouvent réduits à n’être que les supports de ces informations[2].

Citer ici, cet éminent enseignant de l’Université d’Aix-Marseille, c’est aussi rappeler que la cité phocéenne est un haut lieu du brassage des populations méditerranéennes. Nombre des auteurs de ce numéro sont issus de cet espace, au sens que Fernand Braudel donne à ce terme, qui est francophone pour l’essentiel.

Citer ici, ce professeur honoraire de psychopathologie clinique nous permet un clin d’œil à un autre illustre chercheur en santé de cette université et qu’il présida même, Didier Raoult.

Qu’on se rassure notre revue n’a pas décidé de remplacer The Lancet, atteint il y a peu dans sa crédibilité, là encore pour satisfaire aux normes de la pensée conforme, mais qui s’est avérée finalement fausse[3] !

Nous pensons en effet que ce médecin a réussi à imposer des débats épistémologiques qui ne devront pas s’éteindre. Il n’y en effet, pas une seule façon de penser et de faire de la recherche. Accepter de laisser mourir des êtres humains, – ce qu’acceptent par principe des études randomisées – en donnant un placebo au lieu d’un traitement, rappelle les pires moments de la recherche médicale, n’en déplaise aux thuriféraires (souvent stipendiés) de cette dérive déconnectée de l’expérimentation pharmaceutique plus que médicale !

C’est dans cet esprit que Gilles Paché, éminent auteur de notre revue et lui aussi professeur dans cette université qui unit deux illustres villes, l’une romaine, Aix, l’autre grecque, Marseille, apporte également sa pierre à notre ambition d’ouvrir la science de gestion. Une note de lecture synthétique et percutante comme il en a le secret, présente un ouvrage majeur : Libres d’obéir, le management du nazisme à aujourd’hui (page 139).

Pour couronner ce choix éditorial, il m’est apparu évident de placer comme une sorte d’exergue cette remarquable réflexion de Rémy Février : De la légitimité des sciences de gestion dans l’étude des organisations terroristes : L’exemple de l’état islamique (page 12). Bien sûr, comme toute thèse, elle ouvre le débat et j’avoue que j’ai dû arbitrer entre plusieurs avis des évaluateurs que je ne saurais encore une fois remercier pour leur travail complet et divers.

Débattre, n’est-ce pas le principe même de la recherche ? C’est le rôle des revues académiques que de promouvoir l’avancement d’une discipline en diffusant les résultats de la recherche et en encourageant les débats sur les théories[4].

Alors n’ayons pas peur de proposer de “Renouveler la pensée en sciences de gestion !”


1. Débat : Accomplir un acte de recherche, qu’est-ce que ça veut dire ?21 février 2019, https://theconversation.com/debat-accomplir-un-acte-de-recherche-quest-ceque-ca-veut-dire-112036

2. Roland Gori, La Fabrique de nos servitudes, éditions LLL à paraître janvier 2022.

3. Le 22 mai (2020), la prestigieuse revue “The Lancet” publiait une étude sur les méfaits de l’hydroxychloroquine pour soigner la COVID-19. Dans la foulée, le gouvernement français décidait de ne plus autoriser la prescription de cette dernière contre la Covid-19, hors essais cliniques. Depuis, trois des quatre auteurs de l’article se sont rétractés. Comment The Lancet est-il passé de la gloire aux déboires ? Guillaume Erner ; “Superfail”, 7 juin 2020, https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/le-lancet-une-etude-de-malades

4. Marcia Finlayson, Une invitation à la discussion et au débat, Canadian Journal of Occupational Therapy (Vol. 76, Issue 1), février 2009.

Utilisation numérique pédagogique d’extraits d’œuvres : un nouveau cadre juridique qui permet de préserver les accords français existants


Le 25 novembre 2021, l’ordonnance transposant l’article 5, dit « exception pédagogique », de la Directive européenne 2019/790, est parue au Journal Officiel. Elle définit le nouveau cadre juridique pour les utilisations d’extraits d’œuvres sous forme numérique à des fins pédagogiques.

Si cette nouvelle loi permet aux établissements d’enseignement et de formation professionnelle d’utiliser sous forme numérique des extraits d’œuvres sans autorisation de leurs auteurs, elle prévoit également que cette « exception pédagogique » ne s’applique pas dès lors que des accords, couvrant les mêmes usages que l’exception, ont été conclus entre le secteur pédagogique et les auteurs et éditeurs.

Une loi qui permet une « prévalence des licences » existantes

Le législateur européen, dont l’objectif était de permettre que les usages numériques d’œuvres protégées par les enseignants et les élèves au sein de leur établissement puissent se faire dans les mêmes conditions dans l’ensemble des États Membres, a tenu compte de l’existence, dans de nombreux pays, de dispositifs contractuels respectueux du droit d’auteur qui couvrent ces pratiques.

Ainsi, la transposition en droit français de la directive reprend bien cette disposition.

En effet, il existe en France depuis près de 15 ans, des Protocoles d’accord, signés entre les ministères (Éducation nationale et Enseignement supérieur) et les Organismes de Gestion Collective (OGC) représentant les différentes familles d’ayants droit (écrit et image fixe, musique, audiovisuel) qui permettent aux 1 million d’enseignants, formateurs et aux 16 millions d’élèves, étudiants, stagiaires de travailler dans le respect du droit d’auteur.Ces licences permettent également, par la relation contractuelle qu’elles instaurent entre l’OGC et les utilisateurs, de suivre et d’accompagner l’évolution des pratiques, d’assurer une juste rémunération des ayants droit et de sensibiliser les (futurs) utilisateurs au droit d’auteur.

Les auteurs et les éditeurs de 15 500 œuvres françaises ont reçu des droits en 2021 pour les extraits utilisés sous format numérique dans l’enseignement et la formation

Une sécurité juridique apportée par le principe d’une « gestion collective étendue »

La loi introduit par ailleurs une nouveauté en droit français : la possibilité de recourir à un mécanisme de gestion collective étendue, à l’image de ce qui existe de longue date dans les pays nordiques. Grâce à ce dispositif, l’autorisation d’utilisation délivrée par un OGC, dès lors qu’il est fortement représentatif d’une catégorie d’ayants droit, s’applique, de par la loi, à l’ensemble des titulaires de droits du même secteur. Ainsi, ce mécanisme procure aux enseignants et aux élèves une sécurité juridique identique à celle de l’exception, qui leur permet d’utiliser toutes les œuvres d’un domaine donné, tel que les œuvres de l’écrit.

Deux décrets en Conseil d’État sont maintenant attendus pour finaliser l’entrée en vigueur de la loi, qui devraient être adoptés très prochainement.

Soulignons que ce nouveau cadre est le fruit d’une forte mobilisation des ayants droit et du CFC, tant au niveau européen qu’au niveau français au cours des 5 dernières années, pour défendre un juste équilibre entre les besoins du secteur éducatif et l’économie des créateurs de contenus.

Nous reprenons ici intégralement un communiqué du CFC
en date du 1er décembre 2021.


Ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 

IÉSEG lance un nouvel Executive Mastère Spécialisé : Direction Transformation et Développement Humain

IÉSEG lance un nouvel Executive Mastère Spécialisé® Direction Transformation et Développement Humain, dont la première rentrée aura lieu en octobre 2022. En effet, dans un monde toujours plus volatile, incertain, complexe et ambigu, les leaders et managers doivent développer de nouvelles compétences humaines et une posture agile pour piloter le changement permanent et produire de la performance durable pour leur entreprise.

Bernard COULATY pilotera cet Executive Mastère Spécialisé® Direction Transformation et Développement Humain

Piloté par Bernard COULATY, ancien DRH de grands groupes internationaux du CAC 40 et professeur de Leadership et Ressources Humaines à l’IÉSEG, l’Executive Mastère Spécialisé® Direction Transformation et Développement Humain est particulièrement adapté aux experts RH investis dans le développement des talents et la conduite du changement en entreprise, qui souhaitent développer leur vision stratégique et leur leadership, comme à tous les leaders opérationnels et futurs dirigeants devant mettre en œuvre demain des transformations intégrant le développement humain dans leur organisation.

Ce programme innovant vise quatre objectifs pédagogiques : acquérir une vision stratégique des ressources humaines à travers une approche holistique des enjeux organisationnels et humains de l’entreprise ; intégrer les dimensions individuelles, managériales et organisationnelles d’une transformation réussie et durable ; acquérir les outils et méthodes de transformation et de développement humain en activant les leviers du changement (acteurs, valeurs et systèmes) et développer son leadership pour se positionner en animateur du changement et en partenaire stratégique dans le domaine des ressources humaines du futur.

Davos : la réunion annuelle du Forum économique mondial reportée du 22 au 26 mai

Le Forum économique mondial est heureux d’annoncer qu’il tiendra son assemblée annuelle 2022 à Davos-Klosters, en Suisse, du dimanche 22 au jeudi 26 mai. Sous le thème, Travailler ensemble, restaurer la confiance, la réunion annuelle 2022 sera le premier événement mondial de leadership en personne depuis le début de la pandémie.

Réunion annuelle du Forum économique mondial

La réunion annuelle 2022, qui revient à Davos-Klosters après une interruption de deux ans, offrira aux dirigeants mondiaux l’occasion de faire le point sur l’état du monde et de façonner des partenariats et des politiques pour la période cruciale à venir.

Les sujets à l’ordre du jour comprendront la reprise pandémique, la lutte contre le changement climatique, la construction d’un avenir meilleur pour le travail, l’accélération du capitalisme des parties prenantes et l’exploitation des technologies de la quatrième révolution industrielle.

Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, a déclaré : « Après toutes les réunions virtuelles qui ont eu lieu au cours des deux dernières années, les dirigeants de la politique, des affaires et de la société civile doivent enfin se réunir à nouveau en personne. Nous devons établir l’atmosphère de confiance qui est vraiment nécessaire pour accélérer l’action collaborative et relever les multiples défis auxquels nous sommes confrontés.

Le Forum économique mondial continuera à communiquer étroitement avec le gouvernement suisse sur la situation de santé publique en Suisse. La réunion aura lieu tant que toutes les conditions nécessaires seront en place pour garantir la santé et la sécurité de ses participants et de la communauté hôte.

Au cours de l’Agenda 2022 de Davos, les chefs d’État et de gouvernement et les organisations internationales ont partagé leurs priorités pour une année difficile à venir. Ils ont rejoint des dirigeants d’entreprises et de la société civile et ont parlé des perspectives économiques mondiales, des inégalités, d’un avenir sain, du climat et de la résilience.

Nucléaire : une affaire industrielle, politique et climatique

La France, avec seulement 47% de son énergie consommée provenant de combustibles fossiles (à comparer à 71%, en moyenne, pour l’Europe et 81% pour le monde), apparait dans une position favorable pour réussir sa mutation énergétique. Ce colloque « Nucléaire : une Affaire industrielle, politique et climatique » permettra un débat sur cette question.

Le 24 janvier 2022 de 14h à 18h
Palais du Luxembourg – Salle Médicis
15 rue de Vaugirard 75006 Paris

Une affaire industrielle, politique et climatique

Son mix électrique, fondé essentiellement sur le nucléaire, à plus de 70%, complété par de l’hydraulique, autour de 12%, et les énergies intermittentes, éolien et solaire, en croissance, autour de 8%, sont à l’origine de cette situation favorable. Il est la preuve que, dans les conditions spécifiques de notre pays, une solution éprouvée existe permettant de garantir une production électrique quasiment totalement décarbonée.
Ce colloque fera intervenir des responsables politiques, industriels, académiques et associatifs sur la situation industrielle, politique et climatique du nucléaire. Et cela à la veille de notre élection présidentielle où les enjeux industriels et technologiques sont au cœur d’une croissance économique, durable et solidaire.

Ce colloque sera ouvert par Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale et clôturé par Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie.

Présentation et introduction : 14h00 – 14h30

Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale
Gérard Longuet, ancien Ministre, Sénateur de la Meuse, président de l’OPECST
Émile H. Malet, directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes

Première session : 14h30 – 16h00

Président de la session : Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies

Brice Lalonde, Président d’Équilibre des Énergies, ancien ministre de l’Environnement
Claude Imauven, Président du Conseil d’administration, Orano
Pierre-Marie Abadie, Directeur général, Andra
Xavier Ursat, Directeur Exécutif, Direction Ingénierie et Projets Nouveau Nucléaire, EDF

Deuxième session : 16h15 – 17h45

Président de la session : Alain Vallée, ancien président de NucAdvisor

Bernard Salha, Directeur R&D d’EDF, président de la SNETP
Christian Pierret, ancien Ministre de l’énergie et de l’industrie, Avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles
Thomas Veyrenc, Directeur de la stratégie, RTE (s.r.)
Stéphane Sarrade, Directeur des programmes Énergies, CEA

Conclusion : 17h45 – 18h00

Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie

INSCRIPTION OBLIGATOIRE. PARTICIPATION GRATUITE

Inscription à passages4@wanadoo.fr. L’inscription ne sera effective qu’à la réception d’une confirmation envoyée par le secrétariat de Passages-ADAPes.

Colloque : La viande cellulaire ? Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable ?

Colloque “La viande cellulaire ? Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable” de l’Académie d’agriculture de France et de l’Association française de zootechnie. En partenariat avec l’Académie vétérinaire de France et la Société Française de Nutrition. Le jJeudi 18 novembre 2021 de 9h 30 à 17h30

Pour participer à ce colloque sur la viande cellulaire

  • en présentiel : en salle des séances de l’Académie d’agriculture de France (18, rue de Bellechasse – 75007 Paris). Séance ouverte à tous. Entrée limitée aux 60 premiers inscrits. Attention : respect des conditions sanitaires en vigueur (masque et QR code obligatoires). Inscription par mél auprès de : claude.allo@orange.fr
  • en visioconférence :
    – matinée : séance ouverte à tous. Lien pour s’inscrire
    – après-midi : séance réservée aux membres des sociétés organisatrices. Lien pour s’inscrire.

Objectif du colloque

Les techniques de culture cellulaire initialement mises au point pour des applications médicales, vont-elles devenir le nouvel instrument de l’industrie agroalimentaire pour produire des « cellules musculaires cultivées », ce que certains nomment de la « viande de culture » ?

Depuis la présentation en 2013 du premier tissu musculaire cultivé in vitro à visée alimentaire, les annonces se multiplient. L’autorisation de vente de nuggets issus de la production in vitro de tissu musculaire de poulet a été annoncée en 2020 à Singapour.

En quelques années le nombre de start-ups qui s’y intéressent a notablement augmenté captant des financements conséquents. Les grandes entreprises alimentaires mondiales et la « Tech » s’y impliquent. Les producteurs sont optimistes sur les perspectives et annoncent une production de masse d’ici 5 à10 ans en visant l’imitation, sous différentes formes, de la chair des animaux terrestres ou aquatiques.

Malgré les incertitudes qui subsistent (nutritionnelles, économiques, sensorielles, etc.), ces produits sont parfois présentés comme des réponses aux critiques envers l’élevage, ainsi qu’aux questions de sécurité alimentaire mondiale. Ils sont aussi parfois évoqués comme des pistes pour assurer la transition nutritionnelle, particulièrement dans les pays en cours de développement.

Réalité ? Utopie ? Aberration ?

Le sujet, controversé, pose des questions de société majeures. Il interpelle tout particulièrement les professionnels des filières de l’élevage et les consommateurs. Au moment où les systèmes alimentaires sont à l’ordre du jour du sommet des Nations Unies, ce colloque a pour objectif de présenter l’état actuel de l’art en matière de cultures de cellules musculaires et d’instaurer un dialogue scientifique, ouvert et argumenté à propos des questions posées, clairement exposées.

Les interventions de la première demi-journée du colloque seront consacrées à l’analyse de l’existant : état des projets en cours, évolution des procédés, caractéristiques des produits existants, stratégies des entreprises et perspectives, avec le témoignage d’acteurs majeurs de start-ups étrangères.

L’après-midi, les grandes questions que posent le développement éventuel de cultures musculaires à visée alimentaire seront débattues dans trois tables rondes.

  • y-a-t-il un avantage alimentaire et environnemental comparé à l’élevage ?
  • quelles réponses aux questions sémantiques, règlementaires et éthiques ?
  • finalement, les produits proposés sont-ils de la « viande » et quelles perspectives ouvrent-ils pour l’alimentation du futur ?

PROGRAMME

9h15 : Ouverture du colloque : Jacques BRULHET, Président de l’Académie d’agriculture de France

Matinée : présentation de l’état de l’art
Techniques utilisées, produits, stratégies d’entreprise et perspectives
Présidence : Claude ALLO, Académie d’agriculture de France

9h30-10h10 : Quelle place dans l’alimentation du futur ?

  • Céline LAISNEY Directrice du Cabinet AlimAvenir. Présentation de 40’, questions incluses

10h10-11h30 : La vision des entrepreneurs :

  • Didier TOUBIA, cofondateur et PDG de ALEPH FARMS (Israël). Présentation de 30’ questions incluses
  • Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY, cofondateur et CTO de ORBION BIO (USA). Présentation de 30’ questions incluses
  • Débat avec la salle et les internautes : 11h15-11h30

Pause : 11h30-11h45

11h45-12h 20 : Du labo aux applications : une approche scientifique multidisciplinaire

  • Marie-Pierre ELLIES-OURY, Bordeaux Sciences Agro avec les contributions de S. CHRIKI ISARA et Jean François HOCQUETTE, INRAE Présentation de 40’ questions incluses : 10′

12h30 : Sous réserve de l’accord des promoteurs, présentation de produits

Après-midi : Les questions posées par la « culture de cellules musculaires » à visée alimentaire
Séance réservée aux membres des sociétés organisatrices
Présidence : Eric Poudelet, Académie vétérinaire de France

14h-15h : Débat 1 : Y a-t-il un bénéfice environnemental comparé à l’élevage ?
Animatrice Marie Pierre ELLIES-OURY

Intervenants :

  • Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY : Orbillion Bio Inc (10’)
  • Eric BIRLOUEZ, agronome, sociologue de l’agriculture et de l’alimentation (10’)
  • René LAPORTE, Académie de la Viande (10’)

Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)

15h-16h : Débat 2 : Les questions sémantiques, réglementaires et éthiques
Animateur : Michel DUCLOS, INRAE et membre de l’AAF

Intervenants

  • Hervé THIS, INRAE et membre de l’AAF (10’)
  • Eric DUMOULIN, DGAL, inspecteur général de santé publique(10’)
  • Frédéric DENHEZ, écologue, auteur et chroniqueur. (10’)

Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)

16h-17h : Débat 3 : Les questions de qualité nutritionnelle, sensorielle et sanitaire
Animatrice : Béatrice MORIO, présidente de la Société Française de Nutrition

Intervenants :

  • Didier TOUBIA, ALEPH FARMS (10mn)
  •  Anne-Marie VANELLE, Académie vétérinaire de France (10mn)
  • Jean-Michel LECERF, Institut Pasteur de Lille, membre de l’AAF (10mn)

Débats avec la salle et les internautes (20 à 30 mn)

17h-17h15 Conclusion : Jean-François HOCQUETTE, INRAE,Président de l’AFZ

Denis Boissin nommé directeur du Programme Grande École de SKEMA Business School

Denis Boissin, 46 ans, prend la direction du Programme Grande Ecole de SKEMA Business School, sous la responsabilité de Patrice Houdayer, directeur des Programmes, de l’International et de la Vie étudiante.

Denis Boissin nouveau directeur du Programme Grande Ecole de Skema Business School

Nouvelles missions

Denis Boissin était jusqu’à présent directeur-adjoint du Programme Grande Ecole de SKEMA, en charge des primo-entrants (L3).

En parallèle de ses nouvelles fonctions, il conserve le poste de responsable des concours pour les classes préparatoires et les admissions sur titre, les deux voies d’entrée au Programme Grande Ecole de SKEMA.

« Dans un contexte marqué par le gain de la 6e place de SKEMA au classement SIGEM 2021, les principales missions de Denis Boissin seront de poursuivre les innovations dans le Programme Grande Ecole en résonnance avec le plan stratégique SKY25, tout en renforçant le continuum d’enseignement post classes préparatoires et en accompagnant le développement des parcours existants en Intelligence Artificielle, Finance, Développement Durable et Consilience ».

Selon les propos de Patrice Houdayer – Vice Dean – SKEMA Business School

Le parcours de Denis Boissin

Professeur en développement durable et en économie de l’environnement, Denis Boissin est titulaire d’un Doctorat en sciences économiques de l’Université Côte d’Azur (2011) portant sur l’arbitrage politique entre information scientifique et impact économique dans la prise de décisions publiques concernant l’environnement. Il est également diplômé du Master en Gestion de l’Environnement et du Développement Durable de l’UCA (1998), du Bachelor of Science en Santé et Environnement de Western Carolina University (1997) et du BBA en Management Environnemental de SKEMA (1995).

Après divers postes en tant que consultant et auditeur aux États-Unis et en France entre 1996 et 2000, Denis Boissin rejoint SKEMA Business School et le campus de Sophia Antipolis en septembre 2000 pour prendre en charge les programmes Bachelors de l’école. Puis en 2009, il est nommé directeur scientifique du MS en Management Stratégique du Développement Durable. En 2011, il s’expatrie en Chine pour prendre les fonctions de directeur académique puis de directeur du campus de SKEMA à Suzhou. Il revient en France en 2014 pour prendre la direction du programme Bachelor postbac en 4 ans : le Global BBA. En 2017, son expérience conduit SKEMA à le nommer simultanément directeur-adjoint du Programme Grande École et responsable des concours Grande École.

Colloque : L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

En partenariat avec le laboratoire CRISS (UPHF), le laboratoire CLERSE (Université de Lille) et le SIILAB, dans le cadre du centenaire de la RECMA, la chairESS Hauts-de-France organise un colloque intitulé : L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

Le 10 novembre 2021, 9h – 16h30

Lieu : MESHS (Espace Baietto), 2 rue des canonniers, 59000 LILLE (pass sanitaire requis)

Inscriptions : amelie.lefebvre@chairess.org

À l’occasion de son centenaire, la Recma, Revue internationale d’économie sociale a proposé d’organiser des événements autour des courants de pensée qui ont inspiré et qui inspirent l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui. La ChairESS des Hauts-de-France a souhaité répondre à cette invitation pour rendre compte des dynamiques de l’ESS en région en restituant les travaux universitaires menées territorialement sur le sujet mais aussi en mobilisant des universitaires de la région poursuivant des travaux plus généraux sur l’ESS.

Tout d’abord, en s’intéressant aux rapports de l’économie sociale et solidaire avec l’État et le marché le colloque reviendra sur la manière dont l’associationnisme du XIXème siècle a donné naissance à l’économie sociale en portant l’attention sur les modalités de reconnaissance par l’Etat. Les rapports avec le marché seront quant à eux appréhendés à travers les tensions que la mutualité connaît entre ses aspirations solidaristes et l’assimilation aux assurances que les institutions lui imposent.

Dans un deuxième temps, le colloque reviendra sur les liens mais aussi parfois ruptures qu’ont entretenu certaines familles de l’économie sociale avec deux courants forts dans la région.

Seront ainsi explorés les relations entre une coopérative de consommation et le mouvement socialiste puis celles entre les associations catholiques et la construction du secteur de l’aide à domicile.

Enfin, le colloque abordera les rapports entre acteurs, chercheurs et politiques publiques de l’économie sociale et solidaire sous différents angles : en s’intéressant aux apports des épistémologies du sud dans la compréhension de la construction des savoirs entre population et chercheurs ; en revenant sur les différents réseaux d’acteurs de l’économie sociale et solidaire pour comprendre leur évolution et leur rôle dans la construction des politiques publiques régionales.

Programme

9 h 30 – La construction de l’économie sociale : une stratégie étatiqueAnne Fretel, économiste, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

10 h 00 – Tensions entre solidarisme et assurance dans les mutuellesHervé Mauroy, économiste, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

Histoires coopératives et associatives dans le Nord

11 h 30 – La coopérative « l’Union de Lille » et le mouvement socialiste : d’où vient l’oubli ?, Collectif Samson : Sylvain Celle, économiste, Clersé, Université de Lille, Thomas Chevallier, politiste, Ceraps, Université de Lille, et Vianney Schlegel, sociologue, Ceraps, Université de Lille. 

12 h 00 Les associations catholiques dans le Nord et la création du secteur de l’aide à domicile, Bruno Duriez, sociologue, CNRS, Clersé, Université de Lille.

Acteurs, chercheurs et politiques de l’économie sociale et solidaire

14 h 30 Les épistémologies du Sud et la création de l’Union coopérative internationale (LUCI)Jacqueline Descarpentries, MCF HDR en sciences de l’éducation, UMR CNRS LADYSS, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.

15 h 00 Le réseau d’économie alternative et solidaire dans le Nord-Pas-de-CalaisElodie Ros, sociologue, Laboratoire CRESPPA – CSU et LISRA, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

15 h 30 La construction de l’ESS dans le Nord-Pas-de-Calais de 1970 à 2014, réseaux d’acteurs et politiques publiquesLaurent Gardin, sociologue, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

Programme complet : https://chairess.org/leconomie-sociale-et-solidaire-courants-de-pensee-acteurs-et-politiques/

Création du « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay »

Inria et l’Université Paris-Saclay, avec CentraleSupélec et l’ENS Paris-Saclay, ont signé lundi 25 octobre 2021 un accord cadre de partenariat stratégique qui détaille leur stratégie et leur feuille de route communes dans le domaine des sciences et technologies du numérique que portera le « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay ».

Les établissements souhaitent œuvrer au renforcement des disciplines

L’Université Paris-Saclay, ses composantes universitaires, grandes écoles (CentraleSupélec, ENS Paris-Saclay, AgroParisTech, Institut d’Optique Graduate School), et Inria, à travers son centre de recherche Inria Saclay Île-de-France, entretiennent depuis de nombreuses années des collaborations concrétisées par des actions communes, notamment au travers de la construction d’équipes-projets communes (EPC) ou encore de dispositifs de coopération pour la mise en œuvre de leur politique commune. En signant cet accord cadre de partenariat stratégique, les établissements s’engagent à renforcer leur ambition conjointe notamment sur leurs thématiques de recherche prioritaires (Santé numérique ; IA et Sciences de la donnée ; Cybersécurité, privacy, preuve et vérification ; Quantique ; Interaction Humain Machine) et leur attractivité dans le domaine du numérique – l’Institut Convergences DATAIA Paris-Saclay étant une illustration de cette volonté.

Les établissements souhaitent œuvrer au renforcement des disciplines qui se situent au cœur des sciences informatiques et mathématiques et de leurs interactions avec d’autres disciplines, notamment dans le cadre de la stratégie de site partagée. Ils entendent notamment relever des grands défis en recherche et favoriser la prise de risque scientifique, mais aussi favoriser et co-construire des recherches interdisciplinaires au sein des graduate schools de l’Université ou à leurs interfaces.

Cette ambition sera soutenue par la mise en place d’une politique de recrutement concertée et d’actions d’appui à la recherche communes. Le partenariat prévoit également un dispositif qui vise à favoriser l’implication des chercheurs dans la formation en leur proposant notamment des contrats pluriannuels d’enseignement et, en corollaire, des dispositions pour faciliter l’activité de recherche des enseignants-chercheurs.

L’augmentation de l’impact économique sur le territoire est aussi une priorité du partenariat. Inria et l’Université Paris-Saclay conviennent de faciliter la création d’équipes-projets communes avec des industriels et de développer la synergie de leurs dispositifs respectifs pour favoriser l’émergence et l’accompagnement de projets de startups intensives en logiciel. Enfin, les partenaires entendent dynamiser leur politique de formation continue dans le domaine du numérique à destination des PME et ETI du territoire engagées dans leur transformation numérique, en renforçant la synergie entre leurs dispositifs respectifs (offre de formation continue des composantes et établissements-composantes).

L’accord cadre de création du Centre Inria de l’Université Paris-Saclay

En signant cet accord cadre de partenariat qui acte la création du « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay », Inria et l’Université Paris-Saclay se dotent d’une feuille de route commune au service de leur ambition conjointe en matière de formation, de recherche et d’innovation et des moyens opérationnels pour la mettre en œuvre.

« La signature de ce partenariat stratégique avec l’Université Paris-Saclay marque l’inscription de la politique d’Inria, en tant qu’organisme national de recherche dans les sciences et technologies du numérique, au service du développement de grandes universités de recherche de rang mondial. Avec le ‘Centre Inria de l’Université Paris-Saclay’, nous construisons une vision stratégique conjointe et nous nous dotons des dispositifs pour la mettre en œuvre, avec un seul objectif : l’impact en matière de formation, de recherche et d’innovation dans le numérique », précise Bruno Sportisse, PDG d’Inria.

« A travers ce partenariat rassemblant des acteurs majeurs du numérique, l’Université Paris-Saclay concrétise une évolution de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche français vers un système qui dépasse les clivages anciens pour favoriser les synergies en répondant aux standards internationaux », déclare Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay.


Cérémonie de signature de l’accord-cadre de partenariat stratégique entre l’Inria et l’Université Paris-Saclay le lundi 25 octobre 2021. De gauche à droite : Pierre-Paul Zalio, Président de l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay, Bruno Sportisse, Président-directeur général de l’Inria, Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay, Romain Soubeyran, Directeur général de CentraleSupélec” © Univ. Paris-Saclay / Christophe Peus

Nous sommes La Revue Internationale des Sciences de Gestion depuis 1965

Depuis 1965, LaRSG est la revue internationale des sciences de gestion. Plus ancienne des revues francophones de sciences de gestion, LaRSG a été distinguée du titre de « première revue française de management » par Raymond Barre, alors Premier ministre, en 1978 :

La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises
ISSN 1160-7742

La revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des cultures managériales

Le monde des sciences de gestion est fait de différences. Les cultures managériales sont diverses dans le monde des organisations. Aussi, LaRSG a publié 207 articles sur les 5 dernières années. 30,4% ont été rédigés par ou avec des auteurs non français.

Origine des 104 auteurs ventilée selon les continents d’appartenance :

  • Amérique
    Canada 14% – Etats-Unis 1%
  • Europe
    Belgique 23% – Kosovo 4% – Suisse 2% – Royaume-Uni 1% – Espagne 1%
  • Afrique
    Tunisie 19% – Cameroun 10% – Liban 10% – Maroc 6% – Burkina Faso 4% – Madagascar 3% – Algérie 2% – Congo 2% – Bénin 1%
  • Océanie
    Nouvelle-Calédonie 1%
Carte des pays de rattachement des auteurs de LaRSG, un exemple de revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des pratiques managériales. Pour découvrir la liste de nos auteurs.

La revue internationale des sciences de gestion classée par les écoles et universités

Plus ancienne revue internationale de gestion francophone, elle offre depuis sa création une synthèse pluridisciplinaire des idées et concepts, des courants de pensée, des méthodes, des idées en création qui naissent et se développent dans tous les domaines qui intéressent la vie des organisations, à destination du monde de la recherche et de l’enseignement comme  à celui des cadres dirigeants des entreprises ou des organisations.

Aussi, la meilleure manière de favoriser la diffusion de la recherche est de faciliter sa consultation au sein des écoles, universités, entreprises et organisations de toute nature. Pour cela, comme revue internationale des sciences de gestion, nous sommes classés :

CLASSEMENTS INTERNATIONAUX

CLASSEMENTS NATIONAUX

Pour reconnaître les faux-semblants

Pour reconnaître des faux-semblants , il existe une liste des Éditeurs savants potentiellement prédateurs en libre accès : Beall’sList.

XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde

Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème :

Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.

Les documents peuvent être téléchargés sur les sites : http://www.mondesendeveloppement.eu rubrique Association Tiers-Monde Journées ATM Brest 2022

https://atm2022brest.sciencesconf.org

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion